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    ACTUALITÉ Politique

  • Bayrou rêve d'être le visage du changement

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    Par , Rodolphe Geisler Mis à jour | publié Réactions (99)
    François Bayrou dans son bureau parisien, en avril dernier.
    François Bayrou dans son bureau parisien, en avril dernier. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
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    Pour le MoDem, faute de budget, les promesses du candidat socialiste à l'élection présidentielle sont «intenables». 

    Jusqu'à ce dimanche soir, 16 octobre, qui vit la désignation de François Hollande par les sympathisants socialistes, François Bayrou poursuivait son bonhomme de chemin vers la présidentielle. Insensible aux appels du pied de l'un ou l'autre camp. Dans son rétroviseur, le président du MoDem voyait rester sur le bord de la route tous ceux, parmi ses potentiels adversaires de 2012, qui auraient pu mordre dans l'électorat centriste. Ce fut d'abord Dominique Strauss-Kahn pour le PS, puis Nicolas Hulot chez les écolos et, enfin, Jean-Louis Borloo au centre droit. La route semblait se dégager comme par enchantement. Ses amis lui reconnaissaient «un bol pas possible» …

    Et puis, voilà: ce fameux dimanche 16 octobre, François Hollande, le candidat socialiste perçu comme pouvant le plus empiéter au centre, est préféré à Martine Aubry, perçue comme plus à gauche. Ce dimanche-là, Bayrou a assisté de loin au dénouement de la primaire du PS. Il était en déplacement en Haïti. À la lecture du résultat, les cadres du MoDem sont restés perplexes. Que penser de la désignation de Hollande? L'«estime réciproque» entre les deux hommes peut-elle signifier qu'au final ils pourraient travailler ensemble? Après tout, ne partagent-ils pas l'un et l'autre une même critique du sarko­zysme? Mais qui dit entente dit «un de trop» à la présidentielle. Or le chef du MoDem ne lâche rien de ses ambitions.

    Rentré mardi d'Haïti, François Bayrou a balayé d'un revers de manche ces supputations ou ces calculs, dont il répète se sentir très loin. Et a confié au Figaro qu'il ne croit pas que l'élection présidentielle «soit une élection avec des clientèles attitrées». Pour lui, «les Français ont besoin de changements forts». Mais «ce n'est que dans les mois qui viennent qu'ils vont donner un visage à ce changement».

    «Crédible» 

    Selon lui, «tous les Français participeront au choix de ce visage et pas seulement le noyau dur des militants et des sympathisants qui choisissent de s'aligner sur un camp». En d 'autres termes, par-delà la question du poids des appareils, Bayrou reste persuadé que la présidentielle reste la rencontre d'un homme -«qui viendra avec sa personnalité, son expérience et sa cohérence»- avec le peuple.

    Sans jamais citer son nom, Bayrou dit ne pas craindre la concurrence d'Hollande pour se qualifier pour le second tour de 2012. «Je crois qu'il existe des millions de Français qui veulent que les choses changent en France, mais qui veulent aussi qu'on leur dise la vérité et qu'on leur donne un plan de bataille crédible pour sortir le pays des difficultés.» «Crédible», le mot est lâché: pour le MoDem, Hollande et le programme du PS ne sont pas crédibles. Ainsi, pour Marielle de Sarnez, première vice-présidente du parti centriste, «promettre 60.000 postes d'enseignants ou encore 300.000 emplois-jeunes n'est pas te­nable, parce qu'il n'y aura pas les moyens de le faire».

    Dix ans que Bayrou alerte sur les dangers de la dette. La crise est là. Alors, Sarnez promet «une campagne de vérité». «Ce ne sera pas facile», prédit-elle. Mais face «aux promesses impossibles à tenir» du PS, elle veut croire que les électeurs accorderont à Bayrou l'avantage de «la sincérité». «En fait, dit-elle, si les Français veulent le changement, ils auront deux choix. Un choix classique, derrière Hollande et une majorité de gauche. Et un choix novateur avec Bayrou autour d'une majorité centrale, allant du centre gauche au centre droit.» Surtout, «contrairement à Hollande, qui est le candidat d'un parti, Bayrou apparaît comme libre, car impartial et au-dessus des partis». C'était déjà le message de 2007.

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    Par
  • .
  • Avatarjean 66

    "Les propositions du candidat socialiste sont intenables" dixit Bayrou !Et pourtant,pourtant il va se rallier à Hollande au second tour de la présidentielle!

    Le 25/10/2011 à 11:12 Alerter Répondre
    AvatarPierrot V

    Votre commentaire est bien la preuve que Bayrou est réellement au centre, est réellement indépendant, puisque l'on lit régulièrement l'inverse de ce que vous affirmez : "Et pourtant, il va se rallier à Sarkozy au second tour !"

    Il va falloir commencer à admettre que Bayrou est un homme politique libre et qu'il peut gagner en 2012, ce qui nous serait un grand bol d'air frais, même s'il n'est pas un nouveau venu, puisque notre classe politique est incapable de se renouveler rapidement. C'est bien l'indépendance et la liberté de penser de Bayrou qui seront un bol d'air frais.

    Le 30/10/2011 à 09:50 Alerter Répondre
    AvatarVigilanceOrange

    @ gariel saurel ,

    bien sùr il faut augmenter la production nationale que ce soit pour la consommation extérieure ou por l'exportation .

    C'est l'un des deux axes du projet de Bayrou ( Produire) .

    Une idée simple de Bayrou , le label produit en France (avec le % dans une cocarde tricolore ) .

    Et pour cela il faudra être meilleur ou aussi bon que nos concurants (Instruire ).

    Mais en attendant ,

    lorsque la nouvelle équipe arrivera en mai/juin 2012 ,

    elle va trouver une situation térriblement dégradée .

    Il faudra agir vite pour éviter de perdre notre triple A avec l'augmentation des taux d'intérêt que cela entrainerait .

    Les solutions proposées -dont une augmentation de la TVA- par Bayrou permettent juste de stabiliser la dette .

    Pour mettre en oeuvre cette politique , il faudra une majorité de courage .

    La résolution durable de nos problémes viendra donc du Produire en France avec les emplois et les rentrées fiscales qui vont avec .
    là nous sommes d'accord .

    Mais Bayrou-pour lequel je roule en effet- n'a pas une solution miracle .

    Car seul un effort de redressement national peut nous sortir de cette situation .

    Le 24/10/2011 à 17:29 Alerter Répondre
    Avatarjanlbut

    Un des meilleurs candidats.

    Le 24/10/2011 à 13:46 Alerter Répondre
    Avatarjeanlou Mamosa

    Un courant central unifié,un centre indépendant avec des hommes éminents comme "Hollande, Bayrou, Juppé, Fillon",pourquoi pas ? Une république nouvelle, ni de droite, ni de gauche, dont le président aurait un rôle d'arbitre, garant du bon fonctionnement des nouvelles institutions."Un plan de bataille crédible pour sortir le pays de difficultés". Trop beau pour être vrai.

    Le 24/10/2011 à 07:19 Alerter Répondre
    AvatarOlicar

    Ce n'est pas l'idéal, mais des "présidentiables", c'est le moins dangereux.

    Le 24/10/2011 à 00:10 Alerter Répondre
    Avatargabriel saurel

    Réponse à Vigilance Orang1
    Je me rends compte que vous rouler pour Bayrou. Si j'apprécie que vous me donnier raison sur un point, je suis déçu que vous ne partagiez pas mon analyse sur les solutions à apporter pour réduire le déficit, je ne parle pas du diagnostic ni de résorber la dette qui ne se peut que si nous avons réduit le déficit annuel du budget.
    Pour réduire ce déficit Bayrou comme droite ou gauche se contente de faire croitre les recettes et comme la droite baisser les dépenses voila pourquoi je les mets dans le même sac. Car ces mesures vont aboutir au contraire espéré, c'est-à-dire plus de déficit et plus de chômage. Pourquoi ? Parce que vous n'avez pas compris mes propos. En économie, comme vous le savez, rien ne se perd rien ne se créer, tout ce transforme. Alors, quand vous créer des recettes et des économies pour équilibrer un budget vous n'avez rien créé, vous avez seulement déplacé un usage, de ces recettes ou de ces économie. Alors le bilan de cette opération n'est que la somme des - et + de la suppression de cet ancien usage et du nouveau, c'est le bilan qui est fait dans mon commentaire précédant.
    Ce résultat négatif est peut être surprenant pour vous, mais il c'est compréhensible parce que réduire les dépenses et augmenter les recettes sont les deux seules possibilités d'équilibrer un budget. Mais ce que vous oublier: si c'est une condition nécessaire, elle n'est pas suffisante. Pour qu'elle soit suffisante il faut vérifier que ces prélèvements et ces économies de dépenses publiques, n'étaient pas déjà des sources de prélèvements ou ne vont pas créer des situations qui nécessitent de nouvelles dépenses publiques donc de nouvelles recettes. Et c'est le cas des propositions de la gauche, de la droite ou de Bayrou. Pour que ces nouvelles recettes ou économie de dépenses publique deviennent une condition suffisante il faut 1°que ces prélèvements se fasse sur de nouvelles richesses nationales, c'est a dire de nouvelle productions nationales 2° pour la suppression des emplois, causés par la baisse des dépenses publiques, il faut, là encore, mettre en place des mesures de productions de richesses pour compenser celles perdus. Dans les deux cas cela consiste à organiser notre production nationale pour moins importer et pour cela il suffit de produire environ 18% des produits que nous importons pour équilibrer le budget. Ou moins si nos investisseurs nationaux sont capables d'acheter la dette détenues à 67,7% par les étrangers.
    Reste donc à planifier les productions que nous devons produire et ne plus importer, mettre en place les mesures qui ne s'opposent pas à la création d'emplois ou à l'achat de la dette par des nationaux et cela : je ne le vois ni à droite, ni à gauche ni chez Bayrou. Cela devient donc un problème démocratique dont seul le peuple à la solution s'il devient capable de comprendre les mécanismes économiques et le fonctionnement sociétal d'une nation qui ne sont pas ceux enseignés par notre éducation nationale; mais encore plus simple qu'on ne croit.
    Nous somme une nation de 63 millions d'habitant dont 24 dit actifs produisent X milliards biens et services matériels ou ludiques que se partagerons les 24 millions d'actifs et les 39 millions d'inactifs. Nous somme donc une société de solidarité entre actifs et non actifs et non une société des droits acquits. Pour faire ce partage le prix de nos consommations sont égal 1° aux prix de notre productions, partagé entres les actifs augmentés 2° par les taxes impôts, charges, soit disant payés par les entreprises mais payés uniquement par les consommateurs, à partager pour les consommations des 39 millions d'inactifs et pour les consommations collectives des 63 millions d'habitants.
    Avec cette nouvelle vision de notre vie sociétale vous aller pouvoir aller de l'avant et rejoindre les capacités de l'Allemagne, en mettant en route les moteur de la production de la richesse ( les biens et services, matériels ou ludiques que l'ensembles des 63 millions consommateurs sont demandeurs et en attente de se partager).

    Le 23/10/2011 à 20:37 Alerter Répondre
    AvatarVigilanceOrange

    Bayrou 2012/2022
    Produire & Instruire

    Bayrou ,

    dans son livre :

    2012 ETAT D'URGENCE

    propose les moyens de s'en sortir .

    Avec la mise en place d'un agenda 2020 .

    Bien sùr ,

    cela ne sera pas facile .

    Et pour être accepté par les citoyens cela devra être expliquer . C'est l'objet de la campagne présidentielle à venir .

    Car il en va de l'avenir de nos enfants et de la France .

    Le 23/10/2011 à 15:15 Alerter Répondre
    Avatargabriel saurel

    REDUIRE LE DEFICIT ? La gauche la droite et le centre sont à mettre dans le même sac .
    «Il n'y a qu'une stratégie de redressement des finances publiques. Cette stratégie, c'est d'augmenter les ressources fiscales de l'Etat et de baisser un certain nombre de dépenses publiques», explique Bayrou
    Ces mesures, plus d'impôts ou moins de dépenses, consistent, toutes les deux à enlever du pouvoir d'achat à des contribuables ou aux vendeurs et producteurs des dépenses publiques supprimées. Si ces ressources sont destinées à donner à d'autres, pour augmenter leurs pouvoirs d'achats, cela est compréhensible. Mais la gauche comme la droite et maintenant le centre s'entendent pour utiliser l'équivalent en euros de ces pertes de pouvoirs d'achats pour minimiser le déficit budgétaire et ne pas avoir recours à l'emprunt ! Ils sont inconscients ! Ils oublient le réel ! Rien ne se perds rien ne se créé tout se transforme !

    En effet tous oublient l'usage qui était fait de ces sommes qui, pour permettre de moins emprunter, deviennent une perte de pouvoir d'achat, ne permettant plus de consommer, donc de payer des productions qui permettaient à la fois de financer à 70%, par des impôts, taxes, charges ect, les caisse de l'Etat et des droits acquits. Dans ce cas sont aussi supprimés les actifs qui produisaient ces biens et services supprimées pour 30%.
    L'efficacité de ces mesures, plus de prélèvements ou moins de dépenses, n'est plus 100% mais 30% auxquels il faut ajouter la suppressions de productions (30% des valeurs prélevées ou économisés) qui se traduisent par la mise au chômage et un nouveau besoin d'indemnisation de ces chômeurs pour 20% ; Ce qui réduit l'efficacité, de ces plus de prélèvement ou moins de dépenses, de 100% à 10% qui ne sont que la perte du pouvoir d'achat des nouveaux chômeur. Merci pour eux!
    En supprimant les productions que produisez ces nouveaux chômeurs, vous n'avez non seulement que très peu réduit le déficit budgétaire (10% des prélèvements ou économies). Mais, faute de production nationale, l'indemnisation de 20% donnée aux chômeurs ne peut que les permettre, d'acheter des produits importés. Ce qui produit une fuite de ces 20% à l'étranger qui ne retournant plus dans notre économie nationale va devoir utiliser les 10 % qui nous reste sur l'efficacité, sur ces mesures de plus d'impôt ou d'économie sur les dépenses publiques et un emprunt supplémentaire de 10% qui produiront des intérêts en plus.
    Ils n'ont jamais compris que le déficit de l'Etat n'était que fictif et la vrai dette est celle de la Nation qui consomme plus qu'elle ne produit, laisse s'évader des finances nationales vers l'étranger : pour un total de 99 milliards en 2010.
    La SOLUTION, L'UNIQUE ? Equilibrer ces fuites de capitaux, le déficit commercial étant l'une d'elle.

    Le 23/10/2011 à 11:37 Alerter Répondre
    AvatarVigilanceOrange

    Bonjour gabriel saurel ,

    vous avez raison sur 1 point ,

    le probléme de la France est son manque de production intérieure ,
    qui entraine les déficits du commerce extérieur ,
    donc le chômage.....
    .....et donc aussi la dette .

    C'est pour cela que Bayrou propose des solutions concrétes pour lr Produire en France .

    Par contre , la préoccupation de Bayrou pour la dette (dette dont les intérêts absorbent la totalité de l'impôt sur le revenu) n'est pas nouvelle ,
    puisqu'il en faisait déja son théme de campagne en 2007 et qu'il proposait même une régle d'or (interdiction des déficits de fonctionnement ) .

    Le 23/10/2011 à 15:11 Alerter Répondre
    Avatarmezigues

    Les élections c'est comme le restaurant : la facture vous est présentée après ! Le seul politique qui ait le courage de présenter la facture avant c'est François Bayrou.

    Le 21/10/2011 à 15:21 Alerter Répondre
    Avatarmezigues

    Les élections c'est comme le restaurant : la facture vous est présentée après ! Le seul politique qui ose présenter la facture avant c'est François Bayrou.

    Le 21/10/2011 à 14:31 Alerter Répondre
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