Effet placebo

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Un placebo est un traitement d'efficacité pharmacologique propre nulle mais agissant, lorsque le sujet pense recevoir un traitement actif, par un mécanisme psychologique et/ou physiologique. Le médicament placebo ne contient que des composés chimiques neutres ou n’interférant a priori pas avec l'évolution de la maladie.
L'effet placebo a été constaté chez certains patients ou sujets d'expérience par les médecins et chercheurs pour un groupe varié de symptômes et maladies[1].

Les placebos sont utilisés en recherche médicale dans les groupes contrôles pour l'évaluation de traitements médicaux. Un médicament efficace est défini par son efficacité supérieure à celle d'un placebo ou par son efficacité supérieure au médicament de référence.
Tout traitement peut cependant à la fois avoir un effet spécifique et un effet placebo (voire nocebo)[2]. Certains médicaments ont une efficacité médicale douteuse mais n'ont pas beaucoup d'effets indésirables. On les appelle placebos impurs. De façon étonnante, les placebos peuvent avoir un effet positif chez des patients qui sont informés qu'ils prennent un placebo comparés à un groupe contrôle qui ne prend pas de placebo et qui le savent[3].

Les placebos n'existent pas que pour les médicaments. Ils peuvent être utiles en évaluation d'une chirurgie. Dans une « chirurgie placebo » (sham surgery (en)), on fait croire au patient qu'on l'a opéré en ouvrant simplement le site opératoire pour laisser les cicatrices de la chirurgie testée. Après l'anesthésie, il ne doit pas pouvoir savoir s'il a été opéré ou pas.
Des placebos existent dans l'évaluation de « mesures physiques ». Par exemple, un placebo d'acupuncture fait en piquant des points non-utilisés en acupuncture traditionnelle, afin de comparer le rituel de l'acupuncture avec le rituel de l'acupuncture + les bases théoriques sous-jacentes (théorie des méridiens).

L'effet placebo (du latin : « je plairai » [N 1]) est défini comme l'écart positif (bénéfique) constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l'administration d'un médicament et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie.
Depuis quelques années des différences individuelles sont observées[4], qui ont peu à peu mis en évidence un mécanisme neurologique impliquant le système dopaminergique du cerveau, chez l'ensemble des patients qui répondent à l'effet placebo[5],[6],[7].

Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 % dans les migraines ou les dépressions. L'état de certains patients souffrant d'affections réputées « incurables » s'en trouve parfois objectivement amélioré[8].

Aspects historique[modifier | modifier le code]

Caricature décrivant un traitement avec les « tracteurs de Perkins ».

Le papyrus Ebers rédigé au XVIe siècle avant notre ère dresse une liste de 842 prescriptions médicales en Égypte dont 700 sont reconnues comme médicaments véritables, les 100 autres étant ce qu'on appellera plus tard des placebos[9].

La première utilisation expérimentale documentée d'un placebo date de 1800[10] : autour de 1795-1796, le médecin américain Elisha Perkins (en) invente les « tracteurs de Perkins », baguettes métalliques brevetées (car prétendument faites en un alliage original doté de pouvoirs de guérison) censées soulager toutes sortes de maladies (rhumatisme, maux de tête) en les passant sur les nerfs du corps atteints d'inflammations. Alors que Perkins présente ses baguettes à Londres, le médecin épidémiologiste John Haygarth (en) répète les expériences de Perkins sur des malades avec des baguettes métalliques et des baguettes en bois : il obtient des résultats identiques (quatre des cinq malades déclarent aller beaucoup mieux) avec les deux types de baguettes. Haygarth dévoile ainsi la supercherie et décrit l'effet placebo dans un ouvrage en 1800 qu'il sous-intitule De la curieuse influence de l'imagination sur les fonctions du corps humain[11].

Sir Joseph-Francis Olliffe[réf. nécessaire], médecin de la cour de Napoléon III, prescrivait contre l'impuissance et la frigidité le mélange : « Aqua fontis (60 g) - Illa repetita (40 g) - Idem stillata (10 g) - Hydrogeni protoxyde (0,30 g) - Nil aliud (1,25 g) : 5 gouttes avant chaque repas. ».

Malgré de brillants résultats, il fut disgracié quand un latiniste eut éventé la mèche : sous les noms savants se cachaient toujours le même ingrédient[12] :

  • Aqua fontis (eau de fontaine)
  • Illa repetita (la même répétée)
  • Idem stillata (la même distillée)
  • Hydrogeni protoxyde (H2O : formule chimique de l'eau)
  • Nil aliud (rien autre chose)

En France, le médecin Armand Trousseau est le premier a administrer des placebos à des patients hospitalisés en 1834 : grâce à ses premières pilules placebos, faites à base d’amidon ou de mie de pain, il démontre leur équivalence au niveau efficacité avec les granules homéopathiques. Ses prédécesseurs le faisaient déjà pour leurs patients à domicile, comme la mica panis (mie de pain) de Jean-Nicolas Corvisart[13].

En 1955, le médecin Henry K. Beecher (en) publie un article princeps sur l'effet placebo : au cours de la Seconde Guerre mondiale sur le front d'Italie, cet anesthésiste injecte aux blessés de guerre une solution saline à la place de morphine dont le stock est épuisé : devant l'effet placebo antalgique constaté, il établit un protocole expérimental en double aveugle (morphine ou sérum physiologique) sur la douleur postopératoire. Une méta-analyse de 15 essais portant sur 1 082 patients aboutit à effet placebo évalué à 35 %[14].

L'éthique biomédicale moderne repose sur le fait que le médecin doit avoir une démarche honnête avec le patient et donc de l'avertir qu'il lui prescrit un placebo. Or, selon une étude réalisée en 2008, alors que 45 % des médecins hospitaliers américains prescrivent des placebos, près de 34 % de ces médecins présentent le placebo au malade comme une substance « qui peut vous aider et n'aura pas d'effet indésirable », 19 % comme « un médicament », 9 % comme « une médication sans effet bien spécifique » et 4 % des médecins avertissent qu'il s'agit d'un placebo[15]. En 1997, le Dr K. B. Thomas, médecin généraliste à Southampton, fit une expérience sur 200 de ses patients qui se plaignaient de céphalées, mal de dos ou fatigue sans que des examens eussent pu les expliquer. À une première moitié, il fit un diagnostic précis et affirma que leur état s'améliorerait rapidement ; à l'autre moitié, son diagnostic resta vague et il proposa à chacun de revenir si la situation perdurait : l'état des malades s'améliora pour 64 patients du premier groupe et seulement 39 du second groupe.

Après vingt ans d'étude du placebo, sur le modèle des homéopathies, le Dr Jean-Jacques Aulas, psychiatre à Saint-Étienne, a créé le premier placebo officiel. Cette spécialité, vendue sous le nom de Lobepac — anagramme de placebo — et déclarée « élixir psycho-actif », est présentée comme sédative (bleue) ou tonique (rouge). La notice précise qu'elle contient une solution hydro-alcoolique, du glycérol et un colorant (respectivement, E 131 ou E 124) ; sa posologie est de dix gouttes par jour maximum, respectivement le soir ou le matin ; il est recommandé de « diluer les gouttes dans de l'eau sucrée ou non et de laisser en bouche une dizaine de secondes » et « il est souhaitable, lors de la prise, de se concentrer sur les bienfaits attendus[16]. »

En 2002, 180 personnes atteintes d'arthrose du genou ont subi une chirurgie classique ou une placebo : la réduction de la douleur a été la même dans les deux groupes. En 2004, une étude de neurochirurgie menées sur 40 patients atteints de la maladie de Parkinson a comparé l'efficacité d'une greffe cérébrale de cellules fœtales à une opération factice : la qualité de vie des patients persuadés d'avoir reçu la greffe s'est améliorée[17].

Déterminants de l'effet placebo[modifier | modifier le code]

Coût[modifier | modifier le code]

Il semble que plus le coût du placebo est élevé pour le patient, plus l'effet placebo est important : 85 % des bénévoles du groupe ayant avalé un comprimé à 2,50 dollars notent une réduction de la douleur causée par des décharges électriques, contre seulement 61 % pour ceux ayant pris le même comprimé présenté en promotion[18]. Le docteur en économie Dan Ariely explique suite à cette étude qu'il a dirigé que « le prix n'est qu'une des variables du marché, au même titre que l'emballage ou la marque, qui peuvent accentuer l'effet placebo ».

Personnalité du soignant et conviction du thérapeute[modifier | modifier le code]

Jean-François Bergmann, spécialiste de thérapeutique à l'hôpital Lariboisière, à Paris avance que « la façon dont un médicament est donné participe pleinement à l'effet pharmacologique. Il doit l'être avec conviction »[19].

Déterminants génétiques[modifier | modifier le code]

Au moins un gène est déterminant dans la réponse aux placébos[20].
Le gène en cause est le gène COMT (pour Catéchol-O-méthyltransférase). Il avait déjà été repéré dans le traitement de la douleur et de nombreuses affections (maladie de Parkinson) ainsi que dans le « comportement de confirmation de nouvelles informations selon nos croyances »[20] ;
L’activation de ce gène modifie la production de dopamine (un neurotransmetteur qui est aussi une neurohormone, impliqué dans les circuits neuronaux de la récompense et de la douleur), semble-t-il via le contrôle d'un enzyme (Catéchol-O-méthyltransferase[21]). La dopamine participe aux voies neuronales impliquées dans l’anticipation (qui est en jeu dans l’effet placebo[20]).
Ce gène COMT conditionne ainsi l'ampleur de la réponse au placebo pour chaque individu ; certaines variantes de ce gène comprennent 2 copies de l’allèle « méthionine» (Met), 2 copies de l'allèle «valine» (Val), ou 1 copie de chaque. Le cortex préfrontal des personnes disposant de ces formes de ce gène semble produire 3 à 4 fois plus de dopamine que chez les porteurs de la forme simple du gène[22]. Or, le cortex préfrontal est la zone du cerveau associée à la cognition, à l'expression de la personnalité, à la prise de décision et au comportement social[20]. Cette découverte renforce l’importance du rôle de la dopamine dans le cerveau. Elle confirme aussi l’influence de l'environnement médical et clinique (incluant la relation médecin-patient) dans les soins pour les patients sensibles à l’effet placebo[20] (lesquels pourraient à l'avenir être repéré par un marqueur génétique, présenté comme utile pour mieux adapter les stratégies thérapeutiques aux patients, de même que la distribution des soins et la conception des essais cliniques[20]).
Par exemple, chez des patients atteints du syndrome du côlon irritable expérimentalement soumis à des médicaments habituels ou à un placebo, ce dernier était d’autant plus efficace (fonction linéaire de type effet-dose) que la disponibilité de dopamine était élevée chez les patients, en lien avec leur profil génétique. « En particulier, les patients « à double Met » (Met/Met) montrent une amélioration de leurs symptômes avec placebo par rapport aux patients « à double Val » (Val/Val)[20]. »

Forme, aspect[modifier | modifier le code]

Pathologies les plus sensibles à l'effet placebo[modifier | modifier le code]

Mécanismes évoqués[modifier | modifier le code]

L'effet placebo est encore mal compris. Il existe des phénomènes psychologiques et physiologiques qui interfèrent entre eux[20] :

  • l'effet placebo illustre et implique l'influence du mental sur l'organisme (psychosomatique) ;
  • il existe aussi des facteurs génétiques[20] d'activation plus ou moins importante du système dopaminergique, et on peut bloquer l'effet placebo d'une substance donnée à un patient douloureux en administrant de la naloxone (antidote des opioïdes qui sont substances qui peuvent être données par le médecin ou produites par le corps du patient).

Chez l'animal ou le bébé[modifier | modifier le code]

L'effet placebo existerait chez l'animal domestique par le biais du conditionnement et d'une modification de la relation maître-animal mais aucune étude scientifique ne l'a réellement prouvé. Il existerait également chez l'enfant et même le nourrisson[23]. Il semble avoir un rôle plus important chez l'enfant que chez l'adulte[24].

Utilité[modifier | modifier le code]

Recherche biomédicale[modifier | modifier le code]

Elle nécessite une évaluation de l'efficacité de nouveaux produits pharmaceutiques rigoureuse. C'est la raison pour laquelle les tests sont effectués par la méthode dite en double aveugle. Celle-ci consiste à composer plusieurs groupes identiques (tirés au hasard) dans lesquels ni le patient, ni le médecin, ne savent si le produit administré est un médicament ou un placebo, permettant ainsi d'avoir un avis objectif sur l'efficacité réelle de la molécule étudiée par comparaison statistique des deux échantillons. Les patients savent qu'ils peuvent recevoir un placebo ou un médicament actif mais ils ne savent pas dans quel groupe ils sont. Pour être mis sur le marché, un médicament doit prouver qu'il est significativement plus efficace qu'un placebo.

Effet placebo et homéopathie[modifier | modifier le code]

L'homéopathie consiste à trouver une substance qui déclenche les symptômes d'une maladie. En diluant cette sustance suffisamment de fois et en agitant le produit obtenu, les homéopathes pensent former un remède qui permet de lutter contre cette maladie.

En l'absence d'étude clinique en double aveugle probantes, la communauté scientifique considère majoritairement que certaines médecines parallèles, comme l'homéopathie ou l'aromathérapie relèvent principalement de l'effet placebo. Certains travaux de synthèse soutiennent cette opinion dans le cas de l'homéopathie. Dès le début de sa pratique de l'homéopathie, Samuel Hahnemann prescrivait, entre les prises de remède actif, souvent espacées de plusieurs jours, une prise quotidienne de grains de lactoses « naïfs » (vierges) de toute autre substance, pour « plaire » au malade et le faire « patienter ».

Une étude menée par un groupe de huit chercheurs de nationalités suisse et britannique dirigés par le docteur Aijing Shang (département de médecine sociale et préventive, université de Berne) a effectué une analyse des publications médicales de 19 banques électroniques, comparant l'effet placebo à l'homéopathie et l'effet placebo à la médecine conventionnelle ; les études portaient en moyenne sur 65 patients (10–1 573). Les résultats de cette étude, publiés dans The Lancet (27 août 2005) n'ont mis en évidence aucune supériorité de l'homéopathie sur l'effet placebo, contrairement à la médecine conventionnelle[25].

Effet « nocebo »[modifier | modifier le code]

L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, il peut être dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : « je nuirai »).

  • On a ainsi observé des troubles apparus chez certains riverains d'une antenne-relais de téléphonie mobile, alors même que l'installation n'avait pas encore été mise en service[26].
  • Lors d'une étude sur l'influence de la prière sur la guérison d'un malade, certains d'entre eux présentaient plus de risque de complications médicales s'ils étaient informés que des prières étaient dites en leur faveur[27].
  • Une hypothèse est que le stress supplémentaire induirait un effet nocebo et/ou serait source de risques accrus de complications[27]. Des études plus récentes montre l'implication du système dopaminergique du cerveau, comme pour l'effet placebo[28].

Cet effet nocebo peut aussi prendre la forme des effets indésirables d'un vrai médicament. Il est présent car le patient, sachant qu'il prend un médicament, recrée inconsciemment les effets indésirables dont il a pu entendre parler auprès de ses amis, dans les médias, ou simplement lus sur la notice. Ces effets, distincts des effets secondaires réels d'un médicament, sont de nature purement psychologique - même si la distinction entre les deux n'est pas toujours aisée. 20 à 30 % des sujets en parfaite santé observent des effets secondaires tels que maux de tête, somnolence et nausées[29].

Selon un article de Courrier international, les femmes se croyant sujettes au risque d'arrêt cardiaque présenteraient quatre fois plus de risques de mourir de maladie cardiovasculaire que celles ayant les mêmes facteurs de risque[30].

En février 2011, le Science Translational Medicine (en) publie une étude réalisée sur 22 volontaires s'étant fait injecter du rémifentanil. Appelés à se prononcer sur une sensation de douleur dans une jambe, l'étude démontre, notamment, l'influence de l'effet nocebo[31],[32].

Des anesthésistes ont comparé la sensation de douleur ressentie lors de l'injection d'un anesthésiant chez des femmes enceintes. Le groupe nocebo était préparé à la piqûre par un avertissement couramment donné par les anesthésistes : « vous allez ressentir comme une intense piqûre d'abeille. C'est la partie la plus désagréable de la procédure ». Le groupe placebo était informé de ce qui allait se passer en ces termes : « Nous allons vous donner un anesthésique local qui vous engourdira, pour que vous vous sentiez bien pendant la procédure. » L'étude a montré que l'usage de mots plus apaisants avaient un impact sur la sensation de douleur et le degré d'inconfort lors des procédures chirurgicales invasives[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le terme apparaît dès le Moyen Âge dans l'expression « Placebo Domino» (du latin, je plairai au Seigneur), tirée d'une traduction biblique du cinquième siècle après Jésus-Christ. Cfr Past and present of what will please the lord : an updated history of the concept of placebo, Minerva Med, avril 2005, 96(2), 121-124.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. L'effet placebo. Un voyage à la frontière du corps et de l'esprit. Ivan O. Godfroid, Charleroi, Socrate Éditions Promarex, 2003.
  3. (en) Kaptchuk TJ, Friedlander E, Kelley JM. et al., « Placebos without Deception: A Randomized Controlled Trial in Irritable Bowel Syndrome », PLoS ONE, vol. 5, no 12,‎ 2010, e15591 (PMID 21203519, PMCID 3008733, DOI 10.1371/journal.pone.0015591, Bibcode 2010PLoSO...515591K)
  4. Scott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. (2007) Individual differences in reward responding explain placebo-induced expectations and effects. Neuron 55: 325–336. doi: 10.1016/j.neuron.2007.06.028.
  5. Zubieta JK, Stohler CS (2009), Neurobiological mechanisms of placebo responses. Annals of the New York Academy of Sciences 1156: 198–210. doi: 10.1111/j.1749-6632.2009.04424.x.
  6. Scott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. (2008) « Placebo and nocebo effects are defined by opposite opioid and dopaminergic responses » Archives of general psychiatry 65: 220–231. (DOI:10.1001/archgenpsychiatry.2007.34)
  7. (en) Zubieta JK, Bueller JA, Jackson LR, Scott DJ, Xu Y. et al. (2005) « Placebo effects mediated by endogenous opioid activity on mu-opioid receptors » The Journal of neuroscience, the official journal of the Society for Neuroscience 25: 7754–7762.
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  9. (en) Arthur K. Shapiro (en), Elaine Shapiro, The Powerful Placebo : From Ancient Priest to Modern Physician, JHU Press,‎ 2000 (lire en ligne), p. 4
  10. Philippe Pignarre, Les deux médecines : Médicaments, psychotropes et suggestion thérapeutique, La Découverte,‎ 2010 (lire en ligne), p. 37
  11. (en) J. Haygarth, Of the Imagination, as a Cause and as a Cure of Disorders of the Body ; Exemplified by Fictitious Tractors, and Epidemical Convulsions, Crutwell,‎ 1800 (lire en ligne)
  12. « Le médecin hydropathe » L'effet placebo de Claudie Bert, en ligne sur www.scienceshumaines.com
  13. G. Chamayou. « L'essai « contre placebo » et le charlatanisme » Les génies de la science, février-avril 2009, p. 14-17
  14. (en) HK Beecher, « The powerful placebo », Journal of the American Medical Association, vol. 159, no 17,‎ 24 décembre 1955, p. 1602-1606
  15. (en) Rachel Sherman et John Hickner, « Academic Physicians Use Placebos in Clinical Practice and Believe in the Mind–Body Connection », Journal of General Internal Medicine, vol. 23, no 1,‎ janvier 2008, p. 7-10 (DOI 10.1007/s11606-007-0332-z)
  16. Jean-Jacques Aulas, Placebo, chronique d'un elixir psycho-actif, ed: Science Infuse, 2005, (ISBN 2-914280-11-4)
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  18. Waber RL, Shiv B, Carmon Z, Ariely D, Commercial features of placebo and therapeutic efficacy, JAMA, 2008;299:1016-7
  19. Le Monde.fr : Vous souffrez ? Prenez donc un placebo… cher - Environnement, Sciences
  20. a, b, c, d, e, f, g, h et i (en) Kathryn T. Hall, Anthony J. Lembo, Irving Kirsch, Dimitrios C. Ziogas, Jeffrey Douaiher, Karin B. Jensen, Lisa A. Conboy, John M. Kelley, Efi Kokkotou, Ted J. Kaptchuk. « Catechol-O-Methyltransferase val158met Polymorphism Predicts Placebo Effect in Irritable Bowel Syndrome » PLoS ONE 2012 (DOI:10.1371/journal.pone.0048135)
  21. (en) Yavich L, Forsberg MM, Karayiorgou M, Gogos JA, Mannisto PT. « Site-specific role of catechol-O-methyltransferase in dopamine overflow within prefrontal cortex and dorsal striatum » The Journal of neuroscience: the official journal of the Society for Neuroscience 2007;27:10196–209. (DOI:10.1523/JNEUROSCI.0665-07.2007)
  22. (en) Meyer-Lindenberg A, Kohn PD, Kolachana B, Kippenhan S, McInerney-Leo A. et al. « Midbrain dopamine and prefrontal function in humans: interaction and modulation by COMT genotype » Nature neuroscience 2005;8:594–6. (DOI:10.1038/nn1438)
  23. Pharmacologie du placebo. Cours de P. Lemoine mis à jour le 2 décembre 1998, en ligne sur www.med.univ-rennes1.fr.
  24. (en) Rheims S, Cucherat M, Arzimanoglou A, Ryvlin P, « Greater Response to Placebo in Children Than in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis in Drug-Resistant Partial Epilepsy » PLoS Med. 2008;5(8):e166.
  25. Jean-Yves Nau « L'homéopathie ne serait qu'un placebo » Le Monde, 27 août 2005 Lien vers l'article
  26. Différents journaux relatent ce fait : Silicon.fr du 21 avril 2009, Challenges.fr du 21 avril 2009, Journal télévisé de 13h à France2 du 21 avril 2009, 20e minute.
  27. a et b (en) Herbert Benson et al. « Study of the Therapeutic Effects of Intercessory Prayer (STEP) in cardiac bypass patients: A multicenter randomized trial of uncertainty and certainty of receiving intercessory prayer » American Heart Journal Volume 151, No 4, 934-42 (2006)
  28. (en) cott DJ, Stohler CS, Egnatuk CM, Wang H, Koeppe RA. et al. (2008) « Placebo and nocebo effects are defined by opposite opioid and dopaminergic responses » Archives of general psychiatry 65: 220–231. (DOI:10.1001/archgenpsychiatry.2007.34)
  29. « Un placebo peut être nocif » Science et Vie, août 2010, page 55.
  30. Courrier International - 16 juillet 2009 - "Attention : se croire malade peut rendre malade" - Helen Pilcher - New Scientist
  31. Associated Press, « Effet «nocebo» », Le Devoir,‎ 4 mars 2011
  32. (en) Ulrike Bingel, Vishvarani Wanigasekera, Katja Wiech, Roisin Ni Mhuircheartaigh, Michael C. Lee et Irene Tracey, « Drug Efficacy - The Effect of Treatment Expectation on Drug Efficacy: Imaging the Analgesic Benefit of the Opioid Remifentanil », Science Translational Medicine, vol. 3, no 70,‎ 16 février 2011, p. 70ra14 (résumé)
  33. D. Varelmann, C. Pancaro, EC. Cappiello et WR. Camann, « Nocebo-induced hyperalgesia during local anesthetic injection. », Anesth Analg, vol. 110, no 3,‎ mars 2010, p. 868-70 (PMID 20042440, DOI 10.1213/ANE.0b013e3181cc5727)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Effet placebo et transfert, Martens F., Psychoanalyse, 1984 ; 1 : 38-62
  • L'effet placebo, Xavier Durando, Bulletin du cancer. Novembre 2001. Volume 88, Number 11
  • (en) Hrobjartsson A, Gotzsche PC. « Is the placebo powerless ? An analysis of clinical trials comparing placebo with no treatment » N Engl J Med 2001, 344 ; 1594-602
  • Placebo, chronique d'un elixir psycho-actif, Jean-Jacques Aulas, ed: Science Infuse, 2005, (ISBN 2-914280-11-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]