Si la fontaine n'est pas encore la… bonne, la mairie a inauguré à l'heure dite en fin de journée hier la « place du Dipavali » (rond-point LGM) lançant du même coup les festivités de la fête de la lumière en commençant par l'ouverture de la Méla (village indien) aujourd'hui au Colosse. Au centre de la place, un bassin et une fontaine représentant une lampe de cinq étages symbolisant les 25 ans du Dipavali cette année. Une fontaine provisoire de 1,8 m en granit appelée à laisser prochainement sa place à la « vraie », mesurant 2,2 m, commandée en Inde mais toujours en route sur un bateau.

Pour combler le vide la mairie a mis la main sur une statue plus petite. « Mais on ne paiera pas deux fois », assure le cabinet. Coût de la facture : environ 4 000 euros. D'autres évoquent un choix assumé pour une statue plus grande et plus « travaillée ». La statue provisoire » pourrait ensuite être installée au Colosse. Comparé à Rama rentrant triomphalement dans la ville par certains, Jean-Paul Virapoullé, rentré hier d'un voyage d'étude en métropole pour choisir le futur équipement de traitement des déchets commun de la Cirest et de la Cinor, s'amuse : « Je ne suis pas un dieu, c'est la fête de la fraternité et la lumière ne supporte pas les polémiques ». Interrogé, le président de la Cirest répond que le choix final ne sera pas un incinérateur « mais un traitement de valorisation énergétique ». Il veut en dévoiler les détails avec le président de la Cinor. Et de répondre à Joé Bédier jugeant les préparatifs « moches et gros doigts » : « C'est de la jalousie et la jalousie est un vilain défaut ». L'inauguration de la fontaine est également tout un symbole pour la majorité. Déjà existant, le bassin avait été recouvert de terre par l'équipe d'Eric Fruteau. Le bassin reprend du service… Pas de fête de la victoire pour autant pour le maire : « Cela m'avait ému pendant la campagne, un des thèmes était le retour du Dipavali en ville, le peuple a voté pour que la lumière retourne en ville ». Que le 25e Dipavali commence.

P.M.