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Le Point.fr - Publié le

Le patron de Free donnait une conférence ce vendredi à Sciences Po sur la création d'entreprises. L'occasion de propos assez convenus et de belles provocations.

Xavier Niel était à Sciences Po vendredi pour parler création d'entreprises.
Xavier Niel était à Sciences Po vendredi pour parler création d'entreprises. © Thomas Coex / AFP
Le Point.fr (avec AFP)

Le fondateur d'Iliad (Free), Xavier Niel, était à Sciences Po ce vendredi, invité à une master class sur le thème de la création de start-up. L'occasion pour le trublion de quelques sorties iconoclastes dont il raffole. Sur la créativité et l'élitisme à la française d'abord, dans cet amphi bondé, rempli d'étudiants triés sur le volet. Niel, qui n'a pas achevé ses études, a ainsi avoué que, sur 6 000 salariés à Iliad, on comptait "un HEC, un Essec, un polytechnicien et un Sciences Po", même s'il a concédé qu'il ne fallait pas "d'emblée rejeter les diplômés". Il a ainsi critiqué la fabrique de l'élite française, un système qui exclut, pointant la part ridicule (11 %) de boursiers à Polytechnique.

Il a insisté sur les qualités nécessaires à la création d'entreprises : la tenacité, l'envie de réussir. Rien de bien original. Plus surprenant fut le moment où le créateur de Free a évoqué le système fiscal français. La France, c'est un paradis fiscal", s'est exclamé Xavier Niel, ajoutant que la perception de la fiscalité par les apprentis entrepreneurs lui paraissait "délirante". "L'environnement fiscal réel est favorable à la création d'entreprises", a insisté Niel. "Depuis le 1er janvier de cette année, la fiscalité des plus-values est de 23 %, elle est inférieure à celle de l'économie américaine. Si vous léguez une entreprise, la fiscalité est de 6 à 7 %. Il y a peu de pays où la fiscalité soit si faible pour la cession d'une entreprise à ses enfants." Enfonçant le clou, et comme on pouvait s'y attendre, il a précisé qu'il n'était pas favorable au legs d'entreprise.

"On est dans un pays fantastique, un mélange entre la folie latine et la rigueur anglo-saxonne. Ce n'est pas la peine de prendre l'avion. On peut faire quelque chose en entreprenant, ici, à Paris", s'est-il encore exclamé. Pour Xavier Niel, 10e fortune de France, pas de doute : "L'entrepreneuriat, c'est la vraie chance de faire marcher l'ascenseur social en France."


28 Commentaires

obras le 14/10/2013 à 10:47  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Les copains

C'est vrai ! Pour les copains, la France est un paradis fiscal ! Regardez Niel, Pigasse, le Qatar ou tous les hommes politiques. Ils ne payent presque aucun impôts. Par contre, quand on est un salarié du privé ou un entrepreneur qui refuse les magouilles avec l'Etat, on se fait saigner. Mais cela, apparemment il l'a oublié depuis longtemps.

minimax le 13/10/2013 à 14:31  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Sans langue de bois !

Niel a parfaitement raison sur le formatage stérilisant des "élites" en France et leur conservatisme beaucoup plus demandeur de subventions à l'Etat, d'investissement public que de créativité ! Le capitalisme à la française... Les grandes écoles fournissent des petits pois intello mais bien peu performants en tant qu'entrepreneurs. ! Pour la fiscalité, en effet pour les grosses entreprises, c'est un paradis qu'exploitent sans vergogne les conseillers financiers. Pas contre pas pour les PME-TPE et les contribuables !

ubu22 le 13/10/2013 à 10:16  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Constat de l'étage n-1 du béotien

Si la France était un paradis fiscal, le nombre de réalisateurs d'entreprises comme Free seraient certainement plus nombreux et par voie de conséquence à l'intérieur du gateau de l'hexagone, la part de chacun réduite car pour élargir le cadre il n'existe qu'un seul moyen dans le réel. Aussi un compte-rendu n'est pas obligatoirement un axe de méthodologie.

fanoléron le 13/10/2013 à 09:56  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Un buz très éloigné de la réalité

Charges sociales trop élevées, impôts sur les bénéfices déjà élevé et promis à la hausse, hausse en cours de la TVA, hausse des taxes locales (ex taxes prof. )... Et j'en oublie
Niel a de la tchatche, il l'a déjà prouvé. Son plaidoyer n'enthousiasme que les commentateurs qui ne sont pas entrepreneurs. Cherchez l'erreur ! Pour le reste, il faut dire que lancer une entreprise en France, et surtout la faire vivre, c'est un truc de cinglé. Si c'était si facile, vous seriez déjà tous à votre compte, non ?

gsour le 12/10/2013 à 17:43  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Les entrepreneurs sont découragés ou freinés plus par la complexité des lois que par les taux d'impo

Les journalistes et les politiques sont des acteurs et spectateurs interchangeables dans les médias qu'ils monopolisent, Ils ne connaissent pas le milieu des entreprises. Pour eux, les entrepreneurs ne sont intéressants que comme vedettes de l'actualité. On parlera pendant des semaines de quelques centaines de pertes d'emplois médiatisées, mais on ignorera les milliers qui se perdent anonymement, comme par exemple dans les agences immobilières récemment.

Il n'y a rien de commun entre un patron français moyen ou petit, et les quelques patrons folklorisés par les médias.

Le grand patron dispose d'une armée de conseillers et il a même ses entrées au gouvernement.

Le patron ordinaire ne disposent que de conseillers ordinaires, qui lui coûtent très cher (par rapport aux revenus).

Le petit patron souvent ne peut compter que sur lui-même, ou sur sa femme et son beau-frère, pour faire face à l'immense complexité des lois, qui en plus changent tout le temps. Or un génial inventeur en micro-mécanique ou électronique de pointe est rarement très doué en droit du travail ou en fiscalité. Donc, même si ça ne le décourage pas d'entreprendre, il risque fort d'échouer à cause le la complexité de lois inflexibles qu'il n'aura jamais le temps d'étudier.

Pourtant, les problèmes sont les mêmes pour tous : production, marketing, ressources humaines, fiscalité, normes, financements, exportation, quelle que soit la taille de l'entreprise.

Il faudrait simplifier. Une déclaration fiscale d'entreprise ne devrait pas comporter plus d'une page. Il ne devrait y avoir qu'une seule loi applicable par branche d'activité et elle devrait être facile à comprendre pour un profane. Idem d'ailleurs pour la consommation. Tant pis si on met au chômage les conseillers grassement payés qui permettent aux multinationales de payer très peu d'impôts.

loko le 12/10/2013 à 15:13  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Voila qui remet le moral

Ca fait plaisir de voir que certains disent que la france n'est pas un enfer pour les entreprises.
mais par contre, il n'y a pas assez d'aide pour la CREATION d'entreprise dans les DEUX ou TROIS premères années. Par ex, le 1er et 2e emploi devrait etre exonéré de charges pendant les 1eres années pour aider à décoller. Beaucoup n'y arrive pas car il n'arrivent pas à prendre leur envol. Apres un fois que c'est parti, plus de problème, ca roule. Mais le début est totalment dissuasif (mon cas perso : apres un buisness plan, j'ai vu que c'était la misère pendant les 3 première années -> abandon -trop de risques de perdre sa mise de départ-. Cas de mon beau frère -ancien directuer commercial d'un service chez Shell- : a essayé de lancer une boite. A fini par jeter l'éponge au bout d'un an et demi, malgré son caractère optimiste).

narasoy le 12/10/2013 à 13:37  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Bravo M. NIEL

Bonjour, OUI bravo M. Niel. Enfin un entrepreneur qui donne de la confiance comme le fait F. Hollande dans l'économie Française. Les société pleurent toujours sur la fiscalité, la preuve que cela n'est qu'un faux prétexte pour soutirer de l'argent des contribuables par des aides bien souvent sans contre-partie d'emploi ! Ceux qui partent et font a l’étranger pour créer leur entreprise n'aime pas la France.

berna10 le 12/10/2013 à 13:09  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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M Niel...

A toujours eu du flair.
Il fait parti des "malins" qui ont su tirer parti d'abord des déviations de ses compatriotes (minitel rose de ses débuts de fortune) puis des excès de tarification du monopole de France Télécom.
Et il mérite des bravos pour cela.

Il est toujours dans la même démarche d'explotation des failles des systèmes existants avec son université "42" qui exploite les faiblesses de l'université traditionnelle.
Et il mérite des bravos pour cela.

Toutefois, on attend toujours de sa part une vraie démarche originale.

Quant à son analyse de la fiscalité comparative... Il vaudrait mieux qu'il approffondisse un peu. Beaucoup.

Simple remarque le 12/10/2013 à 12:32  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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Enfin de l'optimisme

Selon le discours pleurnichard de certains, la France serait un enfer fiscal où il est impossible d'entreprendre ? Merci M Niel de montrer par vos actes qu'il est possible d'entreprendre et de réussir en France. Votre recette ? Arrêter de se plaindre, être créatif et bousculer ces croyances pessimistes qui bloquent l'esprit d'entreprise. Que les râleurs aillent dans les pays du tiers-monde où il n'y a quasiment d'impôt et de cotisations sociales pour voir s'il est plus facile d'entreprendre et de faire fortune...

Philomene le 12/10/2013 à 11:02  Signaler un contenu abusif Signaler un contenu abusif

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UN HOMME ET PAS UNE PLEUREUSE

Il est normal d'admettre que l'entrepreneur qui travaille, innove et investit (non pas dans une troisième villas ou 4X4) peut réussir en France. Mettre sur le compte des cotisations, ses incompétences, cela suffit. Au boulot ou alors allez pointer a Pôle emploi les pleureuses du patronat. Les entreprises gérées par des scoop (employés) sont mieux gérées que par de soit disant entrepreneurs.

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