#prev up next * connexion * inscription * panier _______________ ok La Recherche * Actualités * Savoirs * Idées * Ressources * Événements * Abonnement * Boutique * En Kiosque * Contact * Newsletters * Édition Numérique auto-suggestion L'effet placebo pris sur le fait auto-suggestion - 30/06/2003 par Patrick Philipon dans mensuel n°366 à la page 54 (2106 mots) | Gratuit En quelques mois, trois études ont bouleversé l'étude de l'effet placebo. Pour la première fois, grâce à sa signature biologique dans le cerveau, on le voit à l'oeuvre. Les mécanismes de ce phénomène, couramment utilisé dans les essais cliniques, restent cependant encore bien mystérieux. Pilules de sucre, injections d'eau salée, poudre de corne de rhinocéros, extraits dilués de lombric... Les médecins ont souvent utilisé - et continuent d'utiliser - des remèdes dépourvus de toute activité biologique. L'étonnant est que cela « marche » assez souvent. Persuadé de recevoir un traitement actif, le malade guérit : c'est l'effet « placebo ». Du latin, « je plairai », sous entendu « je ferai plaisir à mon médecin », la formulation dans cette acception date d'après la Seconde Guerre mondiale. En 1959, dans un article fondateur, l'Allemand H. Haas estimait à 30 % le taux moyen de succès du phénomène. Depuis, ce chiffre est régulièrement repris. À tort, car on sait aujourd'hui que la réalité est beaucoup plus diverse [1]. Selon les pathologies, et même les expériences, l'effet placebo peut guérir dans 10 % à 90 % des cas. Il est surtout efficace contre la douleur sous toutes ses formes, la toux, la dépression, la maladie de Parkinson, l'ulcère gastrique ou duodénal, l'hypertension, etc. Autant de troubles dits fonctionnels, par opposition aux maladies organiques comme les infections ou le cancer, « pour lesquelles il n'existe à ce jour aucune preuve convaincante d'un effet placebo », selon Jean-Jacques Aulas, psychiatre et pharmacologue de l'hôpital du Vinatier Lyon, l'un des rares spécialistes français de la question. Certains y voient un argument pour remettre en cause son existence même, à l'instar de chercheurs danois ayant publié un article retentissant il y a deux ans [2]. En effet, l'intensité des troubles fonctionnels ne peut s'évaluer que subjectivement. Le patient recevant un placebo ne minimise-t-il pas tout simplement des troubles pourtant inchangés, ne serait-ce que pour « faire plaisir » au médecin ? On mesure pourtant bien depuis longtemps des modifications objectives de paramètres comme la température, la tension artérielle, le taux sanguin de cholestérol ou le rythme cardiaque sous l'influence d'un placebo. Mais les opposants arguent qu'il s'agit de grandeurs sensibles à l'état psychique, de paramètres « psychosomatiques ». Quoi qu'il en soit, devant l'accumulation des évidences cliniques, la Food and Drugs Administration américaine a recommandé dès les années soixante-dix, puis rapidement exigé, que les essais cliniques de molécules thérapeutiques se fassent en « double aveugle » contre placebo. C'est aujourd'hui la procédure standard : l'efficacité du médicament candidat est comparée à celle d'un placebo, sans que les patients ni les médecins ne sachent avant la fin de l'étude qui a reçu quoi. Cette forme de reconnaissance institutionnelle de l'effet placebo ne saurait dissimuler la pauvreté des connaissances sur ses mécanismes. C'est un phénomène composite, auquel concourt la qualité de la relation entre le soignant et le soigné, voire l'effet de la prise en charge per se. La forme même du placebo est importante : les injections sont plus efficaces que les gélules, elles-mêmes plus actives que les pilules... La taille et la couleur du médicament jouent également. À l'évidence, l'effet placebo oeuvre à l'articulation du psychique et du physiologique, remettant en cause un dualisme encore très répandu. On comprend donc qu'il provoque un débat aux enjeux théoriques et philosophiques, mais aussi sociaux défense de territoires intellectuels et économiques industrie pharmaceutique, médecines « douces ». Les hypothèses explicatives classiques se rangent en deux grandes catégories, que rappelle Jean-Jacques Aulas : « L'explication psychophysiologique par le conditionnement, une théorie déve- loppée par l'école russe de Bykov, successeur de Pavlov, et l'hypothèse purement psychologique de la suggestion, évoquée dès la fin du XIXe siècle par Hippolyte Bernheim à Nancy. » Les Anglo-Saxons parlent également volontiers d'expectancy, ou « attente », ce qui est une autre manière d'évoquer un mécanisme psychologique. Chacune de ces hypothèses a ses limites. Le conditionnement, en particulier, suppose que le sujet fasse une association entre un signal ici, le placebo et une expérience physique qui lui a été liée préalablement - en l'occurrence le bien-être ressenti lors d'une prise antérieure de médicament actif. Or, l'effet placebo se manifeste aussi chez des patients « naïfs » n'ayant jamais pris le médicament que mime le placebo. La plupart des spécialistes expliquent, prudemment, que les diverses hypothèses ne sont pas exclusives [3]... Visualisation cérébrale Il a fallu attendre 1978 pour qu'apparaisse un troisième type d'explication, physiologique cette fois. À l'époque, John Levine, de l'université de Californie à San Francisco, soulageait la douleur due à une extraction dentaire, soit par de la morphine, soit par un placebo. En administrant ensuite à ses patients un produit qui bloque l'action des endorphines des neurotransmetteurs calmant la douleur, il a constaté que ce produit, la naloxone, annulait l'effet du placebo [4]. Il démontrait ainsi, même indirectement, le rôle des endorphines dans l'effet placebo. Un temps contesté, ce résultat a été depuis conforté, tout au moins dans le cadre de la douleur [5]. Reste qu'on ne l'avait toujours pas vu à l'oeuvre. C'est en ce sens que l'article publié en février 2002 par Martin Ingvar, de l'institut Karolinska, à Stockholm est une petite révolution [6]. Travaillant toujours sur la douleur, ce chercheur a utilisé une technique d'imagerie médicale, la tomographie par émission de positons TEP* pour visualiser l'activité des différentes zones cérébrales chez une cohorte de volontaires dont il venait de brûler légèrement une zone de la peau. Un premier groupe avait reçu un antalgique, qui agit comme les endorphines, un deuxième un placebo et le troisième n'avait subi aucun traitement. En braquant sa caméra à positons sur les zones cérébrales impliquées dans le soulagement de la douleur par les endorphines et les opioïdes, Martin Ingvar a enfin vu le placebo à l'oeuvre ! Ce dernier active bien les mêmes zones cérébrales que l'antalgique - tout au moins chez tous les sujets qui ont répondu à l'injection par une diminution de la douleur ressentie. Pour confirmer la libération d'endorphines provoquée par la prise d'un placebo, il a alors injecté au groupe concerné de la naloxone, qui a bel et bien annulé le soulagement. Mais rendons à César ce qui est à César : la toute première observation de l'effet d'un placebo sur l'activité céré- brale a été rapportée quelques mois plus tôt, en août 2001 [7]. Jon Stoessl et ses collaborateurs de l'université de Colombie britannique, à Vancouver Canada, qui en sont les auteurs, ne travaillent pas sur la douleur. Ils s'intéressent à la maladie de Parkinson, une affection sensible à l'effet placebo, qui peut en atténuer momentanément les manifestations [3]. Ce trouble est dû à une dégénérescence des neurones cérébraux producteurs d'un neurotransmetteur appelé dopamine. On la traite - partiellement - en compensant cette perte par des analogues pharmaceutiques de la dopamine. Les chercheurs canadiens ont donc fait l'hypothèse que l'effet placebo induirait tout simplement la libération de dopamine dans le cerveau, renversant ainsi le cours de la maladie. Pour la tester, ils ont eux aussi utilisé la TEP. Ils ont d'abord injecté à des malades une molécule marquée, capable de se lier aux récepteurs cérébraux à la dopamine, molécule qui sera donc éliminée si de la dopamine ou un analogue vient se fixer là. Puis ils ont traité les patients, soit par de l'eau salée - le placebo -, soit par de la dopamine pharmaceutique. Les images obtenues montrent sans ambiguïté que l'eau salée provoque une élimination de la molécule marquée, au même titre que la dopamine pharma- ceutique. Seule explication possible : les patients placés sous placebo ont sécrété de la dopamine endogène ! Autre pathologie, autre preuve. Au cours d'essais cliniques de médicaments, on avait déjà constaté que l'effet placebo peut aussi diminuer les symptômes des patients dépressifs, même si ce soulagement ne dure pas. En mai 2002, Helen Mayberg, psychiatre et neurologue de l'université de Toronto, a publié les résultats obtenus sur 17 patients sévèrement dépressifs [8]. Ils ont reçu, en double aveugle, un antidépresseur ProzacÆ ou un placebo, et leur activité cérébrale a été examinée en TEP avant le traitement, puis une et six semaines après qu'il a commencé. Dans chaque groupe, l'état clinique de quatre patients s'est amélioré. Les images montrent une augmentation de l'activité dans le cortex cérébral et une diminution dans les régions les plus liées aux émotions - limbique et paralimbique - chez les patients qui réagissent au placebo par rapport à ceux qui ne le font pas. On retrouve les mêmes changements chez les patients qui vont mieux grâce au ProzacÆ avec des modifications d'activité de certaines zones supplémentaires. Ces différences suffisent-elles à expliquer le soulagement plus durable dû au ProzacÆ que celui dû au placebo ? Helen Mayberg peut seulement le suggérer. Mécanismes inexpliqués Moins spectaculaire que les travaux précédents, car elle n'utilise pas les techniques d'imagerie cérébrale, l'étude de Andrew Leucher, de l'université de Californie à Los Angeles, est restée dans l'ombre. Elle contribue pourtant aussi à la visualisation cérébrale de l'effet placebo [9]. Ce psychiatre cherchait un moyen de prévoir rapidement la réponse de patients dépressifs à deux types d'antidépresseurs. Ces molécules ne commençant à agir qu'après plusieurs semaines de cure, des indicateurs précoces de la sensibilité de chaque patient éviteraient des traitements inutiles et non dénués d'effets secondaires. Dans ce cadre, 51 patients déprimés ont donc reçu, soit des placebos, soit un des deux antidépresseurs. Étant donné le but pratique de l'expérience, Leucher a choisi une technique légère et peu coûteuse l'électroencéphalographie pour examiner leur activité cérébrale au deuxième jour du traitement, puis une fois par semaine pendant deux mois. Il en a extrait une mesure originale, appelée « cordance »*, reflétant l'activité métabolique. Dès le deuxième jour, l'électroencéphalogramme des patients, qui réagiront ensuite aux antidépresseurs, est altéré ; plus précisément, la cordance diminue dans le cortex préfrontal. Les cliniciens tiennent peut-être là leur indicateur précoce. Mais, à leur surprise, les patients qui réagissent au placebo ont eux aussi un électroencéphalogramme différent de ceux qui n'y réagissent pas, précisément dans le cortex préfrontal. Cependant, cette modification diffère radicalement de celle due aux antidépresseurs : la cordance croît, et seulement à partir de la quatrième semaine. Aurait-on là un indice de l'existence d'un mécanisme propre à l'effet placebo, qui passerait par d'autres voies que les médicaments qu'il « mime » ? Ou est-ce simplement une autre manière de constater les différences plus précisément décrites par Helen Mayberg ? Cela mériterait sans doute d'y regarder de plus près, mais la cordance n'étant pas à l'heure actuelle une mesure reconnue et validée, il est délicat de tirer des conclusions de ce travail. Un an après tous ces résultats, Jean-Jacques Aulas confirme leur « importance considérable » pour les spécialistes mais en rappelle les limites : « C'est la première fois que l'on observe une trace anatomique de l'effet placebo, mais cela ne nous renseigne pas beaucoup sur ses mécanismes. » En effet, si cet ensemble de travaux confère au phénomène un nouveau statut, celui d'un objet d'étude palpable par les techniques d'imagerie cérébrale, il ne nous dit rien de son origine. La preuve de la libération de neurotransmetteurs ou de l'activation du métabolisme dans certaines zones cérébrales n'exclut pas les explications d'ordre psychologique. Ces études ont juste montré dans le cerveau la manifestation physique - l'« effet », diraient certains - de mouvements psychiques. Certaines questions restent donc entières. Comment le corps est-il capable de sécréter les substances adéquates ? Pourquoi certains patients qui reçoivent un placebo n'y répondent-ils pas ? Les résultats décrits traitent de cas particuliers : faut-il s'attendre à découvrir d'autres voies d'action au fur et à mesure de l'exploration de nouvelles pathologies ? En viendra-t-on à considérer non plus un effet placebo unique mais plusieurs effets aux mécanismes physiologiques différents ? Autant d'interrogations auxquelles les National Institutes of Health américains ont décidé de s'attaquer en lançant des programmes pluriannuels de recherche dotés de millions de dollars [10]. En revanche, rien de tel ne se dessine en Europe, où des équipes isolées travaillent dans une relative indifférence. zz P. P. en deux mots Avaler une pilule dépourvue de tout principe actif peut parfois guérir, ou du moins apaiser le mal. Les médecins et les pharmaciens connaissent bien ce phénomène, dont ils tiennent compte pour tester l'efficacité de nouveaux médicaments. Se situant à la frontière du physiologique et du psychologique, il reste cependant difficile à étudier. Un pas vient d'être franchi, qui lui donne une nouvelle matérialité : plusieurs équipes ont observé directement des activités cérébrales liées à l'effet placebo, pour plusieurs pathologies : douleur, maladie de Parkinson, dépression. Les mêmes mécanismes seraient à l'oeuvre chez les patients, qu'ils soient soulagés par un médicament ou par un placebo. Ces résultats laissent penser que l'effet placebo n'agirait pas de manière uniforme : il y aurait plutôt « des » effets placebos.. Par Patrick Philipon * Vous devez vous identifier ou créer un compte pour réagir à cet article Actualités par rubrique * Astres * Matière * Terre * Mathématiques * Vie * Archéologie * Cerveau * Populations * Santé * Technologie Les frontières de la conscience Retrouvez l'intégralité du sommaire de cette parution papier [...] Notes Notes : [1] H. Haas et al., Fortschritte der Arzneimittelforschung, 1, 279, 1959. [2] A. Hrobjartsson et P.C. Gotzsche, NEJM, 344, 1594, 2001. [8] H.S. Mayberg et al., Am. J. Psychiatry, 159, 728, 2002. [9] A.F. Leucher et al., Am. J. Psychiatry, 159, 122, 2002. [10] http://placebo.nih.gov [3] R. de la Fuente-Fernandez et A.J. Stoessl, Trends in Neuroscience, 25, 302, 2002. [4] J.D. Levine, Lancet, 2, 654, 1978. [5] R.H. Graceley et al., Nature, 306, 264, 1983 ; P. Grevert et al., Pain, 16, 129, 1983. [6] P. Petrovic et al., Science, 295, 1737, 2002. [7] R. de la Fuente-Fernandez et al., Science, 293, 1164, 2001. Encadres * NOTES Sur le même thème * L'effet placebo pris sur le fait : Réponse de l'auteur * L'effet placebo pris sur le fait : Réponse de l'auteur : * L'effet placebo pris sur le fait * L'effet placebo pris sur le fait * Sur les marchés, de la cause à l'effet Articles * populaires * récents * Les forêts sont-elles réellement des puits de carbone ?François Gaultier, Limoges Haute-Vienne * Le sommeil nettoie le cerveau * VOIR EN MILIEU OPAQUE * La personnalité des chercheurs * Comment les Français regardent la science * Le coeur artificiel implanté chez un premier patient * Lancement du 10e Concours Génération Développement Durable * L'imprimante 3D recrée des tissus vivants * L' éolien s'étend au large des côtes françaises * Loft souris au programme * agenda * événements * débats * blogs * prix/nominations * Forum Emploi Mathématiques - Vendredi 6 décembre 2013 * 13 minutes de conférences le 13 novembre * Cycle de conférences à l'Institut d'astrophysique de Paris * Congrès national Arts et Métiers à Bordeaux les 5 et 6 octobre : L’ingénieur, la recherche et la ré‐industrialisation * Journées de la Fondation pour la Recherche Médicale du 30 septembre au 6 octobre 2013 * Lancement du 10e Concours Génération Développement Durable * 10e cérémonie Le Prix La Recherche au musée du quai Branly * Rencontre scientifique Colas : Gaz de Schiste : que faut-il en penser? * Conférence de l'Institut Curie - 24 septembre: Combien nous coûte le cancer? * Les Rendez-Vous La Recherche de la rentrée : à vos agendas ! * Faut-il dépénaliser l'euthanasie ? * Faut-il raccourcir les "vacances d'été" ? * Faut-il investir dans la géo-ingénierie de l'atmosphère ? * L'élevage sauvera-t-il les poissons ? * Pour ou contre les évaluations en maternelle ? * Objectif EUCYS * Chasse au balouchithère * Planck/Herschel * Sprint lunaire * Docteurs&Co * Mort du biologiste Robert Barbault * Nominations du mois * Récompenses * Margaret Buckingham * Disparitions Ressources * audios * définitions * questions * sites web * vidéos * La lumière quantique * La nouvelle histoire de l'Homme * Neandertal * Sciences à risque * La biodiversité * Statut de l'embryon * Bébé-médicament * Osmose * Diagnostic pré-implantatoire * Anticorps * Pourquoi ne sait-on pas réparer la moelle épinière ? * Existe-t-il des animaux gauchers ? * Qu'est-ce qu'une étoile à neutrons ? * Le chant des oiseaux est-il inné ? * Est-il vrai que l'eau qui s'écoule dans une baignoire ne tourne pas dans le même sens en Norvège et en Australie ? * Mieux connaître nos médicaments * Expédition sud-américaine * Cratère lunaire en image * Tout sur le plastique * Cap sur Copenhague * J'ai marché sur la Terre * Les dix découvertes de l'année * Super Photon pour Maxi Watt * Dans le sillage du requin pèlerin * L'OMS relève son niveau d'alerte Nuage de tags États de la matière, les dossiers de la recherche, hypothese de reimann, hypothese de riemann, cycle de krebs, risques catastrophes probabilités, vision, mitochondrie, cancer, oeil bionique, oiseau*, gènes du cancer, debout, neige, controverses, pesticides, communication, une fusée très acide, mémoire internet, oncogènes Cahiers Spéciaux * Chercheurs d'énergie * IRSTEA * Université de Lyon * De la météo au climat * L'accès à l'énergie et la précarité énergétique * L'hydroélectricité * L'hydroélectricité * Valorisation énergétique des déchets * La Transformation du pétrole * Développement des territoires * Les écotechnologies du froid * Environnement et démocratie participative * Gestion de l'eau * Les Risques environnementaux * Explorer la ville durablement * La Recherche brille à Lyon * Textiles : le Futur se tisse à Lyon * La Recherche en pleine santé * Affiner les prévisions * Prévoir les Cyclones * Assister l'Aéronautique * Modéliser la ville En kiosque * le mensuel * les dossiers de La Recherche * le sommaire * l'éditorial * * l'édition numérique * trouver en kiosque * acheter en ligne * * * * * trouver en kiosque * acheter en ligne Les blogs de La Recherche * populaires * récents * En direct de Planck/Herschel * Les premiers Européens * Mission balouchithère * Sprint lunaire * Momies de Sibérie * Le blog Astroparticulier * Le blog des livres * La quête du boson de Higgs * Philippe Descola au musée du Quai Branly * Congrès international de Mathématiques www.lesgrandsdebats.fr * débats * thématiques * Wikipédia est-elle encore crédible ? * La science est-elle soluble dans la démocratie ? * Les neurosciences doivent-elles entrer au tribunal ? * Doit-on interdire l'autisme aux psychanalystes ? * arts * littérature * histoire * sciences * web/numérique Vidéos Twitter Tweets de @maglarecherche Facebook IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/recommendations.php?site=www.larecherch e.fr&width=298&height=300&header=false&colorscheme=light&font=arial&bor der_color=%23ffffff Commentaires * populaires * récents Newsletters Newsletter du Mensuel Mensuel Recevez chaque mois à date de parution un courriel sur le dernier numéro à paraître. 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