Les attentats du 11-Septembre

Suivre le flux rss
Flux RSS
11-Septembre : effondrement de la tour Sud du World Trade Center, l'autre tour est toujours en feu.

Le 11-Septembre est une série d'attaques terroristes perpétrées aux Etats-Unis le 11 septembre 2001 par la nébuleuse Al-Qaïda dirigée par Oussama ben Laden. Ces attaques ont fait 2.977 morts.

Au matin du 11 septembre 2001 (9/11 en anglais, comme le nom des services d'urgence aux Etats-Unis), dix-neuf terroristes islamistes, la plupart originaires d'Arabie saoudite et liés à Al-Qaïda, prennent le contrôle de quatre avions de ligne américains. Grâce à des cours de pilotage suivis pendant plusieurs mois, ils sont capables de diriger eux-mêmes les appareils après avoir maîtrisé l'équipage. Le but de leur opération, imaginée par Khalid Sheikh Mohammed et validée par Oussama ben Laden, le chef du réseau Al-Qaïda depuis l'Afghanistan : s'écraser sur des lieux symboliques de la puissance américaine.

A 8h46, heure locale à New York, le vol 11 d'American Airlines, qui avait décollé de Boston à 7h59 avec notamment à son bord Mohammed Atta, le chef de l'ensemble du commando, percute la tour Nord du World Trade Center, le complexe situé au sud de Manhattan et haut lieu du capitalisme. A New York, c'est la stupéfaction. A ce moment, impossible cependant de dire s'il s'agit d'un accident ou d'un attentat. 17 minutes plus tard, le doute n'est plus permis : à 9h03, un autre avion, le vol 175 d'United Airlines également parti de Boston, s'écrase à son tour contre la tour Sud du World Trade Center. Les "Twin Towers" sont en flammes, l'Amérique est bien attaquée.

A 9h37, troisième attentat : un autre avion, le vol 77 d'American Airlines, détourné après son départ de Washington, se crashe sur le Pentagone, le ministère américain de la Défense. A 10h03, un quatrième appareil s'écrase, mais cette fois en pleine campagne de Pennsylvanie. Les passagers, qui avaient réussi à passer des coups de téléphone après le détournement et au cours desquels ils avaient appris les attentats contre le WTC, se sont en effet rebellés contre les terroristes pour reprendre le contrôle de l'avion. La bagarre aboutira à l'accident. A priori, la cible du quatrième commando était le Capitole, qui abrite le Congrès des Etats-Unis, voire la Maison-Blanche

Les tours s'écroulent

Face à la situation, l'espace aérien est fermé et tous les avions en vol dans le pays sont priés d'atterrir à l'aéroport le plus proche. Pendant ce temps, à New York, c'est l'état d'urgence. Pris au piège des flammes dans les tours jumelles, touchées dans leur partie haute, de nombreuses personnes sautent dans le vide, à plus de 300 mètres du sol. De leur côté, les pompiers tentent tant bien que mal d'atteindre les incendies, en montant par les escaliers puisque les ascenseurs ne fonctionnent plus.

A 9h59, nouveau rebondissement : la tour Sud s'écroule, moins d'une heure après l'impact. A 10h28, même chose pour la tour Nord. Les débris et la fumée envahissent tout le Financial District. Dans une vidéo diffusée ensuite sur les forums djihadistes, Oussama ben Laden dira n'avoir jamais imaginé un tel scénario. Rudy Giuliani, le maire de "Big Apple", qui a pris lui-même la direction des opérations de secours, ordonne notamment l'évacuation de tout le bas de Manhattan, bureaux, habitations, écoles, hôpitaux et touristes compris.

Bush au plus haut

George Bush, le président américain, est mis au courant des attaques, à voix basse, alors qu'il visite une école en Floride. Pour le monde entier, son regard hébété traduit son impuissance et son incapacité à réagir face à la situation. Dans l'après-midi, il s'adresse néanmoins une première fois à son peuple depuis la base de Barksdale. Il ne rentre ensuite à Washington que le soir-même pour prononcer un discours télévisé dans lequel il promet de venger l'Amérique et les victimes -2.977 selon le bilan officiel, dont de nombreux pompiers.

Dans les jours qui suivent, alors que les sauveteurs travaillent toujours sur le site du WTC, rebaptisé "Ground Zero", le pays fait bloc derrière son président : sa cote de popularité avoisine alors les 90%. Très rapidement, George Bush accuse Oussama ben Laden. Comme au temps du far-west, il annonce le vouloir "dead or alive" ("Mort ou vif").

Obama conclut la traque

Moins d'un mois plus tard, le 7 octobre, alors que les théories du complot font déjà surface, George Bush, soutenu quasiment par toute la communauté internationale, lance ses avions sur l'Afghanistan pour trouver Oussama ben Laden, hébergé et soutenu par les talibans au pouvoir à Kaboul depuis cinq ans. Grâce à cette américaine, quelques semaines suffiront pour que les anti-talibans reprennent le contrôle de la capitale. Mais le leader d'Al-Qaïda réussira à s'enfuir. Caché dans les zones tribales afghano-pakistanaises, il ne pourra plus diriger directement Al-Qaïda. Mais il restera une autorité morale pour les djihadistes internationaux qui se réclament de lui.

Dix ans après le 11-Septembre, le 2 mai 2011, c'est Barack Obama, qui a succédé à George Bush en janvier 2009, qui conclut la traque : Oussama ben Laden, qui se cache au Pakistan, est tué par un commando des forces spéciales américaines. Les soldats américains, et d'autres pays membres de l'Otan comme la France, sont quant à eux toujours présents en Afghanistan.

Plus d'actualités de 11-Septembre 11-Septembre

Britney Spears fait son show à Vegas !

logAudience