Le gong a sonné mardi soir, la fête a pu commencer dans un élan de joie partagé par tous les festivaliers. Le festival de Confolens a beau avoir 57 ans, il est encore loin de l’âge de la retraite. Partout la ville a pris des airs de fête, revêtu les costumes des grands jours et le cru qui s’annonce ne devrait pas faire défaut à la réputation de cette manifestation.
Chaque année les surprises sont au rendez-vous, chaque année le public plébiscite la programmation toujours nouvelle, riche, différente, grandiose, n’ayons pas peur des mots. Le festival aurait pu s’éteindre après la disparition de celui qui était l’un de ses fondateurs et son âme. Ce ne fut pas le cas et l’actuel président Xavier Soupizet, qui ne renie rien de l’héritage est bien décidé de faire de sa présidence un moment de transition et d’évolution nécessaire. La fidélité et le désir de faire évoluer le festival créent une alchimie particulière qui permet à ce rendez-vous d’évoluer tous les ans et d’offrir des spectacles et des voyages à travers le monde, les cultures et les civilisations.
Cette année, pas moins de 13 pays sont de la fête et près de 1.000 artistes vont battre le parquet de la salle des Ribières. Hier soir, la soirée basque a fait la démonstration de l’étendue d’une culture qui s’étend sur terre comme sur les mers.
À 21 heures aujourd’hui, le grand gala d’ouverture permettra à tous les festivaliers de découvrir les grandes nations déjà très amies du festival mais aussi de s’émerveiller sur une découverte proposée en exclusivité. Il s’agit de la Micronésie, dont les échos sont particulièrement positifs et laissent penser qu’il ne faut pas les manquer. À noter encore la soirée de clôture sous le thème “Flower Power”, à ne pas manquer. De toutes les manières sur ce festival, il ne faut rien manquer.
Laurent Borderie
Commentaires
CommenterSoyez le premier à commenter cet article