Si le coup d’envoi de ce week-end dédié au monde agricole a été donné par le comice cantonale samedi, la 20^e Fête de la moisson a battu son plein à partir de 14 h 30, dimanche, avec le défilé de près de 85 tracteurs, devancés par quelques habitants en costume d’époque. Si le public se faisait rare dans le bourg, le gros des troupes s’était déjà massé sur le terrain de la fête.

Puis chacun a pu (re) découvrir le matériel agricole d’antan aussi que les techniques d’autrefois. « L’ambiance est vraiment bonne, les gens sont enthousiastes. On se retrouve 15 ans en arrière lorsque la fête était à son sommet au niveau de l’affluence », se satisfaisait à chaud Peter De Jonge. Mais la réalité des chiffres, le lendemain, laissent une légère déception au président. « Nous avons 1800 entrées payantes et avec les enfants, nous étions aux alentours de 2300 personnes. Sur le terrain, j’avais l’impression qu’il y avait plus de personnes. »
Et pour expliquer ces chiffres, équivalent à l’année dernière, l’organisateur avance le prix de la fête.

J’entends dire que 5 €, c’est trop cher. Mais il est impossible pour nous de baisser le prix et d’avoir une fête équivalente. Peut-être que la brocante, qui a très bien marché cette année avec plus de 200 exposants, fait de l’ombre à la fête en elle même et qu’il faudrait la déplacer sur le terrain. Mais là, les gens ne voudraient pas payer pour aller dans une brocante.

Des motifs de satisfaction

En attendant, la satisfaction était tout de même de mise pour les membres du comité des fêtes et Peter De Jonge en tête. « Pour ce 20^e anniversaire, nous avons voulu innover, notamment en faisant venir une Burell de 1920. Cette attraction a attiré du monde. Tout le monde était curieux de savoir comment elle fonctionnait. C’est une vraie réussite. » Tout comme les intermèdes musicaux du « Silver Squid Quintet », groupe de musique aux accents irlandais, qui ont ponctué toute l’après-midi.

(Lire article complet dans Le Réveil normand du mercredi 30 juillet 2014)