femmes victimes de violences, est adoptée la loi d’interdiction du port admettre la capacité d’une femme portant le foulard, militante, à l’encontre de ces femmes. libération des femmes » des jougs de l’islamisme. L’exposition de femmes afghanes portant la burqa devient le prétexte symbole : nos militant·es expulsent ce symbole et les femmes qui le culte et de conscience mais, d’une part, de répression des femmes qui les femmes est pour le moins paradoxale quand on sait les effets que prendre en compte la parole des jeunes femmes portant le foulard est l’oppression et l’infériorité de la femme ». Cette appréciation mettait « en valeur les propos d’une femme voilée »[16]. jeunes filles et ces femmes. Peu importe ce qu’elles disaient ou Le fait d’exclure les jeunes femmes voilées de l’école publique revient l’ensemble des femmes vivant en France et plus largement l’ensemble des femmes luttant dans le monde pour ne pas porter le foulard. Le recours défense des droits des autres femmes. l’ensemble des droits des femmes. droits des femmes en réprimant certaines d’entre elles, comme si une sanctionner une partie des femmes pouvaient être bonnes pour les femmes qui présente une femme voilée. des femmes ou d’affirmer que le foulard serait « un signe femmes en tant que femmes, c’est une erreur de considérer cette occidentales – visant à singulariser et humilier les femmes. En effet, « tout ce que portent les femmes, et qui signifie "femmes", ne masquer les pratiques occidentales de différenciation des femmes, qui les femmes et les hommes étant des signes de distinction hiérarchique sont produits et imposés aux femmes par notre société et la culture femmes ne saurait être bénéfique pour aucune femme, la répression qui bonne pour les femmes de ce groupe. Les femmes qui portent le foulard genre et de race que ces femmes peuvent lutter pour leur émancipation. Cette prise en compte de la double oppression que subissent ces femmes péril non seulement les libertés acquises par les femmes en Occident, mais aussi les luttes des femmes qui, dans le monde, refusent de porter d’articuler les oppressions multiples que subissent les femmes des de dominations entre les hommes et les femmes mais également entre les comme plus aliénées les femmes qui portent sur elles le stigmate d’une admet l’exclusion et la sanction des seules femmes d’un groupe ? D’un féminisme qui s’en prendrait aux femmes ? compte les luttes de toutes les femmes du monde et de tous les groupes de femmes. Ces femmes ne peuvent lutter qu’à partir de leur propre vie l’expérience de certaines femmes ne peut pas être valable. »[43] Le les femmes à travers le monde. Mais il doit d’abord partir de l’oppression que les femmes, dans leur diversité, subissent ici et maintenant. S’il est bel et beau de soutenir les femmes d’Iran qui système de domination dont il faut se libérer, toutes les femmes le c’est précisément de la parole et de l’expérience de ces femmes que « Femmes, foulards et République », in Charlotte Nordmann (dir.), op. d’oppression de la femme. » : nature, Côté-femmes, 1992, p. 217. [42] Chandra Tapadle Mohanty, « Under Western Eyes : Feminist Feminism without borders, Duke University Press, 2004, p. 21.