#Presseurop alternate alternate alternate alternate alternate alternate alternate alternate alternate Presseurop Courrier international Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post La Vie IFRAME: http://pubm.lemonde.fr/0/prehome.htm _________________________ * Mobile * Newsletter * Facebook * Twitter * Feeds Créer un nouveau compte S'identifier 26 janvier 2013 Presseurop (français) Le meilleur de la presse européenne * cs * de * en * es * fr * it * nl * pl * pt * ro Site navigation * Politique + Tous les contenus + Sécurité + Défense + La vie des 27 + Elargissement + Justice + Pays membres * Société + Tous les contenus + Débat + Sports + Education + Migrations et démographie + Santé + Tendances * Economie + Tous les contenus + Agriculture + Euro + Marché unique + Social + Industrie et commerce + Transports * Science et environnement + Tous les contenus + Biotechnologies + Ecologie et développement durable + Energie + Recherche * Culture et idées + Tous les contenus + Arts, design & mode + Livres et musique + Idées + Médias et multimédia + Cinéma et scènes * UE et monde + Tous les contenus + L'UE dans le monde + L'UE vue d'ailleurs * Pays * Auteurs * Sources Economie Euro Crise de la dette : La politique obstinée de la BCE 21 juin 2011 Mediapart Paris Outils * Réagir 3 * Tweet * Partagé 145 fois en 10 langues * Text larger * Text smaller * Envoyer * Imprimer "Pas de restructuration. Pas de défaut de paiement", martèle le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. "Pas de restructuration. Pas de défaut de paiement", martèle le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. Bloomberg via Getty Images Pour de nombreux économistes, une restructuration de la dette est la seule issue possible à la crise grecque. Une option que la Banque centrale européenne refuse catégoriquement. Et pour cause : elle entraînerait l'effondrement du système bancaire européen incapable de se réformer. Martine Orange Cela a commencé à mi-voix à la fin de l'hiver. Mais chaque jour qui passe, le ton se fait de plus en plus fort, de plus en plus menaçant : quel que soit le nom donné – reprofilage, rééchelonnement, allongement de la maturité –, la Banque centrale européenne (BCE) ne veut pas entendre parler d'une restructuration de la dette grecque, qui mettrait à contribution les créanciers privés. Jusqu'alors totalement en phase, la BCE et l'Allemagne se retrouvent ainsi en pleine bagarre ouverte. Car Berlin soutient désormais qu'une restructuration de la dette grecque s'impose, et que les créanciers privés doivent aussi prendre une partie du fardeau à leur charge! Berlin a rallié les Pays-Bas, la Finlande et même, avec des nuances, le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. En face, la France soutient sans discussion la position de la BCE. Continuant à nier la réalité, les responsables européens et de la BCE pensent qu'un second plan d'austérité drastique, accompagné de privatisations massives, permettra, malgré l'échec du premier plan, de sortir la Grèce de l'impasse. Les chiffres, pourtant, ne laissent guère d'espoir. Le déficit budgétaire continue à déraper, l'endettement de la Grèce va dépasser les 150% de son PIB à la fin de l'année. Selon les calculs d'économistes, il faudrait que le pays dégage un excédent primaire d'au moins 6% pendant dix ans pour pouvoir honorer cette masse de dettes. Or, la Grèce, compte tenu de la faiblesse de son industrie et de son économie, dégage un déficit structurel de 5%. Et les plans d'austérité ne peuvent qu'aggraver l'état des comptes. Il faut se rendre à cette réalité : la Grèce est insolvable. Il y a 20 ans, la Pologne s'en est mieux sortie que la Hongrie Pourquoi la Banque centrale européenne se refuse-t-elle à admettre cet état de fait, et exclut par principe toute restructuration de la dette ? Il ne s'agit pourtant que de 300 milliards d'euros, au maximum, une somme certes importante mais qui représente à peine 2% du PIB européen. Une restructuration de la dette amènerait la Grèce à être bannie des marchés pendant des années ; le pays ne pourrait se refinancer, expliquent les banquiers de la BCE. Mais dans les faits, Athènes est déjà totalement exclue des marchés. "Les Etats qui ont restructuré leurs dettes ne s'en sont pas mal trouvés. Loin d'être bannis des marchés, ils ont en général rapidement regagné leur confiance : les investisseurs préfèrent un pécheur redevenu solvable à un parangon de vertu au bord de l'asphyxie. Il y a vingt ans, la Pologne, qui avait négocié une réduction de dette, s'en est mieux sortie que la Hongrie, qui tenait à sa réputation. La réduction de l'endettement n'est pas infamante", rappelle l'économiste Jean Pisani-Ferry de l'institut Bruegel. Mario Draghi, confirmé aujourd'hui comme futur président de la BCE, invoque aussi le risque de déclencher "un événement de crédit", en cas de restructuration qui serait assimilée à un défaut. Mais cet événement de crédit, si redouté, a déjà eu lieu. Le 13 juin, l'agence de notation Standard & Poor's a ramené la note de la Grèce au rang de CCC. La Grèce est devenue le pays le plus mal noté du monde. Autant dire que les agences de notation anticipent déjà un défaut sur la dette grecque. Dans la foulée, l'agence Moody's a placé BNP Parisbas, la Société Générale et le Crédit agricole sous surveillance négative avec menaces de dégradation, en raison de leur exposition au risque grec. Le système bancaire européen reste opaque Ces trois banques françaises avaient pourtant tenu des propos très rassurants sur leurs engagements en Grèce. Mais leur discours ne correspond pas avec les statistiques publiées par la banque des règlements internationaux qui parle d'une exposition de 15 milliards de dollars [10,5 milliards d'euros] pour les banques françaises. L'opacité des chiffres sur l'engagement réel des banques se retrouve partout, y compris en ce qui concerne la BCE. Selon certains, le risque grec pour la Banque centrale européenne s'élève à 45 milliards d'euros. Le Wall Street Journal parle de plus de 120 milliards d'euros. Qui croire ? Cette situation traduit un état de fait. En dépit de la crise, de toutes les promesses de régulation et de contrôle, le système bancaire européen reste une "boîte noire". Arguant de la crise, les banques ont obtenu de déroger à toutes les règles comptables pour établir leurs comptes comme elles le voulaient. Les tests de résistance réalisés l'an dernier pour jauger de la solidité des 90 plus grandes banques européennes ont illustré jusqu'à la caricature l'opacité du système. Trois semaines après avoir passé haut la main toutes les épreuves, trois banques irlandaises faisaient faillite! Cette situation est la conséquence des choix faits par la BCE et les gouvernements européens au moment de la crise. Au lieu d'obliger les banques à faire la transparence sur leur bilan, à nettoyer leurs comptes de tous les produits toxiques, au lieu de les contraindre à se recapitaliser, les responsables ont préféré jouer la montre. De son côté, la BCE leur a prêté à 1% tout l'argent qu'elles souhaitaient. Et en reprêtant à des taux de 3%, 5% voire 8%, il était aisé aux banques de dégager de nouvelles marges. La plupart des établissements ont ainsi pu afficher, dès l'an dernier, des résultats mirobolants, faisant croire à tous que les effets de la crise avaient été totalement effacés. Il s'agissait là d'une illusion, le système bancaire n'ayant pas été réformé. Le premier plan de sauvetage a d'abord été pour les banques Une même stratégie, consistant à repousser les échéances et les décisions, a été adoptée au moment de l'explosion de la crise grecque et des dettes publiques en Europe. Le premier plan de sauvetage pour Athènes a d'abord été un plan de sauvetage des banques pour les aider à passer le cap, et à se débarrasser discrètement de titres devenus encombrants. Plutôt que de changer de cap, les responsables de l'institution d'émission, soutenus par une partie des gouvernements européens, préfèrent persister. Un argument suprême vise à faire taire toute contestation: mener une restructuration sur la Grèce provoquerait une réaction en chaîne pire que celle enregistrée au lendemain de la faillite de Lehman Brothers, en 2008. C'est tout le système bancaire européen qui s'écroulerait, prédit la BCE. Que la BCE le veuille ou non, l'effet de contagion a déjà gagné l'ensemble de la zone euro. L'évolution des dettes portugaise et irlandaise suit pas à pas celle de la dette grecque. Et la menace pèse aussi sur le système bancaire. La BCE le sait mieux que quiconque. Depuis des mois, elle se substitue au marché interbancaire pour assurer les liquidités des banques irlandaises et portugaises. Depuis quelques jours, les banques espagnoles sont revenues frapper au guichet pour obtenir des fonds que les autres banques ne veulent plus leur avancer. Jusqu'à quand les responsables européens continueront-ils à différer le nettoyage en grand des banques ? "La question n'est plus de savoir si la Grèce va restructurer mais quand et comment ?", répètent nombre d'analystes. Les changements ne pourront pas être différés encore longtemps. Sous peine de voir la Grèce et la zone euro exploser. Sur le web * Article original – Mediapart fr Economie Les dettes insoutenables des années 1990 "Faut-il forcer un pays noyé sous les dettes à sabrer dans ses budgets? Posée à la fin des années 1990 lors des accords sur l’effacement du passif des pays pauvres, cette interrogation fondamentale s’impose maintenant aux dirigeants européens", écrit Le Temps."Qu'est-ce qu’une dette soutenable ?" poursuit le quotidien suisse. "La question était au centre du forum sur la gestion de la dette organisé début juin à Berne par la Banque mondiale. La manifestation marquait le vingtième anniversaire du plan de désendettement des pays pauvres, lancé en 1991 par la Suisse. Difficile de ne pas penser à la situation grecque lorsque Peter Niggli, directeur de l’ONG Alliance Sud, rappelle les 'vingt ans de dépression économique connue par l’Afrique', qui après la crise de la dette des années 1980, 's’est vu proposer des crédits frais pour payer les anciens tandis qu’étaient mis en place des programmes d’austérité'. Et ce dernier de rappeler qu’il y a dix ans, dans les pays émergents, une dette étatique était considérée comme 'insoutenable' si le remboursement des intérêts dépassait 15% des recettes tirées des exportations. Un ratio qui était estimé à moins de 4% lors de la reconstruction de l’Allemagne après la guerre. Il y a un an, lors de sa participation au premier plan de sauvetage en faveur de la Grèce, le FMI soulignait qu’en Grèce cette charge atteindrait un 'pic de 62% avant de revenir à 17% en 2015'. Depuis, l’économie grecque a continué de plonger." A lire sur le même sujet * Crise de la dette : Requiem allemand pour la monnaie unique Der Spiegel Hambourg * Grèce-Allemagne : Berlin enterre trop vite l’euro To Vima Athènes * Crise de la dette : Les limites de la solidarité Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung Francfort * Crise de la dette : Pourquoi la Grèce va entrainer l’euro dans sa chute The Irish Times Dublin * Crise de la dette : A quel jeu jouent les agences de notation ? Libération Paris Catégories * Agences de notation * BCE * Crise de la dette * Union Européenne * Allemagne * Grèce * Irlande * Jean-Claude Juncker * Portugal * Espagne * Euro * Article Sources * Mediapart Outils * * Tweet * * Partagé 145 fois en 10 langues Language switch Vous pouvez lire cet article dans une autre langue : * cs * de * en * es * fr * it * nl * pl * pt * ro Vos commentaires * About Presseurop français René Forgues 21.06.2011 | 20:53 Liens D'après le règlement intérieur de la BCE, il faudra attendre 30 ans pour avoir connaissance des documents concernant les actes accomplis par la BCE bien à la marge de son mandat conféré par les Traités concernant les prêts aux banques et le rachat d'obligations non garanties. Le Parlement européen est censé demandé des comptes au Président de la BCE tous les 3 mois. Qu'attend-il? C'est le seul moyen de contrôler l'opacité actuelle. Un véritable scandale ! * About Presseurop espagnol Carlos Bergalli 22.06.2011 | 02:05 Liens A partir de éste análisis uno podría considerar que la eurozona tiene pocas posibilidades de sobrevivir, por lo tanto la teoría de que Alemania quiere apartarse de ella, seguramente en poco tiempo será una realidad o será arrastrada por el desastre que se avecina. Lamentablemente los pueblos no tienen la culpa de la locura de sus dirigentes, pero son los que pagan las consecuencias. * About Presseurop anglais donkey 28.06.2011 | 16:46 Liens So lets accept the fact of Greece bankruptcy and impose appropriate economic sanctions and governance schemes to get them back on track. Acceptons donc la faillite de la Grèce et imposons leur des sanctions économiques et des plans de gouvernance appropriés pour les remettre sur les rails. Cet article ne reçoit plus de commentaires Les plus consultés * Emploi : La “génération perdue” n’existe pas Dziennik Gazeta Prawna Varsovie 207 26 * France-Allemagne : Cinquante bougies mais plus beaucoup de flamme Le MondeParis 171 63 * Guerre au Mali : C’est aussi l’Europe de la défense qui est en jeu Süddeutsche ZeitungMunich 464 64 * Guerre au Mali : La main invisible de l’Europe La TribuneParis 173 23 * France : Dénouement Le MondeParis 23 0 Populaire en pl Derniers articles * Italie : Grandeur et décadence de la plus vieille banque du monde Fondée en 1472, la banque Monte dei Paschi a contribué à hisser Sienne en tête du classement des villes pour sa qualité de la vie et sa bonne gouvernance. Mais le scandale politico-économique qui a éclaté autour de “MPS” pourrait marquer la fin d’un système et même, d’une époque. 67 1 La Stampa Turin * Union européenne : La crise est démocratique autant que financière La réaction des élites européennes face à la crise de la zone euro semble ressusciter l'esprit des dictateurs, selon le penseur slovène Slavoj Žižek. L'Europe est gagnée par la même méfiance envers le système démocratique qui emprisonnait autrefois les pays en développement ou de l'ex-URSS. 151 11 The Guardian Londres * Roumanie : Pauvre littérature nationale ! Les Roumains bénéficient des libertés de circulation, d’information et d’expression, mais ils restent prisonniers de leur mépris de leur langue et de leur culture. Et cela ne fait qu’alimenter l’analphabétisme, dénonce un écrivain et historien. 71 3 România liberă Bucarest C’est vous qui le dites AELE (Association Européenne de Libre Echange) à 28 ou Etat fédéral des Etats Unis d'Europe ? L'UE n'est pas démocratique et il y a 26 millions de chômeurs. OUI, les Brits posent la bonne question : où voulons-nous aller, nous, citoyens européens ? alcofribas sur “Cameron a mis le doigt sur la plaie” Cela ressemble à un coup de poker pour gagner les elections. Ca me rappelle le discours d'Artur Mas, [le président du gouvernement régional] en Catalogne : votez d'abord pour moi et ensuite, nous deviendrons indépendants ... ou pas. spanishengineer sur Cameron allume la mèche du référendum Je pense que ça pourrait être un coup de maître. Cameron met ainsi ses opposants politiques dans la position de ceux qui sont contre la volonté de l'électorat d'exprimer son opinion pour la première fois depuis 1975 [date du dernier référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Europe]. Muddy Retriever sur Cameron allume la mèche du référendum Suivez-nous M'abonner ou suivre l'un des 500 flux Follow @presseuropfr pour suivre l'actualité sur Facebook Les dossiers d'actualité * Brexit or not Brexit ? * Berlin et l'UE, je t'aime moi non plus * Un Nobel pour l’UE * Grèce : une si longue crise * Quel avenir pour l'Europe ? * Zone euro, le vertige de la crise * Espagne : trop grande pour faire faillite * La Hongrie de Viktor Orbán * L’euro, une monnaie en sursis * Peur sur l’euro Voir tous les dossiers Feedback Une question ou un commentaire sur Presseurop.eu ? Nous serions ravis d'avoir votre avis. 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