particulier celles de [23]voir les sanctions internationales levées et l'arrivée des investisseurs européens et américains. -- Jusqu'à présent, peu de multinationales ont franchi le pas d'[26]investir et de s'[27]installer en Birmanie. Cette retenue ne peut être uniquement attribuée aux sanctions économiques européennes, qui -- moral ou éthique ne justifient pas à elles seules la timidité des investisseurs occidentaux. L'absence de règles juridiques et d'une [28]justice indépendante, des règles opaques qui changent du jour au -- étaient signés... Ces facteurs ont concouru à [29]faire de la Birmanie un terrain d'investissement risqué. -- important, mais nos [36]entreprises vont être extrêmement prudentes et je crains que nous ne perdions du temps, alors que les investissements directs pourraient [37]faire la différence". -- Le gouvernement de Thein Sein ne s'y est pas trompé, et a annoncé il y a quelques jours plusieurs mesures pour [38]favoriser l'investissement étranger : exonération fiscale de cinq ans, possibilité d'[39]investir sans partenaire local, facilités pour la création de joint-ventures, et -- capitalisme de connivence est roi, les inquiétudes quant à la manière dont les investissements étrangers s'opéreront sont de plus en plus fortes. Concentrés dans le secteur stratégique des ressources naturelles (énergie, industries extractives, bois), les investissements ont jusqu'à présent échoué à [43]contribuer au développement du pays, -- envergure menés aux quatre coins du pays par les voisins asiatiques. Ces investissements n'ont généré que peu d'emplois, tout en imposant aux populations locales un fardeau social et environnemental -- le 12 mars dernier qu' "étant donné la vague de privatisations l'an dernier, l'augmentation attendue des investissements étrangers et l'ambition du gouvernement d'accélérer le développement économique, il -- birmanes d'une 'charte de bonne conduite' comprenant les mesures essentielles à [53]respecter pour un investissement responsable en Birmanie démontre le pragmatisme de ces ONG, qui souhaitent une approche 'gagnant-gagnant' entre les investisseurs et le peuple birman. Une optique partagée par [54]Aung San [55]Suu Kyi qui a mis l'accent sur la nécessité de transparence et de redevabilité des investissements étrangers. La leader de l'opposition souligne que ces investissements doivent bénéficier à la population birmane, notamment en favorisant la