Québec s'apprête à adopter une loi spéciale pour briser la grève étudiante -- soir pour que le gouvernement libéral puisse passer une loi spéciale afin de briser la grève étudiante qui dure maintenant depuis 14 semaines à travers la province. -- devrait faire augmenter radicalement les pénalités imposées aux étudiants en grève et à leurs partisans sous le système de justice pénale, si ceux-ci bloquent ou tentent de bloquer l'accès à une institution d'enseignement postsecondaire. Elle pourrait aussi limiter le nombre de personnes permises à un piquet de grève à une université ou un cégep. -- Les étudiants ont, avec l'appui de certains enseignants et parents, organisé plusieurs piquets de grève importants pour empêcher avec succès la mise en oeuvre de toute une série d'injonctions de la cour -- menace de sanctions contractuelles, à assister le gouvernement pour briser la grève. -- session d'hiver aux 14 cégeps et 11 universités où des étudiants sont toujours en grève. -- étudiants comme un groupe violent, et ce depuis presque le tout début de la grève en février dernier. En réalité, c'est la police qui a provoqué à maintes reprises des confrontations violentes avec les -- les syndicats dénoncent la « violence », au moment même où son gouvernement s'apprêtait à criminaliser la grève étudiante. -- La déclaration de Charest et la brutalité de la répression dirigée contre les étudiants en grève contredisent directement la propagande gouvernementale selon laquelle la hausse des frais de scolarité n'est -- Le gouvernement et l'élite patronale voient la grève étudiante comme un véritable défi posé aux politiques d'austérité qui sont mises en oeuvre -- Dans les derniers jours, les médias et le patronat ont de plus en plus pressé le gouvernement à écraser la grève étudiante, en affirmant que le Québec était menacé par le règne de la populace. -- immédiate pour rouvrir tous les cégeps et les facultés universitaires touchés par la grève. La CAQ dénonce maintenant le gouvernement pour « reporter le problème » au mois d'août. -- D'un cynisme le plus complet, le gouvernement et les médias ont présenté la diminution du nombre d'étudiants en grève au cours des dernières semaines - dans un contexte où le gouvernement ne cesse de brandir la menace de l'annulation de session et où les tribunaux et les policiers interviennent agressivement contre la grève - comme la preuve que l'opposition à la hausse des frais de scolarité ne se limitait qu'à -- Même si la majorité de ses députés proviennent du Québec, il affirme qu'il ne peut se prononcer sur la grève, car il s'agit d'une question de compétence provinciale. En réalité, le NPD craint que toute -- une loi qui privait un demi-million de travailleurs du secteur public de leur droit de grève et qui leur imposait des concessions dans un contrat de sept ans. -- le cas de la CLASSE (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante), qui a amorcé le mouvement de grève et qui critique depuis longtemps les liens qu'entretiennent les deux -- Les travailleurs du Québec et du Canada doivent se porter à la défense des étudiants en grève. La lutte étudiante doit devenir le catalyseur d'une offensive politique et industrielle de toute la classe ouvrière,