Le débat parlementaire de mercredi était une première étape avant l'examen en mars d'un projet de loi qui prévoit d'autoriser une «sédation profonde et continue» jusqu'au décès pour certains malades incurables. Le président socialiste François Hollande, qui avait promis avant son élection en 2012 un droit à «une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité», avance prudemment sur les sujets de société depuis la légalisation en 2013 du mariage homosexuel, contesté par une partie de la droite. Sur la fin de vie, le pouvoir socialiste espère trouver un consensus avec l'opposition. Mercredi, plusieurs centaines de manifestants anti-euthanasie s'étaient aussi rassemblés dans plusieurs villes de France et à Paris.