#Modifier Wikipédia (fr) copyright Flux Atom de Wikipédia Effet placebo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Placebo. Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou en liens externes. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références. Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie. L'effet placebo a été constaté chez certains patients ou sujets d'expérience par les médecins et chercheurs pour un groupe varié de symptômes et maladies^[1]. Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Un médicament efficace est défini par son efficacité supérieure à celle d'un placebo ou par son efficacité supérieure au médicament de référence. Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo (voire nocebo)^[2]. Certains médicaments ont une efficacité médicale douteuse mais n'ont pas beaucoup d'effets indésirables. On les appelle placebos impurs. De façon étonnante, les placebos peuvent avoir un effet positif chez des patients qui sont informés qu'ils prennent un placebo comparés à un groupe contrôle qui ne prend pas de placebo et qui le savent^[3]. Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. Ils peuvent être utiles en évaluation d'une chirurgie. Dans une « chirurgie placebo » (sham surgery (en)), on fait croire au patient qu'on l'a opéré en ouvrant simplement le site opératoire pour laisser les cicatrices de la chirurgie testée. Après l'anesthésie, il ne doit pas pouvoir savoir s'il a été opéré ou pas. Des placebos existent dans l'évaluation de « mesures physiques ». Par exemple, un placebo d'acupuncture fait en piquant des points non-utilisés en acupuncture traditionnelle, afin de comparer le rituel de l'acupuncture avec le rituel de l'acupuncture + les bases théoriques sous-jacentes (théorie des méridiens). L'effet placebo (du latin : « je plairai » ^[N 1]) est défini comme l'écart positif (bénéfique) constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Depuis quelques années des différences individuelles sont observées^[4], qui ont peu à peu mis en évidence un mécanisme neurologique impliquant le système dopaminergique du cerveau, chez l'ensemble des patients qui répondent à l'effet placebo^[5]^,^[6]^,^[7]. Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. L'état de certains patients souffrant d'affections réputées « incurables » s'en trouve parfois objectivement amélioré^[8]. Sommaire * 1 Aspects historique * 2 Déterminants de l'effet placebo + 2.1 Coût + 2.2 Personnalité du soignant et conviction du thérapeute + 2.3 Déterminants génétiques + 2.4 Forme, aspect + 2.5 Pathologies les plus sensibles à l'effet placebo * 3 Mécanismes évoqués + 3.1 Chez l'animal ou le bébé * 4 Utilité + 4.1 Recherche biomédicale + 4.2 Effet placebo et homéopathie * 5 Effet « nocebo » * 6 Notes et références + 6.1 Notes + 6.2 Références * 7 Voir aussi + 7.1 Bibliographie + 7.2 Articles connexes + 7.3 Liens externes Aspects historique[modifier | modifier le code] Article détaillé : Placebo et effets placebo dans l'histoire. Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ». Le papyrus Ebers rédigé au XVI^e siècle avant notre ère dresse une liste de 842 prescriptions médicales en Égypte dont 700 sont reconnues comme médicaments véritables, les 100 autres étant ce qu'on appellera plus tard des placebos^[9]. La première utilisation expérimentale documentée d'un placebo date de 1800^[10] : autour de 1795-1796, le médecin américain Elisha Perkins (en) invente les « tracteurs de Perkins », baguettes métalliques brevetées (car prétendument faites en un alliage original doté de pouvoirs de guérison) censées soulager toutes sortes de maladies (rhumatisme, maux de tête) en les passant sur les nerfs du corps atteints d'inflammations. Alors que Perkins présente ses baguettes à Londres, le médecin épidémiologiste John Haygarth (en) répète les expériences de Perkins sur des malades avec des baguettes métalliques et des baguettes en bois : il obtient des résultats identiques (quatre des cinq malades déclarent aller beaucoup mieux) avec les deux types de baguettes. Haygarth dévoile ainsi la supercherie et décrit l'effet placebo dans un ouvrage en 1800 qu'il sous-intitule De la curieuse influence de l'imagination sur les fonctions du corps humain^[11]. Sir Joseph-Francis Olliffe^[réf. nécessaire], médecin de la cour de Napoléon III, prescrivait contre l'impuissance et la frigidité le mélange : « Aqua fontis (60 g) - Illa repetita (40 g) - Idem stillata (10 g) - Hydrogeni protoxyde (0,30 g) - Nil aliud (1,25 g) : 5 gouttes avant chaque repas. ». Malgré de brillants résultats, il fut disgracié quand un latiniste eut éventé la mèche : sous les noms savants se cachaient toujours le même ingrédient^[12] : * Aqua fontis (eau de fontaine) * Illa repetita (la même répétée) * Idem stillata (la même distillée) * Hydrogeni protoxyde (H[2]O : formule chimique de l'eau) * Nil aliud (rien autre chose) En France, le médecin Armand Trousseau est le premier a administrer des placebos à des patients hospitalisés en 1834 : grâce à ses premières pilules placebos, faites à base d’amidon ou de mie de pain, il démontre leur équivalence au niveau efficacité avec les granules homéopathiques. Ses prédécesseurs le faisaient déjà pour leurs patients à domicile, comme la mica panis (mie de pain) de Jean-Nicolas Corvisart^[13]. En 1955, le médecin Henry K. Beecher (en) publie un article princeps sur l'effet placebo : au cours de la Seconde Guerre mondiale sur le front d'Italie, cet anesthésiste injecte aux blessés de guerre une solution saline à la place de morphine dont le stock est épuisé : devant l'effet placebo antalgique constaté, il établit un protocole expérimental en double aveugle (morphine ou sérum physiologique) sur la douleur postopératoire. Une méta-analyse de 15 essais portant sur 1 082 patients aboutit à effet placebo évalué à 35 %^[14]. L'éthique biomédicale moderne repose sur le fait que le médecin doit avoir une démarche honnête avec le patient et donc de l'avertir qu'il lui prescrit un placebo. Or, selon une étude réalisée en 2008, alors que 45 % des médecins hospitaliers américains prescrivent des placebos, près de 34 % de ces médecins présentent le placebo au malade comme une substance « qui peut vous aider et n'aura pas d'effet indésirable », 19 % comme « un médicament », 9 % comme « une médication sans effet bien spécifique » et 4 % des médecins avertissent qu'il s'agit d'un placebo^[15]. En 1997, le D^r K. B. Thomas, médecin généraliste à Southampton, fit une expérience sur 200 de ses patients qui se plaignaient de céphalées, mal de dos ou fatigue sans que des examens eussent pu les expliquer. À une première moitié, il fit un diagnostic précis et affirma que leur état s'améliorerait rapidement ; à l'autre moitié, son diagnostic resta vague et il proposa à chacun de revenir si la situation perdurait : l'état des malades s'améliora pour 64 patients du premier groupe et seulement 39 du second groupe. Après vingt ans d'étude du placebo, sur le modèle des homéopathies, le D^r Jean-Jacques Aulas, psychiatre à Saint-Étienne, a créé le premier placebo officiel. Cette spécialité, vendue sous le nom de Lobepac — anagramme de placebo — et déclarée « élixir psycho-actif », est présentée comme sédative (bleue) ou tonique (rouge). La notice précise qu'elle contient une solution hydro-alcoolique, du glycérol et un colorant (respectivement, E 131 ou E 124) ; sa posologie est de dix gouttes par jour maximum, respectivement le soir ou le matin ; il est recommandé de « diluer les gouttes dans de l'eau sucrée ou non et de laisser en bouche une dizaine de secondes » et « il est souhaitable, lors de la prise, de se concentrer sur les bienfaits attendus^[16]. » En 2002, 180 personnes atteintes d'arthrose du genou ont subi une chirurgie classique ou une placebo : la réduction de la douleur a été la même dans les deux groupes. En 2004, une étude de neurochirurgie menées sur 40 patients atteints de la maladie de Parkinson a comparé l'efficacité d'une greffe cérébrale de cellules fœtales à une opération factice : la qualité de vie des patients persuadés d'avoir reçu la greffe s'est améliorée^[17]. Déterminants de l'effet placebo[modifier | modifier le code] Coût[modifier | modifier le code] Il semble que plus le coût du placebo est élevé pour le patient, plus l'effet placebo est important : 85 % des bénévoles du groupe ayant avalé un comprimé à 2,50 dollars notent une réduction de la douleur causée par des décharges électriques, contre seulement 61 % pour ceux ayant pris le même comprimé présenté en promotion^[18]. Le docteur en économie Dan Ariely explique suite à cette étude qu'il a dirigé que « le prix n'est qu'une des variables du marché, au même titre que l'emballage ou la marque, qui peuvent accentuer l'effet placebo ». Personnalité du soignant et conviction du thérapeute[modifier | modifier le code] Jean-François Bergmann, spécialiste de thérapeutique à l'hôpital Lariboisière, à Paris avance que « la façon dont un médicament est donné participe pleinement à l'effet pharmacologique. Il doit l'être avec conviction »^[19]. Déterminants génétiques[modifier | modifier le code] Au moins un gène est déterminant dans la réponse aux placébos^[20]. Le gène en cause est le gène COMT (pour Catéchol-O-méthyltransférase). Il avait déjà été repéré dans le traitement de la douleur et de nombreuses affections (maladie de Parkinson) ainsi que dans le « comportement de confirmation de nouvelles informations selon nos croyances »^[20] ; L’activation de ce gène modifie la production de dopamine (un neurotransmetteur qui est aussi une neurohormone, impliqué dans les circuits neuronaux de la récompense et de la douleur), semble-t-il via le contrôle d'un enzyme (Catéchol-O-méthyltransferase^[21]). La dopamine participe aux voies neuronales impliquées dans l’anticipation (qui est en jeu dans l’effet placebo^[20]). Ce gène COMT conditionne ainsi l'ampleur de la réponse au placebo pour chaque individu ; certaines variantes de ce gène comprennent 2 copies de l’allèle « méthionine» (Met), 2 copies de l'allèle «valine» (Val), ou 1 copie de chaque. Le cortex préfrontal des personnes disposant de ces formes de ce gène semble produire 3 à 4 fois plus de dopamine que chez les porteurs de la forme simple du gène^[22]. Or, le cortex préfrontal est la zone du cerveau associée à la cognition, à l'expression de la personnalité, à la prise de décision et au comportement social^[20]. Cette découverte renforce l’importance du rôle de la dopamine dans le cerveau. Elle confirme aussi l’influence de l'environnement médical et clinique (incluant la relation médecin-patient) dans les soins pour les patients sensibles à l’effet placebo^[20] (lesquels pourraient à l'avenir être repéré par un marqueur génétique, présenté comme utile pour mieux adapter les stratégies thérapeutiques aux patients, de même que la distribution des soins et la conception des essais cliniques^[20]). Par exemple, chez des patients atteints du syndrome du côlon irritable expérimentalement soumis à des médicaments habituels ou à un placebo, ce dernier était d’autant plus efficace (fonction linéaire de type effet-dose) que la disponibilité de dopamine était élevée chez les patients, en lien avec leur profil génétique. « En particulier, les patients « à double Met » (Met/Met) montrent une amélioration de leurs symptômes avec placebo par rapport aux patients « à double Val » (Val/Val)^[20]. » Forme, aspect[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Pathologies les plus sensibles à l'effet placebo[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Mécanismes évoqués[modifier | modifier le code] L'effet placebo est encore mal compris. Il existe des phénomènes psychologiques et physiologiques qui interfèrent entre eux^[20] : * l'effet placebo illustre et implique l'influence du mental sur l'organisme (psychosomatique) ; * il existe aussi des facteurs génétiques^[20] d'activation plus ou moins importante du système dopaminergique, et on peut bloquer l'effet placebo d'une substance donnée à un patient douloureux en administrant de la naloxone (antidote des opioïdes qui sont substances qui peuvent être données par le médecin ou produites par le corps du patient). Chez l'animal ou le bébé[modifier | modifier le code] L'effet placebo existerait chez l'animal domestique par le biais du conditionnement et d'une modification de la relation maître-animal mais aucune étude scientifique ne l'a réellement prouvé. Il existerait également chez l'enfant et même le nourrisson^[23]. Il semble avoir un rôle plus important chez l'enfant que chez l'adulte^[24]. Utilité[modifier | modifier le code] Recherche biomédicale[modifier | modifier le code] Elle nécessite une évaluation de l'efficacité de nouveaux produits pharmaceutiques rigoureuse. C'est la raison pour laquelle les tests sont effectués par la méthode dite en double aveugle. Celle-ci consiste à composer plusieurs groupes identiques (tirés au hasard) dans lesquels ni le patient, ni le médecin, ne savent si le produit administré est un médicament ou un placebo, permettant ainsi d'avoir un avis objectif sur l'efficacité réelle de la molécule étudiée par comparaison statistique des deux échantillons. Les patients savent qu'ils peuvent recevoir un placebo ou un médicament actif mais ils ne savent pas dans quel groupe ils sont. Pour être mis sur le marché, un médicament doit prouver qu'il est significativement plus efficace qu'un placebo. Effet placebo et homéopathie[modifier | modifier le code] L'homéopathie consiste à trouver une substance qui déclenche les symptômes d'une maladie. En diluant cette sustance suffisamment de fois et en agitant le produit obtenu, les homéopathes pensent former un remède qui permet de lutter contre cette maladie. En l'absence d'étude clinique en double aveugle probantes, la communauté scientifique considère majoritairement que certaines médecines parallèles, comme l'homéopathie ou l'aromathérapie relèvent principalement de l'effet placebo. Certains travaux de synthèse soutiennent cette opinion dans le cas de l'homéopathie. Dès le début de sa pratique de l'homéopathie, Samuel Hahnemann prescrivait, entre les prises de remède actif, souvent espacées de plusieurs jours, une prise quotidienne de grains de lactoses « naïfs » (vierges) de toute autre substance, pour « plaire » au malade et le faire « patienter ». Une étude menée par un groupe de huit chercheurs de nationalités suisse et britannique dirigés par le docteur Aijing Shang (département de médecine sociale et préventive, université de Berne) a effectué une analyse des publications médicales de 19 banques électroniques, comparant l'effet placebo à l'homéopathie et l'effet placebo à la médecine conventionnelle ; les études portaient en moyenne sur 65 patients (10–1 573). Les résultats de cette étude, publiés dans The Lancet (27 août 2005) n'ont mis en évidence aucune supériorité de l'homéopathie sur l'effet placebo, contrairement à la médecine conventionnelle^[25]. Effet « nocebo »[modifier | modifier le code] L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, il peut être dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : « je nuirai »). * On a ainsi observé des troubles apparus chez certains riverains d'une antenne-relais de téléphonie mobile, alors même que l'installation n'avait pas encore été mise en service^[26]. * Lors d'une étude sur l'influence de la prière sur la guérison d'un malade, certains d'entre eux présentaient plus de risque de complications médicales s'ils étaient informés que des prières étaient dites en leur faveur^[27]. * Une hypothèse est que le stress supplémentaire induirait un effet nocebo et/ou serait source de risques accrus de complications^[27]. Des études plus récentes montre l'implication du système dopaminergique du cerveau, comme pour l'effet placebo^[28]. Cet effet nocebo peut aussi prendre la forme des effets indésirables d'un vrai médicament. Il est présent car le patient, sachant qu'il prend un médicament, recrée inconsciemment les effets indésirables dont il a pu entendre parler auprès de ses amis, dans les médias, ou simplement lus sur la notice. Ces effets, distincts des effets secondaires réels d'un médicament, sont de nature purement psychologique - même si la distinction entre les deux n'est pas toujours aisée. 20 à 30 % des sujets en parfaite santé observent des effets secondaires tels que maux de tête, somnolence et nausées^[29]. Selon un article de Courrier international, les femmes se croyant sujettes au risque d'arrêt cardiaque présenteraient quatre fois plus de risques de mourir de maladie cardiovasculaire que celles ayant les mêmes facteurs de risque^[30]. En février 2011, le Science Translational Medicine (en) publie une étude réalisée sur 22 volontaires s'étant fait injecter du rémifentanil. Appelés à se prononcer sur une sensation de douleur dans une jambe, l'étude démontre, notamment, l'influence de l'effet nocebo^[31]^,^[32]. Des anesthésistes ont comparé la sensation de douleur ressentie lors de l'injection d'un anesthésiant chez des femmes enceintes. Le groupe nocebo était préparé à la piqûre par un avertissement couramment donné par les anesthésistes : « vous allez ressentir comme une intense piqûre d'abeille. C'est la partie la plus désagréable de la procédure ». Le groupe placebo était informé de ce qui allait se passer en ces termes : « Nous allons vous donner un anesthésique local qui vous engourdira, pour que vous vous sentiez bien pendant la procédure. » L'étude a montré que l'usage de mots plus apaisants avaient un impact sur la sensation de douleur et le degré d'inconfort lors des procédures chirurgicales invasives^[33]. Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] 1. ↑ Le terme apparaît dès le Moyen Âge dans l'expression « Placebo Domino» (du latin, je plairai au Seigneur), tirée d'une traduction biblique du cinquième siècle après Jésus-Christ. Cfr Past and present of what will please the lord : an updated history of the concept of placebo, Minerva Med, avril 2005, 96(2), 121-124. Références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Finniss DG, Kaptchuk TJ, Miller F, Benedetti F (2010) Biological, clinical, and ethical advances of placebo effects. Lancet 375: 686–695. doi: 10.1016/S0140-6736(09)61706-2. 2. ↑ L'effet placebo. Un voyage à la frontière du corps et de l'esprit. Ivan O. Godfroid, Charleroi, Socrate Éditions Promarex, 2003. 3. ↑ (en) Kaptchuk TJ, Friedlander E, Kelley JM. et al., « Placebos without Deception: A Randomized Controlled Trial in Irritable Bowel Syndrome », PLoS ONE, vol. 5, n^o 12, 2010, e15591 (PMID 21203519, PMCID 3008733, DOI 10.1371/journal.pone.0015591, Bibcode 2010PLoSO...515591K) 4. ↑ Scott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. (2007) Individual differences in reward responding explain placebo-induced expectations and effects. Neuron 55: 325–336. doi: 10.1016/j.neuron.2007.06.028. 5. ↑ Zubieta JK, Stohler CS (2009), Neurobiological mechanisms of placebo responses. Annals of the New York Academy of Sciences 1156: 198–210. doi: 10.1111/j.1749-6632.2009.04424.x. 6. ↑ Scott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. (2008) « Placebo and nocebo effects are defined by opposite opioid and dopaminergic responses » Archives of general psychiatry 65: 220–231. (DOI:10.1001/archgenpsychiatry.2007.34) 7. ↑ (en) Zubieta JK, Bueller JA, Jackson LR, Scott DJ, Xu Y. et al. (2005) « Placebo effects mediated by endogenous opioid activity on mu-opioid receptors » The Journal of neuroscience, the official journal of the Society for Neuroscience 25: 7754–7762. 8. ↑ [PDF] Mémoire universitaire consacré au placebo dans les essais cliniques (2002) 9. ↑ (en) Arthur K. Shapiro (en), Elaine Shapiro, The Powerful Placebo : From Ancient Priest to Modern Physician, JHU Press, 2000 (lire en ligne), p. 4 10. ↑ Philippe Pignarre, Les deux médecines : Médicaments, psychotropes et suggestion thérapeutique, La Découverte, 2010 (lire en ligne), p. 37 11. ↑ (en) J. Haygarth, Of the Imagination, as a Cause and as a Cure of Disorders of the Body ; Exemplified by Fictitious Tractors, and Epidemical Convulsions, Crutwell, 1800 (lire en ligne) 12. ↑ « Le médecin hydropathe » L'effet placebo de Claudie Bert, en ligne sur www.scienceshumaines.com 13. ↑ G. 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Lembo, Irving Kirsch, Dimitrios C. Ziogas, Jeffrey Douaiher, Karin B. Jensen, Lisa A. Conboy, John M. Kelley, Efi Kokkotou, Ted J. Kaptchuk. « Catechol-O-Methyltransferase val158met Polymorphism Predicts Placebo Effect in Irritable Bowel Syndrome » PLoS ONE 2012 (DOI:10.1371/journal.pone.0048135) 21. ↑ (en) Yavich L, Forsberg MM, Karayiorgou M, Gogos JA, Mannisto PT. « Site-specific role of catechol-O-methyltransferase in dopamine overflow within prefrontal cortex and dorsal striatum » The Journal of neuroscience: the official journal of the Society for Neuroscience 2007;27:10196–209. (DOI:10.1523/JNEUROSCI.0665-07.2007) 22. ↑ (en) Meyer-Lindenberg A, Kohn PD, Kolachana B, Kippenhan S, McInerney-Leo A. et al. « Midbrain dopamine and prefrontal function in humans: interaction and modulation by COMT genotype » Nature neuroscience 2005;8:594–6. (DOI:10.1038/nn1438) 23. ↑ Pharmacologie du placebo. Cours de P. Lemoine mis à jour le 2 décembre 1998, en ligne sur www.med.univ-rennes1.fr. 24. ↑ (en) Rheims S, Cucherat M, Arzimanoglou A, Ryvlin P, « Greater Response to Placebo in Children Than in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis in Drug-Resistant Partial Epilepsy » PLoS Med. 2008;5(8):e166. 25. ↑ Jean-Yves Nau « L'homéopathie ne serait qu'un placebo » Le Monde, 27 août 2005 Lien vers l'article 26. ↑ Différents journaux relatent ce fait : Silicon.fr du 21 avril 2009, Challenges.fr du 21 avril 2009, Journal télévisé de 13h à France2 du 21 avril 2009, 20^e minute. 27. ↑ ^a et b (en) Herbert Benson et al. « Study of the Therapeutic Effects of Intercessory Prayer (STEP) in cardiac bypass patients: A multicenter randomized trial of uncertainty and certainty of receiving intercessory prayer » American Heart Journal Volume 151, No 4, 934-42 (2006) 28. ↑ (en) cott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. 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Camann, « Nocebo-induced hyperalgesia during local anesthetic injection. », Anesth Analg, vol. 110, n^o 3, mars 2010, p. 868-70 (PMID 20042440, DOI 10.1213/ANE.0b013e3181cc5727) Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] * Effet placebo et transfert, Martens F., Psychoanalyse, 1984 ; 1 : 38-62 * L'effet placebo, Xavier Durando, Bulletin du cancer. Novembre 2001. Volume 88, Number 11 * (en) Hrobjartsson A, Gotzsche PC. « Is the placebo powerless ? An analysis of clinical trials comparing placebo with no treatment » N Engl J Med 2001, 344 ; 1594-602 * Placebo, chronique d'un elixir psycho-actif, Jean-Jacques Aulas, ed: Science Infuse, 2005, (ISBN 2-914280-11-4) Articles connexes[modifier | modifier le code] * Placebo Page d'aide sur l'homonymie * Bouton placebo * Méthode Coué * Biais cognitif * Effet Hawthorne Liens externes[modifier | modifier le code] * « http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=101 » ^(Archive • Wikiwix • Que faire ?). Consulté le 2013-03-29 , par Martin Winckler * L’effet placebo n’existe pas ! Article de Philippe Pignarre * Conférence de JJ Aulas a l'ENS Lyon. * Médicaments 'alternatifs' * Expectations, beliefs, and the origins of the placebo effect Predrag Petrovic, le 08 février 2011 11:00 Séminaires Amphithéâtre Marguerite de Navarre - Marcelin Berthelot [1] * Portail de la médecine Portail de la médecine * Portail de la psychologie Portail de la psychologie * Portail de la pharmacie Portail de la pharmacie Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Effet_placebo&oldid=96753110 ». 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Photo d'illustration Photo d'illustration David Selman / Corbis Par le Pr Didier Raoult Une étude très importante vient de faire une analyse exhaustive de l'efficacité des médicaments dans quatre indications majeures : la douleur, la dépression, l'angoisse et l'insomnie. Dans ces domaines, la France présente une situation particulière. D'une part, nous faisons partie des plus grands consommateurs de psychotropes de la planète. D'autre part, le plan contre la douleur déclenché par Bernard Kouchner - et les traitements qui en ont résulté - a peu d'équivalents dans le monde. Cette récente étude est essentielle, car, pour la première fois, la comparaison prend en compte un nombre considérable de données pour évaluer le rôle de l'abstention thérapeutique par rapport à un traitement placebo, en clair un faux médicament que le patient prend en croyant qu'il s'agit d'un vrai. Par ailleurs, les médicaments de référence habituellement donnés pour le symptôme à traiter sont mis en relation avec le placebo. Les résultats sont consternants. Ils confortent la constatation récemment faite par le professeur Philippe Even concernant la gabegie thérapeutique qui s'est développée au cours des dernières décennies. En effet, dans la plupart des cas, le traitement par placebo est beaucoup plus efficace que l'absence de traitement ! C'est une donnée qui témoigne vraisemblablement de l'efficacité des thérapeutiques ayant précédé l'ère du tout chimique au XIXe siècle. Cela explique probablement en partie l'utilisation de méthodes de thérapies alternatives (homéopathie, aromathérapie, phytothérapie et de multiples autres) appréciées par le grand public alors qu'elles n'ont pas fait la preuve de leur efficacité comparées au placebo. Impasse Si l'on analyse l'étude dans le détail, les traitements chimiques contre l'angoisse sont certes efficaces, mais, sur la longue durée, les placebos ont une efficacité comparable, et parfois supérieure. C'est aussi le cas des médicaments de référence concernant la dépression. Plusieurs publications avaient déjà relevé l'inefficacité des médicaments antidépresseurs les plus utilisés, comparés au placebo. C'est également vrai pour l'insomnie. Ce qui pose un problème majeur, car les sujets âgés qui se plaignent de cette pathologie ont une consommation de médicaments importante qui induit des somnolences, elles-mêmes facteurs de chutes et de fractures. C'est encore le cas de la douleur, ce qui prouve que l'escalade thérapeutique vers le "zéro douleur" est inutile, alors qu'elle est addictive et dangereuse. Elle a, en effet, entraîné ces dernières années plus de morts que l'usage volontaire de drogues illicites ! Au final, le médecin est dans une impasse. Il ne peut plus donner un traitement chimique alors qu'il sait qu'il est inefficace, et il est dans l'impossibilité d'utiliser un placebo qui suffirait à soulager, car il ne peut délibérément mentir aux patients puisque du mensonge dépend l'efficacité du traitement ! Partagez Facebook Twitter Google + Commentaire 5 commentaires Le Point Téléchargez notre application iPhone Retour à la version web Consultez la version web A la une du Point à la une En continu En continu S'abonner à la newsletter Newsletter Mention légales Mentions [p?tagid=6546820-036e958179baf6b375e26731242eeacf] XiTi § #publisher next [logo_cdp_scpc.png] * Offre spéciale * Recevez un numéro d'essai GRATUIT du magazine * Abonnez-vous au magazine * Service aux abonnés * Liens Web du mois Retrouvez nos liens Web du mois Coup de Pouce Le vrai site pratique info@coupdepouce.ca Recherche Recherchez__________ (BUTTON) * Tout le site * Recettes * Facebook * pinterest * Twitter * Google plus Identifiez-vous Créez votre compte * Vidéos * Blogue * Bulletins * Communauté * Cuisine * Maison * Mamans * Santé et vitalité * Mieux vivre * Style * Voyage et fêtes * À la une * Quelle est votre couverture préférée de 2013? * À déguster : nos soupes réconfortantes * À découvrir : comment skier à petit prix Partage * Envoyer Envoyer à... 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Page 1 Médicaments thérapeutiques ou... Page 2 Quand le cerveau influence la santé Page 3 Placebo: vrai ou faux soulagement? * Précédent * Suivant Par Pierrich Plusquellec , Ph.D. en biologie du comportement , avec Le monde est ailleurs , Publié: Mise à jour: 30 octobre 2012 Vous avez mal à la tête, vous prenez un analgésique et, immédiatement, vous vous sentez mieux. C’est l’effet placebo qui explique ce soulagement instantané de votre migraine à l’ingestion d’une pilule. Explications. Des milliers d'articles scientifiques se sont attachés à parler de ce petit miracle du quotidien. Le phénomène est ainsi désigné depuis le début du 19^e siècle: placebo est un mot latin qui signifie «je plairai», et bien qu'il n'y ait aucun principe actif dans une pilule de placebo, on la prescrivait au patient impatient à qui on ne savait pas quoi prescrire d'autre... et ça le soulageait! L'effet placebo, qui désigne le pouvoir de soulagement, partiel ou complet, réalisé par l'autosuggestion, fait partie de l'univers des chercheurs depuis déjà longtemps. Pour évaluer un traitement, une procédure standard consiste à suivre deux groupes de patients: à l'un, on administre le traitement, et à l'autre, un placebo, c'est-à-dire un produit inactif, et on compare la réaction des deux groupes. Personne ne sait, ni les patients, ni le médecin, qu'un placebo est en jeu. Difficile parfois de départager qui, de la molécule ou de l'autosuggestion, donne le plus de soulagement aux patients. Ainsi, les «croyants» se retrouvent parfois plus en santé que les autres. Médicaments thérapeutiques ou homéopathie Le problème, c'est que pour obtenir l'autorisation de vendre un nouveau médicament, son effet thérapeutique doit être significativement supérieur à son effet placebo. En passant, les produits homéopathiques sont dispensés de cette procédure, puisqu'ils ne sont pas considérés comme des médicaments par les autorités sanitaires. Pour leurs détracteurs, les produits homéopathiques ne fonctionnent que sur l'effet placebo. Dans ces cas, l'effet placebo ne fonctionne pas seulement pour les patients. La seule société Boiron affichait un chiffre d'affaires de 361 millions d'euros en 2005. Ça marche aussi plutôt bien pour les homéopathes. La version originale de cet article a été publiée sur Servicevie. Lire la suite... Page 1 Médicaments thérapeutiques ou... Page 2 Quand le cerveau influence la santé Page 3 Placebo: vrai ou faux soulagement? * Précédent * Suivant Vos commentaires Faites-nous connaître vos impressions ici! 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Mais qu'il s'agisse d'un simple antihistaminique ou bien d'antibiotiques, on doit savoir reconnaître les effets secondaires et ceux plus graves qui nous obligeront à consulter un médecin. medicamentss-410 * 3 questions sur les antibiotiques Que faire si on oublie une dose d'antibiotiques? Et si nos symptômes persistent? On répond à vos questions. antibio-410 * Peut-on consommer trop d'antiacides? Brûlures d'estomac ou reflux gastriques, on connaît! Heureusement que les antiacides existent! Mais peut-on en prendre à tous les jours? Sans risque? On lit ce qui suit. antiacides-410 * J’ai l’impression que mon médicament n’agit pas Quand on prend un médicament, on souhaite qu’il soit efficace… rapidement! Voilà pourquoi on s’impatiente lorsque les améliorations ne sont pas au rendez-vous. Et si ce délai était normal? medicament agit pas * Vidéos en vedette [EMBED] + de vidéos Blogue Sur le pouce! julia haurio julia haurio 29-12-2013 Crêpes végétaliennes à la banane Que faire avec des bananes trop mûres? Bien sûr, il y a le classique pain aux bananes, mais pour faire changement je vous propose une recette de crêpes sans oeuf ni produit laitier, à... Isabelle Vallée Isabelle Vallée 26-12-2013 Le monde selon Karl Lagerfeld Avis à tous les fans de Karl Lagerfeld, un livre sur cette icône de la mode se trouve maintenant en librairie! Ne vous attendez pas à une biographie. C’est plutôt le livre parfait à laisser... Facebook Participez à la conversation Contribuer au magazine Contribuer au magazine Avez-vous goûté à nos délicieuses brioches au sucre à la crème? Si oui, faites-nous part de vos impressions! 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Nous avons l`a `a un procede d’une simplicite deconcertante qui pourrait peut-etre permettre de passer au crible toutes les pretentions de soigner et de guerir quelles que soient leurs origines. Sont concernees, en premier lieu, les industries pharmaceutiques qui doivent desormais faire la preuve de l’efficacite de leurs molecules et voient leurs pretentions publicitaires jugulees en fonction des resultats obtenus, les anciens medicaments, les techniques therapeutiques importees de pays ou la culture medicale est differente, l’homeopathie, etc. La mauvaise foi n’est plus de mise. Les essais contre placebo n’ont pas seulement permis de trier entre bons et mauvais medicaments. Ils permettent aussi de comprendre que l’on peut guerir meme si on n’a pas pris un medicament efficace. On a vu apparaitre au cours des essais cliniques des taux d’amelioration surprenants dans les groupes qui prenaient le placebo. Et cela n’est pas vrai seulement dans les pathologies mentales ou celles etiquetees "psychosomatiques", mais aussi dans les pathologies organiques. Dans les pathologies infectieuses, une amelioration, meme si elle est passagere, survient frequemment. On pourrait donc etre en mesure de comprendre le succes des charlatans et de mieux les combattre : ils ont beneficie, honnetement ou malhonnetement selon les cas, de ce qu’on appelle desormais "l’effet placebo". C’est ce pouvoir si puissant de la preuve que je voudrais examiner attentivement pour mieux en comprendre les ressorts mais aussi, eventuellement, les limites. Nous appellerons " laboratoire " ce lieu ou se menent toutes ces etudes contre placebo mais aussi contre produits de reference, `a la condition expresse qu'elles aient lieu en "double insu". C'est la structure du protocole, en double-insu, qui caracterise avant tout ce laboratoire et peut-etre faut-il mieux l'appeler "laboratoire du double-insu" plutot que "laboratoire de l'etude contre placebo", un nom que j'avais propose precedemment. Cela permettra ainsi de mieux suivre une pratique (le protocole des etudes) et de ne pas s’engager dans une description qui, sans le savoir, s’eloigne des pratiques et pourrait bien etre dej`a trop abstraite, en reprenant `a son compte la notion d’effet placebo. Ce laboratoire recouvre approximativement les essais dits, techniquement et administrativement, de phase 1, 2, 3 et 4 qui ont desormais tous lieu en double insu. Mais si nous parlons ici de " laboratoire ", c'est que nous voulons insister sur le fait qu'il s'agit d'une institution, d'une machinerie qui a des entrees et des sorties, qui ne fonctionne pas toute seule. Il faut l'alimenter avec des donnees en amont pour obtenir une production de resultats en aval. Mais quelles sont ces donnees ? Quelques ingredients Pour faire fonctionner le laboratoire du double insu, il faut des " ingredients". Ces ingredients doivent etre fabriques. La realite ne les fournit pas tout-faits. Prenons un exemple. Il y a encore peu de temps (encore `a l’epoque de nos arrieres-grands-parents), on parlait des "fievres". C’est seulement quand cette notion a ete cassee au profit de la definition des pathologies modernes, toujours en cours de fragmentation/reformatage/modelisation, que l’on a dispose d’un ingredient indispensable au fonctionnement du laboratoire du double insu. On peut formuler cela autrement : il faut transformer les " patients " en " cas ". C'est une operation tres compliquee ! Transformer les patients en cas, c’est considerer, `a la suite d’examens tres divers, qu’ils sont semblables entre eux et que l'on peut donc constituer deux ou trois groupes comparables (par exemple, et selon les necessites du protocole : un produit de reference, un placebo, le candidat-medicament). C'est l`a que vous devez prendre une decision "negociee" avec les autres participants de la vie de ce laboratoire. A partir de quels indices, de quel niveau decidera-t-on que l'inclusion d'un patient est possible ou ne l’est pas ? Une discussion aura lieu car tout le monde sait que les resultats de l'etude dependront pour beaucoup de ces criteres d'inclusion comme de ce que l'on decide digne d'etre mesure au cours de l'etude et `a sa fin. Les patients deviennent comparables, mais seulement en certains de leurs aspects, qui sont forcement en nombre limite. Plus vous ajoutez de perspectives pour rendre vos groupes semblables, plus vous rendez votre etude rigoureuse mais plus aussi vous vous eloignez de sa faisabilite. C’est une question que les responsables d’etudes cliniques dans les laboratoires pharmaceutiques connaissent bien : le meilleur protocole possible risque toujours de rendre une etude impossible : en premier lieu parce qu'elle sera d'un cout financier insupportable ; en second lieu parce que les medecins experimentateurs refuseront de remplir des tonnes de fiches par patient. Ainsi, est-ce souvent parce que les cahiers d'observation sont trop lourds `a remplir que de magnifiques etudes sur le papier n'arrivent jamais `a se conclure faute d'obtenir la participation d'un nombre suffisant de cliniciens, le recrutement du nombre de patients prevu. C’est pourquoi les protocoles des etudes cliniques different tant d’une etude `a l’autre, y compris pour une meme indication. Ils sont toujours negocies entre des acteurs aux interets distincts. Toute l'histoire des etudes cliniques, depuis la streptomycine jusqu'`a la vaste etude sur le diabete que les Americains avaient tente de faire en 1970, se heurtent `a ce type de problemes, qui constituent la matiere la plus interessante pour comprendre ce qu'est la medecine moderne et la maniere dont elle s'invente au travers des pratiques de ses acteurs. Ainsi un candidat antidepresseur a-t-il beaucoup moins de chance de " sortir " positivement d’une epreuve contre placebo qu’il y a vingt ans. Pourquoi ? Parce que le nombre de candidats medicaments dans cette indication est tel que, imperceptiblement, les criteres de recrutement des patients sont moins exigeants quant `a la gravite de la depression. Et moins la depression est grave, plus il est difficile de vaincre le placebo. Un meme medicament pouvait donc franchir victorieusement cette etape dans certaines circonstances historiques, et ne plus passer la barre ensuite. C’est aussi la maniere dont une pathologie est definie qui peut faire echouer l’etude clinique. C’est precisement l’hypothese avancee pour expliquer l’echec, apres nombre d’essais infructueux, de molecules candidates `a l’opposition aux destructions neuronales pouvant resulter d’un accident vasculaire cerebral ou d’un traumatisme cranien. La pathologie n’avait sans doute pas ete assez fractionnee en sous-types pour permettre de deceler une activite des candidats medicaments. Mais il faut ajouter qu’on ne connaissait pas le moyen de la fractionner. Il faut bien reconnaitre que les differents " cas " que l'on fait entrer dans ce " laboratoire " ne peuvent jamais etre totalement semblables les uns avec les autres : ils ne le sont que sous certains aspects, dans certaines proportions. Les patients transformes en cas dans ce laboratoire ne deviennent pas des "clones". Nul ne peut affirmer qu’ils jouissent d’une egale capacite `a guerir. A observer les choses de cette maniere, ce que l’on appelait " scientifique ", qui paraissait implacable et froid, d’un seul coup, devient chaud, rempli de debats, de discussions, de conflits, bref, de " social ". Mais pour comprendre la specificite de la medecine moderne, il faut encore ajouter un autre evenement sans lequel le fonctionnement du laboratoire du double insu resterait impensable. Je parle de " la grande industrie capitaliste " et de " la chimie moderne " capables de mettre sur le marche des substances exactement semblables les unes aux autres. Si les pathologies etudiees doivent etre semblables les unes aux autres pour constituer une serie, il faut pouvoir mettre face `a cette serie, une autre serie : celle de medicaments identiques les uns aux autres, tant en composition qu’en dosage. Un enjeu historique La nature technique et la nature sociale du laboratoire du double insu se nouent ensemble de maniere particulierement interessante ; particulierement redoutable, aussi. Il existe peut-etre un contexte particulier en France, de ce point de vue, un contexte qui n'existe pas aux Etats-Unis, par exemple : les patrons des laboratoires franc,ais ont resiste le plus longtemps possible `a la dictature du laboratoire du double insu. Les industriels du medicament etaient tous issus de l'arriere-boutique de l'officine, proposant un ou deux produits, ne disposant en aucune mesure de la surface financiere et des moyens scientifiques et techniques de realiser de telles etudes. A cette epoque, le " double-insu " etait synonyme de la percee des grands groupes etrangers concurrents, constitues sur des base bien differentes des entreprises familiales franc,aises, financierement beaucoup plus solides, souvent extension de la grande industrie chimique. La "gauche" medicale s'est donc historiquement constituee en opposition `a l'ideologie reactionnaire de ces petits laboratoires officinaux qui defendaient leurs parts de marche en s'opposant au laboratoire du double insu, devenu une arme entre les mains de leurs dangereux concurrents. Ainsi une revue comme Prescrire , qui a beaucoup fait en France pour imposer des etudes cliniques rigoureuses, est encore vecue comme une revue " de gauche ". Cela surprend toujours beaucoup les Americains qui ont vecu une autre histoire. L`a, les grandes revues scientifiques medicales – dites " `a comite de lecture " – que nous n'avons jamais su creer solidement en France, constituent un tout autre modele et ne sont pas vecues comme des revues " de gauche ". Le laboratoire du double insu est le lieu ou le progres medical va s'hybrider avec le triomphe du capitalisme. Car le laboratoire du double insu ne se contente pas de remodeler les flux de production des medicaments, en eliminant les uns et en selectionnant ceux qui ont triomphe de ses epreuves. Il remodele dans le meme temps les flux de rationalite et les flux de capitaux. Il permet en quelques annees `a une firme d'importance moyenne de faire partie des plus grosses societes au monde. Il fait baisser de moitie dans le meme temps le cours d'une autre societe en bourse. Lorsque les analystes financiers, pour juger de sa valeur, etudient une societe pharmaceutique, c’est d’abord les produits en cours de developpement dans ce laboratoire dont ils font la liste et l’analyse. Ils ont donne un nom particulier au laboratoire du double insu : le pipe-line. L`a d’ou provient l’energie, l’alimentation. On est l`a face `a une difficulte. Il nous faut tenir l'analyse d’un bout `a l’autre de la chaine. Ne pas s’arreter au mecanisme social, fabriquant du profit, `a la dynamique des entreprises victorieuses et des entreprises defaites. Il faut egalement eviter de considerer ce laboratoire comme une simple machine `a produire de la science. Ne pas croire non plus, enfin, que l'on pourrait aisement separer le social du scientifique. A basculer dans le "ce n'est que scientifique" on va donner au laboratoire du double insu la possibilite de rendre compte de tout, de devenir le juge absolu de toutes les pratiques therapeutiques. A n'en voir que l'aspect social, on tombera dans un "tout est social" relativiste et insupportablement ironique. Le medicament que je mets au point est efficace independamment du medecin Le laboratoire du double insu que nous venons de decrire en quelques traits a donc radicalement metamorphose la medecine en quelques dizaines d'annees : ce n'est plus dans la maniere d'observer les patients comme ce fut le cas avec " la naissance de la clinique ", magnifiquement exposee par Michel Foucault. C'est aujourd’hui la figure du tiers, celle du " preparateur ", qui semble etre devenue le cœur de l'invention, c’est vers elle que se tournent tous les regards. Cette figure du tiers, si discrete durant des siecles, triomphe aujourd’hui, recrutant les meilleurs specialistes : chimistes, physiciens, biologistes On pourrait d'ailleurs resumer d'une formule terrible sa nouvelle fonction : "Le medicament que je mets au point est efficace independamment du medecin". C'est la signification profonde du triomphe du double insu. Les historiens du medicament, comme Alain Touwaide, ont montre que lorsque l’on remonte loin dans l’Antiquite, jusqu’`a Herophile, avant Jesus-Christ, on trouve troujours une figure venant s’interposer entre patient et medecin. Selon Alain Touwaide, " c’est au moment ou le medecin renonce `a la magie ", qu’il confie la preparation des remedes `a un tiers. Comme si cette figure du tiers etait l`a pour objectiver la relation medecin-patient, creant un point de reference objective, exterieure. Ce tiers vient precisement limiter " la magie ", la capacite d’influence du medecin – ou du moins, inscrire cette influence, cette " suggestion ", dans un objet fabrique de ses mains. Il est certain que cette invention du tiers avec tout ce qu’il rend possible et tout ce qu’il interdit, va decider de l'avenir de la medecine occidentale. Cette triangulation originaire constitue le terreau sur lequel va germer le medicament moderne. La figure du tiers a emprunte des visages historiques varies : herboriste, preparateur, apothicaire, pharmacien et aujourd'hui industrie pharmaceutique. Elle a lontemps vecu tapie `a l'ombre de la medecine : on ne la trouve quasiment jamais dans les grandes histoires de la medecine, sinon en quelques lignes, ici ou l`a. Cette figure s'est modernisee et s'est imposee comme l'acteur contemporain decisif. Aujourd’hui, cette figure a la capacite d'objectiver les pathologies, de leur conferer une existence abstraite, independante des patients. Elle dispose du pouvoir d’en assurer le transport le long des chaines d'experiences les plus diverses : experiences sur recepteurs cellulaires, sur cellules, sur organes, sur animaux entiers. Il semble que l’on soit enfin parvenu, pourrait-on dire, sur une terre ferme, un monde ou le pouvoir de la preuve est enfin devenu incontestable. Mais, l`a encore il ne faut pas generaliser trop vite et observer attentivement les pratiques des differents acteurs. On constate que cette figure du tiers, qui etait finalement rassurante, se dedouble `a son tour : ce ne sont pas les physiciens, les chimistes, les biologistes qui constituent le sol dur sur lequel s’epanouit la preuve. Il ne faut pas croire que l’on echappe si facilement `a l’art de la clinique pour s’adosser sur les preuves scientifiques, habilement rassemblees par l’audacieuse figure du pharmacien devenue industrie. Les scientifiques que le tiers a mis `a son service sont representes dans le laboratoire du double insu, quoique simples " observateurs ". Ils verifient que leurs hypotheses etaient les bonnes ou decident que leurs protocoles doivent etre redefinis, car insuffisamment – ou meme parfois pas du tout – predictifs. Alors quel est l’interlocuteur que l’on rencontre " in fine " ? C’est le statisticien ! Car lui n’a que faire des demonstrations biologiques, donc avec ce qui pourrait meriter le label du savoir scientifique. Le rapport entre medecine clinique et science experimentale telle qu’elle est representee dans la figure du chercheur ne va, en effet, pas de soi. On dit souvent que la medecine releve `a la fois de l’art et de la science. En fait, la pratique clinique est reliee, articulee, pourrait-on dire, `a la science, par la statistique. Et, dans l’univers du laboratoire du double insu, rien ne passe sans la statistique. Cela signifie que les rapports existant entre les deux pratiques, celle des medecins d’un cote, celle des chercheurs des laboratoires de l’industrie pharmaceutique de l’autre, ne sont pas des rapports lineaires de diffusion. Les deux domaines entrent en contact par le biais de la statistique. La notion de double insu prend ainsi un sens nouveau : elle decrit au fond la complexe relation entre la figure du tiers et la figure du therapeute. Rien de serieux ne passe entre les deux qui ne soit filtre par le statisticien. Toutes les tentatives pour essayer de construire, par exemple, ce qu'on a appele "pharmacologie rationnelle", celle qui permettrait d'aller directement de la molecule `a l'action therapeutique, ont ete defaites. Aujourd'hui quelle que soit l'origine savante d'un candidat medicament, il faut le soumettre `a l'epreuve du double insu. Par exemple, bien des tentatives recentes de therapeutique dite " genique " s'y sont cassees les dents. Les etudes en double insu n'ont pas tendance `a voir leur importance diminuer face aux avancees de la biologie et maintenant de la genomique ; au contraire, elles se renforcent chaque jour davantage. Nos medicaments Le pouvoir du laboratoire du double insu et du statisticien me semble pouvoir etre illustre `a la lumiere des grandes classes therapeutiques que nous avons inventees depuis cinquante ans. Les etudes cliniques qui vont progressivement se generaliser en suivant la methodologie du double insu, ont ete inventees avec les antibiotiques, pour etre plus precis avec la streptomycine. Ici, la guerison a pris une signification singuliere. La notion d'effet placebo n’y serait que d’importance secondaire. L`a, ce n'est pas vraiment au patient malade que l'on s'adresse, mais beaucoup plus directement `a un autre etre vivant qu’on decide de detruire en faisant le moins de dommages possibles `a l'hote. Les maladies infectieuses nous mettent face `a du vivant dans du vivant. Le corps peut etre pense, dans ce cas, comme une simple extension de ce que l’on observait dans l'eprouvette du chercheur. Il va de soi qu’une telle dramaturgie ne saurait constituer un modele general de la maladie et de la guerison. C'est aussi le cas de figure qui rend idealement simple la fabrication des ingredients permettant le fonctionnement du laboratoire du double insu : • Des tests de laboratoire permettent d'objectiver la pathologie et de transformer des patients en " cas ". • La figure du preparateur en sort grandie. • Il dispose d'une terre ferme sur laquelle exercer sa competence et recruter d'autres specialistes qu'il mettra `a son service. • La maladie peut etre isolee dans son aspect "vivant dans du vivant" et faire l'objet de manipulations hors du corps humain, transiter le long des chaines d'experimentation sur cellules, organes en culture, animaux entiers vivants. On peut distinguer une deuxieme classe de medicaments, ceux destines `a traiter toutes ces pathologies ou un mecanisme biologique ne fonctionne plus `a son rythme habituel (allergie, hypertension, cancer, etc.). Il y a evidemment des points d'intersection entre ce nouvel ensemble et le precedent, comme on peut l’observer dans le cas de l'ulcere gastro-duodenal. L`a encore nous pouvons isoler un mecanisme reproductible `a l'exterieur du corps humain et pouvant se constituer en point de reference exterieur fiable, justifiant le travail du preparateur. L`a encore le modele de la maladie permet la recherche de medicaments par des methodes de triage de vastes series de substances selon la maniere dont elles s’entre-capturent avec des mecanismes biologiques cultives de maniere isolee de l’ensemble d’un corps vivant. Enfin, on sait qu'il existe une troisieme classe de medicaments, sur laquelle je ne m'etendrai pas ici mais qui n'ont jamais reussi `a se stabiliser en fonction d'un point de reference exterieur. Ce sont des medicaments que j’appelerai auto-references. Je parle evidemment des psychotropes. Ils penetrent dans la relation medecin-malade par effraction (on parle toujours de "hasard" pour expliquer la naissance de chaque lignee et rendre compte de ce que, pour ma part, je prefere appeler une effraction). C'est le consensus social des psychiatres qui determine les regles de transformation des patients en " cas ". Les psychiatres americains le savent bien qui donnent des numeros aux versions successives et datees de l’outil principal permettant cette transformation : le DSM. Le laboratoire du double insu apparait ainsi comme le carrefour ou s'inventent les medicaments modernes, que l'on peut classer en fonction meme des ingredients qui lui permettent de fonctionner. L'origine des medicaments importe finalement assez peu : plantes, series chimiques toujours transformables, proteines, tout est possible ! Le laboratoire du double insu permet de mettre `a l'epreuve les hypotheses les plus inattendues. Il a remodele tout son aval, ce qu'on appelle generalement la recherche pour le distinguer du developpement. On voit ici sa puissance de production alors que la demonstration qu'il nous permet est toujours des plus limitees : il nous dit seulement "c,a marche" ou "c,a ne marche pas". Pourtant, il n'est en general pas capable de verifier ou de dementir une hypothese biologique au sens fort du terme, ce qui nous montre encore une fois, que c’est un lieu ou s’impose le statisticien. C’est ailleurs que dans ce laboratoire que la biologie cherchera ses preuves et ses arguments. L’effet placebo Ce n’est qu’apres avoir pris connaissance de ce dispositif que l’on peut rendre compte de ce qu’on a appele " effet placebo ". Cette formule qui nous semble aujourd’hui aller de soi, est bien nee avec le laboratoire du double insu. Le Littre de 1886, oeuvre d’un medecin, ne contient pas le mot placebo . La formule est contemporaine. Son histoire est breve, moins de 50 ans ; elle date de l'invention des etudes cliniques apres la Seconde Guerre mondiale. L'effet placebo est une tentative de constituer de maniere incontestable une sorte de " degre zero ", pourtant empiriquement construit, permettant de juger un candidat-medicament. En verite, on appelle effet placebo une serie entassee de mecanismes baroques non controles : ameliorations ou guerisons spontanees, modifications des patients independamment de toute action chimique/biologique directement observable, sentiment subjectif – et peut-etre illusoire – d'amelioration, partagee ou non par le medecin, etc. C'est l'entassement de ces phenomenes communs qui est magnifie et reifie sous le nom d'effet placebo. Sitot nomme, il est rendu inanalysable. Car dans ce laboratoire on ne cherche jamais `a definir, `a comprendre ce qu'est cet effet, comme on ne cherche jamais `a verifier ou `a dementir une hypothese biologique en tant qu'hypothese scientifique. On veut seulement savoir si "c,a marche" ou "si c,a ne marche pas" – quelles qu'en soient les raisons. Remarquons que cette notion d'effet placebo est profondement dependante de la dissymetrie de la relation medecin/malade. En effet, seuls les medecins l'emploient ; les patients chercheront toujours une raison plus interessante `a cette guerison que leur medecin n'a pu expliquer autrement. Remarquons aussi le caractere genant de ce quasi-compliment que les medecins s'adressent du meme coup `a eux-memes – placebo , "je plairai (au docteur)". Mais est-ce si certain qu’ils guerissent pour plaire au docteur, lui qui est parfois si fache de les voir guerir hors la medecine? La notion d’effet placebo manque decidement de modestie. Ce que voulaient nous transmettre ce groupe de medecins americains au moment de la guerre, ce n'etait donc pas une justification d'arrogance mais une lec,on de modestie. ils voulaient nous attirer l’attention sur l'impuissance de la biologie scientifique `a prevoir les evenements medicaux ; nous montrer la necessite de se soumettre `a l'epreuve la plus empirique qui soit, certes rigoureuse, mais qui ne merite pas pour autant le nom de science, l’adjectif scientifique. Quand nous parlons d’effet placebo , nous decrivons un systeme de contraintes tres particulier dans lequel est mis le patient participant `a une etude en double insu. Et ce systeme de contraintes, sociales, peut etre evidemment analyse aussi en termes psychologiques, mais ce n’est peut-etre pas l’analyse la plus interessante. On sait qu’elle a debouche sur une impasse : on n’a jamais reussi `a determiner de maniere rigoureuse ce qu’etait le profit psychologique d’un patient-repondeur ou d’un medecin inducteur d’effet placebo . Selon les circonstances, la pathologie, un tel qui etait " placebo-repondeur " ne l’est plus lors de l’experience suivante. Il est certain qu’il ne s’agit pas d’un " profil psychologique ". L’effet placebo , c’est d’abord la maniere dont on rec,oit des patients, dont on dit leur maladie, dont on les recrute pour une etude, dont on leur demande leur accord ecrit, dont on leur prescrit un medicament sans nom et sans references connues – en bref : la maniere dont on les enferme dans un systeme de contraintes particulierement fort et original. Supprimez ces elements qui definissent la contrainte particuliere dans laquelle est mise le patient (le therapeute aussi d’ailleurs, ce qui fait que la contrainte ne laisse pas apparaitre sa singularite et son artificialite) et vous arretez immediatement de le modifier. Tous les experts des etudes cliniques savent que les taux de guerison et d’amelioration sont beaucoup plus faibles quand on quitte le laboratoire du double insu. C’est le contraire qui aurait ete surprenant. C’est pourtant ce que l’interpretation psychologique ne permet pas de comprendre. Qu’est-ce que guerir, alors ? De ce point de vue, l’utilisation d’une substance chimique biologiquement active n'est qu’un cas particulier parmi d’autres pour modifier quelqu’un. Certes, il s’agit d’un moyen tres radical, mais il ne resume pas `a lui seul tous les moyens de contrainte potentiellement efficaces. On dit souvent que l’on compare un candidat medicament `a un placebo. La formule est evidemment trop rapide, trompeuse, car on fait subir au groupe de patients prenant le candidat medicament le meme systeme de contraintes " baroques ", porteurs de modifications. A cecci pres que ces contraintes sont cette fois potentialises par une contrainte chimique. On ne peut non plus pretendre qu’il s’agit d’un simple ajout. Dans les deux groupes l’effet placebo n’est pas necessairement d’une force egale. Mais comment mesurer la difference entre deux effet placebo si elle existe. Si l’on veut `a tout prix conserver la notion, on devrait definir le medicament moderne comme l’agencement d’un marqueur biologique et d’un effet placebo . La specificite de la medecine occidentale, serait le choix du tout-biologique, la tentative d’epurer toujours plus l’action chimique/biologique, de la distinguer, toujours plus finement des modifications obtenues par d’autres moyens. Avoir une action therapeutique sur quelqu’un c’est le modifier, comme la maladie l’a modifie. Or, pour modifier quelqu’un, il faut l’inscrire dans un nouveau systeme de contraintes. J’emploie ce mot de contraintes, tres general, en pensant aussi `a d’autres formules, par exemple celle employee par Daniel Stern " d’interactions comportementales manifestes". Il l’utilise pour comprendre `a travers quelles experiences avec son entourage (sa mere, son pere,etc.), un bebe peut devenir un petit homme ou au contraire etre incapable d’y acceder et devenir ce qu’on appelle un malade mental. Il n’est pas utile d’avoir une theorie du corps et de l’esprit pour saisir les enjeux des modifications `a vocation therapeutique. En ce sens, impressionner une personne (en la terrorisant par exemple), pourra etre reduit `a de la psychologie dans une analyse, et reduit `a une modification de flux de catecholamines ou d’hormones dans une autre. Quand nous parlons de modifications, nous ne cherchons pas `a classer ce type d’effets les uns par rapport aux autres ; nous considerons qu’ils existent les uns et les autres. Il ne viendrait `a personne de sense de dire que tous les marqueurs chimiques/biologiques que nous utilisons se valent. De la meme maniere, il serait absurde de penser que tous les systemes de contraintes dans lesquels on peut mettre des patients pour les modifier, se vaudraient, et pourraient donc etre regroupes sous un seul nom general, celui d’effet placebo. En tant que tel, hors du laboratoire du double insu, l'effet placebo n'existe pas ! C'est une facilite de langage pour decrire ce que l’on pourrait appeler " l’angle mort " de la medecine moderne. L'analyse des pratiques necessite de la patience avant de trancher, de hierarchiser les effets. L'effet placebo est une notion impatiente qui se revele `a l'usage plutot un obstacle `a la comprehension tant de la medecine moderne que des autres formes de medecine, comme par exemple les medecines traditionnelles. Elle remplace l'anthropologie necessaire par un raccourci destructeur de tout interet. Je ne connais aucun travail anthropologique ou historique sur les medecines qui ait pu tirer un quelconque profit de cette notion ; aucun qui ne se soit fourvoye en faisant appel `a elle. En dehors du laboratoire du double insu dont nous avons vu les specificites, l'etrangete mais aussi le caractere general, l'utilisation de formules (et je pense evidemment au fameux "tout c,a, mon cher, c’est l’effet placebo ! ") ne releve certes pas de l’evidence. Il ne va pas de soi, de ne pas ecouter l’histoire personnelle d’un patient, de ne pas la prendre en compte dans l’elaboration d’un traitement, hors d’une experimentation. De la meme maniere, exporter hors du laboratoire du double insu la formule "c'est l'effet placebo" ne peut d’ores et dej`a apparaitre que comme ce que j’appellerai une " metaphore " inoperante, visant seulement `a impressionner les publics non avertis. "Ce devant quoi vous vous ebahissez, mon cher, nous est bien connu ; c’est l’effet placebo !" – autrement dit : ce n’est rien ! A cette simplification, `a cette paresse de la pensee, nous voulons opposer une demarche exigeante capable d’abord de rendre compte de la maniere dont s’invente la medecine moderne et ensuite de s’interesser aussi aux autres – et cela en se debarrassant de l’arrogance habituelle vis `a vis des autres. Hypotheses Je voudrais maintenant proposer quelques hypotheses prudentes sur les medecines non-modernes, non parce que je les aurais particulierement etudiees ou que je disposerais d’une quelconque autorite en la matiere, mais pour essayer de montrer que de nouvelles voies de comprehension sont possibles et pourraient etre plus fructueuses que les denonciations aussi repetitives qu’inutiles. Je dois preciser que je ne suis ni un utilisateur ni un connaisseur en homeopathie ; je n’en parlerai donc pas. Ce qui m’a attire l’attention, ce sont les techniques utilisees par les therapeutes du Centre Georges Devereux, sous la houlette de Tobie Nathan. Mais, apres tout, elles sont souvent l’objet des memes accusations de charlatanerie. On sait que toutes les medecines n'autorisent pas la fabrication de " cas ", c'est-`a-dire la possibilite d'abstraire les pathologies et de les considerer dans leur ressemblance, independamment des patients. C’est, en premier lieu, le cas de la psychanalyse freudienne. La pathologie etant en principe liee `a l’histoire individuelle, la notion de " sujet " vient bloquer le passage du patient au cas. On comprend ainsi pourquoi les psychiatres d’inspiration psychanalytique s’opposent aussi violemment `a des outils comme le DSM qui ont pour premiere utilite de fournir ce que j’appelais plus haut des ingredients au laboratoire du double insu, quand il s’agit ici de tester des psychotropes. On pourrait prendre un exemple different qui ne releve pas de la nature de la technique de soins utilises mais de la pathologie elle-meme : je pense `a l’epidemie de personnalites multiples aux Etats-Unis. Une des caracteristiques de ce trouble est de rendre inseparable pathologie et histoire individuelle, quitte `a ce que celle-ci soit refabriquee par le patient avec l’aide du therapeute. C’est cela meme qui constitue le point de consistance de ce trouble. L’etiologie de la maladie (des violences, le plus souvent sexuelles, subies durant l’enfance) ne peut jamais etre mis entre parentheses au profit d’une abstraction des symptomes regroupes en syndrome. Et les " guide-lines " officiels de la psychiatrie americaine reconnaissent que ce trouble ne peut pas etre soigne avec des medicaments, seulement avec une psychotherapie. Tout cela a en commun de ne pas pouvoir etre decompose en ingredients susceptibles d’alimenter le laboratoire du double insu. Une partie de l’homeopathie releve du meme modele d’indissociabilite. En ce sens, elle a des points communs avec la plupart des medecines traditionnelles, comme par exemple la medecine ayurvedique indienne. Remarquons d’abord que ce ne sont pas les patients qui reclament ce type de medecine. Ce sont les medecins qui les adoptent, les proposent et constituent une clientele specifique. La maniere de resister au laboratoire du double insu et `a la concentration des pouvoirs de rationalite dans les mains du tiers-pharmacien, ou plutot du statisticien, peut consister `a adopter une telle vision de la maladie comme faisant corps de maniere specifique avec chaque patient. Les medecins occidentaux disposent d’un vaste stock de possibilites pour le faire. Il ne faut pas ici confondre ces medecines telles qu’elles se sont inventees au cours de millenaires (que l’on pense `a la medecine ayurvedique sanskrite, `a la medecine chinoise ou `a differentes medecines africaines non ecrites) et telles qu’elles sont reconstruites/reinventees par les medecins occidentaux qui creent une nouvelle offre de soins – comme un moyen d’auto-defense du corps medical face au tiers. Il ne s’agit pas ici de devaloriser ces emprunts : il s’agit seulement de preciser que les choses ne seront pas superposables meme si elles peuvent constituer in fine un moyen de s’interesser aux autres. On sait que le debat n’est pas tellement aujourd’hui entre medecins et charlatans non-medecins, mais entre medecins eux-memes. Il peut etre tentant de distinguer ici entre medecine moderne, medecine du " double-insu " et medecines que l’on pourrait appeler du " de visu ". En se definissant comme appartenant `a la medecine (mais elle l’a fait sous la pression de la medecine academique pour eviter les poursuites judiciaires pour exercice illegal de la medecine), l’homeopathie a pris un risque, que Freud a su eviter avec genie pour la psychanalyse : celui d’etre oblige de se redefinir en permanence en fonction des rythmes de redefinition de la medecine dont elle n’est devenue qu’un sous-secteur. En permettant l’analyse profane, Freud sauvait la psychanalyse des successives redefinitions medicales et l’installait dans un ailleurs ou elle ne "s’autorisait plus que d’elle-meme", le rapport de forces permettant d’echapper aux poursuites pour exercice illegal de la medecine. En revanche, depuis que la medecine est une medecine du double insu, on exige que l’homeopathie le devienne aussi. On a ainsi assiste `a une scission de l’homeopathie en ecoles rivales, dont une (les unicistes) nie la pertinence des etudes cliniques. L’homeopathie a ete ainsi amenee `a tenter de redefinir ses remedes comme des medicaments. Pour ma part, je pense qu’elle risque de s’y casser les dents. Une autre histoire aurait peut-etre ete possible. L’homeopathie aurait tres bien pu se definir comme un sous-secteur de la psychologie, une psychologie sachant manipuler des objets therapeutiques specifiques. C’etait evidemment un choix difficile, mais qui lui aurait permis d’eviter de presenter ses remedes comme des medicaments. Elle survivrait peut-etre mieux au milieu de toutes les techniques psychotherapeutiques (elles sont, parait-il, plus de 300). Pour conclure, je voudrai rappeler la necessite pour la medecine moderne `a laquelle j’appartiens corps et ame, de savoir rendre hommage aux medecines populaires, aux savoirs des sorciers et des sorcieres. Il est frappant de constater que dans les pays anglo-saxons ou l’histoire de la medecine n’est pas principalement œuvre de medecins, comme en France, mais d’historiens dont c’est la profession, on rend toujours cet hommage. La medecine moderne s’est redefinie avec le laboratoire du double insu comme une medecine ou triomphe l’empirisme. On a appele jusqu’`a la fin du XVIIIeme siecle les charlatans, des " empiriques ". Nous sommes donc peut-etre un peu leurs heritiers, du moins dans notre interet pour les choses et les faits. Ils nous ont appris l’utilisation des plantes, et connaissaient le pouvoir antibacterien des moisissures. La premiere chimie medicale, celle de Paracelse est nee au moment de la grande revolte des paysans en Allemagne et etait une contestation ouverte de la medecine academique. C’etait alors une forme de charlatanisme. Nous en sommes aussi les heritiers. Enfin, la psychotherapie qui nait avec le traitement moral de Pinel est heritiere des charlatans et des religieux. La psychiatrie dynamique, la psychanalyse, sont heritiers du mesmerisme et, `a travers lui, des pratiques des exorcistes religieux. Finalement on pourrait dire de maniere un peu provocatrice, que lorsque la medecine est vraiment moderne et inventive, c’est lorsqu’elle sait redeveni empirique, c’est-`a-dire `a nouveau digne des savoirs populaires. Tout cela doit nous appeler `a plus de modestie. Comme les experiences qui ont mis en evidence ce qu'on a appele effet placebo sont aussi, paradoxalement, une extraordinaire lec,on de modestie : nous ignorons tout de ce qui se passe entre un corps humain et une substance etrangere tant qu'on ne l'a pas testee reellement. Aucune science biologique ou chimique n’a encore su nous l’apprendre. Pour reprendre la formule de Spinoza, nous ne savons toujours pas de quoi un corps est capable,. Philippe Pignarre [recalc.gif] § #France Inter le flux général * radiofrance.fr * france inter * france info * france bleu * france culture * france musique * fip * le mouv' * les orchestres France Inter logo * écouter la radio * réécouter * ConnexionVoir plus + Se connecter + S'inscrire au Club France Inter le direct On va tous y passer par Frédéric Lopez du lundi au vendredi de 11h à 12h30 Le journal de 8h écouter le dernier journal * home * programme * podcast * politique * monde * société * ciné * livre * théâtre * musique * idées * plus + éco + sports + histoire + sciences + justice + les indiscrets chercher Rechercher_____ ok Chercher : (*) Partout ( ) Emissions ( ) L'info ( ) Evénements ( ) Blogs La tête au carré La tête au carré par Mathieu Vidard du lundi au vendredi de 14h à 15h visuel La tête au carré * l'émission * (ré)écouter * archives * à venir * contactez-nous * podcast + s’abonner au podcast via itunes + s’abonner au podcast via RSS * #LaTAC * Les vidéos émission précédente émission précédente du 26/08/2013 Eloge de la marche émission à venir émission à venir du 28/08/2013 Les troubles de l'apprentissage chez l'enfant l'émission du mardi 27 août 2013 L'effet placebo 56 commentaires * Bouton de lecture (ré)écouter cette émission disponible jusqu’au 22/05/2016 13h00 * bouton d'affichage du menu radio * bouton d'affichage du menu abonnement * Ajouter cette émission à ma radio * Ajouter cette diffusion à ma radio * s’abonner au podcast via itunes * s’abonner au podcast via RSS * partager * Bouton d'affichage du menu partage * par mail * sur facebook * sur twitter IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.franceinter.frhttp: //www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-leffet-placebo&send=fals e&layout=button_count&width=90&show_faces=false&action=like&colorscheme =light&font&height=21 Tweet 62 Piller - Pillole © Creative Commons - 2013 / Helena Eriksson Un placebo est une "copie" de médicament ne contenant aucun principe actif du point de vue pharmacologique. Pour autant, le fameux effet placebo lié à la prise de ce "faux médicament " permet de soigner de nombreux troubles de santé... Qu'est-ce que l'effet placebo ? S'applique-t-il à toutes les pathologies ? Qu'est-ce qui le favorise ou pas? Que connaît-on des mécanismes de l'effet placebo ? Qu'en pensent les thérapeutes ? Quel est leur rôle ? Quelle est l'importance de l'effet placebo dans le processus de guérison ? Quelle est sa place dans le jeu thérapeutique? Avec Jean Jacques Aulas, psychiatre et psychopharmacologue clinicien. Son dernier ouvrage : « Placebo et effet placebo en médecine » aux Editions book-e-book. et le Professeur Jean François Bergmann, médecin interniste à l’Hôpital Lariboisière et professeur de thérapeutique à l’Université Paris Diderot. invité(s) Jean François Bergmann Chef du Service de Médecine interne de l’Hôpital Lariboisière, professeur de thérapeutique à l’Université Paris Diderot en savoir plus > Jean Jacques Aulas Il est psychiatre et psychopharmacologue clinicien a en savoir plus > chronique(s) * #laTAC › à 14:45 #laTAC Banquise en crise, lanceur capricieux programmation musicale Julien Doré Paris-Seychelles label : sony parution : 2013 Agnes Obel The curse label : PIAS parution : 2013 You're my friend Eels You're my friend parution : 2013 Réagir 56 commentaires à propos de l'émission * toutes les réactions * les mieux notées Zazplop (anonyme), lundi 02 septembre 2013 à 17: 0 Bonjour à tous. Je rejoins les derniers commentaire à propos du dogmatisme scientifique contre l'homéopathie. Vos invités si sévères envers cette discipline savent-ils que l'homéopathie a rendu des preuves depuis plus de 200 ans, et se trouve donc une pratique plus ancienne que l'allopathie pharmaco-chimique moderne (qui engendre par ailleurs son lot de catastrophes, cf Mediator et Cie). Savent-ils que "l'homéopathie française est sabotée", pour reprendre le titre d'un article de M. Dogna, et pour plusieurs raison ? Voici un extrait : "Depuis plus de 10 ans, nous nous sommes aperçus que l'organothérapie était devenue d'une inefficacité notoire en France et pour cause, la réglementation française oblige une chauffe à 90 degrés de toute souche d'origine organique, ceci pour des raisons fallacieuses de sécurité prophylactique [...] En 1999, le problème s'est encore aggravé puisque partout dans l'Union Européenne l'obligation de la chauffe a été portée à 131 degrés. Il ne reste que la Suisse et la Belgique qui résistent." Ainsi, en France les labos Boiron et Cie élaborent des recette homéo à partir de souches mortes et stériles. Normal que chez nous l'effet soit équivalent au placébo. Effectuez maintenant des essais sur les homéopathies Suisses ou Belges, * répondre * Anonyme (anonyme), jeudi 29 août 2013 à 23: 0 En tous cas on a bien rigolé ! Évidement, l'homéopathie n'est que placebo, mais ça ne veut pas dire pour autant que ça ne fonctionne pas, puisque l'effet placebo est rudement efficace... J'admire l'idée des sucrettes-somnifère... Personnellement, j'ai soigné un enfant avec l'odeur des granules d'arnica des laboratoires B (le tube étant vide) : effet immédiat ! * répondre * Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 15: 0 D'accord avec Suzanne le sujet interessant du placébo est traité dans cette émission et par vos invités à la lumière du 20ème siècle, hors nous sommes au 21ème siecle et la physique quantique nous apporte de nouveaux éléments sur le fonctionnement du vivant, et la medecine. Quand à la position de vos invités sur l'homéoathie, elle me parait complètement dépassé ! * répondre * Mike06 (anonyme), mardi 27 août 2013 à 15: 1 Très révolté par l'objectivité des invités sur le sujet de l'homéopathie : raisonnements très "primaires"; donner la parole à ce genre de personnes est malsain sur votre antenne. * répondre * Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 15: 0 comment peut on ainsi raconter autant de bêtises en amalgamant homéopathie et placébo .... comment en tant que médecin ... Chef du Service de Médecine interne de l’Hôpital Lariboisière, professeur de thérapeutique à l’Université Paris Diderot ... donc scientifique ... peut on considérer quelque chose que l'on ne comprend ou refuse de comprendre comme nul. ce discours est juste intolérable pour un scientifique. ne doit il pas... de par son statut ... juste réagir à l'inverse de vos invités, soit en acceptant le fait qu'il faut reconsidérer perpétuellement nos connaissances et tenter d'accéder avec humilité à ce que l'on ne maitrise pas... encore. d'autre part comment Monsieur Jean François Bergmann expliquerait qu'une pathologie tel que l'hypothyroïdie soit soignée par l'homéopathie..... ne serait ce t il pas le poids des laboratoires pharmaceutiques qui aiguille cette fâcheuse façon de penser ? * répondre * Anonyme (anonyme) @ Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 18: 1 car votre commentaire n'est pas un commentaire orienté, non plus, bien sur, impartial.. L'homéopathie - n'a jamais eu d'étude sérieuse confirmant un effet PLUS efficace que le Placebo. (par contre, beaucoup d'études indiquant un effet.. mais en réalité, en les comparant avec d'autres études, on obtient des résultats du même ordre que celui du Placebo) - ne répond à aucune théorie physico-chimique connue, même dans d'autre domaines n'ayant rien à voir (astrophysique..) Quant au "poids des laboratoires pharmaceutiques", quel est celui des soit-disants "laboratoires" spécialisés dans l'industrialisation des granules 'homéopathiques? Sans compter celui des "homéopathes" et autres. Qu'on utilise des granules en utilisant l'effet placebo pour éviter de donner des médicaments nocifs pour des pathologies non organiques graves, tant mieux. Mais, de grâce, qu'on épargne à la science les considérations religieuses de l'homéopathie. * répondre * Manuel (anonyme), mardi 27 août 2013 à 15: 0 Excellente émission, excellent thème. Une question oubliée... Et l'effet "corne de rhinocéros" dans tout cela ? La médecine asiatique à vous suivre, est le plus souvent délirante... Je le pense depuis longtemps... Bien amicalement ! * répondre * Suzanne (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 Je conseille aux auditeurs d'aller regarder sur you tube le film "The living matrix" sous titré en français, qui fait le point avec des chercheurs américains, allemands, (beaucoup plus ouverts que ceux que l'on vient d'entendre) sur comment fonctionne la guérison. Les apports de la physique quantique dans la recherche biologique commencent à donner de résultats passionnants. Les capacités d'autoguérison de notre corps vont bien au delà d'une simple réponse chimique à une agression. Ce serait super Matthieu d'inviter ces nouveaux chercheurs en médecine quantique, à une de vos émissions. Merci pour vos émissions toujours passionnantes . * répondre * Manuel (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Excellente émission, sujet passionnant et traité avec beaucoup de talent. Question oubliée : et l'effet corne de rhinocéros dans tout cela ? Désolais, j'aime bien les rhinocéros et la médecine asiatique me révulse... A bientôt ! * répondre * Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 Les placebos sont-ils également testés sur les nourrissons ou sur les animaux ? Car l'effet psychologique ne doit pas avoir le même impact. Ils s'avèrent que ces derniers réagissent aux traitements homéopathique ou fleur de Bach, que peut-on en déduire si l'on considère ces "médicaments" comme des placebos ? * répondre * Félix (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 L' ensemble des scientifiques et médecins, ont trainé dans la boue Jacques Benveniste, qui parlait de "la mémoire de l 'eau "..et maintenant le professeur Montagner, qui lui aussi l' avais mis plus bas que terre, se sert de de cette "mémorie de l' eau" pour la recherche contre le sida, et reconnait qu' il s' agissait d'une recherche majeure,m ais bien entendu, la médecine occidentale s' étant auto proclamée la seule valable, tout ce qui ne va pas dans son sens, est considéré comme nul , voire du charlatanisme. Quand on sait que le modèle animal reste leur seul terrain d' expérience pour les médicaments aux effets secondaires, souvent pires que la maladie, on peut se demander où est la fiabilité.. AUCUN animal ne peut être un modèle valable pour l'homme.. et cela ne demande pas d' être Einstein pour en comprendre la raison. D' ailleurs si effet placebo cela était, pour l'homéo, comment ces grands esprits peuvent-ils expliquer que ça marche sur les bébés et animaux ?? * répondre * Anonyme (anonyme) @ Félix (anonyme), samedi 31 août 2013 à 11: 0 @fleo: L'effet placebo existe sur les animaux et les bébés. Il ne faut pas négliger l'évolution naturelle de la maladie et le biais des observateurs externes -> médecins + parents/éleveurs/maitres. Quand à Benveniste. Son expérience souffrait de nombreux biais. Quand on a refait son expérience mais en aveugle et randomisé, on a plus trouvé d'effet. La science n'interdit pas la recherche sur la mémoire de l'eau. C'est juste que pour l'instant les recherches sur le sujet ce sont montrées absolument non convaincantes. Attention au protocole utilisé dans les expériences ! * répondre * fleo (anonyme) @ Félix (anonyme), jeudi 29 août 2013 à 09: 0 L'homéopathie "marche" avec les animaux et même les plantes, certains vous le diront, et il est difficile de faire appel à l'empathie de la vigne ou du potiron. Seulement ce n'est pas une plante qui constate les effets, mais un homme et là ... Benveniste avait peut-être raison, peut-être tort, mais il était stupide d'interdire les recherches sur la "mémoire de l'eau" et il est heureux que Montagner ait repris le travail. Interdire des recherches c'est transformer la science en religion. Il n'y a pas de vérité en sciences, n'est vrai que ce dont on n'a pas encore montré que c'était faux. Il a fallu dix ans de recherches pour comprendre que "l'eau polymérisée" n'existait pas, combien de temps pour "la mémoire de l'eau" ? Et puis bravo pour l'émission. * répondre * Rémi Guerrin (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 l'homéopathie par rapport à l'allopathie n'est pas compréhensible, mais il s 'avère que dans un certain nombre de cas, en pratique vétérinaire cela marche ( et ce alors que le vétérinaire n'a pas la démarche de l’homéopathie mais applique plus simplement " une recette") ( je sais que dans tel cas tel remède homéopathique fonctionne), exemples les plus courants, traitement de chapelles de verrues chez la vache, non délivrance avec une transformation manifeste du placenta chez la vache,, certaines cystites chez les carnivores... et ainsi de suite pour plusieurs dizaines voir une centaine de cas bien répertoriés * répondre * Dorothée (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Pour qu´un placébo ai son effet, faut-il que le patient soit conscient (donc pas dans le coma par example)? * répondre * Psycho2 (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 On dirait que la médecine vient de découvrir qu'il existe un psychisme au delà du corps... C'est incroyable d'oser présenter quelque chose connu depuis plus de 100 ans comme une découverte récente ! * répondre * Rémi Guerrin (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 l'homéopathie par rapport à l'allopathie n'est pas compréhensible, mais il s 'avère que dans un certain nombre de cas, en pratique vétérinaire cela marche ( et ce alors que le vétérinaire n'a pas la démarche de l’homéopathie mais applique plus simplement " une recette") ( je sais que dans tel cas tel remède homéopathique fonctionne), exemples les plus courants, traitement de chapelles de verrues chez la vache, non délivrance avec une transformation manifeste du placenta chez la vache,, certaines cystites chez les carnivores... et ainsi de suite pour plusieurs dizaines voir une centaine de cas bien répertoriés * répondre * jean paul vieron (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 l effet placebo pour la maladie de Parkinson en prenant des médicaments tres régulierement est il concevable que l effet placebo peut remplacer les médicaments qui sont pris a des heures régulières * répondre * Strabon (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 ALLOpathie... ALLO QUOI ! La bonne médecine contre les illuminés adeptes de l'homéopathie... on n'en sortira donc jamais ? Comment des médecins "traditionalistes" peuvent-ils encore tenir de tels propos à l'antenne en 2013 ? * répondre * Dominique (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Si tout le monde est convaincu que l'homéopathie est un placebo, pourquoi les médecins qui soignent ma cousine pour un cancer depuis de nombreuses années, lui ont-ils demandé, dans le cadre d'un nouveau protocole, de stopper son traitement homéopathique de confort durant 3 mois, en précisant : "on ne sait jamais..." ????? merci de votre réponse * répondre * marieH (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Effet placebo de l'homéopathie en médecine vétérinaire? Cette condamnation de l'homéopathie est un peu ignorante de certaines réalités... * répondre * Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Question : Comme beaucoup de "cartésiens", j'ai eu affaire à un "panseur" (verrues), sur les conseils, et après échec de ma dermatologue (!). Cela veut-il dire que les manifestations physiques, type verrues, seraient d'origine psychologique, et que l'acte "magique" de les faire panser relèverait de la guérison par auto-persuasion (et donc, du placebo !) Merci ! * répondre * jean paul vieron (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 l effet placebo pour la maladie de Parkinson en prenant des médicaments tres régulierement est il concevable que l effet placebo peut remplacer les médicaments qui sont pris a des heures régulières * répondre * Sandrine (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Bonjour, Je réagis aux propos de l'un de vos invités qui dit "que reste-t-il dans l'homéopathie si on enlève l'effet placébo ? Réponse : rien !" J'utilise l'homéopathie sur moi pour combattre les démangeaisons d'allergie au soleil, sur mes enfants, mon bébé pour les douleurs dentaires, l'eczéma, etc... Ca marche !! Il y a autre chose que l'effet placebo... Merci et toutes mes félicitations pour votre émission de qualité. * répondre * marieH (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Effet placebo de l'homéopathie en médecine vétérinaire? Cette condamnation de l'homéopathie est un peu ignorante de certaines réalités... * répondre * jean paul vieron (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 l effet placebo pour la maladie de Parkinson en prenant des médicaments tres régulierement est il concevable que l effet placebo peut remplacer les médicaments qui sont pris a des heures régulières * répondre * martine (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Qu'en est-il de l'expérimentation des placebo sur les animaux? En tout cas l'homéopathie fonctionne sur mon chien. Au delà le placebo pose le problème de ce qui fonctionne dans le médicament et il est surprenant que les études théoriques ne se concentrent pas là-dessus * répondre * annie (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 28 ans que je ne me soigne qu'avec des placebo puisque par homéopathie.15 ans que mes chevaux en bénéficie. En fait, serions-nous bien plus fort avec notre cerveau que vous! * répondre * Jcs (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 Bonjour, Est-ce que l'effet placebo stimule la guérison spontanée ? * répondre * marieH (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Effet placebo de l'homéopathie en médecine vétérinaire? Cette condamnation de l'homéopathie est un peu ignorante de certaines réalités... * répondre * martine (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Qu'en est-il de l'expérimentation des placebo sur les animaux? En tout cas l'homéopathie fonctionne sur mon chien. Au delà le placebo pose le problème de ce qui fonctionne dans le médicament et il est surprenant que les études théoriques ne se concentrent pas là-dessus * répondre * marieH (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Effet placebo de l'homéopathie en médecine vétérinaire? Cette condamnation de l'homéopathie est un peu ignorante de certaines réalités... * répondre * CM (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Bonjour, Concernant l'homéopathie, comment expliquez-vous l'effet placebo chez les bébés et chez les animaux (l'homéopathie est très utilisée au Brésil notamment pour les chevaux) * répondre * Sophie (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 comment reconnaît-on un "médicament" placebo ? * répondre * Dr.Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 L'effet placebo est sous estimé à mon gout. Mais les médias s'empesseraient de dire aux gens que les laboratoires leur donne du sucre en poudre... donc irréalisable en pratique... * répondre * Gwénola (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Existe-t-il un effet placebo inverse avec les médicaments génériques ? * répondre * Thierry Corse (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Quelle référence utiliser pour observer l'efficacité du placebo ? L'essai en double aveugle est impossible car elle reviendrait à examiner l'effet de deux placebos différents. Dans ce cas, le discours relatif à l'efficacité des placebo a-t-elle une réalité scientifique ? * répondre * Gwénola (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Existe-t-il un effet placebo "inverse" avec les médicaments génériques ? * répondre * Anonyme (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 A l'hopital ou je travaille on donnais autrefois un placebo pour les personnes qui avaient du mal à dormir. Ca marchait très bien. Maintenant, c'est interdit... Pourquoi? Lobby pharmaceutique? * répondre * christine (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 Bonjour, je suis gardienne d'un refuge de haute montagne. Un jour, un client en proie à une grosse crise d'angoisse (probablement relative à la course en montagne du lendemain) m'a demandé un somnifère car cela faisait deux nuits qu'il ne dormait pas. Je n'en avais pas, je lui ai donné une sucrette pour café en lui recommandant de n'en prendre que la moitié. le lendemain, il m'a dit avoir dormi comme un bébé! Ses compagnons de dortoir ont confirmé : il semblerait qu'il ait ronflé!! * répondre * Thierry Corse (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 L'efficacité d'un placebo ne repose-t-elle pas sur le besoin de croire ? La foi redonne espoir. L'espoir redonne la force au patient de se reprendre en main et de lutter. * répondre * gilles (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 1 Vendre un placebo ne peut pas vrt fonctionner, la place est prise par l'homéopathie! * répondre * Sophie (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 peut être que c'est hors sujet mais est ce que l'homéopathie est considérée comme un placebo ? * répondre * Rémi Guerrin (anonyme) @ Sophie (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 l'homéopathie par rapport à l'allopathie n'est pas compréhensible, mais il s 'avère que dans un certain nombre de cas, en pratique vétérinaire cela marche ( et ce alors que le vétérinaire n'a pas la démarche de l’homéopathie mais applique plus simplement " une recette") ( je sais que dans tel cas tel remède homéopathique fonctionne), exemples les plus courants, traitement de chapelles de verrues chez la vache, non délivrance avec une transformation manifeste du placenta chez la vache,, certaines cystites chez les carnivores... et ainsi de suite pour plusieurs dizaines voir une centaine de cas bien répertoriés * répondre * Rémi Guerrin (anonyme) @ Sophie (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 l'homéopathie par rapport à l'allopathie n'est pas compréhensible, mais il s 'avère que dans un certain nombre de cas, en pratique vétérinaire cela marche ( et ce alors que le vétérinaire n'a pas la démarche de l’homéopathie mais applique plus simplement " une recette") ( je sais que dans tel cas tel remède homéopathique fonctionne), exemples les plus courants, traitement de chapelles de verrues chez la vache, non délivrance avec une transformation manifeste du placenta chez la vache,, certaines cystites chez les carnivores... et ainsi de suite pour plusieurs dizaines voir une centaine de cas bien répertoriés * répondre * Dorothée (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Est-ce qu´un placébo n´améliorerait pas l´état du patient en stimulant le système immunitaire via un effet positif sur l´état psychologique du patient? * répondre * Nicolas (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Bonjour, L'utilisation du placebo peut-elle être efficace pour soigner des addictions (tabac, alcool,drogues...)? Merci Bonne emission Nicolas * répondre * cecile (anonyme), mardi 27 août 2013 à 14: 0 Pourquoi les homéopathes ne peuvent réaliser d'authentiques et rigoureuses études contre placebo? * répondre * Larry Cover, mardi 27 août 2013 à 14: 0 votre intervenant est il le médecin ayant utilisé une solution rouge comme excitant et une solution bleu comme calmant ? * répondre * Larry Cover, mardi 27 août 2013 à 14: 0 si l effet placebo apparait grace à la confiance que le patient a dans son médecin (et l ensemble du systeme de santé ...labo y compris ...) peut on dire que l effet nocebo apparait par la méfiance que suscite certaines anomalies (pour rester diplomatique) de notre systeme de santé ? * répondre * * 1 * 2 * Suiv › * Dernier » Poster un nouveau commentaire Profil de Anonyme Votre nom : * Anonyme_______________________ E-mail : * ______________________________ Le contenu de ce champ est gardé secret et ne sera pas montré publiquement. 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Alï Baba Théâtre Alï Baba du 7 au 12 janvier Ali est l’Idiot magnifique, devenu riche par un fantasque coup du Sort. Dans un Orient des quartiers prosaïques et merveilleux, la vie de tous les jours est un conte cruel et drôle, entre désirs, charmes et malédictions. Cinéma Tel père, tel fils au cinéma le 25 décembre À partir de quel moment un père devient-il réellement un père ? C'est dans ses questionnements, ses dilemmes et ses regrets que Hirokazu Kore-Eda est allé puiser pour écrire son nouveau film Théâtre Einstein on the Beach du 7 au 12 janvier Philip Glass et Robert Wilson décident de ne pas apporter d'histoire linéaire à Einstein. Leur objectif étant plutôt d'incorporer des symboles liés à la vie d'Einstein, à travers la mise en scène, les personnages, les textes et la musique. tous les choix d'Inter > * Logo-radioCrochet Logo-radioCrochet On a les moyens de vous faire chanter ! * clash x addictions clash x addictions addictions présente sa sélection de l'année 2013 * image autopromo sfar image autopromo sfar Pépites pour les yeux : les peintures-stylos-bille de Joann Sfar les blogs Laurent Delmas Tous aux gouffres ! "Les Gouffres", le premier long métrage d'Antoine Barraud sort le 8 janvier prochain. Et c'est la première bonne nouvelle cinématographique de ce début d'année ! Lire la suite › le 29/12/13 dans son blog : le blog de Laurent Delmas Vincent Josse Nouvelle star Camélia Jordana enregistre son deuxième disque, entourée notamment du musicien Babx. "L'Atelier" la suit et vous donne rendez-vous avec la chanteuse en février. 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Mais comment marche-t-il ? Le 23/07/2007 à 18:11 - Par Jean Etienne, Futura-Sciences 6 commentaires Réagir Circuit de la dopamine dans le cerveau. Crédit : Institut National de Recherche Pédagogique (INRP) Circuit de la dopamine dans le cerveau. Crédit : Institut National de Recherche Pédagogique (INRP) PDF [INS: :INS] L'efficacité d'un placebo semble liée à divers facteurs, tels le mode d'administration (par voie orale, par injection), l'aspect protocolaire (après un long entretien), ou même le prix du produit qui en renforce la crédibilité. Aussi, l'aspect psychologique a-t-il jusqu'ici été souvent privilégié pour en expliquer le succès, et la plus grande partie de la communauté scientifique en reconnaît aujourd'hui l'efficacité dans de nombreux cas. Mais une équipe de neurologues de l'université de Michigan vient d'identifier une région du cerveau directement impliquée dans cette action, et qui pourrait suffire à en expliquer le fonctionnement. Afin d'étudier l'effet placebo sur un groupe de volontaires, ils leur ont d'abord injecté une solution saline inoffensive dans un muscle de la mâchoire, afin de provoquer une légère douleur. Le groupe s'est ensuite vu partager en deux parties, certains d'entre eux recevant un simple placebo, les autres se voyant administrer un antalgique. Mais en réalité, il s'agissait aussi d'un placebo. Afin d'écarter tout phénomène subjectif, les cerveaux des sujets ont été examinés par imagerie nucléaire (IRM et PET scan). Les résultats sont éloquents : les personnes convaincues d'avoir reçu un antalgique présentaient une activité particulière au niveau d'une zone précise de leur cerveau, appelée noyau accumbens, avec accompagnement de sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur utilisé dans le circuit de récompense. Cette stimulation était la plus forte chez les volontaires ayant reçu le placebo-antalgique avant l'arrivée de la douleur. Afin de déterminer si le rôle de la dopamine était réellement impliqué dans l'expérience, les sujets ont aussi été invités à un petit jeu, où les gagnants pouvaient remporter de petites sommes d'argent. Les plus motivés ayant aussi été ceux qui avaient le mieux répondu au placebo, le lien était fait et les chercheurs estiment maintenant que le noyau accumbens et la sécrétion de dopamine jouent un rôle décisif dans l'action d'un placebo. noyau accumbens Le noyau accumbens (Acb) fait partie de la boucle striato-pallido-thalamo-corticale, et reçoit également de nombreuses informations en provenance de diverses structures limbiques, qui incluent le BlA (l'un des noyaux de l'amygdale), l'hippocampe et le cortex préfrontal. Il est aussi impliqué dans le contrôle de nos motivations. La quantité de neurotransmetteur (dopamine) émise étant considérablement augmentée dans les cas de consommation de drogues, son fonctionnement explique aussi la motivation obsessive du toxicomane à s'approvisionner sans cesse. [INS: :INS] 6 commentaires Réagir __________________________________________________________________ Actualité précédente Autostop génétique entre une vipère et la gerbille Actualité suivante En vidéo : la physique de l'ADN Sur le même sujet Actualité * Intervention chirurgicale courante et effet placébo * La dopamine, facteur de plasticité du cerveau * Dopamine : molécule du plaisir et sensibilité aux dépendances Voir plus Dossier * Santé : la solution intérieure Définition * Placébo * Effet nocébo * Aphrodisiaque * Effet Compton * Effet Sunyaev-Zel'dovich * Effet Auger * Effet Casimir * Gaz à effet de serre Fond d'écran * Enfin la lune ! * Effet planétaire * Effet miroir * Effet miroir * Baleine, effet miroir Voir plus Livre * L'effet placebo : Le pouvoir de guérir * L'effet placebo : Un voyage à la frontière du corps et de l'esprit * Vivre les changements climatiques l effet de serre explique * Le Mystère du placebo * Placebo : Le remède des remèdes * OGM : Tout s'explique Voir plus Vos réactionsDéposer un commentaire Chargement des commentaires __________________________________________________________________ Les + populaires prev * 27/12 On sait enfin où naît la maladie d’Alzheimer * 01/01 En bref : la canneberge, un remède de jouvence ? * 27/12 Des petits pas pour l’Homme, un bond de géant pour la santé du cœur * 30/12 Obésité : amlexanox, le médicament brûleur de graisses * 28/12 En bref : la gastro ouvre sa saison 2013-2014 next __________________________________________________________________ Les + récentes prev * 08:26 En bref : les nuits blanches sont mauvaises pour le cerveau * 02/01 Diabète : un risque génétique majeur hérité de Néandertal * 01/01 En bref : la canneberge, un remède de jouvence ? * 31/12 Les jouets, des nids à bactéries dangereuses pour la santé * 30/12 En bref : la mammographie en 3D pour mieux diagnostiquer le cancer next IFRAME: //www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook. com%2FFutura.Sciences.fr&width=300&height=258&show_faces=true&colorsche me=light&stream=false&show_border=true&header=false&appId=1479298052906 90 __________________________________________________________________ Tous nos derniers sujets prev * Origine de la vie : une nouvelle voie pour l’apparition de l’ARN ? * En bref : les nuits blanches sont mauvaises pour le cerveau * Diabète : un risque génétique majeur hérité de Néandertal * Ciel du mois : opposition de Jupiter et Quadrantides * En bref : alerte rouge pour la Réunion au passage du cyclone Bejisa * En vidéo : comment dompter l'huile ? * La mauvaise haleine du sphinx du tabac fait fuir les prédateurs next Top 3 Actualité 1. 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Les différents allèles affectent en effet les taux de dopamine, un neurotransmetteur du cerveau impliqué dans la douleur. A-t-on découvert le secret de l’effet placébo ? Probablement pas, car il ne se résumerait pas à cela… Le 30/10/2012 à 15:36 - Par Janlou Chaput, Futura-Sciences Aucun commentaire Soyez le premier à réagir Prenez un peu de sucre, donnez-lui une forme de médicament, ajoutez un colorant et vous obtenez un médicament placébo. Cependant, malgré l'absence de principe actif, il peut se révéler efficace grâce à l'effet placébo. Attention, l'inverse peut également se produire : c'est l'effet nocébo, par lequel un produit inactif génère des effets délétères. © ragesoss, Flickr, cc by sa 2.0 Prenez un peu de sucre, donnez-lui une forme de médicament, ajoutez un colorant et vous obtenez un médicament placébo. Cependant, malgré l'absence de principe actif, il peut se révéler efficace grâce à l'effet placébo. Attention, l'inverse peut également se produire : c'est l'effet nocébo, par lequel un produit inactif génère des effets délétères. © ragesoss, Flickr, cc by sa 2.0 Lancer Stopper Fermer Ce gène Comt qui favorise l’effet placébo - 2 Photos < * * > pilules ragesoss-flickr-cc-by-sa-20 02 PDF [INS: :INS] Est-ce la force de l’esprit ? Lorsqu’un patient pense prendre un médicament alors que ce n'est qu’un morceau de sucre, il arrive que le malade ait le sentiment que son état s’est amélioré : c’est l’effet placébo. Or, il n’affecte pas tout le monde de la même façon, certains sujets y étant plus sensibles que d’autres. Une étude conduite en 2007 laissait entendre qu’un neurotransmetteur du cerveau, la dopamine, était impliqué derrière tout cela. Les sujets profitant de l’effet placébo voyaient leurs taux en cette molécule grimper. Mais pourquoi l’impact varie-t-il d’une personne à l’autre ? Est-ce une histoire de psychologie ? D’après des chercheurs de Beath Israël Deaconess Medical Center (BIDMC) et d’Harvard, il s’agirait davantage de génétique. Dans une étude parue dans Plos One, ils ont montré le rôle des allèles du gène Comt (catéchol-O-méthyltransférase) dans les taux de dopamine du cerveau. Une version d’un gène pour expliquer l’effet placébo Des versions de ce gène sont connues pour intervenir dans certaines pathologies dépendantes de la dopamine, comme des douleurs et, plus graves, la maladie de Parkinson, dépendante des concentrations en neurotransmetteurs. Comt constitue donc une cible idéale pour l’étude de l’effet placébo. Le gène Comt code pour une enzyme appelée catéchol-O-méthyltransférase (ici à l’image). Celle-ci joue un rôle dans la dégradation des molécules de la famille des catécholamines, dont la dopamine. © Fvasconcellos, Wikipédia, DP Le gène Comt code pour une enzyme appelée catéchol-O-méthyltransférase (ici à l’image). Celle-ci joue un rôle dans la dégradation des molécules de la famille des catécholamines, dont la dopamine. © Fvasconcellos, Wikipédia, DP Les scientifiques ont examiné 104 patients atteints du syndrome du côlon irritable, causant des douleurs dans le système digestif. Les sujets étaient répartis dans l’un des trois groupes. Le premier avait droit à une séance d’acupuncture factice réalisée dans des conditions assez froides. Dans le deuxième, là encore l’acupuncture faisait office de placébo, mais elle était pratiquée par un médecin chaleureux. Le troisième groupe ne subissait aucun traitement, les chercheurs faisant croire aux patients qu’ils étaient mis sur liste d’attente. Le génotype de tous les volontaires a été réalisé et comparé avec les résultats observés chez chacun d’eux. L’analyse démontre que les sujets présentant un allèle particulier de Comt disposaient de concentrations en dopamine trois à quatre fois plus élevées au niveau du cortex cérébral que d’autres. Cette vaste partie du cerveau est impliquée dans la cognition, la personnalité ou le comportement social. Ce sont aussi ces mêmes patients qui répondent le plus à l’effet placébo. La situation dans laquelle le traitement a été délivré joue aussi un rôle. L’accueil chaleureux amplifie d’autant plus cet effet placébo, preuve que le médecin est un acteur important et que son interaction avec le patient contribue à l’efficacité d’un traitement. L’effet placébo, un mécanisme bien plus complexe A-t-on trouvé un marqueur génétique permettant de distinguer ceux qui répondront ou non à un médicament placébo ? Si seulement c’était aussi simple… Il semble que le processus soit bien plus complexe. Une recherche précédente trouvait déjà que la sérotonine, un autre neurotransmetteur, jouait un rôle plus important que la dopamine dans l’expression de cet effet. D’autre part, cette recherche génétique ne s’est focalisée que sur une pathologie. Or il n’est pas certain que les mêmes mécanismes se mettent en place pour toutes les maladies. Il faudra creuser davantage la question pour déterminer le ou les fonctionnements de l’effet placébo. [INS: :INS] Aucun commentaire Soyez le premier à réagir __________________________________________________________________ Actualité précédente Des millions de médicaments illicites saisis en Afrique Actualité suivante Dossier : percez les secrets du goût de nos fruits et légumes ! 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Accueil Accueil > Articles Submit Rechercher__________ Imprimer Tweeter L’effet placebo et ses paradoxes par Jean-Jacques Aulas - SPS n° 252, mai 2002 Voilà près de deux ans que le rédacteur en chef de notre revue n’a cessé de me torturer pour publier la conférence que j’avais faite en mai 2000 à l’occasion de l’assemblée générale de l’AFIS sur le « pouvoir thérapeutique de l’illusion ». Je pense avoir bien fait de ne pas avoir cédé à son amicale pression, car la parution récente de travaux et d’ouvrages de synthèses sur le sujet me fournit l’occasion de faire le point sur ce troublant sujet. Pour les amateurs d’épistémologie, l’effet placebo pourrait se comparer à un fantôme qui se cache dès l’instant qu’on essaie de l’observer. Dramatique paradoxe qui, si on applique le critère poppérien de falsification, catégoriserait cet effet dans le registre de la métaphysique et non dans celui de la connaissance scientifique. Et c’est pourtant vrai : dès que l’on applique des méthodes de plus en plus rigoureuses pour l’étudier, son domaine de validité semble se rétrécir telle une peau de chagrin (cf. encadré « Polémiques sur l’effet placebo »). A notre avis, il n’existe toujours pas de meilleure définition que celle de Pierre Pichot, formulée en 1961 : « l’effet placebo est, lors de l’administration d’une drogue active, la différence entre la modification constatée et celle imputable à l’action pharmacologique de la drogue »^1 Élargie ensuite à toute méthode thérapeutique, elle s’exprime grâce à cette équation : effet placebo* = effet thérapeutique global** - effet spécifique*** *** alias effet non spécifique *** cliniquement mesurable *** alias pharmacodynamique, dans le cas d’un médicament Cette simple équation, qui démontre l’absolue incapacité du pharmacologue clinicien (lequel étudie les médicaments chez le malade, et non chez la souris ou le rat) à mesurer, dans la grande majorité des cas, l’effet pharmacologique sans utiliser l’aune du placebo, demeure, à notre connaissance, universellement vraie. Elle permet de surcroît de préciser les limites méthodologiques de son champ de validité : ne pourra être évalué que l’effet placebo d’un authentique placebo (précisons ici que l’effet placebo n’est pas strictement identique à l’effet d’un placebo : car l’effet d’un placebo comprend non seulement l’effet placebo, essentiellement d’ordre psychologique, mais encore l’évolution naturelle du trouble, le plus souvent spontanément régressive). Cette restriction mérite quelques éclaircissements : pour pouvoir, en effet, mesurer l’effet d’un placebo, il est méthodologiquement nécessaire de pouvoir réaliser un véritable placebo du traitement que l’on se propose d’évaluer. Or, s’il est souvent facile de fabriquer un placebo de médicament (comprimé qui a, par exemple, la même forme, la même couleur, le même goût que le comprimé actif mais qui est pharmacologiquement inerte), le lecteur comprendra aisément que le placebo idéal est celui d’un médicament homéopathique, puisque, audelà de la neuvième dilution hahnemannienne (9 CH), aucun moyen connu ne permet de différencier un granule imprégné - réputé actif - d’un granule non imprégné. Il est en revanche parfois très difficile, sinon impossible, de réaliser un placebo de thérapeutiques non médicamenteuses (acupuncture, massages, cures thermales, psychothérapies psychanalytiques, etc.). Cela rejoint le curieux paradoxe de Daniel Schwartz : Comment fabriquer un placebo de moutarde ? C’est à dire une substance qui ait la couleur, la texture et le goût de la moutarde, sans en être^2. Les placebos dans l’histoire de la médecine 1779 : date de la publication, en France, par Franz Anton Mesmer de son « Mémoire sur la découverte du magnétisme animal ». Ce médecin autrichien, installé à Paris depuis 1774 faisait accourir le tout Paris pour soigner par une nouvelle méthode qu’il avait mise au point. Le 5 mai 1784, Louis XVI créa une commission chargée d’examiner scientifiquement les assertions du médecin thaumaturge. Benjamin Franklin et Antoine Lavoisier membres de cette commission, utilisèrent à cette occasion, à l’insu des patients, un « placebo d’arbre magnétisé ». Conclusion du rapport : « Ayant enfin démontré par des expériences décisives que l’imagination sans magnétisme produit des convulsions et que le magnétisme sans imagination ne produit rien, ils ont conclu... que rien ne prouve l’existence du fluide magnétique animal ». En Angleterre sévissait la mode des tracteurs d’Elisha Perkins, médecin américain de Plainfield (mort en 1779, lors d’une épidémie de fièvre jaune contre laquelle sa méthode thérapeutique ne put rien...). Ils s’agissait de baguettes en métal : l’une en cuivre, l’autre en fer, reliées à l’une de leurs extrémités et qui étaient réputées antalgiques lorsqu’elles étaient appliquées sur la zone douloureuse. Ces baguettes eurent un tel succès qu’un Institut du perkinisme fut créé à Londres, auquel des médecins de grande notoriété apportèrent leur caution. Haygard (1740-1827) traite cinq patients par des imitations en bois. Quatre des cinq patients allèrent beaucoup mieux. Dans la seconde édition de son livre publiée en 1801, il écrivait : « De ceci nous apprenons une importante leçon de médecine : la merveilleuse et puissante influence des passions de l’esprit sur l’état et les troubles du corps. Cela est trop souvent négligé dans le traitement des maladies... ». En 1834, Armand Trousseau, pour se faire une idée sur les vertus thérapeutiques réelles des granules homéopathiques, prescrit à des patients hospitalisés dans son service de l’Hôtel-Dieu (à Paris) des pilules d’amidon ou de mie de pain, et constate que certains patients furent améliorés par cette préparation inerte, ce qui lui fit écrire : « De cette première partie de nos expériences, il est permis de conclure que les substances les plus inertes, telles que l’amidon, administrées homéopathiquement, c’est-à-dire en agissant sur l’imagination des malades, produisent des effets tout aussi énergiques que les médicaments homéopathiques les plus puissants ». Pour en savoir plus à ce propos, le lecteur pourra se référer à Aulas (Jean-Jacques), Les médecines douces. Des illusions qui guérissent, Odile Jacob. Paris. 1993. 301 pages. Prenons maintenant un exemple. Pour étudier l’effet hypotenseur spécifique (au sens pharmacologique) d’un médicament, il convient de prendre une population d’hypertendus la plus homogène possible (même sexe, même âge, même durée de la maladie, mêmes antécédents pathologiques, même facteurs de risques cardio-vasculaires, etc.) et de les séparer par tirage au sort en deux groupes : l’un prend le médicament testé, en double aveugle (i.e. le médecin ne sait pas ce qu’il donne, ni le patient ce qu’il reçoit, car dans le cas de l’hypertension beaucoup de facteurs d’ordre psychologique peuvent modifier la pression artérielle) et l’autre un placebo de ce médicament. La mesure de la pression artérielle permet d’apprécier l’effet thérapeutique global moyen dans le groupe de patients prenant le médicament. Cette même mesure de la pression artérielle permet d’apprécier l’effet moyen d’un placebo (effet placebo + évolution naturelle) chez les patients qui le reçoivent. La différence entre l’effet thérapeutique global moyen (qui contient également l’effet évolution naturelle moyenne) et l’effet moyen d’un placebo correspond à l’effet pharmacodynamique (alias spécifique) moyen du médicament testé. Sans trop entrer dans le détail, cet effet placebo peut être influencé par un certain nombre de facteurs. Cependant, avant de les envisager en tant que tels, il est nécessaire d’insister sur le fait que notre peu de connaissances à ce sujet provient d’essais cliniques dont les résultats ne doivent pas être interprétés en termes de certitudes, mais de probabilités. Quel que soit le facteur considéré, il ne fait qu’augmenter ou diminuer la probabilité d’une réponse placebo, toujours imprévisible chez un patient isolé. Par ailleurs, la grosse majorité des études réalisées sur l’effet placebo ont été faites sur la douleur et, en toute rigueur, il n’est pas évident de pouvoir extrapoler les résultats obtenus sur la douleur à d’autres troubles. Placebo : l’origine du terme Le terme placebo - première personne du singulier de l’indicatif futur du verbe latin « placere » (plaire) - signifie donc « je plairai ». Selon The Oxford new english dictionary, ce terme apparaît pour la première fois à la fin du XIIIe siècle dans la liturgie de l’Eglise romaine catholique aux vêpres des morts : c’est le premier mot du 9e vers du 114e psaume de la Vulgate : « Placebo Domino in regione vivorum... » (Je plairai au Seigneur dans le monde des vivants). Rapidement, le mot désigne ces vêpres tout entières : on dit alors « chanter un placebo » ou « aller à placebo ». Cependant, au XIVe siècle, dans la langue vernaculaire, il prend le sens de flatteur, flagorneur et vantard et se retrouve au XVe siècle, en français, dans la prière pour les morts (Frédérique Godefroy : Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe Siècle F. Vieweg, Paris, 1888, tome 6, p. 182). Il apparaît pour la première fois, dans son acception médicale actuelle, en Angleterre, dans la seconde édition du Mot herby’s New Medical Dictionary (1785), où il est défini comme « une méthode banale ou remède ». En 1803, dans le New Medical Dictionary, J. Fox, en donne la définition suivante : « Placebo, je plairai ; un épithète donné à tout remède prescrit plus pour faire plaisir au patient que pour lui être utile ». En France, toutes les grandes œuvres de synthèse des connaissances médicales et les ouvrages lexicographiques du XIXe siècle - du Dictionnaire des sciences médicales dit de Panckoucke en 60 volumes (1812-1822) au Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales d’Amédée Dechambre en 100 volumes (1864-1889), sans oublier les 21 éditions du dictionnaire d’Emile Littré - toutes, sans aucune exception, vont superbement ignorer le terme. En 1952, on ne trouve toujours pas la définition du mot dans la première édition du Manuel alphabétique de psychiatrie clinique, thérapeutique et médico-légale d’Antoine Porot. Alain Rey dans son Dictionnaire historique de la langue française (Dictionnaire Le Robert. Paris. 1992. Tome 2, p. 1534) fait remonter l’emploi moderne de ce terme à 1954, à propos du traitement de l’ulcère. Cependant, nous ne trouvons aucune définition lexicographique de ce terme dans son acception actuelle avant 1958, date de la parution de la 17e édition du Dictionnaire des termes techniques de médecine de M. Garnier et V. Delamare. A nos yeux, cela souligne le peu d’intérêt que lui a accordé la médecine académique française. Facteurs influençant la réponse placebo La pathologie considérée Depuis l’article princeps de Haas en 1959^3 qui, en regroupant les données d’un certain nombre d’essais cliniques contrôlés alors disponibles, arriva ainsi à un taux moyen de réponse placebo de 30 % (avec d’importantes variations, puisque, selon les études, la réponse placebo variait de 46 à 73 % pour les patients atteints de maux de têtes, de 20 à 58 % pour les migraineux, de 3 à 60 % pour les hypertendus, de 14 à 84 % pour les rhumatisants et 20 à 60 % pour les dyspeptiques), tous les auteurs s’accordent à reconnaître que ce chiffre moyen de 30 % ne veut pas dire grand chose. A titre d’exemples, l’effet placebo est nul dans les septicémies et peut atteindre 80 % dans la douleur de l’ulcère duodénal. Dans un ouvrage extrêmement intelligent et fort documenté, Howard M. Spiro démontre bien que si le placebo est peu efficace sur la lésion organique, il peut, en revanche l’être beaucoup plus sur la souffrance qui l’accompagne^4. Retenons d’une façon générale que l’effet placebo sera d’autant plus important que le trouble sera « psychosomatique », « psychofonctionnel », correspondant vraisemblablement plus à un malaise existentiel ou aux effets d’un stress qu’à une pathologie organique dûment authentifiée. Une anecdote qui en dit long... Médecin américain de très grande renommée, clinicien sagace et thérapeute avisé, Steewart Wolf avait la passion de la recherche, et, comme tout chercheur, il était souvent en proie au démon du doute : en témoigne cette anecdote, rapportée dans l’une des plus grandes revues de pharmacologie^5. Depuis de nombreuses années, il traitait un patient asthmatique chronique en proie à des crises quasi permanentes depuis ses dix sept dernières années. Wolf demanda à un laboratoire pharmaceutique de lui fournir un nouveau médicament, qui avait la réputation d’être particulièrement efficace dans cette affection. Il le reçut et le fit prendre à son patient qui s’en trouva fort bien ; suspectant une amélioration d’ordre psychologique, il commanda au laboratoire un placebo de ce médicament, donné à l’insu de son patient, qui rechuta aussitôt. Aussi Wolf répéta-t-il plusieurs fois l’expérience : chaque fois que son patient prenait le médicament, il s’en trouvait fort bien, et rechutait à chaque nouvelle prise de placebo. Peut-on trouver meilleure démonstration de l’efficacité d’un médicament ? Pourtant, Wolf apprit plus tard par le laboratoire que depuis le début son patient n’avait reçu...que du placebo ! En effet, des rapports beaucoup trop enthousiastes envoyés au laboratoire par les médecins avaient conduit la firme pharmaceutique à ne fournir que du placebo lorsque des praticiens lui demandaient ce nouveau remède. On a souvent prétendu que le placebo mimait les effets (positifs et négatifs) du médicament véritable avec une moindre intensité. Cela est largement vrai si l’on se réfère à l’ensemble des données disponibles issues des essais cliniques contrôlés. Mais il n’est pas absurde de penser que la situation d’essai dans laquelle se trouve un patient volontaire pour les tester peut dans certains cas diminuer la probabilité de réponse placebo (comme elle peut l’augmenter dans d’autres). En témoigne cette expérience : des élèves policiers sur le point d’assister à leur première autopsie, habituellement anxiogène, sont avertis qu’un médicament destiné à lutter contre cette anxiété - en l’occurrence un bêtabloquant - va leur être distribué, ou non, avec un jus d’orange. Séparés par tirage au sort en quatre groupes (un comprimé de bêtabloquant, un comprimé de placebo, pas de comprimé mais le bêtabloquant dissous dans le jus d’orange, jus d’orange sans rien), ils assistent alors à l’autopsie puis répondent à un questionnaire destiné à évaluer leur niveau d’anxiété. Les élèves qui ont reçu le comprimé de placebo et ceux qui ont absorbé le bêtabloquant dissous dans le verre de jus d’orange constatent une réduction identique de leur niveau d’anxiété. Dans ce cas précis, l’on peut conclure que l’effet d’un placebo égale l’effet pharmacodynamique du médicament auquel il est comparé^6 ! Placebo de chirurgie... Pour vérifier l’intérêt de la ligature de l’artère mammaire interne dans le traitement de l’angine de poitrine rebelle, Diamond réalisa l’essai suivant : 18 sujets atteints de formes graves d’angine de poitrine furent opérés. 13 subirent la ligature. 5 furent simplement endormis, le chirurgien se contentant de pratiquer une simple incision cutanée pour leur faire croire qu’ils avaient été réellement opérés. Ces derniers se portèrent aussi bien que les autres^7. L’année suivante, Cobb utilisa un protocole expérimental beaucoup plus rigoureux que celui de Diamond : le chirurgien n’était prévenu qu’au moment de l’intervention. 17 patients furent opérés^8. Huit subirent l’intervention et neuf le simulacre. Six mois après l’intervention, 5 sujets de chacun des groupes présentaient une réduction significative du nombre de crises d’angor et de la consommation d’antiangineux. L’électrocardiogramme s’était même amélioré chez un patient qui avait subi l’intervention placebo. Les attentes du patient et du médecin Le médecin tient vraisemblablement le premier rôle. Deux paramètres difficilement mesurables entrent en ligne de compte : sa bienveillance et son degré de conviction vis-à-vis du traitement qu’il propose. A placebo égal, un médecin sympathique et convaincu est beaucoup plus efficace qu’un autre, indifférent et sceptique. En effet, comprimés, sirops, injections ou bistouri ne sont pas indispensables à l’obtention d’un effet placebo. Ainsi un médecin de famille de Southampton, K.-B. Thomas, choisit dans sa clientèle deux cents patients qui se plaignaient de vagues douleurs abdominales, de maux de tête, de douleurs lombaires, de maux de gorge, de toux ou de fatigue et pour lesquels il lui était impossible de faire un diagnostic précis. Il sépara ces patients en deux groupes, dont le premier fut l’objet d’une consultation dite « positive » : il affirma un diagnostic et les rassura vigoureusement en leur certifiant qu’ils se rétabliraient très vite. Aux patients du second groupe, il dit : « Je ne suis pas certain de savoir ce dont vous souffrez ; si vous n’allez pas mieux dans quelques jours, revenez me voir. » Au bout de deux semaines, 64 % des patients du premier groupe gratifié de la consultation « positive » allaient mieux contre 39 % de ceux de l’autre groupe^9 L’effet Hawthorne Ce terme désigne un ensemble de facteurs non spécifiques, liés aux conditions mêmes de la réalisation de l’essai, et qui vont jouer un rôle considérable sur les résultats finaux. Dans les années 20, un bien étrange phénomène fut observé à Hawthorne, banlieue de Chicago où était installée une usine de matériel électrique, propriété de la Western Electric Company, La direction de cette firme soucieuse de savoir si un meilleur éclairage des ateliers de fabrication du matériel électrique pouvait augmenter la productivité des ouvriers, fit mettre sur pied un véritable essai comparatif, au cours duquel la productivité d’un atelier à l’éclairage augmenté fut comparée à celle d’un atelier à l’éclairage diminué et à celle d’un atelier sans modification de l’éclairage. Les responsables constatèrent avec surprise que la productivité avait incontestablement augmenté de façon significative, mais identique... quel que soit l’atelier considéré ! Qu’avait-il donc bien pu se passer pour expliquer un tel « zèle » ? Les divers préparatifs de la réalisation de l’expérience et sa conduite, qui nécessitaient une observation rigoureuse de la production, avaient indubitablement modifié les conditions habituelles de travail des ouvriers. Sentant bien qu’il se passait quelque chose d’anormal et qu’ils étaient observés, ceux-ci avaient amélioré - plus ou moins consciemment - leur rendement journalier. Quelle belle leçon pour la thérapeutique : la simple observation d’un sujet change déjà et considérablement son comportement ! Pour les lecteurs intéressés par ce sujet, nous recommandons le remarquable ouvrage de Gillespie (Richard), Manufacturing Knowledge, A history of the Hawthorne experiments, Cambridge University Press, Cambridge et New York, 1993, 282 pages. Une autre étude montre bien que le moteur le plus puissant de l’effet placebo est assurément le médecin lui-même. Ainsi, certains médecins ont voulu évaluer l’incidence éventuelle de la visite préopératoire de l’anesthésiste sur les suites opératoires du patient. Le groupe témoin recevait, comme de coutume, la visite de l’anesthésiste, limitée à un examen impersonnel et à un interrogatoire succinct. L’autre groupe, lui, était informé de façon très détaillée par le médecin des caractéristiques de la douleur post-opératoire, du rôle joué par certains paramètres physiologiques - telles les contractions musculaires - dans son apparition et des moyens simples de l’éviter, comme la relaxation par exemple. L’anesthésiste leur donnait également l’assurance qu’ils recevraient immédiatement un antalgique en cas de besoin. Les résultats de cette étude se passent de tout commentaire : les patients qui avaient bénéficié d’une visite informative et personnalisée consommèrent moitié moins d’antalgiques et purent quitter l’hôpital, en moyenne, deux jours plus tôt que les autres^10. Facteur essentiel du déclenchement d’une réponse placebo chez son malade, le médecin paraît donc être l’un des plus puissants déterminants de l’effet placebo. Ce « pouvoir » emprunte des voies qui restent, aujourd’hui encore, largement inconnues. L’ensemble des travaux actuels disponibles sur ce sujet ne permet pas de formuler de conclusions définitives. Néanmoins, deux facteurs liés au médecin augmentent manifestement la probabilité et l’intensité d’une réponse placebo : empathie vis-à-vis de son patient, et conviction en l’efficacité de ce qu’il prescrit. Un bel essai clinique, réalisé dans le traitement de la douleur après extraction d’une dent de sagesse, montre qu’un médecin qui doute de l’efficacité antalgique de son traitement obtient une réponse placebo statistiquement moindre que celui qui ne doute pas^11. De la même façon, parmi des patients lombalgiques, ce sont ceux qui attendent le plus d’un traitement qui sont précisément le plus soulagés^12. D’une façon générale, il n’est pas stupide de penser, à la lumière de ces exemples, que la conviction du médecin dans l’efficacité du traitement qu’il prescrit conjuguée à celle du patient dans l’efficacité du traitement qu’il reçoit augmente significativement la probabilité d’une réponse placebo. La relation médecin-patient S’il est bien difficile d’évaluer scientifiquement la qualité d’une relation humaine, il n’en demeure pas moins vrai qu’un certain nombre d’essais cliniques, qu’il n’est pas possible ici de détailler, montre qu’une attitude bienveillante, explicative et rassurante du médecin génère une réponse placebo plus importante que s’il est froid, distant et peu sûr de lui^13. L’effet nocebo L’effet nocebo, ou effet placebo négatif, fait du mal au lieu de faire du bien ! Il pourrait également être décrit comme les effets indésirables d’un placebo, observés dès les premiers essais cliniques contrôlés : si le placebo imitait l’efficacité du médicament auquel il était comparé, il en mimait également les effets indésirables (ainsi lors des premiers essais cliniques des bêtabloquants, le placebo provoquait-il un ralentissement du rythme cardiaque !). Actuellement, le concept s’est élargi et inclut, surtout, des troubles liés aux attentes négatives du patient : s’il s’imagine, pour quelque raison que ce soit, courir un risque, il peut ressentir un certain nombre de troubles en relation avec cette « maladie imaginaire ». L’expérience quotidienne des médecins montre amplement que la simple lecture des notices des médicaments par le patient peut entraîner des effets indésirables de type purement psychologique. Lorsqu’un patient ressent des douleurs abdominales dans les minutes qui suivent l’absorption d’un remède susceptible d’en provoquer, on peut raisonnablement penser qu’il s’agit plus d’un phénomène de type nocebo plutôt que de l’effet pharmacodynamique d’une molécule qui n’a pas eu le temps d’être absorbée, encore moins par conséquent de passer dans le sang ! Il est plus que probable que le contexte socio-culturel du patient joue un grand rôle dans la genèse des effets nocebos ainsi que son histoire personnelle et la qualité de la relation humaine nouée avec son thérapeute. Cependant, aucune étude rigoureuse n’apporte d’éléments objectifs à l’appui de telles assertions, qui restent néanmoins dans le registre de l’observation quotidienne et du bon sens. Pour en savoir plus se référer à : Hahn (Robert A.) « The nocebo Phenomenon : Scope and Foundations » in Harrington (Anne) The Placebo Effect. An Interdisciplinary Exploration, Harvard University Press, Cambridge, Massachusetts et Londres, 2000 (troisième réimpression, la première édition date de 1997), 260 pages. Ainsi qu’à : Barsky (A. J.) et coll., Nonspecific medication side effects and the nocebo phenomenon, JAMA 2002 ; 287 (5) : 622-627. La personnalité du patient Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’existe pas de traits de personnalité corrélés à la réponse placebo. Et les personnalités prétendues hystériques ne répondent pas mieux au placebo qu’un patient présentant d’autres traits de personnalité. Seul Fisher a montré que la réponse placebo était corrélée au degré d’acquiescement du patient^14. Ce sont peut-être les « béni-oui-oui » qui répondent le mieux au placebo ! Polémiques sur l’effet placebo... Un article récent^15 paru dans l’une des revues de médecine les plus réputées pour son niveau scientifique, le New England Journal of medicine, a fait souffler un vent de polémique sur ce satané effet placebo : les auteurs démontrent, par la comparaison de l’effet d’un placebo à celui de la simple évolution naturelle de troubles morbides dans des situations pathologiques aussi diverses que variées, que l’effet placebo n’est pas si important que cela et qu’en tout cas, il a été largement surestimé ! Les auteurs ont ainsi repéré 130 essais cliniques contrôlés susceptibles de répondre à leurs critères d’inclusion : patients dans des situations pathologiques variées, répartis par tirage au sort en deux groupes, dont l’un recevait un placebo, et l’autre rien, où les auteurs se contentaient d’observer l’évolution naturelle des troubles. Après élimination de 16 essais, les auteurs en ont retenu 32, afin d’en analyser les résultats sous forme binaire (pour un total de 3795 patients) et 82, sous forme de variables continues (pour un total de 4730 patients). Les critères binaires regroupent des patients désireux de s’arrêter de fumer, qui présentaient des nausées ou des troubles dépressifs, les variables continues rassemblent des douleurs, un surpoids, de l’asthme, de l’hypertension, de l’insomnie et de l’anxiété. Et les auteurs de conclure : « Nous avons trouvé peu de preuves permettant de penser que les placebos ont de puissants effets cliniques. Bien que les placebos n’eurent (sic) aucun effet significatif sur les variables objectives ou binaires, il est possible qu’ils produisent une légère amélioration dans les essais à variables continues subjectives et dans le traitement de la douleur. En dehors des essais cliniques, il n’y a aucune justification à utiliser des placebos ».^16 Bien évidemment, comme toute étude publiée dans ce journal, dont les résultats remettent en question l’idéologie dominante, cette étude s’accompagnait d’un éditorial qui en précisant les limites de validité de cette recherche pose parfaitement bien le problème crucial : « ...Le plus important est, peut-être, que la recherche clinique avec ses méthodes particulières d’observation et d’évaluation précise des résultats, peut masquer un réel effet placebo qui serait évident dans un contexte différent de celui d’une recherche... ».^17 Ce qui rejoint le paradoxe que nous avons souligné au début de l’article et qui a également été relevé par l’abondant courrier reçu par la revue. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes manifestement pas au bout de nos peines... Les facteurs liés au traitement Il est fort vraisemblable que l’aspect du médicament, sa présentation, sa couleur, sa voie d’administration et beaucoup d’autres facteurs (goût, nom, prix, circonstances envi ronnementales de la prise du médicament, etc.) modifient, dans un sens ou dans l’autre, la réponse placebo, mais seules la couleur et la voie d’administration ont été étudiées au cours d’essais cli niques contrôlés. Une étude a montré, par exemple, que des comprimés de lactose colorés en rose rouge entraînaient de l’énervement et de l’irritabilité alors que colorés en bleu, ils provoquaient de la fatigue et de la somnolence chez des étudiants qui, croyant prendre des substances psychostimulantes ou sédatives, recevaient en fait du placebo. Hypothèses sur ses mécanismes d’action Notre ignorance au sujet des mécanismes psychophysiologiques ou neurophysiologiques qui sous-tendent l’effet placebo est à la hauteur de la complexité du problème. Il n’existe aucune théorie définitivement explicative de l’ensemble du phénomène sauf la théorie psychanalytique qui, selon son habitude, interprète tout et son contraire, sans finalement expliquer grand chose. Un certain nombre d’hypothèses ont été formulées qu’il convient d’évoquer ici. Les hypothèses psychophysiologiques Ces hypothèses sont surtout basées sur la théorie du conditionnement pavlovien largement développées par Bykov, ancien assistant de Pavlov à son Institut de Leningrad^18. C’est dans ce domaine que les travaux expérimentaux ont été les plus nombreux et les plus rigoureux : ils ont montré, par exemple, que l’action pharmacologique d’une substance peut être modulée, voire inversée, en fonction de certains paramètres environnementaux. C’est ainsi que ce même Bykov a réussi, chez l’homme, à inverser les réactions physiologiques au froid et au chaud et à produire, par conditionnement, une vasoconstriction cutanée à la chaleur alors que cette réaction physiologique est normalement produite par le froid. Bien évidemment, si ce modèle de conditionnement opérant peut rendre compte d’une partie de l’effet placebo, comme il impose une association répétée entre le stimulus conditionnel et le stimulus inconditionnel, il ne saurait, en revanche, rendre compte de la survenue initiale de cet effet. Les hypothèses psychologiques La plus ancienne théorie formulée pour rendre compte d’une partie de l’effet placebo est indubitablement celle d’Hippolyte Bernheim, reprise ultérieurement par Pierre Janet : la suggestion^19. Cette théorie repose sur deux notions essentielles : le rétrécissement du champ de conscience du sujet, qui rend son esprit imperméable à tout ce qui ne concerne pas la chose suggestionnée, et la « transformation » par des mécanismes inconnus de l’idée suggérée en action. Si la suggestion constitue un phénomène psychologique plus facile à constater qu’à expliquer, il n’en demeure pas moins, malgré la persistance de nombreuses zones d’ombre, qu’elle demeure, à ce jour, le meilleur modèle explicatif de l’effet placebo. Loin de s’opposer, suggestion et conditionnement sont tout à fait complémentaires. D’ailleurs Bykov n’a-t-il pas écrit : « un mot peut être le stimulant puissant des plus complexes manifestations fonctionnelles ». Nous ne reprendrons pas ici les thèses psychanalytiques, avec leurs concepts de régression, transfert et contre-transfert, symboles et séduction, peu satisfaisantes à nos yeux. Les hypothèses neurobiochimiques En 1978, John Levine a montré, par une fort élégante expérience, que l’injection de naloxone (antagoniste spécifique de la morphine) était responsable d’une augmentation significative de la douleur chez les sujets placebo répondeurs par rapport aux autres^20. Ce résultat étayait l’hypothèse d’une possible médiation de l’effet antalgique d’un placebo par les endorphines. En 1982, Richard Gracely, à la suite d’une expérience encore plus rigoureuse que celle de Levine, montra que l’antalgie produite par le placebo pouvait exister après inhibition des endorphines par la naloxone, et que celle-ci pouvait être responsable d’une hyperalgésie strictement indépendante de l’effet placebo^21. La même année, Priscilla Grevert montra que la naloxone n’a aucun effet significatif sur les douleurs ischémiques expérimentales et qu’elle diminue l’effet antalgique du placebo au fur et à mesure de la répétition de l’expérience chez le même sujet. Une médiation par les endorphines n’étant donc pas à exclure^22. D’autant qu’une étude des plus récentes en PET scan (Positron Emission Tomography : technique d’imagerie permettant de visualiser la consommation en oxygène de zones cérébrales durant leur fonction physiologique), parue dans la prestigieuse revue Science, montre que l’administration d’un morphinique et d’un placebo produit l’activation des mêmes structures anatomiques : le gyrus cingulaire antérieur !^23. Encore récemment, une étude parue dans la même revue montre une possible participation du système dopaminergique dans l’effet placebo souvent observé dans la maladie de Parkinson : le placebo entraîne une libération de dopamine endogène dans le striatum des patients parkinsoniens^24. Si les mécanismes d’action neurobiochimique du placebo commencent seulement à être décryptés et sont bien loin de permettre une compréhension satisfaisante de l’ensemble du phénomène, il n’en demeure pas moins vrai que ces études ponctuelles sont d’une importance considérable car elles se situent à l’articulation même du somatique et du psychique. ^1 Pichot (P.), « A propos de l’effet placebo » Revue Med Psychosom 1961 ; 3 : 37-40. ^2 Schwartz (D.), « Un essai gastronomique contrôlé » Revue Prescr 1982 ; 2 (13) : 11-12. ^3 Haas (H.) et coll, « Das Placeboproblem » Fortschritte der Arzneimittelforschung 1959 ; 1 : 279-454 ^4 Spiro (H. M.), Doctors, Patients, and Placebos, New Haven, Yale University Press, 1986, 261 pages ^5 Wolf (Stewart), » The pharmacology of Placebo ». Pharmacologic Rev. 1959 ; 11 : 689-704. ^6 Landauer A. A. Br Med J 1984 ; 289 : 592, Résumé in Rev Prescr 1985 ; 5 (41) : 43. ^7 Diamond (E.-G.) et coll., Comparison of internal mammary ligation and sham operation for an gina pectoris, Amer, J. Cardiol, 1960 ; 5 : 483-486. ^8 Cobb (L-A.) et coll., An evaluation of internal-mammary-artery ligation by a double-blind technique, New England J. Med 1959 ; 260 : 115-1118. ^9 Thomas (K.-B.), « General practice consultations : is there any point in being positive ? », Br Med J 1987 ; 294 : 1200-1202. ^10 Egbert (Lawrence D.), « Reduction of Postoperative Pain by Encouragement and Instruction of Patients. A Study of Doctor-Patient Rapport », New Engl J Med, 1964 ; 270 (16) : 825-827. ^11 Gracely (R.-H.) et coll., « Clinicians’expectations influence placebo analgesia », Lancet 1985 ; i : 43. ^12 Kreitler (S.) et coll., Cognitive orientation of pain relief following acupuncture, Pain, 1987 ; 28 : 323-341. ^13 Lachaux (B.) et Lemoine (p.)., Placebo : un médicament qui cherche la vérité, Paris, Medsi/Mc Graw-Hill, 1988, 148 pages. ^14 Fisher (S.) et coll., « Placebo response and acquiescence », Psychopharmacologia 1963 ; 4 : 298-301. ^15 Hrobjartsson (Asbjorn) et Gotzsche (Peter C.), « s the Placebo Powerless ? An Analysis of Clinical Trials Comparing Placebo with No Treatment », N Engl J Med 2001 ; 344 : 1594 - 1602. ^16 Bailar (John C.), « The Powerful Placebo and the Wizard of Oz », N Engl J Med 2001 ; 344 : 1630-1632. ^17 « Correspondance : is the Placebo Powerless ? » N Engl J Med 2001 ; 345 : 1276-1279. ^18 Bykov (C.), L’écorce cérébrale et les organes internes, Editions en langues étrangères, Moscou, 1956, 534 pages. À noter que notre ami Iulius Rosner, membre de notre comité de rédaction, a été l’assistant et l’élève de Bykov. ^19 Bernheim (H.), De la suggestion et de ses applications à la thérapeutique, 2e édition, Paris, Doin,1888, 596 pages. Et Hypnotisme et suggestion, 3e édition, Paris, Doin, 1910, 755 pages. ^20 Levine J.-D. et coll ; « The mechanism of placebo analgesia », Lancet 1978 ; II : 654-657. ^21 Gracely RH et coll., « Placebo and naloxone can alter post-surgical pain by separate mechanisms », Nature 1983 ; 306 : 264-265. ^22 Grevert P. et coll., Partial antagonism of placebo analgesia by naloxone, Pain 1983 ; 16 : 129-143. ^23 Petrovic (P) et coll., « Placebo and Opioid Analgesia : Imaging a Shared Neuronal Network », Science ; 7 février 2002. ^24 Jean-Jacques Aulas, « Placebo et endorphines : rien n’est simple », Revue Prescrire 1988 ; 8 (71) : 40-42. Mis en ligne le 7 juillet 2004 18655 visites L'Auteur Jean-Jacques Aulas est psychiatre et psychopharmacologue clinicien. L'Auteur santé * Qu’est-ce que l’étiopathie ? (1) * Omnivore, végétarien, végétalien ? * Le calcium du lait est bon pour l’os : une vérité qui dérange ! * Y aurait-il un « grand mensonge du cholestérol » ? * L’aspartame, « tueur silencieux » ou édulcorant alimentaire sans risque ? psychologie * La programmation neurolinguistique ou l’art de manipuler ses semblables * Le trouble obsessionnel-compulsif * L’autisme : un pas de plus vers sa connaissance (2) * L’effet Barnum * La mesure de l’intelligence - Qu’est-ce que le QI ? médecine * L’EMDR : ça marche... même si on ne bouge pas les yeux ! * Qu’est-ce que l’étiopathie ? (1) * Bains de siège et tisanes à la Borgia * Le champ magnétique... et l’homme * La « communication facilitée » ou « psychophanie » homéopathie * L’homéopathie en médecine vétérinaire * OSCILLOCOCCINUM - Le joli grand canard * L’effet placebo et ses paradoxes * Qu’est-ce que l’homéopathie ? * Les médicaments homéopathiques : un statut juridique d’exception placebo * L’effet Barnum * L’effet placebo et ses paradoxes * Vrai et faux placebo Dans ce numero SPS n°252 SPS num 252 Acheter - Sommaire - Éditorial Abonnez vous Résultat de l'activité de bénévoles, l’AFIS ne trouve ses ressources que dans les cotisations de ses adhérents et la vente de sa revue. En vous abonnant, vous nous soutenez dans notre action tout en étant assuré de recevoir en premier notre revue trimestrielle dans votre boite aux lettres. 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Pour la première fois, grâce à sa signature biologique dans le cerveau, on le voit à l'oeuvre. Les mécanismes de ce phénomène, couramment utilisé dans les essais cliniques, restent cependant encore bien mystérieux. Pilules de sucre, injections d'eau salée, poudre de corne de rhinocéros, extraits dilués de lombric... Les médecins ont souvent utilisé - et continuent d'utiliser - des remèdes dépourvus de toute activité biologique. L'étonnant est que cela « marche » assez souvent. Persuadé de recevoir un traitement actif, le malade guérit : c'est l'effet « placebo ». Du latin, « je plairai », sous entendu « je ferai plaisir à mon médecin », la formulation dans cette acception date d'après la Seconde Guerre mondiale. En 1959, dans un article fondateur, l'Allemand H. Haas estimait à 30 % le taux moyen de succès du phénomène. Depuis, ce chiffre est régulièrement repris. À tort, car on sait aujourd'hui que la réalité est beaucoup plus diverse [1]. Selon les pathologies, et même les expériences, l'effet placebo peut guérir dans 10 % à 90 % des cas. Il est surtout efficace contre la douleur sous toutes ses formes, la toux, la dépression, la maladie de Parkinson, l'ulcère gastrique ou duodénal, l'hypertension, etc. Autant de troubles dits fonctionnels, par opposition aux maladies organiques comme les infections ou le cancer, « pour lesquelles il n'existe à ce jour aucune preuve convaincante d'un effet placebo », selon Jean-Jacques Aulas, psychiatre et pharmacologue de l'hôpital du Vinatier Lyon, l'un des rares spécialistes français de la question. Certains y voient un argument pour remettre en cause son existence même, à l'instar de chercheurs danois ayant publié un article retentissant il y a deux ans [2]. En effet, l'intensité des troubles fonctionnels ne peut s'évaluer que subjectivement. Le patient recevant un placebo ne minimise-t-il pas tout simplement des troubles pourtant inchangés, ne serait-ce que pour « faire plaisir » au médecin ? On mesure pourtant bien depuis longtemps des modifications objectives de paramètres comme la température, la tension artérielle, le taux sanguin de cholestérol ou le rythme cardiaque sous l'influence d'un placebo. Mais les opposants arguent qu'il s'agit de grandeurs sensibles à l'état psychique, de paramètres « psychosomatiques ». Quoi qu'il en soit, devant l'accumulation des évidences cliniques, la Food and Drugs Administration américaine a recommandé dès les années soixante-dix, puis rapidement exigé, que les essais cliniques de molécules thérapeutiques se fassent en « double aveugle » contre placebo. C'est aujourd'hui la procédure standard : l'efficacité du médicament candidat est comparée à celle d'un placebo, sans que les patients ni les médecins ne sachent avant la fin de l'étude qui a reçu quoi. Cette forme de reconnaissance institutionnelle de l'effet placebo ne saurait dissimuler la pauvreté des connaissances sur ses mécanismes. C'est un phénomène composite, auquel concourt la qualité de la relation entre le soignant et le soigné, voire l'effet de la prise en charge per se. La forme même du placebo est importante : les injections sont plus efficaces que les gélules, elles-mêmes plus actives que les pilules... La taille et la couleur du médicament jouent également. À l'évidence, l'effet placebo oeuvre à l'articulation du psychique et du physiologique, remettant en cause un dualisme encore très répandu. On comprend donc qu'il provoque un débat aux enjeux théoriques et philosophiques, mais aussi sociaux défense de territoires intellectuels et économiques industrie pharmaceutique, médecines « douces ». Les hypothèses explicatives classiques se rangent en deux grandes catégories, que rappelle Jean-Jacques Aulas : « L'explication psychophysiologique par le conditionnement, une théorie déve- loppée par l'école russe de Bykov, successeur de Pavlov, et l'hypothèse purement psychologique de la suggestion, évoquée dès la fin du XIXe siècle par Hippolyte Bernheim à Nancy. » Les Anglo-Saxons parlent également volontiers d'expectancy, ou « attente », ce qui est une autre manière d'évoquer un mécanisme psychologique. Chacune de ces hypothèses a ses limites. Le conditionnement, en particulier, suppose que le sujet fasse une association entre un signal ici, le placebo et une expérience physique qui lui a été liée préalablement - en l'occurrence le bien-être ressenti lors d'une prise antérieure de médicament actif. Or, l'effet placebo se manifeste aussi chez des patients « naïfs » n'ayant jamais pris le médicament que mime le placebo. La plupart des spécialistes expliquent, prudemment, que les diverses hypothèses ne sont pas exclusives [3]... Visualisation cérébrale Il a fallu attendre 1978 pour qu'apparaisse un troisième type d'explication, physiologique cette fois. À l'époque, John Levine, de l'université de Californie à San Francisco, soulageait la douleur due à une extraction dentaire, soit par de la morphine, soit par un placebo. En administrant ensuite à ses patients un produit qui bloque l'action des endorphines des neurotransmetteurs calmant la douleur, il a constaté que ce produit, la naloxone, annulait l'effet du placebo [4]. Il démontrait ainsi, même indirectement, le rôle des endorphines dans l'effet placebo. Un temps contesté, ce résultat a été depuis conforté, tout au moins dans le cadre de la douleur [5]. Reste qu'on ne l'avait toujours pas vu à l'oeuvre. C'est en ce sens que l'article publié en février 2002 par Martin Ingvar, de l'institut Karolinska, à Stockholm est une petite révolution [6]. Travaillant toujours sur la douleur, ce chercheur a utilisé une technique d'imagerie médicale, la tomographie par émission de positons TEP* pour visualiser l'activité des différentes zones cérébrales chez une cohorte de volontaires dont il venait de brûler légèrement une zone de la peau. Un premier groupe avait reçu un antalgique, qui agit comme les endorphines, un deuxième un placebo et le troisième n'avait subi aucun traitement. En braquant sa caméra à positons sur les zones cérébrales impliquées dans le soulagement de la douleur par les endorphines et les opioïdes, Martin Ingvar a enfin vu le placebo à l'oeuvre ! Ce dernier active bien les mêmes zones cérébrales que l'antalgique - tout au moins chez tous les sujets qui ont répondu à l'injection par une diminution de la douleur ressentie. Pour confirmer la libération d'endorphines provoquée par la prise d'un placebo, il a alors injecté au groupe concerné de la naloxone, qui a bel et bien annulé le soulagement. Mais rendons à César ce qui est à César : la toute première observation de l'effet d'un placebo sur l'activité céré- brale a été rapportée quelques mois plus tôt, en août 2001 [7]. Jon Stoessl et ses collaborateurs de l'université de Colombie britannique, à Vancouver Canada, qui en sont les auteurs, ne travaillent pas sur la douleur. Ils s'intéressent à la maladie de Parkinson, une affection sensible à l'effet placebo, qui peut en atténuer momentanément les manifestations [3]. Ce trouble est dû à une dégénérescence des neurones cérébraux producteurs d'un neurotransmetteur appelé dopamine. On la traite - partiellement - en compensant cette perte par des analogues pharmaceutiques de la dopamine. Les chercheurs canadiens ont donc fait l'hypothèse que l'effet placebo induirait tout simplement la libération de dopamine dans le cerveau, renversant ainsi le cours de la maladie. Pour la tester, ils ont eux aussi utilisé la TEP. Ils ont d'abord injecté à des malades une molécule marquée, capable de se lier aux récepteurs cérébraux à la dopamine, molécule qui sera donc éliminée si de la dopamine ou un analogue vient se fixer là. Puis ils ont traité les patients, soit par de l'eau salée - le placebo -, soit par de la dopamine pharmaceutique. Les images obtenues montrent sans ambiguïté que l'eau salée provoque une élimination de la molécule marquée, au même titre que la dopamine pharma- ceutique. Seule explication possible : les patients placés sous placebo ont sécrété de la dopamine endogène ! Autre pathologie, autre preuve. Au cours d'essais cliniques de médicaments, on avait déjà constaté que l'effet placebo peut aussi diminuer les symptômes des patients dépressifs, même si ce soulagement ne dure pas. En mai 2002, Helen Mayberg, psychiatre et neurologue de l'université de Toronto, a publié les résultats obtenus sur 17 patients sévèrement dépressifs [8]. Ils ont reçu, en double aveugle, un antidépresseur ProzacÆ ou un placebo, et leur activité cérébrale a été examinée en TEP avant le traitement, puis une et six semaines après qu'il a commencé. Dans chaque groupe, l'état clinique de quatre patients s'est amélioré. Les images montrent une augmentation de l'activité dans le cortex cérébral et une diminution dans les régions les plus liées aux émotions - limbique et paralimbique - chez les patients qui réagissent au placebo par rapport à ceux qui ne le font pas. On retrouve les mêmes changements chez les patients qui vont mieux grâce au ProzacÆ avec des modifications d'activité de certaines zones supplémentaires. Ces différences suffisent-elles à expliquer le soulagement plus durable dû au ProzacÆ que celui dû au placebo ? Helen Mayberg peut seulement le suggérer. Mécanismes inexpliqués Moins spectaculaire que les travaux précédents, car elle n'utilise pas les techniques d'imagerie cérébrale, l'étude de Andrew Leucher, de l'université de Californie à Los Angeles, est restée dans l'ombre. Elle contribue pourtant aussi à la visualisation cérébrale de l'effet placebo [9]. Ce psychiatre cherchait un moyen de prévoir rapidement la réponse de patients dépressifs à deux types d'antidépresseurs. Ces molécules ne commençant à agir qu'après plusieurs semaines de cure, des indicateurs précoces de la sensibilité de chaque patient éviteraient des traitements inutiles et non dénués d'effets secondaires. Dans ce cadre, 51 patients déprimés ont donc reçu, soit des placebos, soit un des deux antidépresseurs. Étant donné le but pratique de l'expérience, Leucher a choisi une technique légère et peu coûteuse l'électroencéphalographie pour examiner leur activité cérébrale au deuxième jour du traitement, puis une fois par semaine pendant deux mois. Il en a extrait une mesure originale, appelée « cordance »*, reflétant l'activité métabolique. Dès le deuxième jour, l'électroencéphalogramme des patients, qui réagiront ensuite aux antidépresseurs, est altéré ; plus précisément, la cordance diminue dans le cortex préfrontal. Les cliniciens tiennent peut-être là leur indicateur précoce. Mais, à leur surprise, les patients qui réagissent au placebo ont eux aussi un électroencéphalogramme différent de ceux qui n'y réagissent pas, précisément dans le cortex préfrontal. Cependant, cette modification diffère radicalement de celle due aux antidépresseurs : la cordance croît, et seulement à partir de la quatrième semaine. Aurait-on là un indice de l'existence d'un mécanisme propre à l'effet placebo, qui passerait par d'autres voies que les médicaments qu'il « mime » ? Ou est-ce simplement une autre manière de constater les différences plus précisément décrites par Helen Mayberg ? Cela mériterait sans doute d'y regarder de plus près, mais la cordance n'étant pas à l'heure actuelle une mesure reconnue et validée, il est délicat de tirer des conclusions de ce travail. Un an après tous ces résultats, Jean-Jacques Aulas confirme leur « importance considérable » pour les spécialistes mais en rappelle les limites : « C'est la première fois que l'on observe une trace anatomique de l'effet placebo, mais cela ne nous renseigne pas beaucoup sur ses mécanismes. » En effet, si cet ensemble de travaux confère au phénomène un nouveau statut, celui d'un objet d'étude palpable par les techniques d'imagerie cérébrale, il ne nous dit rien de son origine. La preuve de la libération de neurotransmetteurs ou de l'activation du métabolisme dans certaines zones cérébrales n'exclut pas les explications d'ordre psychologique. Ces études ont juste montré dans le cerveau la manifestation physique - l'« effet », diraient certains - de mouvements psychiques. Certaines questions restent donc entières. Comment le corps est-il capable de sécréter les substances adéquates ? Pourquoi certains patients qui reçoivent un placebo n'y répondent-ils pas ? Les résultats décrits traitent de cas particuliers : faut-il s'attendre à découvrir d'autres voies d'action au fur et à mesure de l'exploration de nouvelles pathologies ? En viendra-t-on à considérer non plus un effet placebo unique mais plusieurs effets aux mécanismes physiologiques différents ? Autant d'interrogations auxquelles les National Institutes of Health américains ont décidé de s'attaquer en lançant des programmes pluriannuels de recherche dotés de millions de dollars [10]. En revanche, rien de tel ne se dessine en Europe, où des équipes isolées travaillent dans une relative indifférence. zz P. P. en deux mots Avaler une pilule dépourvue de tout principe actif peut parfois guérir, ou du moins apaiser le mal. Les médecins et les pharmaciens connaissent bien ce phénomène, dont ils tiennent compte pour tester l'efficacité de nouveaux médicaments. Se situant à la frontière du physiologique et du psychologique, il reste cependant difficile à étudier. Un pas vient d'être franchi, qui lui donne une nouvelle matérialité : plusieurs équipes ont observé directement des activités cérébrales liées à l'effet placebo, pour plusieurs pathologies : douleur, maladie de Parkinson, dépression. Les mêmes mécanismes seraient à l'oeuvre chez les patients, qu'ils soient soulagés par un médicament ou par un placebo. Ces résultats laissent penser que l'effet placebo n'agirait pas de manière uniforme : il y aurait plutôt « des » effets placebos.. Par Patrick Philipon * Vous devez vous identifier ou créer un compte pour réagir à cet article Actualités par rubrique * Astres * Matière * Terre * Mathématiques * Vie * Archéologie * Cerveau * Populations * Santé * Technologie Les frontières de la conscience Retrouvez l'intégralité du sommaire de cette parution papier [...] Notes Notes : [1] H. Haas et al., Fortschritte der Arzneimittelforschung, 1, 279, 1959. [2] A. Hrobjartsson et P.C. Gotzsche, NEJM, 344, 1594, 2001. [8] H.S. Mayberg et al., Am. J. Psychiatry, 159, 728, 2002. [9] A.F. Leucher et al., Am. J. Psychiatry, 159, 122, 2002. [10] http://placebo.nih.gov [3] R. de la Fuente-Fernandez et A.J. Stoessl, Trends in Neuroscience, 25, 302, 2002. [4] J.D. Levine, Lancet, 2, 654, 1978. [5] R.H. Graceley et al., Nature, 306, 264, 1983 ; P. Grevert et al., Pain, 16, 129, 1983. [6] P. Petrovic et al., Science, 295, 1737, 2002. [7] R. de la Fuente-Fernandez et al., Science, 293, 1164, 2001. Encadres * NOTES Sur le même thème * L'effet placebo pris sur le fait : Réponse de l'auteur * L'effet placebo pris sur le fait : Réponse de l'auteur : * L'effet placebo pris sur le fait * L'effet placebo pris sur le fait * Sur les marchés, de la cause à l'effet Articles * populaires * récents * Les forêts sont-elles réellement des puits de carbone ?François Gaultier, Limoges Haute-Vienne * Le sommeil nettoie le cerveau * VOIR EN MILIEU OPAQUE * La personnalité des chercheurs * Comment les Français regardent la science * Le coeur artificiel implanté chez un premier patient * Lancement du 10e Concours Génération Développement Durable * L'imprimante 3D recrée des tissus vivants * L' éolien s'étend au large des côtes françaises * Loft souris au programme * agenda * événements * débats * blogs * prix/nominations * Forum Emploi Mathématiques - Vendredi 6 décembre 2013 * 13 minutes de conférences le 13 novembre * Cycle de conférences à l'Institut d'astrophysique de Paris * Congrès national Arts et Métiers à Bordeaux les 5 et 6 octobre : L’ingénieur, la recherche et la ré‐industrialisation * Journées de la Fondation pour la Recherche Médicale du 30 septembre au 6 octobre 2013 * Lancement du 10e Concours Génération Développement Durable * 10e cérémonie Le Prix La Recherche au musée du quai Branly * Rencontre scientifique Colas : Gaz de Schiste : que faut-il en penser? * Conférence de l'Institut Curie - 24 septembre: Combien nous coûte le cancer? * Les Rendez-Vous La Recherche de la rentrée : à vos agendas ! * Faut-il dépénaliser l'euthanasie ? * Faut-il raccourcir les "vacances d'été" ? * Faut-il investir dans la géo-ingénierie de l'atmosphère ? * L'élevage sauvera-t-il les poissons ? * Pour ou contre les évaluations en maternelle ? * Objectif EUCYS * Chasse au balouchithère * Planck/Herschel * Sprint lunaire * Docteurs&Co * Mort du biologiste Robert Barbault * Nominations du mois * Récompenses * Margaret Buckingham * Disparitions Ressources * audios * définitions * questions * sites web * vidéos * La lumière quantique * La nouvelle histoire de l'Homme * Neandertal * Sciences à risque * La biodiversité * Statut de l'embryon * Bébé-médicament * Osmose * Diagnostic pré-implantatoire * Anticorps * Pourquoi ne sait-on pas réparer la moelle épinière ? * Existe-t-il des animaux gauchers ? * Qu'est-ce qu'une étoile à neutrons ? * Le chant des oiseaux est-il inné ? * Est-il vrai que l'eau qui s'écoule dans une baignoire ne tourne pas dans le même sens en Norvège et en Australie ? * Mieux connaître nos médicaments * Expédition sud-américaine * Cratère lunaire en image * Tout sur le plastique * Cap sur Copenhague * J'ai marché sur la Terre * Les dix découvertes de l'année * Super Photon pour Maxi Watt * Dans le sillage du requin pèlerin * L'OMS relève son niveau d'alerte Nuage de tags États de la matière, les dossiers de la recherche, hypothese de reimann, hypothese de riemann, cycle de krebs, risques catastrophes probabilités, vision, mitochondrie, cancer, oeil bionique, oiseau*, gènes du cancer, debout, neige, controverses, pesticides, communication, une fusée très acide, mémoire internet, oncogènes Cahiers Spéciaux * Chercheurs d'énergie * IRSTEA * Université de Lyon * De la météo au climat * L'accès à l'énergie et la précarité énergétique * L'hydroélectricité * L'hydroélectricité * Valorisation énergétique des déchets * La Transformation du pétrole * Développement des territoires * Les écotechnologies du froid * Environnement et démocratie participative * Gestion de l'eau * Les Risques environnementaux * Explorer la ville durablement * La Recherche brille à Lyon * Textiles : le Futur se tisse à Lyon * La Recherche en pleine santé * Affiner les prévisions * Prévoir les Cyclones * Assister l'Aéronautique * Modéliser la ville En kiosque * le mensuel * les dossiers de La Recherche * le sommaire * l'éditorial * * l'édition numérique * trouver en kiosque * acheter en ligne * * * * * trouver en kiosque * acheter en ligne Les blogs de La Recherche * populaires * récents * En direct de Planck/Herschel * Les premiers Européens * Mission balouchithère * Sprint lunaire * Momies de Sibérie * Le blog Astroparticulier * Le blog des livres * La quête du boson de Higgs * Philippe Descola au musée du Quai Branly * Congrès international de Mathématiques www.lesgrandsdebats.fr * débats * thématiques * Wikipédia est-elle encore crédible ? * La science est-elle soluble dans la démocratie ? * Les neurosciences doivent-elles entrer au tribunal ? * Doit-on interdire l'autisme aux psychanalystes ? * arts * littérature * histoire * sciences * web/numérique Vidéos Twitter Tweets de @maglarecherche Facebook IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/recommendations.php?site=www.larecherch e.fr&width=298&height=300&header=false&colorscheme=light&font=arial&bor der_color=%23ffffff Commentaires * populaires * récents Newsletters Newsletter du Mensuel Mensuel Recevez chaque mois à date de parution un courriel sur le dernier numéro à paraître. 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La "placebo-réaction" peut être favorable : effet placebo proprement dit, observé en moyenne dans un tiers environ d'une pathologie très diverse, notamment dans la douleur (probablement par la mise en œuvre d'endorphines), chez des personnalités dites placebosensibles, souvent plastiques, suggestibles, passives, dépendantes . Elle peut être nulle : placebo-résistance, ou défavorable : effet nocebo, plus rare. Dans les essais thérapeutiques, il est d'usage de tester l'efficacité d'une nouvelle molécule par la mise en place, en double aveugle, de deux groupes de malades : l'un recevant cette molécule, l'autre un placebo. Le consentement du patient est désormais légal (loi sur la protection des personnes, 1988). En pratique quotidienne, des comprimés factices sont à utiliser avec beaucoup de réserves du fait de la falsification relationnelle qu'ils introduisent, et qui peut être iatrogène à divers égards. De toute façon, répondre ou résister à une prescription, qui comporte aussi celle du thérapeute (médicament-médecin), doivent être rapprochés de la notion de transfert. Anglais Placebo effect Mots associés Consentement à un essai thérapeutique en psychiatrie / Médicament-médecin SOURCE [Couverture-Dico-CILF.jpg] Cette définition provient du Dictionnaire de la Psychiatrie des éditions du CILF www.cilf.fr Date de publication janvier 2013 En savoir + Commentaires Pour réagir, Connectez-vous Email ____________________ Mot de passe ____________________ Connexion Mot de passe oublié ? ou inscrivez-vous Restez connecté à Psychologies * * * * * * Vous recherchez une formation ? L'ECOLE DU CORPS CONSCIENCE Formation transpersonnelle à la relation d'aide par le toucher /.. Toutes les annonces formation en direct des forums * Vous vous heurtez à une difficulté, une impasse, une souffrance dans votre vie ? 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Voir tous les blogs [Instagram_Icon_Small.png] Suivez @psychologies_ sur Instagram Retour sur les origines de la Journée de la Gentillesse avec @arnaudpsycho pour @100Mag_M6 ! @100Mag_M6 dans nos bureaux avec @arnaudpsycho pour la Journée de la Gentillesse 13/11 ! À l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Jacques Salomé était avec nous lundi! Bonne semaine à tous ! Heureuse semaine ! Une nouvelle semaine commence ! Heureux lundi à tous. On vous prépare des concours sympas pour Noël avec des petites choses à gagner :) Belle semaine à tous. Le numéro de Décembre :) * Moi * Se connaître * Moi et les autres * Problèmes psy * Epreuves * Journée de la Gentillesse * Thérapies * Toutes les thérapies * Psychanalyse * Vivre sa thérapie * Développement personnel * Exercices de coaching * Annuaire des psys * Dico Psycho * Formations * Famille * Etre parent * Maternité * Enfants * Ados * Education * Famille recomposée * Relations familiales * Beauté * Image de soi * Visage * Corps * Cheveux * Parfums * Style * Pour une beauté libre * L'image de marque * Bien-être * Forme * Relaxation * Prévention * Stress * Santé * Médecines douces * Sommeil * Couple * Séduction * Sexualité * Vie de couple * Crises / Divorce * Problèmes sexuels * Kama Sutra * Nouvelles érotiques * Dico Sexo * Nutrition * Equilibre * Gastronomie * Modes de vie * Maigrir sans régime * Travail * S'épanouir au travail * Vie professionnelle * Souffrance au travail * Emploi * Bienveillance au travail * Culture * Divan de Stars * Médias * Livres * Philosophie et spiritualité * Planète * Société * Solidarité * Eco-attitude * Portraits de femmes * Les croisières de Psychologies * Semaine du développement durable * Voyages * Tests * Test personnalité * Test couple * Test psycho * Test travail * Test famille * Test nutrition * Test beauté * Test bien-être * Quiz culture * Test amour * Test QI * La galaxie Psychologies * Psychologie Belgique * Psychologie NL * Psychologie UK * Psychologie Russia * 心理學 * Partenaires * Cours d'Anglais * Psychologues par téléphone * Maigrir sans régime Psychologies magazine en janvier Consulter le sommaire * Forums * Chats * Faites votre couverture * Concours * Psychologies. com 2013 Mentions légales * Contacts * Psychologies publicité § #Science publique | 12-13 * radiofrance.fr * france inter * france info * france bleu * france culture * france musique * fip * le mouv' * les orchestres acces rapide a la navigation principale acces rapide a la navigation secondaire acces rapide au contenu acces rapide au contenu de droite acces rapide au footer Accueil Recevez la lettre d'information E-mail : * identifiant@mail.com (*) S'abonner ( ) Se désabonner Enregistrer Cherchez sur France Culture : _______________ Recherche retour en haut de page * Webreportages * Fictions * Que lisent-ils ? * Votre agenda Culture * Connexion * pas encore membre ? retour en haut de page * Information * Littérature * Idées * Arts et spectacles * Histoire * Sciences * Podcasts * Emissions * Programmes retour en haut de page Science publique Science publique | 12-13 Syndiquer le contenu par Michel Alberganti Le site de l'émission Emission Science publique le vendredi de 14h à 15h Ecoutez l'émission 57 minutes Que peut le corps ? : L’effet placebo 17 14.09.2012 - 14:00 Écouter l'émission Ajouter à ma liste de lecture Scan du cerveau de Reigh LeBlanc Reigh LeBlanc © via FLIckr CC Nouvel épisode de notre série d’émissions du Club Science Publique consacrée à l’exploration des capacités humaines souvent mal connues et mystérieuses mais toujours fascinantes. Lors des sept précédentes étapes, nous avons abordé l’extrême résistance physique, l’hypnose, l’art du jeu avec les mots, l’intuition, l’apprentissage des langues étrangères, l’empathie et l’aptitude du corps à se soigner lui-même. Dans ce dernier épisode, le 15 juin, notre invité était Yves Requena, médecin spécialiste du Qi Gong. Le dialogue avec les membres du Club Science Publique s’est révélé difficile. Pour Yves Requena, certains praticiens du Qi Gong sont dotés de pouvoirs quasiment surnaturels comme l’action à distance capable de restituer une capacité de mouvement au corps paralysé d’un patient. Au cours de cette émission qui a engendré beaucoup de passion dans le studio et de commentaires sur notre site, un mot est revenu souvent dans la bouche des membres du Club : l’effet placebo. Rejeté par Yves Requena en tant que mécanisme pouvant être stimulé par la pratique du Qi Gong, sans doute parce qu’il le considère comme trop réducteur, l’effet placebo n’en est pas moins une réalité qui fascine de nombreux chercheurs et praticiens. Le 10 septembre, dans la revue de l’Académie nationale des sciences américaines, un article défend la thèse d’une action inconsciente de l’effet placebo. D’autres estiment que l’homéopathie ou l’acuponcture relèvent de ce processus pour le moins mystérieux. Longtemps négligé, l’effet placebo est désormais reconnu par les institutions médicales même s’il reste sans doute très sous exploité par les médecins dans la pratique. Pourtant, il s’agit de l’un des plus extraordinaires phénomènes que la science ait jamais découvert. Invités : Jean-Jacques Aulas, psychiatre et pharmacologue, spécialiste des médecines parallèles Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d'immunologie et directeur du Centre d'Études du Vivant à l'Université Paris Diderot, et président du Comité d'éthique et du Comité scientifique de la Fondation Internationale de la Recherche appliquée sur le Handicap (FIRAH). Invité(s) : Jean-Jacques Aulas, psychiatre et pharmacologue, spécialiste des médecines parallèles. Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris VII, président du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) * Thème(s) : Sciences| Biologie| Médecine| Psychiatrie| Santé| Effet placebo Document(s) * Placebo et effet placebo en médecine + Jean-Jacques Aulas Book-e-book.com, 2009 * Placebo, chronique de la mise sur le marché d'un élixir psycho-actif + Jean-Jacques Aulas Science infuse, 2003 17 commentaires Portrait de Anonyme Betty07.10.2012 J'entends encore qu'il n'y a de valable que la medicine occidentale. Rien de change depuis l'emission sur le qi qong. Cette fois ci vous etiez juste entre gens du meme camp ce qui nous a epargne, nous auditeurs, la cruaute d'un lynchage en direct. L'accuponcture placebo? Au fait il a eu une question sur le yoga, aucun interet pour ces messieurs, telemetry heureux de se congratuler. Encore merci a mr Requena pour son courage. * répondre Portrait de Anonyme Guillaume C.25.09.2012 Emission très intéressante ,je me permet de suggérer des perspectives plus larges pour étudier l'effet placebo. Derrière ce terme il existe une grande diversités de phénomènes qui nous apparaitrons bien plus clairement à la faveur d'un déplacement vers d'autres aires culturelles et d'autres sociétés. Ainsi une discipline semble entièrement fondée sur l'étude de l'effet placebo : l'ethnopsychiatrie. Il est dommage qu'aucun représentant de ce champ de recherche n'aie été invité ici. Car on se rend compte que ce n'est pas aussi simple que M. Aulas semble le suggérer. On voit ici à travers les deux invités deux visions des relations sociales : la confiance et l'espoir d'un côté, le mensonge de l'autre, clivage que l'on retrouvera dans diverses théorisations et recherches des sciences sociales. On n'étudie depuis que 10 ans de manière active l'effet placebo ? En médecine peut être mais s'il l'on s’intéresse à l'anthropologie et à la sociologie, sans parler de la psychologie clinique, nous avons plus d'un siècle d'investigation des phénomènes dont il a été question ici. Le problème du placebo est un aussi problème de sciences humaines et malgré la très appréciable compétence des invités, de nombreux champs de recherches concernés semblent avoir été oublié ici, encore une fois... donnant l'impression d'une découverte et d'une nouveauté à un phénomène bien connu par ailleurs et pour lequel la recherche se situe déjà bien plus en avant de ce dont il a été question ici... * répondre Portrait de Anonyme Alfred21.09.2012 Merci beaucoup Monsieur Aulas d'avoir dit que l'"homéopathie est du pipeau" (Aulas précisait très bien "au niveau pharmacologique" ou qq chose comme cela, il faudrait donner ses termes exacts). Il en faut du courage pour dire cela, dans ce pays. Par-contre les homéopathes ont ceci de positif c'est qu'ils ont plus de considération pour leurs patients. C'est cela que les médecins devraient imiter chez eux. * répondre Portrait de Anonyme CAPITAINE LURBE16.09.2012 tout à fait d'accord avec les propos de votre émission, je disais le matin même à une patiente allemande à laquelle je ne marque quasiment jamais rien (ce qui m'étonne toujours pour les Allemands que je soigne), que la culture allemande était décidément bien différente de la nôtre, moi même qui prescris le moins possible, difficile de ne rien prescrire à un Français... donc le meilleur (et le seul!) placebo à notre portée, un tube homéopathique, plus notre empathie, et je prescris ainsi très peu de médicaments (sauf quand il le faut, et que leur efficacité est démontrée par la pharmacovigilance), et ma patientèle s'en porte très bien! * répondre Portrait de Anonyme Anonyme15.09.2012 Je ne comprends pas cette utilisation du terme "care" pour décrire la relation du soignant au patient. Il me semble que celui de "transfert", qui a l'avantage de fonctionner dans le sens inverse, est bien plus pertinent pour décrire la relation "de confiance et d'espoir" du patient vers le soignant. Pour rappel, le transfert a été surtout théorisé en psychanalyse mais il s'exerce également dans les relations patient-médecin et élève-enseignant, il n'est donc nullement l'exclusivité du divan.... * répondre Portrait de Anonyme Jordi Grau15.09.2012 Bonjour. Merci beaucoup pour cette émission passionnante. J'aimerais tout de même réagir à certains propos de M. Aulas. Dire que la médecine se réduit à l'effet placebo jusqu'au XVIIIème siècle me paraît extrêmement simpliste. C'est d'abord négliger tout le volet préventif de la médecine. Les anciens Grecs (mais sans doute aussi les Chinois, et de nombreux autres peuples) savaient qu'il existe des corrélations entre l'alimentation et l'hygiène de vie d'un côté, et l'état de santé de l'autre. Ensuite, il me semble qu'il existait des chirurgiens avant le XVIIIème siècle. Enfin, il existe dans la nature des plantes contenant des molécules curatives. Le nom même de l'acide salicylique - dont dérive l'aspirine - vient du latin salix, salicis, le saule, et on n'a pas attendu le XVIIIème siècle pour savoir qu'on pouvait extraire du saule des médicaments contre la fièvre et les maux de tête. Quant à l'homéopathie, je suis d'accord avec le professeur Ameisen et certains internautes : ce n'est pas parce qu'on ne sait pas comment marche un produit qu'il ne marche pas. La seule manière de prouver l'inefficacité de l'homéopathie consiste à faire des tests en double aveugle sur des êtres humains et des animaux, et non pas - comme on le fait souvent - à démontrer que la molécule active est trop diluée pour être présente dans la gélule. Au XVIIème siècle, l'idée d'une attraction à distance paraissait complètement incompréhensible - même à Newton - et pourtant elle correspondait aux faits. * répondre Portrait de Anonyme Babs15.09.2012 Merci pour cette émission très intéressante. Pour répondre à Frédo, je me permets de lui rappeler que le nombre d'Avogadro (6,02 10 puissance 23) ne s'applique que pour les gaz parfaits. Néanmoins, son extension aux liquides est admise. Théoriquement,c'est à partir de la 12ch (10 puissance -24) que nous sommes confrontés à une probabilité de présence moléculaire,à condition que la première dilution se fasse à partir d'une solution molaire. Ce qui , dans une teinture-mère est loin d'être le cas. Bonne journée * répondre Portrait de charlesaubert charlesaubert14.09.2012 pour FranBoise:les animaux sont peut être sensible,plus sensibles que les hommes à l'effet placebo:ils se sentent chouchoutés peut être eux aussi? * répondre Portrait de Anonyme charli14.09.2012 Bonjour, Je tiens à vous adresser mes félicitations pour cette émission. Pour autant, je suis dubitatif sur le fait que vos invités considèrent l'acuponcture comme une méthode ayant l'effet placebo. Ainsi, serait-il possible à l'occasion d'une prochaine émission de confronter des intervenants sur le sujet de la médecine chinoise (acuponcture, manipulation ou utilisation de la pharmacopée) face à la médecine occidentale. Personnellement, j'estime que celle-ci, qui pourtant ne fait pas l'objet d'une prise en charge par la sécurité sociale, est d'un secours salutaire pour la prise en charge régulière des patients ainsi que pour le traitement de certaines pathologies. Je vous remercie ainsi que toute votre équipe. * répondre Portrait de Anonyme Frédo14.09.2012 Bonjour, Je viens d'éteindre le poste de radio, dommage je n'écouterai pas M. Ameisen qui est le seul à élever le niveau du débat. Les propos de M. Aulas n'arrangent en rien la polémique. Ce monsieur est venu descendre en flammes l'homéopathie et l'accupuncture au bazooka. Pour mémoire 9CH c'est 10puissance -18, pour u'il n'y ait plus rien il faut arriver à la puissance -26, donc à 15CH. Parole est donnée à quelqu'un qui n'a pas travaillé le sujet, qui ne s'est intéressé à aucune publication sérieuse sur ces sujets. De plus il doit certaienement ignorer les apports de physique moderne. Si cette émission a pour but de contrebalancer les propos de M. Requena, c'est raté, c'est la même chose mais vu de l'autre coté de la barrière. Pour parler de ce genre de sujet vous pourriez faire appel au Professeur David Aldridge de l'université de Witten Herdecke qui pourrait parler autrement de l'accompagnement des patients. Encore merci à M. Ameisen Bon après-midi * répondre Portrait de Anonyme FranBoise14.09.2012 conclusion : seul l'accompagnement de confiance compte le "care" et c'est considérable selon moi en effet merci beaucoup Mosieur Amelsen de nous le rappeler autre conclusion : les gélules chimiques seraient donc aussi à considérer comme des mensonges comme les graines de perlinpin quant à l'homéopathie, monsieur Jean-Jacques Aulas, votre empêchement de penser que l'homéopathie puisse agir par des substances que vous souhaitez ignorer, que pensez vous des animaux qui soignées par homéopathie sans en avoir connaissance, guérissent bien mieux qu'avec des substances chimiques ? F.Ballay * répondre Portrait de Anonyme Elizabeth14.09.2012 Merci bcp ! je cherche le moyen de télécharger. Des Q que je me pose depuis une vingtaine d'années. * répondre Portrait de Anonyme gregoire L14.09.2012 Il n'y a pas besoin de "l'ignorance intentionnelle", kpatchuk! * répondre Portrait de Anonyme gregoire L14.09.2012 Quid de la relation patient praticien? * répondre Portrait de Anonyme gregoire L14.09.2012 Je ne pense pas que l'homeopathie soit focément le meilleur placebo. La relation patient praticien a un role considerable! dans la majoration de l'effet placebo. * répondre Portrait de Anonyme gregoire L14.09.2012 acupuncture, osteopathie, etc, etc = effet placebo. (encore faut il bien savoir le générer) Je suis ostéopathe... * répondre Portrait de Anonyme gregoire L14.09.2012 Effet placebo = libération d'endorphine = baisse douleur. esperances, générée par la relation patient praticien = majoration effet placebo. * répondre Votre commentaire votre nom : Anonyme_______________________ votre adresse électronique : ______________________________ votre commentaire : * Tapez ici vos commentaires__________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Cryptogramme : * Type the characters you see in this picture. 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KAPTCHUK et John M. KELLEY | OLJ 29/10/2013 * * * * * * Mon OLJ * Abonnez-vous * * * Pour de nombreux chercheurs en médecine et passionnés de science, l’effet placebo est l’un des plus troublants qui soit. Comment une pilule de sucre inerte peut-elle avoir une action thérapeutique ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre le contexte entourant les traitements médicaux – l’environnement dans lequel les symboles et les rituels des soins s’associent aux fortes réactions émotionnelles qui se produisent lors de la rencontre entre soignant et soigné. La confiance, l’empathie, l’espoir, la peur, l’appréhension et l’incertitude sont des sentiments qui ne doivent pas être sous-estimés dans la rencontre thérapeutique. En utilisant des pilules de sucre, des injections de solution saline et même des simulacres d’intervention chirurgicale, la recherche sur l’effet placebo dissocie la prestation de soins des effets directs de procédures médicales ou de médicaments réels. De récentes recherches sur l’effet placebo ont démontré que la seule rencontre clinique – sans prestation de « vrai » traitement – peut alléger la douleur, améliorer le sommeil, soulager la dépression et diminuer les symptômes d’un large éventail de pathologies, dont le syndrome du côlon irritable, l’asthme, la maladie de Parkinson, les troubles cardiaques et la migraine. Les placebos influent surtout sur l’évaluation que font les patients de leur état de santé. Ils ne peuvent réduire une tumeur ; mais ils peuvent aider les malades à moins ressentir la fatigue, les nausées, la douleur et l’anxiété liées au cancer et à son traitement. Ils ne peuvent abaisser le taux de cholestérol ou la tension artérielle, mais ont la capacité de modifier suffisamment l’humeur ou la douleur pour induire un mode de vie plus sain. Les placebos peuvent se comporter comme des médicaments ; et l’effet placebo a également le pouvoir de rendre les médicaments plus efficaces. Des recherches ont montré que différents éléments de l’effet placebo – par exemple, tout le matériel des soins (pilules et seringues) et la relation soignant-soigné – peuvent être progressivement augmenté de manière analogue à la dépendance à la dose thérapeutique (plus forte est la dose, plus l’effet est marqué). En fait, il a été démontré que ces différents éléments multiplient l’efficacité de plusieurs médicaments puissants. Par exemple, lorsque de la morphine est injectée sous les yeux du patient, son effet est nettement plus marqué que lorsqu’elle est administrée par voie intraveineuse sans que le patient le sache. Plusieurs mécanismes psychosociaux sont impliqués dans la réaction au placebo. Un espoir plus grand, des attentes positives et une anxiété moindre peuvent modifier l’état d’esprit qui guide la manière dont les patients réagissent à des sensations nocives. Des expériences ont montré que le soutien et l’empathie démontrés par un médecin attentionné sont capables d’améliorer le résultat clinique. Il a en fait été prouvé que les indices et symboles perçus de manière inconsciente – la blouse blanche ou le diplôme de médecin affiché au mur – peuvent « préparer » le patient à ressentir une amélioration. On a pensé jusqu’à récemment que pour agir, les pilules placebos reposaient sur la dissimulation et la tromperie. Le patient devait croire que le traitement était « réel » pour que le placebo agisse. Mais des recherches inédites ont confirmé une amélioration clinique potentielle considérable, même si les patients sont informés du fait qu’ils ingèrent une substance inactive, laissant à penser que la simple mise en œuvre d’un rituel de traitement peut, comme les attentes conscientes, avoir une influence considérable. Il semble en fait que le pouvoir de l’imagination ait une base neurobiologique. Des données récentes montrent que lorsque les placebos ont un effet salvateur, ils activent les mêmes voies neurologiques que les médicaments actifs. Par exemple, lorsque les patients éprouvent une réduction de la douleur grâce à un placebo, leur cerveau libère des opioïdes endogènes et/ou active les récepteurs CB1 des cannabinoïdes – les mêmes mécanismes qui entrent en jeu dans le traitement de la douleur par voie pharmaceutique. De même, des recherches en neuro-imagerie montrent qu’un traitement par placebo active des structures spécifiques du cerveau, notamment le cortex préfrontal et la partie rostrale-ventrale du cortex cingulaire antérieur. Des expériences avec des patients atteints de la maladie de Parkinson ont révélé qu’un traitement par placebo libère de la dopamine endogène dans la région des corps striés. Des recherches pilotes intéressantes laissent en outre penser que des facteurs génétiques prédisposent certains individus à mieux réagir aux placebos. L’effet placebo n’est pas toujours bénéfique. Il a un alter ego néfaste appelé l’effet nocebo. Alors que les placebos sont biologiquement inertes, jusqu’à 26 % des patients ayant reçu un placebo arrêtent les essais cliniques à la suite d’effets secondaires insupportables, qui sont en général les mêmes que les effets secondaires éventuels du médicament testé. Par exemple, dans le cas d’essais d’un médicament contre la migraine dont le principe actif est un anticonvulsivant, l’effet nocebo (l’effet secondaire du placebo) aura trait de manière disproportionnée à l’anorexie ou à la mémoire ; si le principe actif est un anti-inflammatoire non stéroïdien, l’effet nocebo se manifestera plus par des symptômes gastro-intestinaux et la soif. Ces expériences soulignent l’importance des effets placebo dans la mise au point de nouveaux médicaments. Pour autoriser la mise sur le marché d’un nouveau médicament, la Food and Drug Administration américaine exige que les essais cliniques de molécules thérapeutiques se fassent en « double aveugle » contre placebo et que le médicament prouve sa supériorité sur le traitement placebo. Mais des données montrent que pour certaines pathologies, l’effet placebo a gagné en importance au cours des dernières décennies. Cette évolution pose des défis de taille pour établir clairement l’action du médicament par rapport au placebo. Elle souligne également un point fondamental : dans notre précipitation à adopter des solutions médicales hautement technologiques, nous avons tendance à oublier le potentiel énorme de guérison lié à une relation thérapeutique de qualité. Les recherches sur l’effet placebo ont démontré que le contexte dans lequel se déroule le traitement, tout comme la relation soignant-soigné recèlent un potentiel considérable en termes de l’amélioration de l’état de santé. Nous devons encore approfondir nos connaissances sur le pouvoir et les limites de l’effet placebo. Nous devons également apprendre comment traduire ces connaissances scientifiques en des méthodes éthiques, efficaces et utilisables par les médecins pour améliorer l’état de santé de leurs patients. Et nous devons en savoir plus sur l’effet placebo lors d’essais cliniques. En résumé, nous devons cesser de penser en termes de « l’art de la médecine » et commencer à explorer une nouvelle science de la guérison. © Project Syndicate 2013. Traduit de l’anglais par Julia Gallin. * * * * * * Mon OLJ * Abonnez-vous Retour à la page "Santé" Vos Commentaires Chère/cher internaute, Afin que vos réactions soient validées sans problème par les modérateurs de L'Orient-Le Jour, nous vous prions de jeter un coup d'oeil à notre charte de modération en cliquant ici. 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Définition Effet magique, foi dans la prise de médicaments ou excès de crédulité, l'effet placebo n'est toujours pas élucidé ! L'effet placebo est l'efficacité qu'a n'importe quelle substance, qu'elle contienne un médicament ou pas. On le surnomme le "mensonge qui guérit", mais le mot placebo vient de la traduction du terme latin "faire plaisir". D'ailleurs, on ne sait pas si c'est le patient qui fait plaisir à son médecin en disant qu'il se sent mieux grâce à son remède ou si c'est le médecin qui satisfait son malade en lui donnant un médicament ! L'effet placebo est utilisé depuis l'Antiquité. Les médecins grecs n'hésitaient pas à prescrire des toiles d'araignée ou de la poussière de roche avec le plus grand succès, alors qu'ils savaient parfaitement que ces drôles de produits n'auraient aucun effet, mais l'empathie et la chaleur humaine qui accompagnaient la prescription donnaient confiance aux malades. Ce phénomène a été mis en lumière par Henri Bernheim, en 1886, qui a réalisé des recherches sur la suggestion, laquelle utilise les notions d'hypnose et d'effet placebo. Le terme est apparu pour la première fois dans un dictionnaire anglais, vers 1811, et était défini comme une "médication destiné plus à plaire au patient qu'à être efficace". Jusqu'aux années 50, on se préoccupait pourtant peu des patients qui guérissaient d'affections graves grâce à des moyens très simples, comme des injections d'eau. Les premières études ne commencent en effet qu'en 1951. Mais si les études se multiplient, les mécanismes de l'effet placebo ne sont toujours pas connus précisément. Tout au plus savons-nous que l'aspect du comprimé influence la réponse des malades. Les bénéfices Les améliorations provoquées par l'effet placebo vont parfois jusqu'à la guérison complète. Pour autant, tout ne se passe pas dans la tête de "malades imaginaires" : cet effet existe même chez les personnes très cartésiennes ! Si l'effet placebo n'existe pas dans les septicémies, des infections généralisées du corps, il est en revanche particulièrement efficace dans certaines pathologies comme les ulcères, la douleur et surtout, les maladies psychosomatiques. Il peut atteindre jusqu'à 80 % d'efficacité ! Il concerne, par exemple, les troubles digestifs, comme les ballonnements, les douleurs du colon ou encore les troubles du transit pour lesquels on ne retrouve aucun examen anormal, aucune cause, mais qui font souffrir les malades. Des affections pour lesquelles le stress ou un mal-être seraient en cause. L'effet placebo est donc intéressant à utiliser pour les médecins. Une application directe se trouve dans les essais cliniques, où l'on évalue l'efficacité d'un nouveau médicament en le comparant à un placebo. L'effet nocebo Mais l'effet positif du placebo peut parfois s'inverser, on parle alors d'effet nocebo. Il entraîne des effets indésirables tels que des mots de ventre, une sécheresse de la bouche ou bien encore des vertiges. Tout aussi mystérieux, l'effet nocebo concernerait tout de même un patient sur quatre et dépendrait probablement de l'auto-conditionnement de la personne ainsi que de son contexte socioculturel. Posez vos questions en direct allô docteurs Votre id : ____________________________________________________________ Sujets : * (*) Vaincre le stress grâce aux plantes, le 8/11 ( ) Cancer du pancréas, le 11/11 ( ) Arthrose, le 12/11 ( ) Les calculs rénaux, le 13/11 Votre prénom : ____________________________________________________________ Votre question : * ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ (130 caractères restants) Valider OU par SMS au 41555, mot-clé MS (0.05 euro par envoi + prix d'un SMS) OU sur Twitter (#santef5) Bonjour Docteur Voir le site tous les dossiers * Maladie * Traitements * Examens * Grossesse * Sexualités * Le corps * Beauté et Bien-être * Nutrition * Prévention et quotidien * Sport et santé * Santé et environnement * Société * Métiers de la santé * Vos droits * Histoire de la médecine Services Pratiques * Allodocteurs.fr - Le portail santé de France télévisions Voir le site Navigation secondaire * Accueil * Programme TV * Emissions * Vidéos * Documentaires * Participez Suivre France 5 : * Retrouvez France 5 sur Facebook * Retrouvez France 5 sur Twitter * Retrouvez France 5 sur Google+ * Retrouvez France 5 en flux RSS France Télévisions - Baseline Droits de reproduction et de diffusion réservés © 2014 France Télévisions Devenir annonceur sur nos sites | Mentions légales et crédits | Conditions générales d'achat | Règlements des jeux-concours TV France5.fr, adhérent du Geste, est un site du groupe France Télévisions Les sites du groupe France Télévisions : Francetv La1ère france2 france3 France4 France5 FranceÔ Pluzz Info Sport Fondation § #publisher Taille du texte: + - Accueil > Hippocrate > Archives > Hippocrate > L'effet placebo * Hippocrate: Cette semaine * Hippocrate - le magazine * Médecines alternatives * Maladies et thérapies * Vidéos * Archives * Le chocolat * L'effet placebo 20/06/06 * Envoyer à un ami L’effet placebo - le pouvoir thérapeutique de l’illusion Des millions de médicaments sont produits chaque année à travers le monde. Leur rôle est de guérir ou au moins d’atténuer les souffrances des patients. Mais quels sont réellement les effets des substances actives présentes dans les médicaments ? Et quels sont les autres facteurs qui permettent de lutter contre les causes et les symptômes de la maladie ? Aujourd’hui, nous savons que l’efficacité d’un médicament dépend pour une grande part de la confiance du patient. Il doit être convaincu que le traitement va permettre de soulager ses douleurs et ses souffrances. Afin de dissocier le rôle de la substance active de l’aspect psychologique, on effectue des études cliniques comparant de nouveaux candidats-médicaments et des préparations inactives, appelées placebos. Ces placebos ont exactement la même forme et la même couleur que les vrais médicaments. Lors de ces tests, les candidats-médicaments doivent apporter la preuve de leur efficacité, indépendamment des attentes du patient. A la clinique de psychiatrie et de psychothérapie de l’Université de Tübingen, on teste l’efficacité de substituts nicotiniques sur un groupe de fumeurs. L’objectif des chercheurs est, ici, de comparer l’efficacité des chewing-gums à la nicotine par rapport aux gommes placebo. Les participants à l’étude ont été informés que seule la moitié d’entre eux allaient bénéficier de gommes à la nicotine, les autres recevant un placebo. Les cobayes se sont rendus à intervalles réguliers au service de consultations externes de la clinique, où les médecins ont contrôlé l’évolution de leur tabagisme. Environ 10 semaines après le début du traitement nicotinique de substitution, les médecins ont observé un taux de réduction voire d’abstinence d’environ 20 %, soit le double du taux rencontré chez les personnes à qui l’on avait donné des gommes placebo. Dans le groupe placebo, le taux atteignait tout de même 10 à 11 %. Le pouvoir thérapeutique de l’illusion Dans presque toutes les études de ce genre, une partie des cobayes ayant bénéficié d’une préparation inactive ont constaté une amélioration de leur état de santé. « Placebo » est un mot latin signifiant « je plairai ». Ces préparations ne contenant aucune substance active ont un effet positif sur les cobayes. Dans l’effet placebo, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Premièrement, une personne peut spontanément constater une amélioration de son état de santé sans que cela soit à mettre sur le compte du médicament. Deuxièmement, le patient s’attend à ce que le médicament le soulage et la foi du patient peut déplacer des montagnes ! Chez certains patients, très influençables, la forme du médicament joue également un rôle. Une préparation n’a donc pas d’effet placebo en soi. Le traitement ne fait effet que si le patient est convaincu de son efficacité. La confiance que l’on place en son médecin joue également un rôle décisif. Par conséquent, tous les médicaments possèdent, en plus de l’effet réel de la substance active, un effet non spécifique : l’effet placebo. Que se passe-t-il réellement dans notre cerveau? Quels sont les mécanismes responsables de cette attente positive ? Quelles substances émises par le cerveau permettent de soulager la douleur ? Les scientifiques tels que le psychologue fribourgeois Harald Walach ont pour objectif de décoder tous les mécanismes de l’effet placebo : « Ce phénomène repose sur des processus psychologiques, à savoir la perception, la foi et l’espoir. Ces processus psychologiques provoquent inévitablement dans notre cerveau des modifications liées à la libération de substances chimiques, responsables de la transmission de messages entre nos cellules nerveuses. Ces substances ont également des effets immunologiques. Elles modifient la réponse du système immunitaire et stimulent le métabolisme. C’est le principe même de l’effet placebo. » Opérations placebo ? Les gélules et les comprimés ne sont pas les seuls à avoir un effet placebo. Dans des études cliniques, les substances inactives sont parfois administrées par injection. Sous cette forme-là, les résultats sont encore plus probants. En effet, plus un traitement est invasif, plus il paraît efficace. Il va sans dire que les opérations chirurgicales bénéficient également de l’effet placebo. De nombreux patients sont convaincus des bienfaits d’une intervention chirurgicale et dans la majorité des cas, leurs problèmes disparaissent après l’opération. De nombreuses pratiques s’appuyant sur une très longue expérience n’ont jamais été évaluées de manière scientifique. On considère que 20 % au maximum des opérations ont fait l’objet d’une telle démarche. C’est pourquoi, au cours des dernières années, un nombre croissant d’études contrôlées par placebo ont été menées dans le domaine de la chirurgie. Jusqu’à présent, en Europe, seuls les Pays-Bas proposent des opérations placebo. Depuis quelques années, Johannes Jeekel, professeur à l’école de médecine de l’Université Erasmus de Rotterdam, a mis en place une étude visant à démontrer l’efficacité des opérations chirurgicales : « Le chirurgien doit savoir si l’opération est vraiment nécessaire. Car si vous opérez un patient sans raison valable, cela risque de lui faire plus de mal que de bien. Toutes les opérations nuisent plus ou moins à la santé du patient. Sans oublier que cela coûte cher à la société et rallonge les listes d’attente dans les hôpitaux. C’est pourquoi il est essentiel de savoir si l’opération est réellement justifiée. » Aux Etats-Unis, des opérations placebo avec arthroscopie du genou ont été réalisées. Là aussi, on a constaté une diminution des douleurs identique chez les patients réellement opérés et chez ceux ayant reçu un traitement placebo. Il est probable que d’autres opérations pourraient également profiter de cet effet placebo. C’est ce que doivent maintenant découvrir les médecins. Soulager la douleur Pendant des décennies, on n’a pas voulu croire à l’existence de l’effet placebo. Mais les recherches réalisées au cours de ces dernières années ont établi son existence irréfutable. A l’Institut Max Planck de psychiatrie, à Munich, les scientifiques du monde entier se penchent sur l’étude des processus qui régissent le corps humain. Les chercheurs savent déjà beaucoup de choses sur les mécanismes de l’effet placebo chez les patients qui souffrent de douleurs chroniques. Les neurotransmetteurs produits par notre organisme jouent un rôle majeur. En cas de douleurs intenses, nos neurones sont capables de fabriquer ce que l’on appelle des opiacés endogènes. Walter Zieglgänsberger: « Dans certaines situations, notre corps parvient à soulager la douleur grâce à la production de substances endogènes. Nous ne ressentons presque plus nos souffrances. Ceci est également possible dans les situations extrêmes. En cas de grand stress, des systèmes internes nous permettent de lutter contre la douleur. La conviction profonde du patient peut également déclencher le même type de processus. L’imagerie cérébrale nous permet, aujourd’hui, de voir que les régions du cerveau qui interviennent dans le traitement de la douleur peuvent être stimulées par ces opiacés endogènes. » Grâce à de tous nouveaux procédés d’imagerie, il est désormais possible d’étudier précisément l’action de ces opiacés endogènes. Depuis peu, il est même possible d’analyser vers quelles régions du cerveau sont acheminés les neurotransmetteurs et sur quelles structures cérébrales ils exercent leur effet apaisant. Mais comment pouvons-nous, sans médicament, agir activement sur la douleur et exercer une quelconque influence ? Les scientifiques ont décidé de réaliser une expérience pour vérifier si le fait de distraire l'attention des sujets avait des répercussions sur leur perception de la douleur. Les cobayes sont exposés à une forte chaleur. Ce stimulus douloureux est combiné avec un exercice de concentration. On demande aux sujets de se concentrer sur les couleurs projetées sur l’écran et d’appuyer sur le bouton correspondant à la couleur indiquée. Des examens radiologiques permettent d’observer les différents mécanismes mis en oeuvre à l’intérieur du cerveau. Les scientifiques sont parvenus à démontrer que les exercices de concentration permettaient de diminuer la sensation de douleur. A l’avenir, ces découvertes pourraient profiter aux patients qui souffrent de douleurs chroniques. Mais pour cela, ils devront apprendre à activer eux-mêmes ces processus cérébraux... La théorie du conditionnement classique A la clinique universitaire de Essen, les psycho-neuro-immunologues examinent le lien qui existe entre le système nerveux et le système immunitaire. On considère aujourd’hui que certaines fonctions corporelles peuvent être déclenchées par une réaction à un stimulus, acquise par apprentissage. C’est ce que l’on appelle la théorie du conditionnement classique. Le but de ces examens est de déterminer dans quelle mesure on peut conditionner les réponses immunitaires des rats, en utilisant uniquement un stimulus de conditionnement. On donne à boire aux rats un liquide dont ils ne connaissent pas encore le goût. Il s’agit en fait d’un mélange d’eau et d’édulcorant. Immédiatement après, on leur injecte un médicament qui diminue l’activité de leur système immunitaire. A plusieurs reprises, on a associé la prise du médicament au nouveau stimulus gustatif. Les animaux ont donc été conditionnés à ce nouveau stimulus gustatif. Au bout d’une semaine, on arrête les injections de médicament. Les rats ne reçoivent plus que de l’eau sucrée. Le stimulus gustatif suffisait désormais à provoquer des modifications de leur système immunitaire, un résultat que seul le médicament permettait d'obtenir auparavant. Cette découverte est-elle transposable à l’homme ? Nous avons administré le même médicament à des volontaires sains, à qui l'on a fait boire simultanément un liquide vert fluorescent au goût totalement nouveau. Au bout de la deuxième semaine, on leur sert la boisson verte, mais avec, cette fois-ci, un comprimé placebo ne contenant aucune substance active. Comme les animaux, les volontaires ont été conditionnés à ce nouveau stimulus. Une prise de sang devrait permettre de montrer l’impact de l’absorption simultanée de la boisson verte et de la gélule placebo sur le système immunitaire. Les examens sanguins ont effectivement montré un effet similaire, que l’on utilise le placebo ou le véritable médicament. Le système immunitaire des volontaires a été conditionné. L'effet placebo, quelle utilité? Les scientifiques espèrent pouvoir utiliser, un jour, ce conditionnement en complément du traitement médicamenteux des patients. Et ceci pour deux raisons : premièrement, pour réduire les effets secondaires des médicaments, et deuxièmement pour maximiser leur efficacité thérapeutique. Il est possible d’envisager l’utilisation de cette méthode pour les personnes qui viennent de subir une transplantation d’organe. Ces patients ont besoin d’une grande quantité de médicaments qui affaiblissent leur système immunitaire. C’est la seule façon d’éviter un rejet de l’organe greffé. Si l’organisme des transplantés pouvait limiter la réaction de rejet, on aurait besoin de moins de médicaments. Cela représenterait un progrès considérable pour de nombreux patients. Il va sans doute s’écouler beaucoup de temps avant que l’on puisse mettre tout cela en pratique. Mais une chose est sûre : l’effet placebo n’a rien de chimérique. ....................................................................... ......... HIPPOCRATE - Magazine de santé Mardi 27 juin 2006 à 14h00 Rediffusion du 1er février 2005 Rédactrice en chef : Heidemarie Petters Une coproduction ZDF-ARTE G.E.I.E. Edité le : Thu Jan 27 15:31:51 CET 2005 Dernière mise à jour le : Tue Jun 20 14:17:14 CEST 2006 Right Column IFRAME: iframe_right_column [Your user agent does not support frames or is currently configured not to display frames. However, you may visit Click here] Tous les droits de reproduction et de diffusion réservés © 2013 ARTE G.E.I.E. ARTE G.E.I.E. 4, Quai du Chanoine Winterer CS 20035 F- 67080 Strasbourg Cedex § REFRESH(900 sec): http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/08/23/l-effet-nocebo-alter- ego-negatif-du-placebo_1749133_1650684.html #alternate Le Monde.fr : Sciences Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Sciences * Sciences * Vidéos * Archéologie * Biologie * Cosmos * Géologie * Mathématiques * Médecine * Paléontologie * Physique édition abonné L'effet nocebo, alter ego négatif du placebo Le Monde | 23.08.2012 à 14h10 • Mis à jour le 24.08.2012 à 12h04 | Par Sandrine Cabut L'effet nocebo, l'alter égo négatif du placebo, a été décrit pour la première fois en 1961. Des essais cliniques de médicaments interrompus en raison d'effets secondaires chez des volontaires recevant le placebo (une molécule inerte) ; un patient dont la tension artérielle chute sévèrement après avoir ingurgité 26 pilules pour se suicider qui sont en fait des produits inactifs... L'effet nocebo, alter ego négatif de l'effet placebo, est à l'origine de symptômes indésirables dans les études cliniques et dans la pratique médicale quotidienne, soulignent trois universitaires allemands. Winfried Häuser, Emil Hansen et Paul Enck ont passé en revue toute la littérature scientifique sur le sujet. Leur synthèse a été publiée dans la revue Deutsches Ärzteblatt International le 29 juin et dans une tribune du New York Times daté du 10 août. Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés Décrit il y a des siècles, le concept de placebo (en latin : "Je plairai") renvoie à des substances chimiquement inactives qui améliorent les symptômes de nombreuses pathologies, en moyenne chez un tiers des patients. Ces molécules inertes sont classiquement utilisées comme témoins dans les tests de médicaments. Les effets bénéfiques d'un placebo, dont certains peuvent être constatés objectivement, sont surtout le reflet des attentes des malades vis-à-vis d'un traitement et de la force de conviction des prescripteurs. Par un mécanisme en miroir, le phénomène nocebo (en latin : "Je nuirai") renvoie aux effets secondaires d'un placebo ou d'un médicament induits par l'appréhension du patient ou une suggestion négative du corps médical. CONDITIONNEMENT DU PATIENT Identifié bien plus récemment que l'effet placebo - la première description dans la littérature médicale date de 1961-, l'effet nocebo reste encore peu étudié, constatent les chercheurs allemands. En explorant la base de données Medline, ils ont recensé 2 200 publications consacrées à l'exploration des mécanismes placebo et seulement 151 évoquant le sujet nocebo. Pourtant, dans les essais thérapeutiques, ce phénomène est loin d'être anecdotique. Ainsi, plus de 5 % des études évaluant un traitement préventif de la migraine comparativement à un placebo ont été stoppées pour cause d'effets secondaires dans le groupe placebo. La proportion est de 9 % dans les essais de médicaments contre la fibromyalgie, et de 4 % à 26 % dans ceux étudiant l'efficacité des statines en prévention des maladies cardio-vasculaires. Plusieurs recherches expérimentales ont permis de caractériser les mécanismes en cause et de prouver le rôle fondamental du conditionnement des patients et de la tonalité du dialogue avec le corps médical. Paul Enck et ses collègues relatent ainsi les résultats d'une étude (publiée en 2001) chez 50 personnes souffrant de lombalgies qui devaient subir un test de flexion de la jambe. La moitié d'entre elles avaient été prévenues que cette manoeuvre pouvait légèrement augmenter leur mal, il avait été indiqué aux autres que le test n'avait aucun effet. Les douleurs ressenties ont été significativement plus intenses chez les individus informés de façon négative que chez ceux ayant reçu une information neutre. Des conclusions comparables ont été obtenues dans des études mesurant la douleur liée à l'injection d'anesthésiques ou de produits de contraste radiographiques : les résultats varient selon le discours médical. Les craintes des patients et leur degré d'anxiété ont aussi un effet non négligeable. Plusieurs enquêtes ont, par exemple, observé que les individus redoutant les nausées liées aux chimiothérapies présentent plus souvent cet effet secondaire. EFFET SUR LES NEUROMÉDIATEURS Pour autant, l'effet nocebo n'est pas seulement subjectif. "De même que la sécrétion de dopamine et d'endorphines est augmentée dans l'analgésie induite par un placebo, il a été prouvé que ces deux neuromédiateurs diminuent dans l'hyperalgie par effet nocebo", soulignent les auteurs de cette revue de la littérature spécialisée. Selon eux, le concept de nocebo devrait davantage être pris en compte en médecine quotidienne. Ils plaident d'ailleurs pour que les prescripteurs soient formés à mieux communiquer avec leurs patients, en privilégiant des suggestions positives plutôt que des formules négatives comme "Vous êtes un patient à haut risque". La marge de manoeuvre est cependant parfois étroite entre le souhait de ne pas mettre en avant de potentiels effets secondaires et les obligations légales d'information. "C'est un article bien argumenté et d'une grande pertinence sur le nocebo, commente Jean-Jacques Aulas, psychopharmacologue et clinicien (CHU de Saint-Etienne). Selon lui, les médecins sont encore peu sensibilisés à ce concept. "Je suis très étonné de voir combien ils surinvestissent l'effet pharmacologique des médicaments, en termes d'efficacité comme d'effets secondaires", insiste-t-il. "Qu'il s'agisse d'effet placebo ou nocebo, c'est le même combat, c'est la croyance du médecin qui les induit, relève le psychiatre Patrick Lemoine. Pour ce spécialiste, auteur du Mystère du placebo (Odile Jacob, 2006), une conclusion s'impose : le seul bon praticien est celui qui est positif et enthousiaste. L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vous L'effet nocebo, l'alter égo négatif du placebo, a été décrit pour la première fois en 1961. L'effet nocebo, alter ego négatif du placebo Il vous reste 70% de l'article à lire Achetez cet article 2 € Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez l’édition abonnés L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ? Identifiez-vous L'effet nocebo, l'alter égo négatif du placebo, a été décrit pour la première fois en 1961. L'effet nocebo, alter ego négatif du placebo Il vous reste 70% de l'article à lire Achetez cet article 2 € Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez l’édition abonnés Sciences * 2013, images de science Portfolio * La NASA transforme le Soleil en arc-en-ciel Vidéo * Google s'achète un bestiaire d'automates Infographie Édition abonnés Contenu exclusif * Le getto, un élixir de jouvence ? * Une main greffée sur une jambe * Les archéologues en guerre Abonnez-vous à partir de 1 € Archéologie ▪ Sciences ▪ Biologie ▪ Boson de Higgs ▪ Cosmos ▪ Géologie ▪ Physique ▪ Paléontologie ▪ Mathématiques ▪ Médecine Nous suivre Retrouvez le meilleur de notre communauté FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu § #Franchement Santé RSS Feed Franchement Santé » L’effet placebo: trompeur ou souhaitable? Flux des commentaires Diminuer les effets négatifs du stress (2è partie) Améliorez votre énergie! (1ère partie) Publicité Franchement Santé Le site santé de Jean-Yves Dionne [enveloppe.jpg] Abonnez-vous à mon infolettre Courriel: ____________________ Inscription Confidentialité assurée. 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Mais qu’est-ce qu’un placebo? Et est-ce vraiment inefficace? Définition Placebo vient du verbe latin placere et signifie je plairai. Son emploi comme nom date du 12è siècle où l’on a nommé l’office des morts du premier mot du verset « Placebo Domino in regione vivorum » psaume 116 (Je plairai au Seigneur chez les vivants). La première mention du mot placebo, définit comme une médication destinée plus à plaire au patient qu’à être efficace, remonterait au début du 19è siècle.(1) Un placebo est une substance inerte (ne contenant aucun principe actif) qu’on substitue au médicament lors d’études cliniques dans le but de dissocier les effets du médicament testé des effets psychologiques positifs qui accompagnent généralement la prise d’un médicament. Ou, selon Dr Philippe Ryvlin, c’est une «Procédure thérapeutique ayant un effet sur un patient, un symptôme, un syndrome ou une maladie, mais qui est objectivement dénué d’activité spécifique pour la pathologie traitée.»(2) Dans une étude randomisée (ou à répartition aléatoire) contrôlée contre placebo, on divise donc le groupe de participants en 2 parties égales et semblables de façon aléatoire. Un sous groupe reçoit alors le médicament à tester et l’autre reçoit un produit inactif, mais en tout point semblable (aspect, goût, odeur, texture). Cette procédure permet d’évaluer l’effet réel du médicament en éliminant l’influence de facteurs comme l’état du patient, sa réaction psychologique à la prise du médicament (croire que ce dernier pourrait le soigner, ou lui donner des effets secondaires, etc.) ou même sa confiance dans le personnel traitant. Ce qu’on nomme effet placebo est la réaction physiologique positive provoquée par la prise du placebo. De récentes découvertes permettent aujourd’hui de mesurer cet effet. À l’aide de différentes techniques comme des résonnances magnétiques, on mesure la réaction au placebo dans certaines parties du cerveau: libération de diverses substances au cerveau, notamment des endorphines (analgésiques), de la dopamine et de la sérotonine.(3,4) Problématique du placebo Dans bien des cas, l’application du modèle d’étude avec placebo de contrôle est complexe, voire impossible. L’exemple des nutriments est patent. Si vous voulez étudier l’effet d’une vitamine, d’un minéral ou d’une combinaison, votre groupe contrôle risque fort de ne pas être convaincant. Même si le produit pris par les volontaires est inerte, le dosage sanguin de la substance étudiée, chez ces mêmes personnes, a bien des chances de raconter une toute autre histoire! Le niveau zéro d’un nutriment est impossible à obtenir (et certainement pas souhaitable, pour des raisons santé évidentes). De fait, si votre étude porte sur la vitamine C et que les personnes qui sont dans le groupe contrôle sont de grands amateurs de kiwi et autres sources de vitamine C, leur taux sanguin pourrait être aussi élevé que celui des participants qui prennent le supplément de vitamine C. (Voir Les études cliniques sont-elles les meilleurs outils pour évaluer les effets des nutriments?) L’utilisation du placebo est également problématique pour l’étude des approches qui ne sont pas basées sur la consommation d’un produit simple. Comment peut-on, par exemple, donner l’impression réaliste de planter des aiguilles dans la peau sans le faire? Il était question de clou de girofle dans un article récent (Route des épices: le clou de girofle): croyez-vous qu’il soit possible de créer un placebo en tout point semblable à l’huile de clou (non seulement l’odeur et le goût, mais également l’effet anesthésiant qu’on lui connaît)? Pensez aussi aux massages et autres thérapies manuelles, à la chirurgie (des chirurgies placebo ont déjà existé, mais sont maintenant interdites pour des raisons éthiques évidentes…), aux autres produits (PSN) ayant une saveur ou un aspect très caractéristique et à toutes les thérapies complexes et/ou environnementales. Qu’est-ce qui sera utilisé sur le groupe témoin? Est-il possible de trouver un placebo convaincant et absolument sans effet? L’effet placebo, partie intégrante de tout traitement qui fonctionne La notion même de l’effet placebo est très dérangeante pour notre esprit scientifique et cartésien où les relations de cause à effet doivent être claires. Il faut cependant garder en mémoire que l’humain est complexe et variable (fluide). Donc, dans le cadre d’une étude clinique, on peut dire: Effet spécifique du médicament = effet observé – effet placebo Des placebos qui guérissent La notion de placebo est beaucoup plus vaste et plus complexe que la petite pilule de sucre. Elle englobe tout ce qui a trait à la capacité de l’individu d’influer sur sa propre destinée. L’effet placebo nous enseigne que l’humain a la capacité de se guérir lui-même. Des études effectuées chez des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont montré qu’il est possible d’améliorer les symptômes de cette maladie à l’aide d’un placebo et que cette amélioration est similaire (au niveau cérébral) à celle obtenue par des médicaments. Cet effet objectivable n’en est pas moins un mystère. On l’observe, on peut même en quantifier certains aspects, mais de là à l’expliquer… Daniel Moerman, dans son livre Meaning, Medicine and the Placebo Effect, relève des données intéressantes sur l’effet placebo:(5) · Dans une étude sur les médicaments pour traiter des ulcères d’estomac: Le médicament est plus efficace à court terme, mais le placebo semble avoir guéri les patients puisque, dans le groupe placebo, le nombre de ceux qui subissent des récidives est plus petit. · Dans un cas de fausse chirurgie (le patient a été ouvert, mais rien n’a été fait): le patient a guéri. · Pilule rose vs pilule bleu: la couleur, la perception du traitement influence l’effet de ce dernier. Ces observations nous amènent à nous poser la question suivante: Si l’effet placebo consiste en une guérison ou une amélioration de la santé par l’esprit, comment pouvons-nous harnacher ce pouvoir? A l’inverse, les hôpitaux et le corps médical, avec leur volonté de n’utiliser que le cliniquement prouvé et le peu de temps qu’ils peuvent allouer à chaque patient, ne mettent-ils pas des bâtons dans les roues de cet effet bénéfique et totalement sécuritaire? Les facteurs qui influencent l’effet placebo Le traitant Deux facteurs liés au médecin augmentent manifestement la probabilité et l’intensité d’une réponse placebo: son empathie envers son patient et sa conviction en l’efficacité de ce qu’il prescrit.(6) Le traité On observe que certains types de personnalités (les joueurs, par exemple) répondent mieux au placebo que d’autres. De même, les personnes déprimées réagissent moins bien aux divers traitements. Les convictions du patient jouent aussi un rôle dans l’issue du traitement. Elles peuvent influencer les résultats dans les 2 sens: le patient peut être convaincu que le traitement fonctionne… ou qu’il va souffrir. Les expériences précédentes de maladies du patient alimentent ses convictions. Par exemple, si le patient n’a eu que des maladies qui se sont résolues d’elles-mêmes, il répondra mieux au traitement. À l’inverse, si son expérience comporte plutôt des maladies chroniques, il sera porté à faire moins confiance en la capacité du traitement de le soigner, et le traitement en sera moins efficace. Le traitement La forme, la couleur, la saveur (Si ça goûtait bon, ça ne te guérirait pas!), etc. du produit peuvent avoir un impact sur l’effet. De même, l’utilisation de manipulations, tests, injections et autres facteurs similaires ainsi que la formule de traitement font appels aux expériences et convictions du patient et influencent le résultat final. Autres facteurs L’effet placebo peut être augmenté ou diminué par la suggestion, l’environnement, etc. De même, on peut le réduire par des procédés pharmacologiques. Par exemple, en 1978, Levine a montré qu’on peut neutraliser la réponse au placebo à l’aide d’un médicament qui inhibe les narcotiques, le naloxone.(7) L’effet nocebo L’effet nocebo (du latin je nuirai) englobe les effets négatifs produits par le placebo. Oui, oui, les effets secondaires indésirables produits par une pilule inerte. Tout comme le placebo, le nocebo se mesure par des effets neurologiques visibles dans le cortex cérébral. Le nocebo est donc le côté sombre de la force :-) . Nous avons la faculté de nous guérir et de nous soulager, mais nous avons aussi la capacité de nous nuire. Certaines personnes sont convaincues qu’elles feront des effets adverses. Devinez quoi? Elles les font! Pouvoir de suggestion? Perte de confiance, convictions, anticipation de résultats négatifs, crispation et tension nerveuse, etc. sont tous liés à cet effet négatif. Il a d’ailleurs été démontré que le niveau d’anxiété est relié à l’intensité de l’effet nocebo.(8) Peut-on inclure toutes les pratiques occultes, les magies noires comme le Voo-doo, dans le nocebo? Des miracles? À l’entrée de la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, dans la région de Québec, on est accueilli par 2 immenses colonnes de béquilles et autres objets témoins des guérisons miraculeuses. Ces miracles pourraient-ils être redevables, en tout ou en partie, de l’effet placebo? Références: 1. Wikipédia, Effet placebo: http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_placebo 2. Dr P Ryvlin, Neurologie Fonctionnelle et épileptologie, INSERM, France 3. de la Fuente-Fernández R. The placebo-reward hypothesis: dopamine and the placebo effect. Parkinsonism Relat Disord. 2009 Dec;15 Suppl 3:S72-4. PubMed PMID: 20083013. 4. de la Fuente-Fernández R, Stoessl AJ. The biochemical bases of the placebo effect. Sci Eng Ethics. 2004 Jan;10(1):143-50. PubMed PMID: 14986780. 5. Moerman Daniel E, Meaning, Medicine and the Placebo Effect. Cambridge University Press. 2002 (critique disponible à http://spiritseeker.vox.com/library/post/meaning-medicine-and-the-place bo-effect-by-daniel-moerman.html) 6. Egbert LD, Reduction of Postoperative Pain by Encouragement and Instruction of Patients. A Study of Doctor-Patient Rapport. N Engl J Med 1964; 270 (16): 825-7. 7. Levine JD, Gordon NC, Fields HL. The mechanism of placebo analgesia. Lancet. 1978 Sep 23;2(8091):654-7. PubMed PMID: 80579. 8. Colloca L, Benedetti F. Nocebo hyperalgesia: how anxiety is turned into pain. Curr Opin Anaesthesiol. 2007 Oct;20(5):435-9. Review. PubMed PMID: 17873596. 9. Enck P, Benedetti F, Schedlowski M. New insights into the placebo and nocebo responses. Neuron. 2008 Jul 31;59(2):195-206. Review. PubMed PMID: 18667148. 10. Benedetti F, Lanotte M, Lopiano L, Colloca L. When words are painful: unraveling the mechanisms of the nocebo effect. Neuroscience. 2007 Jun 29;147(2):260-71. Epub 2007 Mar 26. Review. PubMed PMID: 17379417. 11. Science presse, Le véritable effet placebo: http://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2005/cap1209051.html 12. Centre Hospitalier de Rouen – Effet placebo : http://www.chu-rouen.fr/ssf/envir/effetplacebo.html Partagez! * * * * * * * * * * [more.png] * * * * * * * * * close * Tweet * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.jydionne.c om/leffet-placebo-trompeur-ou-souhaitable/&send=false&layout=button _count&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&font * * * Classé sous: Chroniques média • Médicaments Mots-clefs: Efficacité • Études cliniques • Placebo • Sécurité Flux Commentaires (4) Inscrire un commentaire | Trackback URL 1. Jean-Marie Doré dit : 12 février 2010 à 0 h 25 min Bonjour M. Dionne, J’ai effectué une petite recherche sur votre site concernant les tendinites mais vous ne semblez pas avoir traité de ce sujet. Si ce n’est pas le cas il serait intéressant d’avoir votre avis concernant cette question puisque de nombreux sportifs et travailleurs sont touchés par cette problématique. J’ai personnellement une tendinite du tendon d’Achille depuis plusieurs années et je me questionnais s’il y avait des suppléments ou traitements (alimentaire, vitamines, plantes, autres) qui pouvaient être efficaces afin d’aider à une amélioration ou une guérison de ce type d’infection (en plus des traitements en ostéopathie ou physiothérapie). Merci de partager votre expertise avec nous, [Répondre] 2. Maria Acosta dit : 12 février 2010 à 15 h 33 min Encore une fois félicitations. Tu as très bien décrit l’effet placebo et tu m’as fait penser à une étude en particulier où des enfants atteints de la paralysie cérébrale ont été traité dans une chambre hyperbare : un groupe à haute pression et le deuxième à basse pression. Les deux groupes ont montré une amélioration notable et la conclusion était que la chambre hyperbare n’est pas un bon traitement parce que ce n’est qu’un effet placebo. En réalité l’oxygénation n’a pas besoin d’être à haute pression, la preuve : des athlètes professionnels utilisent des chambres portatives à base pression et ils ont d’excellents résultats…un autre effet placebo? Peu importe, il faut arrêter de penser que « placebo » = négatif. Comme tu as très bien dit, le corps est une machine incroyable capable de s’auto guérir, surtout si accompagné d’une bonne dose des pensés positifs. Merci de le dire si bien. [Répondre] 3. kerplunk1992 dit : 13 octobre 2010 à 17 h 47 min Super article, merci !! C’est une question un peu absurde mais etant plutôt quelqu’un de negative, je me demandais quels sont les moyens les plus générals ou/et les plus avantageux pour faire germer ses fameuses pensées positives ? J’espère que ma question n’est as trop vague. Merci [Répondre] JYD répond: 14 octobre 2010 à 9 h 53 min Bonjour « kerplunk », Le point de vue positif ou l’optimisme au sens large est un état d’esprit qui se cultive avec le temps. On ne devient pas optimiste du jour au lendemain simplement en le décidant. Mais presque… En fait, la meilleure façon d’aborder ce chemin est de se concentrer sur ce qu’on veut et non sur ce qu’on en veut pas. Quel est votre but? Quel genre d’activité vous remplit d’un sentiment de bien-être ou d’accomplissement (ce que j’appelle votre grand oeuvre)?. Il ne s’agit pas de changer le monde. Plutôt, il faut simplement déterminer ce qui nous fait vibrer le plus. Par opposition, quelles sont les activités qui vous empêchent de faire plus de ce type valorisant d’activité? Comment les réduire, voire les éliminer ? Dans cette réflexion, vous constaterez le plus souvent que ce qui apparaît comme du négativisme est plutôt une insatisfaction et une foclisation sur les détails négatifs qui vous empêchent de vous accomplir. Faites cette réflexion, souvent. Même continuellement. Éventuellement, vous découvrirez que, plus vous faites de la place aux activités valorisantes, moins il y en a pour les activités déprimantes. Ainsi, le pas vers le positivisme passe par l’action. C’est plus facile :-) Santé! [Répondre] Inscrire un commentaire Cliquez ici pour annuler la réponse. ______________________ Nom (requis) ______________________ Courriel (ne sera pas publié) (requis) ______________________ Site Internet _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ Soumettre votre commentaire [ ] Avisez-moi par courriel des prochains commentaires sur cet article Cliquez pour annuler la réponse * + S'inscrire + Archives + Mots-clefs + Populaires Flux RSS | Flux commentaires Obtenez les derniers articles par courriel. votre adresse courri Inscription Confidentialité assurée. 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WordPress • WordPress Themes • XHTML § #alternate Créer un site gratuitement Close L'EFFET PLACEBO En quoi l'effet placebo participe-t-il à la guérison ou à l'amélioration de l'état du patient? * Accueil * Définition et historique * L'effet placebo * L'étude * Les hypothèses * Les limites * Conclusion * Qui sommes nous ? Menu * Définition et historique * L'effet placebo * L'étude * Les hypothèses * Dopamine * Les limites * Conclusion * Qui sommes nous ? Définition et historique QU'EST-CE-QU'UN PLACEBO? QUEL EST L'EFFET PLACEBO? -Le terme "placebo" est un verbe latin signifiant: "je ferai plaisir", "je plairai". Pourquoi ce verbe? Parce que le patient souhaite en guérissant faire plaisir à son entourage, mais surtout à son médecin en qui il accorde sa confiance, ce phénomène étant primordial. Ce terme signifie aussi "je plairai", puisque le placebo est administré dans le but de plaire au patient. Il existe donc différentes interprétations. -Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif. -Les placebos peuvent prendre différentes formes galléniques, comme des géllules, comprimés, sirops, injections intra-veineuses, mais dont l'efficacité ne peut être prouvée puisqu'ils ne contiennent pas de principe actif. Les opérations chirurgicales bénéficient aussi de l'effet placebo. -L'effet placebo est donc l'effet psychophysiologique produit par le médicament, qui se traduit par l'amélioration de l'état du malade.(=L’effet placebo est l’effet positif produit par un médicament ou un geste thérapeutique n’ayant pas d’efficacité démontrée.) HISTORIQUE -Le papyrus Ebers, soit l'un des plus anciens traités qui nous soient parvenus (il fut rédigé 16 millénaires avant notre ère), dresse une liste de prescriptions médicales, dont 100 seront appelées par la suite des placebos. -Au Moyen-Age, ce terme est employé pour désigner des actions flatteuses, et ce sens, qui se rapproche de la définition actuelle mais dans un autre domaine que la médecine, restera jusqu'à la fin de la Renaissance. Montaigne dans ses Essais, montre le poids de la confiance et de l'imagination : "Pourquoi pratiquent les médecins ayant d'avance la créance de leur patient avec tant de fausses promesses de guérison, si ce n'est afin que l'effet de l'imagination supplée l'imposture de leur décoction ? Ils savent ce qu'un des maîtres de ce métier leur a laissé par écrit, qu'il s'est trouvé des hommes à qui la seule vue de la médecine faisait opération." Montaigne montre ici le fait que le médicament n'agit pas seul: il faut une part de confiance, en la personne soignante, ou en le médicament. -C'est Robert Burton qui donnera en 1628 la première définition médicale; -En 1785, apparaît le terme placebo dans un dictionnaire médical anglais, mais il n'apparait dans le vocabulaire médical qu'en 1811, dans Le Hooper's medical dictionnary où il est définit comme "un qualificatif donné à toute médication prescrite plus pour plaire au malade que pour lui être utile. " -C'est au XIXième siècle qu'est menée la première utilisation expérimentale documentée d'un placebo (environ1795-1796), par le médecin américain Elisha Perkins, qui brevète les "tracteurs de Perkins", soient des baguettes métalliques qui seraient censées soigner divers maux. Les résultats furent étonnants: 4/5 des patient declarèrent une amélioration de leur état de santé. -Le médecin Armand Trousseau, est le premier en France à donner des placebos faits d'amidon ou de mie de pain à des patients hospitalisés (1834). -Néanmoins, l'année 1955, est un tournant puisque Henry Beecher mène une étude pour constater l'effet d'un placebo. -Diverses autres études ont été menées par la suite, et nous vous invitons donc à consulter notre page sur les études pour un complément d'information sur l'effet placebo dans la maladie de Parkinson. => Ainsi la notion d'effet placebo n'est pas nouvelle, et a suscité de tous temps des interrogations, mais l'apparition dans le domaine médical est relativement récent. De nos jours l'effet placebo est principalement utilisé pour mesurer l'efficacité d'un médicament. Créer un site gratuit avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site § #Syndiquer tout le site : Institut Belge de Biologie Totale des Êtres Vivants Institut Belge de Biologie Totale des Êtres Vivants Langues du site [français_] >> Présentation > Présentation de la BTEV > Concepts de base de la biologie totale des êtres vivants (BTEV) (2ème partie) Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo dimanche 28 septembre 2008 par Administrateur 1. Le placebo - 1. Définition Le placebo (placebo en latin = je plairai) [1] [2] peut se définir comme une « substance dépourvue d’effet thérapeutique ou un traitement sans valeur thérapeutique spécifique ». - 2. Exemples En médecine, toutes les grandes études d’efficacité comparent un traitement donné A à un autre traitement B sensé n’avoir aucun impact thérapeutique. Par exemple, de la mie de pain, des gélules colorées sans principe thérapeutique sont considérés comme des placebos. Quand ni le médecin ni le patient ne savent quel traitement est pris pendant un essai clinique (« clinical trial »), on parle alors d’une étude en double aveugle. Quand l’attribution du traitement se fait par une méthode statistique basée sur le « hasard », on parle d’essai clinique randomisé (random en anglais = hasard). Le groupe de patients qui ne prend pas de substance active mais un placebo est souvent appelée dans les études cliniques le groupe témoin. 2. L’effet placebo - 1. Définition L’effet placebo se définit par l’« effet thérapeutique obtenu par l’administration de comprimés, de liquides, d’injections et toutes procédures qui n’ont pas d’effet spécifique sur la maladie à traiter » [3]. D’après BEECHER (1955) [4], toutes les maladies sont sensibles à l’effet placebo. Toutefois son intensité est variable. L’effet placebo repose non pas sur l’efficacité d’une substance mais sur l’attente du médecin et du patient ainsi que de l’intention thérapeutique. BEECHER (1955) [5] attribuait environ 30 % du bénéfice thérapeutique général à l’effet placebo. KIRSCH, IRVING et SAPIRSTEIN (1998) [6] ont rédigé une méta-analyse basée sur dix-neuf essais en double aveugle sur la dépression. Ils en conclurent que 75 % des guérisons ou améliorations de la dépression étaient dues à un effet placebo. L’effet placebo a un substrat biologique. - 2. Exemples L’effet placebo est ubiquitaire, il se rencontre en médecine et même en chirurgie. En 1997, une étude sur un traitement pour l’hypertrophie bénigne de la prostate fut mise en route. Deux traitements étaient comparés : une substance active (traitement A) et une substance inactive (traitement B). Le groupe témoin (= prenant le placebo) ont montré un soulagement de leurs symptômes et une amélioration de leurs fonctions urinaires. Dans d’autres études (LUPARELLO (1968) [7], F. BENEDETTI (1998)) [8], on a même observé un effet bronchodilatateur chez des patients asthmatiques ou une dépression respiratoire en fonction de la description de l’effet pharmacologique donnée par les médecins : un effet bronchodilateur si les médecins parlaient d’un effet bronchodilatateur, une dépression respiratoire si les médecins évoquaient un effet de dépression respiratoire. Les patients avaient les résultats de l’attente des médecins... Un autre cas heureux a été décrit par WATZLAWICK (1991) (le cas « Moribondus ») [9] (voir l’article Les concepts de base de la biologie totale des êtres vivants). Aussi étrange que cela puisse l’être, l’effet placebo a été aussi décrit en chirurgie. En 1939, un chirurgien, Davide FIESCHI, a mis au point une nouvelle technique chirurgicale pour traiter l’angine de poitrine. 75 % des patients ont montré une amélioration, 25 % ont été guéris. Pendant 20 ans, cette intervention chirurgicale était la méthode classique de traitement de l’angine de poitrine. Toutefois, en 1959, Leonard COBB fait une étude sur la méthode de FIESCHI avec 17 patients : 8 patients sont opérés selon celle-ci, 9 patients n’ont qu’une incision cutanée, laissant croire aux patients qu’ils ont subi l’opération. Ceux qui ont eu la pseudo-opération (opération factice !) ont eu d’aussi bons résultats que ceux qui ont été opérés [10]. L’effet placebo en chirurgie a été également décrit dans la chirurgie arthroscopique du genou par J. BRUCE MOSELEY (1996, 2002) [11] [12], dans la chirurgie de la maladie de PARKINSON à partir de cellules souches (McRAE 2004) [13]. Signalons également l’anecdote glanée dans un livre de statistiques (WONNACOTT & WONNACOTT, 1995) [14] : « Un jour quand j’étais étudiant avancé en médecine, un chirurgien très important de Boston vint visiter notre école et nous fit un long rapport sur une intervention de chirurgie vasculaire subie avec succès par un très grand nombre de malades. A la fin de la leçon, un jeune étudiant du fond de la salle demanda timidement : « Avez-vous des moyens de contrôle ? ». Le grand chirurgien se redressa de toute sa taille, frappa sur le pupitre et répondit : « Voulez-vous dire par là que je n’aurais dû opérer que la moitié de mes patients ? ». Un silence profond se fit dans la salle – la voix du fond reprit de façon très hésitante « Oui, c’est ce que je pensais. » Le poing du visiteur s’abattit comme le tonnerre. « Bien sûr que non. Cela aurait précipité le décès de la moitié de mes patients. » Le silence était alors absolu, et ce fut à peine si l’on entendit la petite voix répliquer « Quelle moitié ? » ». Citons également un cas clinique du D^r OSLER [15] : « Un mémoire du début du siècle raconte comment le fameux docteur William Osler fut appelé au chevet d’un garçon souffrant d’une grave coqueluche et d’une bronchite. En ces temps où les antibiotiques n’existaient pas, peu d’armes étaient capables de lutter contre ces maladies et la guérison paraissait improbable. L’enfant était mourrant, écrit l’auteur du mémoire (qui est aussi le frère du garçon), « incapable de manger et rebelle à toute tentative de ses parents ou des infirmières pour le forcer à s’alimenter ». Le docteur Osler fit sa première visite à l’enfant revêtu de la magnifique robe écarlate des professeurs d’Oxford. « Pour un petit garçon, cette apparition ne pouvait être que celle d’un docteur arrivant d’une autre planète. Ou alors c’était le Père Noël en personne. Après avoir rapidement examiné son patient, ce visiteur inhabituel s’assit, pela une pêche, la sucra et la coupa en morceaux. Puis il présenta les morceaux un par un, avec une fourchette, à l’enfant médusé, en lui disant de tout manger et qu’il ne serait plus malade, qu’il irait même beaucoup mieux car c’était un fruit très spécial ». Avant de partir, Osler prit le père à part et déclara avec de grandes manifestations de douleur que les chances de l’enfant étaient faibles. Mais il revint tous les jours pendant plus d’un mois, ne manquant jamais de passer sa robe magistrale avant d’entrer dans la chambre du petit malade, ni lui offrir de la nourriture de ses propres mains. N’est-ce pas une image incroyable que celle de ce médecin, l’un des plus renommés et des plus occupés de tout Londres, faisant quarante visites consécutives à un malade pour lui administrer un placebo ? Mais cette « conduite magique, indépendante des plus hauts diplômes et de toutes les trouvailles de laboratoire [16] » aida l’enfant à amorcer un retour aussi complet qu’inattendu à la santé. » [17] 3. L’effet nocebo - 1. Définition L’effet nocebo (en latin nocebo = je nuirai) peut se définir comme un effet « placebo négatif, c’est-à-dire une altération inattendue et importante sur la santé de la personne ». L’effet nocebo a un substrat biologique. - 2. Exemples Par exemple, cet effet nocebo peut avoir lieu à la suite de l’administration d’une substance pharmacologiquement inactive. Par exemple, ROSENZWEIG (1993) [18] a montré que, sur 109 essais en double aveugle, 19 % des personnes qui avaient reçu un placebo ont présenté une détérioration inattendue de leur état de santé, c’est-à-dire un effet nocebo. Dans de nombreuses études, le placebo présentaient les même effets secondaires que le médicament comparé [19], [20], [21]. Par exemple, l’effet nocebo peut avoir lieu à la suite d’une conversation entraînant un effet négatif telle une altération inattendue et importante sur la santé de la personne. Un cas très célèbre d’effet nocebo par la parole fut le cas d’un patient avec un cancer avancé traité avec un remède expérimental, du KREBIOZEN. Le médecin constata que les tumeurs fondaient comme neige au soleil chez un patient cancéreux avec ce produit. Par après, il y eut des articles défavorables sur ce traitement que le patient lut. A la suite de ces articles, son cancer reflamba. Son médecin traitant eut l’idée de lui injecter du sérum physiologique (= de l’eau avec du sel de mer) en lui affirmant que c’était une nouvelle forme active et améliorée du KREBIOZEN. Le cancer disparut à nouveau. Par après, des articles à nouveau défavorables au traitement réapparurent, déclarant le traitement inefficace. A la suite de cette nouvelle salve d’articles défavorables, le cancer du patient reflamba et le patient mourut quelques jours plus tard [22], [23], [24], [25]. Le patient avait guéri d’un cancer par auto-suggestion positive et mourut par autosuggestion négative. Un autre cas malheureux a été également décrit par Anne ANCELIN SCHÜTZENBERGER (voir l’article Les concepts de base de la biologie totale des êtres vivants). Ces deux derniers exemples illustrent le concept en biologie totale des êtres vivants de conflit de diagnostic-pronostic qui se définit comme un « effet nocebo à la suite d’une mauvaise nouvelle ». Un exemple plus humoristique du conflit de diagnostic-pronostic est la scène « Ca vous chatouille ou ça vous gratouille » de la pièce de théâtre de Jules ROMAINS. 4. Le substrat biologique de l’effet placebo, de l’effet nocebo L’effet placebo et l’effet nocebo ont un substrat biologique. Des techniques d’imagerie médicale suggèrent qu’au minimum deux types de médiateurs sont impliqués dans la génèse de l’effet placebo et l’effet nocebo : la dopamine (R. DE LA FUENTE-FERNANDEZ 2001) [26] et les endorphines (ZUBIETA 2001) [27] (David SCOTT et al 2008) [28]. Le conditionnement, l’effet de l’attente et l’espoir d’amélioration de l’état clinique peuvent activer l’effet placebo. 5. Conclusions - L’effet placebo et nocebo ont un substrat biologique. - L’effet placebo et nocebo sont influencés par la perception qu’a le sujet du traitement en question. - Les placebo sont « des fantômes qui hantent notre royaume d’objectivité biomédicale et révèlent les paradoxes et les fissures de ce que nous avons défini comme étant les facteurs réels et actifs d’un traitement » (Anne HARRINGTON) [29]. - Terminons l’article avec un texte de Norman COUSINS [30] : « En rentrant à la clinique, le D^r Schweitzer m’expliqua ce qui s’était passé. Le sorcier donnait aux personnes souffrant de divers maux qu’il pouvait facilement diagnostiquer des herbes spéciales à prendre en infusion. Le D^r Schweitzer pensait que la plupart de ces patients se remettaient très rapidement, les désordres dont ils souffraient étant fonctionnels et non organiques. La « médication » n’était donc pas réellement un facteur important. Les troubles des patients du deuxième groupe étaient soignés par la psychothérapie africaine. Ceux du troisième groupe présentaient des problèmes physiques plus réels : grosses hernies, grossesses extra-utérines, épaules démises ou tumeurs par exemple. Une intervention chirurgicale était souvent indispensable et le sorcier renvoyait le patient au D^r Schweitzer lui-même. « Certains de mes plus fidèles clients me sont envoyés par des sorciers-guérisseurs », me dit le D^r Schweitzer en esquissant à peine un sourire. « Ne me demandez pas d’être trop critique à leur égard. » Lorsque je demandai au D^r Schweitzer comment il expliquait que l’on puisse espérer guérir grâce au traitement dispensé par un sorcier, il me dit que je lui demandais de divulguer un secret bien gardé par les médecins depuis Hippocrate. « Mais je vais tout de même vous le dire », poursuivit-il, le visage toujours illuminé par son demi-sourire. « Le succès du sorcier est dû à la même raison que notre succès à nous. Tout malade porte son propre médecin à l’intérieur de lui-même. Il vient chez nous parce qu’il ignore cette vérité. Ce que nous pouvons faire de mieux, c’est donner une chance d’agir au médecin qui réside à l’intérieur de chacun. » Le placebo est le médecin qui réside en nous. » . 5. Sources France HAOUR, Mécanismes de l’effet placebo et du conditionnement - Données neurobiologiques chez l’homme et l’animal, Médecine sciences, 2005, 21, 315-319. 6. Pistes de réflexions pour aller plus loin Philippe PIGNARRE, L’effet placebo n’existe pas ! Icône pdf Léon CASSIERS, Le médecin-médicament. Sa puissance ou sa toxicité : effets placebo et nocebo, Louvain médical, 2007, 126, 9 : S120-124 P. KINNAERT, Placebo et effet placebo (première partie) : définition, aspects cliniques, mécanismes, Rev Med Brux, 2006, 27, 499-504. P. KINNAERT, Placebo et effet placebo (deuxième partie) : aspects éthiques, Rev Med Brux, 2007, 28, 39-44 B. MICHIELS, Expérience individuelle et expérimentation scientifique, Minerva - revue d’Evidence-Based Medecine, 2009, 8 (4), 37 [1] Le terme placebo provient d’un chant funéraire médiéval « Domino placebo », tirée d’une traduction biblique du Vème siècle après J-C. On désignait ainsi les pleureurs payés par la famille d’un défunt lors d’une messe. [2] Past and present of what will please the lord : an updated history of the concept of placebo, Minerva Med, avril 2005, 96(2), 121-124. [3] LEMOINE, Le mystère du placebo, éd. ODILE JACOB, 1996 [4] Henry K. BEECHER, The powerful placebo, JAMA, 1955, 159 (17), 1602-1606 [5] Henry K. BEECHER, The powerful placebo, JAMA, 1955, 159 (17), 1602-1606 [6] KIRSCH, IRVING, SAPIRSTEIN, Listening to Prozac but hearing placebo : a meta-analysis of antidepressant medication, Prevention & Treatment, juin 1998, 1(1). [7] LUPARELLO et al, Influences of suggestion on airway reactivity in asthmatic subjects, Psychosom Med, 1968, 30, 819-825 [8] F. BENEDETTI et al, The specific effetcs of prior opioid exposure on placebo analgesia and placebo respiratory depression, Pain, avril 1998, 75(2-3), 313-319. [9] Paul WATZLAWICK, Les cheveux du Baron Münchausen, éd. SEUIL, 1991, p. 140 [10] Leonard COBB et al., An evaluation of internal-mammary-artery ligation by a double-blind technic, New Engl. J. Med., 1959, 260(22), 1115-1118. [11] MOSELEY et al., New Engl. J. Med, A controlled trial of arthroscopic surgery for osteoarthritis of the knee, New Engl. J. Med, 11 juin 2002, 347(2), 81-88. [12] MOSELEY et al., Arthroscopic treatment of osteoarthritis of the knee : a prospective, randomized, placebo-controlled trial. Result of a pilot study, Am J. Sports Med, janvier-fevrier 1996, 24(1), 28-34. [13] Mc RAE et al, Effects of perceived treatment on quality of life and medical outcomes in a double-blind placebo surgery trial, Arch Gen. Psychiatry, avril 2004, 61(4), 412-20. Erratum in Arch Gen. Psychiatry, juin 2004, 61(6), 627. [14] WONNACOTT & WONNACOTT, Statistique, éd. ECONOMICA, 1995, p. 17. [15] Le D^r OSLER est connu par tous les étudiants en médecine et par les médecins : il a donné son nom à une maladie, l’endocardite d’OSLER. [16] Patrick Mallam, JAMA, 1969, 210, n°12. [17] Caryle HIRSHBERG et Marc Ian BARASCH, Guérisons remarquables, éd. ROBERT LAFFONT (1996), éd. J’AI LU (1996), pp. 99-100. [18] ROSENZWEIG, P. BROHIER S., ZIPFEL A., The placebo effect in healthy volunteers : influence of the experimental conditions on the adverse events profile during phase I studies, Clin. Pharmacol. Ther, 1993, 54, 578-583. [19] BARSKY AJ et al, Nonspecific medication side effects and the nocebo phenomenon, JAMA, fevr. 2002, 287(5), 622-627. [20] HAHN, The nocebo phenomenon : the concept, evidence and implications for Public health, Preventive medicine, septembre-octobre 1997. [21] SPIEGEL H, Nocebo : the power of suggestibility, Preventive Medicine, septembre-octobre 1997, 26(5), 607-611. [22] Bruno KLOPFER, Psychological variables in human cancer, Journal of prospective Techniques and personality Assesment, 1957, 21, pp. 331-334. [23] L. DOSSEY, Meaning and medicine, éd. BANTAM (1991), p. 203. [24] Rupert SHELDRAKE, Sept expériences qui peuvent changer le monde, éd. DU ROCHER, 1995, p. 209. [25] SIEGEL, La médecine, le malade et les miracles, éd. J’AI LU. [26] R. DE LA FUENTE-FERNANDEZ, T. RUTH, Expectation and dopamine release : mechanism of the placebo effect in Parkinson’s disease, Science, 2001, 293, 1164-1166. [27] ZUBIETA et al, Mu opioid receptor regulation of sensory and affective dimensions of pain, Science, 2001, 295, 311-340. [28] David J. SCOTT et al. (2008) Placebo and Nocebo Effects Are Defined by Opposite Opioid and Dopaminergic Responses, Arch Gen Psychiatry. 2008 ;65(2):220-231. [29] Anne HARRINGTON, The placebo effect : an interdisciplinary explanation, éd. HARVARD UNIVERSITY PRESS, 1997. [30] Norman COUSINS, La volonté de guérir, éd. SEUIL, 1980, pp. 60-62. Administrateur Articles de cet auteur * Vidéo sur la soumission à l’obéissance aveugle et sans réflexions * Vidéo « Le cerveau à nu » * Vidéo « Dans le labyrinthe du cerveau » * Vidéo « Neuroimagerie fonctionnelle : peut-on décrire la signature de la conscience dans le cerveau ? » * Video de transformation d’un ancien vétéran * [...] Mots-clés * Angine de poitrine (angor) + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo * Chirurgie + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo + Citations, extraits glanés pour vous * Concepts de base de biologie totale des êtres vivants + Tout est programmé en terme de survie biologique + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo + Le conflit psychologique, le conflit biologique et le stress + Filmographie et biologie totale des êtres vivants + Concepts de base de la biologie totale des êtres vivants (BTEV) * Conflit biologique + Vidéo « Le mental pour lutter contre le cancer » (David Servan-Schreiber) + Vidéo conférence « Psychosomatique et troubles de la personnalité » (P^r Claude SMADJA) + Vidéo conférence « Historique et clinique des troubles de la personnalité » (P^r Julien-Daniel GUELFI) + Erich STERN + Les inepties racontées sur la BTEV (3ème partie) * Conflit de diagnostic-pronostic + Vidéo de Radio-Canada « Et si le moral guérissait ? » + Carl SIMONTON + Norman COUSINS + Les inepties racontées sur la biologie totale des êtres vivants (1ère partie) + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo * Effet nocebo + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo + Vidéo sur le conflit de diagnostic-pronostic avec Louis JOUVET (extrait de la pièce de théâtre « D^r KNOCK » de Jules ROMAINS) + Les suites d’une « mauvaise nouvelle » + Concepts de base de la biologie totale des êtres vivants (BTEV) * Effet placebo + Conférence audio d’Émile COUÉ + Vidéo « Placebo, nocebo : comment le mental agit sur notre corps ? » (D^r LEMOINE) + Emile COUE + Norman COUSINS + Le placebo, l’effet placebo et l’effet nocebo Articles les plus récents * Dans la même rubrique + La psychogénéalogie + Le système nerveux autonome + Aide à la guérison + Les cycles biologiques cellulaires mémorisés (CBCM) Navigation * Accueil du site * Contact * Plan du site * Sites Web * En résumé Rechercher * Rechercher ____________________ Rubriques * Présentation + Présentation de l’Institut belge de biologie totale des êtres vivants (IBBTEV) + Présentation de la BTEV o Introduction o Définition o Présentation de Claude SABBAH o Historique de la BTEV o Avertissement o Concepts de base de la biologie totale des êtres vivants (BTEV) (1ère partie) o Concepts de base de la biologie totale des êtres vivants (BTEV) (2ème partie) o Quelques maladies ou troubles illustrant les conflits biologiques et exemples de vécus-ressentis o Les lois de la biologie o Les inepties énoncées et glanées o Les précurseurs de la biologie totale des êtres vivants * Activités en Belgique * Documentation * Liens internet * Contact + Adèle de contact (adresse électronique de contact) * Divers + Vidéo d’une jeune fille qui se pose des questions + Vidéo comique « Allo, les renseignements ? » + Vidéos gag (« le bac ») + Vidéo gag typiquement belge + Vidéo Perpetuum Jazzile + Vidéo de mariage dans la bonne humeur + Troupe de Michael FLATLEY (Lord of dance, Riverdance) + Vidéo de Nick VUJICIC + Vidéo « J’accuse » de Damien SAEZ + Vidéo « Wire to Wire » de Razorlight + Vidéo « Con te partirò » avec Andréa BOCELLI et Sarah BRIGHTMAN + Vidéo « Caruso » avec Luciano PAVAROTTI + Vidéo « J’ai demandé à la lune » (Indochine et Cœur de Pirate) + Vidéo « La nature et les nombres » (Cristobal VILA) + Vidéo « Nous vendons du temps de cerveau disponible » (LE LAY) + Vidéo « Discours de Steve Jobs » + Vidéo et musique + Video de transformation d’un ancien vétéran Accueil du site | Contact | Plan du site | Espace privé | visites : 378186 RSSfr § #Valider les therapies breves logo sophro-decodage (Search) ____________________ (Reset) Prochaines conférences "Les 4 ateliers", mardi 12 novembre et lundi 9 décembre, "les étapes de la guérison", mercredi 20 Novembre, "guérir les blessures du passé", mercredi 27 novembre. 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L'existence d'un effet Placebo au cours du 20° siècle est lente et difficile car son mode d’action psychologique et son origine en partie « mythique » fait résonance à l’obscurantisme de jadis et le 20° siècle est un siècle de science … . Différents Placebos On peut aussi trouver des placebos de natures différentes: - de faux actes chirurgicaux : dans ce cas on va simuler une véritable intervention, on laisse une cicatrice visible qui apporte la preuve au patient qu’il a bien été opéré. Cependant, aucune modification de son anatomie interne n’a été effectuée. - une simple visite chez le médecin : le patient est rassuré, il a exprimé son angoisse et éventuellement, sort sans prescription de médicaments. - préparations pharmaceutiques : pilules, cachets, potions etc…dépourvus de tout principe actif et ne contenant que des substances inertes. Ces préparations servent principalement aux essais en « double aveugle » afin de tester l’efficacité de nouveaux médicaments. Les malades ignorent alors ce qu’ils prennent, le placebo ou les nouvelles molécules. Effet placebo L'effet placebo est donc ce mécanisme par lequel une personne à qui l'on va administrer un médicament ou bien un soin, va, par la force de sa « croyance » en l'efficacité de celui-ci, « s'auto soigner » partiellement ou totalement et ceci de façon durable. Il faut avoir conscience qu'au moins 35 % des sujets sont sensibles à cet effet placebo et qu'il touche aussi les nourrissons et les animaux, et que l'effet placebo peut intervenir quel que soit la pathologie ou le traitement suivi … . Il faut savoir qu'un médicament actif peut tout à fait engendrer un effet placebo. Exemple, souvent, suite à la prise d'aspirine l'on se sent mieux au bout de quelques minutes alors que le temps nécessaire pour que l'aspirine agisse est proche d'une heure. En savoir plus Les chercheurs estiment actuellement que le noyau accumbens (contrôle de nos motivations) et la sécrétion de dopamine (molécule du plaisir) jouent un rôle décisif dans l'action d'un placebo. Mais nous n'en sommes qu'au début de la compréhension de ce phénomène … psychique. L'inverse de l'effet placebo s'appel "effet nocebo", pour en savoir plus cliquez ici. Pascal Massenet icon contact 06 51 89 68 80 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. 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Préparation dépourvue de tout principe actif, utilisée à la place d'un... Forum Aucun sujet n'est lié à cet article. Soyez le premier à réagir. Poser une question Mots proches * placard * placardage * placarder * placardiser * place * placebo * placement * placenta * placentaire * placentaire * placentation Définitions de placebo placebo nom masculin (latin placebo, je plairai) * Définitions * Difficultés * Préparation dépourvue de tout principe actif, utilisée à la place d'un médicament pour son effet psychologique, dit « effet placebo ». Jeux de lettres Larousse [screen_jeux0.jpg] Passionné de langue française, deux jeux GRATUITS pour apprendre de nouveaux mots ! * Un Jeu de MOTS-MÊLÉS : grâce à un système de génération de grille, chaque partie est unique et votre durée de jeu illimitée. * Un Jeu de PENDU : retrouvez un mot, un proverbe, un dicton, une citation célèbre à partir de sa signification. * Plus de 65 000 mots répartis en 14 catégories * Les catégories : faune, flore, sport, vin, vieux mots, musique, francophonie, mots savants, mots d’origine étrangère, citations... * Un dictionnaire intégré : un clic suffit sur le mot à trouver dans les jeux, pour obtenir sa définition. * L’application Jeux Larousse est téléchargeable gratuitement avec une catégorie gratuite (Gastronomie) Télécharger gratuitement sur iTunes Cette application s’installe complètement et ne nécessite aucune connexion Internet. 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L'effet placebo expliqué Émission du 19 septembre 2013 Voir le segment L’effet placebo Définition : produit inactif substitué à un médicament pour tester la participation psychologique du patient Quand une compagnie met un médicament sur le marché, elle doit « tester ses effets contre un placebo. » Le principe est que la moitié du groupe reçoit bien le vrai médicament tandis que les autres reçoivent un placebo — soit un faux médicament qui ne contient pas le principe actif – et on compare les résultats. Un effet bien réel Il est important de comprendre que le placebo a un effet réel sur les mécanismes de la douleur. Par exemple, il y a quelques années, une étude clinique voulant tester les vertus antidouleurs de la glucosamine sur des patients atteints d’arthrose du genou a démontré que celle-ci soulageait la douleur chez 64 % des patients tandis que parmi ceux qui n’avaient reçu qu’un placebo, 60 % étaient soulagés! L’effet du placebo est donc bien réel. Il est aussi connu que l’effet placebo est également influencé par des facteurs sociaux et affectifs, comme la relation de confiance avec le médecin. Des scientifiques travaillent d’ailleurs à l’optimisation des traitements par l’effet placebo. § * Accueil * Cours * Formation cours de psychologie sociale, cognitive, clinique, neuro et développement pour la formation à l'université * Clinique * Sociale * Cognitive * Developpement * Neuropsychologie * Gérontologie [INS: :INS] L'effet placebo : définition L'effet placebo désigne le phénomène dans lequel certaines personnes éprouvent un certain type d'effets après la prise d'un placebo. Un placebo est une substance sans effets médicaux connus, un faux traitement qui dans certains cas peut produire un effet observé. Les attentes du sujet ont un rôle important dans l'effet placebo : plus une personne a des attentes vis à vis du traitement, plus elle est susceptible de présenter une réponse au placebo. En recherche médicale, afin de déterminer l'efficacité d'un traitement, on peut administrer un placebo à une partie des sujets et le traitement objet de l'étude aux autres sujets. Si les sujets ayant pris le traitement réel présentent une amélioration significative par rapport à ceux ayant prix un placebo, l'efficacité du traitement peut être démontrée. [INS: :INS] Copyright 2013 Cours de psychologie tous droits réservés. Liens | Mentions légales | Vie privée | Plan du site § #publisher Accueil [gplus-32.png] Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Mise à jour en temps réel Inscription à la newsletter __________________________________________________ Rechercher * ACCUEIL * ACTUALITÉS * SANTÉ MENTALE * PSYCHOTHÉRAPIE * MÉDICAMENTS * BIEN-ÊTRE * TESTS PSY * COMMUNIQUER * Newsletter * Lexique de psychologie * Recherche A à Z * Forum * Connexion Accueil › Effet placebo, effet nocebo: définitions Soumis par Gestion le 18 mai 2009 * Actualités * Placebo (effet, prescription de) * Fonctionnement psychologique Le placebo est une substance inactive dépourvue d’effet thérapeutique qui est administrée comme s'il s'agissait d'un traitement. Des placebos sont utilisés dans les essais cliniques pour déterminer, par comparaison, l'efficacité d'un médicament ou produit. L’effet placebo est un effet thérapeutique (le soulagement de symptômes) obtenu par l’administration d'un placebo. Cet effet s'explique par le fait que la personne s'attende à ce que le traitement fonctionne. L'effet nocebo est un effet placebo négatif. La personne ressent des effets secondaires indésirables en réaction à un produit inactif ou des effets secondaires indésirables en réaction à un médicament qui ne sont pas liés à l'action pharmaceutique de ce médicament. L'effet nocebo s'explique également par le fait que la personne s'attende à des effets indésirables comme conséquence du traitement. Voyez également: [signe.gif] Effet placebo: votre cerveau est-il doué pour libérer des antidouleurs naturels? [signe.gif] Des placebos prescrits par la moitié des médecins américains [signe.gif] Antidépresseurs inefficaces après 6 mois? L'effet placebo pourrait être terminé [signe.gif] L'effet placebo est plus important chez les enfants que chez les adultes [signe.gif] L'homéopathie: effet placebo selon la prestigieuse revue The Lancet * Ajouter un commentaire Tweet Articles connexes * Les placebos (pilules inactives) seraient de plus en plus efficaces * Définition: Placebo, effet placebo * L'homéopathie: effet placebo selon la prestigieuse revue The Lancet * Antidépresseurs inefficaces après 6 mois? L'effet placebo pourrait être terminé * Effet placebo: votre cerveau est-il doué pour libérer des antidouleurs naturels? * Des placebos couramment prescrits par les médecins * Le placebo, un traitement actif pour la dépression * Prozac et placebo: effets similaires sur le cerveau * L'efficacité des antidépresseurs surestimée * Antidépresseurs: une importante étude montre une faible efficacité [dernieres-actualites-640-90.jpg] [dernieres-actualites-340-90.jpg] Inscription à la Newsletter de Psychomédia [revue-annee-2013-341-90.jpg] [psychomedia-fete-ses-17-ans-341-90.jpg] [test-alzheimer-deficit-cognitif-leger-341-90.jpg] Test: Inventaire des cinq grands facteurs de personnalité [tests-psychologiques-gratuits-sur-psychomedia-336-90.jpg] [lexique-psychologie-et-sante-341-90.jpg] __________________________________________________ Rechercher * Accueil * Plan du site * Dossiers PsychoMédia * Nouveautés * Qui sommes-nous? * Newsletter * Avertir un ami * Annoncer sur ce site * Nous contacter * Conditions d'utilisation PsychoMédia en ligne depuis 16 ans | Produit par PsychoMédia SENC © Tous droits réservés 1996-2012 § #Recherche Biomédicale Recherche Biomédicale (topics and replies) Le.Nautile Le.Nautile Forum Index Search FAQ Previous topic Next topic Recherche Biomédicale creer un forum supprimer les publicites [topxooit.gif] IFRAME: /pub.php?f=728x90&p=728x90_top&ci=136&&aA=1&id=d1f6d269d3acabf0b166a27d 38ed7fb4 Le.Nautile Forum Index Le.Nautile Partage des Savoirs, Animaux, Droit, Cuisine, Philosophie, Science, Sport, Débat, Paranormal, Voyage, Réflexion, Essai, Photo, Vidéo, Musique, Création graphique et vidéo, Poésie, Peinture, Romantisme, Sensualité, FAQ FAQ Search Search Memberlist Memberlist Usergroups Usergroups Register Register Profile Profile Log in to check your private messages Log in to check your private messages Log in Log in http://www.forum-le-nautile.com/sitemap1.xml.gz 2004-10-01T18:23:17+00:00 http://www.forum-le-nautile.com/sitemap2.xml.gz 2005-01-01 google-site-verification: googleb87a55c0c3ebbf4c.html L'effet Placebo Post new topic Reply to topic Le.Nautile Forum Index -> PONT INTERMÉDIAIRE TRIBORD -> MOM - -> Recherche Biomédicale Previous topic :: Next topic Author Message Ambre_Eternity La Clef des Charmes La Clef des Charmes Online Joined: 12 Aug 2013 Posts: 285 Localisation: Drôme fr Féminin Taureau (20avr-20mai) 蛇 Serpent Point(s): 104,050 Moyenne de points: 365.09 Animaux: 0 Post Posted: Sun 25 Aug - 07:11 (2013) Post subject: L'effet Placebo Reply with quote __________________________________________________________________ Publicité Supprimer les publicités ? IFRAME: /pub.php?f=300x250&p=300x250_1st&ci=136&aA=1&id=39ec62dab4051e571f3c6e7 a39452d95 L’effet Placebo – Source : leffet.placebo.free.fr - Les premières traces de remèdes dépourvus de tout principe actif remontent à l’Egypte Antique. Le papyrus d’Ebers datant de 1500ans av. JC dresse une liste de 800 prescriptions courantes en Egypte, dont 700 sont reconnues comme médicaments véritables, les autres étant ce qu’on appellera plus tard des « Placebos ». Le mot « Placebo » provient du verbe latin « placere » (plaire), à la première personne du futur (je plairai). On peut y voir une référence au rôle séduisant et rassurant qu’a le médicament pour le patient. La période allant du Moyen Âge à la Renaissance voit l’utilisation de ce terme pour désigner toute action flatteuse et opportuniste. On se rapproche alors de sa définition actuelle mais dans un autre domaine que celui de la médecine. A la fin du XVIème siècle, Michel de Montaigne relate dans ses Essais la découverte d’un placebo de Clystère et analyse ainsi le poids de l’imagination et de la confiance dans le phénomène de guérison. En 1628, c’est R. Burton qui donne la première définition de l’effet Placebo en constatant l’action positive de la confiance du malade en la personne qui le soigne. C'est en 1785 qu'est faite la première citation du mot « Placebo » dans un dictionnaire médical anglais. L'origine de l'acceptation actuelle du placebo se situe donc à la fin du XVIIIème siècle. Et c'est au XIXème que le terme entre dans le vocabulaire médical. Le Hooper's Medical Dictionary (1811) le définit "comme un qualificatif donné à toute médication prescrite plus pour plaire au malade que pour lui être utile. " En France, c’est le docteur Armand Trousseau qui sera le premier a administrer à ses patients des substances inertes en leur faisait croire qu’il s’agit de médicaments. Il est également le premier à comparer leur efficacité à celle de vrais médicaments. Ceci l'amène à faire un constat thérapeutique fondamental : l'efficacité d'un traitement fluctue selon la confiance que lui accorde le malade et le médecin. L’acceptation du concept d’effet Placebo par la communauté médicale au cours du XX^ème siècle est lente et difficile. En effet, son mode d’action psychologique et l’origine mythique du phénomène rappelle trop l’obscurantisme de jadis. Spécifié dans sa définition actuelle en 1958 dans le Dictionnaire des Termes Techniques de Médecine, le médicament Placebo est aujourd’hui, en plus de l’intérêt qu’il suscite par son mystérieux fonctionnement, un outil de référence pour les recherches médicamenteuses. La méthode Coué La méthode Coué a été mise au point à la fin du XIXème siècle par le pharmacien Emile Coué (1857-1926). Il s'agit d'une méthode d'autosuggestion censée guérir de la maladie par la simple répétition d'une phrase, afin qu'elle se mute en certitude acquise. Ce concept admet que notre subconscient est à l'origine de nos états physiques et mentaux. Dans le cadre de la maladie, on peut donc améliorer son état en imposant à son subconscient une image positive par l'intermédiaire de l'imagination : c'est la pensée positive. L'homéopathie Alors que la science actuelle peine à expliquer l'origine du phénomène homéopathique, on peut, dans une certaine mesure, qualifier l’homéopathie de médecine Placebo. Dans l’homéopathie, on utilise des produits issus de plantes qui subissent des dilutions infinitésimales, méthodes qui consistent à diluer un grand nombre de fois une substance à l’origine dite active. A partir de la 9^ème dilution centésimale, aucun moyen connu ne permet de différencier un granule imprégné –réputé actif- d’un granule non imprégné ! D’où la qualification de médecine Placebo, puisque elle utilise un produit répondant parfaitement à la définition stricte du mot Placebo : « ne contenant aucune substance active ». Les médecines alternatives et non médicamenteuses Entre acupuncture, massages, cures thermales et phytothérapie, diverses sortes de disciplines médicales fleurissent et connaissent un véritable engouement. Les médecines alternatives apparaissent comme des thérapeutiques permettant de traiter en douceur leurs troubles fonctionnels chroniques (migraines, insomnie, maux d’estomac), en faisant l’économie des effets secondaires des médicaments. Il est très difficile de savoir si elles sont assimilables à des médecines Placebo, dans la mesure où il est par exemple impossible de réaliser un Placebo de massage. Cependant, l’apport psychologique et la volonté de guérison sont indissociables des médecines douces ou des thérapies manuelles. On peut dans cette mesure les considérer comme des médecines Placebo. La médecine médicamenteuse L’utilisation de Placebo dans la médecine médicamenteuse consiste à substituer un médicament à un autre, dénué de substance active. La prescription d’un Placebo pur (préparation totalement dénuée de substance active) par un médecin permet de « soigner » des situations pathologiques susceptibles de variations, de guérison, et de rémission spontanée. Cette prescription répond à une demande du patient qui se sentira rassura : cette confiance accélèrera sa guérison ! L’utilisation de Placebo comme antalgique (contre la douleur) peut quant à elle se justifier dans le cas où des « substances actives » risqueraient d’interférer avec d’autres traitements médicaux. Enfin, les Placebos sont fréquemment utilisés dans le cadre de la recherche médicale, pour homologuer un médicament « actif ». On réalise alors des essais thérapeutiques comparatifs en confrontant l’efficacité du médicament « test » à celle d’un Placebo. Une telle étude permet de mettre en évidence, si elle existe, l’action pharmacologique de la substance testée. Ainsi, si cette substance obtient de meilleurs résultats que le Placebo, elle peut, après de rigoureuses et multiples vérifications, être mise sur le marché. [signalertext-40a8bad.png] [signalerimage-40a9961.png] [image-406e3fe.jpg] L'activité physique met la maladie K.O. - latoileapart.jimdo - _______________ Les vents emportent aux quatre coins du monde rêves et parfums Back to top Visit poster’s website K 2 Maître des Clefs Maître des Clefs Offline Joined: 13 Jul 2013 Posts: 3,460 Localisation: Paris (Fr) / Montréal (Qc) Point(s): 1,874,950 Moyenne de points: 541.89 Animaux: 0 Post Posted: Sun 25 Aug - 07:50 (2013) Post subject: L'effet Placebo Reply with quote __________________________________________________________________ K 2 Remercie sa Princesse Ambre pour son "geek" ! Okay _______________ Rappelons que l'intelligence n'est pas faite pour briller mais pour s'adapter et comprendre. TEHODORIC Back to top Violette La Clef des Charmes La Clef des Charmes Offline Joined: 28 Aug 2010 Posts: 1,641 Féminin Verseau (20jan-19fev) Point(s): 537,658 Moyenne de points: 327.64 Animaux: 0 Post Posted: Sun 25 Aug - 11:18 (2013) Post subject: L'effet Placebo Reply with quote __________________________________________________________________ Je ne pense pas que l'homéopathie soit un placebo. _______________ Qu'est ce que la vie ? C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe et se perd au coucher du soleil. Proverbe Amérindien Back to top Display posts from previous: [All Posts] [Oldest First] Go Post new topic Reply to topic Le.Nautile Forum Index -> PONT INTERMÉDIAIRE TRIBORD -> MOM - -> Recherche Biomédicale All times are GMT + 1 Hour Page 1 of 1 Jump to: [Select a forum_________________________________________] Go Portal | Index | Create a forum | Free support forum | Free forums directory | Report a violation | Conditions générales d'utilisation Template SG-1 by Dav.bo Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group Page rank Chérie FMRadio en ligne, plus de 10.000 stations radio sur internet : radio.fr - écoutez, c’est simple Radio Swiss ClassicRadio en ligne, plus de 10.000 stations radio sur internet : radio.fr - écoutez, c’est simple NostalgieRadio en ligne, plus de 10.000 stations radio sur internet : radio.fr - écoutez, c’est simple Europe 1Radio en ligne, plus de 10.000 stations radio sur internet : radio.fr - écoutez, c’est simple Tweet ... 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Comment cela se passe + Au cours d’un traitement, il existe toujours une certaine proportion d’efficacité qui est liée à l’image positive que le patient en a. Meilleure elle est, plus grande sera l’efficacité du traitement. + On en fait la preuve en testant le médicament actif en comparaison avec un produit neutre dont on est certain qu’il n’a aucun effet pharmacologique : dans les deux cas, il existe un certain pourcentage de réussite, qui correspond à l’effet placebo. Cet effet est estimé à 30%, ce qui signifie qu’un peu moins d’une personne sur 3 s’estimera soulagée. Quelle est la place en thérapeutique des placebos ? On ne donne jamais de placebo en pratique médicale courante. Mais il peut arriver, en particulier pour les problèmes pour lesquels on ne dispose pas de traitement efficace, que l’on choisisse des médicaments d’activité modeste ou non prouvée scientifiquement, et dépourvus d’effets secondaires. Plus le médecin est convaincu lui-même qu’il va vous soulager, plus le malade le percevra, et plus il sera réceptif au traitement : le médecin est en lui-même un effet placebo. Le placebo pour évaluer les médicaments Quand on teste un nouveau médicament, l’idéal est de le comparer à un placebo, selon un protocole que l’on dit en double aveugle : ni le médecin qui prescrit, ni le patient qui reçoit ne savent s’il s’agit ou non du produit actif. Le choix est fait par le hasard, d’où le terme de double aveugle. La méthode est parfois utilisable en d’autres cas : par exemple, on injecte du sérum physiologique en placebo, ou on place des aiguilles d’acupuncture en-dehors des zones préconisées pour le cas précis. C’est grâce à cela qu’on peut évaluer l’efficacité d’une technique. Bien sûr, dans les maladies plus graves, il n’est pas question de soumettre un malade à un médicament sans efficacité. On compare alors avec un médicament de référence dont on connaît déjà l’efficacité. Le médicament que l’on évalue doit faire mieux ou au moins aussi bien pour convaincre de son efficacité. L’effet nocebo De la même manière, il existe comme on l’a vu un effet dit nocebo où un produit sans aucune activité produit des effets secondaires. Lors de la prise de médicament, le malade peut éprouver une certaine défiance et peut s’attendre en lisant la notice du médicament à en subir les effets secondaires. Cet effet notice est l’un des aspects de l’inverse de l’effet placebo : l’effet nocebo. CONSERVER CET ARTICLE DANS MON ESPACE SANTÉ IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.docteurclic.co m//encyclopedie/placebo.aspx%2F&layout=button_count&show_faces=false&wi dth=150&action=like&colorscheme=light Termes associés : médicament - technique thérapeutique - __________________________________________________________________ [auteur-4-55.jpg] Article créé, modifié ou vérifié par Docteur Denise Cazivassilio Médecin généraliste Dernière mise à jour, le 20/08/2001 www.docteurclic.com __________________________________________________________________ L'information ci-dessous apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical. 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UNE QUESTION À POSER __________________________________________________________________ NOS SPÉCIALISTES DE SANTÉ VOUS RÉPONDENT Questions de médecine générale et traumatologie + Docteur Denise Cazivassilio Médecin généraliste o o POSEZ-LUI VOTRE QUESTION o VOIR TOUS NOS SPÉCIALISTES DE SANTÉ VOIR TOUTES LES QUESTIONS/RÉPONSES ACTUALITÉS __________________________________________________________________ + 22/3 PLACEBOS: Prescrits bien plus souvent qu'on ne le pense ! - PLoS ONE97%, c'est la proportion de médecins (britanniques) qui déclarent avoir prescrit des "placebos" à leurs patients, des... + 25/10 PLACEBO: Le mystère de l'effet enfin élucidé? - PLoS ONESi le placebo joue un rôle essentiel en médecine et en recherche clinique depuis plus de 70 ans, le mystère subsistait :... VOIR TOUTES LES ACTUALITÉS + + + ? Sympto-Check ® _________________________________________________________ POUR VOUS ÉCLAIRER SUR LES CAUSES POSSIBLES DE VOS SYMPTÔMES + + COMMENCER + + + + TESTEZ VOTRE SANTÉ ? Test: Avez-vous un TOC (trouble obsessionnel compulsif) ? o o FAITES LE TEST o + VOIR TOUS LES TESTS + + + ? check _________________________________________________________ TROUVER LE MÉDICAMENT HOMÉOPATHIQUE QUI CORRESPOND À VOS SYMPTÔMES + + COMMENCER + Publicité Publicité Vous souhaitez rejoindre nos partenaires, alors n'hésitez plus contactez-nous PARTENAIRES [logo-ifremmont.gif] [logo-hsf.gif] SANTÉ AU QUOTIDIEN + à la mer + à la montagne + accidents domestiques + alcool + allergie + appareil digestif + ... MÉDICAMENTS + Guide des médicaments + Médicaments sans ordonnance + Pharmacie de montagne + Pharmacie de voyage + Pharmacie familiale + ... HOMÉOPATHIE + allergies + aménorrhée + anxiété + bronchiolite + grippe + grossesse et vomissements + ... 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PLACEBO, subst. masc. PHARMACOL. Substance sans principe actif mais qui, en raison de son aspect, peut agir par un mécanisme psychologique sur un sujet croyant prendre une substance thérapeutique. Le placebo ne relève pas du charlatanisme; il permet au médecin de rassurer son malade et, éventuellement, de diminuer les doses d'un médicament habituel sans que l'effet en soit atténué (Psychol.1969).On emploie les placebos en médecine expérimentale en vue d'obtenir une évaluation comparative de l'action d'un médicament (...) on administre à la moitié des sujets le médicament actif et à l'autre moitié le placebo (Méd. Biol.t.31972). − En appos. Effet placebo. Résultat positif obtenu sur un sujet par l'administration d'un placebo. Il existe en effet une participation psychologique essentielle dans l'«effet placebo» (Méd. Flamm.1975). − P. métaph. [Malraux] a comblé les désirs culturels de notre temps (...) en lui prodiguant l'apaisement de ces placebos intellectuels que sont la formule-éclair synthétisant toute complexité, l'idée métaphorique (...), le raccourci d'aventure et d'esthétisme, de préhistoire et de modernisme (L'Express, 16-22 oct. 1967, p.129, col. 2). Prononc. et Orth.: [plasebo]. Plur. des placebos (supra Méd. Biol.). Selon Besch. 1845: des placebo. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.238: un placébo, plur. des placébos. Étymol. et Hist. 1954 (L. Friedrich et F. Tibor, Le Traitement dit «par Placebo» de l'ulcère et les épreuves d'activité, in: Acta Gastro-Enterologica Belgica, juin-juillet, 521-538 ds Höfler Anglic.). Lat. placebo «je plairai», 1^repers. du sing. du fut. de placere «plaire» att. comme terme de méd. en angl. dep. 1785 (NED Suppl.^2); ce mot lat. par lequel commence la première antienne des vêpres des morts dans la liturg. cath. désignait cette prière au Moy. Âge et, dans des phrases de type parler, chanter... a placebo, signifia «flatterie» en moy. angl. comme en a. et m. fr. tandis que le nom de Placebo servit à personnaliser l'intrigant flatteur (T.-L.; Gdf.; FEW t.8, p.4b; NED). Valid XHTML 1.0 Strict Valid Cascading Style Sheet © 2012 - CNRTL 44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France Tél. : +33 3 83 96 21 76 - Fax : +33 3 83 97 24 56 § Contenu du menu Accueil-Recherche - Nous ecrire - Blog - Maladies - Traiter - Exercices - Index alphabetique - Vocabulaire - Adhesion - Index des pages adherents - Traitement > Medicament > Placebo Mise `a jour 6/07 L'effet placebo: - niveau confirme - niveau debutant L'effet placebo (niveau confirme) Le medicament placebo est defini comme une preparation pharmaceutique depourvue de tout principe actif. En fait on doit differencier les placebos purs, qui correspondent strictement `a cette definition, et les placebos impurs, qui sont des produits actifs mais utilises dans une indication ou aucune efficacite n'a ete demontree. Exemples de placebos impurs: le magnesium donne dans la nervosite, en l'absence de carence demontree en magnesium; les vitamines utilisees comme "fortifiants", en l'absence de carence de ces vitamines. Les placebos sont des produits neanmoins efficaces!! Notion perc,ue intuitivement par de nombreux medecins depuis dej`a longtemps. Mais la demonstration est recente. Dans un article de Science de 2002, des chercheurs scandinaves ont teste l'efficacite d'une injection de placebo ou d'un derive de la morphine sur des volontaires `a qui l'on a brule le dos de la main. La tomographie a montre que les zones de leurs cerveaux activees par les 2 types d'injection sont exactement les memes. Le placebo semble declencher la secretion naturelle de morphine (endorphine) par le cerveau. Les bons repondeurs aux placebos seraient ceux dont cette fabrication naturelle serait la meilleure. Attention, n'en concluez pas que l'on peut remplacer tous les medicaments par des placebos. Leur efficacite varie beaucoup selon les maladies, de zero dans les septicemies (infections severes par voie sanguine) `a 80% dans les brulures de l'estomac. Vous n'imaginez pas le champ d'action des placebos: en chirurgie, une fausse cicatrice a un effet placebo non negligeable. C'est ainsi que l'on a pu se rendre compte de l'inutilite de la ligature de l'artere mammaire dans le traitement de l'angine de poitrine (censee deriver le sang de cette artere vers le muscle cardiaque): il a fallu faire une comparaison avec un groupe de personnes auxquelles on infligeait une fausse cicatrice (petite) pour s'apercevoir que l'intervention reelle n'ameliorait pas plus les patients que la fausse! [retT.jpg] On a reussi `a determiner les caracteristiques d'action des medicaments placebos: leur effet depend de la dose, ce qui est un comble pour un produit inactif! Si le prescripteur indique qu'il majore la dose, l'effet augmente. En cas d'effets indesirables (!) du placebo, diminuer sa dose a de bonnes chances de les faire disparaitre! Le placebo est d'un effet particulierement rapide, 1 heure pour une fausse aspirine contre 2 heures pour la vraie. On peut developper une dependance vis `a vis d'un placebo! A quand leur inscription au registre des drogues dangereuses? Le placebo obeit aux memes croyances generales que les autres medicaments et qu'utilisent les laboratoires pharmaceutiques: un comprime bleu detend, le rouge est stimulant. Un placebo ayant mauvais gout est plus efficace. En pratique, ce qu'il faut retenir, c'est que les placebos agissent essentiellement sur des symptomes subjectifs, les plus verifies etant la douleur et les difficultes d'endormissement. Ils peuvent peut-etre agir dans des situations beaucoup plus difficiles, comme combattre une infection, mais on ne peut pas se reposer sur une incertitude, d'autant que le moteur de l'effet placebo est la conviction! Il y a `a priori tout le necessaire dans l'organisme pour combattre de nombreuses maladies: l'endorphine est efficace contre la douleur, les globules blancs peuvent etre actives pour reagir plus efficacement contre une infection. Mais reste `a comprendre comment un placebo agit sur tout ceci. Que le prescripteur ne soit pas oblige "d'esperer" que c,a va marcher. Il existe de plus un evident probleme d'ethique `a utiliser les placebos, cette prescription etant par definition masquee, ce qui entache la relation de confiance entre le medecin et son patient. Voir vous prescrit-on un placebo?. Les medicaments placebos (mais non presentes comme tels) beneficient actuellement d'une aura favorable du fait de leur innocuite. Imaginons que leur efficacite soit largement reconnue, avec un renversement de vapeur aupres des medecins sceptiques (un grand nombre). Imaginons que la Securite Sociale refuse dorenavant de rembourser les anti-acides `a 30 EUR la boite qu'utilisent des centaines de milliers de personnes "susceptibles de l'estomac", sous pretexte que les placebos sont aussi efficaces... Personnellement, mon cote cartesien serait pour, car ce budget serait bien mieux utilise ailleurs, mais ce serait aussi le meilleur moyen de couler les placebos... [retT.jpg] L'effet placebo (niveau debutant) L'essentiel: o Effet lie au fait de savoir qu'on est traite. o Existe pour tous les traitements, pas seulement les medicaments. o Mais difficile `a mesurer pour les traitements complexes. o Effet reel sur l'organisme. Auto-declenche par soi-meme. o Repose sur la conviction, du traite mais aussi du traitant. C'est l'effet produit sur vous parce que vous savez etre soumis `a un traitement, independamment de l'effet propre de ce traitement. Pour un medicament la definition est facile: C'est l'effet produit sur vous, action pharmacologique du medicament deduite. Ou encore: Difference entre effet sur vous, etre vivant et pensant, et effet dans le tube `a essai. L'effet placebo (EP) est apprecie par la comparaison du vrai medicament avec un faux: Ce dernier ne produira que l'EP. Bien sur vous ne savez pas ce que vous avalez. La personne qui vous teste non plus (methode "double aveugle"). [retT.jpg] L'EP existe avec tous les traitements: injections, appareils de physiotherapie, manipulations, psychotherapies, operations chirurgicales! Sa puissance est variable: quasi nulle pour un faux antibiotique sur une infection, elevee pour un faux somnifere ou un faux calmant. Hors des pilules, il est difficile `a mesurer: Le mecanisme du traitement efficace n'est pas toujours bien compris, la mise au point d'un vrai placebo peut etre difficile, la reproductibilite du traitement n'est pas certaine dans chaque cas teste. Par exemple, si l'on compare l'infiltration de cortisone `a une "fausse" infiltration d'eau... l'eau semble avoir des effets reels, et n'est donc pas un vrai placebo. L'EP n'est pas que "dans la tete". Savoir que l'on prend un traitement, que l'on participe `a une experience, declenche de reels effets sur notre organisme. Si vous avalez une fausse morphine en pensant que c'est une vraie, vous fabriquez vous-memes des "endorphines", les analogues naturels de l'organisme... et vous etes soulage. Ainsi de nombreux traitements "marchent" sans forcement avoir un effet par eux-memes. L'effet repose sur votre conviction et celle du therapeute (le placebo marche mieux si le prescripteur est convaincu de son efficacite). Plus couramment, un traitement a un effet propre, par exemple stimulation des nerfs de la peau pour un traitement manuel, majore par un effet placebo lie au discours du therapeute ("energetisation", "reequilibrage", "decoincement"), qui vous laisse imaginer beaucoup plus de choses qu'un simple contact. [retT.jpg] __________________________________________________________________ Traitement > Medicament > Articles complementaires reserves aux adherents : La suite pour les adherents : Articles cibles medecin : Vous avez dej`a un code d'acces ? Entrez-le ci-dessous : Monelib Acces payant Vous devez avoir un code d'acces pour acceder `a cette zone. Saisissez ci-dessous votre code d'acces. Entrez votre code d'acces : ____________________ [BUTTON Input] (not implemented)_____ Vous n'avez pas de code d'acces ? Obtenez-en un (25EUR pour 6 mois) : Achat code [spacer.gif] § NEOSANTE : Education et Famille ACCUEIL >> Soins à domicile >> Un exemple de l'effet placebo et pourquoi l'effet placebo fonctionne ... RUBRIQUES __________________________________________________________________ Soins à domicile Gérer la douleur Le coeur et ses maladies Les méthodes de santé alternatives Les maladies chroniques La peau Les dents Les formes de Cancer Vue et audition Maladies et handicap Un exemple de l'effet placebo et pourquoi l'effet placebo fonctionne Une définition qui décrit l'effet placebo pourrait être: quelque chose est faux cru en assez par une personne, qui la rend vraie. Pilules placebos sont souvent des pilules de sucre, les gens prennent la pilule placebo, mais en attendant, ils ne pense que c'est un vrai médicament. Parce qu'ils pensent que c'est quelque chose pharmaceutique, leur douleur (par exemple) s'en va. L'effet placebo est basée sur la perception. Prenez par exemple des tours de magie, ceux-ci sont également basés sur l'effet placebo. Si nous croyons que un truc est magique, il devient magique, et nous ne pensons pas de toute autre explication. Afin d'amener les gens à croire en cette magie, le magicien doit accomplir son tour de magie d'une manière qui nous ne pouvons pas penser à aucune explication logique. Comme l'a dit dans notre définition: fake quelque chose est assez cru, ce qui la rend vraie. Des études ont montré que si vous prenez une pilule de sucre blanc ordinaire, le rendre bleu, et de poster un timbre sur elle avec une certaine lettre, la pilule placebo devient réel pour beaucoup de gens. Lorsque la pilule régulière on ne croit pas, le bleu est. Donc, l'effet placebo ne fonctionne pas toujours, nous avons pour tromper la perception des gens en faisant de cette pilule à la recherche spéciale et réel. Il ne s'arrête pas ici, si vous mettez le sucre dans une capsule, encore plus de gens croient que le sucre fonctionne vraiment. Prenez une capsule rouge, et presque tout le monde devient un croyant. Prenez une aiguille, et le reste des gens commencent à croire dans le sucre. Comprendre ce que cela est tout au sujet? Intéressant n'est-ce pas? Alors la prochaine fois si vous allez à un médecin, commencent à s'interroger sur ses pilules décrits, parce qu'ils pourraient être des pilules de sucre. Source : http://www.neosante.org/pourquoi-fonctionne-a03966293.htm D'emploi d'infirmière en usa: votre chance pour une vie meilleure Géranium est utilisé pour la dysenterie et la diarrhée Un coup d'oeil dans le primaire normes d'eau potable Perte excessive de cheveux et candida avec démangeaisons et se traîne dans votre cuir chevelu Comment écrire votre propre plan de santé personnalisé en 7 étapes faciles Les meilleurs trucs des poux de tête de traitement - 3 voies pour éviter une infestation! Notes du médecin - 3 points à penser Comment trouver un médecin et de vérifier leurs antécédents Contribution de la fabrication de produits pharmaceutiques à la science biomédicale Purification de l'eau pour boire avec des filtres à eau Industrie de l'emballage pharmaceutique et sa croissance en nous Oxymètre de pouls et le stress Révolutionnaire de traitement par ultrasons machine à la maison Quelle est l'importance agences de soins infirmiers? D'excellents remèdes maison contre les poux de l'armoire à pharmacie de votre salle de bains Copyright © 2011-2014 neosante.org - Tous droits réservés § Accéder à la page d'accueil Thèse en ligne Les portails Lyon 3 : Intranet - Site SCD Lyon 3 - Site de Lyon 3 L’efficacité thérapeutique. Objectivité curative et effet placebo par BOUSSAGEON Rémy - 2010 - Université Jean Moulin Lyon 3 Menu * Présentation générale * Consulter le document * Versions imprimables * Contact * Rubriques + Métadonnées du document [moins-zoom.png] [plus-zoom.png] Bookmark and Share Métadonnées du document Identifiant du document lyon3.2010.boussageon_r Code de l'institution lyon3 Année 2010 Auteurs BOUSSAGEON Rémy Titre L’efficacité thérapeutique. Objectivité curative et effet placebo Titre autres langues en The therapeutic efficacy. The proof of efficacy and the placebo effect Membres du jury FAGOT-LARGEAULT Anne --- MOREAU Alain --- MAIRE Pascal --- PARROCHIA Daniel --- THALABARD Jean-Christophe Directeurs de thèses PARROCHIA Daniel Diplome Doctorat Nouveau Régime Etablissement Université Jean Moulin Lyon 3 Ecole Doctorale Philosophie Discipline Etudes des systèmes Date de soutenance 2010-10-21 Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime Résumés fr Depuis 1948, la preuve de l’effet spécifique d’une thérapeutique en médecine est apportée par l’essai clinique randomisé (ECR) en double-insu contre placebo. En effet, la méthodologie de cette expérimentation permet en théorie un contrôle optimal des biais. Néanmoins, suite à la réflexion de François Dagognet dans La raison et les remèdes (1964), il est légitime de s’interroger sur la réelle possibilité de séparer chez l’homme l’effet spécifique d’une thérapeutique des autres effets et en particulier ce qu’on appelle aujourd’hui « l’effet placebo ». En effet, d’une part, de nombreuses études expérimentales confirment le fait que l’effet placebo peut interagir avec l’effet pharmacologique du médicament. D’autre part, il est difficile d’assurer que la procédure double-insu, où ni les médecins, ni les malades ne savent quels traitements (verum ou placebo) sont administrés, est respectée quand les malades ressentent une amélioration de leur état ou des effets indésirables. Pour résoudre le problème de la « non-séparabilité » des effets, il est nécessaire de définir et comprendre ce que désigne l’effet placebo. Des erreurs historiques quant à sa réelle puissance, mais aussi des difficultés de définitions compliquent la tâche. Il apparaît en fait que l’effet placebo regroupe de nombreux facteurs thérapeutiques et qu’il n’est pas explicable par un seul mécanisme d’action ou une seule théorie. Dès lors, il est peut être plus pertinent pour la médecine soignante de se passer de ce terme qui n’a de sens que pour la pharmacologie clinique où il constitue un biais à contrôler. En effet, il n’est pas légitime pour la médecine soignante de se priver d’une thérapeutique pour la seule raison qu’elle serait explicable par l’effet placebo. Ce qui importe au final pour les malades, c’est bien l’effet global d’une thérapeutique, c'est-à-dire avec l’effet placebo et non pas l’effet spécifique, c'est-à-dire sans l’effet placebo. Plus encore, il convient même d’optimiser cet effet placebo en pratique Nous pensons que l’ECR en double-insu et contre placebo est nécessaire pour évaluer les traitements, et particulièrement les traitements potentiellement iatrogènes (les médicaments, chirurgie, etc…). En revanche, il n’est pas suffisant pour définir ce qu’est une thérapeutique et son efficacité. Celle-ci comprend toujours deux aspects, l’un objectif, l’effet mesuré dans l’ECR et l’autre subjectif, objet d’une valorisation (problème de la signification clinique de la mesure). Selon nous, une thérapeutique doit se définir par l’effet qu’elle procure qu’il soit spécifique ou non. Cette définition réintègre dans la médecine de nombreux facteurs thérapeutiques qui sont souvent mis de côté par le modèle biomédical centré sur la maladie. Nous plaidons à la fois pour une approche scientifique et biopsychosociale de la thérapeutique…pour le meilleur service à rendre aux malades. en Since 1948, evidence of the specific effect of a therapeutic medicine is provided by placebo double-blind randomized clinical trial (RCT). Indeed, this experimentation methodology allows optimum control of bias in theory. However, due to reflection of François Dagognet in La Raison et les Remèdes (1964), it is legitimate to wonder about the real possibility of separate specific to other effects, and in particular therapeutic effect in humans what we today call "placebo effect". Indeed, on the one hand, numerous experimental studies confirm the fact that the placebo effect can interact with the pharmacological effect of the drug. On the other hand, it is difficult to ensure that the double-blind process, where nor physicians or patients know what (verum or placebo) treatments are administered, is respected when patients feel an improvement in their condition or undesirable effects. To resolve the problem of the "non-severability" effects, it is necessary to define and understand what is the placebo effect. Historical errors as to its real power, but also difficulties definitions complicate the matter. In fact, it appears that the placebo effect brings together many therapeutic factors and it is not explained by a single mechanism of action, or a single theory. Therefore, it is may be more relevant to medical care happen this term which has meaning only for clinical pharmacology where there is a bias to control. Indeed, it is not legitimate to medical care is deprived of a therapy for the reason only that it would be explained by the placebo effect. What matters ultimately for patients, it is the overall effect of a therapeutic, i.e. with the placebo effect and not the specific effect, i.e. without the placebo effect. Much more should be similarly to optimize this placebo effect in practice. We believe that the placebo double-blind RCT is necessary to evaluate treatments, and particularly the potentially harmful treatments (the medication, surgery, etc.). However, it is not enough to define what is a therapeutic and its efficacy. This includes always two aspects, one objective, the effect measured in the RCT, and the other subjective, object of a valuation (problem of clinical significance of the measure). We believe a therapy must be defined by the effect it brings both specific or not. This definition returned many therapeutic factors that are often put aside by the biomedical model centered on disease in medicine. We advocate for a scientific and biopsychosociological approach of therapy... for the best service to the patients. Mots-clés fr Thérapeutique ; Efficacité ; Essai Clinique Randomisé ; Double-Insu ; Effet Placebo ; Spécificité ; Modèle biopsychosocial ; Interactions en Therapeutic ; Efficacy ; Randomized Clinical trial ; Double-Blind ; Placebo Effect ; Specificity ; Biopsychosocial model ; Interactions Editeur CyberDocs Format text/xml Langue fr Diffusion [internet] Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon3/2010/boussageon_r Extent 4687046 § #alternate Créer un site gratuitement Close TPE HOMEOPATHIE Juliette BON Olga KOSNO * Page d'accueil * Vidéos * Contact * Sondages * Liens * Carnet de Bord * Forums de discussion * Quiz * Accueil * Les incertitudes liées à l'homéopathie * L'effet Placebo et Nocebo L'effet Placebo et Nocebo L'effet Placebo Nous connaissons tous ce sentiment de faim dévorante qui se dissipe dés la première bouchée. Cette impression d'aller mieux en sortant de chez le médecin, même sans avoir absorbé un seul médicament. Nous sommes donc tous victimes de l'effet placebo, « l'effet subjectif, mais bien réel, qui renforce l'efficacité de tout geste thérapeutique, même inadapté. » (Audrey Vautherot) L'effet Placebo Cette définition vient-elle appuyer la thèse selon laquelle les adeptes de l'homéopathie soient simplement victimes d'un effet placebo ? La guérison est-elle due qu'au psychisme du malade ? C'est cet argument qui nourrit de nombreux débats aujourd'hui, et qui est utilisé par les adversaires de l'homéopathie. En effet, l'absence d'expérience pouvant faire la preuve de la présence de la substance initiale après multiples dilutions, contribue au scepticisme face à cette technique médicale. Soutenant cette thèse, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet a conclu en 2005, dans son article: "Are the clinical effects of homoeopathy placebo effects? Comparative study of placebo-controlled trials of homoeopathy and allopathy", que les effets bénéfiques des produits homéopathiques n'étaient nullement dûs aux substances actives présentes dans les granules mais à l'effet placebo. A la parution de cet article, le principal fabricant de produits homéopathiques, les laboratoires Boiron, a commenté le fait que ces méta-analyses concluent finalement à l'efficacité de l'homéopathie, bien qu'étant présentées comme négatives. Boiron remet également en cause la démarche scientifique retenue, et soulève la question d'un acharnement à décrédibiliser l'homéopathie. En tout état de cause, Boiron perd 7% de son chiffre d'affaires. Nombre d'homéopathes revendiquent, eux, la présence d'effet de leurs produits. Ingrid Schutt, par exemple, résume en quelques points en quoi l'effet placebo seul ne peut être à l'origine du succès d'un traitement homéopathique : 1. L'homéopathie soigne les bébés, même quand ils dorment. 2. L'homéopathie soigne de la même manière, des troupeaux entiers de bétails. 3. L'homéopathie est capable de soigner quelques traumatismes (l'Arnica pour les ecchymoses ou les luxations). 4. L'homéopathie n'est pas une croyance ni une religion. 5. L'effet de l'homéopathie est connu et prévisible. 6. La guérison suite à un traitement'homéopathique est durable. Elle affirme que "la chasse à sorcière ne date pas d'hier" et que "l'heure est à jeter tout ce que la science ne comprend pas." L’éditorialiste du Lancet, de son coté, écrit que le débat continue depuis 150 ans. "Plus les preuves de la validité de l’homéopathie se diluent, plus sa popularité semble grandir", lance-t-il. L'effet Nocebo L'effet nocebo est "l'alter égo négatif" du placebo, autrement dit l'inverse. C'est la raison pour laquelle un médicament quelconque est efficace ou pas. Cet effet est à l'origine des effets secondaires désagréables occasionnés par la prise d'un médicament chimiquement inactif. En outre, cet effet peut expliquer pourquoi certains médicaments, lorsque le patient est convaincu de leur absence de fonction, n'aient aucun effet sur le patient. Il est possible que cet effet nocébo existe dans le cadre de l'homéopathie. Cela expliquerait pourquoi certains individus, persuadés du non-fonctionnement de cette démarche thérapeuthique, ne voient aucun effet suite à la prise du produit. Menu * Synthèse + Fiche de synthèse + Sources * Histoire de l'homéopathie + La Médecine d'autrefois + Le Père de l'Homéopathie + La Naissance de l'Homéopathie * Les fonctionnement de l'homéopathie + Lois fondamentales + Mode d'emploi + Différences avec l'allopathie + Les effets secondaires * Les incertitudes liées à l'homéopathie + La Mémoire de l'Eau + L'effet Placebo * Les acteurs du monde de l'homéopathie + Les Homéopathes + Les Laboratoires Boiron * L'homéopathie vétérinaire + L'homéopathie vétérinaire * L'homéopathie et les pathologies graves + L'avis des professionnels + L'homéopathie et le cancer * L'homéopathie dans le Monde + L'homéopathie dans le monde + L'homéopathie en Europe + L'Homéopathie en Pologne + L'homéopathie en GB + L'homéopathie aux Etats-Unis + L'homéopathie en Asie * L'avis de la population + Les militants de l'homeopathie + Sondage auprès d'élèves + Vidéo sondage * Nos Interviews + Interview avec M Chaufferin + Interview avec pharmacienne * Conclusion * Mode du fonctionnement de site Vidéos * Vidéos Sondage A quelle fréquence utilisez-vous des produits homéopathiques? (*) Je n'utilise que ces produits ( ) J'utilise ces produits parfois ( ) Je n'utilise jamais ces produits Voter Voir les résultats Blog * Carnet de Bord Quiz * Quiz Articles * Articles Forum * A propos du site web Créer un site gratuit avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site § Skip to Content Skip to Navigation Thérapies Intégratives: Hypnose Ericksonienne, Homéopathie, Ostéopathie, Sophrologie, EMDR, Acupuncture, Thérapies Brèves, Formations, Paris, Marseille, Rennes, Nantes, Lyon [pg-bannierespro.cgi?type=img&pool=md_biblio0] * Accueil * Annuaire * Livres * Pathologies * Spécialités * Formations * Stages * Agenda d'actualités * S'inscrire * Contact * Petites annonces * Rechercher dans les dossiers * Trouver dans votre région * Forum Medecines Douces Pathologies - Acouphènes - Addictions - Cancer - Cancerologie - Céphalées - Migraines - Dépression - Douleurs - Souffrance - Dyslexie - Enfants - Fatigue - Fibromyalgie - Insomnies - Pervers Narcissiques - Phobies - Spasmophilie - Stress - Anxiété - Syndrome Intestin Irritable - Troubles Alimentaires - Troubles de la Mémoire - Troubles Obsessionels Compulsifs - Troubles Gynécologiques - Victime Harcèlement - Violences Femmes Hommes Spécialités - Acupuncture - Aromathérapie - Art thérapie - Auriculothérapie - Autres approches thérapeutiques - Chiropratique - Coaching - Développement Personnel - Drainages Lymphatiques - EMDR-IMO - Enfance - Maternage - Enneagramme - Etiopathie - Fasciathérapie - Fleurs de Bach - Gestalt-Thérapie - Homéopathie - Hypnose Ericksonienne - Kinésiologie - Massage Sensitif ® Méthode Camilli ® - Massages - Médecine Traditionnelle Chinoise - Méthode Mézières - Naturopathie - Nutrition - Ostéopathie - Phytothérapie - PNL - Psychanalyse - Psychologie - Psychothérapie - Qi Gong - Rebirth - Reflexologie - Relaxation - Sensitive Gestalt Massage ® - Sexologie - Sexothérapie - Shiatsu - Somatothérapie - Sophrologie - Sympathicothérapie - Thérapies Brèves - Yoga Flux Hypnose Ericksonienne * Focus sur les formations du Dr Patrick Bellet * Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic * A la manière de... Dr Philippe AÏM. Revue Hypnose Thérapies Brèves 31 * Dr Dominique MEGGLE: Terra Hypnosia, les vieilles cartes sont précieuses * Avancées et limites. Antoine BIOY en savoir plus Twitter Medecines Douces * medecinedouce: RT @hypnose_hypnose: Pour un changement de type 3. Revue Hypnose &amp; Thérapies Brèves 29: Stéphanie GUILLOU et Dr Franck GARDEN-BRÈC... h… * medecinedouce: RT @hypnose_hypnose: #Hypnose et douleur fibromyalgie. Formation hypnose medicale http://t.co/xOEk0IReZb * medecinedouce: Conférence sur les Intolérances Alimentaires : pour mieux comprendre http://t.co/D1E41Y2Ukg http://t.co/AlEm19XPd3 * medecinedouce: RT @hypnose_hypnose: Hypnose et soins palliatifs. 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L’analyse fine des effets positifs des médicaments, des thérapies complémentaires et des comportements des thérapeutes est souvent due à cet effet "mystérieux". L’effet placebo est l’effet positif produit par un médicament ou un geste thérapeutique n’ayant pas d’efficacité démontrée. Une substance totalement dépourvue de principe actif peut avoir un effet bien réel sur certaines affections. L’effet placebo ne se limite pas seulement aux médicaments mais concerne toute forme d’intervention thérapeutique. Le placebo est une préparation pharmaceutique (pilules, cachets, potions, …) dépourvue de tout principe actif et ne contenant aucun principe actif. Si un placebo ne peut pas être efficace sans contribution de l'effet placebo, un médicament actif peut tout à fait engendrer un effet placebo ! Par exemple si à la suite d'une prise d'aspirine, une personne se sent mieux au bout de quelques minutes à peine, alors que le temps nécessaire est d'environ une heure, on peut parler d'effet placebo. Historique Le mot placebo provient du verbe latin placere (plaire), à la première personne du futur (je plairai). On peut y voir une référence au rôle séduisant et rassurant qu’a le médicament pour le patient. En 1628, R. Burton donne la première définition de l’effet placebo en constatant l’action positive de la confiance du malade en la personne qui le soigne. C'est en 1785 qu'est faite la première citation du mot placebo dans un dictionnaire médical anglais. L'origine de l'acceptation actuelle du placebo se situe donc à la fin du XVIIIème siècle. Au XIXème, le terme entre dans le vocabulaire médical. Le Hooper's Medical Dictionary (1811) le définit « comme un qualificatif donné à toute médication prescrite plus pour plaire au malade que pour lui être utile. » En France, le docteur Armand Trousseau sera le premier à administrer à ses patients des substances inertes en leur faisant croire qu’il s’agit de médicaments. Il est également le premier à comparer leur efficacité à celle de vrais médicaments. Ceci l'amène à faire un constat thérapeutique fondamental : l'efficacité d'un traitement fluctue selon la confiance que lui accorde le malade et le médecin. L’acceptation du concept d’effet placebo par la communauté médicale au cours du XXème siècle est lente et difficile. En effet, son mode d’action psychologique et l’origine mythique du phénomène rappellent trop l’obscurantisme de jadis. Le mécanisme de l’effet placebo Les différents facteurs pouvant influencer l’effet placebo Plusieurs facteurs ont une influence sur l’effet placebo : le médicament en lui-même, le patient, le médecin et la maladie. L’objet placebo est le premier facteur influant. Le placebo fonctionne mieux lorsque son nom est compliqué et a une consonance latine pour garder un côté "mystérieux" et scientifique. Le nom d’un médicament est souvent en rapport avec la pathologie qu’il traite : l'Ananxyl® par exemple fait référence à l’anxiété. D’autres ont une sonorité qui évoque le but recherché, comme le Serestat® (serein et stable) qui est un stabilisateur d’humeur. Son aspect est lui aussi important, comme sa couleur qui varie en fonction de ce qu’il traite. un médicament stimulant doit être rouge, orange ou jaune alors qu’un somnifère doit être bleu, un antidouleur, blanc et un laxatif noir ou marron. Selon une étude de Buckalew, il est prouvé qu’un patient s’attend à plus de résultat de la part d’une gélule (plus grosse) que d’un comprimé. Alors que certains préfèrent les gros médicaments, d’autres pensent que des médicaments plus petits sont plus efficaces car plus concentrés. Dans le cas d’une personne anxieuse, il est favorable de prescrire plusieurs prises, même par plus petites doses. Le mode d’administration du placebo agit aussi. C’est le cas de certains médicaments, à l’origine sous forme de suppositoires, qui ont obtenu de meilleurs résultats lorsqu’ils sont remplacés par des comprimés ou des injections. L’implication d’un patient dans son traitement peut aussi jouer un rôle, c’est pourquoi l’utilisation d’un collyre peut avoir un effet bénéfique, puisque le patient se sent directement impliqué en comptant minutieusement les gouttes qu’il s’injecte. L’aspect exceptionnel que le patient accorde au traitement, comme l’emploi d’injection en tant que mode d’administration peut l’aider à prendre confiance dans son traitement. Il en est de même pour la chirurgie placebo. Selon des études de chercheurs et chirurgiens ayant réalisé des interventions placebos ou des vraies interventions sur un total de 180 personnes, les résultats (en majorité positifs) étaient identiques chez les vrais opérés et chez ceux ayant subi une opération placebo. Certains placebos sont volontairement amers ou de mauvais goût en raison de l’importance du gôut. Dans la plupart des cas, l’effet placebo fonctionne en proportionnalité avec l’amertume du médicament, mais dans certains cas il vaut mieux un goût agréable. Plus un médicament est coûteux, plus il a de chances de marcher. Des études l’ont prouvé : pour guérir une douleur, 85 % des bénévoles ayant pris une pilule de placebo à 2,50 $ ont ressenti un apaisement de la douleur, contre seulement 61 % des bénévoles ayant pris la même pilule mais en promotion. Ceci est dû à un raisonnement psychologique provoqué par une dissonance cognitive, qui augmente avec le prix du médicament mais aussi sa disponibilité, c’est pourquoi un médicament peut perdre de son efficacité lorsqu’il devient remboursé ou disponible sans ordonnance. Les gens perdent confiance en l’efficacité d’un médicament avec le temps, son taux d’efficacité peut baisser de 30 à 40 % au bout de quelques années. La nouveauté d’un médicament le rend plus effectif lors de sa commercialisation car elle donne au patient l’impression d’un progrès continu et d’une meilleure prise en charge tandis qu’un vieux médicament est considéré comme "indigne". Ophélie BUGNON - Laura DAVIET - Emile BERNARD Pour lire la suite Acheter en version PDF * Effet Placebo * Pathologie * Santé Intégrative * Vous devez vous connecter pour poster des commentaires * Top 50 des recherches CENATHO CENATHO Centre de Formation Paris Naturopathie, Sophrologie, Massages Ostéopathe à Paris 04 & Paris 11 Formation à la Sophrologie, Michèle FREUD Réflexothérapies Etudes Formations Réflexothérapies, Etudes, & Formations Agenda * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. Module 13 * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. Atelier pratique 6 * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. Module 12 * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. Module 13 * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. Atelier pratique 6 * Stage Ennéagramme - module 2 - Paris * Michèle Freud Formations Sophrologie 2ème Année : cycle fondamental. 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Copyright Mididouze 2013 Administration du site § #Le blog du GERAR - Atom Le blog du GERAR - RSS Le blog du GERAR - Atom Le blog du GERAR * Objectifs * Membres * Articles * La revue * Participer * Congrès * Vidéos * A propos 24.9.12 Comprendre l'effet placebo [1-s2.0-S0248866305X00182-cov150h.gif] Nos thérapeutiques paramédicales sont soumises régulièrement à la question de la présence ou non d’un effet placebo (EP). Les bienfaits d’un massage, d’une mobilisation passive proviennent-ils de la technologie de base ou de la subjectivité que cela induit ? Éternelle problématique… Le respect des conseils d’hygiène de vie et de prophylaxie dans une prise en charge thérapeutique provoque-t-il des mécanismes de guérison au delà des nos intentions ? Il convient de comprendre ce qu’est l’EP. G-C. et B. ont réalisé une mise au point [1] sous forme de revue de littérature sur l’EP autour de la thématique de la douleur. Certaines références bibliographiques cités dans cet article mettent en valeur les différents aspects de l’EP. Echelle visuelle analogique et paracétamol n’ont qu’à bien se tenir !!!! Placebo, qui es-tu ? [PLACEBO.png] Tout d’abord, un effet est dit placebo quand il est favorable pour le sujet étudié alors qu’un effet est dit nocebo quand il est défavorable. L’EP est principalement une variable sensible aux facteurs comportementaux (conditionnement) et cognitifs (attentes). Shapiro en 1964 [2] rapporte une définition du terme placebo : « Tout procédé thérapeutique donné intentionnellement pour avoir un effet sur un patient, symptôme, syndrome ou maladie, mais qui est objectivement sans activité spécifique pour la condition traitée ». Pour Pichot [3] l’EP correspond à la différence entre l’évolution constatée sous placebo et l’évolution spontanée. [nocebo.jpg] Suivant les expérimentations, plusieurs types de placebo sont utilisés : * Le placebo pur qui est une substance inerte * Le placebo impur qui est substance inactive sur la pathologie * Le placebo actif qui provoque des effets secondaires évitant le démasquage de traitement administré. Beecher dans une revue de 1955 [4] incluant 1082 patients sur 15 études fait ressortir une fréquence d’apparition de l’EP moyenne de 35% chez une population de malades avec des valeurs extrêmes de moyennes allant de 15 à 53%. L’EP peut donc dépasser le seuil critique de 1/3. Placebo, où est tu ? L’EP ne concerne pas uniquement les traitements pharmacologiques mais toutes les psychothérapies ou la chirurgie (sous-entendu les soins paramédicaux aussi…). L’exemple d’un article des années 1950 [5] propose une étude chirurgicale où était proposé une ligature de l’artère mammaire interne pour traiter l’angine de poitrine. L’intervention placebo consistait uniquement en une incision cutanée. Une majorité de patient avait un score amélioré en terme de douleur, de périmètre de marche, de consommation médicamenteuse durant une période d’observation de 6 mois. Aucune caractéristique n’est propre à l’EP si ce n’est celle d’imiter les effets du verum. De plus, l’idée laquelle l’EP a une durée brève et non durable est fausse comme décrit précédemment. Placebo, comment fais-tu ? Y’a t-il des profils types de sujets prédestinés à développer des EP ? Y’a-t-il des sujets « Placebo répondeur » sensibles à l’EP ? Selon la revue de Lasagna [6], la grande fréquence des sujets placebo-répondeurs « intermittents » semble indiquer que la réponse au placebo dépend plus de facteurs situationnels que d’une prédisposition individuelle. Cette notion de placebo- répondeur peut être également biaisée par la prise en compte ou non de l’effet nocebo après administration de placebo. L’anxiété est souvent citée comme facteur en cause dans la manifestation d’un effet placebo mais il n’y a que très peu d’études l’étudiant. La question soulevée serait de savoir si la réduction de l’anxiété est cause ou conséquence de la réponse au placebo. A l’image du conditionnement pavlovien, une réponse à l’administration d’un traitement est initialement « non conditionnelle » (exemple : diminution de la douleur après antalgique) puis après mécanisme d’apprentissage cette même réponse est conditionnée à un stimulus comme par exemple l’administration d’un placebo. L’étude de Voudouris et Al [7] en est un exemple. En comparant un groupe témoin, un groupe recevant un conditionnement et des suggestions, un groupe recevant des suggestions seules et un groupe recevant un conditionnement seul, les auteurs concluent que le conditionnement est le facteur le plus puissant parmi ceux responsables de l’EP. Les attentes que peut avoir un patient vis-à-vis de son traitement sont une variable cognitive à ne pas négliger. Il s’agit de savoir comment le thérapeute ou l’expérimentateur peut transmettre les attentes d’un traitement placebo versus un verum. Ces deux modèles, conditionnement et cognitifs-attentes, ne sont pas exclusifs. Les attentes peuvent venir moduler les mécanismes d’apprentissage. Mentionnons également « l’ effet Hawthorne » selon lequel le seul fait de participer à un protocole de recherche modifie les comportements [8]. Pour généraliser, les effets sont classiquement hiérarchisés selon la voie d’administration (les voies injectables plus efficaces que la voie orale), le lieu de traitement (traitement hospitalier plus actif que traitement à domicile) ou la couleur du produit. Le nom de commercialisation peut rendre compte d’un quart à un tiers du soulagement global [9] ; par exemple les patients seront plus enclins à se soigner avec des pillules Guéritou® que d’utiliser une crème Savafermal®. [placebo.jpg] D’un point de vue éthique, l’utilisation d’un placebo possède des limites particulièrement sur certaines populations comme les malades en fin de vie ou les enfants. Cela incite à développer des méthodologies d’étude comparant perfusion « cachées » et « ouvertes », sans placebo. Enfin, il peut avoir confusion sur la distinction de l’effet placebo d’un traitement et les renseignements sur l’étiologie par exemple de la douleur. En effet, sachant que l’effet placebo est fréquent chez 35% des malades en moyenne utiliser un placebo comme traitement d’épreuve pour apprécier la part « réelle » ou « organique » d’une douleur est inadéquate. Associer une origine psychogène à l’effet placebo sous-entendrait que cet effet ne puisse pas induire une réponse physiologique équivalente au principe actif. Rappelons-nous qu’en l’état actuel des connaissances, EP et principe actif provoque des réponses équivalentes du sujet étudié. Avis du GERAR : Les auteurs ont fait un effort de synthèse qui a le mérite de clarifier les mécanismes autour de l’EP. Il permet une première approche constructive à propos de ces termes pour les novices avides de savoir en la matière. [lobby+pharmaceutique.jpg] Toutefois si leur publication date encore de la dernière décennie, ce n’est pas le cas de la majorité de leurs ressources bibliographiques. Cela pose une question sous-jacente. Quel intérêt y’a t-il à valoriser l’EP d’une thérapeutique si ce n’est de décrédibiliser la thérapeutique elle-même ? La logique cartésienne profondément ancrée dans nos médecines associée à une consommation quasi-systématique du traitement médical quel qu’il soit ne peut concevoir que la présence d’un principe actif ou non ne différerait en rien les suites du traitement. Envisageons l’idée qu’aucun lobby pharmaceutique ou thérapeutique ne veuille dévaluer leur produit à commercialiser. Autre cas de figure, l’EP pourrait servir ces mêmes lobbys à commercialiser des produits génériques. Ainsi l’EP serait fortement dépendant des circonstances situationnelles et environnementales. Dans un contexte de plus en plus international et cosmopolite, comment réussir à le distinguer au travers du nombre d’interactions que cela suggère. Il est intéressant aussi de rappeler que la loi du 4 mars 2002 (Chapitre IV) incite les thérapeutes au devoir d’information de prévention et d’éducation du patient. Il convient dorénavant de ne plus pouvoir dissimuler l’EP car, ironie du sort, cela pourrait avoir des effets néfastes sur le traitement proprement dit… … Ou bien améliorer et objectiver nos pratiques, cf les valeurs du GERAR. NS. [1] GUY-COICHARD C., BOUREAU F. Comprendre l’effet placebo pour mieux traiter la douleur. Rev Med Int 26;2005:226-32 [2] SHAPIRO AK. Factors contributing to the placebo effect. Am J Psychother 1964;18:73-88 [3] PICHOT P. A propos de l’effet placebo. Rev Med Psychosom. 1961 ;3 :37-40 [4] BOUREAU F. LEIZOROVICZ A. CAULIN F. Effet placebo sur les douleursmétastasiques osseuses. Presse Med 1988 ;17 :1063-6 [5] DIMOMD EG, KITTLE CF, CROKETT JE. Comparaison of internal mammary ligation and sham operation for angina pectoris. Am J Cardiol 1960:5:483-6 [6] DRICI MD, RAYBAUD F, DE LUNARDO C, IACONO P, GUSTOVIC P. Influence of the behaviour pattern on the nocebo response of heathly volunteers. Br J clin Pharmacol 1995;39:204-6 [7] VOUDOURIS NJ, PECK CL, COLEMAN G. The role of conditionning and verbal expectancy in the placeboresponse. Pain 1989;38:109-16 [8] BAILAR JC. The powerful placebo and the wizard of Oz. N Engl J Med 2001; 344 : 1594-602 [9] BRANTHWAITE A, COOPER P,Analgesic effects of branding in treatment of headaches. Br Med J. 1981;282:1576-8 Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur Facebook 1 commentaire: 1. [anon36.png] PB25/09/2012 14:01 Encore une fois, un article très intéressant. Bravo le GERAR. Toutefois, il se pose la question des techniques de placebo dans la cadre des interventions de face à face (rééducation, psychothérapie...) où un nombre considérable de facteurs peut modérer l'effet placebo comme l'alliance thérapeutique ou les attentes envers l'intervention. Pour ceux qu'il veulent aller plus loin, je vous invite à écouter l'émission Sur les épaules de Darwin (http://www.franceinter.fr/em/sur-les-epaules-de-darwin/101515). Vous y apprendrez que l'on peut obtenir un effet placebo même si on en informe le patient plus quelques informations sur les potentiels mécanismes. Deuxième info, l'effet placebo existe aussi pour l'activité physique (http://actiphysetc.wordpress.com/2010/07/08/leffet-placebo-lactici te-physique-et-la-sante/) RépondreSupprimer Ajouter un commentaire Charger la suite... Article plus récent Article plus ancien Accueil Inscription à : Publier les commentaires (Atom) Printfriendly Related Posts Plugin for WordPress, Blogger... Licence Creative Commons Ce(tte) œuvre de GERAR est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France. Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à g.e.r.a.r@live.fr. Ce site respecte les principes de la charte HONcode de HON Ce site respecte les principes de la charte HONcode. 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Vous pourrez alors choisir d’acheter la version LIVRE papier, ebook ou PDF de cet ouvrage, comme indiqué ci-dessous. [pop.png] [ajax-loader.gif] L’effet placebo : généralités et spécificités en psychiatrie (dépression et schizophrénie) The placebo effect: General information and specificities in psychiatry (depression and schizophrenia) Doi : 10.1016/j.encep.2011.01.010 J. Corfmat ^ [204e.gif] [mail.png] , D. Januel, S. Braha, V. Moulier Voir les affiliationsMasquer les affiliations ^Unité de recherche clinique, secteur G03, EPS ville-Evrard, 202, avenue Jean-Jaurès, 93330 Neuilly-Sur-Marne, France ^[204e.gif] Auteur correspondant. * PDF * Article * Résumé Mots clés [article-selected.png] * Références Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé. L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre. Acheter l'article à 30.0 € S'abonner pages 8 Iconographies 0 Vidéos 0 Autres 0 [ajax-loader.gif] Résumé La littérature concernant le placebo, son corolaire, l’effet placebo, ainsi que son pendant négatif, l’effet nocebo, est abondante. Cependant, on observe une absence de consensus de définition ce qui rend leurs compréhensions et leurs analyses difficiles. Avec cet article sont revus, premièrement, les définitions existantes ainsi que les facteurs influençant l’effet placebo en médecine. De plus, nous nous attarderons sur les mécanismes d’action en œuvre dans l’effet placebo afin de mieux comprendre ses modalités de fonctionnement. Enfin, seront analysées les données de la littérature de cet effet en psychiatrie et plus spécifiquement chez les patients schizophrènes. Nous avons choisi, après un important travail bibliographique, de regrouper les différents facteurs jouant un rôle dans l’apparition de l’effet placebo en médecine générale. Au-delà des éléments purement factuels tels que la pathologie, le sexe du sujet ou encore la présentation du traitement, l’effet placebo est fortement corrélé à la qualité de la relation entre le médecin et son patient et à la capacité de ce dernier à établir un lien, une communication. La posture du soignant, le tempérament du sujet, les attentes et les croyances de chacun ont un rôle sur l’apparition de l’effet placebo et un impact sur l’importance de ce dernier. Nous avons réalisé par la suite, une recherche sur l’effet placebo en psychiatrie, notamment sur la dépression (pathologie la plus étudiée) où les études montrent une réelle efficacité. Nous avons ensuite choisi de nous attarder sur la schizophrénie. En effet, l’effet placebo dans cette pathologie est essentiellement utilisé comme outil dans le cadre d’autorisation de mise sur le marché de nouvelles molécules. Il est peu étudié en tant que phénomène. Or, il apparaît judicieux de s’intéresser à l’effet placebo dans la schizophrénie, de l’analyser pour expliciter son mécanisme et sa spécificité au sein de cette population ; tenter de le comprendre, de l’analyser pour en saisir les tenants et les aboutissants. Cela permettrait d’en connaitre la particularité dans le but de mieux l’intégrer à la relation thérapeutique avec le patient et ainsi d’optimiser l’efficacité des traitements prescrits, l’effet placebo étant présent dans tout traitement qu’il soit placebo ou actif. Mots clés : Placebo, Effet placebo, Dépression, Schizophrénie Plan Effet placebo Définitions de placebo, effet placebo Mesure et facteurs influençant l’effet placebo Hypothèses Les hypothèses psychophysiologiques Les hypothèses psychologiques Les hypothèses neurophysiologiques Imagerie et effet placebo Effet placebo en psychiatrie Effet placebo chez les patients schizophrènes Insight Anhédonie Empathie Désirabilité sociale Anxiété sociale Conscience de soi Conclusion Déclaration d’intérêts © 2011 L’Encéphale, Paris. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer Tweet [135] Vol 38 - N° 1 P. 50-57 - février 2012 Retour au numéro Article précédent Article précédent * Jeux de hasard et d’argent sur Internet : quels risques ? * C. Bonnaire | Article suivant Article suivant * Revue des cas d’allongements du QTC et de torsades de pointe chez des patients traités par méthadone * X. Laqueille, S. Richa, H. Kerbage, C. 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À propos de cette revueNuméros disponiblesIndex des auteursNuméros thématiquesRecherche dans cette revue [M/S : médecine sciences_______________________________________________ _______________________________________________________________________ .______________________________________________ Année Volume Numéro Page ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ > Sommaire du numéro Texte intégralRésuméPlan de l'articleBibliographie Texte intégral PDF (180 ko) [pdficon_small.gif] Institution : Usager en libre accès Volume 21, numéro 3, mars 2005, p. 315-319 Direction : Michel Bergeron (directeur) et Jean-Claude Dufour (directeur) Rédaction : Gérard Friedlander (rédacteur en chef) et Daniel G. Bichet (rédacteur en chef) Éditeurs : SRMS: Société de la revue médecine/sciences et Éditions EDK ISSN : 0767-0974 (imprimé) 1911-0561 (numérique) MS < Précédent Suivant > Article Mécanismes de l’effet placebo et du conditionnementDonnées neurobiologiques chez l’homme et l’animal France Haour Inserm-EMI 350, Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75571 Paris Cedex 12, France. fhaour@st-antoine.inserm.fr Résumé Un placebo est un comprimé, un liquide ou une injection administrés en pharmacologie comme témoin de l’activité d’un médicament. Dans de très nombreux cas, ce produit inactif semble induire des effets biologiques ou psychologiques chez l’humain. Deux interprétations ont été envisagées : l’une propose que l’effet du placebo est une réponse conditionnée de type pavlovien, l’autre qu’il est en relation avec l’attente d’une réponse au traitement. Les mécanismes impliqués dans ces effets commencent seulement à être élucidés grâce à de nouvelles techniques d’investigation en neurosciences, notamment à l’imagerie cérébrale. La dopamine et les endorphines ont clairement été identifiées comme médiateurs des effets placebo. Ceux-ci s’accompagnent de modifications semblables à celles observées après administration du médicament, et cela dans les mêmes aires cérébrales. C’est le cas pour le placebo-dopamine dans la maladie de Parkinson, le placebo-analgésique, le placebo-antidépresseur et le placebo-caféine chez le sujet sain. Le problème reste de comprendre comment le conditionnement ou l’attente de la réponse peuvent activer, dans le cerveau, des circuits mémorisés reproduisant la réponse biologique attendue. Summary Mechanisms of placebo effect and of conditioning : neurobiological data in human and animals A placebo is a sham treatment such as pill, liquid, injection, devoid of biological activity and used in pharmacology as a control for the activity of a drug. In many cases, this placebo induces biological or psychological effects in the human. Two theories have been proposed to explain the placebo effect : the conditioning theory which states that the placebo effect is a conditioned response, and the mentalistic theory for which the patient expectation is the primary basis of the placebo effect. The mechanisms involved in these processes are beginning to be understood through new techniques of investigation in neuroscience. Dopamine and endorphins have been clearly involved as mediators of the placebo effect. Brain imaging has demonstrated that the placebo effect activates the brain similarly as the active drug and in the same brain area. This is the case for a dopamine placebo in the Parkinson’disease, for analgesic-caffeine- or antidepressor-placebo in the healthy subject. It remains to be understood how conditioning and expectancy are able to activate, in the brain, memory loops that reproduce the expected biological response. __________________________________________________________________ L’effet placebo Définition et caractéristiques 1 L’effet placebo est l’effet thérapeutique obtenu par l’administration de comprimés, liquides, injections et toutes procédures qui n’ont pas d’effet spécifique sur la maladie à traiter [1-3]. L’administration d’un placebo, c’est-à-dire d’une substance inactive, à la place du produit actif semble néanmoins avoir un effet sur divers paramètres biologiques ou comportementaux. La réalité pratique de ces effets a justifié l’introduction de placebo dans les protocoles de recherche pharmacologique réalisés depuis soixante ans. La recherche scientifique se trouve donc dans la situation paradoxale de tenir compte d’un paramètre pour lequel on n’avait pas d’explication rationnelle satisfaisante. 2 Toutes les maladies sont sensibles à l’effet placebo [4], mais l’intensité de l’effet est variable [5-7]. Celui-ci est particulièrement important, en termes d’efficacité et de pourcentage de réponse (plus de 30 %), dans le traitement des différents types de douleurs et des états anxieux et dépressifs ; toutefois, aucun critère de type psychologique permettant de différencier les répondeurs des non-répondeurs n’a encore été identifié [2]. Une même personne peut répondre ou non en fonction des protocoles et des différents aspects du contexte extérieur [8]. 3 Le terme placebo (du latin placere, plaire) revêt d’emblée une connotation psychologique. En effet, si le placebo en tant qu’agent actif est totalement aspécifique, l’effet obtenu est au contraire très spécifique et dépend des informations que peut avoir le patient [9, 10] et de ses processus mentaux émotionnels et cognitifs. La nécessité d’une approche interdisciplinaire (neurobiologie, sciences humaines et sociales) ainsi que la difficulté des problèmes abordés a limité la recherche dans le domaine des mécanismes d’action du placebo. 4 On dispose cependant depuis quelques années de nouvelles voies d’approche. L’aspect neurobiologique du processus a été abordé selon deux lignes de recherche : l’une montrant que l’effet placebo correspond à une réponse conditionnée de type pavlovien, l’autre que l’attente et la conviction du patient est à la base de l’effet. On peut trouver des données expérimentales et cliniques confortant l’une ou l’autre de ces hypothèses [8, 10-13]. Plus récemment, des données neurobiologiques ont jeté un nouvel éclairage sur l’effet placebo. Ces données impliquent en premier lieu la biochimie cérébrale : le cerveau synthétise, en plus des neuromédiateurs classiques, de nombreuses hormones (stéroïdes, peptides), facteurs de croissance et médiateurs de l’immunité et de l’inflammation (cytokines, prostaglandines), ainsi que tous les récepteurs correspondants [14-19]. Par ailleurs, des fonctions complexes, telles que la réponse immunitaire, sont susceptibles d’un conditionnement de type pavlovien [12, 24] aussi bien chez l’animal que chez l’homme, ce qui démontre les interactions bidirectionnelles entre cerveau et système immunitaire. Enfin, l’imagerie cérébrale par tomographie par émission de positons (TEP) a récemment montré que l’effet placebo correspond à des modifications spécifiques dans des aires cérébrales identifiées. Dans le cas de patients parkinsoniens (souffrant d’un déficit dopaminergique), l’effet « placebo-dopamine » a été associé à une libération de dopamine endogène dans le cerveau et sa liaison dans le striatum [21, 22]. De façon similaire, chez l’individu en bonne santé, un placebo de caféine induit une libération de dopamine dans le thalamus et sa fixation dans le putamen [23], tout comme la caféine elle-même. Pharmacologie 5 L’administration d’un placebo ne produit d’effets que chez environ 30 % des individus. Le taux de réponse le plus élevé est obtenu dans le traitement de la douleur : dans une étude portant sur plus de 1 000 patients, traités pour des douleurs de types variés, le taux d’efficacité est ainsi de 35 % en moyenne [3, 22]. Ce sont les douleurs expérimentales chez le sujet volontaire qui sont le moins sensibles à l’effet placebo, tandis que les douleurs liées à une maladie reliée à l’angoisse (angine de poitrine, par exemple) sont les plus sensibles (jusqu’à 90 % de réponse). 6 Curieusement, quand le placebo est actif, sa pharmacologie est assez semblable à celle d’un composé biologiquement actif [1, 3]. L’effet du placebo dépend de la voie d’administration (intraveineuse, intramusculaire, gouttes, comprimés, suppositoire). La latence de son action est courte, et il agit en général plus vite que le médicament, avec un pic d’activité maximale plus précoce. On peut constater une relation dose-effet, et le placebo serait actif pendant deux semaines, particulièrement sur la douleur. Comme le médicament, le placebo peut avoir des effets secondaires (nocebo, du latin nocere, déplaire) et entraîner une dépendance. Interprétations de l’effet placebo Conditionnement pavlovien 7 La réponse biologique à un placebo présente de grandes analogies avec une réponse conditionnée. Comme la salivation du chien immortalisée par Pavlov, de nombreuses réponses biologiques peuvent être associées à un stimulus visuel, auditif, gustatif (stimulus conditionnant). L’expérimentation animale a permis d’obtenir des réponses aux stimulus conditionnants dans différents domaines (réponse à la douleur, réponse comportementale, immunomodulation) et a fait l’objet d’un grand nombre de publications [11-12, 20, 25-29]. 8 Le conditionnement, chez l’animal, de fonctions aussi complexes que la réponse inflammatoire et la réponse immune a été particulièrement bien étudié [11, 25-29]. Par exemple, l’action immunosuppressive du cyclophosphamide peut être reproduite, après conditionnement, par la simple exposition au stimulus conditionnant [11, 26]. De même, le conditionnement peut, chez le rat, améliorer l’immunotolérance à une greffe cardiaque [25]. Les médiateurs de ces effets, qui commencent à être clarifiés, sont probablement plurifactoriels [26, 27]. 9 Chez l’homme, quelques travaux ont démontré l’effet d’un conditionnement dans le cas de la douleur, de l’immunosuppression, de l’addiction, de la psychopharmacologie et de la régulation de la glycémie [3, 14, 28, 29, 36]. Il faut noter que l’effet placebo est particulièrement important quand le malade a déjà été traité par un produit actif. Attente du patient 10 La théorie du conditionnement ne peut expliquer les effets placebo obtenus quand le sujet n’a pas été antérieurement traité par un médicament [8, 30]. Dans une telle situation, c’est bien l’attente positive du patient concernant l’amélioration de son état qui semble être le moteur de l’effet placebo. Conditionnement et attente sont probablement simultanés : les deux interprétations ne sont pas mutuellement exclusives, puisque des expériences menées chez l’animal démontrent que ce qui est appris dans le conditionnement de type pavlovien est en fait une attente [31]. 11 Chez l’homme, différents facteurs peuvent être envisagés : la réduction de l’anxiété et du stress [4], la nature des informations données au patient [9, 10], la libération d’endorphine ou de dopamine en relation avec le système de récompense [7, 21, 22] ou la qualité de la relation avec le thérapeute. Les données les plus précises concernent l’activation de voie dopaminergique nigro-striée dans l’attente de l’effet thérapeutique ou bénéfique d’un placebo. Une libération de dopamine endogène a pu être mesurée dans le striatum de patients parkinsoniens et de buveurs de café recevant un placebo [21, 23], ce qui confirme le rôle important de la dopamine dans les séquences attente/récompense. Par ailleurs, l’effet prolongé de traitements par un placebo est peu compatible avec les phénomènes d’extinction observés lors de conditionnements de type pavlovien. Tout cela n’est pas facilement quantifiable, car relié au système de croyance des individus et à des données cognitives et non cognitives, et le problème reste de savoir plus précisément comment l’attente de la réponse produit la réponse attendue. L’effet placebo dans différentes maladies Douleur 12 L’effet placebo sur des douleurs associées à un grand nombre de maladies est bien documenté [4, 6, 7, 22]. De 26 % à 32 % des cas lorsqu’il s’agit de douleurs migraineuses [7], l’efficacité du traitement placebo peut atteindre 90 % pour d’autre types de douleurs. L’analgésie induite par l’administration d’un placebo peut être antagonisée par la naloxone, un antagoniste des opiacés, ce qui suggère que le placebo stimule la libération d’opiacés endogènes [5, 32]. L’imagerie cérébrale [32] a confirmé que le placebo produit une augmentation de la circulation cérébrale dans le cortex cingulaire comparable à celle observée après l’injection d’opiacés ; une stimulation similaire intervient dans l’analgésie induite par l’hypnose [7]. Une douleur prolongée entraîne une libération d’endorphines qui occupent les récepteurs opiacés de type m mesurés par TEP, dans les régions corticales et sous-corticales (cortex cingulaire, amygdale, thalamus) [33]. La dopamine pourrait être également impliquée dans l’analgésie induite par le placebo, en raison des interactions opiacés-dopamine démontrées dans les circuits mésolimbiques et mésocorticaux [22]. 13 Les douleurs expérimentales provoquées chez des volontaires sains sont moins sensibles à un effet placebo. Cependant, même dans ces conditions, une analgésie placebo peut être obtenue et corrélée avec des modifications centrales, mises en évidence par l’IRM fonctionnelle [34], dans le thalamus, le cortex somato-sensoriel, le mésencéphale, l’insula, le cortex préfrontal, le cortex cingulaire et le cervelet. Dépression 14 Dans les essais cliniques concernant la dépression, l’effet placebo est de l’ordre de 35 % [13] (c’est-à-dire que 35 % des patients voient leur état s’améliorer). Dans une méta-analyse incluant 19 essais cliniques de médicaments antidépresseurs, l’effet placebo, quand il est exprimé en pourcentage de l’effet réel de l’antidépresseur, représenterait 75 % de l’efficacité du traitement [13, 35]. Des études encéphalographiques quantitatives [36] ont montré une activation spécifique des aires préfrontales chez les patients répondant soit à l’antidépresseur, soit au placebo. Des mesures effectuées par TEP ont, quant à elles, permis de mettre en parallèle les modifications centrales observées chez des sujets déprimés répondant au traitement par un antidépresseur (la fluoxétine) ou au placebo [37]. Le placebo produit une activation dans les cortex préfrontal, cingulaire, prémoteur et pariétal, et une inhibition dans l’hippocampe et le thalamus. L’antidépresseur stimule, outre les régions déjà citées, d’autres zones subcorticales et limbiques, le striatum, l’insula et l’hippocampe. Les zones cérébrales affectées sont superposables, mais les effets opposés observés dans certaines structures compliquent l’interprétation de ces résultats. Maladie de Parkinson 15 La maladie de Parkinson est caractérisée par une dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire qui libèrent de la dopamine dans le striatum et le noyau caudé (voie nigro-striée). L’altération de cette voie conduit à un défaut de contrôle moteur (tremblement, akinésie, rigidité). Le traitement est effectué par un précurseur de la dopamine (L-dopa) qui compense le déficit. Cette maladie neurodégénérative est, de façon surprenante, sensible à l’effet placebo, ainsi que le démontrent plusieurs essais thérapeutiques randomisés [7, 21, 22]. 16 R. De la Fuente-Fernandez et al. ont émis l’hypothèse selon laquelle les effets placebo observés dans la maladie de Parkinson pourraient avoir comme mécanisme d’action l’activation de la voie nigro-striée, atteinte dans cette maladie [22]. Il ont donc utilisé du raclopride marqué, une molécule se liant aux récepteurs dopaminergiques, pour détecter en TEP les récepteurs cérébraux de la dopamine. Les malades recevaient soit une injection de L-dopa, soit un placebo. Les modifications des signes cliniques étaient évaluées immédiatement après l’administration du traitement. L’injection de L-dopa, qui occupe rapidement les récepteurs de la dopamine présents dans le noyau caudé et le striatum, entraîne bien une diminution de l’intensité de l’image obtenue par TEP. Le placebo produit la même occupation des récepteurs, et une amélioration parallèle des symptômes cliniques. Il semble donc capable de déclencher une libération de dopamine endogène dans le cerveau, peut-être en réactivant des neurones encore capables de produire de la dopamine. Les résultats de cette étude suggèrent que, en dépit de l’atteinte neurologique observée dans la maladie de Parkinson, l’effet placebo est présent et passe par une libération de dopamine endogène. Homéopathie et effet placebo 17 Les traitements homéopathiques, développés dès la fin du xix^e siècle, reposent sur le principe de similitude entre les effets toxiques du composé administré et les symptômes pathologiques du patient [38]. Par exemple, un composé (China officalis) utilisé pour traiter la malaria, administré à un individu sain, provoque les symptômes de la malaria. Des dilutions importantes du produit actif permettent d’en diminuer la toxicité, et l’agitation vigoureuse des dilutions successives est supposée en potentialiser l’effet. La thérapeutique tient également compte de la « totalité » du patient, c’est-à-dire de son « terrain » et pas seulement de la maladie à soigner. 18 Pour la pharmacologie classique, les doses administrées sont insuffisantes pour produire un effet biologique. Or, les homéopathes praticiens sont soucieux d’une reconnaissance « scientifique » de ces effets. Dans cet objectif, des essais cliniques randomisés, menés en double aveugle contre placebo, ont été réalisés à très grande échelle [38]. Dans la plupart des essais rapportés, il n’y a pas de différence significative entre les résultats obtenus par placebo et homéopathie. Il est donc raisonnable de penser qu’une grande majorité des effets thérapeutiques de l’homéopathie passent par un effet de type placebo. Psychothérapie et effet placebo 19 Les différents types de psychothérapie ont en commun avec l’effet placebo d’avoir une efficacité en partie attribuable au conditionnement du patient (contexte et rituel des séances) ou à son « attente-conviction » vis-à-vis de la thérapeutique ou du thérapeute, ce deuxième aspect étant amplifié par les émotions, la verbalisation et les transferts qui se produisent aux cours des séances de psychothérapie. Cela peut avoir des implications importantes car, dans le domaine particulier de l’évaluation des psychothérapies, il ne peut y avoir de placebo-psychothérapie. Seule une évaluation comparative entre psychothérapies, ou la comparaison avec un traitement pharmacologique peuvent, quand elles sont possibles, avoir un sens[1]. L’imagerie cérébrale [39, 40], qui permet de suivre les modifications de l’activité cérébrale au cours de traitements, mais aussi dans des contextes d’émotions ressenties et d’interactions entre personnes, devrait contribuer à clarifier ces processus. Conclusions 20 L’expérimentation animale et la recherche clinique ont permis d’envisager deux types d’interprétation pour l’effet placebo : l’une propose que l’effet du placebo est une réponse conditionnée de type pavlovien, l’autre qu’elle est en relation avec l’attente d’une réponse et la conviction de l’efficacité du traitement. Des éléments cognitifs et émotionnels sont donc associés pour conduire à l’effet placebo et, en clinique humaine, il est probable que les deux sont à l’oeuvre simultanément. L’effet placebo est particulièrement important lorsqu’il n’y a pas de lésions organiques chez le sujet et que le placebo agit sur des paramètres tels que la douleur ou l’état psychique. Il est néanmoins susceptible d’agir dans le cas de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson. 21 La dopamine et les endorphines ont été clairement identifiées comme des médiateurs de l’effet placebo et l’imagerie cérébrale a permis de démontrer que le placebo utilise les voies de stimulation du médicament. C’est le cas pour la dopamine dans la maladie de Parkinson et pour l’action de la caféine, des analgésiques et des antidépresseurs. S’il n’y a pas eu de traitement préalable, l’anticipation d’une amélioration est le moteur principal de l’effet. Il faut remarquer qu’on retrouve dans tous ces cas un rôle pour la dopamine (et pour les zones du cerveau riches en récepteurs de la dopamine), qui est particulièrement impliquée dans le plaisir et la récompense [21, 41, 42]. Le conditionnement, l’effet d’attente et l’espoir d’amélioration de l’état clinique, en induisant une libération de dopamine, pourraient avoir un effet « thérapeutique en soi » en activant les systèmes endogènes sur lesquels agissent les médicaments dans ces différentes maladies. 22 Une meilleure connaissance des mécanismes de l’effet placebo reste nécessaire pour la pharmacologie, les médecines parallèles et les psychothérapies. La neurobiologie commence à fournir des résultats importants, mais il est clair que l’effet placebo se trouve à l’interface entre différents domaines (neurobiologie, psychologie, sociologie), ce qui en complexifie l’étude. Une question reste entière : comment le conditionnement et l’ensemble des émotions mises en jeu dans la relation thérapeutique peuvent-ils activer, dans le cerveau, des circuits capables de reproduire la réponse biologique attendue ? __________________________________________________________________ Note [1] Voir l’expertise collective de l’Inserm (Psychothérapie, trois approches évaluées), publiée en février 2004, et la polémique qui s’en est suivie. Références 1. Wolf S. The pharmacology of placebos. Pharmacol Rev 1959 ; 11 : 689-704. 2. Shapiro AK, Shapiro E. The placebo : is it much ado about nothing. In : Harrington A, ed. The placebo effect : an interdisciplinary exploration. Cambridge : Harvard University Press, 1997 : 2-36. 3. Lemoine P. Le mystère du placebo. Paris : Odile Jacob, 1996 : 238 p. 4. Beecher HK. The powerful placebo. JAMA 1955 ; 159 : 1602-6. 5. Turner JA, Deyo RA, Loeser JD, et al. The importance of placebo effects in pain treatment and research. 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Auteur : France Haour Titre : Mécanismes de l’effet placebo et du conditionnement : données neurobiologiques chez l’homme et l’animal Revue : , Volume 21, numéro 3, mars 2005, p. 315-319 URI : http://id.erudit.org/iderudit/010697ar Tous droits réservés © M/S : médecine sciences, 2005 À propos d'Érudit | Abonnements | RSS | Conditions d’utilisation | Pour nous joindre | Aide Consortium Érudit © 2013 § #santé - Atom santé - RSS santé - Atom publisher skip to main | skip to sidebar santé mardi 12 janvier 2010 L'effet placebo reste largement mystérieux Entretien avec Jean-Jacques Aulas. L'effet placebo reste largement mystérieux Quelle définition peut-on donner de l'effet placebo ? La meilleure définition a été donnée en 1961 par Pierre Pichot, pour qui l'effet placebo est la différence, dans le cas d'un traitement, entre l'effet thérapeutique global et l'effet spécifique de ce traitement. C'est la part d'efficacité, dans le cas d'un médicament, qui ne s'explique pas par la molécule administrée. Par exemple, si un antidépresseur prescrit, qui est censé n'agir qu'après trois semaines, apporte un soulagement au bout de quelques jours, il s'agit d'un effet placebo. Dans le cas des médicaments, la formule habituelle veut qu'« effet pharmacologique » plus « effet placebo » égale « effet thérapeutique global ». Cette formule semble évidente, mais reste pertinente ; mesurer un effet thérapeutique global est assez simple. Dans le cas d'un hypertendu, on dispose des chiffres tensionnels. Si un patient se plaint de souffrir de manière diffuse, sans pathologie dûment identifiée par des examens (trouble que l'on pourrait qualifier de psychofonctionnel), il existe des moyens simples pour évaluer ses plaintes, par exemple en lui demandant de les apprécier sur une échelle allant de 1 à 10. L'effet thérapeutique global, qu'il repose sur des données objectives ou subjectives, est donc facilement « mesurable ». En revanche, les pharmacologues sont absolument incapables d'apprécier l'effet thérapeutique spécifique des médicaments, sans utiliser l'aune du placebo. Pour apprécier l'effet pharmacologique, on est de fait dans l'obligation d'utiliser un placebo pour les essais cliniques (un groupe reçoit le placebo, l'autre groupe la molécule active, la différence entre les deux permet d'évaluer l'effet de cette molécule). Et n'est mesurable que l'effet spécifique des thérapeutiques pour lesquelles on dispose d'un placebo authentifié. Avec les médicaments, l'affaire est relativement simple. Il suffit de produire une pilule de mêmes taille, forme et goût. Mais comment mesurer l'effet placebo pour une cure thermale ? Depuis quand connaît-on cet effet ? La plus ancienne trace connue se trouve dans la seconde édition du Motherby's Medical Dictionary (1785) où le placebo est défini comme un remède ou une méthode commune en médecine. Une définition peu informative mais la première connue dans l'acception médicale actuelle. Aujourd'hui encore, même si certaines voies de recherches existent, on en connaît finalement très peu sur ses mécanismes. Il n'existe aucun modèle explicatif définitif. Avant les médecins, les psychologues sont les premiers à s'y intéresser dès la fin du xixe siècle. Ils sont issus de l'école de Nancy (où l'on parlait non de placebo mais de « substance inerte »), autour d'Hippolyte Bernheim, connu notamment pour son conflit avec Jean Martin Charcot, de la Salpêtrière à Paris, à propos de la suggestion dans l'hystérie et l'hypnose. H. Bernheim est le premier à avoir identifié un des moteurs thérapeutiques possibles de l'effet placebo : la suggestion, très difficile à définir précisément, qui repose sur la croyance et les renforcements entre un patient et son médecin ou thérapeute. Pour H. Bernheim, la suggestion est présente quand le cerveau accepte une idée qu'il transforme en acte. Cette hypothèse reste pertinente et fait toujours l'objet de travaux. Le second mécanisme psychophysiologique renvoie aux travaux d'Ivan Pavlov sur le conditionnement. Celui-ci s'appuie sur l'association de stimuli, par exemple entre le stimulus « souffrance » et le stimulus « morphine ». Un patient qui souffre beaucoup risque de devenir dépendant de la morphine. Pour diminuer les doses journalières, on peut intercaler entre deux injections de morphine une injection de produit placebo. On constate que le placebo peut être aussi efficace que la morphine, ce qui relève d'un mécanisme de type conditionnement. Deux facteurs psychologiques ont donc été identifiés. Mais quels mécanismes biologiques sont impliqués ? Des recherches en neurobiochimie indiquent, depuis la fin des années 70, qu'une partie de la réponse antalgique (antidouleur) du placebo est en rapport avec une sécrétion d'endomorphines, des molécules analogues à la morphine, mais présentes naturellement dans le cerveau. Des travaux plus récents ont confirmé un processus identique pour les placebos d'antidépresseurs (qui utilisent les mêmes voies corticales que les antidépresseurs) et d'antiparkinsonniens (qui stimulent la production de dopamine dans certaines voies du cerveau). Quelles applications concrètes peut permettre la compréhension de l'effet placebo ? Il y a quatre ans, l'effet placebo a fait l'objet d'une polémique lancée par des chercheurs provocateurs qui ont mis en cause son existence même dans l'une des plus prestigieuses revues médicales : The New England Journal of Medicine. En effet, quand on parle d'effet placebo, on sous-entend effet d'ordre psychologique et on confond souvent effet placebo et effet d'un placebo, ce qui n'est pas la même chose : l'effet placebo est égal à l'effet d'un placebo moins l'effet de l'évolution naturelle du trouble. Du fait de cette distinction, il devient alors indispensable, dans l'étude rigoureuse de l'effet placebo, de faire des essais comparant, pour une même maladie, un groupe bénéficiant d'un placebo et un groupe non traité (ni par un médicament ni par un placebo) afin de mieux prendre en compte ce qui relève de l'évolution naturelle du trouble. Cette distinction a permis une étude plus rigoureuse de l'effet placebo et, par voie de conséquence, de l'évolution naturelle des divers troubles. Dans la pratique clinique, on peut aussi mettre à profit ce qui est issu du peu de connaissances scientifiques que nous avons à ce sujet. Certes, l'effet placebo est d'autant plus efficace que le trouble en question est non organique (l'effet placebo n'a jamais été mis en évidence dans des tumeurs, par exemple), mais il est d'autant plus fort que le patient est convaincu de l'effet du médicament qu'il prend, et le médecin, convaincu de l'efficacité de ce qu'il prescrit. La relation d'empathie entre le patient et le médecin potentialise aussi l'effet placebo. D'ailleurs, en pratique courante, certains médecins inspirent une telle confiance à leurs patients et dégagent un tel charisme que l'effet placebo peut aller jusqu'à égaler l'effet pharmacologique. Tout cela a été démontré uniquement dans le cadre du traitement de la douleur, mais il n'est pas absurde, bien que non scientifiquement prouvé, d'extrapoler ces résultats à d'autres domaines de la médecine. L'objectif consiste donc à savoir comment le praticien peut l'utiliser au mieux dans sa pratique quotidienne, pour potentialiser l'effet des médicaments (cet aspect donne lieu d'ailleurs à de nombreuses études). La thérapeutique ne se résume pas à prescrire des médicaments efficaces, bref à appliquer uniquement des recettes de pharmacologie. Il existe manifestement des médecins qui soignent mieux que d'autres parce que, plus ou moins consciemment, ils utilisent parfaitement le levier de l'effet placebo, qui doit être considéré comme une prime médicamenteuse. Mais son efficacité reste inconstante car elle dépend de nombreux facteurs, plus ou moins identifiés. Ces arguments ne militent-ils pas pour une plus grande utilisation des médicaments placebos dans la prescription médicale ? Il s'agit d'un problème éthique important. Prescrire un placebo relève de la tromperie, à moins qu'il soit signifié au patient : « Je vous prescris un placebo, médicament qui n'a aucune action pharmacologique mais qui peut avoir un effet bénéfique, sans les risques d'effets indésirables d'une molécule active. » Si on donne tous ces éléments, la démarche reste éthique, mais il est à craindre que l'effet placebo soit diminué. C'est une impasse. Ce qui est réellement moral et rationnel est d'utiliser l'effet placebo pour potentialiser une substance à l'effet pharmacologique démontré, d'autant plus si l'on réussit à augmenter l'effet thérapeutique global grâce aux dimensions relatives aux relations patient/praticien. Un autre domaine dans lequel l'effet placebo est important est celui des médecines douces comme l'homéopathie. Les homéopathes ne prescrivent rien d'autre que des placebos, sans que ceux-ci soient présentés comme tels. Dans l'état actuel des connaissances, aucun essai clinique n'a démontré la supériorité d'un remède homéopathique sur un placebo. Dans le cadre de l'homéopathie, l'effet placebo existe, de manière probablement amplifiée par de nombreuses dimensions : non seulement les croyances partagées par l'homéopathe et son patient, mais aussi par la durée importante de la consultation, la subjectivité du patient à laquelle le médecin donne un sens (même s'il est illusoire) et la dénomination latine des remèdes... Grâce au principe homéopathique de la prescription personnalisée , le patient se sent parfaitement compris et sort avec un médicament qui lui semble correspondre exactement à son problème. Votre dernier ouvrage est consacré à la mise sur le marché, par vos soins, d'un produit identifié comme placebo. Quelle était votre intention ? Il y a trois ans, j'ai en effet créé une société pour commercialiser un placebo en l'affichant comme tel. J'ai mis au point un placebo optimisé, le Lobepac (anagramme de placebo), présenté comme « élixir ». Il est coloré soit en bleu (couleur qui favorise un effet sédatif) pour les troubles nerveux légers ou du sommeil, ou en rouge, aux vertus psychostimulantes (destiné aux déprimés légers). De manière un peu provocante, je souhaitais ainsi montrer que ce placebo serait aussi efficace que les remèdes homéopathiques, mais je n'ai pu, faute de moyens, mener des essais cliniques pour le confirmer. L'étude suivante aurait, en effet, cherché à comparer un groupe de patients traités par mon placebo et un groupe non traité, et suivre l'évolution du trouble dans ces deux conditions. J'espère avoir l'occasion de les mener un jour. Quoi qu'il en soit, ce qui pourrait paraître comme un bon canular a permis d'engager une réflexion sur ce problème complexe mais passionnant. NOTES 1 Les deux autres principes, énoncés par C. Hahnemann en 1810, sont la similitude (on traite le patient avec une substance qui provoquerait des symptômes semblables chez des individus sains) et la microdilution du remède. Aucune preuve scientifique n'appuie ces principes. Propos recueillis par Gilles Marchand Jean-Jacques Aulas Psychiatre et pharmacologue au CHU de Saint-Étienne, il est l'auteur de Les Médecines douces. Des illusions qui guérissent , Odile Jacob, 1993, et de Placebo. Chronique d'une mise sur le marché , Science infuse, 2003. Publié par Nathalie Pinta à 11:34 Aucun commentaire: Enregistrer un commentaire Article plus récent Article plus ancien Accueil Inscription à : Publier les commentaires (Atom) Membres Archives du blog * 2010 (25) + juillet (1) + janvier (24) o "Nous sommes déjà dans une médecine à deux vitesse... o L'AP-HP supprimerait 1 150 emplois selon un respon... o Les élus locaux revendiquent toute leur place dans... o Les Français face à un système de soins devenu ill... o La douleur : émergence et transformations d'un con... o Une conscience géographique de la santé o La santé : bien public mondial ou big business ? o La santé en France o Le cancer comme (re)découverte de soi o Un marché florissant o Les sciences humaines et la santé o Du bon usage des campagnes de prévention o L'aveuglement médicamenteux o L'effet placebo reste largement mystérieux o La santé : à la poursuite d'une utopie o Quel accès aux soins pour les plus démunis ? o Vers une démocratie sanitaire ? o Sarkozy ordonne une mission pour "refonder" la méd... o Pour les soins courants, il y a déjà privatisation... o Les Français face à un système de soins devenu ill... o La protection est d'autant moins coûteuse qu'elle ... o 22% des spécialistes médicaux refusent les pauvres... o L'exclusion économique, c'est aussi l'exclusion sa... o La santé coute cher aux pauvres ! 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