cercles et non d'une spirale car les têtes de lecture/écriture restent à une position fixe pendant la rotation des plateaux). On appelle ces cercles des « pistes » (« track » en anglais). Chaque tête accède donc à une piste et une seule à un instant donné, sur laquelle les secteurs sont enregistrés. Comme toutes les têtes sont solidaires (elles se déplacent ensemble lorsque l'une d'entre elles doit changer de piste), les différentes pistes des différents plateaux sont accédées simultanément. L'ensemble de ces pistes, situés à un rayon donné pour tous les plateaux, constitue ce que l'on appelle un « cylindre ». Les paramètres des disques durs sont donc exprimés en termes de nombre de têtes, de cylindres et de secteurs par piste. -- « slash » en anglais) : '/'. Les utilisateurs du DOS et de Windows prendront garde ici au fait que Microsoft a préféré la barre oblique inverse (nommée « backslash » en anglais) '\', rendant ainsi tous ses systèmes incompatibles avec les systèmes Unix, et générant ainsi beaucoup de problèmes supplémentaires là où il n'était pas nécessaire d'en avoir (sincèrement, le coût de cette ânerie, ainsi que celle des marqueurs de fin de ligne différents dans les fichiers textes, doit atteindre des sommes astronomiques dans tous les projets de portage ou de développement d'applications portables). Comme le répertoire racine n'a pas de nom, il peut être accédé directement avec un simple slash : / -- d'usage d'ajouter un tel suffixe aux noms des fichiers, afin de pouvoir le caractériser plus facilement. Ce suffixe est appelé « l'extension ». Dans le cas présent, l'extension « odt » indique qu'il s'agit d'un fichier « OpenOffice Document Text », donc qu'il s'agit d'un document texte de la suite bureautique OpenOffice. Les utilisateurs de DOS et Windows devront faire attention aux points suivants lorsqu'ils utiliseront des fichiers sous Linux : * Contrairement à DOS et à Windows, les systèmes Unix n'utilisent pas l'extension pour identifier la nature d'un fichier. Ainsi, il est tout à fait possible de stocker une image JPEG dans un document d'extension « .doc » : cela n'en fera pas pour autant un document -- * Une partition pour le système de fichiers racine dans laquelle se trouvera l'ensemble des fichiers du système. Selon l'âge de la machine et la version du BIOS, il peut y avoir des limitations en ce qui concerne le début de cette partition. Il est recommandé qu'elle se trouve dans les 1024 premiers cylindres pour que le BIOS puisse y accéder et charger le gestionnaire d'amorçage du système. Sa taille devra être de 4 à 8Go, afin de pouvoir installer le système d'exploitation, les environnements graphiques et la plupart des applications sans problème. Il est inutile de dépasser les 8Go : si cette partition vient à se remplir, c'est que les fichiers temporaires du système, situés dans les répertoires /tmp/ et /var/, prennent trop de place, auquel cas l'activité de la machine justifie l'utilisation d'une partition dédiée pour ces données. -- Si votre machine est destinée à accueillir plusieurs systèmes d'exploitation, il est peut être intéressant de créer au moins une partition FAT ou FAT32. Cette partition permettra en effet d'échanger des données entre Linux et les autres systèmes d'exploitation, car les systèmes de fichiers FAT sont reconnus par tous les systèmes d'exploitation courants. Notez que si Windows NT4 doit être installé, vous devrez créer une partition FAT plutôt qu'une partition FAT32, car Windows NT ne reconnaît pas, sans programmes additionnels, les partitions FAT32. Ce problème ne se pose plus pour Windows 2000 et les suivants. Notez également que bien que Linux sache parfaitement lire les partitions NTFS (utilisées par Windows NT4, 2000, XP et Vista), l'écriture sur ces partitions n'est pas complètement implémentée (il n'est possible d'écrire que dans un fichier existant). Inversement, -- images de DVD ou des fichiers vidéo non compressés. De plus, Microsoft ne recommande pas que des systèmes de fichiers FAT de plus de 32 Go soient utilisés, même s'il est possible de créer de tels systèmes de fichiers avec des utilitaires spécifiques. Les systèmes de fichiers Linux n'ont pas ce genre de limites. Dans ce cas également, vous devrez prévoir une ou deux partitions pour le deuxième système d'exploitation, afin de séparer les données de ce système et les données des utilisateurs. Vous aurez alors certainement à créer une partition étendue et des partitions logiques, pour éviter d'être limité aux quatre partitions primaires. On constate ici que le fait que les données des utilisateurs ne puissent pas être partagées entre les système est très pénalisant... Rien ne vous empêche de créer d'autres partitions si vous le désirez. Par exemple, si la machine doit être d'une fiabilité absolue ou si vous êtes soumis à des contraintes d'exploitation fortes, vous pouvez opter pour des solutions radicales qui consistent à séparer les données d'exploitation (normalement situées dans le répertoire /var/) des fichiers des programmes, et de les placer dans une partition dédiée. Vous pourrez alors ne monter que cette partition en lecture/écriture. Ainsi, en cas de crash système, seule la partition contenant les données d'exploitation devra être réparée, ou à l'extrême rigueur réinitialisée complètement par les scripts de démarrage. Vous voyez que définir un plan de partitionnement n'est pas une chose facile, et il n'existe pas de solution générique qui convienne à tous les usages. Cela est d'autant plus vrai qu'il est impératif de bien déterminer ses besoins en espace disque, aussi bien pour les programmes