"Unité" et "rêve" à l'investiture de François Hollande pour 2012

publié le 22/10/2011 à 18:33, mis à jour à 21:48

"Unité" et "rêve" à l'investiture de François Hollande pour 2012

afp.com/Joel Saget

PARIS - "Soutien", "rassemblement" et "rêve": dans une ambiance festive, les participants samedi à la convention d'investiture de François Hollande, leur candidat pour porter les couleurs du PS en mai 2012, n'avaient pas de mots assez forts pour montrer leur "unité".

13H30. La tension monte à la Halle Freyssiney (Paris, XIIIe). 4.000 militants sont attendus, certains se pressent à l'extérieur, d'autres ont déjà investi les premiers rangs, agitent drapeaux roses du MJS (Mouvement des jeunes socialistes), jaunes du Parti radical de gauche, bleu-blanc-rouge.

"J-197" proclame, en blanc sur fond rose, un écran de la salle. Dans les allées, des jeunes du MJS proposent des T-Shirts à l'effigie du candidat. Sur l'un d'eux est barrée l'inscription "le rêve français", sous une rose dessinée par des mots-clé de campagne du candidat. Des pins affichent "H is for Hope" ("H comme l'espoir", en anglais).

14H00. A la sono, la chanson de Barbara "Regarde", écrite en 1981 pour célébrer la victoire de François Mitterrand à l'Elysée, alterne avec "l'espoir fait vivre" de Benjamin Biolay.

Dans la file dehors, Stéphanie Smanietto, militante dans la section du XIVe arrondissement de Paris, arbore le chèche rouge qui fut la marque de campagne de Ségolène Royal. "Maintenant c'est l'heure du rassemblement", affirme à l'AFP, cette jeune blonde de 21 ans. "Ce qui nous a manqué en 2007, l'unité, on ne va pas le faire deux élections de suite", ajoute-t-elle.

15H00. Proclamation officielle des résultats de la primaire. Sous la musique tonitruante instrumentale d'Alex Beaupain, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, suivis de Manuel Valls et Jean-Michel Baylet dans un premier temps, puis François Hollande et Martine Aubry remontent triomphalement l'allée centrale.

Les militants, qu'ils saluent au passage, clament "on a gagné!" ou " Tous ensemble, tous ensemble socialistes!".

15H10: Photo de famille. Tous vêtus d'une tenue très sobre, les six candidats posent, avec Jean-Pierre Bel, nouveau président socialiste du Sénat.

Dans les rangs d'une salle remplie mais pas comble, Denis Deffay, secrétaire de section à Moëlan-sur-Mer (Finistère), 66 ans, cheveux grisonnants, explique avoir voulu être là "parce que c'est peut être la première étape d'un moment historique". Il veut apporter "soutien" et "puissance" à son champion. Mais, assure-t-il "ça aurait été quelqu'un d'autre, je serais venu pareil".

Sabri Haddad, de Saint-Ouen, qui a voté Martine Aubry, assure: "nous sommes tous socialistes maintenant. Plus que jamais, on doit se montrer fort vis-à-vis de Nicolas Sarkozy".

15H30. Tour à tour à la tribune, les cinq candidats à la primaire affichent leur soutien: "rassemblement", "nous sommes à tes côtés", "unité", les mots fusent. Martine Aubry, Ségolène Royal utilisent dans leur propre discours le mot "rêve".

16H40. François Hollande rappelle ses priorités, la jeunesse, l'éducation, et le "rêve français". Il donne rendez-vous à mai 2012, dans un discours entrecoupé de "François président!".

17H50: fin du discours. Acclamations. François Hollande embrasse Ségolène Royal, Martine Aubry, serre la main de Lionel Jospin et Pierre Mauroy

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