#MRJ Le Blog de Mourad PREURE RSS Feed MRJ Le Blog de Mourad PREURE »
Flux de la catégorie ALGERIE ECONOMIE MRJ Le Blog de Mourad PREURE
MRJ Le Blog de Mourad PREURE
Bienvenue sur mon blog
* Accueil
* PATRIOTISME ECONOMIQUE
* DOCUMENTATION
* Coup de Coeur
* MIENNE CASBAH
* Littérature, Poésie
* Cabinet EMERGY
* Mourad PREURE, l'Auteur du Blog
* Catégories
+ ALGERIE ECONOMIE
+ ALGERIE HISTOIRE SOCIETE
+ BIENVENUE
+ CRISE ECONOMIQUE MONDIALE
+ ECONOMIE MONDIALE
+ ENERGIE, PETROLE, GAZ
+ FORUM D'ALGER EMERGY
+ GEOPOLITIQUE
+ LITTERATURE, ARTS, CULTURE
+ SOCIETE
+ STRATEGIE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE
+ Travaux et Interviews du Dr PREURE
* Naïvement enlacée à la mer, Alger si loin de son destin …
Naïvement enlacée à la mer, Alger si loin de son destin …
* Articles récents
+ “L’Etat est prisonnier d’une logique de dépense” selon Kamal
Benkoussa, économiste à la City
+ La puissance américaine : quelles origines pour quel destin ?
+ S&P estime que la récession pourrait prendre fin en 2012
+ Pour ne pas sombrer comme la Grèce, le Portugal a besoin d’une
intervention immédiate
+ Fitch dégrade cinq pays de la zone euro
+ « Dans la zone euro, c’est le marché qui gouverne »
+ L’irrésistible ascension de Samsung
+ « Le modèle chinois ébranle les certitudes américaines »
+ Un ordinateur pour moins de 30 euros
+ Synthèse et Conclusions du 4ème FORUM d’ALGER
* Calendrier
CAPTION: février 2012
D L Ma Me J V S
« jan
1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29
*
* Archives
+ février 2012
+ janvier 2012
+ décembre 2011
+ novembre 2011
+ octobre 2011
+ septembre 2011
+ août 2011
+ juillet 2011
+ juin 2011
+ mai 2011
+ avril 2011
+ mars 2011
+ février 2011
+ janvier 2011
+ décembre 2010
+ novembre 2010
+ octobre 2010
+ septembre 2010
+ août 2010
+ juillet 2010
+ juin 2010
+ mai 2010
+ mars 2010
*
+ Album : CASBAH LUMIERE
img08.jpg
* 23 février, Journée nationale de la Casbah – Une date pour
interpeller les consciences
(Nassira Belloula - Le Soir d'Algérie - 21/02/2010) Dans chaque
pays, chaque ville du monde, la mémoire est présente par les cités
anciennes, protégées, préservées, sauvegardées, alors que la
mémoire d'Alger, sa Casbah fêtée, crie toujours sa détresse. Ce
constat, fait depuis des années par des spécialistes, des
associations, des natifs ou simplement des hommes qui ne voudraient
pas voir partir tout un pan de l'histoire séculaire de la capitale,
ne suffit plus pour autant, les consciences ne veulent pas se
réveiller. Finalement, qu'est-ce qui ne va pas dans cette histoire
de sauvegarde et de réhabilitation de la vieille cité ? Des équipes
avaient été dépêchées sur les lieux, les études faites, les
constats annotés, des projets, des plans, sans doute l'estimation
des coûts, les priorités, tout cela existerait sur les bureaux des
autorités concernées. Cela fait des années et des années que l'on
entend parler de la Casbah et de sa réhabilitation. Aujourd'hui, la
Casbah c'est quoi ? C'est qui ? C'est surtout quand ? Beaucoup
d'encre a coulé et continue de couler pour porter haut le cri de
détresse de cette cité, mais est-ce que cela est suffisant, et
l'ampleur de la catastrophe ne semble pas s'arrêter. Comment
peut-on conserver un patrimoine plusieurs fois centenaire, alors
que les éléments dégradants sont là : l'érosion, l'humidité, le sel
marin, les constructions «rajoutées»... Un tour à la Casbah suffit
d'avoir un regard éclairé et suffisant sur des lieux qui se
dégradent d'année en année. Il n'est plus à rappeler ici l'histoire
de la vieille ville sauf peut-être un rappel nécessaire. Elle date
du XVIe siècle, bâtie sur les hauteurs et parcourue de ruelles
étroites et sinueuses. Elle comprend des vestiges de la citadelle,
des mosquées anciennes, des palais ottomans, des échoppes
d'artisans, des fontaines, ainsi qu'une structure urbaine
traditionnelle associée à un grand sens de la communauté. La Casbah
est un musée à ciel ouvert qui permet de renouer sans cesse avec
l'histoire et la culture d'une nation et dans un passé récent, un
passé glorieux, elle était un important foyer pour notre
indépendance. Le cri d'alarme pour la sauvegarde de la Casbah
retentit même au-delà de cette journée national initiée il y a
quatorze ans par le ministère de la Culture, mais est-ce suffisant
devant le désintéressement étatique et citoyen.
* Arrêtez avec le « je me battrai pour vous » de Voltaire !
Par Zineb Dryef | Rue89 | 14/04/2011
[voltaire.png]
Deux fois en quelques heures ! D'abord, un éditeur qui invoque son
esprit « voltairien » pour justifier la publication d'un livre
d'Eric Zemmour. Ensuite, un faux Carl Lang (ex-Front national) qui
flatte Pierre Haski sur Twitter pour obtenir la publication d'une
tribune sur Rue89 : « On vous dit voltairien », sous-entendu « vous
connaissez comme moi la fameuse phrase ».
Mais Voltaire n'a jamais écrit « je ne suis pas d'accord avec ce
que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous
puissiez le dire » ! Il ne l'a même jamais dit.
A l'origine de cette formule, une Britannique, Evelyn Beatrice Hall
qui, dans un ouvrage consacré à Voltaire en 1906, lui attribue le
célèbre « I disapprove of what you say, but I will defend to the
death your right to say it ».
Dans un documentaire de la TSR retraçant l'histoire de cette
phrase, Charles Wirz, le conservateur du musée Voltaire de Genève,
confirme que le philosophe n'a jamais rien dit de tel et présente
même l'aveu d'Evelyn Beatrice Hall : « Je ne suis pas d'accord avec
vous [
] est ma propre expression et n'aurait pas dû être mise
entre guillemets. »
Dans son « The Friends of Voltaire », Evelyne Beatrice Hall a tenté
ainsi de résumer la pensée de Voltaire, notamment au moment de sa
prise de position dans l'affaire Helvétius, l'un des philosophes
qui contribua à L'Encyclopédie.
Son livre, « De l'Esprit », irrite profondément Voltaire il
qualifie le texte de « fatras d'Helvétius » dans une lettre à de
Brosses du 23 septembre 1758, citée par Gerhardt Stenger mais lui
apporte son soutien face aux attaques virulentes dont il est
victime après la parution de son ouvrage.
Dans ce contexte, la phrase prêtée à Voltaire ne paraît pas
dépasser sa pensée. Pourtant, plusieurs amoureux de l'écrivain
s'émeuvent de l'utilisation qui en est faite. On les comprend.
Nietzsche « Au soleil » avec Jennifer
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me
battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire » est devenu
l'un des poncifs les plus irritants des dernières années. Peut-être
autant que le « ce qui ne tue pas rend plus fort » de Nietzsche,
nouvel hymne de Jenifer « ce qui ne me tue pas me rend forte »
dans une chanson sur les bienfaits du soleil.
Plus injuste encore, il est devenu l'arme de défense de tous ceux
qui se croient censurés par
les-médias-dominants-la-pensée-unique-le-politiquement-correct.
Dans les années 2000, Thierry Ardisson l'a largement popularisé
dans son émission « Tout le monde en parle » en le citant à tout
bout de champ pour justifier la présence du moindre invité un peu
controversé. Se proclamer voltairien est ainsi devenu synonyme de
partisan de la liberté d'expression totale. On retrouve donc
pêle-mêle Eric Zemmour, Robert Ménard, Dieudonné, etc.
« Ce n'est pas du tout lui cette phrase »
Voltaire, défenseur de la liberté d'expression illimitée ? Une
supercherie, nous répond la Société Voltaire : « Ce n'est pas du
tout lui cette phrase. Prenons le credo chrétien qu'il a toujours
combattu. Ou les Jésuites. Il ne les aurait jamais défendus. »
Plus fort, le cas Fréron. Ce journaliste parisien, responsable du
journal L'Année littéraire, détesté de Voltaire, a eu droit à une
pièce « Le Café ou l'Ecossaise » rédigée contre lui mais n'a jamais
eu le moindre signe de soutien à chaque fois que son périodique a
été censuré par
Lamoignon de Malesherbes, un ami de Voltaire.
http://www.rue89.com/hoax/2011/04/14/arretez-avec-le-je-me-battrai-
pour-vous-de-voltaire-199690
*
* Visiteurs
Il y a 3 visiteurs en ligne
* Cheikh El Hasnaoui
Cheikh El Hasnaoui
* L’immortel Cheikh El Hasnaoui
Cheikh El Hasnaoui (1), de son nom kabyle Si Mouḥ N Amar U Mouḥ
(2), est né, selon l'état civil, le 23 juillet 1910 sous le nom
patronymique Mohammed KHELOUAT, au hameau de Taâzibt, un petit
village de la région d'Ihesnawen (3). C'est, d'ailleurs, du nom de
sa région natale qu'il en tirera son pseudonyme artistique qui
était à l'origine : « Ben Ammar Hasnaoui », puis « Cheikh Amar
El-Hasnaoui », avant de devenir « Cheikh El-Hasnaoui » plus tard.
Quelques années après sa naissance, il perdit sa mère, LAÂZIB Sadïa
(Bent Ahmed) elle-même originaire d'Alger de parents originaires de
Biskra. Elle mourra des suites d'une maladie après avoir perdu ses
deux jeunes enfants : Omar et Ali. Son père, Si Amar KHELOUAT (4),
est absent du foyer, car enrôlé par l'Armée française durant la
Première Guerre Mondiale. Démobilisé après une blessure, son père
rentre au pays, il ira chercher à Alger le jeune Mohamed et le
plaça dans une école coranique. Son apprentissage ne durera que
quelques années, il en est sorti à l'âge de 12 ans. À Alger, il
exercera plusieurs petits métiers tout en se « frottant » aux
grands maîtres de la musique « chaâbi » comme El-Anka et Cheikh
Nador. Ainsi, il assimila toutes les finesses de ce genre musical
exigeant et s'affirme, bientôt, comme un artiste accompli, maître
de son art et capable de l'exprimer aussi bien dans sa langue
maternelle : « Taqbaylit », comme il le dit si bien, ainsi qu'en
Arabe populaire (dialectal), l'autre langue qu'il vient d'acquérir
et de perfectionner. Il animera pendant cette période bon nombre de
soirées « qui seront pour lui l'occasion de se produire en public
et de monnayer son talent ». Il vivra jusqu'en 1936, date de son
dernier retour dans sa région natale, des allers-retours entre
Tizi-Ouzou et Alger. La situation ambiante (sociale,
intellectuelle,
) ne lui plaisant guère (5), il confia, un jour
d'été, à Si Saïd U L'Hadi (6), un de ses amis d'enfance : « Cette
fois, si je quitte le village, je serai comme une fourmi ailée. Là
où me poseront mes ailes, j'y resterai. » (7) À Paris, le « Maître
» s'impose comme un artiste phare, illuminant de toute sa classe la
vie artistique du moment qui reste confinée aux seuls cafés,
véritables microcosmes de la société kabyle. De tempérament
solitaire, il fréquente très peu de gens, même pas les « grands
noms » de la chanson kabyle de l'époque, mais il se lie d'amitié
avec Fatma-Zohra (8), son mari Mouh-akli et Mohamed IGUERBOUCHENE
avec lequel il collabore dans des émissions radiophoniques. Sa
carrière connaît une parenthèse, durant la Seconde Guerre Mondiale,
le temps d'accomplir en Allemagne, le Service du Travail
Obligatoire. C'est pendant cette période qu'il fera connaissance de
celle qui deviendra plus tard sa femme, il s'agit d'une jeune
Française du nom de Denise Marguerite Denis qu'il épousera le 14
août 1948. Cherchant le calme, il quittera la région parisienne et
la maison qu'il a construite de ses mains à Anthony pour
s'installer à Nice (Rue de Belgique). En 1985 il quittera sa
seconde demeure pour un voyage qui le mènera dans les Antilles, où
il séjournera, seul, quelques mois avant de repartir vers Nice
rejoindre sa femme. En 1988, il récidivera en mettant le cap sur
l'île de la Réunion où il s'installera à Saint-Pierre, en compagnie
de sa femme Denise, dans la même année. À des milliers de
kilomètres des siens et de toute personne qui le connaît, Cheikh El
Hasnaoui se construit son havre de paix. Il faudra attendre plus de
20 ans pour qu'un musicologue du nom de Mehenna MAHFOUFI retrouve
enfin sa trace et lui rendra trois fois visite afin de s'entretenir
avec lui. Le chanteur Abdelli et la chanteuse Behdja Rahal en
feront de même et auront le privilège de rencontrer le Maître
quelques années seulement avant qu'il ne s'éteigne le samedi 06
juillet 2002, à l'âge de 92 ans. Il sera inhumé, conformément à ses
vux, à Saint-Pierre de la Réunion où un jardin public porte
aujourd'hui son nom, il y est indiqué : Cheikh El Hasnaoui, Maître
de la chanson Kabyle : Taâzibt 1910 Saint-Pierre 2002. Ainsi, il
est parti le Maître, discrètement comme il a toujours vécu, Cheikh
El-Hasnaoui, celui qui mérite plus qu'un autre la place de
véritable classique de la chanson kabyle (et même algérienne), nous
a laissés emportant avec lui tous ses secrets, que de questions
demeurent posées : Ses choix de vie ? La rupture avec le pays ?
Paroles de certains de ses textes ?
*
* Liens
+ ASPO
+ Bloomberg
+ BP Statistical Review
+ El Khabar
+ El Moudjahid
+ El Watan
+ Financial Times
+ Foreign Policy
+ International Herald Tribune
+ IRIS
+ Joint Oil Data Initiative
+ L’Expansion
+ La Tribune (Algérie)
+ La Tribune (France)
+ Le Maghreb
+ Le Monde
+ Les Echos
+ Liberté
+ Maghreb Emergent
+ Oil Prices
+ OPEC
+ Reuters
+ The Economist
+ The Wall Street Journal
+ Tout Sur l’Algérie
*
* Les vaillantes tribus Hadjoutes étaient menées par un poète,
Boutheldja …
(Par Belkacem Rabah Mohamed Khaled) (...) Il n'existe
malheureusement pas de statistiques précises sur le nombre des
populations Hadjoutes, mais nous estimons, à partir de certaines
données contenues dans le rapport du duc de Rovigo, «vingt-trois
tribus Hadjoutes et douze mille cavaliers» ... Dix huit mille
cavaliers selon d'autres sources, à un total de plus de quarante
mille habitants pour l'ensemble de ces tribus et douars. A la
bataille de Staouéli, les 4 et 5 juillet 1830 (Sidi-Ferruch),
contre la pénétration des armées françaises et avant la
proclamation de Abdelkader comme Emir, les contingents fournis par
les tribus Hadjoutes (douze mille cavaliers Hadjoutes) ont combattu
vaillamment parmi les cinquante mille hommes engagés dans la
bataille. Le général Changarnier qui a eu à combattre les armées
Hadjoutes, écrit à leur sujet (Mémoires), après les avoir qualifiés
d'«habitants rebelles au joug de l'étranger», de « patriotes
énergiques» ,«les Hadjoutes avaient pu mettre en campagne et
entretenir, pendant plusieurs années, de mille à mille huit cents
cavaliers très courageux, qui avaient accompli des choses dont les
cavaliers les plus célèbres de l'Europe se seraient honorés... » De
même, le duc d'Orléans n'eut pas manqué de rendre hommage au
patriotisme de ces partisans : « ... Ces hardis partisans faisaient
plus de mal aux Français que tout le reste des forces ennemies, de
même que les Cosaques, dans les guerres de l'empire, contribuèrent
plus que toutes les troupes régulières à détruire l'Armée française
... Les Hadjoutes empêchaient l'armée de dormir en la tenant sur un
qui-vive perpétuel ... Cependant la mort d'un simple cavalier
Hadjoute, Boutheldja le poète, tué dans un de ces engagements, fut
une perte sensible pour la cause arabe ... Au milieu du mouvement
de résurrection de ce peuple, qui renaissait du sang de ses braves
enfants, Boutheldja fut le plus inspiré parce qu'il était le plus
convaincu de tous les poètes. Ses chants lyriques, d'une douleur
touchante et d'un farouche patriotisme, étaient devenus populaires
parmi la jeunesse arabe. Le poète préféra rester en volontaire, au
premier rang des Hadjoutes, et, simple soldat, comme Koerner, il
mourut comme lui de la main d'un Français, en combattant pour une
patrie que tous deux avaient rêvée grande, et qu'ils ne connurent
que malheureuse. »
*
* 11 DÉCEMBRE 1960 – LARBI ALILAT, MEMBRE DU RÉSEAU D’ALGER – «Une
date déterminante pour l’Indépendance»
www.lexpressiondz.com - 11 Décembre 2010
Ces manifestations étaient censées accueillir le général de Gaulle,
arrivé en Algérie deux jours avant, pour promouvoir son projet
d'autodétermination.
Les manifestations du 11 décembre 1960 ont été, après 6 ans de
guerre, la proclamation «solennelle» de l'Indépendance de
l'Algérie, a relevé Larbi Alilat, membre du réseau d'Alger lors de
ces manifestations à Belcourt, actuellement Mohamed-Belouizdad. «Si
le 1er Novembre 1954 a été le déclenchement de la guerre de
Libération, le 11 décembre 1960 la proclamation solennelle de
l'indépendance de l'Algérie», a souligné dans un entretien à l'APS,
Larbi Alilat, un des membres du réseau «El Malik» qui avait
infiltré les manifestations après une réunion tenue à Belcourt la
nuit du 11 décembre 1960. «Le monde entier a su, ce jour du 11
décembre 1960, qu'il n'y aura plus de concessions. Le peuple
algérien n'acceptait plus aucune autre solution que l'indépendance
totale», a-t-il dit.
«Ces manifestations étaient censées accueillir le général De
Gaulle, arrivé en Algérie deux jours avant pour promouvoir, auprès
du peuple algérien, son projet controversé d'élections libres pour
une autodétermination», a tenu à rappeler M.Alilat, qui était
également responsable dans la Wilaya III puis dans la Wilaya IV
historiques. M.Alilat a affirmé que c'est le Mouvement pour la
communauté (MPC), allié de De Gaulle, qui a initié les
manifestations et que le FLN n'a fait que les récupérer par la
suite. Pour M.Alilat, le Gouvernement provisoire de la République
algérienne (Gpra), basé à Tunis, appelait les Algériens à ne pas
s'en mêler, au début des manifestations, puisqu'il s'agissait d'une
affaire franco-française.
«Partout où De Gaule passait, la tension montait entre les ultras,
qui rejetaient le projet de -l'Algérie algérienne de De Gaulle- et
les gaullistes qui le soutenaient», a-t-il ajouté. «Les
manifestations du 10 décembre 1960 à Belcourt étaient tellement
impressionnantes, notamment après l'incendie de l'immeuble Nizière,
que notre groupe, au cours d'une réunion informelle, à la rue de la
Liberté, pas loin des Halles, décida d'empêcher une victoire à 100%
gaulliste», a-t-il témoigné. «Ce sont Bettouche Belkacem et son
adjoint Benslimane Youcef, tous deux enfants d'Alger et anciens de
la 1re bataille d'Alger, qui se chargèrent de transmettre aux
militants l'instruction de lancer des slogans dictés par le FLN,
tels que -Vive le GPRA-, -Vive Ferhat Abbas-, -Vive le FLN-»,
a-t-il ajouté. «Nous avions eu tellement peur que De Gaulle
réussisse son projet, que nous n'avions pas pu rester les bras
croisés», a-t-il indiqué.
Dans une conférence de presse le 12 décembre 1960 à Tunis, le
président du Gpra, M. Ferhat Abbas, avait déclaré, rappelle-t-on,
que «dans le but de tromper l'opinion internationale, le
gouvernement français a voulu, de toute évidence, faire plébisciter
sa politique dans notre pays». «L'armée et l'administration
colonialiste qui ont laissé se développer les manifestations et les
provocations des ultras ont tenté de susciter, par ailleurs chez
les Algériens, des mouvements en faveur des statuts», avait-il dit,
soulignant que le peuple algérien «avance à grands pas vers la
liberté». De son côté, Abdelhamid Mehri, membre du Gpra, sollicité
en marge du colloque international sur Enrico Mattei et la guerre
de Libération, a souligné qu'il ne faut pas percevoir la
mobilisation du peuple algérien, le 11 décembre 1960, comme une
action isolée mais comme «une concrétisation d'une stratégie de la
Révolution qui a allié tous les moyens de lutte depuis la
déclaration de la guerre jusqu'à la victoire».
Pour M. Mehri, «ces manifestations ont été préparées
psychologiquement ou politiquement». Le résultat des événements,
quel que soit leur initiateur, a été «splendide», a-t-il soutenu.
«La voix de l'Algérie algérienne et indépendante s'est fait
entendre dans le monde entier de par la présence des journalistes
des quatre coins de la planète pour couvrir la visite du président
français; Charles de Gaulle», a-t-il ajouté.
* La casbah de Dellys entre légende et réalité
www.algerie-plus.com Par Khidr Omar | 05/05/2011 | 11:03 En dépit
de la patine du temps et des séquelles irréversibles laissées par
l'homme, la casbah de Dellys (80 km à l'est de Boumerdes) a su
garder un cachet atypique, forgé par un passé glorieux auquel est
associé une beauté naturelle exceptionnelle. Plus que tout ça,
cette belle ville nichée à 400 mètres au-dessus du niveau de la
mer, naturellement protégée contre les courants marins et les vents
d'ouest par un long promontoire, connu sous le nom de cap Bengut,
au-dessous duquel se love un vieux port turc, est traversée par la
RN24 sur toute sa longueur, s'étirant depuis Takdempt, à l'ouest,
jusqu'à la nouvelle ville, à l'est de l'oued Oubay. Au coeur de ce
long boulevard, se situe la vieille ville, communément appelée la
casbah de Dellys, qui était considérée jusqu'à un passé récent,
comme le pouls de la ville. Aujourd'hui, ses échoppes, dont
beaucoup sont désertées par leurs propriétaires, laissent
apparaître des plaies béantes, dues aux aléas du temps, mais
principalement au séisme de mai 2003, qui avait durement ébranlé
ses vieilles constructions et fait disparaître du coup des pans
entiers de la mémoire matérielle et immatérielle. Il n'en demeure
pas moins que le visiteur à Dellys est irrésistiblement happé par
la multitude de vestiges historiques encore visibles dans les
dédales de sa casbah et de ses ruelles, où ont été recensées
quelque 200 vieilles bâtisses datant de l'époque ottomane. Le vieux
port, le phare de cap Bengut, la vieille mosquée du centre ville,
l'école coranique Sidi Amar, le tombeau de Sidi el Harfi et le mur
d'enceinte ceinturant cette cité sur plus de 2000 mètres,
constituent notamment autant d'attractions sur lesquelles peuvent
se fixer encore de nos jours les yeux des visiteurs avertis. Une
cité en proie à toutes les convoitises Mais c'est surtout
l'histoire glorieuse, à la limite de la légende, de la ville de
Dellys, qui fait la fierté de ses habitants, à l'instar de Ami
Rabah Edelssy (70 ans) qui considère que la « position géographique
de cette ville est à l'origine des différentes convoitises et
civilisations qui se sont succédées dans la région». Parfois, l'on
peut ainsi surprendre des Déllyssiens nostalgiques, assis sur un
rocher dans la quiétude du cap Bingut ou sur un banc de la place
dite de la guinguette, mais dont il ne reste aujourd »hui que le
nom, en train de suivre le passage des navires, voguant vers de
lointains ports, ou simplement contempler la grande bleue,
s'imaginant voir accoster sur les rivages de la région les navires
des corsaires et autres envahisseurs. C'est ce riche passé que les
habitants de Dellys tentent aujourd'hui de préserver coûte que
coûte en exhortant les autorités concernées à manifester davantage
d'intérêt pour le patrimoine de leur ville et pour tous ses vestige
et patrimoine, dont de vieux manuscrits détenus par plusieurs
citoyens Ils désirent, à cet effet, pouvoir les réunir dans un
musée digne de la renommée de cette cité. Selon les historiens,
l'édification de la vieille Casbah de Dellys remonte à l'époque
ottomane, qui la baptisèrent « Tiddiles ». Elle était alors
constituée d'un ensemble de constructions bien agencées et divisées
par des rues et ruelles, possédant toutes les commodités de vie
nécessaires sur une surface globale de 1200 ha. Selon le président
de l'APC, c'est par souci de préservation et de protection du riche
patrimoine renfermé par cette ville historique, que la tutelle a
élaboré à partir de 2007 un « Plan permanent pour la protection et
la restauration de la Casbah de Dellys ». La première étape de ce
plan, a été réceptionnée fin 2009, avant son exécution qui
consista, selon la même source, en la réalisation de « travaux
d'urgence » axés sur la « restauration de sites sensibles » du
patrimoine matériel. La seconde phase de ce plan, également
réalisée début 2010, a consisté en la réalisation d' »études
historiques et typologiques » sur le même site, tandis que la 3ème
étape, attendue vers fin 2011, portera sur l'élaboration d'une
mouture finale de ce même plan. Selon une étude historique réalisée
par des chercheurs universitaires de Boumerdes, à l'occasion de la
célébration du mois du patrimoine, le « rôle de Dellys en tant que
grande cité est historiquement affirmé » grâce à sa « position
stratégique sur la mer méditerranée, son sol fertile et sa
proximité des cours d'eau « . De nombreuses civilisations se sont
succédées sur cette cité maritime, à l'image, de la civilisation
numide qui lui donna le nom « Thadlest ». Par la suite les Romains
la baptisèrent à leur tour « Rusucurus », avant de devenir une
importante ville de la Mauritanie césarienne. Les Phéniciens s'en
emparèrent ultérieurement pour y fonder un grand comptoir
commercial et une route vers la ville de Bejaia. Elle connut
également le passage des Vandales et des Byzantins. Le passage de
la ville de Dellys à la civilisation musulmane remonte au 16ème
siècle, selon des documents historiques, qui font état de son
rattachement successivement aux règnes des Fatimide, des Hamadite,
des Mourabitoune et des Hafside. Après une courte période sous la
coupe des Espagnols, cette cité antique connut son « âge d'or »
grâce aux frères Aroudj et Kheireddine qui la délivrèrent et
l'annexèrent à l'Etat ottoman. Le colonialisme français qui y entra
en 1844, en fit une base militaire pour étendre son hégémonie sur
toute la Kabylie. L'histoire de cette ville a été immortalisée par
plusieurs historiens qui célébrèrent sa beauté au fil du temps, à
l'image d'El Idrissi(21e siècle) qui en a fait l'éloge dans son
célèbre « Nouzhate El Mochtake » (le plaisir du passionné), Al
Hamiri (15e siècle) « Al Raoudh Al Miitar » ( les jardins
parfumés), Hosseine Al Ourtilani (18 e) « Nouzhate Al Andhar » (le
plaisir des yeux), ou encore par les recueils de l'officier
français Carette et de l'allemand Heinrich Von Maltessen (19eme
siècle).
“L’Etat est prisonnier d’une logique de dépense” selon Kamal Benkoussa,
économiste à la City
Posté par mouradpreure le 5 février 2012
http://www.algerie-focus.com Poste par faycal fév 2nd, 2012
Kamal Benkoussa, Partner chez GH LLP, Hedge Fund macroéconomique à la
City réagit suite aux inquiétudes du FMI sur l’économie algérienne.
Comment analysez-vous les inquiétudes du FMI sur l’économie algérienne
?
Je commencerais plutôt par souligner les enseignements des chiffres
publiés dans cette note. Entre parenthèse, étant donné la taille du
secteur informel, évaluée à plus de 40% du PIB, on peut s’interroger
sur la réalité que traduisent ces données. Qui plus est, nous savons
que l’appareil statistique de notre pays est très peu performant. A ce
bémol près, on peut relever le fait que la croissance hors hydrocarbure
est de 3% (environ) et que la croissance globale s’élève à 6% si on
ajoute le secteur des hydrocarbures. Quand on sait par ailleurs, comme
souligné par le FMI, que la croissance est tirée par les dépenses
publiques, financées essentiellement par les taxes sur les
hydrocarbures, on ne peut qu’être frappé par la prédominance des
hydrocarbures dans notre économie. Force est donc de constater que
l’embellie, depuis le début des années 2000, des prix du pétrole n’a
fait que renforcer la logique rentière de notre économie, et pire de
notre société toute entière.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE | Pas de Commentaire »
SYNTHESE ET CONCLUSIONS DU 3ème FORUM D’ALGER – Sheraton, Alger, 23 Juillet
2011
Posté par mouradpreure le 5 décembre 2011
« La mise à niveau des entreprises. Quelles leçons tirer de
l’expérience ? Quelles perspectives pour le futur ? »
Par le Cabinet EMERGY, Kahina BENLOUNES, Directrice Exécutive Sous la
direction du Dr Mourad PREURE
[220.jpg]
La 3ème session du FORUM d’ALGER organisée par le Cabinet EMERGY avec
comme Sponsor Major ALLIANCE ASSURANCES a été consacrée à la mise à
niveau des entreprises. Le FORUM d’ALGER est un espace de débat et de
réflexion sur les changements structurels en cours dans le monde, les
grandes questions posées par la globalisation, les enjeux et les
challenges qu’ils imposent pour notre pays.
Notre ambition est de créer les conditions d’une compréhension du
changement en cours dans le monde pour mieux anticiper le futur et
aider les acteurs nationaux à déterminer les stratégies les plus
compétitives, les plus adaptées et porteuses de perspectives.
Le Forum d’Alger consacre une de ses sessions annuelles à l’entreprise.
Elle complète les cinq autres thèmes génériques du FORUM d’ALGER
(Finances, Energie, Eau et Agriculture, TIC, Santé) traités chaque
année en une session spécifique,
Ce siècle qui s’ouvre consacre une évolution structurelle
qualitativement nouvelle pour l’économie mondiale : la mondialisation.
Celle-ci est une réalité structurante qui tend à imprégner toutes les
pratiques économiques et commerciales et dont les effets sont immédiats
sur notre économie et nos entreprises. Que l’on l’accepte ou pas, cette
réalité est là et agit de manière constante sur notre quotidien. Les
frontières tendent de plus en plus à perdre de leur force conduisant
les acteurs nationaux à évoluer sans préparation (et souvent sans même
s’en rendre vraiment compte) dans un théâtre d’opération plus global,
qui a ses propres règles et où des hiérarchies sont déjà établies ou en
cours de l’être, excluant bien entendu toute possibilité pour les
acteurs nationaux.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, FORUM D'ALGER EMERGY | Pas de Commentaire
»
FMI : l’Algérie la moins endettée dans la région MENA et 2è détentrice des
réserves de change
Posté par mouradpreure le 5 décembre 2011
http://www.echoroukonline.com 2011.10.26 APS/M.K
[fmi3jpg-85ee85ee-c0808.jpg]
Le FMI classe l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays
de la région MENA, comme elle occupe le deuxième rang des plus gros
détenteurs de réserves officielles de change après l’Arabie saoudite.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, CRISE ECONOMIQUE MONDIALE | Pas de
Commentaire »
Omar Berkouk : « L’Algérie n’a d’intérêt que politiquement à émarger au FESF
Posté par mouradpreure le 5 décembre 2011
Écrit par El Kadi Ihsane Lundi, 07 Novembre 2011
[4pn81ycj.jpg]
L’expert financier Omar Berkouk évoque pour Maghreb Emergent et le
quotidien d’Oran les différentes évolutions possibles de la crise de la
Zone Euro. La sortie de la Grèce de l’Europe est le scénario
secrètement souhaité par les maîtres de l’Euro, pour sauver la monnaie
unique. La participation au Fonds européen de stabilité financière
(FESF) est en suspens pour les pays émergents. L’Algérie devrait, selon
l’expert, attendre une sollicitation politique pour y participer.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, CRISE ECONOMIQUE MONDIALE | Pas de
Commentaire »
سوناطراك مطالبة بالاستثمار في قطر وإيران لحماية حصّة الجزائر في سوق النفط
الأوروبية
Posté par mouradpreure le 1 octobre 2011
www.echoroukonline.com 2011.09.12
[mourad-preure-dg-emergy_361535.jpg]
دعا الخبير النفطي الدولي ورئيس مكتب الدراسات « ايمرجي »، الحكومة إلى
الإسراع في تطوير استراتيجية قوية تسمح لمجمع « سوناطرك »، بإقامة تحالفات
قوية مع الشركات الطاقوية القطرية والإيرانية في مجالات الإنتاج، وتصدير
هذه المادة الإستراتيجية نحو الأسواق الأوروبية، التي ستعرف بداية من
سبتمبر الجاري تغيرات جذرية مع دخول مشروع « نورستريم » لنقل الغاز الروسي
مباشرة نحو شمال مباشرة عبر بحر البلطيق.
وقال مراد برور، في تصريحات لـ »الشروق »، إن أنبوب الغاز « نورستريم »،
الذي سيدخل الخدمة شهر سبتمبر الجاري لتزويد ألمانيا، ودول الشمال
الأوروبي عبر بحر البلطيق بالغاز الطبيعي، ساهم في حل مشكلة عبور الغاز
الروسي للأراضي الأوكرانية، وهي المشكلة التي فجرت أزمة بين البلدين تسببت
في قطع الغاز على أوروبا بين 7 و20 جانفي 2009، مضيفا أن أوكرانيا وبدعم
من الولايات المتحدة ترفض دخول روسيا في رأسمال شركة الغاز الاكروانية
« نافتوغاز »، بعد تصريحات من الرئيس الروسي السابق فلاديمير بوتين، بأن
الغاز الروسي هو آلية لبناء القوة الروسية، من خلال تنويع طرق إيصال الغاز
إلى أوروبا.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, ENERGIE, PETROLE, GAZ, Travaux et
Interviews du Dr PREURE | Pas de Commentaire »
Quelques questions à propos des hydrocarbures
Posté par mouradpreure le 1 octobre 2011
www.elwatan.com le 13.09.11 |
[contri_645708_465x348.jpg]
| © D. R.
Pour éviter que la raison s’emporte, faut-il parler au lieu de se
taire, ou se taire au lieu de parler?
Depuis maintenant une décennie, on lit dans la presse nationale, et
cela chaque année, l’annonce de découvertes d’hydrocarbures aussi bien
par Sonatrach seule que par Sonatrach en association.
On ne trouve pas de traces d’annonces de mise en production de nouveaux
gisements résultant de ces découvertes. Le délai moyen entre une
découverte et sa mise en production est d’environ sept ans ; on aurait
pu espérer voir relater un plus grand nombre de développements de ces
découvertes. Récemment, nous avons lu que certaines sociétés étrangères
en association avaient reçu l’autorisation de développer des
découvertes de gaz dans le sud-ouest, mais qu’en est-il des découvertes
de Sonatrach seule ? Il faut préciser ici qu’une découverte ne peut
être qualifiée de telle que si elle donne lieu à un développement suivi
d’une mise en production, sinon, ces «découvertes» ne sont que des
indices, certes encourageants, positifs et profitables pour une
meilleure connaissance du sous-sol, mais elles n’apportent pas une
amélioration des réserves nationales.
Serait-ce que notre politique d’exploration soit mal orientée ?
Pourquoi seulement des découvertes en association sont-elles mises en
production (avec beaucoup de retard) ?
Les récents rounds d’attribution de périmètres de recherches et
d’exploitation n’ont pas connu le succès attendu. Il est temps de se
pencher sur la question et de repenser notre politique d’exploration.
L’Algérie est encore un pays sous-exploré et les efforts de Sonatrach
seule ne suffisent pas.L’appel au partenariat est une bonne initiative
à condition qu’il soit mieux pensé et mieux organisé qu’il ne l’est
aujourd’hui. N’a-t-on pas enregistré de nombreuses découvertes durant
la décennie 1990 qui nous ont permis de retrouver les réserves de
l’Algérie de 1971 ?
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, ENERGIE, PETROLE, GAZ | Pas de
Commentaire »
المستشار السابق لمجمع سوناطراك الدكتور مراد برور لـ »الخبر » يجب العودة إلى
قانون تقاسم الإنتاج لاستقطاب اهتمام الشركات الدولية
Posté par mouradpreure le 27 septembre 2011
www.elkhabar.com الاثنين 26 سبتمبر 2011
[i3242petrole.jpg]
شدد الدكتور مراد برور الخبير والمستشار السابق لسوناطراك على أهمية
العودة إلى قانون 86/14 ومبدأ تقاسم الإنتاج لاستقطاب اهتمام الشركات
البترولية والغازية الدولية وتجاوز التحفظ القائم، مشيرا إلى أن هنالك فشل
واضح في المناقصات التي نظمت بعد اعتماد قانون 07/05، وغياب لأهم الشركات
في مجال الاستكشاف بالجزائر.
وأوضح مراد برور في تصريح لـ »الخبر » هناك مناقصات دورية ومنتظمة منذ
سنوات، ومع ذلك فإن المجال المنجمي الجزائري لا يزال غير مستغل بصورة
كبيرة، ونعلم أن الصناعة البترولية تبحث دائما على احتياطيات وموارد
جديدة، خاصة وأن الموارد المتاحة تتضاءل، والجزائر ليست استثناء عن الواقع
الدولي، فحينما نستهلك برميل واحد نكتشف متوسط 6,0 برميل، ونعلم أنه
لتجديد الاحتياطي يتعين اكتشاف 6 براميل كلما استهلكنا برميل واحد ».
مضيفا »بترول الجزائر يتمتع بنوعية جيدة مثل الليبي، ومن المفروض أن يجلب
اهتمام الشركات الكبرى، ولكن رأينا أن هناك فشلا في المناقصات ».
في نفس السياق، شدد الخبير »من هذا المنطلق نرى ضرورة العودة إلى قانون
86/14 وتقاسم الإنتاج، فهذا القانون سمح بتطور الاستكشاف وتحقيق اكتشافات
كثيرة للنفط والغاز والشركات الدولية تعودت على مبدأ »تقاسم الإنتاج »،
وكانت الجزائر معروفة بقدراتها الاستكشافية الكبيرة والمتاحة للشركات
وباستقرار الجانب التشريعي والقانوني، فخلال 20 سنة ما بين 1986 و2005 لم
نسجل أي تغير في القوانين، ولكن في ظرف سنة ما بين 2005 و2006 سجلنا
تغييرين للقانون، وظلت الشركات الأجنبية تعيش وضعا غير مريح وفي ضبابية،
فبعد اعتماد نظام الامتياز في 2005 ثم التخلي عنه في 2006 وفرض الرسم على
الأرباح الاستثنائية، ثم فرض على الشركات نسبة 51 بالمائة لسوناطراك،
والإشكال الذي طرح هو جعل الرسم على الأرباح الاستثنائية بأثـر رجعي، مما
خلق مشاكل ونزاعات، فالدولة من حقها تغيير قواعد اللعبة -يضيف بروز- ولكن
يمكن أن يكون لذلك تبعات في حالة تعدد المنازعات، ولكن الآليات المعتمدة
لا تشجع الشركات الأجنبية على المجيء وهو ما اتضح مع المناقصات الثلاث
المنظمة بعد قانوني 2005 و.2006
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, ENERGIE, PETROLE, GAZ, Travaux et
Interviews du Dr PREURE | Pas de Commentaire »
FONDS SOUVERAINS, RÉSERVES D’OR – Les autres opportunités pour l’Algérie
Posté par mouradpreure le 23 septembre 2011
www.lexpressiondz.com Par Pr Chems Eddine CHITOUR -- Lundi 29 Aout 2011
[Chitour-Chems.jpg]
«Lorsque la vérité entrera en lutte avec le mensonge millénaire, nous
aurons des ébranlements comme il n’y en eut jamais, une convulsion de
tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel
qu’on n’en a jamais rêvé de pareils. Toutes les combinaisons de
puissance de la vieille société auront alors sauté en l’air, car elles
sont toutes assises sur le mensonge…» Nietzsche, (Ecce Homo)
La dégradation de la note de la dette souveraine américaine par
l’agence Standard & Poor’s a relancé en Algérie la polémique sur la
politique de gestion des réserves de change. Le ministre des Finances a
tenté de rassurer et le 2 août, le gouverneur de la Banque d’Algérie
s’est lancé à son tour dans un plaidoyer où il ressort que tout va
bien, les 173 milliards ou 160 milliards de dollars, c’est selon, que
nous avons arrachés à la terre, sont là. Après le ministre des
Finances, Karim Djoudi, c’est au tour du gouverneur de la Banque
d’Algérie, Mohamed Laksaci de s’exprimer sur les réserves de change de
l’Algérie. Environ 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis
et l’Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains
(valeurs d’État) que l’Algérie avait achetés entre les années 2004 et
2007, Les placements de ces réserves à l’étranger ont rapporté 4,60
milliards de dollars en 2010, contre un rendement de 4,74 milliards de
dollars en 2009. Mais, il «ne faut surtout pas confondre excès de
réserves de change et excès de richesse», dira M. Laksaci, car le
premier représente tout simplement l’épargne publique alors que la
richesse économique provient de l’investissement, a-t-il précisé. Nous
lui savons gré de cette mise au point, à savoir, que l’Algérie ne crée
pas de la richesse, c’est un pays qui exploite tant bien que mal une
manne imméritée qui n’est pas le fruit d’un effort de la sueur, bref de
l’intelligence. Pour Luis Martinez, l’Algérie a raté son développement
et se contente de distribuer la rente et calmer les foules par des
dépenses sociales sans création de richesse. Ecoutons- le: «Les
fondamentaux économiques (capital humain, éducation, liberté),
conditions du développement économique selon l’économiste Amartya Sen,
ne sont pas mis en avant en Algérie. C’est la rente qui continue de
financer l’économie: de 2004 à 2009, par un plan de soutien à la
relance de l’économie, et de 2009 à 2014, par une stratégie de
développement d’un montant de 280 milliards de dollars. L’Algérie se
retrouve confrontée aux trois mêmes défis que par le passé:
premièrement, le pays ne dispose pas d’une structure politique à même
de décider des choix de développement et de contrôler leurs
applications. Tout est réalisé dans la plus grande opacité, si bien que
des projets colossaux sont au coeur de scandales de corruption: 200
millions de dollars de pots-de-vin auraient été versés pour un projet
autoroutier de 9 milliards de dollars. L’absence de contrôle étatique
(la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances et le
Parlement ne remplissent pas leur fonction de surveillance) risque
d’engendrer un immense gâchis. Deuxièmement, le développement basé sur
les hydrocarbures accroît de nouveau la dépendance du pays au secteur
pétrolier. Troisièmement, le développement économique algérien dépend
entièrement des investissements d’entreprises étrangères. Résultat, ce
sont des emplois perdus pour les Algériens. L’Algérie achète sa
stratégie de développement, car elle n’a ni les moyens ni les outils,
les idées ou les ressources humaines pour mettre en oeuvre une
stratégie de diversification. Elle dispose pourtant d’un fonds de
réserve de 150 milliards de dollars qui l’éloigne d’un risque
financier.(…) L’économie basée ces dernières décennies sur la seule
rente pétrolière a détruit le capital humain en faisant fuir les
cerveaux. Cinquante ans après l’Indépendance, l’Algérie n’est pas
capable de construire seule une autoroute, n’ayant pas de capacités
nationales, et c’est un drame pour la population. Surtout si l’on
compare le pays à la Malaisie qui a su, grâce à sa petite rente
pétrolière, mettre en oeuvre une stratégie de développement de son
système éducatif et de santé afin de doter le pays des outils pour
asseoir sa politique de développement».(1)
Le Dr Benbitour résume encore d’une façon plus critique la situation du
pays. Ecoutons-le: «La crise financière internationale vient à point
nommé pour nous rappeler le prix à payer pour les pays qui se sont
laissés aller à vivre au-dessus de leurs moyens sans penser à l’avenir.
En réalité, l’Algérie s’est installée dans une crise structurelle
grave, bien avant celle vécue par les pays développés. L’attention est
actuellement focalisée sur le risque que peuvent encourir les réserves
de change déposées à l’étranger. Or, ce qu’il faut bien noter, c’est
que la source d’accumulation de ces réserves étant les exportations
d’hydrocarbures et non l’épargne du travail des Algériens, ce sont des
pertes définitives à leur naissance. (…) Comme j’ai eu à le dire à
différentes occasions, l’économie algérienne se distingue par la
transformation d’une réserve non renouvelable (les hydrocarbures) en
une réserve volatile (les dollars déposés à l’étranger). Chaque baril
de pétrole extrait du sous-sol est, au départ, une perte pour les
générations futures. Cela deviendra un gain par la manière efficiente
dont sont utilisées les recettes générées des ventes de ce pétrole. Que
peut-on faire de ces 173 milliards $ US? Les faire fructifier pour
qu’ils passent de 173 à 200 ou plus. Laisser faire et les voir perdre
de leur valeur! Mais quelle conséquence pour le développement national?
Rien».(2) (…) Lorsque le niveau de réserves en devises couvre trois
mois d’importations, c’est bien. Si c’est six mois, c’est excellent!
Mais au-delà, c’est du gaspillage! En augmentant de façon inconsidérée
des dépenses publiques, sans effet notable, sur la création de
richesses et en utilisant la fiscalité pétrolière comme source
principale des recettes budgétaires, l’on se trouve à extraire de plus
en plus d’hydrocarbures du sous-sol. Lorsque nous parlons de 286
milliards $ US d’investissements, nous ne parlons pas d’une épargne
réalisée sur des revenus permanents, renouvelables à partir de notre
travail ou notre développement technologique, mais d’extraction en
quelques années d’un patrimoine non renouvelable(…) Quel avenir pour
les générations futures? Des réserves d’hydrocarbures sur la voie de
l’épuisement. Des constructions et des infrastructures sans
développement qui vont exiger plus d’exportations de ressources
naturelles pour financer leur maintenance et leurs frais
d’exploitation.»(2) S’agissant justement des bons du Trésor, voie
choisie par l’Algérie, les T-Bonds ou Treasury Bond (bons du Trésor)
sont des titres obligataires à intérêt fixe, sécurisé, émis par le
gouvernement américain. L’économiste auprès de la Banque mondiale,
M’hamed Hamidouche, explique que si la Banque d’Algérie garde les
titres qu’elle a acquis jusqu’au terme de l’emprunt, elle pourra
récupérer son capital, ce qui semble être le cas aujourd’hui puisque
l’Algérie dispose d’immenses liquidités. M. Hamidouche s’interroge si
la Banque d’Algérie a pensé à une stratégie d’immunisation lors de
l’achat des obligations. (…) Il a d’ailleurs, considéré que le meilleur
modèle de gestion des réserves est celui de la Norvège, lequel se
caractérise par sa transparence. Le fonds souverain norvégien est doté
d’un comité d’investissement représentant les élus pour prendre les
décisions stratégiques. Il publie un rapport annuel pour rendre compte
de toutes les opérations engagées et de leur rendement et transmet un
compte rendu trimestriel au Parlement.(3) De plus, les bons du Trésor
ne garantissent nullement une protection à toute épreuve. Ainsi, selon
un expert saoudien des marchés financiers mondiaux, Sami Ben Abdel Aziz
al-Nawaser, le volume des pertes d’investissements saoudiens dans les
réserves américaines, basées sur la dette américaine, est de 45
milliards de dollars, soit 20 pour cent des investissements saoudiens.
Il a souligné que la crise américaine a incité les investisseurs
internationaux à investir dans l’or, qui a atteint des taux record sur
les marchés mondiaux. Il ajoute que l’impact de la crise américaine sur
l’économie saoudienne est réel! Al-Nawasar a souligné l’importance de
préparer des plans pour un désengagement progressif du riyal saoudien
par rapport au dollar américain, et de trouver des canaux
d’investissement pour profiter des nouveaux changements et des
fluctuations financières mondiales.(4)
Les autres opportunités pour gérer la rente: l’or et les fonds
souverains
Il existe de par le monde, différentes voies pour faire fructifier, à
moindre risque, ses excédents financiers. Il y a d’abord, l’or valeur
qui devient de plus en plus la valeur refuge dans cette situation de
crise. L’or ne fait qu’augmenter; plus de 60 fois depuis 40 ans. En
2009, l’once d’or valait 900 dollars, elle est à 1800 $. Ce qui
explique la frénésie actuelle au point que le président Chavez va
retirer tout son or des banques occidentales pour le sécuriser
ailleurs. Les fonds souverains sont la voie la plus utilisée avec des
variantes. Un fonds souverain (sovereign wealth funds), est un fonds de
placements financiers (actions, obligations, etc.) détenu par un État.
Les fonds souverains gèrent l’épargne nationale et l’investissent dans
des placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Ils
sont gérés ou contrôlés par un gouvernement national; ils gèrent des
actifs financiers dans une logique de plus ou moins long terme. Le
premier fonds souverain, le Koweit Investment Board, créé, a été le
fonds du Koweït en 1953. Il gère en 2009 entre $200 et $250 milliards
d’excédents liés à l’exportation de pétrole. Forts de leurs ressources
en devises ou matières premières, une quarantaine de fonds souverains
gèrent aujourd’hui entre 2500 et 3500 milliards de dollars, selon les
sources. Selon des estimations réalisées par Morgan Stanley en mai
2007, ces actifs pourraient s’élever à 8000 milliards de dollars en
2011 et 12.000 milliards de dollars en 2015. Les fonds les plus
importants en montant sont: -- Abu Dhabi (huit fonds) (ADIA, 875
milliards de $), Singapour (GIC,330 milliards de $), Norvège Fund
(GPFG, 322 milliards de $); Kuwaït Investment Authority (KIA, 213
milliards de $). L’objectif commun de tous ces fonds est de transférer
de la richesse aux générations suivantes. Encyclopédie Wikipédia
Le cas admirable de l’Iran
Un pays qui semble avoir trouvé le juste équilibre pour son
développement est l’Iran. Malgré sa diabolisation par les médias
occidentaux, qui parle, de chaos, le pays avance. Georges Stanechy avec
sa lucidité coutumière et son humour décapant, nous présente le rapport
fait par le FMI en aout 2011. Ecoutons-le: «A sa lecture, loin des
diatribes hystériques coutumières, ce pays de 75 millions d’habitants,
est un des meilleurs exemples actuels de gestion économique d’un Etat!
Des experts du FMI en pleine galère! Malgré eux, au terme de mois de
travaux, contraints de déconstruire les clichés de la propagande
impériale, jusqu’à concéder une croissance annuelle de 3,2%. Avec des
réserves en devises de 100 milliards de dollars, estimées à 109,7
milliards pour 2011/2012, pour être précis». (…) Des finances
ultra-saines, semblent se lamenter les experts. Aucun endettement
auprès du FMI, ni accords spéciaux. Mieux encore: les perspectives sont
bonnes avec une croissance estimée par prudence à 4,5% (la cible étant
8%), avec une inflation chutant de moitié pour se situer au niveau des
pays européens de 12% dès 2011/2012. Malgré un doublement prévisible de
ses importations de biens et de services, les réserves sont évaluées à
305,3 milliards de dollars en 2016/2017. L’Iran a créé 1,6 million
d’emplois lors du dernier exercice et vise, pour 2012, la création de
2,5 millions d’emplois. Avec comme objectif à terme: le plein emploi…
Autre nouveauté constatée dans la stratégie énergétique iranienne que
je ne cesse de marteler depuis des années, «En décembre 2010, les
subventions des prix de l’énergie et des produits agricoles ont été
supprimées. (…) Agissant sur trois plans, avec un sens de
l’organisation exceptionnel: une intense campagne de communication, une
action sociale méticuleusement menée, et une redistribution
soigneusement contrôlée. Les produits pétroliers, électricité, et blé,
en particulier, ont subi une forte augmentation. Pendant une période
transitoire, le montant économisé est redistribué aux ménages sous
forme d’une allocation en espèces librement utilisable (30 milliards de
dollars), aux entreprises pour activer leur restructuration et leur
modernisation en termes d’économies d’énergie (15-18 milliards), et aux
administrations publiques pour financer leur modernisation (10-12
milliards). Les experts du FMI, ébahis, parlent de plein succès dans la
mise en place de cette réforme jusqu’à en reconnaître les avantages
immédiats: amélioration de la redistribution des revenus, réduction de
la pauvreté, et stimulation de la demande intérieure»
Le volet certainement le plus prometteur pour l’avenir du pays: la
gestion maîtrisée de ses richesses pétrolières et gazières. Leur
contrôle, dans l’indépendance de leur exploitation et la bonne
affectation de leurs revenus, est considéré comme un vecteur essentiel
de développement et de garantie pour les futures générations.(…)
D’après ce rapport du FMI, l’Iran travaille, progresse, s’organise,
prépare l’avenir.(…)».(5) Que peut-on dire en définitive? Il nous faut
arriver à freiner cette frénésie hémorragique de bradage inconsidéré du
pétrole. Il nous faut extraire que ce qui est nécessaire pour notre
développement. Il nous faut aller vers la sobriété énergétique à marche
forcée, notamment en pratiquant la vérité des prix pour éviter la
gabegie du gaspillage. Bref, il nous faut, là aussi, une stratégie
énergétique adossée à un modèle flexible de prévision de consommation
de recours aux énergies renouvelables. Au risque de nous répéter, notre
meilleure banque c’est notre sous-sol qu’il nous faudra exploiter d’une
façon rationnelle et rationnée. S’agissant des placements, l’Algérie
gère actuellement ses réserves d’une façon frileuse avec une mentalité
encore bloquée à Bretton Woods, loin de la sphère financière mondiale
qui comporte certes, une part de risque mais qui dans le même temps,
évite à l’Algérie de s’installer dans une position pantouflarde qui ne
la met nullement à l’abri d’un coup dur face aux règles du jeu
financières imposées par les grands pays occidentaux. Les exemples de
la Norvège avec ses fonds de pension, ses achats d’immeubles dans les
grandes capitales, ses achats d’entreprises multinationales sont à
méditer. La nécessité de convertir une partie de nos dollars en or
apparaît de plus en plus comme une nécessité. Souvenons-nous: le 15
août 1971 Nixon décide que le dollar n’est plus convertible en or. Ce
fut le début de la panique boursière mais la FED a vu ses réserves d’or
réévaluées de 31 $ l’once à l’époque à plus de 1800 $ soit soixante
fois! D’où l’utilité séculaire de se tourner vers la valeur refuge,
cette «relique barbare» dont parle Keynes. Dans tous les cas, un débat
national parait incontournable. Le secret de toute bonne gouvernance
est en définitive, de convertir «l’or noir» éphémère en «or humain»
pérenne et ceci par un système éducatif performant.
1.La rente pétrolière
http://lessakele.over-blog.fr/20-categorie-10984450.html 12 février
2011
2.http://www.lesoirdalgerie.com/articles/
2011/08/27/article.php?sid=122094&cid=2
3.Melissa Roumadi: Incertitudes sur les placements de l’Algérie El
Watan 09.08.2011
4.http://www.alterinfo.net/L-Arabie-saoudite-perd-45-milliards-de-dolla
rs-dans-les-obligations-americaines_b3215599.html?preaction=nl&id=26347
65&idnl=95126&
5.http://www.legrandsoir.info/iran-rapport-fmi-aout-2011.html
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, ECONOMIE MONDIALE | Pas de Commentaire »
Interview du Dr Mourad PREURE à HORIZONS – 8 Aout 2011 – Fella Midjek
Posté par mouradpreure le 31 août 2011
[oil_gas_intro_xxl.jpg]
1- Quelles sont à votre avis les raisons de cette baisse?
Les marchés après avoir réagi positivement aux chiffres de l’emploi aux
Etats-Unis sont revenus à la réalité. La reprise n’est pas encore au
rendez-vous et l’économie américaine croule sous le poids de ses
dettes. Elle représente le quart de la demande pétrolière mondiale.
D’autre part, la crise de la dette souveraine en Europe commence à
atteindre des seuils où son potentiel de diffusion est exacerbé avec
l’Italie qui est autrement plus importante que la Grèce et dont la
dette, proche des 2000 milliards d’euros dépasse la dette espagnole et
représente six fois la dette grecque. Sur le plan pétrolier, on sait
que la demande est en croissance pour 2011 où elle serait de 89 Mbj et
2012 où elle est anticipée par l’AIE à 91 Mbj. Bien entendu, cette
demande est emportée par la croissance des pays émergents, dont
principalement la Chine. Le marché est cependant correctement sinon
surapprovisionné. Dans ce contexte, où les marchés pétroliers sont
fortement interconnectés avec les marchés financiers, la spéculation
joue un rôle directeur. Et les spéculateurs disposent dans leurs
portefeuilles des actifs financiers ainsi que des actifs pétroliers.
Ils peuvent parfaitement se replier sur les actifs pétroliers dans un
contexte d’incertitude, cela s’est passé en juillet 2008 où les prix du
pétrole ont atteint un pic historique de 147 dollars, puis, sur la foi
d’anticipations pessimistes sur l’économie mondiale et en manque de
liquidités, se dessaisir brutalement de ces actifs, et on l’a vu en
2008 où les prix du pétrole sont passés de 147 dollars en juillet à 32
dollars en décembre. Ce genre de mécanisme pervers est possible, il ne
faut pas l’oublier. Je pense que la demande tire les prix vers le haut,
autant à court terme, qu’à long terme surtout. Mais si les Etats-Unis
comme je le pense ainsi que l’Europe connaissent une nouvelle
récession, nous allons connaître une baisse, surtout une forte
volatilité. Dans une dernière interview, j’avais parlé de risque de
collapsus pour l’économie mondiale. Ce risque est réel car nous avons
deux régimes dans cette économie mondiale, les pays émergents qui ont
des réserves de croissance et emportent les prix des commodities d’une
part, les pays de l’OCDE d’autre part qui sont en manque d’un modèle de
gouvernance et de régulation. Il yaura une forte volatilité et une
grande imprévisibilité.
Lire la suite… »
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, ENERGIE, PETROLE, GAZ, Travaux et
Interviews du Dr PREURE | Pas de Commentaire »
FONDS SOUVERAINS, RÉSERVES D’OR – Les autres opportunités pour l’Algérie
Posté par mouradpreure le 31 août 2011
www.lexpressiondz.com Par Pr Chems Eddine CHITOUR -- Lundi 29 Aout 2011
[souv.jpg]
«Lorsque la vérité entrera en lutte avec le mensonge millénaire, nous
aurons des ébranlements comme il n’y en eut jamais, une convulsion de
tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel
qu’on n’en a jamais rêvé de pareils. Toutes les combinaisons de
puissance de la vieille société auront alors sauté en l’air, car elles
sont toutes assises sur le mensonge…» Nietzsche, (Ecce Homo)
La dégradation de la note de la dette souveraine américaine par
l’agence Standard & Poor’s a relancé en Algérie la polémique sur la
politique de gestion des réserves de change. Le ministre des Finances a
tenté de rassurer et le 2 août, le gouverneur de la Banque d’Algérie
s’est lancé à son tour dans un plaidoyer où il ressort que tout va
bien, les 173 milliards ou 160 milliards de dollars, c’est selon, que
nous avons arrachés à la terre, sont là. Après le ministre des
Finances, Karim Djoudi, c’est au tour du gouverneur de la Banque
d’Algérie, Mohamed Laksaci de s’exprimer sur les réserves de change de
l’Algérie. Environ 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis
et l’Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains
(valeurs d’État) que l’Algérie avait achetés entre les années 2004 et
2007, Les placements de ces réserves à l’étranger ont rapporté 4,60
milliards de dollars en 2010, contre un rendement de 4,74 milliards de
dollars en 2009. Mais, il «ne faut surtout pas confondre excès de
réserves de change et excès de richesse», dira M. Laksaci, car le
premier représente tout simplement l’épargne publique alors que la
richesse économique provient de l’investissement, a-t-il précisé. Nous
lui savons gré de cette mise au point, à savoir, que l’Algérie ne crée
pas de la richesse, c’est un pays qui exploite tant bien que mal une
manne imméritée qui n’est pas le fruit d’un effort de la sueur, bref de
l’intelligence. Pour Luis Martinez, l’Algérie a raté son développement
et se contente de distribuer la rente et calmer les foules par des
dépenses sociales sans création de richesse. Ecoutons- le: «Les
fondamentaux économiques (capital humain, éducation, liberté),
conditions du développement économique selon l’économiste Amartya Sen,
ne sont pas mis en avant en Algérie. C’est la rente qui continue de
financer l’économie: de 2004 à 2009, par un plan de soutien à la
relance de l’économie, et de 2009 à 2014, par une stratégie de
développement d’un montant de 280 milliards de dollars. L’Algérie se
retrouve confrontée aux trois mêmes défis que par le passé:
premièrement, le pays ne dispose pas d’une structure politique à même
de décider des choix de développement et de contrôler leurs
applications. Tout est réalisé dans la plus grande opacité, si bien que
des projets colossaux sont au coeur de scandales de corruption: 200
millions de dollars de pots-de-vin auraient été versés pour un projet
autoroutier de 9 milliards de dollars. L’absence de contrôle étatique
(la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances et le
Parlement ne remplissent pas leur fonction de surveillance) risque
d’engendrer un immense gâchis. Deuxièmement, le développement basé sur
les hydrocarbures accroît de nouveau la dépendance du pays au secteur
pétrolier. Troisièmement, le développement économique algérien dépend
entièrement des investissements d’entreprises étrangères. Résultat, ce
sont des emplois perdus pour les Algériens. L’Algérie achète sa
stratégie de développement, car elle n’a ni les moyens ni les outils,
les idées ou les ressources humaines pour mettre en oeuvre une
stratégie de diversification. Elle dispose pourtant d’un fonds de
réserve de 150 milliards de dollars qui l’éloigne d’un risque
financier.(…) L’économie basée ces dernières décennies sur la seule
rente pétrolière a détruit le capital humain en faisant fuir les
cerveaux. Cinquante ans après l’Indépendance, l’Algérie n’est pas
capable de construire seule une autoroute, n’ayant pas de capacités
nationales, et c’est un drame pour la population. Surtout si l’on
compare le pays à la Malaisie qui a su, grâce à sa petite rente
pétrolière, mettre en oeuvre une stratégie de développement de son
système éducatif et de santé afin de doter le pays des outils pour
asseoir sa politique de développement».(1)
Le Dr Benbitour résume encore d’une façon plus critique la situation du
pays. Ecoutons-le: «La crise financière internationale vient à point
nommé pour nous rappeler le prix à payer pour les pays qui se sont
laissés aller à vivre au-dessus de leurs moyens sans penser à l’avenir.
En réalité, l’Algérie s’est installée dans une crise structurelle
grave, bien avant celle vécue par les pays développés. L’attention est
actuellement focalisée sur le risque que peuvent encourir les réserves
de change déposées à l’étranger. Or, ce qu’il faut bien noter, c’est
que la source d’accumulation de ces réserves étant les exportations
d’hydrocarbures et non l’épargne du travail des Algériens, ce sont des
pertes définitives à leur naissance. (…) Comme j’ai eu à le dire à
différentes occasions, l’économie algérienne se distingue par la
transformation d’une réserve non renouvelable (les hydrocarbures) en
une réserve volatile (les dollars déposés à l’étranger). Chaque baril
de pétrole extrait du sous-sol est, au départ, une perte pour les
générations futures. Cela deviendra un gain par la manière efficiente
dont sont utilisées les recettes générées des ventes de ce pétrole. Que
peut-on faire de ces 173 milliards $ US? Les faire fructifier pour
qu’ils passent de 173 à 200 ou plus. Laisser faire et les voir perdre
de leur valeur!
Mais quelle conséquence pour le développement national? Rien».(2)
(…) Lorsque le niveau de réserves en devises couvre trois mois
d’importations, c’est bien. Si c’est six mois, c’est excellent! Mais
au-delà, c’est du gaspillage! En augmentant de façon inconsidérée des
dépenses publiques, sans effet notable, sur la création de richesses et
en utilisant la fiscalité pétrolière comme source principale des
recettes budgétaires, l’on se trouve à extraire de plus en plus
d’hydrocarbures du sous-sol. Lorsque nous parlons de 286 milliards $ US
d’investissements, nous ne parlons pas d’une épargne réalisée sur des
revenus permanents, renouvelables à partir de notre travail ou notre
développement technologique, mais d’extraction en quelques années d’un
patrimoine non renouvelable(…) Quel avenir pour les générations
futures? Des réserves d’hydrocarbures sur la voie de l’épuisement. Des
constructions et des infrastructures sans développement qui vont exiger
plus d’exportations de ressources naturelles pour financer leur
maintenance et leurs frais d’exploitation.»(2) S’agissant justement des
bons du Trésor, voie choisie par l’Algérie, les T-Bonds ou Treasury
Bond (bons du Trésor) sont des titres obligataires à intérêt fixe,
sécurisé, émis par le gouvernement américain. L’économiste auprès de la
Banque mondiale, M’hamed Hamidouche, explique que si la Banque
d’Algérie garde les titres qu’elle a acquis jusqu’au terme de
l’emprunt, elle pourra récupérer son capital, ce qui semble être le cas
aujourd’hui puisque l’Algérie dispose d’immenses liquidités. M.
Hamidouche s’interroge si la Banque d’Algérie a pensé à une stratégie
d’immunisation lors de l’achat des obligations. (…) Il a d’ailleurs,
considéré que le meilleur modèle de gestion des réserves est celui de
la Norvège, lequel se caractérise par sa transparence. Le fonds
souverain norvégien est doté d’un comité d’investissement représentant
les élus pour prendre les décisions stratégiques. Il publie un rapport
annuel pour rendre compte de toutes les opérations engagées et de leur
rendement et transmet un compte rendu trimestriel au Parlement.(3)
De plus, les bons du Trésor ne garantissent nullement une protection à
toute épreuve. Ainsi, selon un expert saoudien des marchés financiers
mondiaux, Sami Ben Abdel Aziz al-Nawaser, le volume des pertes
d’investissements saoudiens dans les réserves américaines, basées sur
la dette américaine, est de 45 milliards de dollars, soit 20 pour cent
des investissements saoudiens. Il a souligné que la crise américaine a
incité les investisseurs internationaux à investir dans l’or, qui a
atteint des taux record sur les marchés mondiaux. Il ajoute que
l’impact de la crise américaine sur l’économie saoudienne est réel!
Al-Nawasar a souligné l’importance de préparer des plans pour un
désengagement progressif du riyal saoudien par rapport au dollar
américain, et de trouver des canaux d’investissement pour profiter des
nouveaux changements et des fluctuations financières mondiales.(4)
Les autres opportunités pour gérer la rente: l’or et les fonds
souverains
Il existe de par le monde, différentes voies pour faire fructifier, à
moindre risque, ses excédents financiers. Il y a d’abord, l’or valeur
qui devient de plus en plus la valeur refuge dans cette situation de
crise. L’or ne fait qu’augmenter; plus de 60 fois depuis 40 ans. En
2009, l’once d’or valait 900 dollars, elle est à 1800 $. Ce qui
explique la frénésie actuelle au point que le président Chavez va
retirer tout son or des banques occidentales pour le sécuriser
ailleurs.
Les fonds souverains sont la voie la plus utilisée avec des variantes.
Un fonds souverain (sovereign wealth funds), est un fonds de placements
financiers (actions, obligations, etc.) détenu par un État. Les fonds
souverains gèrent l’épargne nationale et l’investissent dans des
placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Ils sont
gérés ou contrôlés par un gouvernement national; ils gèrent des actifs
financiers dans une logique de plus ou moins long terme. Le premier
fonds souverain, le Koweit Investment Board, créé, a été le fonds du
Koweït en 1953. Il gère en 2009 entre $200 et $250 milliards
d’excédents liés à l’exportation de pétrole. Forts de leurs ressources
en devises ou matières premières, une quarantaine de fonds souverains
gèrent aujourd’hui entre 2500 et 3500 milliards de dollars, selon les
sources. Selon des estimations réalisées par Morgan Stanley en mai
2007, ces actifs pourraient s’élever à 8000 milliards de dollars en
2011 et 12.000 milliards de dollars en 2015. Les fonds les plus
importants en montant sont: -- Abu Dhabi (huit fonds) (ADIA, 875
milliards de $), Singapour (GIC,330 milliards de $), Norvège Fund
(GPFG, 322 milliards de $); Kuwaït Investment Authority (KIA, 213
milliards de $). L’objectif commun de tous ces fonds est de transférer
de la richesse aux générations suivantes. Encyclopédie Wikipédia
Le cas admirable de l’Iran
Un pays qui semble avoir trouvé le juste équilibre pour son
développement est l’Iran. Malgré sa diabolisation par les médias
occidentaux, qui parle, de chaos, le pays avance. Georges Stanechy avec
sa lucidité coutumière et son humour décapant, nous présente le rapport
fait par le FMI en aout 2011. Ecoutons-le: «A sa lecture, loin des
diatribes hystériques coutumières, ce pays de 75 millions d’habitants,
est un des meilleurs exemples actuels de gestion économique d’un Etat!
Des experts du FMI en pleine galère! Malgré eux, au terme de mois de
travaux, contraints de déconstruire les clichés de la propagande
impériale, jusqu’à concéder une croissance annuelle de 3,2%. Avec des
réserves en devises de 100 milliards de dollars, estimées à 109,7
milliards pour 2011/2012, pour être précis».
(…) Des finances ultra-saines, semblent se lamenter les experts. Aucun
endettement auprès du FMI, ni accords spéciaux. Mieux encore: les
perspectives sont bonnes avec une croissance estimée par prudence à
4,5% (la cible étant 8%), avec une inflation chutant de moitié pour se
situer au niveau des pays européens de 12% dès 2011/2012. Malgré un
doublement prévisible de ses importations de biens et de services, les
réserves sont évaluées à 305,3 milliards de dollars en 2016/2017.
L’Iran a créé 1,6 million d’emplois lors du dernier exercice et vise,
pour 2012, la création de 2,5 millions d’emplois. Avec comme objectif à
terme: le plein emploi… Autre nouveauté constatée dans la stratégie
énergétique iranienne que je ne cesse de marteler depuis des années,
«En décembre 2010, les subventions des prix de l’énergie et des
produits agricoles ont été supprimées. (…) Agissant sur trois plans,
avec un sens de l’organisation exceptionnel: une intense campagne de
communication, une action sociale méticuleusement menée, et une
redistribution soigneusement contrôlée. Les produits pétroliers,
électricité, et blé, en particulier, ont subi une forte augmentation.
Pendant une période transitoire, le montant économisé est redistribué
aux ménages sous forme d’une allocation en espèces librement utilisable
(30 milliards de dollars), aux entreprises pour activer leur
restructuration et leur modernisation en termes d’économies d’énergie
(15-18 milliards), et aux administrations publiques pour financer leur
modernisation (10-12 milliards). Les experts du FMI, ébahis, parlent de
plein succès dans la mise en place de cette réforme jusqu’à en
reconnaître les avantages immédiats: amélioration de la redistribution
des revenus, réduction de la pauvreté, et stimulation de la demande
intérieure»
Le volet certainement le plus prometteur pour l’avenir du pays: la
gestion maîtrisée de ses richesses pétrolières et gazières. Leur
contrôle, dans l’indépendance de leur exploitation et la bonne
affectation de leurs revenus, est considéré comme un vecteur essentiel
de développement et de garantie pour les futures générations.(…)
D’après ce rapport du FMI, l’Iran travaille, progresse, s’organise,
prépare l’avenir.(…)».(5)
Que peut-on dire en définitive? Il nous faut arriver à freiner cette
frénésie hémorragique de bradage inconsidéré du pétrole. Il nous faut
extraire que ce qui est nécessaire pour notre développement. Il nous
faut aller vers la sobriété énergétique à marche forcée, notamment en
pratiquant la vérité des prix pour éviter la gabegie du gaspillage.
Bref, il nous faut, là aussi, une stratégie énergétique adossée à un
modèle flexible de prévision de consommation de recours aux énergies
renouvelables. Au risque de nous répéter, notre meilleure banque c’est
notre sous-sol qu’il nous faudra exploiter d’une façon rationnelle et
rationnée. S’agissant des placements, l’Algérie gère actuellement ses
réserves d’une façon frileuse avec une mentalité encore bloquée à
Bretton Woods, loin de la sphère financière mondiale qui comporte
certes, une part de risque mais qui dans le même temps, évite à
l’Algérie de s’installer dans une position pantouflarde qui ne la met
nullement à l’abri d’un coup dur face aux règles du jeu financières
imposées par les grands pays occidentaux. Les exemples de la Norvège
avec ses fonds de pension, ses achats d’immeubles dans les grandes
capitales, ses achats d’entreprises multinationales sont à méditer. La
nécessité de convertir une partie de nos dollars en or apparaît de plus
en plus comme une nécessité. Souvenons-nous: le 15 août 1971 Nixon
décide que le dollar n’est plus convertible en or. Ce fut le début de
la panique boursière mais la FED a vu ses réserves d’or réévaluées de
31 $ l’once à l’époque à plus de 1800 $ soit soixante fois! D’où
l’utilité séculaire de se tourner vers la valeur refuge, cette «relique
barbare» dont parle Keynes. Dans tous les cas, un débat national parait
incontournable. Le secret de toute bonne gouvernance est en définitive,
de convertir «l’or noir» éphémère en «or humain» pérenne et ceci par un
système éducatif performant.
1.La rente pétrolière
http://lessakele.over-blog.fr/20-categorie-10984450.html 12 février
2011
2.http://www.lesoirdalgerie.com/articles/
2011/08/27/article.php?sid=122094&cid=2
3.Melissa Roumadi: Incertitudes sur les placements de l’Algérie El
Watan 09.08.2011
4.http://www.alterinfo.net/L-Arabie-saoudite-perd-45-milliards-de-dolla
rs-dans-les-obligations-americaines_b3215599.html?preaction=nl&id=26347
65&idnl=95126&
5.http://www.legrandsoir.info/iran-rapport-fmi-aout-2011.html
Publié dans ALGERIE ECONOMIE, CRISE ECONOMIQUE MONDIALE | Pas de
Commentaire »
« Page Précédente
« Maud in Mumbai ! | Unblog.fr | Créer un blog | Signaler un abus |
Votre nouveau magaz... »