#Atom RSS Home Solidaire du monde La plateforme des bloggueurs solidaires Accéder à mon blog Inscription Identifiant ____________________ Mot de passe ____________________ OK Mot de passe oublié ? Créer mon blog AFRIQUE, Objectif Développement ! PENSER POUR PANSER... Photo À propos Catégories * AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT * CHRONIQUE DU DEVELOPPEMENT * Commerce équitable * COOPERATION ET DEVELOPPEMENT * CROISSANCE ECONOMIQUE * DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE * DEVELOPPEMENT DURABLE * GENRE ET DEVELOPPEMENT * Humanitaire / Urgence / Développement * QUE FONT LES PAYS ? LIVRES FAVORIS * REFLEXIONS SUR L'UTILITE DE L'AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT * DAMBISA MOYO * R. GLENN HUBBARD BLOGS FAVORIS * Agence Française de Développement AFD * MOUSTAPHA COULIBALY * Yabil Félicité COULIBALY MORCEAUX PREFERES * CHRIS DE BURGH, "Borderline" * Michael JACKSON, "Heal the World" Syndicate this site (rss) Syndicate this site (XML) MON BADGE Emile Bela [1722229606.1477.1698039106.png] Create your badge Février 2012 D L M M J V S 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 Notes récentes * ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * LA NOIX DE COLA EN AFRIQUE: Au-delà de... * "LES PANIERS DE L’AIDE" * A la Découverte de la Technique du Zaï au... * LE BURKINA FASO, PARADIS DES PATRONS DES ONG * Du “Top-down” au “Bottom-up” : une... * LE COMMERCE EQUITABLE, UNE ALTERNATIVE POUR LE... * LA CHARTE DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE: Cinq... * REDUCTION DU TAUX DE PAUVRETÉ EN AFRIQUE : ET... * “AMENAGEMENT DE LA VOIRIE URBAINE A... SITES FAVORIS * Agir Ensemble * Coordination SUD * Genre en Action * Le Blog des OMD * RADSI * RITIMO Archives * 2012-01 * 2011-12 * 2011-11 * 2011-10 * 2011-09 * 2011-08 * 2011-07 * 2011-06 * 2011-05 * 2011-04 * Toutes les archives Commentaires récents * EMILE BELA sur ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * EMILE BELA sur ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * Anne-Marie sur ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * HAIDARA sur ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * emile sur ACCAPAREMENT DES TERRES EN AFRIQUE: l’Afrique... * Emile BELA sur "LES PANIERS DE L’AIDE" * HAIDARA sur "LES PANIERS DE L’AIDE" * Emile BELA sur "LES PANIERS DE L’AIDE" * Emile BELA sur "LES PANIERS DE L’AIDE" * Moustapha sur "LES PANIERS DE L’AIDE" Rechercher ____________________ [BUTTON Input] (not implemented)__ Twitter jeudi, 29 décembre 2011 LA NOIX DE COLA EN AFRIQUE: Au-delà de l’économie, le social cola_nititda_seeds.jpg L’économie de l’Afrique subsaharienne, foncièrement agricole, a été et reste pendant un peu plus de quarante ans soutenue par l’agriculture. Le souligner ici n’est qu’un rappel. Loin derrière les principales cultures de rente que sont, entre autres, le Café, le Cacao, le Palmier à Huile et l’Hévéa se range LA COLA. Ceux qui la produisent ne la consomment pas. Ceux qui ne la produisent pas en raffolent ! La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial La Cola est le fruit du colatier, un grand arbre pouvant atteindre jusqu’à 20 m de hauteur. La durée de vie d’un colatier est d’un peu plus de 30 ans. La culture de la Cola est la colaculture et ceux qui la pratiquent, les colaculteurs. Le colatier exige des terres fertiles et beaucoup d’eau. Exclusivement produite en Afrique tropicale, c’est l’Afrique sahélienne qui en raffole. Avec 60 000 à 80 000 tonnes par an, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de Cola. Cependant, très peu d’Ivoiriens en consomment. La zone de production la plus importante en Côte d’Ivoire est la localité d’Anyama, banlieue d’Abidjan. Une variété améliorée a été mise au point par l’Institut Ivoirien pour le Développement des Forêts. Le temps que met cette variété entre sa plantation et sa pleine production est de 5 ans contre environ 10 ans voire plus pour la variété traditionnelle. La Cola rapporte de l’argent mais……trop peu ! Si la plupart des Ivoiriens accordent peu d’intérêt à la colaculture, c’est surtout dû au fait qu’elle rapporte très peu en termes de revenues financières. En effet, on distingue deux types de noix. L’une dite ordinaire (Rouge) et l’autre extraordinaire (Blanche et parfois avec une forme particulière). Le prix d’une noix ordinaire varie entre 10 et 20f CFA et celui d’une noix extraordinaire (celle généralement recommandée par les marabouts) est de 25 000f voire plus. Au-delà de la Côte d’Ivoire qui produit et exporte la cola dans ses pays voisins, des essais ont été lancés au Mali notamment à Pissasso, petit village à 50 km de Sikasso. Dans une interview réalisée par « Grain de Sel » - magazine de promotion du monde rural- Salif Berthe, un colaculteur Malien, révèle une production de moins de 100kg par arbre. En terme monétaire, cela lui revient à moins de 100 000 f CFA par an pour un hectare de cola. En Côte d’ivoire particulièrement, la cola est vendue par kilogramme dont le prix varie entre 200f CFA et 350 f CFA selon qu’on se situe en période hivernale ou de traite. Si du point de vue financier la colaculture reste peu attractive, son importance va au delà de la dimension économique pour s’étendre à la dimension sociale qui en révèle la vraie importance en Afrique. Vertus et Symbolisme d’un fruit…….extraordinaire ! Dopant contre la fatigue, la cola regorge d’énormes vertus. Une noix de cola est pour un Malien, un Burkinabè, un Sénégalais ou un Nigérien, ce qu’est une tasse de café noir pour un Allemand ou un Français. Elle est, en effet, consommée dans la plupart des cas pour ses vertus médicales (riche en glucoïde, en caféine et en théobromine).Comme telle, elle constitue une drogue, un stimulant produisant un effet qui va au-delà de l’entendement. En outre, la cola renferme un symbole particulier dans les sociétés traditionnelles africaines. En Côte d’Ivoire, chez le peuple Kroumen, la cola sert à souhaiter la bienvenue à une hôte de marque. Taillée en petits morceaux, elle est servie accompagnée de piment préparé à cet effet et conservée soigneusement pour l’étranger. Chaque Kroumen en dispose et cela ne doit pas manquer. Au Mali, comme chez les peuples malinké en Côte d’Ivoire, pas de mariage sans cola ! La noix de cola est constituée de deux cotylédons. Il est donc admis que les deux époux seront unis comme deux cotylédons. C’est enfin, un élément de cohésion sociale en ce sens qu’elle aide à régler les différends et facilite le bon voisinage. En définitive, au-delà d’être une source de revenue financière, la cola occupe une place sociale importante en Afrique, ce qui en fait une noix extraordinaire…Cependant, les exigences liées à sa culture et son faible rendement développent un pessimisme fondé quant à son avenir. Ceci n’exclut cependant pas sa capacité à soutenir l’économie et le processus de développement des pays qui en produisent à la seule condition que ceux-ci lui reconnaissent sa place et intègrent sa vulgarisation dans leurs politiques agricoles nationales. Source des données: Grain de sel N°12 –Mars 1999. 16:12 Écrit par KOUAKOU BELA EMILE dans AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : cola, agriculture, développement, économie, social, paysan | [wikio4.gif] | [delicious.small.gif] del.icio.us | | [facebook_share_icon.gif] Facebook | IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fafriqueobjec tifdeveloppement.solidairesdumonde.org%2Farchive%2F2011%2F12%2F29%2Fla- noix-de-cola-en-afrique-au-dela-de-l-economie-le-social.html&layout=but ton_count&show_faces=false&width=100&action=like&colorscheme=light | Imprimer | | IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html?url=http://afriqueobje ctifdeveloppement.solidairesdumonde.org/archive/2011/12/29/la-noix-de-c ola-en-afrique-au-dela-de-l-economie-le-social.html&text=LA%20NOIX%20DE %20COLA%20EN%20AFRIQUE%3A%20Au-del%C3%A0%20de%20l%E2%80%99%C3%A9conomie %2C%20le%20social&lang=fr Retour à Solidaires du monde Notre Charte Conditions Générales d’Utilisation Comment gérer son blog Contact Crédits Ce service vous est proposé par : Agence Française de Développement