Energie / Climat, Forêts | le 7 juillet 2008

Greenpeace demande aux députés européens de voter contre le développement des agrocarburants

Strasbourg, le 7 Juillet 2008 – Greenpeace et les Amis de la terre demandent aux parlementaires européens de se prononcer contre la proposition d’accroître l’utilisation des agrocarburants qui sera débattue ce soir par le Commission environnement. Le développement des agrocarburants menace les hommes, les ressources alimentaires et la biodiversité dans les pays du sud et ne contribue quasiment pas à la lutte contre les changements climatiques.

La proposition de rendre obligatoire dans les transports 10% d’énergies renouvelables qui soient pour la plupart issues de la biomasse doit par conséquent être abandonnée. Selon de récentes études :
- Les agrocarburants sont le principal moteur de la crise de la faim acutelle. En ayant entraîné une hausse de 75% des prix depuis 2002, ils ont conduit à la pauvreté ou à la faim 100 millions de personnes.

- Le développement des cultures de palmiers à huile et de soja est l’une des premières causes de la déforestation en Indonésie, en Malaisie et en Amérique du Sud.

« Les agrocarburants sont une mauvaise solution face aux changements climatiques, déclare Frank Thies, chargé de campagne énergies renouvelables pour Greenpeace. La biomasse peut être utilisée de façon durable dans la production de chaleur ou d’énergie, mais pas pour les transports ! Si le Parlement veut vraiment réduire les émissions issues du secteur des transports, il ne doit pas tomber dans le piège des agrocarburants, mais plutôt faire pression pour obtenir des voitures énergétiquement plus efficaces et de meilleurs réseaux de transport en commun. »

5 avis pour “Greenpeace demande aux députés européens de voter contre le développement des agrocarburants”

  1. jean-philippe dit :

    Le but des agrocarburants est de lutter contre la futur penurie de petrole, et rien que ca. Il faut donc esperer que les Scientifique et industriel pourront mettre au point le plus vite possible la 2em genration qui devrait utiliser les residu et non des plantes vivirieres, pour devenir des vrais biocarburant.

  2. catherine dit :

    l’humanité à su se developper sans être un polueur en puissance depuis plusieurs siecles, c’est toujours l’appât du gain qui nous tiens, si nous devons nous en remettre aux transports en communs déjà existants c’est un grand oui car cela est tout a fait réalisable, il s’agira ensuite d’une autre question : est-ce que l’homme pourra réapprendre la dépendance de mobilité ?

  3. Vincent dit :

    les transports en communs dans certains endroits sont quand même inexistants… pour aller de Largentière (07) à Remiremont (88) par transports en communs il faut quand même pas être pressé.

    L’agrocarburant est quand même une belle fumisterie surement voulue par le lobby Total-Shell-Renault-Mercedes…

  4. géantvert dit :

    Seule une vraie politique d’efficacité énergétique, de recherche et développement renforcée (massivement) sur les biocarburants de seconde génération et sur les énergies renouvelables nous permettra de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. C’est aussi le seul moyen de tendre vers un système économique moins prédateur et laissant moins de gens sur le carreau : un développement soutenable… Etant donné les besoins en production alimentaire de la planète, et la nécessité de protéger la forêt primaire pour de multiples raisons, les agrocarburants actuels ne constituent pas une réponse mais au contraire, ne font qu’aggraver une situation déjà bien fragile.

  5. PENELOPE dit :

    A mon humble avis, les biocarburants sont plus destructeurs que les energies fossiles. En effet, l’utilisation des espaces agricoles pour cette culture restreint d’autant l’agriculture alimentaire, d’où une rencherissement des matières premières nécessaires à l’alimentation. Apparamment tous les consortiums industriels y trouvent leur compte et n’ont que faire de la famine induite par leurs pratiques. Il est urgent de rechercher d’autres sources d’énergie pour notre monde en plein essor, et privilégier les énergies renouvelables telles que les éoliennes, le solaire, et l’aquatique. Mais… nos élus le veulent-ils vraiement? Cela les priverait de la manne des taxes substentielles prelevées sur le carburant fossile. Il faudrait les faire errer 40 ans dans le désert pour les faire changer …

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