La Birmanie a invité lundi les entreprises étrangères à investir dans le secteur minier, dernier signe en date de l'ouverture de son économie après des décennies de dictature militaire. "Les investisseurs qui voudraient faire des explorations pour confirmer des réserves de gisement ou commencer des opérations d'exploration de base sur une terre vierge peuvent en faire la demande en expliquant clairement leurs intentions", a déclaré Win Htein, un haut responsable du ministère des Mines, lors d'une conférence sur le sujet à Rangoun. "Les fonds requis pour la prospection, l'exploration et les études de faisabilité sont supportés par les investisseurs à 100%, à leurs propres risques", a-t-il ajouté devant quelque 300 délégués de 26 pays.
Le président Thein Sein a promis de faire de l'économie sa priorité lors d'une deuxième vague de réformes, après une année de réformes politiques spectaculaires depuis la dissolution de la junte en mars 2011.
Avec l'allègement des sanctions occidentales, les entreprises étrangères s'intéressent de plus en plus aux ressources naturelles birmanes. Sept groupes étrangers venus d'Australie, de Chine, de Russie de Thaïlande et du Vietnam sont déjà présents dans le secteur minier (zinc, fer, or...) du pays, selon la conférence. Mais les exportations de minerai brut étant interdites, le gouvernement encourage les entreprises à créer des usines de transformation, a précisé Win Htein. Autre chasse gardée du gouvernement : les pierres précieuses, a-t-il ajouté. Les pierres doivent être achetées aux autorités avant d'être exportées.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html - AFP) mercredi 25 juillet 2012
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