Ouvrir une session Courriel ____________________ Mot de passe __________________ [_] Se souvenir de moi Connexion Mot de passe oublié ? 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Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement parfaitement normal pendant de longues périodes. Bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne, la schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui perturbent notamment l'attention, la mémoire, l'apprentissage et le traitement de l'information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu. Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d'entre elles émet des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses ou en reçoivent de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d'une cellule à l'autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication fonctionne mal. Une personne atteinte de schizophrénie peut: * éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ; * être envahie par des idées et des impressions étranges ; * avoir l'impression d'entendre des voix qui, bien que n'existant pas réellement, font partie de sa réalité ; * être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ; * avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ; * avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ; * avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ; * se replier sur elle-même et se comporter d'une façon bizarre ou imprévisible ; * se désintéresser de nombreuses choses: habillement, ménage, hygiène corporelle, gestion de ses biens ; * avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ; * percevoir son entourage comme hostile ; * ressentir une insécurité permanente. La schizophrénie n'est pas une maladie rare. À l'échelle mondiale, la schizophrénie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaître parfois pendant l'enfance ou après 30 ans. On parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas. La schizophrénie est une maladie mentale qui peut être sévère et persistante. La maladie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques. Le début de la maladie peut être progressif, s'étalant sur quelques semaines ou quelques mois. Dans bien des cas, la schizophrénie fait son apparition de façon tellement insidieuse et graduelle que les personnes qui en sont atteintes, ainsi que leur famille, prennent parfois beaucoup de temps à s'en rendre compte. Elle peut aussi apparaître très soudainement. La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques. La schizophrénie n'est pas: * Rare * Un dédoublement de la personnalité * La marque d'une faiblesse de caractère * Causée par des parents négligents ou dominateurs * La conséquence d'une expérience traumatisante vécue dans l'enfance * Due à la pauvreté du milieu de vie ou à un échec personnel La schizophrénie se traite : une vie satisfaisante est maintenant possible Prévalence de la schizophrénie * À travers le monde, une personne sur cent est atteinte de schizophrénie. Elle est donc : * Deux fois plus répandue que la maladie d'Alzheimer. * Cinq fois plus répandue que la sclérose en plaques. * Six fois plus répandue que le diabète insulino-dépendant. * Soixante fois plus répandue que la dystrophie musculaire. Inscription infolettre Veuillez renseigner les champs en erreur std 104 ____________________ ____________________ Inscrivez-vous Politique de confidentialité et sécurité de l'information * Accueil + Qui sommes-nous ? + Services + + * + FAQ + Documentation + Actualités scientifiques + Nouvelles + Bulletins * Liens utiles + + Besoin d'aide + Contactez-nous © Copyright 2015 Société Québécoise de la Schizophrénie. Tous droits réservés. Conception & Réalisation du site Internet par HPJ Solutions #Flux RSS Logo Fondation Fondamental Faire un don ____________________ go EN * La Fondation * Les maladies mentales * Soins * Recherche * Formation * Information * Soutenir Fondamental Qui sommes-nous? 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Elle se caractérise par une rupture de contact avec le monde environnant, un retrait de la réalité et une pensée autistique. On y retrouve un ensemble de syndromes dont les principales caractéristiques sont des délires, des hallucinations visuelles ou auditives, des perturbations du cours de la pensée et de l’affectivité, durant une période prolongée (au moins 6 mois). Avec le temps, cette maladie devient chronique et entraîne un handicap psychologique majeur. Les personnes qui en sont atteintes peuvent tenir des raisonnements illogiques, montrer une indifférence affective, s’isoler socialement et adopter des conduites étranges. Il n’est pas rare qu’elles souffrent également de troubles de l’attention et de la mémoire, accompagnés de difficultés d’apprentissage et dans le traitement de l’information. La schizophrénie débute généralement à l’adolescence. Le retard de diagnostic est de plus de 5 ans en moyenne et a des conséquences majeures du fait de traitements inadaptés, de maladies associées non ou mal prises en charge et d’un risque accru de suicide. L'OMS classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies qui entraînent le plus d’invalidité. De fait, la schizophrénie est un facteur majeur de désocialisation et de précarité et l’espérance de vie des patients est en moyenne de 10 ans inférieure à celle de la population générale : 40% des personnes qui en sont atteintes tentent de se suicider et 10 % de toutes les personnes atteintes de schizophrénie mettent fin à leurs jours. Les avancées scientifiques La schizophrénie est une maladie complexe et dont les causes semblent multiples. A l’instar des troubles bipolaires, les recherches actuelles explorent l’interaction de différents facteurs à la fois génétiques, neurobiochimiques, neuro-développementaux, socio- environnementaux et psychologiques. Actuellement, l’évolution de la maladie et la qualité de vie des malades dépendent surtout de la qualité du soutien psychosocial, de l’accès aux soins et de l’adhérence aux prises en charges proposées. Un diagnostic précoce et le recours aux nouveaux médicaments antipsychotiques, la réduction de l’hospitalisation à long terme et une assistance psychiatrique améliorée, permettent de modifier considérablement l’évolution à long terme de la maladie. Prise en charge de la schizophrénie: les Centres Experts FondaMental sur France 5 Schizophrénie: quelle prise en charge? Tel est le sujet de l'émission Allô Docteur du 20 mars 2014. Les deux reportages mettent à l'honneur des équipes de la Fondation FondaMental. IFRAME: //www.youtube.com/embed/ou8HH59Qic8 "Qu'est-ce que la schizophrénie?" par le Pr Pierre-Michel Llorca sur Thinkovery, nouveau media de la connaissance www.thinkovery.com En savoir plus "Qu’est ce que la schizophrénie ?" par le Pr Pierre-Michel Llorca Les recherches FondaMental en cours Les Centres Experts : des plateformes de diagnostic La psycho-éducation : rendre les patients et leurs familles compétents Inscription à la Newsletter ____________________ Soumettre (_) Inscription (_) Désinscription Espace Presse Espace Presse Toutes les nouvelles Toutes les actualités Sites de référence Sites de référence Toutes les vidéos Toutes les vidéos Témoignages Témoignages Tous les documents Tous les documents Retour à l'accueil Impression Envoyer à un ami Fil RSS Facebook Twitter | Plan du site | Brochure PDF | Espace Presse | Contacts | Crédits | Mentions légales | Aide technique | www.fondation-fondamental.org * Accueil * * Infolettre * * FAQ * * Communiquez avec nous * * English ____________________ Recherche FMM La mission de la Fondation des maladies mentales se décline en 3 volets : promouvoir la santé mentale, sensibiliser la population à l’importance de prévenir les maladies mentales et contribuer à la réduction de la souffrance des personnes touchées. Donnez maintenant Maladies mentales Qu’est-ce que la maladie mentale ? * Troubles de l’humeur * La dépression * Le trouble bipolaire * Troubles anxieux * L’anxiété généralisée * Le trouble panique * La phobie sociale * La phobie spécifique * Le trouble obsessionnel compulsif * Le trouble de stress post-traumatique * Troubles psychotiques * Schizophrénie * Troubles de l'alimentation * La boulimie * L'anorexie * Troubles de la personnalité * Description * Personnalité paranoïde * Personnalité schizoïde * Personnalité schizotypique * Personnalité antisociale * Personnalité limite (borderline) * Personnalité histrionique * Personnalité narcissique * Personnalité évitante * Personnalité dépendante * Personnalité obsessionnelle-compulsive * Thématiques courantes * Thématiques courantes chez les jeunes Ressources en santé mentale * Répertoire provincial des ressources * Conseils pratiques et dépliants * Liens utiles Programme de sensibilisation Activités de financement * Campagne majeure * Événements-bénéfice * Faire un don * Nos donateurs * Organiser un événement-bénéfice Nouvelles * Actualités en santé mentale * Dernières nouvelles de la Fondation * Infolettre La Fondation * Mission * Historique * Équipe * Conseil d’administration * Porte-parole scientifiques * Partenaires et collaborateurs * Rapports annuels * Carrières * Communiquez avec nous Bordure * Accueil * * Les maladies mentales * * Schizophrénie * Partager * Imprimer Schizophrénie * Description * Qui en est atteint ? * Symptômes * Prévenir et soigner * Causes * Ressources Haut de page Description La schizophrénie se définit comme une perte de contact avec la réalité. C’est une maladie du cerveau qui se manifeste par des perturbations de certaines fonctions mentales. Ce n’est pas une maladie de l’âme, ni un manque de volonté, ni une double personnalité, mais bien un « défaut » de certains circuits neuronaux du cerveau. Il en découle une invalidité, un handicap et, malheureusement, une stigmatisation causée par la méconnaissance de la maladie public. Haut de page Symptômes Les troubles cognitifs sont souvent les premiers symptômes qui apparaissent et sont précurseurs de la schizophrénie. Ce sont ces troubles qui entraînent les difficultés de socialisation chez une personne atteinte de schizophrénie. Troubles d’attention, de concentration, manque de tolérance à l’effort La personne atteinte prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide. Elle ne réussit plus à conserver une attention soutenue pendant une tâche : elle n’est plus capable de suivre ses cours ou de se concentrer sur un film. Troubles de mémoire La personne atteinte oublie de faire des tâches de la vie quotidienne (faire ses devoirs, suivre son horaire), a de la difficulté à raconter ce qu’elle lit, à se rappeler ce que les autres disent ou à suivre une conversation. Sa mémoire autobiographique est affectée : elle oublie plusieurs moments de son histoire personnelle. Sa mémoire de travail altérée ne lui permet plus de faire plusieurs tâches en même temps en se souvenant où elle est rendue dans chacune d’elles. Troubles des fonctions exécutives Les fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome et adapté, comme préparer un repas. La personne atteinte a de la difficulté à conceptualiser les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à anticiper les conséquences : elle manque de planification, d’organisation des séquences d’action pour atteindre un but, elle manque de flexibilité, de discernement, de vérification, elle démontre une capacité d’autocritique limitée. Ces troubles cognitifs se présentent en premier, comme des symptômes annonciateurs, mais ils persisteront longtemps après la résorption des symptômes aigus. Symptômes dits positifs Les symptômes aigus (positifs) se manifestent habituellement au début de l’âge adulte, entre 17 et 23 ans chez les hommes et entre 21 et 27 ans chez les femmes. Ils sont dits « positifs » parce qu’il s’agit de manifestations qui s’ajoutent aux fonctions mentales normales. C’est leur présence qui est anormale. * Hallucinations Ce sont des perturbations des perceptions le plus souvent auditives (la personne atteinte entend une voix qui fait des commentaires ou profère des insultes, des menaces), mais parfois aussi visuelles, olfactives ou tactiles. * Délires Ce sont des erreurs de jugement logique, des croyances non fondées dans la réalité. La personne atteinte s’imagine que l’individu qui la regarde dans l’autobus ou qui la croise dans la rue est là pour l’espionner; elle se sent surveillée, persécutée, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages; elle est convaincue d’avoir le pouvoir d’influencer des événements dans le monde, qu’elle est contrôlée par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées, etc. * Langage incohérent La personne atteinte dit des phrases sans suite ou incompréhensibles et invente des mots. * Agissements bizarres La personne atteinte ferme les stores de la maison par crainte d’être espionnée; elle collectionne des bouteilles d’eau vides; elle se promène nue dans la rue, elle peut démontrer un intérêt inhabituel à l’égard des religions et des sciences occultes, etc. * Besoin compulsif d’écrire, utilisation d’une calligraphie semblable à celle d’un enfant et textes incohérents Symptômes dits négatifs Les symptômes déficitaires (négatifs) succèdent habituellement aux symptômes aigus. Ils s’observent par un manque ou une absence de comportements spontanés, attendus. Les symptômes déficitaires sont souvent attribués à tort aux effets de la médication. * Isolement, retrait social, indifférence au monde extérieur La personne atteinte perd plaisir à ses activités de loisirs. Elle délaisse ses amis, se retire dans sa chambre, devient même irritable si on tente de l’approcher. Elle se coupe peu à peu de la réalité. Il y a détérioration des relations interpersonnelles. * Alogie ou difficulté de conversation La personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions. Elle utilise des expressions ou des structures de phrases inhabituelles. * Apathie, perte d’énergie La personne atteinte passe ses journées devant la télé sans vraiment être capable de suivre ce qui s’y passe, elle néglige son hygiène ou son apparence personnelle et manque de persistance ou d’intérêt pour commencer ou achever des tâches routinières (études, travail, ménage). Cette attitude donne une impression d’insouciance, de négligence, de manque de volonté et de paresse. * Diminution de l’expression des émotions Le visage de la personne atteinte devient inexpressif, ses inflexions vocales diminuent (elle parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont moins spontanés, ses gestes, moins démonstratifs. Le regard est fixe, accompagné d’une absence de clignements des yeux ou, au contraire, de clignements incessants. * Dysfonctionnement social ou professionnel Tous ces symptômes amènent un dysfonctionnement dans l’hygiène, les études, le travail et les relations interpersonnelles. Certains de ces symptômes et altérations du fonctionnement persisteront, de façon fluctuante, pendant des années. Autres symptômes * Troubles du sommeil, périodes d’éveil à des heures inhabituelles, confusion entre le jour et la nuit * Hyperactivité ou inactivité, ou alternance des deux états * Hostilité, méfiance et terreur * Réactions exagérées face à la désapprobation de l’entourage et des membres de la famille, et réactions affectives inhabituelles * Hypersensibilité au bruit et à la lumière * Altération de l’odorat et du goût * Automutilation Haut de page Causes Cette maladie ne peut s’expliquer par une cause simple. Certains individus ont ce qu’on appelle une vulnérabilité neurophysiologique, c’est-à-dire une prédisposition à développer la schizophrénie quand des facteurs stressants surviennent dans leur vie. Les facteurs stressants de l’environnement Fréquemment, les drogues (marijuana, PCP, ecstasy, etc.) sont des facteurs déclencheurs de la schizophrénie. Les émotions fortes (hostilité, critiques, relations humaines intenses et intimes), les tensions sociales, les pressions au travail ou pendant les études, les changements de routine (déménagement, changement d’école, etc.) sont également des situations de stress qui peuvent provoquer des rechutes de schizophrénie. Le risque génétique L’hérédité est un facteur qui accroît le risque à mesure que le bagage génétique augmente. Ainsi, l’enfant naissant voit son risque augmenter de : * 5 % s’il a un parent du deuxième degré (oncle, tante, cousin, cousine) qui souffre de schizophrénie; * 10 % s’il a un parent du premier degré (père, mère, frère, sœur) qui souffre de schizophrénie; * 10 % s’il a un jumeau différent qui souffre de schizophrénie; * 40 % s’il est enfant de deux parents schizophrènes; * 50 % s’il a un jumeau identique qui souffre de schizophrénie. On estime qu’environ 50 % des cas de schizophrénie résultent d’une anomalie des gènes affectant la croissance du cerveau. Le développement cérébral Cependant, d’autres facteurs, comme une grippe, la prise de drogues ou la famine survenues au cours de la grossesse, peuvent altérer le développement cérébral. Plusieurs régions cérébrales sont affectées par la schizophrénie : * l’hippocampe –la zone du cerveau qui permet notamment de moduler les émotions et d’emmagasiner la mémoire de travail; * les lobes frontaux –constituant le centre de commande des habiletés sociales et de planification, ils fonctionnent au ralenti (hypofrontalité) dans le cerveau d’une personne atteinte; * les lobes temporaux – ils sont activés par l’audition, mais aussi par les hallucinations auditives. Certains neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, glutamate) qui établissent les connexions entre les cellules nerveuses sont défectueux. Haut de page Qui en est atteint ? La schizophrénie touche 1 % de la population québécoise. (Source : Société québécoise de la schizophrénie www.schizophrénie.qc.ca) En général, la maladie apparaît entre 15 et 30 ans, mais elle peut apparaître plus tardivement, touchant parfois des personnes âgées de plus de 40 ans. Haut de page Prévenir et soigner Cette maladie complexe, qui affecte le patient et perturbe sa famille, nécessite les efforts d’une équipe multidisciplinaire afin d’offrir les modalités thérapeutiques à plusieurs niveaux. La pharmacothérapie Les antipsychotiques constituent le traitement pharmaceutique moderne. Ces médicaments ont la propriété d’atténuer les symptômes aigus (hallucinations, délires, comportements bizarres, langage incohérent). Les nouveaux antipsychotiques provoquent rarement les tremblements et la sédation qu’on observait avec les anciens médicaments. Par contre, ils entraînent souvent un gain de poids qui peut entraîner des complications telles que le diabète ou une augmentation des lipides. Un programme de réadaptation Le traitement médicamenteux s’accompagne d’une réadaptation (entraînement des habiletés sociales, de communication, de résolution de problèmes, etc.) qui débute pendant l’hospitalisation et qui, par la suite, se prolonge et se diversifie selon le rythme de progression du patient. Un effort commun pour apporter à la personne atteinte de schizophrénie du soutien, des encouragements et de la stimulation graduelle est nécessaire pour l’aider à combattre les symptômes persistants qui la handicapent et minent sa motivation. On aidera la personne à participer régulièrement à son programme de réadaptation afin d’apprendre à s’occuper d’elle-même et à reprendre des occupations valorisantes au travail ou ses études. La thérapie psychoéducative Il est indispensable d’offrir au patient et à sa famille de l’information actuelle à propos de la maladie, de son évolution et de ses traitements. Il faut apprendre à porter attention aux symptômes annonciateurs de rechute et éviter les stress (drogues, émotions fortes, etc.) qui peuvent aggraver la maladie. Il faut découvrir un nouveau style de vie qui permettra au patient de devenir le plus fonctionnel possible en protégeant sa vulnérabilité, en surmontant ses handicaps et en offrant du soutien à sa famille. Le soutien social Souvent dépourvus devant des situations nouvelles ou complexes, les patients auront besoin d’une aide pour résoudre des problèmes de la vie quotidienne (logement, alimentation, socialisation, travail). Il ne s’agit pas là d’un besoin de dépendance, mais plutôt d’assistance pour planifier et réaliser des activités qui s’inscrivent dans une routine quotidienne. Haut de page Ressources De nombreux groupes d’entraide ont été mis sur pied un peu partout au Québec afin d’offrir information et soutien aux familles éprouvées par cette maladie. Société québécoise de la schizophrénie www.schizophrenie.qc.ca info@schizophrenie.qc.ca 514 251-4000, poste 3400 ou 1 866 888-2323 Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale www.ffapamm.qc.ca info@ffapamm.qc.ca 418 687-0474 ou 1 800 323-0474 Consultez aussi le répertoire pour voir toutes les ressources disponibles. Les maladies mentales Qu’est-ce que la maladie mentale ? * Troubles de l’humeur * La dépression * Le trouble bipolaire * Troubles anxieux * L’anxiété généralisée * Le trouble panique * La phobie sociale * La phobie spécifique * Le trouble obsessionnel compulsif * Le trouble de stress post-traumatique * Troubles psychotiques * Schizophrénie * Troubles de l'alimentation * La boulimie * L'anorexie * Troubles de la personnalité * Description * Personnalité paranoïde * Personnalité schizoïde * Personnalité schizotypique * Personnalité antisociale * Personnalité limite (borderline) * Personnalité histrionique * Personnalité narcissique * Personnalité évitante * Personnalité dépendante * Personnalité obsessionnelle-compulsive * Thématiques courantes * Thématiques courantes chez les jeunes * Thématiques courantes chez les adultes * Thématiques courantes chez les aînés Bordure Nos programmes de sensibilisation En savoir plus Solidaires pour la vie Répertoire des ressources Consultez le répertoire afin de trouver une ressource en santé mentale près de chez vous. 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Tous droits réservés, 2015. * Plan du site * * Partenaires * * Mentions légales * * Médias #Association canadienne pour la santé mentale » Flux Association canadienne pour la santé mentale » Flux des commentaires alternate alternate Skip to primary content Skip to main menu Skip to section menu (if applicable) ACSM * À propos * Actualités * BoutiqueACSM * Médias * Trouver votre filiale * Faites un don Search ____________________ Search * Accueil * + Contact * English * Login Main menu * Santé mentale + Votre santé mentale o Le vieillissement o La colère o Les enfants o Le deuil o La résilience o Le rôle parental o La séparation et le divorce o Le stress o Le chômage o Équilibre travail-vie personnelle o Les jeunes + Comprendre la maladie mentale o Les troubles anxieux # Le-trouble obsessionel-compulsif # Les troubles de panique # Les phobies # Trouble de stress post-traumatique o Les troubles déficitaires de l’attention o Les Troubles de l’Alimentation # L’Anorexie # La Boulimie # L’Hyperphagie Boulimique o Les troubles de l’humeur # Le trouble bipolaire # La dépression # Trouble affectif saisonnier # La psychose # La schizophrénie o Le suicide o L’automutilation o La violence + Obtenir de l’aide * Politique + Documents d’information + Documents de discussion + Positions de la politique + Rapports de recherche + Soumissions + Ressources externes * Participez + Trouver votre filiale + Faites un don + BoutiqueACSM * Accueil * Mental Health * Faits sur la schizophrénie * Votre santé mentale + Le vieillissement + La colère + Les enfants + Le deuil + Le rôle parental + La séparation et le divorce + Le stress + Le chômage + Équilibre travail-vie personnelle + Les jeunes * Comprendre la maladie mentale + Les troubles anxieux + Les troubles déficitaires de l’attention + Les troubles de l’alimentation + Les troubles de l’humeur + La psychose + La schizophrénie + L’automutilation + Le suicide + La violence * Obtenir de l’aide + Bien-être émotionnel + L’éducation et la maladie mentale + L’emploi et la maladie mentale + Soutien pour la famille et les soignants + Trouver votre division provinciale et vos filiales locales Faits sur la schizophrénie Les causes, les symptômes, et les traitements pour la schizophrénie. Boutique ACSM Télécharger * À première vue, la schizophrénie semble parfois être un énorme casse-tête. Ses causes sont encore incertaines; ses symptômes, variables. Le groupe d’âge le plus souvent touché est de 16 à 30 ans et on estime qu’une personne sur cent en est atteinte. C’est l’affection la plus incapacitante de la jeunesse. Un casse-tête, oui, mais un auquel on arrive graduellement à trouver la solution, car de nouvelles pièces sont constamment découvertes. Considérons ce que nous savons déjà des symptômes de la schizophrénie. Symptômes de la schizophrénie Souvent, la schizophrénie se manifeste lentement. Lorsque les premiers symptômes apparaissent, généralement durant l’adolescence ou au début de l’adultéité, ils peuvent sembler plus déconcertants que sérieux. Au tout début, les personnes atteintes de schizophrénie pourraient s’apercevoir qu’elles semblent incapables de relaxer, de se concentrer ni de dormir. Elles peuvent graduellement s’éloigner de leurs amis de longue date. Leur travail ou leurs études commencent à en souffrir, ainsi que leur apparence physique. Au cours de cette période, on pourrait se rendre compte, à une ou plusieurs reprises, que la personne atteinte s’exprime d’une façon difficile à comprendre et/ou semble avoir des perceptions anormales. Une fois établie, la schizophrénie a tendance à se caractériser par des cycles de rémission et de rechute. En période de rémission, une personne atteinte de schizophrénie peut sembler relativement peu affectée et fonctionner assez bien dans la société. Cependant, en période de rechute, la situation n’est pas telle. Les schizophréniques peuvent éprouver un ou tous les principaux troubles suivants: * Délire et/ou hallucinations * Manque de motivation * Retrait social * Troubles de la pensée Le délire se caractérise par des idées fausses qui s’écartent de la réalité. Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent par exemple, croire qu’on les espionne, qu’on écoute leurs pensées ou qu’on implante des idées dans leur tête. Pour la plupart, les hallucinations consistent à entendre des voix qui reprochent les comportements, insultent ou donnent des ordres. Il arrive parfois aux personnes atteintes de schizophrénie de voir ou de ressentir des choses qui n’existent pas. La pensée désorganisée provoque chez certaines personnes atteintes de schizophrénie une grande confusion. Lors de conversations, elles peuvent spontanément passer d’un sujet inapplicable à l’autre. La dépression et l’anxiété accompagnent souvent ces sentiments. Les symptômes de la schizophrénie varient grandement d’une personne à une autre, pouvant aller de légers à graves. Puisque aucun test diagnostique n’existe, on doit consulter un spécialiste pour l’établissement du diagnostic. Théories sur les causes de la schizophrénie Nous savons que la schizophrénie est un trouble biologique du cerveau. Les causes ne sont pas encore connues, mais il existe plusieurs théories. Il y a forte raison de croire que d’importants facteurs héréditaires sont en jeu. De nombreux chercheurs tentent présentement de découvrir les causes génétiques de la schizophrénie transmises à travers les générations. La probabilité de leur réussite augmente au fur et à mesure que les gènes d’autres maladies complexes sont découverts. Les caractéristiques de la schizophrénie, ainsi que sa tendance cyclique (périodes de rémission et de rechute), font qu’elle ressemble aux maladies auto-immunes. Grâce à de nouvelles technologies, on a pu récemment cerner certains indices relatifs aux causes de la schizophrénie. Des images obtenues par ordinateur de l’activité cérébrale montrent que la partie du cerveau ouvernant la pensée et les fonctions mentales supérieures présente un comportement anormal chez les personnes atteintes de schizophrénie. L’imagerie par résonance magnétique, ou IRM, a démontré que la même région du cerveau chez certaines personnes atteintes de schizophrénie, semble présenter une détérioration ou un développement anormal. L’examen tomodensitométrique (mieux connu sous le nom de scanographie) indique que les cavités remplies de liquide dans les cerveaux d’individus atteints de schizophrénie, ont tendance à être plus grandes que chez ceux qui ne sont pas atteints. Même les traitements couramment utilisés par les médecins fournissent aux travailleurs scientifiques des « pièces du casse-tête » jugées indispensables. Par exemple, certaines personnes atteintes de schizophrénie réagissent bien aux médicaments qui perturbent la production ou libération de dopamine – une substance biochimique présente dans le cerveau. Cette réalisation mène actuellement les chercheurs à considérer qu’une production excessive de dopamine, ou bien une trop grande sensibilité à celle-ci, influe peut être sur la maladie. Traitements On a découvert qu’un grand nombre de médicaments peuvent aider à rétablir les déséquilibres biochimiques à un niveau presque normal chez de nombreuses personnes atteintes de schizophrénie. Ces médicaments sont très bénéfiques car ils peuvent diminuer les hallucinations et le délire, ainsi qu’assurer la cohérence du processus de pensée. Cependant, leurs effets secondaires sont généralement graves, ce qui mène le patient à cesser de les prendre et à faire une rechute. La psychothérapie individuelle, de groupe ou familiale est possible et peut s’avérer très bénéfique pour la personne atteinte de schizophrénie et ses proches. Ils y trouveront compréhension et réconfort, de même que des idées et des suggestions pour faire face aux aspects émotionnels de la maladie et atténuer le stress qu’ils vivent. Les familles peuvent jouer un rôle important. En collaborant étroitement avec les professionnels de la santé, les membres de la famille peuvent non seulement venir à mieux connaître la maladie, mais peuvent aussi leur fournir des renseignements utiles. La famille peut trouver des moyens d’appuyer le/la parent(e) atteinte de schizophrénie et de lui fournir un environnement qui l’aidera à se rétablir et favorisera la communication. Regard vers l’avenir Grâce à des médicaments appropriés qui s’améliorent sans cesse, des réseaux de soutien communautaire, particulièrement en matière de logement, et des psychothérapies dispensées par des professionnels qualifiés, de nombreuses personnes atteintes de schizophrénie seront mieux équipées pour fonctionner dans la communauté. Avec toutes ces ressources à leur disposition, un très grand nombre de personnes atteintes de schizophrénie pourraient retrouver leur indépendance, travailler, fréquenter leur famille et leurs amis. La recherche d’une cure est en cours et l’espoir de réussir augmente de jour en jour. Pour de plus amples renseignements Si vous ou une de vos connaissances est atteinte de schizophrénie et vous désirez obtenir de plus amples renseignements au sujet de la maladie, contactez un organisme communautaire comme la Société canadienne de schizophrénie ou l’Association canadienne pour la santé mentale; un tel organisme sera en mesure de vous renseigner ou vous aider à obtenir de l’aide supplémentaire, s’il y a lieu. L’Association canadienne pour la santé mentale est un organisme bénévole oeuvrant à l’échelle nationale dans le but de promouvoir la santé mentale de tous et de favoriser la tolérance et le rétablissement de personnes atteintes de maladies mentales. L’ACSM accomplit ce mandat par la défense des droits, l’éducation, la recherche et les services. Les commentaires sont fermés. * Follow CMHA on Twitter * Visit CMHA on Facebook * Visit the CMHA Youtube Channel * Subscribe via RSS to CMHA news and events * À propos de l’ACSM * BoutiqueACSM * Médias * Faites un don * Carte du site * Centre d’information de l’ACSM Financial Stress Video Sponsor Web Bell Bell * Droit d’auteur Copyright © 2014 Canadian Mental Health Association #RSS Actualités RSS Emplois offerts RSS La Recherche RSS Vincent et moi Sauter la navigation Institut universitaire en santé mentale de Québec Insitut universitaire en santé mentale de Québec Accueil|Salle de presse|Publications|Plan du site|Nous joindre|Situation d'urgence|Employés ____________________ (Submit) SubmitRecherche __________________________________________________________________ * Soins et services * Services aux professionnels * Maladies mentales * Enseignement * Centre de recherche * Emplois, stages et bénévolat * À propos de l'Institut __________________________________________________________________ L'Institut universitaire en santé mentale de Québec aide les adultes atteints de maladie mentale à se rétablir et à s’intégrer en société. * Troubles psychotiques + Schizophrénie * Troubles de l'humeur * Troubles anxieux * Trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) * Troubles de la personnalité * Santé mentale et grossesse __________________________________________________________________ Accueil > Maladies mentales > Troubles psychotiques > Schizophrénie Schizophrénie La schizophrénie se définit comme la perte de contact avec la réalité. La schizophrénie est une maladie complexe du cerveau affectant la pensée, les émotions, les sentiments, les comportements et les perceptions. Les personnes souffrant de schizophrénie ont de la difficulté à fonctionner aux plans professionnel, familial ou social. * Symptômes & formes de la maladie * Causes * Traitements & guérison * Mythes & Réalités * Conseils Symptômes et formes de la maladie Symptômes de la schizophrénie Les symptômes et leur durée varient d’une personne à l’autre. La plupart des symptômes doivent être présents pendant 1 mois et persister pendant au moins 6 mois. * Symptômes positifs Ces symptômes s’ajoutent aux fonctions mentales normales. Leur présence est anormale. + Hallucinations – entendre des voix ou avoir des visions que personne d’autre ne peut percevoir + idées délirantes – idées irréalistes non partagées par les autres et persistantes malgré la présence de preuves évidentes qu’elles ne sont pas réelles + Paranoïa – impression que d’autres personnes manipulent les pensées ou que l’on contrôle les pensées des autres + Pensée et discours incohérents – sauter du coq-à-l'âne + Préoccupations bizarres + Comportements bizarres * Symptômes négatifs Ces symptômes se traduisent par la perte ou l’absence d’un comportement attendu. + Diminution de l’expression des émotions + Émotions inappropriées ou absentes + Difficultés de conversation + Isolement, retrait social + Perte d’énergie + Manque de motivation + Absence de plaisir dans les activités sociales + Incapacité à accomplir des activités dirigées + Négligence des soins personnels et de l’hygiène + Trouble d’attention, de concentration + Manque de tolérance à l’effort + Troubles de mémoire + Difficulté à planifier et à organiser + Manque d’autocritique Schizophrénie catatonique * Alternance entre des périodes d’immobilité et d’agitation intense * Négativisme – être en désaccord avec tout propos, refuser le contact avec le monde réel * Attitude figée, positions bizarres * Répétition continuelle des mêmes mots Schizophrénie résiduelle Forme chronique de la maladie où les symptômes négatifs sont plus présents * Isolement social * Négligence des soins personnels et de l’hygiène * Pauvreté du discours * Manque de motivation * Émotions inappropriées ou absentes Schizophrénie paranoïde * Idée délirante + délire de persécution + idée de grandeur + idée de référence o « La télévision, les journaux « lui parlent » » o « Des événements hors de son contrôle sont créés pour lui envoyer des messages » o « Des étrangers complotent dans son dos » * Hallucinations auditives associées à un thème unique La personne souffrant de schizophrénie paranoïde reste sur ses gardes, est souvent tendue et soupçonneuse. Schizophrénie désorganisée ou hébéphrénique * Pensée et discours incohérents * Comportements bizarres Schizophrénie indifférenciée La personne présente des symptômes ne permettant pas de préciser le type de schizophrénie * Idées délirantes * Hallucinations * Incohérences * Bizarreries Causes Causes de la schizophrénie Les causes de la schizophrénie sont inconnues. Cette maladie serait le résultat de divers facteurs combinés * Hérédité * Dérèglement chimique de l’organisme * Facteurs biologiques * Stress dû à l’environnement Le risque de souffrir de schizophrénie augmente quand un membre de la famille est atteint. Traitements La schizophrénie ne se guérit pas, mais elle peut être traitée efficacement. Un dépistage précoce et une combinaison de traitements permettent aux personnes atteintes de schizophrénie de vivre une vie épanouie. * Médicaments - antipsychotiques * Réadaptation * Psychothérapie * Soutien social et familial Mythes et réalités La vie d’une personne souffrant de schizophrénie est détruite à jamais De nombreuses personnes atteintes de schizophrénie mènent une vie heureuse et épanouie. Elles peuvent se rétablir complètement de la maladie. Une personne souffrant de schizophrénie est violente La majorité des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas violentes. Elles sont plutôt repliées sur elles-mêmes et préfèrent rester seules. Certaines personnes atteintes de schizophrénie peuvent réagir de façon agressive pour se défendre d’un danger qu’elles croient réel ou si des hallucinations lui dictent. Ces réactions sont peu fréquentes. Les personnes souffrant de troubles psychotiques sont dangereuses ou violentes Les personnes souffrant de troubles de santé mentale ne sont pas plus dangereuses ou violentes qu’un autre groupe de personnes Au contraire, elles sont souvent plus vulnérables aux actes d’abus et de violence. Conseils Vous pensez souffrir d'un trouble de santé mentale Si vous ou l'un de vos proches présentez des symptômes évidents de la maladie, nous vous conseillons de consulter votre médecin traitant ou de vous rendre dans un CLSC. Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811. Soutien pour la famille Si vous avez des inquiétudes quant aux comportements de la personne souffrant de troubles de santé mentale, il existe des groupes d’entraide et de soutien pour les familles. Consultez notre section organismes d’aide pour vous aider dans vos recherches. Que faire en cas de crise? Il est important de consulter un psychiatre dès que possible. Vous pouvez vous rendre dans une urgence psychiatrique ou contacter les services de crise. Si l'un de vos proches refuse de consulter un médecin ou de se rendre à l’urgence, demandez l’aide d’une autre personne. Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811. Pour en savoir plus Publication Mieux composer avec ces voix qui dérangent Organisme d'aide Société québécoise de schizophrénie Société canadienne de schizophrénie Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale Association canadienne pour la santé mentale __________________________________________________________________ Information complémentaire * 1% de la population souffre de schizophrénie * Les troubles psychotiques peuvent affecter tout le monde peu importe l’âge, le sexe, la nationalité, l’éducation ou la condition sociale. Rapport sur les maladies mentales au Canada Avertissement : Tout renseignement communiqué par ce site n'est pas un diagnostic et ne remplace pas une consultation Soins et services |Services aux professionnels |Maladies mentales |Enseignement |Centre de recherche |Emplois, stages et bénévolat Programme Vincent et moi |Fondation |Musée Lucienne-Maheux Nous joindre |À propos de l'Institut |Plan du site Institut universitaire en santé mentale de Québec Affilié à l'Université Laval © Institut universitaire en santé mentale de Québec, 2015 #Santé : votre magazine e-sante.fr publisher alternate E-santé Maladies Maladies et troubles psy Schizophrénie Schizophrénie * Tweet * * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.e-sante.fr /schizophrenie/symptome-maladie/1387&layout=button_count&show_faces =true&width=150&action=like&colorscheme=light&height=21&locale=fr_F R * AJOUTER AUX FAVORIS Ajouter une catégorie * + rating + rating + rating + rating + rating 14 avis * Consultations (12288) * Commentaires (0) Guide Symptômes et maladiesCerveau, Nerf, Mémoire, Psychisme, Sommeil Schizophrénie * Comprendre * Causes * Conseils pratiques * Quand consulter * Examens * Traitement La schizophrénie est une maladie du cerveau. Ce n'est pas une maladie de l'âme, ni un manque de volonté, ni une double personnalité (maladie très rare à laquelle on a longtemps et faussement associé la schizophrénie), mais bien un "défaut" de certains circuits neuronaux du cerveau. Le cerveau a de multiples fonctions. Entre autres, il nous permet d'avoir des perceptions adéquates, c'est-à-dire d'entendre, de voir et de ressentir les choses telles qu'elles sont. Il nous permet aussi de porter un jugement sain sur les événements et nous rend capable de dire et faire des choses cohérentes et sensées. La schizophrénie touche 1 % de la population mondiale. Les symptômes aigus se manifestent d'habitude au début de l'âge adulte, entre 17 et 23 ans chez les hommes et entre 22 et 27 ans chez les femmes. Chez un schizophrène en phase aiguë de la maladie, toutes ces fonctions sont perturbées et la personne n'agit plus normalement. Toutefois, les études scientifiques tendent à démontrer que la maladie commence plus tôt, à l'adolescence, par des symptômes annonciateurs et persistants (troubles cognitifs et symptômes dits "négatifs"). Ils s'installent graduellement, environ un à deux ans avant que les symptômes aigus de la schizophrénie ne se manifestent, et persistent tout au long de la maladie. Symptômes annonciateurs et persistants Troubles cognitifs * troubles d'attention (un jeune toujours dans la lune, qui prend du temps à répondre aux questions qui lui sont posées). Il ne faut pas confondre cela avec l'hyperactivité, qui se manifeste beaucoup plus tôt dans l'enfance, souvent à l'âge préscolaire ; * problèmes de concentration (il n'est plus capable de suivre ses cours, de faire ses examens) ; * troubles de mémoire (il oublie les actes routiniers de la vie quotidienne qu'il faisait pourtant auparavant, comme oublier de faire ses devoirs). Symptômes négatifs * isolement (il se retire dans sa chambre, se coupe peu à peu de la réalité) ; * alogie ou difficultés à converser (il ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives, cesse progressivement de communiquer) ; * anhédonie ou perte du plaisir (il se retire progressivement de ses activités de loisirs, de détente, ne voit plus ses amis, devient asocial) ; * apathie ou perte d'énergie (il passe ses journées devant la télé, sans vraiment être capable de suivre ce qui s'y déroule, néglige son hygiène et son apparence personnelle, manque d'énergie ou d'intérêt pour commencer ou achever des tâches usuelles - études, travail, ménage - ce qui donne une impression d'insouciance, de manque de volonté). Symptômes aigus de la schizophrénie (pendant au moins un mois)[INS: :INS] * perturbations des perceptions ou hallucinations, présentes dans 75 % des cas (le plus souvent auditives : entendre une voix qui fait des commentaires ou dit des insultes, mais parfois aussi visuelles ou tactiles) ; * délires ou erreurs de jugement logique, présents dans 75 % des cas (s'imaginer que la personne qui me regarde dans l'autobus ou qui attend en file derrière moi est là pour m'espionner ; croire que la télévision m'envoie des messages ; être convaincu d'avoir des pouvoirs surnaturels ou que les autres peuvent lire dans mes pensées, etc.) ; * langage incohérent, présent dans 55 % des cas (dire des phrases sans suite, inventer des mots) ; * agissements aberrants, présents dans presque 100 % des cas (se promener nu dans la rue, collectionner des bouteilles d'eau vides, garder toujours la maison dans la pénombre, par crainte d'être espionné, etc.). Les symptômes négatifs deviennent persistants, pendant plus de six mois, entraînant des perturbations importantes de la vie sociale, notamment scolaire, universitaire ou familiale. [precoff.png] [suivon.png] * facebook * twitter * favoris AJOUTER AUX FAVORIS Ajouter une catégorie * imprimer * ENVOYER A UN AMI close Message à l'intention de l'internaute qui saisit son formulaire Schizophrénie De : * ____________________ A : * ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ AJOUTER DES DESTINATAIRES ____________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ * Mentions obligatoires Envoyer Les informations demandées sont nécessaires à votre inscription sur Mon E-santé et/ou à la prise en compte de votre abonnement à la newsletter d’E-santé et aux e-mails personnalisés. Elles sont destinées à E-santé, responsable du traitement, et ne seront communiquées à des tiers que si vous avez accepté de recevoir des offres de nos partenaires. Vos données ne seront pas transmises à nos partenaires mais à un sous-traitant qui ne les conservera que le temps nécessaire à l’opération. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d’opposition sur les informations vous concernant en écrivant à l’adresse : legal@e-sante.fr. * newsletter Mis à jour par Dr Philippe Presles le 02/10/2014 Créé initialement par Dr Pierre Lalonde, Psychiatre le 06/09/2001 Sources : Guide familial des maladies publié sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Média, 2001. Cette fiche fait partie du guide Guide Symptômes et maladies, rubrique Cerveau, Nerf, Mémoire, Psychisme, Sommeil Trouvez-vous cet article intéressant ? [Très intéressant.] Evaluez intervenez sur e-santé Soyez le premier à commenter cette fiche de guide Prévisualisation Commentaire : * _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ *Saisie obligatoire pour envoyer Informatique et libertés Prévisualiser Editer Envoyer Envoyer Avatar de Monne369 Diagnostiqué schizophrène !! Par Monne369 06/07/14 - 12.35 Je suis une maman qui vient d'apprendre que son fils (38 ans) est atteint par cette maladie, qui "couvait" depuis longtemps d'après le médecin qui l'a pris en charge... Bien sûr, il y avait des ... Voir les 17 sujets du forum Schizophrénie VOTRE COMMUNAUTÉ Schizophrénie Accédez au forum Schizophrénie Participez aux discussions les plus actives * + actives * + récentes * Diagnostiqué schizophrène !! Désolé mais pas très positif mon message: mon fils de 20 s'est suicidé suite à la misère ... Par apach 07/01/2015 - 17h08 6 réponses 1715 consultations * Que faire pour dormir une nuit complète? 1/sport , art martial: 2 heures par semaine au moins: taekwondo de préférence ou karaté ou aikido ... Par Nawfel79 06/12/2013 - 03h21 4 réponses 325 consultations * recherche un psychiatre digne de ce titre Bonsoir MIchele merci d avoir pris le temps de lire mon ma mail et de me répondre. Par Fanou03 21/07/2013 - 00h44 3 réponses 207 consultations * Diagnostiqué schizophrène !! Je suis une maman qui vient d'apprendre que son fils (38 ans) est atteint par cette maladie, qui ... Par Monne369 06/07/2014 - 12h35 6 réponses 1715 consultations * emotion g plus d'emotion es ce que sa peut revenire Par mala68200 03/07/2014 - 07h35 3 réponses 86 consultations * Psychiatre Je recherche un bon psychiatre sur vichy Par Fanou03 18/11/2013 - 00h14 0 réponse 41 consultations e-docteur – analyse de symptômes en ligne Maladies et troubl... * Démence * Hyperactivité adulte * Hypocondrie * Hystérie * Maladie psychosomatique * Paranoïa * Psychiatrie * Psychothérapie * Pédophilie * Schizophrénie * Senior et troubles psy * TOC * Troubles bipolaires * Troubles de la personnalité * Violences conjugales Guide : Troubles psy Voir aussi * Troubles de l'anxiété * Troubles neurologiques * Dépression, déprime * Troubles alimentaires Symptômes et maladies GUIDE ANALYSES ET EXAMENS * VGM * Fibroscopie gastrique * Electrophorèse des protéines plasmatiques * IRM cérébrale * Taux de lymphocytes ou leucocytes (globules blancs) * Ionogramme sanguin Médicaments * Vidéos Toutes les vidéos * Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA expliqué en video Lecture Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA ... Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention, ou THADA, est un problème neurocomportemental ... + rating + rating + rating + rating + rating Rss ____________________ ok GRATUIT : recevez les newsletters E-santé Vient de paraître * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Top 5 * Schizophrénie, quels sont les signes ? * Cannabis et schizophrénie : le lien se confirme * Sommes-nous si différents des personnes schizophrènes ? * Schizophrénie : une maladie qui fait peur * Schizophrénie : dépistée tôt, elle se guérit ! * Testez-vous Tous les tests * Le trouble bipolaire est une alternance de moments de [intrasite:12940]dépression[/intrasite] et de moments d'excitation. Le but de ce questionnaire est de vous aider à déterminer si vous avez besoin de voir un professionnel de santé mentale pour le [intrasite:12995]diagnostic[/intrasite] et le [intrasite:20803]traitement[/intrasite] du trouble bipolaire. Un simple [intrasite:18099]test[/intrasite] ne peut en effet pas faire le diagnostic d'un médecin. Répondez aux questions en pensant à la façon dont vous réagissez, agissez la plupart du temps au cours de votre vie. Si vous avez l'impression d'avoir un peu changé des temps-ci, vos réponses doivent plutôt refléter la manière dont vous vous comportez habituellement. Pour que les résultats de ce questionnaire soient utilisables, vous devez avoir [intrasite:10604]18 ans[/intrasite] ou plus et avoir vécu au moins un épisode de dépression. Troubles bipolaires : êtes-vous concerné(e) ? Le trouble bipolaire est une alternance de moments de dépression et de moments d'excitation. Le but ... * A votre avis Toutes les questions * Dans la majorité des cas de viol, les femmes sont violées par un homme qu’elles connaissent. VraiFaux (_) Vrai (_) Faux * Blogs Tous les blogs * Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Par Dr Philippe Presles, le 22/04/14 11:59 + rating + rating + rating + rating + rating Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Par Dr Philippe Presles, le 17/12/12 11:12 + rating + rating + rating + rating + rating * Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Par Dr Philippe Presles, le 12/08/11 11:42 + rating + rating + rating + rating + rating La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité Par Dr Philippe Presles, le 14/03/11 14:27 + rating + rating + rating + rating + rating * Brèves Toutes les brèves * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de ... 27/01/15 18:12 + rating + rating + rating + rating + rating Plan du site * Plan de la section Maladies * Santé pratique * Maladies + Maladies et troubles psy o Schizophrénie * Médicaments * Bien-être * Diététique * Recettes * Beauté * Maman Les grands thèmes santé * Grossesse * Régime * Dents * Allergie * Ovulation * Cholestérol * Contraception * Vitamine D * Bronzage * Cancer du sein Thématiques populaires * Mal de dos * Sclérose en plaque * Chute des cheveux * Pellicules * Hypertension * Cellulite * Bouton de fièvre * Infection urinaire * Tendinite * Hémorroïdes Vos thématiques santé * Stérilet * Fibromyalgie * Magnésium * Zona * Hernie discale * Gastro * Arthrite * Sinusite * Ménopause * Prostate L'univers E-santé * * Facebook * Twitter * Google + * Newsletter E-santé * Flux RSS * Les auteurs d'E-santé * E-docteur L'univers E-santé * E-santé Belgique FR * E-gezondheid Belgie NL * Index alphabétique * Index des recettes * Index des médicaments * Index des maladies * Index des examens * Archives * Top thématiques Votre Santé au quotidien ____________________ Submit {afs:suggestion} * Tweet * * IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.e-sante.fr/schi zophrenie/symptome-maladie/1387&width=91&layout=button_count&action =like&show_faces=false&share=false&height=21 * Recevez nos Newsletters * Suivez e-sante.fr sur Facebook * Suivez e-sante.fr sur Twitter * Suivez e-sante.fr sur Google+ * * * * Mon compte * Maladies Toutes les thématiques + Alcool + Arthrite + Cancers + Diabète + Dons et greffes + Drogue + Dépression, déprime + Grippe + Handicap + Hépatite + Hôpital + Informations générales santé + Maladies cardiovasculaires + Maladies de la thyroïde + Maladies des reins + Maladies digestives + Maladies du sang et immunitaires + Maladies et troubles psy + Maladies neurologiques + Maladies respiratoires + Prostate + Sida + Troubles alimentaires + Troubles du langage + Vaccination + Le guide Symptômes & Maladies Top sujets + Accident vasculaire cérébral + Alimentation et diabète + Analyses médicales + Arthrose + Cancer côlon-rectum + Cancer de l'ovaire + Cancer de la peau + Cancer de la prostate + Cancer de la thyroïde + Cancer de la vessie + Cancer des os + Cancer du cerveau + Cancer du col de l'utérus + Cancer du foie + Cancer du muscle + Cancer du pancréas + Maladie d'Alzheimer + e-docteur – analyse de symptômes en ligne 314 * Mentions légales * Qui sommes nous ? * Données personnelles * Déontologie * Contact © 2000-2014 e-santé - Tous droits réservés banner Nous adhérons aux principes de la charte HONcode Vérifiez ici> Authentification Mon E-santé Si vous n'avez pas encore de pseudo et de mot de passe, cliquez ici pour créer ou compléter votre compte Mon E-santé. 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Les risques de développer la schizophrénie sont de : * 5 % si on a un proche parent qui en souffre (oncle, cousin, grand-parent) ; * 10 % s'il s'agit de la mère, du père, d'un frère ou d'une sœur ; * 33 % si les deux parents sont atteints ; * Chez les jumeaux identiques, l'un aura 50 % (et non 100 %) de risque de devenir schizophrène si l'autre a la maladie (ce qui démontre l'importance de l'aspect génétique, mais aussi l'influence de l'environnement). Problème durant la grossesse ou l'accouchement Les chercheurs savent maintenant que, dans environ 50 % des cas, un problème survenu entre le troisième mois et le sixième mois de la grossesse (infection chez la mère, ne serait-ce qu'une grippe, abus de drogue ou d'alcool, malnutrition sévère) ou à l'accouchement (naissance difficile, manque de tonus du bébé) risque de causer une lésion au cerveau - non détectable - et d'empêcher le développement normal, notamment de l'hippocampe. Mauvaise connexion cérébrale L'enfant né avec de telles lésions cérébrales grandit sans problème jusqu'à l'adolescence. À cette période, une connexion normale chez tous les humains se fait notamment entre l'hippocampe et les lobes frontaux. Ces derniers ont notamment pour fonction de donner la capacité de reconnaître les besoins d'autrui et de planifier à long terme. Comme l'hippocampe est "défectueux", la connexion se fait sur un mauvais circuit et "endommage" les lobes frontaux, causant ce qu'on appelle une hypofrontalité. C'est là qu'apparaissent les symptômes annonciateurs et persistants de la maladie. Facteurs déclenchants Une lésion cérébrale ne dégénérera pas nécessairement en schizophrénie, facteur génétique ou pas. L'environnement a une influence véritable et certains éléments provoquent, chez un adolescent dont le cerveau est plus vulnérable à la psychose, l'apparition des symptômes aigus de la maladie : la consommation de drogues, des émotions trop intenses (agressivité, colère, hostilité, critiques, joie, rapprochement affectif) ou une accumulation de stress (déménagement, adaptation à l'école, examens difficiles, nouveaux amis, rupture amoureuse, etc.). [precon.png] [suivon.png] * facebook * twitter * favoris AJOUTER AUX FAVORIS Ajouter une catégorie * imprimer * ENVOYER A UN AMI close Message à l'intention de l'internaute qui saisit son formulaire Schizophrénie De : * ____________________ A : * ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ AJOUTER DES DESTINATAIRES ____________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ * Mentions obligatoires Envoyer Les informations demandées sont nécessaires à votre inscription sur Mon E-santé et/ou à la prise en compte de votre abonnement à la newsletter d’E-santé et aux e-mails personnalisés. Elles sont destinées à E-santé, responsable du traitement, et ne seront communiquées à des tiers que si vous avez accepté de recevoir des offres de nos partenaires. 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Voir les 17 sujets du forum Schizophrénie VOTRE COMMUNAUTÉ Schizophrénie Accédez au forum Schizophrénie Participez aux discussions les plus actives * + actives * + récentes * Diagnostiqué schizophrène !! Désolé mais pas très positif mon message: mon fils de 20 s'est suicidé suite à la misère ... Par apach 07/01/2015 - 17h08 6 réponses 1715 consultations * Psychiatre Je recherche un bon psychiatre sur vichy Par Fanou03 18/11/2013 - 00h14 0 réponse 41 consultations * trouble negative de la schyzophrenie J'imagines que vous voyez un psychiatre étant donné que vous avez eu un diagnostique. Seulement de ... Par lululudididi 11/10/2012 - 12h07 1 réponse 376 consultations * Diagnostiqué schizophrène !! Je suis une maman qui vient d'apprendre que son fils (38 ans) est atteint par cette maladie, qui ... Par Monne369 06/07/2014 - 12h35 6 réponses 1715 consultations * emotion g plus d'emotion es ce que sa peut revenire Par mala68200 03/07/2014 - 07h35 3 réponses 86 consultations * Psychiatre Je recherche un bon psychiatre sur vichy Par Fanou03 18/11/2013 - 00h14 0 réponse 41 consultations e-docteur – analyse de symptômes en ligne Maladies et troubl... * Démence * Hyperactivité adulte * Hypocondrie * Hystérie * Maladie psychosomatique * Paranoïa * Psychiatrie * Psychothérapie * Pédophilie * Schizophrénie * Senior et troubles psy * TOC * Troubles bipolaires * Troubles de la personnalité * Violences conjugales Guide : Troubles psy Voir aussi * Troubles de l'anxiété * Troubles neurologiques * Dépression, déprime * Troubles alimentaires Symptômes et maladies GUIDE ANALYSES ET EXAMENS * VGM * Fibroscopie gastrique * Electrophorèse des protéines plasmatiques * IRM cérébrale * Taux de lymphocytes ou leucocytes (globules blancs) * Ionogramme sanguin Médicaments * Vidéos Toutes les vidéos * Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA expliqué en video Lecture Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA ... Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention, ou THADA, est un problème neurocomportemental ... + rating + rating + rating + rating + rating Rss ____________________ ok GRATUIT : recevez les newsletters E-santé Vient de paraître * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Top 5 * Schizophrénie, quels sont les signes ? * Cannabis et schizophrénie : le lien se confirme * Sommes-nous si différents des personnes schizophrènes ? * Schizophrénie : une maladie qui fait peur * Schizophrénie : dépistée tôt, elle se guérit ! * Testez-vous Tous les tests * Le trouble bipolaire est une alternance de moments de [intrasite:12940]dépression[/intrasite] et de moments d'excitation. Le but de ce questionnaire est de vous aider à déterminer si vous avez besoin de voir un professionnel de santé mentale pour le [intrasite:12995]diagnostic[/intrasite] et le [intrasite:20803]traitement[/intrasite] du trouble bipolaire. Un simple [intrasite:18099]test[/intrasite] ne peut en effet pas faire le diagnostic d'un médecin. Répondez aux questions en pensant à la façon dont vous réagissez, agissez la plupart du temps au cours de votre vie. Si vous avez l'impression d'avoir un peu changé des temps-ci, vos réponses doivent plutôt refléter la manière dont vous vous comportez habituellement. Pour que les résultats de ce questionnaire soient utilisables, vous devez avoir [intrasite:10604]18 ans[/intrasite] ou plus et avoir vécu au moins un épisode de dépression. Troubles bipolaires : êtes-vous concerné(e) ? Le trouble bipolaire est une alternance de moments de dépression et de moments d'excitation. Le but ... * A votre avis Toutes les questions * Dans la majorité des cas de viol, les femmes sont violées par un homme qu’elles connaissent. VraiFaux (_) Vrai (_) Faux * Blogs Tous les blogs * Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Par Dr Philippe Presles, le 22/04/14 11:59 + rating + rating + rating + rating + rating Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Par Dr Philippe Presles, le 17/12/12 11:12 + rating + rating + rating + rating + rating * Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Par Dr Philippe Presles, le 12/08/11 11:42 + rating + rating + rating + rating + rating La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité Par Dr Philippe Presles, le 14/03/11 14:27 + rating + rating + rating + rating + rating * Brèves Toutes les brèves * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de ... 27/01/15 18:12 + rating + rating + rating + rating + rating Plan du site * Plan de la section Maladies * Santé pratique * Maladies + Maladies et troubles psy o Schizophrénie * Médicaments * Bien-être * Diététique * Recettes * Beauté * Maman Les grands thèmes santé * Grossesse * Régime * Dents * Allergie * Ovulation * Cholestérol * Contraception * Vitamine D * Bronzage * Cancer du sein Thématiques populaires * Mal de dos * Sclérose en plaque * Chute des cheveux * Pellicules * Hypertension * Cellulite * Bouton de fièvre * Infection urinaire * Tendinite * Hémorroïdes Vos thématiques santé * Stérilet * Fibromyalgie * Magnésium * Zona * Hernie discale * Gastro * Arthrite * Sinusite * Ménopause * Prostate L'univers E-santé * * Facebook * Twitter * Google + * Newsletter E-santé * Flux RSS * Les auteurs d'E-santé * E-docteur L'univers E-santé * E-santé Belgique FR * E-gezondheid Belgie NL * Index alphabétique * Index des recettes * Index des médicaments * Index des maladies * Index des examens * Archives * Top thématiques Votre Santé au quotidien ____________________ Submit {afs:suggestion} * Tweet * * IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.e-sante.fr/schi zophrenie/symptome-maladie/1387&width=91&layout=button_count&action =like&show_faces=false&share=false&height=21 * Recevez nos Newsletters * Suivez e-sante.fr sur Facebook * Suivez e-sante.fr sur Twitter * Suivez e-sante.fr sur Google+ * * * * Mon compte * Maladies Toutes les thématiques + Alcool + Arthrite + Cancers + Diabète + Dons et greffes + Drogue + Dépression, déprime + Grippe + Handicap + Hépatite + Hôpital + Informations générales santé + Maladies cardiovasculaires + Maladies de la thyroïde + Maladies des reins + Maladies digestives + Maladies du sang et immunitaires + Maladies et troubles psy + Maladies neurologiques + Maladies respiratoires + Prostate + Sida + Troubles alimentaires + Troubles du langage + Vaccination + Le guide Symptômes & Maladies Top sujets + Accident vasculaire cérébral + Alimentation et diabète + Analyses médicales + Arthrose + Cancer côlon-rectum + Cancer de l'ovaire + Cancer de la peau + Cancer de la prostate + Cancer de la thyroïde + Cancer de la vessie + Cancer des os + Cancer du cerveau + Cancer du col de l'utérus + Cancer du foie + Cancer du muscle + Cancer du pancréas + Maladie d'Alzheimer + e-docteur – analyse de symptômes en ligne 314 * Mentions légales * Qui sommes nous ? * Données personnelles * Déontologie * Contact © 2000-2014 e-santé - Tous droits réservés banner Nous adhérons aux principes de la charte HONcode Vérifiez ici> Authentification Mon E-santé Si vous n'avez pas encore de pseudo et de mot de passe, cliquez ici pour créer ou compléter votre compte Mon E-santé. 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Ces médicaments ont la propriété d'atténuer les symptômes les plus aigus (hallucinations, délires, bizarreries de comportement, langage incohérent) en cinq ou six semaines. Les antipsychotiques récents provoquent rarement les tremblements et la sédation (assoupissement) qu'on observait fréquemment avec les anciennes molécules. Par contre, ils entraînent fréquemment un gain de poids variable. En outre, le médecin prescrit un programme de réadaptation aux patients schizophrènes, s'il est disponible dans leur région. Cela leur permet d'apprendre la résolution de problèmes, les habilités sociales, la gestion des émotions, etc. On aide ainsi la personne à s'occuper d'elle-même et à réintégrer le marché du travail ou des études. Bref, à devenir la plus fonctionnelle possible. Les troubles cognitifs (troubles d'attention, problèmes de concentration, etc.) et les symptômes négatifs (incapacité à s'exprimer, perte du plaisir et de la volonté, etc.) sont cependant persistants et difficiles à améliorer. Ils nécessitent une participation régulière du patient à son programme de réadaptation, s'il en a un. Autrement dit, avec un traitement médicamenteux uniquement, la personne schizophrène reste une personne renfermée, ralentie dans ses activités. Dans 15 % à 20 % des cas, la médication entraîne une guérison de la maladie C'est-à-dire que le psychiatre peut réduire peu à peu les médicaments si les symptômes aigus ont complètement disparu après un an de traitement. La personne peut donc arrêter de prendre ses antipsychotiques et n'a plus aucun symptôme aigu. Malheureusement, les médecins ne peuvent prévoir qui bénéficiera d'une telle guérison. Néanmoins, certains symptômes négatifs et troubles cognitifs peuvent demeurer, surtout s'il n'y a pas de réadaptation afin de récupérer le fonctionnement optimal. Dans 80 % des cas, les symptômes aigus réapparaissent graduellement à mesure que l'on diminue le traitement. Mais souvent, il suffit d'augmenter à nouveau le médicament, sans avoir à recourir à une hospitalisation. Cela signifie que la majorité des personnes schizophrènes doivent poursuivre leur médication une grande partie de leur vie. Mais les médecins observent que la maladie disparaît toute seule, vers les 45 ans, chez la moitié d'entre eux. La schizophrénie est donc une maladie qui a tendance à s'améliorer toute seule, surtout si un traitement efficace (médicament et réadaptation) est suivi. Il peut quand même parfois persister quelques symptômes négatifs. Finalement, entre 5 % et 10 % des personnes restent très handicapées, ont besoin de médicaments toute leur vie et doivent vivre en milieu surveillé, étant incapables de prendre soin d'elles-mêmes. Mais la plupart d'entre elles peuvent récupérer suffisamment pour mener une existence tranquille hors de l'hôpital. Avec une supervision adaptée à leurs besoins, elles peuvent s'occuper de leurs affaires correctement et avoir quelques activités valorisantes, à condition de ne pas trop subir de pression de performance. [precon.png] [suivoff.png] * facebook * twitter * favoris AJOUTER AUX FAVORIS Ajouter une catégorie * imprimer * ENVOYER A UN AMI close Message à l'intention de l'internaute qui saisit son formulaire Schizophrénie De : * ____________________ A : * ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ ____________________ AJOUTER DES DESTINATAIRES ____________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ * Mentions obligatoires Envoyer Les informations demandées sont nécessaires à votre inscription sur Mon E-santé et/ou à la prise en compte de votre abonnement à la newsletter d’E-santé et aux e-mails personnalisés. Elles sont destinées à E-santé, responsable du traitement, et ne seront communiquées à des tiers que si vous avez accepté de recevoir des offres de nos partenaires. 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[Très intéressant.] Evaluez intervenez sur e-santé Soyez le premier à commenter cette fiche de guide Prévisualisation Commentaire : * _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ *Saisie obligatoire pour envoyer Informatique et libertés Prévisualiser Editer Envoyer Envoyer Avatar de Monne369 Diagnostiqué schizophrène !! Par Monne369 06/07/14 - 12.35 Je suis une maman qui vient d'apprendre que son fils (38 ans) est atteint par cette maladie, qui "couvait" depuis longtemps d'après le médecin qui l'a pris en charge... Bien sûr, il y avait des ... Voir les 17 sujets du forum Schizophrénie VOTRE COMMUNAUTÉ Schizophrénie Accédez au forum Schizophrénie Participez aux discussions les plus actives * + actives * + récentes * Diagnostiqué schizophrène !! Désolé mais pas très positif mon message: mon fils de 20 s'est suicidé suite à la misère ... Par apach 07/01/2015 - 17h08 6 réponses 1715 consultations * Aidez moi, je suis si triste :-( Oui votre ami est schizophrène, il faudrait en parler à un médecin, à un psychologue ou encore ... Par lululudididi 11/10/2012 - 11h20 1 réponse 624 consultations * largement j'ai 18 an et je me demande si la schisophrénie commence a m'atteindre je me suis documenté a ce ... Par kuinera 23/11/2012 - 17h33 0 réponse 303 consultations * Diagnostiqué schizophrène !! Je suis une maman qui vient d'apprendre que son fils (38 ans) est atteint par cette maladie, qui ... Par Monne369 06/07/2014 - 12h35 6 réponses 1715 consultations * emotion g plus d'emotion es ce que sa peut revenire Par mala68200 03/07/2014 - 07h35 3 réponses 86 consultations * Psychiatre Je recherche un bon psychiatre sur vichy Par Fanou03 18/11/2013 - 00h14 0 réponse 41 consultations e-docteur – analyse de symptômes en ligne Maladies et troubl... * Démence * Hyperactivité adulte * Hypocondrie * Hystérie * Maladie psychosomatique * Paranoïa * Psychiatrie * Psychothérapie * Pédophilie * Schizophrénie * Senior et troubles psy * TOC * Troubles bipolaires * Troubles de la personnalité * Violences conjugales Guide : Troubles psy Voir aussi * Troubles de l'anxiété * Troubles neurologiques * Dépression, déprime * Troubles alimentaires Symptômes et maladies GUIDE ANALYSES ET EXAMENS * VGM * Fibroscopie gastrique * Electrophorèse des protéines plasmatiques * IRM cérébrale * Taux de lymphocytes ou leucocytes (globules blancs) * Ionogramme sanguin Médicaments * Vidéos Toutes les vidéos * Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA expliqué en video Lecture Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention ou THADA ... Le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention, ou THADA, est un problème neurocomportemental ... + rating + rating + rating + rating + rating Rss ____________________ ok GRATUIT : recevez les newsletters E-santé Vient de paraître * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Top 5 * Schizophrénie, quels sont les signes ? * Cannabis et schizophrénie : le lien se confirme * Sommes-nous si différents des personnes schizophrènes ? * Schizophrénie : une maladie qui fait peur * Schizophrénie : dépistée tôt, elle se guérit ! * Testez-vous Tous les tests * Le trouble bipolaire est une alternance de moments de [intrasite:12940]dépression[/intrasite] et de moments d'excitation. Le but de ce questionnaire est de vous aider à déterminer si vous avez besoin de voir un professionnel de santé mentale pour le [intrasite:12995]diagnostic[/intrasite] et le [intrasite:20803]traitement[/intrasite] du trouble bipolaire. Un simple [intrasite:18099]test[/intrasite] ne peut en effet pas faire le diagnostic d'un médecin. Répondez aux questions en pensant à la façon dont vous réagissez, agissez la plupart du temps au cours de votre vie. Si vous avez l'impression d'avoir un peu changé des temps-ci, vos réponses doivent plutôt refléter la manière dont vous vous comportez habituellement. Pour que les résultats de ce questionnaire soient utilisables, vous devez avoir [intrasite:10604]18 ans[/intrasite] ou plus et avoir vécu au moins un épisode de dépression. Troubles bipolaires : êtes-vous concerné(e) ? Le trouble bipolaire est une alternance de moments de dépression et de moments d'excitation. Le but ... * A votre avis Toutes les questions * Dans la majorité des cas de viol, les femmes sont violées par un homme qu’elles connaissent. VraiFaux (_) Vrai (_) Faux * Blogs Tous les blogs * Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Deuil familial dans l'enfance : risque de psychose à l'âge adulte Par Dr Philippe Presles, le 22/04/14 11:59 + rating + rating + rating + rating + rating Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Dépression : guérir et ne pas rechuter grâce aux TCC Par Dr Philippe Presles, le 17/12/12 11:12 + rating + rating + rating + rating + rating * Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Quand les fous payent au prix fort la facture de la crise Par Dr Philippe Presles, le 12/08/11 11:42 + rating + rating + rating + rating + rating La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité La psychiatrie citoyenne pour retrouver notre dignité Par Dr Philippe Presles, le 14/03/11 14:27 + rating + rating + rating + rating + rating * Brèves Toutes les brèves * Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de démence Certains médicaments à haute dose associés à un risque accru de ... 27/01/15 18:12 + rating + rating + rating + rating + rating Plan du site * Plan de la section Maladies * Santé pratique * Maladies + Maladies et troubles psy o Schizophrénie * Médicaments * Bien-être * Diététique * Recettes * Beauté * Maman Les grands thèmes santé * Grossesse * Régime * Dents * Allergie * Ovulation * Cholestérol * Contraception * Vitamine D * Bronzage * Cancer du sein Thématiques populaires * Mal de dos * Sclérose en plaque * Chute des cheveux * Pellicules * Hypertension * Cellulite * Bouton de fièvre * Infection urinaire * Tendinite * Hémorroïdes Vos thématiques santé * Stérilet * Fibromyalgie * Magnésium * Zona * Hernie discale * Gastro * Arthrite * Sinusite * Ménopause * Prostate L'univers E-santé * * Facebook * Twitter * Google + * Newsletter E-santé * Flux RSS * Les auteurs d'E-santé * E-docteur L'univers E-santé * E-santé Belgique FR * E-gezondheid Belgie NL * Index alphabétique * Index des recettes * Index des médicaments * Index des maladies * Index des examens * Archives * Top thématiques Votre Santé au quotidien ____________________ Submit {afs:suggestion} * Tweet * * IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.e-sante.fr/schi zophrenie/symptome-maladie/1387&width=91&layout=button_count&action =like&show_faces=false&share=false&height=21 * Recevez nos Newsletters * Suivez e-sante.fr sur Facebook * Suivez e-sante.fr sur Twitter * Suivez e-sante.fr sur Google+ * * * * Mon compte * Maladies Toutes les thématiques + Alcool + Arthrite + Cancers + Diabète + Dons et greffes + Drogue + Dépression, déprime + Grippe + Handicap + Hépatite + Hôpital + Informations générales santé + Maladies cardiovasculaires + Maladies de la thyroïde + Maladies des reins + Maladies digestives + Maladies du sang et immunitaires + Maladies et troubles psy + Maladies neurologiques + Maladies respiratoires + Prostate + Sida + Troubles alimentaires + Troubles du langage + Vaccination + Le guide Symptômes & Maladies Top sujets + Accident vasculaire cérébral + Alimentation et diabète + Analyses médicales + Arthrose + Cancer côlon-rectum + Cancer de l'ovaire + Cancer de la peau + Cancer de la prostate + Cancer de la thyroïde + Cancer de la vessie + Cancer des os + Cancer du cerveau + Cancer du col de l'utérus + Cancer du foie + Cancer du muscle + Cancer du pancréas + Maladie d'Alzheimer + e-docteur – analyse de symptômes en ligne 314 * Mentions légales * Qui sommes nous ? * Données personnelles * Déontologie * Contact © 2000-2014 e-santé - Tous droits réservés banner Nous adhérons aux principes de la charte HONcode Vérifiez ici> Authentification Mon E-santé Si vous n'avez pas encore de pseudo et de mot de passe, cliquez ici pour créer ou compléter votre compte Mon E-santé. 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Tout le monde a éprouvé un sentiment de méfiance, a cru entendre une voix ou voir quelque chose qui s’avérait ne pas exister, a soutenu envers et contre tous un point de vue qui se défendait peu, voire pas du tout, mais l’individu ajuste généralement son point de vue à la réalité et la vie suit son cours. Il s’agit habituellement de doutes normaux ou de perceptions erronées, mais l’individu reste ouvert à la contestation de sa conviction ou de sa perception par son entourage. Par contre, si l’individu a des idées qui peuvent paraître bizarres à son entourage, mais auxquelles il croit avec une conviction inébranlable (par exemple, la conviction que la CIA a implanté des microphones dans ses dents), s’il présente des hallucinations, souvent auditives, et s’il devient de moins en moins capable de vaquer à ses occupations habituelles, professionnelles, sociales ou familiales, peut-être s’agit-il là de schizophrénie. La schizophrénie touche 1 % de la population. En comparaison, elle est deux fois plus fréquente que la maladie d’Alzheimer et cinq fois plus fréquente que la sclérose en plaque. Elle ne discrimine pas et n’est pas raciste : elle peut affecter les enfants, les adolescents ou les adultes jeunes et vieux, peu importe leur race, leur sexe, leur condition sociale ou leur éducation. Il existe plusieurs formes de schizophrénie qui présentent toutes une perte de contact quelconque avec la réalité, à un point tel que la souffrance qu’elles engendrent est présente la majeure partie du temps et qu’elles interfèrent avec la capacité de l’individu d’accomplir ses fonctions professionnelles, familiales ou sociales. Voici les principales formes de schizophrénie : * Type paranoïde : ce type est la plus fréquente des formes de la schizophrénie. Il se caractérise par une méfiance envahissante et des convictions délirantes d’être la cible de persécutions, souvent bizarres (par exemple, être contrôlé à distance par des ondes électromagnétiques), de même que par des hallucinations auditives (entendre des voix) qui donnent des ordres à l’individu ou commentent sans répit ses actions. La perception d’être persécuté et la méfiance que cela engendre entraîne souvent de l’anxiété, de l’irritabilité ou, plus rarement, de la violence dans le but de se défendre ou de se défaire de son ou de ses persécuteurs. * Type désorganisé : l’individu atteint de cette forme présente une désorganisation majeure de son discours (des mots inventés que seul l’individu comprend parfois, des structures de phrases où la grammaire est fautive, rendant le message parfois incompréhensible), de ses comportements (des gestes stéréotypés, bizarres ou répétitifs, une perte de l’hygiène, etc.) et de ses émotions (l’expression des émotions disparaît ou devient inappropriée et sans rapport avec l’émotion vécue, par exemple, rire sans raison à l’annonce d’une nouvelle triste). * Type catatonique : cette forme est devenue très rare. La motricité de la personne est fortement perturbée, pouvant être extrêmement agitée sans but apparent (agitation catatonique), enfermée dans un mutisme et une immobilité quasi complète ou oscillant entre les deux. Cette forme est particulièrement dangereuse, car la personne cesse souvent de se nourrir, peut se blesser ou s’agiter au point de mener à l’épuisement ou à la mort. * Type indifférencié : les symptômes de l’une ou l’autre des formes ci-dessus sont présents, mais sans qu’on puisse identifier une forme en particulier. Il n’est pas rare qu’une personne atteinte de schizophrénie souffre également d’une dépression, d’un trouble obsessionnel-compulsif ou d’un problème d’abus de drogue ou d’alcool. Haut de page Qu’est-ce qui en est la cause ? On sait que les cellules de cerveau sont en communication constante entre elles. Elles utilisent les neurotransmetteurs à cette fin. Ce sont les neurotransmetteurs qui régissent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie (sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.). Dans la schizophrénie, l’équilibre des neurotransmetteurs est perturbé. Cependant, l’origine de cette perturbation est inconnue. La schizophrénie n’a pas une cause unique, mais résulte sans doute d’un ensemble de facteurs qui, combinés, entraînent l’apparition des symptômes. Ces facteurs comprennent : * Une vulnérabilité biologique ou héréditaire ; * l’abus ou parfois la simple consommation de certaines drogues ; * des facteurs de stress dans la vie d’un individu. Haut de page Qu’est-ce que d’autres ont vécu ? Plusieurs personnes célèbres ont lutté contre la schizophrénie, et ont contribué de façon remarquable à la société comme artistes, politiciens, scientifiques, athlètes ou financiers. Ces exemples nous rappellent que, malgré cette maladie parfois sévère, le rétablissement est toujours possible : * John Forbes Nash, mathématicien et prix Nobel d’économie, le père de la théorie des jeux * Syd Barrett, musicien, membre fondateur du groupe Pink Floyd * Peter Green, musicien, membre fondateur du groupe Fleetwood Mac * Lionel Aldridge, joueur de football pour les Packers de Green Bay Ces différentes personnes ont inspiré et inspirent encore leurs concitoyens par leurs réalisations dans leur domaine respectif. C’est de ces réalisations qu’on se souvient en pensant à eux et non à leur maladie. Haut de page Qu’est-ce qu’il faut faire ? La schizophrénie est une maladie et elle se soigne. Comment se prendre en main ? Peut-être vous reconnaissez-vous ou reconnaissez-vous quelqu’un de votre entourage dans les symptômes décrits plus haut. Si oui, revoir son hygiène de vie peut aider. Ceci ne guérit pas une schizophrénie, mais peut éliminer des facteurs qui l’accentuent ou l’entretiennent. Il est recommandé de se coucher à une heure raisonnable (le manque de sommeil peut déclencher une rechute psychotique chez les personnes susceptibles), de bien s’alimenter (les personnes en psychose ignorent parfois leur faim et se nourrissent mal), de faire de l’exercice quotidien (pour obtenir du soutien dans un régime d’activités physiques, consultez le site www.0-5-30.com), et de réduire la consommation de stimulants (café et thé, boissons stimulantes), de drogues ou d’alcool (www.dependances.gouv.qc.ca). Haut de page Quand consulter ? Il serait utile de voir un médecin de famille ou un professionnel de la santé si vous notez depuis plusieurs semaines : * Des idées bizarres, envahissantes et préoccupantes, telles que : être la cible de railleries, être suivi ou surveillé, être persécuté par l’entourage, etc. ; * des perceptions altérées telles que des voix qui commentent le quotidien, tentent de contrôler l’individu, l’insultent ou le dénigrent, etc. ; * des fonctions cognitives altérées telles que des difficultés de concentration, un jugement perturbé, une désorientation, une désorganisation de la communication, etc. ; * une vie émotive bouleversée, avec de la méfiance, de l’anxiété, une perte de volonté ou de capacité d’agir, un isolement croissant, etc. ; * une souffrance incapacitante, une difficulté à rencontrer les obligations professionnelles, sociales ou familiales. N’attendez pas que vous ou votre proche soit devenu incapable de participer aux activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il s’agit bien d’une schizophrénie ou d’un autre problème et vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins. Un bilan physique et des tests de laboratoire sont parfois nécessaires pour éliminer d’autres maladies qui se présentent comme une schizophrénie. Si vous en êtes à penser au suicide ou que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, joignez Info-Santé (téléphone : 8-1-1) ou consultez un médecin DE TOUTE URGENCE. Haut de page Existe-t-il des traitements ? Il existe des traitements éprouvés de la schizophrénie, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie et des médicaments contre les symptômes psychotiques s’avère efficace. Les experts en schizophrénie s’accordent généralement pour recommander la thérapie psychosociale (visant les habiletés sociales, l’autonomie, les habiletés de communications, etc.) et la thérapie cognitive-comportementale. Pour trouver un psychothérapeute dont l’approche vous convient et avec qui vous vous sentirez à l’aise, informez-vous auprès de votre médecin de famille, de votre centre de santé et de services sociaux, de l’Ordre des psychologues du Québec (www.ordrepsy.qc.ca) ou de l’Association des médecins psychiatres du Québec (www.ampq.org). Les antipsychotiques agissent en rétablissant l’équilibre entre les différents neurotransmetteurs du cerveau qui régissent les émotions, les pensées, les perceptions et les fonctions cognitives (mémoire, concentration, etc.). Si votre médecin vous en prescrit, il est important de les prendre fidèlement et d’être patient. En effet, refaire l’équilibre dans votre cerveau peut prendre un certain temps, parfois même jusqu’à quelques semaines. Ensuite, pour éviter une rechute, il est très important de continuer le traitement tel que prescrit même si vous vous sentez mieux. Le traitement d’une schizophrénie peut durer de plusieurs mois à une ou plusieurs années, selon la sévérité. L’objectif d’un antipsychotique est la rémission des symptômes et non seulement la réduction ou un soulagement partiel des symptômes. Parfois, il arrive qu’un médicament entraîne des effets indésirables ou des effets secondaires. Si c’est le cas, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin. N’arrêtez pas votre médicament sans en avoir discuté avec lui. Un autre médicament est peut-être alors indiqué. Haut de page Se renseigner ou obtenir de l’aide Voici quelques liens utiles pour obtenir une aide immédiate ou plus d’information : * Le service Info-Santé : 8-1-1 * La ligne de prévention du suicide : 1 866 APPELLE ou 1 866 277-3553 * Société québécoise de la schizophrénie Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. * Association québécoise de prévention du suicide Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. * Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. * Association canadienne pour la santé mentale Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. * Association canadienne pour la santé mentale, chapitre de Montréal Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Haut de page Page précédente Haut de page Version imprimable __________________________________________________________________ Politique de confidentialité | Déclaration de services aux citoyens | Accessibilité Gouvernement du Québec © Gouvernement du Québec, 2015 #Page d'accueil de Psycom Index Schizophrénies - Troubles psychiques - Psycom Recherche Psycom Psycom (Aller à l'accueil) * Aller au contenu * Accueil * Aide * Plan du site * Nous contacter ____________________ Lancer la recherche. * Facebook. * Twitter. * Fil de syndication. * Psycom * Nos partenaires * Espace Presse * Brochures d'info * Troubles psychiques * Soins et accompagnement * Médicaments * Où s'adresser ? * Droits des usagers * Comment agir ? Vous êtes dans : Accueil > Troubles psychiques > Schizophrénies Schizophrénies La schizophrénie est une pathologie psychiatrique qui peut prendre des formes très variées (on parle des schizophrénies). Elle peut avoir un impact important sur l'adaptation sociale et entraîner une grande souffrance chez la personne et ses proches. Sommaire * Symptômes * Entrée dans la maladie * Diagnostic * Evolution * Comment prendre en charge la schizophrénie ? * Où s'adresser ? * Brochure Psycom Schizophrénie(s) (pdf - 1,51 Mo) La schizophrénie est une affection psychotique, c'est-à-dire, qu'il s'agit d'un trouble qui aboutit à une désorganisation de la personnalité et altère sévèrement les rapports à la réalité. Elle touche 1 % de la population mondiale, soit en France environ 600 000 personnes. Les troubles débutent entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière. De nombreuses hypothèses existent sur ses causes, mais son origine reste inconnue. Actuellement les chercheurs pensent que l’addition de facteurs génétiques et de stress psychologiques et environnementaux créerait une vulnérabilité, permettant le développement des troubles. Elle peut avoir un impact important sur l’adaptation sociale et entrainer une grande souffrance chez la personne et ses proches. Schizophrénie(s) Symptômes Désorganisation ou dissociation C’est la perte de l’unité psychique, qui provoque un relâchement des associations entre idées, émotions et attitudes. La pensée devient floue, discontinue (diffluence). Le discours est parfois illogique et difficile à suivre. Le langage perd sa fonction de communication. L’expression émotionnelle est sans rapport avec la situation. Le contact peut être froid. On peut constater la présence simultanée de sentiments contraires (ambivalence affective). Cette désorganisation se traduit par une bizarrerie, des sourires immotivés, des conduites qui paraissent étranges voire absurdes. Le comportement ne semble plus toujours dirigé vers un but compréhensible. Délire paranoïde et symptômes dits positifs ou productifs C’est une perception erronée de la réalité : la personne voit, entend, sent ou ressent des choses qui n’existent pas pour ceux qui l’entourent. Il n’est pas possible de la convaincre de son erreur. Ce délire est flou, mal structuré, non systématisé (les idées délirantes n’ont pas de lien entre elles). Il évolue vers la chronicité, avec des périodes de rémission. Il repose souvent sur des hallucinations acoustico-verbales (entendre des voix) et intrapsychiques avec automatisme mental (impression que la pensée est devinée, commentée ou volée, que des actes ou des pensées sont imposés). Souvent les hallucinations sont repérées indirectement : attitudes d’écoute, suspension de la parole, expression de peur ou de surprise, soliloquie (la personne converse avec elle-même à haute voix). D’autres mécanismes délirants (intuition, illusion, interprétation, imagination) peuvent être présents. Les thèmes délirants sont souvent récurrents pour une personne donnée. Ils peuvent être persécutifs, mystiques, mégalomaniaques, d’influence (conviction d’être sous l’emprise d’une force extérieure), hypocondriaques, de référence (la personne attribue à l’environnement une signification particulière ayant trait à elle-même : les émissions de télévision, de radio ou Internet s’adressent à elle par exemple) ou de transformation corporelle. La personne est souvent réticente à exprimer ses convictions délirantes. Cette activité délirante s’accompagne d’une forte angoisse ou bien est vécue dans l’indifférence. Symptômes dits négatifs ou déficitaires Désinvestissement de la réalité, repli progressif de la personne, diminution des capacités de penser, de parler et d’agir qu’elle avait avant d’être malade, diminution des réactions émotionnelles et des troubles cognitifs (concentration, attention, mémoire et capacités d’abstraction). Entrée dans la maladie Une bouffée délirante aiguë (expérience psychotique transitoire de début brutal), un trouble de l’humeur (épisode dépressif, maniaque ou mixte) ou un passage à l’acte (tentative de suicide, fugue, délit…) peuvent être les signes d’entrée dans la maladie. La fin de l’épisode aigu n’est pas suivie d’un retour à l’état antérieur. La présence de symptômes dissociatifs, d’éléments délirants ou déficitaires peuvent être le signe d’une entrée dans la schizophrénie. Souvent, les troubles apparaissent de façon plus progressive et insidieuse. Les symptômes de schizophrénie peuvent être masqués par un trouble des conduites alimentaires (anorexie, boulimie), une toxicomanie, des symptômes dépressifs atypiques ou des troubles obsessionnels et compulsifs. D’autres signes (fléchissement scolaire ou difficultés professionnelles chez un adulte jeune) peuvent être confondus avec une crise d’adolescence. Tout changement de comportement, de fonctionnement, de caractère chez un adolescent ou un adulte jeune, surtout s’il est associé à de la bizarrerie ou une rupture de contact, impose un avis spécialisé. Le rôle du médecin de famille, des infirmiers, psychologues et médecins scolaires et des personnels enseignants et éducatifs est très important pour orienter les personnes et leur entourage. Diagnostic Il repose sur l’examen clinique (entretiens avec la personne et son entourage). Les examens complémentaires (imagerie cérébrale, électroencéphalogramme, biologie) ne sont utiles que pour éliminer certaines affections physiques. La schizophrénie se caractérise par une dissociation psychique associée à des symptômes dits positifs et négatifs. Les symptômes doivent être présents de façon permanente depuis au moins six mois pour faire le diagnostic de schizophrénie. Il est nécessaire d’informer la personne sur sa maladie, en tenant compte de son état et de sa capacité à comprendre les termes employés, pour favoriser la réussite du projet de soins. Les soins sont difficiles à maintenir dans la durée si la personne n’a pas conscience d’être malade. En accord avec la personne, la famille ou l’entourage proche sont informés. Les échanges entre soignants et proches sont importants car ces derniers sont en général un soutien essentiel. Il faut aussi évaluer le besoin d’aide des proches et y répondre le cas échéant. Évolution Elle varie d’une personne à l’autre. Sous traitement, on constate une diminution des symptômes positifs. Mais l’interruption du traitement antipsychotique entraine la recrudescence des symptômes en général dans les semaines ou mois suivant l’arrêt. La qualité et la précocité de la prise en charge thérapeutique sont des éléments déterminants de l’évolution ultérieure de la maladie. Formes les plus fréquentes de la maladie La schizophrénie paranoïde : la plus fréquente. Activité délirante prédominante, évolution par poussées entrecoupées de périodes de rémission ; assez sensible au traitement médicamenteux. La schizophrénie hébéphrénique : début insidieux et précoce, évolution continue, dissociation et signes négatifs prédominants, impact sur l’adaptation sociale plus grand. La schizophrénie dysthymique (trouble schizo-affectif) : forme périodique, associe symptômes schizophréniques et maniaco-dépressifs, périodes de rémission ; déficit moins important. Intérêt spécifique d’associer des médicaments régulateurs de l’humeur aux antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : peut mettre en danger vital à court terme (survenue possible de périodes d’immobilité et de mutisme total). La schizophrénie simple : associe bizarrerie du comportement et marginalité, peu ou pas d’éléments délirants. Schizophrénie et risque suicidaire 10 à 15% des patients souffrant de schizophrénie se suicident, en particulier durant les premières années de la maladie, et près de la moitié font au moins une tentative de suicide au cours de leur vie (Besnier N. et coll. L'Encéphale; 2009, vol.35, N°2, pp.176-181). Ce risque important peut être lié à des épisodes de dépression qui doivent être identifiés et traités. Paradoxalement, la capacité de comprendre la maladie augmente ce risque. La sortie d’une hospitalisation, un épisode dépressif ou une recrudescence hallucinatoire nécessitent une vigilance accrue. Schizophrénie et consommation de toxiques Schizophrénie et dangerosité ? Contrairement à l’idée habituellement véhiculée par les media, ces personnes sont beaucoup plus souvent victimes qu’auteurs de violence. Même si la maladie peut augmenter le risque de passage à l’acte hétéro-agressif, c’est surtout l’association d’une consommation de toxiques et d’alcool et l’absence ou la rupture des soins qui favorisent les comportements agressifs et violents (Dangerosité psychiatrique, HAS-2010). Le cannabis est très consommé par les personnes atteintes de schizophrénie. Son utilisation diminue l’efficacité des traitements et a un impact négatif sur l’évolution de la maladie (aggravation des symptômes négatifs et accroissement du nombre des rechutes, majoration de l’impulsivité). Pour certains chercheurs, la consommation de cannabis peut provoquer la survenue de symptômes schizophréniques chez des personnes présentant une vulnérabilité. Des personnes souffrant de schizophrénie croient que cette consommation peut calmer certains symptômes (angoisse, inhibition). En fait, ce soulagement est transitoire et la consommation aggrave le pronostic de la maladie. Une consommation excessive d’alcool, utilisé pour lutter contre les conséquences de la maladie, entraîne une aggravation des symptômes. L’alcool peut augmenter les effets indésirables des psychotropes. Il altère l’état de santé et favorise les troubles du comportement. Les personnes vivant avec une schizophrénie ont souvent une consommation de tabac importante. La nicotine peut atténuer certains effets indésirables des antipsychotiques. Ceci pourrait expliquer leur plus grande dépendance à la nicotine. Prendre en charge la schizophrénie La prise en charge vise la diminution des symptômes psychotiques et la préservation de la meilleure qualité de vie possible. Elle doit prendre en compte les symptômes, l’insertion sociale, familiale et affective. Elle comporte 3 volets : biologique, psychothérapique et social. Un traitement médicamenteux antipsychotique en représente l’élément central. Traitements biologiques Médicaments (Source : Guide ALD n°23 « Schizophrénie » Haute autorité de santé , 2007) En 1952, les premiers neuroleptiques ont révolutionné le pronostic de la maladie. La deuxième génération d’antipsychotiques – Risperidone (Risperidal®), Olanzapine (Zyprexa®), Aripiprazole (Abilify®), Amisulpiride (Solian®), Quétiapine (Xeroquel®) – a une efficacité égale sur les symptômes positifs et probablement supérieure sur les symptômes négatifs avec moins d’effets neurologiques (de type parkinsonien) et cognitifs mais parfois davantage de conséquences sur la prise de poids (voir "Syndrôme métabolique") Aujourd’hui, ces produits sont prescrits en première intention. Les neuroleptiques classiques sont parfois maintenus chez des personnes bien stabilisées ou initiés dans certaines situations liées à l’histoire thérapeutique. Ces médicaments dits suspensifs atténuent les symptômes de la maladie, mais celle-ci peut toujours évoluer. Des formes buvables, oro-dispersibles (qui se désagrège en quelques secondes dans la bouche), injectables, ou d’action prolongée (injection toutes les 4 à 6 semaines) peuvent améliorer le confort du patient et l’observance. La Clozapine (Leponex®) est utilisée dans les formes résistantes (réponse insatisfaisante à deux traitements antipsychotiques de classes différentes correctement menés). Les prescriptions sont limitées à cette indication, car ce produit nécessite une surveillance régulière de la numération des globules blancs par une analyse sanguine. Le traitement doit être administré dès que possible, pris en continu, à la posologie minimale efficace et en monothérapie (un seul produit à la fois) chaque fois que cela est possible. D’autres médicaments peuvent être prescrits, par exemple : * benzodiazépines (anxiolytiques, efficace dans les formes catatoniques) ; * régulateurs de l’humeur (sels de lithium (Téralithe®), Carbamazépine (Tégrétol®), sels de l’acide valproïque (Dépamide®, Dépakote ®) dans les formes dysthymiques ou résistantes ; * antidépresseurs, si symptômes dépressifs ; * correcteurs des effets indésirables des antipsychotiques. Electro-convulsivothérapie (ECT) (Indications et modalités de l’Electroconvulsivothérapie. ANAES. Avril 1997.) Réservée à certaines situations où les médicaments ne sont pas suffisamment efficaces (formes catatoniques et formes résistantes) ou contre-indiqués (syndrome malin, mauvaise tolérance). Cure de plusieurs séances espacées dans le temps, sous brève anesthésie et curarisation (réduit le risque de complications en limitant l’intensité des contractions musculaires). Syndrome malin : survenue brutale au cours d’un traitement par un médicament antipsychotique d’une fièvre, d’une pâleur, d’une hypersudation, d’une rigidité musculaire et de troubles de la conscience. L’association de ces symptômes et de certains signes biologiques (augmentation du taux sanguin des CPK) nécessite l’arrêt du traitement et une prise en charge rapide en unité de soins intensifs. rTMS (stimulation magnétique trans-crânienne répétée) (Source : Stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) : Vers de nouvelles opportunités thérapeutiques ? Haesebaert F, Brunelin J, Poulet E. Annales Médico Psychologiques 2010, Vol 168, n°5, p.394-398.) Technique récente et moins contraignante que l’ECT, peu diffusée en France. L’activité électrique du cerveau est modifiée par des champs magnétiques brefs et intenses délivrés par un appareil positionné à la surface du crâne. Technique non invasive, non douloureuse, ne nécessitant pas d’anesthésie et ayant peu d’effets indésirables. Elle semble efficace sur les hallucinations. Ses résultats doivent être confirmés par de nouveaux travaux de recherche. Psychothérapies Permettent de modifier la perception, la compréhension et la gestion des symptômes. Doivent toujours s’associer au suivi psychiatrique et au traitement médicamenteux ; n’en sont jamais une alternative. Thérapie de soutien Permet au patient d’avoir avec son psychiatre traitant, ou un thérapeute travaillant en lien avec ce dernier, des échanges sur son quotidien, sa maladie et ses conséquences, afin de mieux cerner les difficultés et trouver des solutions. Thérapies comportementales et cognitives (TCC) Aident à réduire les symptômes, en particulier délirants, et peuvent améliorer la régulation des émotions, la gestion du traitement et de la vie quotidienne. L’entrainement aux habiletés sociales vise à améliorer la communication avec les soignants ou les proches. Remédiation cognitive Individuelle ou en groupe, permet d’améliorer les troubles cognitifs. Exercices réalisés avec un professionnel à partir de différents supports (planches avec des mots, images, films, souvent à l’aide d’un ordinateur). Éducation thérapeutique du patient (ETP) et les programmes de psychoéducation Organisées par des psychiatres, psychologues et infirmiers, avec la participation de travailleurs sociaux, pharmaciens, diététiciens… En groupe le plus souvent, aident patients et proches à comprendre causes, symptômes, traitement et effets sur l’entourage de la maladie. Le groupe permet un partage du vécu émotionnel et une entraide utiles à la résolution des problèmes. Cette approche a montré son efficacité, notamment sur le nombre de rechutes. Thérapies familiales Parfois nécessaires pour résoudre les conflits que le système familial ne peut plus gérer. Les thérapeutes ne cherchent pas à culpabiliser les proches, mais à les aider à devenir des partenaires des soins. Mesures sociales thérapeutiques Nécessaires pour maintenir ou rétablir l’insertion sociale et l’autonomie et améliorer la qualité de vie. Si certaines personnes atteintes de schizophrénie sont parfaitement autonomes ou peu gênées, d’autres peuvent avoir besoin d’aide (droits sociaux, ressources, travail, logement…). Les possibilités d’accès ou de maintien d’une activité professionnelle sont évaluées avec l’équipe soignante (seules 20 à 30% des personnes atteintes de schizophrénie travaillent en milieu ordinaire). La grande majorité des personnes vit de façon autonome, mais des aides au maintien à domicile peuvent être nécessaires : interventions d’auxiliaire de vie ou aide-ménagère (repas, hygiène…), visites infirmières à domicile, service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) ou service d’accompagnement médicosocial pour adulte handicapé (SAMSAH). L’éligibilité à certaines aides et prestations est décidée dans les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) : * Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) : accès à des formations adaptées au handicap ou des emplois en milieu ordinaire ou protégé (Établissement ou service d’aide par le travail (ESAT) et Entreprise adaptée (EA). * Allocation adulte handicapé (AAH) : versée quand l’état de santé n’est pas compatible avec une activité professionnelle. * Accès à des modalités spécifiques de logement : foyer d’accueil médicalisé, foyer de vie, maison d’accueil spécialisée (MAS). Des professionnels assurent la gestion du quotidien, l’apprentissage des gestes de la vie quotidienne et proposent des activités. Leur nombre étant insuffisant, ce sont souvent les proches qui procurent l’assistance dont ont besoin les personnes vivant avec une schizophrénie. * Accès à un SAVS ou un SAMSAH, etc. Pour voir toutes les adresses des structures médico-sociales sur Paris, cliquer ici. Dans certaines situations, il peut être nécessaire de mettre en place une mesure de protection juridique (curatelle, tutelle, sauvegarde de justice) (Brochure Psycom Curatelle, tutelle - protection juridique des personnes majeures (pdf - 2,09 Mo) ). Lieux de soins et intervenants L’hôpital n’est plus le lieu exclusif de la prise en charge de la schizophrénie. Les soins sont essentiellement ambulatoires, assurés et/ou coordonnés par un psychiatre (service public, associatif ou libéral). Les services de psychiatrie, dits de secteur, organisés autour d’un Centre médico-psychologique (CMP), sont les mieux équipés pour suivre une personne atteinte de schizophrénie. Une même équipe pluridisciplinaire assure les soins ambulatoires et à l’hôpital, favorisant la continuité du projet thérapeutique (consultations, accueils, accompagnements et visites à domicile). Ces services, financés par la Sécurité Sociale, dispensent des soins gratuitement. Ils peuvent proposer une prise en charge à temps partiel (hôpital de jour, centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP)) et des alternatives à l’hospitalisation (foyer de post-cure, appartement thérapeutique, accueil familial thérapeutique, hospitalisation à domicile…). Les indications d’hospitalisation (en hôpital ou clinique psychiatriques) sont relativement rares : épisodes aigus, gestion de l’angoisse, risque de passage à l’acte auto ou hétéro-agressif, observation pour discussion diagnostique ou instauration de certaines thérapeutiques. Le mode d’hospitalisation (libre ou sans consentement) est décidé en fonction de la situation. Comment gérer les crises ? L’aggravation des symptômes (repli sur soi, réapparition d’idées bizarres ou délirantes, perceptions étranges, troubles du comportement avec agressivité ou violence) nécessite une prise en charge rapide. Si possible, consultation du psychiatre ou de l’équipe de soins habituels, éventuellement leur intervention à domicile ou encore consultation dans un service d’urgences. Une hospitalisation peut être indispensable pour protéger la personne et/ou son entourage. Parfois, l’état de crise nécessite une intervention des pompiers (18), du SAMU (15) ou de la police (17), en coordination avec l’équipe de soins chaque fois que c’est possible. Où s'adresser ? * Médecin traitant : une bonne coordination entre psychiatre et généraliste est nécessaire pour un accompagnement de qualité de la personne et de sa famille. Les personnes vivant avec une schizophrénie ont besoin d’un suivi attentif en médecine générale pour prévenir et traiter les effets indésirables des traitements, et les effets néfastes du tabac. * Services de psychiatrie de Secteur : prises en charge pour tous les troubles psychiques. Soins dispensés gratuitement. Coordonnées des CMP dans les annuaires. * Consultations hospitalières de psychiatrie, psychiatres libéraux et centres d’accueil et de crises. * Services d’urgences dans les hôpitaux généraux. Comprennent souvent une équipe psychiatrique, parfois liée à celle du Secteur. * Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) : liste sur le site . * Les groupes d’entraide mutuelle et les associations d'usagers Pour en savoir plus * Haute autorité de santé * Réseau PIC * Brochures du Psycom * La schizophrénie de l’adulte. Des causes au traitement , Saoud M, d’Amato T. Paris, Masson, 2009. * La schizophrénie. La reconnaître et la soigner , Franck N. Paris, Odile Jacob, 2006. * La schizophrénie , Granger B, Naudin J. Paris, Le Cavalier Bleu, 2006. * Les troubles schizophréniques , Gourion D et Gut-Fayant A, Ellipse, 2004 * L’indispensable. Guide à l’intention des membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale , UNAFAM-FFAPAMM. 2013 téléchargeable sur le site www.unafam.org Rédaction Dr Céline Bréant (psychiatre, CH Sainte-Anne), Dr Raphaël Gourevitch (psychiatre, CH Sainte-Anne) et Aude Caria (directrice Psycom) - Dernière mise à jour août 2014. __________________________________________________________________ Partager cette page * facebook * twitter * netvibes * viadeo * Générer en PDF * Suggérer * * Haut de page Troubles psychiques * Troubles anxieux * Troubles dépressifs * Troubles bipolaires * Schizophrénies * Troubles addictifs * Troubles des comportements alimentaires (TCA) * Risque suicidaire * Santé mentale et... * Vivre avec des troubles psy Accès direct * Actualités * Urgences psychiatriques * Lignes d'écoute * Santé mentale de A à Z * Médiathèque * Brochures d'info Lettre d'info ____________________ S'abonner Trouver une structure Disponible pour Paris Annuaire en ligne Plus d'informations * Actualités * Santé mentale de A à Z Qui sommes-nous ? * Psycom * Nos partenaires En savoir plus * Troubles psychiques * Droits des usagers * Soins et accompagnement * Où s'adresser ? * Médicaments Espace Presse * Actualités média * Mythes et réalités * Vidéos * Témoignages Restez en contact * Lettre d'information * Flux RSS * Facebook * Twitter * Plan du site | * Nous contacter | * Mentions légales | * Crédits ARS IDF Projet soutenu par la Fondation de France Ministère des affaires sociales Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances eZ Publish © Inovagora Nos coordonnées / Ressources en santé mentale / Infolettre / Formation continue / Carrière ____________________ Institut universitaire en santé mentale de Montréal * Institut * Recherche * Fondation * À propos * Usagers et proches * Santé mentale * Pleine citoyenneté * Soins et services * Évènements * Enseignement * Professionnels * Publications ImgDecoLeft __________________________________________________________________ INSCRIPTION INFOLETTRE MÉDIAS SOCIAUX BLOGUES VIDÉOS __________________________________________________________________ CENTRES D'ÉTUDES : MESURES DE CONTRÔLE RÉADAPTATION RÉTABLISSEMENT INSERTION SOCIALE STRESS HUMAIN TRAUMA TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF ET TICS * Dépression * Troubles anxieux * Autres maladies et troubles + Trouble de personnalité limite + Schizophrénie + Syndrome Gilles de la Tourette + Trouble bipolaire + Références * Premiers épisodes psychotiques * Se rétablir au quotidien * Thérapies * Électroconvulsivothérapie * Ressources en santé mentale * Foire aux questions * En chiffres * Semaine de la santé mentale 2014, du lundi 05 au dimanche 11 mai 2014 * Art et santé mentale Accès aux services Humeurs culturelles Bernard Saulnier Peinture Emplois Dans les médias * Sortir du placard c'est bon pour la santé! * La maladie mentale et moi - L'histoire de Kathleen * Le lundi de la déprime : un phénomène réel Nouveaux savoirs * Schizophrénie et prise de poids: une nouvelle explication * Le cerveau des criminels violents atteints de psychopathie interprète mal les punitions * Comment prévenir le risque de dépression post-partum? 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La première description claire de cette maladie a été donnée par les Grecs, et plus tard au début du XIVe siècle, c’est à Morel que l’on attribue la dénomination de «démence précoce». Par la suite, Kraepelin divisera la schizophrénie en trois sous-types pour les formes cliniques. La schizophrénie est un trouble mental grave, chronique et très complexe. Mais, comme d’autres conditions graves et persistantes, elle peut être traitée. Ce n’est pas une maladie «curable», au sens strict, mais elle peut être soignée. * Symptômes * Les différents sous-types de schizophrénie * Causes * Test et diagnostics * Médication et traitements * Mode de vie et remèdes/ S'aider soi-même [EMBED] Symptômes Comme dans le cas de toute autre maladie, la schizophrénie se caractérise par de nombreux symptômes. Ils se développent progressivement, et peuvent varier d’une personne à l’autre et ne sont pas toujours présents en même temps. Les premiers symptômes de la schizophrénie apparaissent, le plus souvent, au début de l’âge adulte. Chez l’homme, les symptômes de schizophrénie se manifestent à l'adolescence ou plus typiquement vers la vingtaine. Par contre, chez la femme ils peuvent apparaitre plus tard vers l’âge de 20 ans ou, plus souvent encore, au début de la trentaine. Les symptômes sont classés en trois grandes catégories : positifs, négatifs et cognitifs. Les symptômes positifs Ils sont considérés comme des signes productifs, car ils consistent en des productions anormalement actives de l’esprit. On inclut dans cette catégorie : les hallucinations, les idées délirantes, les troubles de la pensée et les troubles du comportement. * Les hallucinations sont de fausses perceptions qui peuvent toucher nos cinq sens. * Les hallucinations auditives peuvent être perçues comme des sons simples ou des discours incessants qui vont tourmenter et faire souffrir la personne. Elles vont transmettre des ordres, des menaces, des injures. La personne qui entend tout ça peut dialoguer avec ces voix et tenter de les faire disparaître soit avec un appareil radio, un baladeur ou, carrément, des bouchons dans les oreilles. * Les hallucinations visuelles peuvent être perçues comme des visions, des apparitions, des taches colorées, des personnages ou des scènes animées plaisantes ou désagréables. Parfois elles sont proches des images des rêves. * Les hallucinations tactiles et cénesthésiques perçues comme des sensations des brûlures, des fourmillements ou peuvent même donner l’impression qu’un des organes disparait, ou qu’on a l’impression d’être possédé, dématérialisé. * Les hallucinations olfactives et gustatives sont des types des hallucinations moins précises que les autres types d’hallucinations, elles sont habituellement pénibles et désagréables. * Les hallucinations psychiques perçues comme des phénomènes qui viennent d’ailleurs : «on» lui impose des images dans la tête, «on» l’oblige à revoir des scènes, des rêves ou des souvenirs. Celui-ci ressemble à une transmission de pensées, de la «télépathie» et à des idées imposées. * Les idées délirantes sont des convictions non fondées, très fortes, concernant une fausse réalité construite à partir d’une perception incorrecte ou d’une mauvaise interprétation de l’expérience vécue. Il existe différentes sortes d’idées délirantes. * Délire de persécution : c’est le plus fréquent des délires. La personne en cause est convaincu qu’elle est persécutée et en danger, etc. * Délire de contrôle : la personne est convaincue d’être sous l’emprise d’une force étrangère. Tous ses actes lui sont imposés par une puissance qui la domine. * Les idées de grandeur : aussi fortes que celles du délire de persécution, mais elles se manifestent sous la forme d’une illusion de puissance, de richesse, de grande intelligence, d’influence, etc. * Les idées de références : le malade est convaincu que les autres parlent de lui, qu’ils lui font signe dans la rue, à la télévision ou ailleurs. * La divulgation de la pensée : la personne a souvent l’impression que ses pensées, ses sentiments et ses gestes les plus intimes sont connus ou partagés par les autres. * Les troubles de la pensée : manifestation sous forme d’un langage difficile à suivre avec des idées décousues. Les phrases sont, par moment, incohérentes ou sans logique entre elles et la personne passe d’un sujet à l’autre. * Les troubles de comportement : ils sont manifestés sous forme d’actions bizarres ou sans but précis. Il peut arriver que la personne devienne hostile et agressive, et ses proches peuvent avoir l’impression qu’elle n’est pas la même. Les symptômes négatifs Ces symptômes sont parmi les plus difficiles à déceler. Ils correspondent à une diminution ou à une absence de réaction ou de réponse ordinaire par rapport à une situation donnée. Le patient passe beaucoup de temps au lit, il est peu disposé à participer aux activités de la maison et il ne fait pratiquement rien d’autre que manger et dormir. C’est pour cela que les symptômes négatifs sont souvent confondus avec de la paresse. Les plus fréquents signes avant-coureurs de ces symptômes sont : le retrait social, un manque d’énergie, de motivation, une diminution de l’expression émotionnelle ou de l’expression des idées. Les symptômes cognitifs Ceux-ci affectent la personne au niveau de sa capacité à comprendre, à analyser et à se rappeler l’information reçue. La personne a de la difficulté à se concentrer ou à maintenir son attention sur une tâche spécifique. La mémoire à court terme semble être affectée et la personne en cause semble avoir de la difficulté à exécuter ses activités dans sa vie au quotidien. Elle a de petites pertes de mémoire au niveau de l’hygiène personnelle ou dans la prise de ses médicaments. La personne atteinte a beaucoup de difficulté à prendre des décisions, elle change souvent d’idées, hésite à prendre des décisions banales, un «non» veut dire «oui» et vice versa. À cause des problèmes d’attention, de la mémoire ou de la concentration, l’apprentissage est pénible pour certains individus. Revenir en haut Les différents sous-types de schizophrénie Il existe plusieurs sous-types de schizophrénies, mais ce n’est pas tout le monde qui cadre facilement dans une catégorie spécifique. Les cinq sous-types les plus communs sont: 1. Paranoïde : caractérisé par la forte présence d’illusions et d’hallucinations. Ce type implique généralement une moindre dépréciation fonctionnelle et offre le meilleur espoir d'amélioration. 2. Catatonique : les personnes atteintes de ce sous-type n'ont pas d'interaction avec les autres. Le malade présente des positions bizarres, des gestes vides de sens ou est dépourvu d'activité. 3. Désorganisé : caractérisé par des pensées désorganisées et des expressions inappropriées sur le plan émotionnel. Il implique, généralement, l'atteinte la plus sévère sur le plan fonctionnel. 4. Indifférencié : il représente le plus grand nombre de personnes atteintes de schizophrénie. Ici, les symptômes dominants appartiennent à plus d'un sous-type. 5. Résiduel : ce type se distingue par de longues périodes sans symptôme positif important pendant que d'autres symptômes continuent d’évoluer. Revenir en haut Causes Au cours des années, plusieurs théories ont été émises sur les causes possibles de la schizophrénie. La recherche a permis de mettre en évidence qu’il n’y a pas juste une cause simple et unique, mais qu’il existe plutôt plusieurs facteurs variables importants qui interagissent les uns avec les autres pour provoquer la maladie et ses rechutes. Ce qui est avéré, c’est qu’il y a un lien entre la cause biologique et le stress de l’environnement. Parmi les causes biologiques de la schizophrénie, on peut rencontrer : la récurrence de la maladie dans la famille, les anomalies du cerveau, la fragilité neuropsychologique, les neurotransmetteurs dysfonctionnels (sérotonine et dopamine), etc. Dans la catégorie des causes environnementales nous pouvons rencontrer : les bouleversements dans la vie affective, la pression de performance au travail ou dans les études, le soutien social insuffisant, certaines émotions exprimées de la part de l’entourage (hostilité, attitude envahissante, agressivité), les problématiques d’alcool et de drogue, etc. Il est important de souligner que bon nombre d’individus subissent de tels stress de façon quotidienne et qu’ils ne développeront pas la schizophrénie s’il n’existe pas déjà chez eux des facteurs biologiques de prédisposition à cette maladie. Revenir en haut Tests et diagnostique Dans ce cas, ce sera un médecin, en général un psychiatre, qui posera le diagnostic de schizophrénie. Celui-ci sera appuyé par la description des symptômes appartenant au DSM-IV (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux) qui fait l’objet d’un large consensus. Le diagnostic de la schizophrénie implique l’exclusion de tout autre trouble de santé mentale. Les symptômes présentés ne doivent pas être dus à la toxicomanie, à l’abus des médicaments ou à une autre maladie. Tests de laboratoire : les prises de sang ont pour but d’éliminer d’autres maladies avec des symptômes similaires, ou pour dépister la présence de drogue ou d’alcool. Évaluation clinique : le médecin évaluera en observant l’apparence, le comportement, l’état mental et la présence de psychose chez le patient. Pour ce faire, il posera des questions sur la pensée, l’humeur, les délires, les hallucinations, les pensées suicidaires ou de violence et l’abus de drogue. Revenir en haut Médication et traitement Une fois la maladie diagnostiquée, elle ne guérit pas mais elle se traite. Malheureusement, il n’existera sans doute jamais un traitement unique qui guérira ce trouble. Le traitement de la schizophrénie comporte diverses modalités thérapeutiques qui, combinées, peuvent permettre à la personne atteinte non seulement de redevenir fonctionnelle, mais également de retrouver une vie valorisante et gratifiante sur tous les plans. Concernant le traitement, il faudra prendre des médicaments antipsychotiques et suivre une psychothérapie ainsi qu’un programme de réadaptation et de réinsertion sociale. La prise de médicament antipsychotique sera un des éléments de base dans le traitement de cette maladie. Grâce à de nouveaux médicaments sur le marché ou en cours d’approbation, la maîtrise des symptômes de schizophrénie a fait beaucoup de progrès. Comme chaque personne peut répondre différemment à un médicament, il est parfois nécessaire de modifier la médication afin de trouver le médicament le plus approprié pour chaque individu. Il ne faut jamais arrêter la médication, sans avoir consulté votre médecin, car cela risquerait une rechute et pourrait entraîner des effets désagréables à la suite de cet arrêt brutal. La psychothérapie fait partie du traitement de la schizophrénie. Elle pourra se dérouler en tête-à-tête soit avec le thérapeute, en groupe avec les membres de la famille ou avec des personnes du centre de jour que le patient fréquente. La réadaptation et la réinsertion sociale ont pour but d’aider la personne atteinte de la schizophrénie à se réinsérer dans la vie professionnelle et sociale. Celles-ci aident le malade à trouver ses propres buts dans la vie et à la vivre pleinement comme si la maladie ne l’avait pas touché. Cela ne veut pas dire que le malade sera libéré des déficits occasionnés, mais qu’il apprendra à vivre sa vie malgré son diagnostic. Le malade apprendra à développer ses forces, ses habiletés et ses capacités personnelles tout au long de sa réadaptation, même après, afin de pouvoir restaurer et maintenir son identité, sa dignité et son estime de soi. L’espoir existe pour les personnes atteintes de schizophrénie et tous doivent y croire! Revenir en haut Mode de vie et remèdes/ S'aider soi-même Être confronté à la schizophrénie n’est pas facile, tant pour la personne en proie à la maladie que pour la famille et l’environnement social. Il existe plusieurs outils pour lui faire face : * Se renseigner sur la maladie pour mieux comprendre la personne atteinte et développer votre empathie. * Adhérer à des groupes de soutien pour vous aider à aller vers les autres qui vivent des défis similaires. Les groupes de soutien peuvent aussi aider la famille et les amis. * Rester concentré sur vos objectifs de récupération, car c’est un processus continu et primordial dans la maîtrise de la schizophrénie. * Apprendre la relaxation et la gestion du stress par exemple en pratiquant le yoga ou le tai-chi. Revenir en haut Programmes Dépendances et santé mentale Évaluation et interventions brèves Gérontopsychiatrie Psychiatrie en déficience intellectuelle Troubles anxieux et de l'humeur Troubles psychotiques Troubles relationnels et de la personnalité Centres d'études Mesures de contrôle en santé mentale Réadaptation, rétablissement et insertion sociale Stress humain Trauma Troubles obsessionnels-compulsifs et tics Approche IPT Partenaires de l'Institut CHU Sainte-Justine Hôpital Maisonneuve-Rosemont Hôpital Rivière-des-Prairies Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal Institut de cardiologie de Montréal Institut Philippe-Pinel de Montréal Médias sociaux * Facebook * Twitter * Youtube * Rss Webdiffusions * Vidéothèque et webdocumentaires Espace employés et partenaires Plan du site|Notes légales|Crédits © 2015 Institut universitaire en santé mentale de Montréal|Tous droits réservés #alternate Nouvelobs.com Sciences et AvenirChallenges BoutiqueEspace abonnésS'abonner à Sciences et Avenir à partir de 7 € Suivez-nous Recevez nos newsletters ____________________ (Submit) OK Aller au menuAller au contenuAller à la recherche Sciences et Avenir, la revue de toute la science, le magazine de la physique, la chimie, l'histoire des sciences et de la nature Santé * * Espace * Santé * Nutrition * Nature * Animaux * High-tech * Infographies * Dépêches * Services * En Images * Décryptage Temps fortsEbolaCancerNycturieCholestérole-cigaretteIndex des maladies __________________________________________________________________ * E-cigarette * Cholesterol * Pollution * Cancer * Coronavirus * Ondes * E-santé __________________________________________________________________ À la une * Sony se lance dans la détection de problèmes de peau * Le prix de l’énergie solaire bientôt divisé par deux ? * L’anesthésie générale peut provoquer des pertes de mémoire * L'Iran envoie son quatrième satellite * PMA : trois parents pour faire un bébé ? Le Royaume-Uni l'autorise Sciences > Santé > Schizophrénie : découverte des causes génétiques Schizophrénie : découverte des causes génétiques Sciences et Avenir avec AFP Par Sciences et Avenir avec AFP Voir tous ses articles Publié le 22-07-2014 à 17h51 A^+A^- Un consortium de 300 généticiens a identifié 128 variations génétiques associées au risque de développer cette maladie mentale. Double hélice de l'ADN. (AFP) Double hélice de l'ADN. (AFP) Une vaste étude a permis d'identifier plus d'une centaine de variations génétiques associées au risque de développer une schizophrénie, apportant de nouvelles pistes décisives pour la compréhension des causes de cette maladie complexe et peut-être pour mieux la traiter, selon des chercheurs. Réalisée par un consortium de 300 généticiens, issus de 35 pays différents, l'étude est publiée dans la revue scientifique Nature. 128 variations génétiques PATIENTS. Cette étude, dite d'"association pangénomique" (GWAS en anglais, pour genome-wide association study), repose sur une vaste exploration du génome de nombreux individus, bien portants et atteints, afin de trouver et localiser sur le génome des variations génétiques associées à une maladie, en particulier avec des mutations génétiques courantes qui prises individuellement ont un effet mineur, mais dont l'accumulation peut jouer un rôle déterminant. C'est l'étude génétique la plus importante conduite jusque-là dans le domaine psychiatrique : elle a porté sur plus de 150.000 individus, dont près de 37.000 patients. RÉSULTATS. Les chercheurs ont ainsi identifié, à partir de plus de 80.000 prélèvements, 128 variations génétiques indépendantes, dans 108 régions précises du génome, dont 83 nouvelles, pouvant contribuer à la prédisposition à la maladie. La plupart de ces variations concernent des gènes impliqués dans la transmission de l'information entre les neurones ("neurotransmission") et dans des fonctions essentielles à la mémoire et l'apprentissage. Des associations supplémentaires entre des gènes de l'immunité et le risque de schizophrénie confortent en outre l'hypothèse d'un lien entre une dysfonction du système immunitaire et la maladie. La plupart des mutations (ou variations) sont courantes. LireQu’est-ce que la schizophrénie ? Vers de nouveaux traitements ? SYMPTÔMES. La schizophrénie, qui survient généralement à l'adolescence ou chez le jeune adulte, touche plus 24 millions de personnes dans le monde. Elle se manifeste par des épisodes aigus de psychose, pouvant inclure hallucinations et délires, et divers symptômes chroniques se traduisant par des troubles affectifs et intellectuels. "Des traitements sont disponibles mais leur efficacité mérite d'être améliorée", soulignent les chercheurs. "Les médicaments actuels traitent en effet les symptômes de la psychose mais ont peu de portée sur l'affaiblissement des capacités cognitives", note le Broad Institute américain dans un communiqué. "Ces nouveaux résultats pourraient stimuler le développement de nouveaux traitements pour la schizophrénie", estime Michael O'Donovan, de l'Université de Cardiff en Grande-Bretagne, principal auteur de cette recherche. CONFIRMATION. De plus, "cette découverte confirme que la génétique est une cause majeure de la maladie" soulignent deux spécialistes Jonathan Flint et Marcus Munafo (Grande-Bretagne) dans un commentaire dans la revue, en rappelant que le déni des "racines biologiques" de la maladie a souvent prévalu et a même fait l'objet d'un rejet pur et simple par le mouvement antipsychiatrique des années 1970. 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[stats.php?mod=read&key=1387002&media=seamen] Partager Partager sur Facebook 0 Partager sur Twitter 0 Partager sur Google+ 0 Partager sur Linkedin 0 Envoyer cet article à un ami Réagir^0 Recevoir les alertes ____________________ OK Santé traitements Maladie Génétique causes pathologie schizophrénie article 1387002 Schizophrénie : découverte des causes génétiques Schizophrénie : découverte des causes génétiques Un consortium de 300 généticiens a identifié 128  variations génétiques associées au risque de développer ce... http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140722.OBS4387/schizophrenie-dec ouverte-des-causes-genetiques.html 20140722 http://referentiel.nouvelobs.com/file/7552030-schizophrenie-decouverte- des-causes-genetiques.jpg Santé, Maladie, Génétique [schizophrenie-decouverte-des-causes-genetiques.html] Santé Sony se lance dans la détection de problèmes de peau L’anesthésie générale peut provoquer des pertes de mémoire JE RÉAGIS _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (Submit) Je publie Verbes thématiquespartirtrouverinclurejouertraitercontribueridentifierstimuler localiser Alerte PMA : le Royaume-Uni autorise une technique pour qu'un bébé puisse avoir trois parents biologiques Les plus lus * Le métal mythique de l'Atlantide découvert dans une épave sicilienne * Comment courir pour allonger sa durée de vie ? * QUESTION DU JOUR. Pourquoi se cure-t-on le nez ? * Ménopause précoce : 15 produits courants mis en cause * Dans quelle mesure les écrans nuisent au sommeil des ados ? + Lus+ Commentés+ Partagés 1. Le métal mythique de l'Atlantide découvert dans une épave sicilienne 2. Comment courir pour allonger sa durée de vie ? 3. QUESTION DU JOUR. Pourquoi se cure-t-on le nez ? 4. Ménopause précoce : 15 produits courants mis en cause 5. Dans quelle mesure les écrans nuisent au sommeil des ados ? 1. Arsenal militaire : l'Inde désormais capable de frapper la Chine 2. VIDEO. Google teste un bracelet qui détecte le cancer 3. Le métal mythique de l'Atlantide découvert dans une épave sicilienne 1. Le prix de l’énergie solaire bientôt divisé par deux ? 2. L’anesthésie générale peut provoquer des pertes de mémoire 3. L'Iran envoie son quatrième satellite 4. PMA : trois parents pour faire un bébé ? Le Royaume-Uni l'autorise 5. Quark, méson, kaon... d’où vient le nom des particules ? 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OJD Audience certifiée par l'OJD IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-M6T5QH * * * Infos santé Rechercher une maladie Rechercher un forum * À propos Carenity Médias Espace pro * Blog S'inscrire Se connecter * * Infos santé + Rechercher une maladie + Rechercher un forum * À propos + Carenity + Médias + Espace pro * Blog S'inscrire Se connecter * Schizophrénie Schizophrénie La schizophrénie est un trouble mental chronique caractérisé par des hallucinations et des délires. Cette maladie psychiatrique comprend un ensemble de symptômes variés (comportement désorganisé, délire, sentiment de persécution…) Si vous êtes schizophrène, sachez que vous n’êtes pas seul. L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’environ 1% de la population mondiale souffre de schizophrénie. La schizophrénie et moi La schizophrénie est une pathologie lourde qui a certainement un fort impact sur votre quotidien. Échanger avec d’autres malades peut vous permettre de vous rassurer, de partager des conseils et surtout de vous sentir moins seul. La bonne prise de votre traitement est aussi cruciale. A ce titre, il ne faut pas hésiter à utiliser des outils de suivi ou d’évaluation de vos traitements qui vous permettent de vous sentir plus impliqués dans la prise en charge de votre maladie. Sources : Fondation mentale Partager cette page Facebook Twitter Google + * Rolini ______________________________________________________________ "J'aime bien partager mes expériences et mes espoirs avec la communauté. Ca m'aide au quotidien. Pour moi, Carenity, c’est un peu comme une chaîne de solidarité." + Je rencontre des gens qui me comprennent + Je trouve des conseils pratiques * Karine83 ______________________________________________________________ "Je fais le suivi de ma santé et de mes traitements, je me compare à la communauté, je pose mes questions et je partage avec mon médecin." + Je surveille ma santé et mes symptômes + Je donne mon avis sur mes traitements * Ninamosca ______________________________________________________________ "Avec Carenity, mon avis est important : en m'exprimant dans les enquêtes et les forums, je sais que je serai entendue par la recherche et les labos." + Je participe aux progrès de la médecine + Mon avis compte, pour moi et les autres * * * C'est gratuit ! Rejoignez la communauté Qu'est-ce que la schizophrénie? Contrairement aux idées reçues, les personnes atteintes de schizophrénie n’ont pas une double personnalité. * - Chiffres clés et prévalence de la schizophrénie * - Causes et facteurs de risque de la schizophrénie * - Symptômes de la schizophrénie * - Diagnostic de la schizophrénie En savoir plus > Traitements de la schizophrénie Le traitement de la schizophrénie repose sur des médicaments appelés neuroleptiques ou antipsychotiques. En savoir plus > Schizophrénie : prévention et conseils pratiques L'observance et le suivi du traitement du patient sont important pour éviter les rechutes. Une bonne hygiene de vie est aussi conseillé pour réduire les symptômes. * - Associations et contacts utiles de la Schizophrénie En savoir plus > La communauté "Schizophrénie" sur Carenity * 259 membres * 136 médicaments renseignés + CYMBALTA 60MG GELULE,GELULE GASTRORESISTANTE 120 évaluations + IXPRIM 37,5MG/325MG CPR,COMPRIME PELLICULE 102 évaluations + EFFEXOR LP 75MG GELULE,GELULE A LIBERATION PROLONGEE 88 évaluations * 259 membres * 259 membres * * * * Ils ont rejoint Carenity Miss coco La solitude est extrêmement angoissante. Ici on peut voir qu'on n'est pas tout seul et c'est important ! corinnette Je voudrais partager avec vous ce que je ressens du point de vue de ma maladie, mais aussi sur mes passions. Cela fait tellement de bien de parler aux personnes qui ressentent la même chose. plumplum Je recherchais depuis longtemps un site ou on pourrait avoir des conversations entre patients de même pathologie afin d'échanger nos soins et faire signe aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer, comme moi. Retrouvez les discussions actives dans la communauté "Schizophrénie" 43 discussions actives * sur medication (0) * le traitement idéal (18) * Traitement par naturopathie (4) * Psychothérapies cognitivo-comportementales (3) * Efficacité des neuroleptiques (5) Voir les discussions du forum "Schizophrénie" Retour Rejoignez-nous, c’est gratuit ! S'inscrire Les 10 plus grandes communautés - Diabète de type 2 - Arthrose - Fibromyalgie - Sclérose en plaques - Spondylarthrite ankylosante - Diabète de type 1 - Dépression - Trouble bipolaire - Obésité - Maladie de Crohn Les 9 derniers articles - Associations et contacts utiles de la Schizophrénie - Schizophrénie : prévention et conseils pratiques - Traitements de la schizophrénie - Diagnostic de la schizophrénie - Symptômes de la schizophrénie - Causes et facteurs de risque de la schizophrénie - Chiffres clés et prévalence de la schizophrénie - Qu'est-ce que la schizophrénie? - Schizophrénie Les 10 dernières discussions - Ma schizophrénie racontée... est gratuit... - Les neuroleptiques rétrécissent un peu le... - insertion socioprofessionnelle - Un test sanguin pour détecter la... - sur medication - Moi, Maud F., cadre supérieur et... - Les thérapies cognitives sont sur la sellette - Évolution de votre maladie - Les effets secondaires de votre traitement - La schizophrénie toucherait davantage les... * Contact - * CGU - * Mentions légales Le site carenity.com ne permet pas et ne se substitue pas à une consultation médicale. 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Les 10 plus grandes communautés - Diabète de type 2 - Arthrose - Fibromyalgie - Sclérose en plaques - Spondylarthrite ankylosante - Diabète de type 1 - Dépression - Trouble bipolaire - Obésité - Maladie de Crohn __________________________________________________________________ Les 10 derniers articles - Les idées reçues sur le cancer - Cancer des os - Cancer de l'enfant - Autres types de cancer - Les cancers du sang et de la lymphe - Les cancers du système respiratoire - Les cancers du systéme digestif - Les cancers du système reproducteur et endocrinien - Les différents types de cancers - Cancer et traitements non conventionnels __________________________________________________________________ Les 0 dernières discussions Nous suivre sur IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-M6T5QH * * * Infos santé Rechercher une maladie Rechercher un forum * À propos Carenity Médias Espace pro * Blog S'inscrire Se connecter * * Infos santé + Rechercher une maladie + Rechercher un forum * À propos + Carenity + Médias + Espace pro * Blog S'inscrire Se connecter * Schizophrénie * Traitements de la schizophrénie + Qu'est-ce que la schizophrénie? + Schizophrénie : prévention et conseils pratiques Traitements de la schizophrénie Le traitement de la schizophrénie repose sur des médicaments appelés neuroleptiques ou antipsychotiques. Le but du traitement est de diminuer l’intensité des symptômes voire de les faire disparaître, de réduire le risque de rechute et de développer un plan de soin adapté en fixant et en satisfaisant des objectifs médico-psychologiques, familiaux, sociaux et professionnels. IFRAME: http://www.youtube.com/embed/uZP01tk78w4 La prise en charge thérapeutique est principalement médicamenteuse. Les traitements utilisés sont particulièrement efficaces sur les symptômes positifs, mais ne fonctionnent pas aussi bien sur les symptômes négatifs. Ces médicaments ne vont pas guérir la schizophrénie mais peuvent permettre au patient de vivre une vie quasi normale. Il existe de très nombreux antipsychotiques qui ont une efficacité très variable en fonction des patients. Il est donc important que la personne atteinte fasse part de son ressenti à son médecin, tant au niveau des effets secondaires que de l’efficacité. Deux catégories de neuroleptiques existent : les neuroleptiques classiques, et les atypiques. Antipsychotiques Classiques Atypiques Action sur les symptômes Positifs surtout Positifs et négatifs Effets secondaires communs - Dyskinésie tardive : mouvements incontrôlés de la face et des membres supérieurs notamment - Hyperprolactinémie : absence de règles, écoulement de lait, diminution de la libido, troubles de l’érection - Syndrome malin des neuroleptiques (1% des cas environ) : fièvre, rigidité musculaire, confusion Effets secondaires spécifiques Syndrome extrapyramidal (syndrome parkinsonien) : tremblement, rigidité, mouvements rares et lents Prise de poids, diabète Les antipsychotiques atypiques améliorent le traitement de l’information au niveau des structures cérébrales impliquées dans la schizophrénie. En plus de ce traitement médicamenteux, différents types de psychothérapies, des techniques de réentraînement de la pensée (remédiation cognitive) ou encore des entretiens familiaux peuvent être proposés. L’information de l’entourage par des stages de psycho-éducation et l’éducation thérapeutique du patient complètent le plan de soin. Cette prise en charge médicale est complétée par une aide à la réinsertion scolaire ou professionnelle qui permet le maintient de la socialisation du patient. Surveiller la schizophrénie en plus du traitement Le suivi du patient doit être régulier. La fréquence de visite est dépendante de l’évolution des troubles, de son traitement et de son évolution. Ce suivi a pour but à la fois d’évaluer l’état psychiatrique de la personne atteinte de schizophrénie, mais également de vérifier la tolérance des antipsychotiques, en particulier concernant les effets indésirables. Pour cette raison, des examens sanguins peuvent être réalisés régulièrement afin de surveiller et éventuellement de traiter, les anomalies qui pourraient apparaître. Article rédigé sous la supervision du Dr. Guy GOZLAN, psychiatre à Paris. Partager cette page Facebook Twitter Google + * Rolini ______________________________________________________________ "J'aime bien partager mes expériences et mes espoirs avec la communauté. Ca m'aide au quotidien. 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+ Crise cardiaque : les causes et les bons reflexes + Bien manger : conseils pour rester en bonne santé + Cancer du sein : les causes et les méthodes de dépistage + Pneumonie : conseils et remèdes de grand-mère + Cor au pied : une douloureuse affection cutanée * Skip to content La schizophrénie, une maladie mentale mal connue Schizophrénie - Mutuelle d'assurance pas cher La schizophrénie est une maladie endurée par près de 400000 personnes en France. Elle est la cause de 20% des internements psychiatriques prolongés. Lors d’une hospitalisation pour un cas de schizophrénie, le forfait hospitalier est de 13.50€ par jour ; une somme qui reste à la charge du patient sans mutuelle santé. Demandez vos devis gratuits sur Mutuelledassurance.net pour comparer les tarifs et garanties des couvertures santé mutualistes. Schizophrénie : Une perte de contact avec la réalité La schizophrénie est une maladie du cerveau qui se définit comme une perte de contact avec la réalité. Elle constitue la forme la plus courante de psychose. Les symptômes majeurs de la schizophrénie sont le délire, les hallucinations et l'incohérence du discours et des pensées. Regard sur une maladie mentale mal connue mais fortement stigmatisée ... Schizophrénie : Symptômes Les symptômes aigus de cette maladie mentale, la schizophrénie, sont caractérisés par des pensées et des discours incohérents, des délires (croyances fausses ou irrationnelles), des hallucinations (voir ou entendre quelque chose qui n'existe pas), des comportements bizarres, suivis de divers symptômes chroniques constituant un handicap. Ces derniers se manifestent à travers: * l'absence d'expression des émotions * la difficulté à maintenir une conversation * le manque d'intérêt et d'énergie à effectuer une activité, * la difficulté à se concentrer * la perte de plaisir dans les loisirs * l'absence de motivation pour des activités sociales * la perte de libido Les personnes atteintes de schizophrénie ont de la difficulté à accomplir des tâches qui nécessitent une concentration soutenue et une mémoire abstraite. Les symptômes de la schizophrénie varient considérablement d'une personne à l'autre. Aucun test de laboratoire n'existe encore pour diagnostiquer la schizophrénie ; il s'agit donc d'un trouble mental difficile à déceler. Une personne présentant certains des symptômes mentionnés ci-dessus ne sera pas forcément schizophrène. En effet, la drogue, la perte de sommeil ou encore une maladie physique peut engendrer ce genre de problèmes. Le diagnostic est donc uniquement fondé sur l'observation clinique. Schizophrénie : Causes et traitements Schizophrenie - Devis mutuelle gratuit Les cause exactes de la schizophrénie ne sont pas encore été déterminées. La présence d'une vulnérabilité neurophysiologique - en d'autres termes, la prédisposition à développer la schizophrénie -, associée à un ou plusieurs facteurs stressants, demeure actuellement la théorie la plus plausible. * La consommation de drogue (marijuana, ecstasy, PCP, etc) * Un trop-plein d'émotions * Des tensions sociales dans la vie professionnelle ou au cours du parcours scolaire * Un changement radical de routine (déménagement, nouvelle école, etc) Ce sont autant de facteurs stressants qui peuvent déclencher la schizophrénie chez une personne présentant déjà une certaine vulnérabilité. L'hérédité constitue un second facteur pouvant être responsable du développement de la schizophrénie. Ainsi, les risques qu'un nouveau-né soit diagnostiqué schizophrène à l'âge adulte sont augmentés de 10 % si l'un de ses parents souffre de schizophrénie et de 40 % si les 2 parents en sont atteints. La schizophrénie demeure l'un des troubles mentaux les plus difficiles à traiter. Un diagnostic précoce, un soutien adapté et un traitement approprié peuvent être d'une grande aide aux personnes atteintes de schizophrénie. Les antipsychotiques s'avèrent très efficaces pour diminuer l'intensité des symptômes, toutefois, ils ne soigneront pas la maladie. Un programme de réadaptation permettra à la personne malade: * D'apprendre à s'occuper d'elle-même * De réintégrer la vie sociale * De reprendre des activités valorisantes au travail et/ou aux études * De développer ses habilités à communiquer, à résoudre des problèmes, à gérer son argent, etc. La thérapie cognitive permettra quant à elle d'apprendre au patient à remettre en question son système de croyances délirant et à renouer avec la réalité. Les répercussions de la schizophrénie sur la vie du malade La capacité d'autonomie, les relations familiales, la vie sociale et la vie professionnelle demeurent des aspects de la vie qui sont profondément altérés par la schizophrénie. Bien souvent, les hospitalisations ont lieu durant la période où la personne serait censée construire sa vie professionnelle, familiale et sociale, c'est-à-dire entre 20 et 35 ans.Cette réalité justifie en partie l'échec social vécu par certains schizophrènes. Au début du processus de la maladie, les personnes atteintes de schizophrénie peuvent perdre leur capacité à se concentrer, à se détendre ou à s'endormir et se détacher de leurs amis. Une baisse du rendement au travail ou à l'école se fait généralement sentir. Cependant, avec un traitement précoce et efficace, une personne diagnostiquée schizophrène est tout à fait en mesure de mener une vie satisfaisante et productive. L'aspect chronique de la maladie et les sautes d'humeur qu'elle implique rendent les rapports sociaux profondément complexes. Ainsi, 60 à 70 % des schizophrènes ne se marient pas et ont une vie sociale limitée. En outre, ils sont fortement représentés dans les milieux carcéraux et les foyers pour sans-abri. La toxicomanie constitue un autre des fléaux caractéristiques de la schizophrénie. En effet, 80 % des schizophrènes ont recours à la drogue au cours de leur vie. Le malade n'est pas le seul à souffrir de la schizophrénie. Cette maladie mentale génère une inquiétude et un stress constants chez ses proches. L'hygiène de vie, l'hygiène personnelle (parfois négligée) ainsi que l'organisation des finances du malade sont autant de situations que la famille doit gérer, parfois même contre la volonté du malade. L'écoute, le soutien et la compréhension sont alors indispensables. Demandez votre devis comparatif des mutuelles santé pas chères Êtes-vous bien pris en charge par votre mutuelle santé? Pour en être certain, comparez les mutuelles pas chères sur le comparateur de mutuelles santé. Grâce au comparateur mutuelles "mutuelledassurance.net", faites vos devis comparatif, comparez les taux de remboursement, les tarifs et les formules et adhérez à la mutuelle santé pas chère de votre choix et qui répond le mieux à vos besoins. Privilégiez les garanties exprimées en euros ou en pourcentage des frais réels Le comparateur des mutuelles santé pas chères, "mutuelledassurance.net", met à votre disposition des experts conseillers afin de répondre à toutes vos questions. Mutuelledassurance.net : En savoir plus 1. Comparez les mutuelles santé les plus compétitives du marché 2. 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Seuls ½ à 1% des patients schizophrènes en arrêt maladie reviennent à une vie active aux Etats-Unis (Rupp & Keith, 1993; Torrey, 1999). De plus en plus d'études montrent que des déficits neurocognitifs sont liés à des incapacités sociales. Sur les 15 dernières années, il a été montré que jusqu'à 70% des schizophrènes (Palmer et al., 1997) souffrent de déficits neurocognitifs dans les domaines de l'attention, de l'apprentissage, de la mémoire, de la résolution de problème, du langage et des facultés sensorimotrices (Heinrichs & Zakzanis, 1998;Saykin et al., 1991,1994). Ces déficits neurocognitifs sont présents au déclenchement de la maladie, résistent aux traitement typiques et atypiques des antipsychotiques, persistent jusqu'à la sénescence et sont intimement liés aux pronostics défavorables dans cette pathologie. Ils expliquent la variance de 20 à 60% dans les mesures médicales d'intégration à la communauté, de résolution de problèmes sociaux, et de progrès obtenus grâce aux programmes de rééducation (Green et al., 2000; Kurtz et al., 2005; Revheim et al., 2006). D'autres études ont lié les déficits neurocognitifs aux difficultés de garder un statut actif ou une place dans un environnement compétitif (e.g., Gold et al., 2002; McGurk & Meltzer, 2000; McGurk & Mueser, 2003; McGurk & Mueser, 2004) et la capacité à prendre part à des programmes de réinsertion professionnelle (McGurk et al., 2003). Les symptômes cognitifs de la schizophrénie Les dysfonctionnements cognitifs sont des caractéristiques majeures de la schizophrénie. Les déficiences sont modérées à sévères selon les domaines concernés, que ce soit l'attention, la mémoire de travail, l'apprentissage verbal, la mémoire ou les fonctions exécutives. Ces déficits apparaissent dès le début de la psychose diagnostiquable et sont stables tout au long de la maladie chez la plupart des patients. Depuis 10 ans, la recherche s'est concentrée sur ces déficits, suite à la découverte qu'ils sont de fiables prédicteurs de pronostics fonctionnels. De récentes études portant sur les traitements à la fois pharmacologiques et comportementaux suggèrent qu'il est possible de remédier aux déficiences cognitives (Bowie & Harvey, 2006). Le but de la remédiation cognitive des patients schizophrènes est la progression individuelle vers le plus haut niveau de fonctionnement possible. Chez les patients schizophrènes, les fonctions cognitives sous-jacentes peuvent soit avoir subi une dégradation à partir de niveaux antérieurement plus hauts ou elles peuvent ne pas s'être développées correctement, même si le potentiel était là. La remédiation cognitive vise à aider les patients à développer leurs capacités cognitives sous-jacentes qui les rendront plus à-même de fonctionner de manière optimale dans leurs tâches quotidiennes, à l'école, au travail, avec leurs amis, et dans leur vie pratique. Par exemple, le fait d'aider un patient à devenir plus attentif peut lui rendre de grands services dans ses devoirs scolaires, dans ses responsabilités professionnelles, ou dans ses tâches ménagères. Des troubles de l'attention, de la mémoire, de la vitesse de traitement des informations et des capacités de résolution de problèmes sont les symptômes cognitifs les plus souvent rencontrés chez les patients psychiatriques (Bowie et al., 2008). Le degré de présence de ces déficiences varie selon de nombreux facteurs, incluant, parmi d'autres, le diagnostic, le déroulement de la maladie, et les facteurs de l'environnement social. Dans la schizophrénie, un déclin cognitif généralisé est très présent à un stade précoce de la maladie, avec l'accent sur de gros problèmes d'attention de mémoire, de vitesse de traitement de l'information, et de capacité de résolution de problèmes. Même lorsque l'aspect psychiatrique se stabilise, le handicap cognitif reste flagrant. Dans la schizophrénie, des fonctions cognitives altérées aboutissent systématiquement à des impasses ou grosses difficultés de socialisation (Green, 1996;Green, Kern, Braff & Mintz, 2000). Les patients présentant les plus gros défauts d'attention sont moins susceptibles de bénéficier des programmes psycho-sociaux : en effet, ils ont du mal à gérer les informations données en groupes, et ils n'arrivent pas à maintenir un niveau d'attention suffisant durant les sessions de formation (Spaulding et al., 1999). Les déficiences cognitives rendent tout succès professionnel très difficile (McGurk & Meltzer, 2001). Comment peut-on traiter ces problèmes cognitifs ? La recommandation habituelle est de commencer une remédiation cognitive lorsqu'il devient évident que le déficit cognitif interfère avec le pronostic fonctionnel. Des études ont montré que la remédiation cognitive informatisée sous la forme d'un entrainement de l'attention, de la mémoire, du langage et de la capacité de résolution de problèmes produit une amélioration des fonctions neuro-cognitives et peut également avoir un impact sur les symptômes et les capacités fonctionnelles des patients schizophrènes (M. Kurtz, J. Seltzer, D. Shagan, W. Thime, B. Wexler, 2007). Les traitements de stimulation cognitive peuvent occuper une part importante d'un programme de rééducation psychiatrique plus large. Evidemment, la stimulation cognitive dépend des caractéristiques principales de la personne traitée. Les domaines cognitifs primaires typiquement visés par la remédiation sont l'attention auditive, l'attention visuelle, la concentration soutenue, le scan visuel, la mémoire verbale et visuelle, le séquençage et l'organisation, l'initiation, la définition de buts, et la résolution de problèmes ("Cognitive Remediation for Psychological Disorders - Therapist Guide", by Alice Medalia, Nadine Revheim and Tiffany Herland. Oxford University Press 2009) Plus d'infos sur le programme Psychiatrie de Scientific Brain Training PRO. Vous pouvez également consulter l'article Wikipedia sur la schizophrénie. Scientific Brain Training PRO est extrêmement ergonomique et pratique d'utilisation pour les thérapeutes. Il est possible de surveiller la compliance des patients sur des exercices à domicile. Thérapeute rééducateur, MS, CCC-SLP, CBIS, Peace Rehabilitation Center, Greenville Hospital System, University Medical Center, Greenville, Caroline du Sud, Etats-Unis. [Français................] * Aide + Premiers pas + Manuel d'utilisation + Présentation + FAQ * Science + Fonctions cognitives + Thérapies cognitives + Etudes cliniques + Ateliers de stimulation cognitive * A propos + Nous contacter + Mentions légales + Conditions d'utilisation © Copyright 2009-2014. HAPPYneuron. Tous droits réservés. Dernière mise à jour du contenu de cette page : 28/05/2014 #publisher MENU / RECHERCHE docteurclic se construit chaque jour avec vous. Rejoignez nous sur [logo.png] Ce site respecte les principes de la charte HONcode de HON, cliquez pour vérifiez VOUS RECHERCHEZ ____________________ OK MON ESPACE SANTÉ ? 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Caractérisée par une désintégration (dissociation) de la personnalité avec une perte de contact vital avec la réalité. Elle fait partie des psychoses graves et chroniques. + La richesse des manifestations est telle que les psychiatres disent souvent qu'il n'y a pas une schizophrénie mais des schizophrénies. + La définition de cette maladie, imaginée en 1911 par Eugène Bleüler vient du grec skizein (couper) et phrên (esprit) : littéralement esprit coupé en deux, ce qu'on exprime également par le terme de "dissociation". + Il est intéressant de remarquer que cette maladie est culturellement ressentie différemment selon qu'on est en France, au Japon ou en Angleterre, les anglo-saxons considérant par exemple que la notion de "dissociation" n'existe pas. + Cette maladie touche environ 400.000 personnes en France. Des modes d'expression très divers + La dépersonnalisation. Impression d'appartenir à quelqu'un d'autre : contemplation des mains et du visage, avec de longue station devant la glace (signe du miroir). Doute sur la cohésion de la limite corporelle : impression de changement de forme, de volume. Dans les cas extrêmes, sensation d'anéantissement et de décomposition. + Les troubles du langage : mutisme ou langage complètement hermétique (schizophasie). + Les troubles de la pensée : raisonnement et discours incohérent. + Les troubles de l'affectivité : alternance de l'amour et de la haine, désir de séduire et d'agresser. + Les troubles de la sexualité : soit auto-érotique et masturbatoire, soit des satisfactions génitales brutales et totalement dépourvues d'affect. Les désirs normalement réprimés (homosexualité, inceste, érotisme oral et anal) sont souvent exprimés et pratiqués sans aucune retenue. + Les troubles du comportement : attitudes agressives, parfois délictueuses. X Schizophrénie en vidéo [EMBED] Schizophrénie: définition (1/3) Le docteur Guy Gozlan, psychiatre à Paris, décrit la schizophrénie, maladie qui touche avant tout les jeunes entre 15 et 25 ans. L'apparition de la schizophrénie se fait d'abord par des signes non spécifiques touchant l'anxiété, la dépression, les modifications de comportement, la rupture de la capacité scolaire. ce n'est que plus tard que les signes positifs tels que le délire et les hallucinations apparaissent. 3 vidéos [default.jpg] 04:01 Schizophrénie: définition (1/3) [default.jpg] 02:15 Schizophrénie: symptômes (2/3) [default.jpg] 04:19 Schizophrénie: traitements et prise en charge (3/3) Les diiférents types de symptômes En fait on peut essayer de regrouper ces signes en trois catégories : positifs, négatifs, cognitifs. Les symptômes dits "positifs" Ce sont ces signes qui font que les schizophrènes sont ressentis comme "fous". * Les hallucinations qui amènent la personne à voir des images ou des messages visuels auditifs ou olfactifs souvent effrayants. Il peut s'agir aussi d'ordres, de messages ou de véritables scènes construites. * Les délires. Ils sont essentiellement liés à un sentiment de persécution : la personne a l'impression qu'on la surveille ou qu'on l'observe. * La "paranoïa". Cette suspicion extrême est de la même essence que les délires, comme l'existence d'un complot par exemple. Les signes "négatifs" On entend par "négatif" le fait que les schizophrènes semblent un peu indolents. Ces symptômes correspondent à la souffrance que ressent la personne et donnent l'impression d'une sorte de dépression. * L'apathie . La personne a beaucoup de mal à effectuer les tâches les plus simples. * L'isolement social : rien ne semble l'intéresser, la personne se recroqueville sur elle-même, perdant ainsi le contact avec sa famille ou ses amis. * L'inaffectivité. Elle renforce l'isolement car la personne semble finalement faire peu de cas des autres. Il s'agit d'une sorte de détachement émotionnel. * Les difficultés de concentration : lire, écouter, mémoriser sont des opérations quasi impossibles. Les signes cognitifs On entend par "cognitif" tout ce qui a trait au savoir, à la connaissance et à l'expression de ceux-ci. D'une manière générale la personne semble confuse. * La pensée de la personne est confuse, troublée et désorganisée. * Son discours et sa réflexion sont pauvres. S'exprimer est difficile et pénible pour elle. Les différents types de schizophrénies On pourrait tenter de résumer de façon très lapidaire, que le patient souffrant de schizophrènie est une sorte de dépressif confus et délirant. Il s'agit en fait d'une caricature et d'un raccourci, car cette maladie revêt de très nombreuses formes selon la prédominance de tel ou tel symptôme. Ainsi on peut individualiser quelques tableaux cliniques : * La schizophrénie simple : bizarrerie, incapacité à se plier aux règles de la société, comportement rendant difficile la vie en société. Toutefois ce type de schizophrénie est parfaitement compatible avec une vie quasi normale ou encadrée par un entourage bienveillant. * La schizophrénie paranoïde : plus difficile à gérer car le sentiment de persécution, de "parano" permanente est le trait dominant, souvent difficile à supporter pour l'entourage. * La schizophrénie hébéphrénique. Là, on se trouve devant une personne plutôt apathique, en retrait, confuse et incohérente. La prise en charge est alors beaucoup plus difficile. * La schizophrénie catatonique : la personne est souvent agitée par période, parfois dangereuse. Causes Il n'y a pas de cause connue, mais il existe des "facteurs de vulnérabilité" qui sont biologiques, génétiques, psychologiques, environnementaux et sociaux. Psychologiques * La schizophrénie est rarement le passage à la maladie de la personnalité schizoïde . * Il s'agit en fait d'une incapacité qu'a la personne de gérer sa liberté, de façon momentanée ou plus durable selon les cas. La conséquence est une dépendance plus ou moins grande de cette personne à son entourage. Lorsque les signes sont peu importants la personne peut se prendre en charge elle-même : grâce au traitement, de nombreux patients peuvent travailler et gagner leur vie. Lorsque les signes sont plus importants ou surviennent par longues périodes, c'est l'entourage et les instituts spécialisés qui doivent gérer la situation. Cette situation est douloureuse pour la personne mais également pour la famille chez qui elle constitue un véritable séisme et la nécessité d'une réorganisation complète de l'existence. * La difficulté majeure de cette maladie, c'est que rien ne peut laisser présager du moment et de la durée au cours desquels la personne sera en mesure de gérer ou non cette liberté. Génétiques * Il ne s'agit pas d'une maladie héréditaire, mais des études généalogiques ont montré l'existence de familles de schizophrènes. Ainsi, le risque de voir apparaître une schizophrénie est plus important s'il y a déjà eu un schizophrène dans la famille. * Si un enfant a un parent schizophrène, le risque qu'il le soit à son tour est de 10%. Alors que ce risque est de 1% dans la population générale. Biologiques * L'origine est encore inconnue. Des déséquilibres de certains neuromédiateurs (substances autorisant ou non le passage d'une information d'une zone du cerveau à une autre) seraient à l'origine de ces troubles. * On met en cause des troubles du système dopaminergique, sérotoninergique ou du glutamate. Ces éléments expliquent l'efficacité des traitements modernes. Les facteurs psychosociaux * Le risque de développer une schizophrénie serait plus important lorsque la personne présente une fragilité neuropsychologique d'origine génétique : par exemple présence dans la famille de personnes ayant des difficultés de concentration ou des difficultés de mémorisation. * De la même façon, l'isolement social, la précarité financière peuvent favoriser l'apparition de la maladie. * La pression sociale de l'entourage ou des événements stressants peuvent favoriser le déclenchement de la maladie et surtout les rechutes. * La prise de cannabis est responsable chez certaines personnes prédisposées du déclenchement d'une schizophrénie. Ce phénomène est surtout sensible à l'adolescence. L'environnement * La prématurité ou les accouchements difficiles pourraient être à l'origine. * Les contaminations virales, en particulier par le virus de la grippe au cours du deuxième trimestre de la grossesse ont été évoquées. En fait rien de bien concluant si ce n'est la particularité de voir plus de schizophrènes parmi ceux qui sont nés en hiver. * La malnutrition. * La relation parent-enfant a été évoquée, mais aucun lien de causalité entre la maladie et des difficultés relationnelles parent-enfant n'a pu véritablement être mis en évidence. Les signes d'alerte La maladie débute généralement vers 17 ou 18 ans, en cette période précise de la vie ou l'enfant peut gérer sa liberté dans toutes ses formes. * Le début ressemble à une sorte de crise d'adolescence très marquée : refus, oppositions diverses, contestation de l'autorité parentale, bref rien que de très normal. Mais se surajoute à cette crise des signes de délire qui attirent l'attention s'ils sont flagrants, ou qui passent inaperçus s'ils sont mineurs. On y trouve alors des explications pour se rassurer : "il est original", "il a sa personnalité", etc. Ces délires se retrouvent dans 30% des cas environ. * Dans les 70% des cas restants, le début est très insidieux avec une adolescence perturbée, un repli sur soi, un désintérêt croissant pour tout. Les signes sont parfois très peu marqués, ce qui explique que le diagnostic soit porté tardivement. * Autre manifestation importante : l'angoisse. Le schizophrène a des manies répétitives qui provoquent souvent la réaction de l'entourage. Il s'ensuit des crises d'angoisse qui peu à peu deviennent permanentes et qui font que la personne ne peut plus sortir de son état d'anxiété. La consultation d'un psychiatre, ou d'un pédopsychiatre s'impose dès les signes d'alerte. La difficulté, c'est qu'en moyenne, la maladie met souvent au moins 5 ans à être dépistée, parfois plus. Votre attitude Elle consiste à consulter avec la personne dès les signes d'alerte. Cela consiste à alerter le médecin traitant, psychiatre ou au besoin le service de garde devant toute conduite évoquant un délire ou des hallucinations . En cas de crise aiguë : * Le malade sera presque toujours hospitalisé après que le médecin ait pratiqué sur place l'injection d'un neuroleptique à visée sédative ou un tranquillisant. * Dans les cas mineurs , le traitement associe la prise de neuroleptiques à une psychothérapie . Le traitement Historique des traitements L'histoire des traitements est importante à connaître car elle explique beaucoup des éléments de l'image du schizophrène et de la stigmatisation qu'on en fait : * Avant les médicaments, seuls la contrainte, la sédation, les électrochocs, les bains glacés, les cures de sakel ou les crises hypoglycémiques provoquées par insulinothérapie étaient proposées. Ces techniques n'étaient que la tentative de trouver une solution radicale pour faire rentrer le schizophrène dans le rang de la société. * Vers les années 40 la lobotomie (ablation de la partie frontale du cerveau, siège des émotions) a été utilisée. Le schizophrène lobotomisé devenait alors totalement apathique. Le film "Vol au dessus d'un nid de coucou" en est l'illustration emblématique. * Les médicaments ont fait alors leur apparition dans les années 50 : les neuroleptiques classiques, encore employés de nos jours dans certaines indications précises ont permis de trouver une solution moins radicale au mal être des personnes schizophrènes. * On a utilisé également les antipsychotiques comme la Thorazine et le Largactyl qui sont des phénothiazines. C'est ce qu'on a appelé la "camisole chimique". * Vers les années 60, l'Haldol, le Proloxin, le Modecate et le Moditen, qu'on appelle des "antipsychotiques conventionnels" ont permis d'améliorer les troubles du système dopaminergique, en diminuant notamment les signes positifs. Ces médicaments ont permis d'améliorer considérablement le sort des patients, malgré des effets secondaires non négligeables (tremblements, bouche sèche, rigidité musculaire...) et une inefficacité sur les signes négatifs. * Puis vers 1990, sont apparus les "antipsychotiques atypiques" comme la clozapine qui agissent autant sur les signes positifs (ils bloquent le système dopaminergique) que sur les signes négatifs (ils agissent sur le système sérotoninergique). Ces médicaments ont permis une atténuation des symptômes. Toutefois les effets secondaires n'étaient pas négligeables : prise de poids, hébétude, rigidité, tremblements, troubles du rythme cardiaque, troubles sexuels... * Enfin, dès les années 2000, la voie des antipsychotiques atypiques a donné naissance aux agonistes partiels : l'ariprazole (Abilify*). Ils rééquilibrent les signes positifs et négatifs exactement comme un thermostat régule la température d'une maison en fonction des variations de température intérieures et extérieures. C'est le premier stabilisateur du système dopaminergique. D'où son action sur les trois types de symptômes. Les traitements actuels * La prise en charge thérapeutique est adaptée à chaque patient. Différents professionnels de santé peuvent être impliqués, dont bien sûr le médecin traitant et le psychiatre, mais aussi, un psychothérapeute, une infirmière, un ergohérapeute, une assisance sociale... pour tâcher d'assurer la meilleure autonomie possible du patient au niveau social. * Les neuroleptiques ou antipsychotiques Ils sont efficaces sur les signes positifs. Mais ils ont les effets secondaires de ce type de médicaments, les effets "extrapyramidaux" (tremblements, sécheresse de la bouche, rigidité...), tous signes qui nécessitent la prise d'autres médicaments pour contrebalancer les effets secondaires lorsque ceux-ci sont gênants. Les neuroleptiques sont inefficaces sur la désorganisation de la pensée et sur les signes négatifs (angoisse, dépression). * Les antipsychotiques atypiques (ou de deuxième génération) sont indiqués en première intention noamment chez l'adolescent. Ce sont des médicaments : clozapine, la rispéridone, l'olanzapine, l'amisulpride, l'ariprazole. Ils sont assez efficaces sur les signes positifs mais surtout agissent bien sur les signes négatifs, ce qui apporte un soulagement important tant à la personne qu'à l'entourage. Ils ont malheureusement des effets neurologiques indésirables, ainsi que des effets secondaires comme prise de poids et troubles sexuels. * La venue de l'aripiprazole (Abilify*), agoniste partiel qui fait partie de la nouvelle génération d'antipsychotiques atypiques a amélioré le traitement. Ce médicament a une action régulatrice, tant sur les signes positifs que sur les signes négatifs. Ils jouent en quelque sorte un rôle de "thermostat de l'humeur". Ce médicament atténue les signes positifs, négatifs et cognitifs. Il se prend à raison d'une fois par jour, en comprimés. Les effets secondaires, comme la rigidité, et tremblements sont très peu importants, ne provoquent pas d'augmentation de poids, ont peu d'effets neurologiques et ce produit est peu sédatif. On a pu noter toutefois des nausées, des vomissements et des impatiences dans les jambes durant les deux premières semaines de traitement. * Généralement, un seul traitement est indiqué. Une association d'antipsychotiques peut être instaurée après échec d'une monothérapie. La voie injectable (produit à longue durée d'action) peut être préscrite pour prévenir des rechutes chez un patient prenant mal son traitement habituel. * La sismothérapie ou électroconvulsothérapie (ou "électrochocs") peut être utilisée en cas d'intolérance aux médicaments ou de contre-indication. Il arrive que ce traitement soit associé à la pris de médicament en cas de persistance des symptômes psychotiques sévères. * La psychothérapie a une action très nette sur les signes négatifs. Cela peut être une psychothérapie cognitive et/ou comportementale. * Médecin généraliste et psychiatre doivent aussi s'entretenir avec la famille pour assurer une bonne prise en charge du patient ou pour soutenir les proches (une pyschothérapie peut être proposée). Évolution Les phases évolutives Il n'y a pas d'évolution typique, chaque personne pouvant évoluer d'une façon ou d'une autre qui lui est propre. Toutefois, on estime que cette maladie chronique évolue en trois phases : * Les prodromes, c'est à dire les petits signes avant-coureurs : modification de l'humeur et du comportement. La personne se met en retrait, semble perpétuellement fatiguée, et a des comportements ou des attitudes un peu bizarres ou étranges. * La phase active : Tous les signes (positifs, négatifs ou cognitifs) se mettent en place et réalisent l'un des différents tableaux vus précédemment. C'est à ce moment que se passe généralement la prise en charge. * La phase résiduelle survient généralement à la suite du traitement. On est au stade de chronicité, certains signes restant en avant, d'autres régressant. Mais d'une manière générale les rechutes sont possibles. Les complications L'évolution est grevée de complications diverses : * Maladie intercurrente liée au tabagisme à l'alcoolisme , à la consommation de cannabis, et aux problèmes d'hygiène . * Évolution chronique aboutissant à une désocialisation majeure (25% des cas). * Évolution favorable avec insertion sociale satisfaisante (25% des cas). * Évolution moyenne avec des rechutes (50% des cas). * Attention aussi au risque de suicide, plus élevé chez ces patients. Le pronostic Il est très variable et dépend de la coopération entre l'entourage, la personne, les médecins (généraliste, psychiatre et hôpital) et le responsable social. * Le traitement médicamenteux est généralement maintenu sur une assez longue période. Il arrive que les médicaments soient arrêtés (minimum au bout de deux ans), avec un arrêt progressif et cela nécessite un suivi régulier. * Dans 5% à 25 % des cas, le personne peut travailler et mener une vie quasi normale. * Dans les autres cas, tout dépend de l'importance des signes et de la réponse au traitement, la personne pouvant vivre chez elle avec l'aide plus ou moins appuyée de l'entourage, ou en institution pour les personnes fortement handicapées. La question de la criminalité * Schizophrène est par trop synonyme de criminalité, en raison de nombreux films ou événements ou des schizophrènes sont en scène. * En fait il n'y a pas plus de criminels chez les schizophrènes que dans la population générale. Les schizophrènes en particulier ne sont pas spécialement plus des serial killers que le reste de la population. * En revanche, les descriptions des crimes perpétrés par les personnes schizophrènes font état de crimes terribles, avec une certaine théâtralité qui nourrissent les faits divers (parricides, mutilations, crimes sanglants). Sites et adresses L'UNAFAM (Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques) a pour but d'accompagner et d'informer les familles sur les problèmes qu'elles rencontrent lorsque l'un de leur membre est atteint d'une maladie psychique. * Siège : 17, Villa Compoint, 75017 Paris. * Téléphone 01 53 06 30 43 * Fax : 01 42 63 44 00 * Mail : infos@unafam.org * Site www.unafam.org Source : Schizophrénies, Guide -Affection longue durée, Haute Autorité de Santé, juin 2007. page : 12345 CONSERVER CET ARTICLE DANS MON ESPACE SANTÉ IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.docteurclic.co m//maladie/schizophrenie.aspx%2F&layout=button_count&show_faces=false&w idth=150&action=like&colorscheme=light __________________________________________________________________ Termes associés : schizoïde - schizophrène - double personnalité - L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical. Publicité TÉMOIGNEZ TÉMOIGNAGES SUR CE THÈME (9) __________________________________________________________________ * Ambivalence schizophrénie divorce Par Nam Le 06/04/2014 06:29:39 Réponse(s) : 3 Mon fils schizophrène s'est suicidé. Il avait 28 ans et avait fumé du cannabis. Je suis sûre que c'est la cause de sa maladie. Je suis schizoïde Par Laura (psychologue) Le 22/09/2013 22:04:34 Réponse(s) : 1 Bonjour, qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes "une personne schizoïde" ? Quoi qu'il en soit, le parcours que vous avez mené jusqu'à aujourd'hui est admirable. Il est normal que par moment vous... __________________________________________________________________ | Publicité [auteur-191-55.jpg] Article créé, modifié ou vérifié par Docteur Bruno Chaumont Médecin Urgentiste Dernière mise à jour, le 20/04/2008 Publicité À LIRE AUSSI __________________________________________________________________ * Hallucinations Les hallucinations sont la vision ou l'audition de quelque chose que personne d'autre ne voit ou... Personnalité schizoïde Perturbation psychique qui se traduit par la tendance à s’évader du monde réel pour vivre dans le sien... * Troubles de la personnalité C’est la perturbation d’un comportement psychique particulier chez un sujet habituellement... Délire Le délire est une perte du contact avec la réalité, un état dans lequel la personne... * Psychose hallucinatoire chronique Les psychoses hallucinatoires chroniques sont des troubles mentaux caractérisés par la perte du sens... Dépression, déprime, état dépressif Un état dépressif, n'est pas encore une dépression avérée, c'est un moment de la vie, généralement... Troubles bipolaires ou Psychose maniaco-dépressive C'est une psychose, c'est à dire une déstructuration de la personnalité. Caractérisée par la... __________________________________________________________________ | Publicité Vous souhaitez rejoindre nos partenaires, alors n'hésitez plus contactez-nous VOIR NOS PARTENAIRES Qui sommes nous - Dans les médias - Déontologie - Informations légales - Conditions générales - Mentions légales © 2015 docteurclic - Tous droits réservés Inscription - Contact - Aide [hon.jpg] sites de notre réseau : lebonchien.fr - lebonchat.fr #Page de garde Inserm Index Schizophrénie Recherche Inserm Copyright Version imprimable Actualités Evènements Actualités Recherche Actualités Société Inserm.fr : Actualités Inserm associations Photos/Vidéos de science Zoom Logo Inserm. 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Aujourd’hui, une prise en charge adaptée permet d’obtenir une rémission durable chez un tiers des patients. Les chercheurs tentent de mieux comprendre la pathologie et ses facteurs de risque. Ils cherchent aussi à identifier des marqueurs de sa survenue et de son évolution. Leur objectif : être en mesure d’intervenir le plus tôt possible et de prévenir la sévérité de la maladie. © Fotolia © Fotolia La schizophrénie concerne environ 0,7% de la population mondiale, dont 600 000 personnes en France. Elle sévit dans toutes les régions du monde mais semble plus fréquente en milieu urbain et chez les migrants. Elle se déclare le plus souvent à l’adolescence, entre 15 et 25 ans. Elle peut être diagnostiquée plus tôt, mais très rarement chez des enfants. Dans 35 % à 40 % des cas, elle se manifeste par des débuts aigus, avec des bouffées délirantes. Une hospitalisation est souvent nécessaire lors du premier épisode. La maladie touche aussi bien les femmes que les hommes. Toutefois, d’après certaines études, elle pourrait être plus précoce et plus invalidante chez ces derniers. Des symptômes très variables Les symptômes de la schizophrénie sont très hétérogènes d’un patient à l’autre et évoluent souvent au cours de la maladie. Vous devez disposer du lecteur Flash pour afficher cette vidéo. © Inserm 2010 Anne Giersch, Responsable équipe Inserm U666, CHRU, Pôle de Psychiatrie - Centre Hospitalier Régional Universitaire de Strasbourg Les cliniciens les classent en trois groupes : * Les symptômes positifs sont les plus impressionnants : un sentiment de persécution (paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantes bizarres, invraisemblables et excentriques, mais également d’hallucinations sensorielles. Ces dernières sont le plus souvent auditives, avec une ou plusieurs voix discutant des pensées du patient. Elles peuvent aussi être visuelles, olfactives, tactiles ou gustatives. * Les symptômes négatifs correspondent à un appauvrissement affectif et émotionnel avec une mise en retrait par rapport à la famille et la société. Les cliniciens parlent souvent d’"émoussement" de l’émotivité, de la communication et de la volonté. Les patients s’isolent, présentent une perte d’intérêt, une difficulté à entreprendre des actions et paraissent insensibles au monde extérieur. * Il existe par ailleurs une désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions et des comportements. Les patients évoquent des sentiments contradictoires dans une même discussion, tiennent des discours incohérents. A ces symptômes s’ajoutent très souvent une baisse de l'attention, de la concentration, de la mémoire ou encore de la compréhension. Cela se traduit notamment par une incapacité à planifier des tâches simples, comme faire son travail ou des courses, source d’un handicap majeur dans la vie quotidienne. La présence de symptômes positifs facilite le diagnostic de la maladie. A l’inverse, des symptômes négatifs peuvent être associés à une dépression, retardant parfois le diagnostic de plusieurs années. Un tiers des patients en rémission durable La schizophrénie est une maladie chronique qui évolue en général par phases aiguës dans les premières années, puis qui se stabilise avec des symptômes résiduels d'intensité variable selon les sujets. Le pronostic varie en fonction des caractéristiques de la maladie. Il dépend aussi de la qualité du soutien psychosocial, de l'accès aux soins et de l'adhésion du patient à sa prise en charge. Il existe des facteurs de bon pronostic, comme le fait d’être une femme, d’être dans une situation sociale et familiale stable lors du premier épisode psychotique, d’avoir conscience de sa maladie et de participer activement au suivi avec les médecins, ou encore de bénéficier d’une prise en charge rapide dès les premiers troubles psychotiques. D’autres facteurs sont au contraire moins favorables, notamment le fait d’être de sexe masculin, en situation d’isolement social et de célibat, avoir des antécédents familiaux, une progression rapide des symptômes négatifs, ou encore une longue période de latence avant les premiers soins. Au final, environ un tiers des patients sont en rémission durable après quelques années de traitement : ils reprennent une vie sociale, professionnelle et affective. Chez les autres, la maladie persiste dans le temps avec des symptômes à peu près contrôlés grâce à un suivi médical, mais avec des rechutes possibles. Restent malheureusement 20 à 30 % de sujets peu répondeurs aux traitements. Une dangerosité surtout contre soi-même Pendant la phase aigüe de la maladie, les patients ont une qualité de vie très altérée. Environ la moitié des patients souffrant de schizophrénie fait au moins une tentative de suicide dans sa vie et 10 % en meurent. En dépit de l’emphase donnée à certains faits divers, les patients dangereux pour la société sont une minorité. Seuls de rares cas donnent lieu à des accès de violence au cours d’une crise, et cette agressivité est le plus souvent tournée vers le patient lui-même. Une affaire de génétique et d’environnement Variations génétiques - T, A, G, C : ces quatre lettres de l'alphabet du vivant servent à écrire l'information génétique. Elles désignent la thymine, l'adénine, la guanine et la cytosine, quatre bases chimiques entrant dans la composition de tout ADN. Dans le cas d'une pathologie génétique, l'écriture des gènes connaît des fautes, c'est-à-dire des suppressions, inversions ou duplications de bases chimiques. © cytosine, quatre bases chimiques entrant dans la composition de tout ADN. Dans le cas d'une pathologie génétique (ici, la maladie de Crohn, trouble inflammatoire chronique intestinal, étudiée dans le laboratoire de l'unité 843, Hôpital Robert Debré, Paris), l'écriture des gènes connaît des fautes, c'est-à-dire des suppressions, inversions ou duplications de bases chimiques. © Inserm, P. Latron © Inserm, P. Latron Variations génétiques - T, A, G, C : ces quatre lettres de l'alphabet du vivant servent à écrire l'information génétique. Elles désignent la thymine, l'adénine, la guanine et la cytosine, quatre bases chimiques entrant dans la composition de tout ADN. Dans le cas d'une pathologie génétique, l'écriture des gènes connaît des fautes, c'est-à-dire des suppressions, inversions ou duplications de bases chimiques. La schizophrénie est une maladie complexe dont la survenue repose sur la présence d’éléments génétiques et environnementaux. Composante génétique de la maladie Il existe à priori deux types de prédisposition génétique à la maladie : * la présence chez un individu de plusieurs variants génétiques associés à un léger sur-risque de développer la maladie, qui augmentent sa vulnérabilité à des facteurs de risque environnementaux. Des travaux consistant à rechercher des gènes de susceptibilité à la maladie chez un grand nombre de patients (genome wide association) ont permis de détecter certains de ces gènes. Mais l’hétérogénéité du trouble et le faible effet de ces variations génétiques rendent difficile leur identification formelle. * la présence de mutations ponctuelles, rares mais à effet majeur, qui exposent à un risque beaucoup plus important. Certaines de ces mutations pourraient altérer des gènes impliqués dans la plasticité neuronale, c’est à dire dans la capacité des neurones à modifier leur activité en fonction de leur environnement (nouvelles connexions, nouvelles propriétés…) pour optimiser le fonctionnement cérébral. Au total, probablement près de 10 % de la population serait porteuse de certains facteurs de vulnérabilité à la schizophrénie. Mais, rappelons-le, la maladie touche moins de 1 % des individus. En outre, chez deux vrais jumeaux qui ont le même patrimoine génétique, le risque de schizophrénie de l’un est de 30 à 40 % si l’autre est malade. Ainsi, même en présence de variants génétiques à effet majeur, la génétique n’explique pas à elle seule la survenue de la maladie : elle dépend également de l’environnement. Composante environnementale de la maladie Le poids réel des facteurs environnementaux est encore mal connu, mais des travaux suggèrent que certains éléments influençant le développement cérébral (comme des problèmes au cours du développement fœtal en raison d’incompatibilité rhésus ou de complications liées à une grippe contractée pendant la grossesse) pourraient entrainer un risque de développer une schizophrénie par la suite. D’autres facteurs de risque plus tardifs sont montrés du doigt comme déclencheurs de la maladie : La consommation de substances psychogènes comme le cannabis est l’un d’entre eux. Il est maintenant établi que l’usage régulier de cannabis avant 18 ans double le risque de schizophrénie. Le fait de vivre en milieu urbain ou encore d’être enfant issu de l’immigration semble également jouer un rôle. La maladie est par ailleurs associée à des anomalies anatomiques au niveau du cerveau : anomalies de la substance grise (les corps cellulaires des neurones et des glies) et de la substance blanche (les fibres nerveuses, axones et dendrites, permettant la communication entre neurones), déficit du neuropile (tissu interstitiel de la substance grise), déficit oligodendrocytaire, perte de myéline (gaine lipidique des fibres nerveuses). Prise en charge médicamenteuse et psychosociale Vous devez disposer du lecteur Flash pour afficher cette vidéo. © @ Inserm 2009 Pierre-Michel Llorca, Chef de service de psychiatrie du centre médico-psychologique, Chu de Clermont-Ferrand La prise en charge de la maladie est difficile en raison de la multiplicité et de la diversité des symptômes. Elle dépend du profil de chaque patient. Du fait du manque de connaissances relatives aux bases biologiques et environnementales de la maladie, les traitements et thérapies sont essentiellement symptomatiques. Ils améliorent néanmoins la vie des patients et peuvent conduire à une rémission durable. Après l’arrivée en 1952 du premier neuroleptique, la chlorpromazine, les antipsychotiques (clozapine, rispéridone, olanzapine, aripiprazole) ont révolutionné la vie des patients principalement atteints de symptômes positifs. Ces médicaments ne "guérissent" pas la maladie, mais ils atténuent ses symptômes et réduisent les taux de rechute. Ils permettent aussi aux patients d’accéder à la prise en charge psychosociale (réinsertion) ou à la remédiation cognitive (voir plus loin). La difficulté reste néanmoins de faire adhérer les patients à leur traitement sur le long terme (au moins deux ans après un premier épisode, et plus de cinq ans après un second épisode). Beaucoup des patients sont dans le déni, ou interrompent leur traitement après quelques mois, dès qu’ils se sentent mieux ou en raison d’effets indésirables (en particulier la prise de poids). Ils rechutent alors. Le contrôle de la maladie passe par l’observance du traitement. Malheureusement, les antipsychotiques sont peu (ou pas) efficaces pour atténuer les symptômes négatifs et la désorganisation. Equipement de réalité virtuelle. Chez les patients atteints de schizophrénie, ce dispositif permet d’explorer les facteurs qui déterminent le sentiment de contrôle lié à l’agentivité et potentiellement au délire d’influence. Le patient, en aveugle, frappe une surface avec le stylet et les coordonnées spatiales de la trajectoire du stylet sont enregistrées. L’analyse de la trajectoire permet de mesurer l’anticipation de la surface. UMR 1114 Inserm Neuropsychologie Cognitive et Physiopathologie de la Schizophrénie. Hôpital civil, Strasbourg © Inserm, P. Delapierre © Inserm, P. Delapierre UMR 1114 Neuropsychologie Cognitive, Physiophatologie de la Schizophrénie La stimulation magnétique transcranienne semble parfois efficace chez des patients résistants aux traitements, ou en adjonction aux antipsychotiques. Mais les modalités de son utilisation doivent encore être optimisées. Cette thérapie consiste à appliquer un champ magnétique sur une zone du cerveau pendant quelques secondes. Quelques séances menées sur une courte période peuvent permettre de réduire drastiquement la survenue d’hallucinations et atténuer les symptômes négatifs pendant plusieurs mois. Dans les formes de la maladie sévères ou résistantes, l’électroconvulsivothérapie (électrochocs) peut être indiquée. C’est notamment le cas chez certains patients souffrant de formes catatoniques (perturbations psychomotrices particulières), désorganisées ou associées à des troubles de l’humeur. Pour traiter les symptômes de désorganisation, la réhabilitation (ou remédiation) cognitive est privilégiée. Il s’agit d’une technique non médicamenteuse qui consiste à identifier les différentes composantes cognitives altérées par la maladie (troubles attentionnels, mémorisation, exécution…) et à trouver des solutions pour guérir ou contourner ces troubles, à travers des jeux de rôles, des exercices ou encore une éducation à sa propre maladie. L’objectif est de permettre au patient de retrouver une vie la plus normale possible. Cette approche d’origine anglo-saxonne se développe beaucoup en France. Elle se pratique le plus souvent sous forme d’entretiens individuels entre le patient et un professionnel de santé formé à cette thérapie (psychologue, infirmier…), au rythme de deux à trois séances par semaine pendant environ 3 à 6 mois. Des thérapies cognitivo-comportementales aident également le patient à éviter l’enfermement sur lui-même et la désocialisation progressive. Ces thérapies peuvent aborder des dimensions émotionnelles (angoisse, estime de soi, gestion du stress), sociales (hygiène de vie, motivation à entreprendre et aller vers les autres), ou encore médicales (réduire la consommation de substances psychogènes, éducation sur sa maladie). Mieux comprendre l’action des facteurs de risque Les chercheurs tentent actuellement de mieux comprendre l’influence des facteurs génétiques et environnementaux dans le déclenchement et l’évolution de la maladie. L’espoir est de pouvoir mettre en place des mesures de prévention, mais aussi de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques qui permettront de traiter la cause de la maladie, et non plus seulement ses symptômes. Certaines études suggèrent que l’incidence de la schizophrénie serait plus élevée en milieu urbain. Un projet européen (EU-GEI, pour European network of national schizophrenia networks studying gene-environment interactions), dont le but est d’étudier les déterminants génétiques et environnementaux de la schizophrénie, s’intéresse notamment à ce phénomène. En France, les incidences de la maladie dans les territoires de Clermont-Ferrand et de Créteil seront comparées. Le stress pourrait être en cause, mais également l’immunité (stimulée en ville du fait de l’exposition plus importante à des agents pathogènes transmissibles). Des infections précoces par des rétrovirus ou la toxoplasmose sont par exemple associées à un sur-risque de schizophrénie selon certaines études. Les chercheurs s’intéressent par ailleurs aux problèmes de développement cérébral qui pourraient être associés à certaines schizophrénies. Des travaux ont montré que certains autistes développent parfois une forme de schizophrénie atypique. Attention au cannabis La consommation de cannabis semble doubler le risque de schizophrénie, mais avec une grande hétérogénéité en fonction des individus. Cet effet dépendrait de la dose, de la teneur du produit en THC (delta-9-tétrahydrocannabinol, le principal composé psychotomimétique de cette drogue), de la durée d’utilisation et, surtout, de l’âge d’exposition et des susceptibilités génétiques individuelles. Des travaux conduits à l’Inserm ont récemment montré que les consommateurs les plus sensibles aux effets psychotiques du cannabis présentent des variants génétiques particuliers. Ce facteur de risque préoccupe particulièrement les chercheurs puisque le cannabis est préférentiellement consommé à l’adolescence, période de maturation cérébrale et d’apparition de la maladie. A la recherche de marqueurs prédisant l’évolution et différenciant les formes de schizophrénie Poste d’électrophysiologie utilisé pour comprendre sur des modèles animaux, à l’échelle cellulaire et des microcircuits neuronaux, des mécanismes physiopathologiques de la schizophrénie. Les multiples signaux électriques (du microvolt au millivolt) produits par les activités neuronales sont amplifiés puis enregistrés sur le disque dur d’un ordinateur. A l’écran on peut voir les enregistrements simultanés intracellulaire et extracellulaire du même neurone. UMR 1114 Inserm Neuropsychologie Cognitive et Physiopathologie de la Schizophrénie. Hôpital civil, Strasbourg. © Inserm, P. Delapierre © Inserm, P. Delapierre UMR 1114 Neuropsychologie Cognitive, Physiophatologie de la Schizophrénie Une prise en charge précoce évite une dégradation de l’état de santé du patient et un isolement trop marqué. C’est pourquoi les cliniciens cherchent à identifier des marqueurs de survenue et d’évolution de la maladie au stade précoce, dès la phase "prodromique" qui précède l’arrivée des symptômes de plusieurs années. L’étude européenne EU-GEI comprend justement une étude de population composée de sujets présentant des signes pouvant être annonciateurs de schizophrénie. L’objectif est de mieux comprendre les facteurs qui président à la transition vers la psychose. Les signes avant-coureurs dont il est ici question peuvent être un début d’isolement, un absentéisme scolaire, un malaise social, des émotions floues ou contradictoires, des angoisses... Après ces symptômes non spécifiques, des symptômes atténués ou fugaces apparaissent. Les personnes répondant à certains de ces critères cliniques ont une probabilité d’environ 1/3 de faire une transition psychotique dans les deux ans. Cette identification précoce reste périlleuse. Les critères cliniques dont disposent les médecins sont peu spécifiques, et pas toujours fiables. Des marqueurs génétiques ou moléculaires complémentaires seraient nécessaires. Mais à ce jour, aucun n’a été identifié. Et la grande hétérogénéité des symptômes que présentent les patients complique cette quête : il est difficile d’établir des profils de patients cohérents, permettant l’étude d’un éventuel arrière-plan génétique commun. En outre, cette hétérogénéité suggère qu’il existe non pas une forme de schizophrénie mais plusieurs, avec leurs caractéristiques cliniques et biologiques propres. Ces différentes formes nécessitent peut être des prises en charge médicales particulières et personnalisées. Elles doivent d’abord être classifiées pour qu’on puisse les identifier clairement. Des études de cohortes sont nécessaires pour progresser dans cette voie, incluant en particulier des personnes âgées de 15 à 25 ans, période de vulnérabilité à certains facteurs de risque environnementaux, période critique pour l’apparition de la maladie et période déterminante pour le pronostic à moyen terme. En attendant, l’orientation rapide des jeunes en rupture scolaire ou sociale vers des consultations spécialisées est pertinente : elle permet une évaluation précise et multidisciplinaire de la situation. Le cas échéant, elle permet aussi de tenter d’enrayer la dérive, et de prévenir le risque d’une possible transition vers une schizophrénie chez les sujets apparemment vulnérables. Pour aller plus loin Expertises collectives * Autopsie psychologique - Mise en œuvre et démarches associées (2008) * Suicide, Autopsie psychologique, outil de recherche en prévention (2005) * Psychothérapie. Trois approches évaluées (2004) * Troubles mentaux. Dépistage et prévention chez l'enfant et l'adolescent (2002) Actualités * Cannabis : des effets très variables (25 février 2014) * Des contributions génétiques aux maladies mentales confirmées (26 septembre 2011) * Schizophrénie, l’âge du père en cause ? (27 juillet 2011) Communiqués de presse * Mise au point de cellules souches iPS… à partir de cheveux de patients schizophrènes (18 juin 2013) * L’IRM révèle un développement cérébral perturbé chez certains patients schizophrènes (août 2012) * Schizophrénie : une maladie plurielle (1er août 2011) * Une mutation génétique directement impliquée dans la schizophrénie (12 octobre 2010) * Le nouveau visage des maladies psychiatriques (19 mai 2010) Les associations de malades Inserm-Associations - la base Inserm Associations A lire sur d'autres sites * Vivre avec une schizophrénie - Guide patient (ALD n° 23), Haute autorité de santé (2008) * Pour mieux comprendre la schizophrénie – dossier d'Allodocteurs.fr * Schizophrénie (Orphanet) Multimédias * Qu'est-ce que la schizophrénie ? et Quelle vie pour les schizophrènes ?, les explications de Pierre-Michel Llorca sur thinkovery.com Skhizein, film d’animation de Jérémy Clapin © Dark Prince Production, 2008. Ce film n’est pas un document à valeur scientifique. IFRAME: //player.vimeo.com/video/36824575 Skhizein (short film) from Jeremy Clapin on Vimeo. ^ Haut de page * L'Inserm sur : * Partenaires * Contact * Plan du site * Mentions légales XXX Voir Modifier Créer ici [google.png] Google+ [linkedin.jpg] Linkedin [viadeo.jpg] Viadeo [twitter.jpg] Twitter [facebook.jpg] Facebook #Page de garde Inserm Index Schizophrénie, l’âge du père en cause ? Recherche Inserm Copyright Version imprimable Actualités Evènements Actualités Recherche Actualités Société Inserm.fr : Actualités Inserm associations Photos/Vidéos de science Zoom Logo Inserm. 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De précédentes études suggéraient déjà ce lien pour d’autres affections comme l’autisme ou les troubles bipolaires. Avec des naissances de plus en plus tardives, l’incidence de ces pathologies pourrait bien s’accroître dans les années à venir. Troubles mentaux et père âgé, un lien troublant © Fotolia, Liv Friis-larsen Fotolia, Liv Friis-larsen Plusieurs travaux effectués sur des modèles animaux ou à partir de suivi de cohortes au cours des dernières années suggèrent un lien entre l’âge du père et le risque d’affection mentale. Des expériences effectuées chez la souris ont notamment mis en évidence un lien entre un âge paternel avancé et des déficits de contacts sociaux et de comportements exploratoires, des manifestations présentes dans la schizophrénie et l’autisme. Plus récemment, une équipe hollandaise a montré que l’âge du père augmentait le risque de développer ces deux maladies. Dans une population de plus de 70 000 personnes, les enfants nés de pères âgés de 40 ans avaient trois fois plus de risque d’être atteints d’autisme par rapport à ceux dont les pères avaient 20 ans. A partir de 35 ans, un risque de schizophrénie doublé Pour étayer ces suspicions sur la schizophrénie, l’équipe du Pr Franck Schürhoff, Pôle de Psychiatrie du Groupe Hospitalier Chenevier-Mondor, Inserm unité 955, a effectué un minutieux travail de bibliographie afin de répertorier les études portant sur cette pathologie et pour lesquels l’âge du père était connu. Ils ont trouvé 13 études parues entre 2000 et 2009, incluant des dizaines de milliers de patients. "Parmi elles, deux méta-analyses synthétisant les résultats de plusieurs travaux apportent une grande puissance statistique", précise Franck Schürhoff. Tous les résultats concordent sur le fait que l’âge avancé du père au moment de la conception augmente le risque pour l’enfant de développer une schizophrénie. "A partir de 35 ans, le risque est multiplié par deux, puis augmente de façon linéaire avec l’âge. Au-delà de 50 ans, il est multiplié par 4", résume Franck Schürhoff. Ce résultat n’a pas été retrouvé pour la mère. Des mutations génétiques en cause lors de la spermatogenèse Les auteurs émettent plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène mais l’apparition de mutations au moment de la spermatogenèse paraît la plus crédible. A 20 ans, les spermatogonies, précurseurs des spermatozoïdes ont subi 200 divisions chez l’homme et 600 à 40 ans. En comparaison, les cellules germinales des femmes ne subissent que 24 divisions pendant la vie fœtale. Le risque d’apparition et de transmission de mutations est donc largement plus important chez le père. La maladie ayant une forte composante génétique, ce phénomène pourrait ainsi expliquer les cas de schizophrénie sporadiques, c’est à dire sans antécédents familiaux. L’équipe de Franck Schürhoff va maintenant étudier la présentation clinique et l’évolution de ces cas de schizophrénies issus de pères âgés. "Si ces personnes présentent des caractéristiques cliniques identiques et forment en quelques sortes un sous groupe homogène de patients, nous pourrions essayer de mieux cerner les mécanismes impliqués dans ces cas de maladie", conclut Franck Schürhoff. Sources Hubert, A. Szöke, M. Leboyer, F. Schürhoff. Âge paternel élevé et risque de schizophrénie - L’Encéphale (2011) 37, 199-206 Jacobine E. Buizer-Voskamp, Wijnand Laan, Wouter G. Staal, Eric A.M. Hennekam et al. Schizophrenia Research, Volume 129, Issue 2 , Pages 128-132, July 2011 Paternal age and psychiatric disorders: Findings from a Dutch population registry Rebecca G. Smith, Rachel L. Kember, Jonathan Mill, Cathy Fernandes, Leonard C. Schalkwyk, Joseph D. Buxbaum, Abraham Reichenberg. Advancing Paternal Age Is Associated with Deficits in Social and Exploratory Behaviors in the Offspring: A Mouse Model. PLoS One. 2009 Dec 30;4(12):e8456. La schizophrénie, une maladie du jeune adulte de mieux en mieux dépistée La schizophrénie apparaît le plus souvent chez l’adulte jeune entre 15 et 25 ans. Il s’agit d’une maladie chronique qui présente une grande hétérogénéité dans sa présentation et son cours évolutif. Elle associe des symptômes positifs (délires et hallucinations), des symptômes négatifs (retrait social, ralentissement, émoussement des affects) et une désorganisation de la pensée et des actes mais également des problèmes cognitifs qui se manifestent par des troubles mnésiques, attentionnels et de la concentration. Certains de ces symptômes sont communs à d’autres pathologies psychiatriques mais des critères internationaux portant sur les symptômes et leur sévérité (CIM-10 ou DSM IV) permettent de faire le diagnostic précis de la schizophrénie. Les traitements antipsychotiques jouent un rôle capital dans la rémission des symptômes et la prévention des rechutes, malheureusement, les traitements ne sont efficaces que dans 50% des cas. Retour à la liste des actualités "Recherche" ^ Haut de page * L'Inserm sur : * Partenaires * Contact * Plan du site * Mentions légales XXX Voir Modifier Créer ici [google.png] Google+ [linkedin.jpg] Linkedin [viadeo.jpg] Viadeo [twitter.jpg] Twitter [facebook.jpg] Facebook #Page de garde Inserm Index Schizophrénie : une maladie plurielle Recherche Inserm Copyright Version imprimable Actualités Evènements Actualités Recherche Actualités Société Inserm.fr : Actualités Inserm associations Photos/Vidéos de science Zoom Logo Inserm. 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Rouleau de l’Université de Montréal (Canada) ont utilisé une nouvelle approche pour séquencer l'ADN d’individus atteints de schizophrénie. Le but des chercheurs était d’identifier des variations génétiques susceptibles d’être impliquées dans la schizophrénie. Se démarquant d’une approche "gène candidat", les analyses génétiques ont été faites en examinant l’ensemble de l’exome (1) d’individus atteints de schizophrénie et dont les parents ne montraient aucun signe de la maladie. Premiers résultats de "whole exome" dans la schizophrénie, ces travaux ont été publiés dans la revue Nature Genetics. © Fotolia La schizophrénie est une maladie chronique caractérisée par une vaste gamme de symptômes pouvant comprendre des hallucinations et idées délirantes, un retrait social et des troubles cognitifs. Elle touche, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 24 millions d’individus à travers le monde. Afin d’identifier des mutations génétiques associées à la schizophrénie, l’étude menée en partie par les chercheurs de l’Inserm a consisté à analyser l’ensemble de l’exome, environ 20,000 gènes, chez chacun des 42 participants (individus affectés et parents respectifs) en se focalisant sur l’identification de mutations dites "de novo", c’est-à-dire présentes dans le matériel génétique des patients mais absentes chez leurs parents. Les résultats obtenus démontrent que les mutations de novo sont plus fréquentes chez les individus atteints de schizophrénie que dans la population générale. La fréquence des mutations de novo observée expliquerait en partie le taux élevé de schizophrénie à l’échelle mondiale. La plupart des gènes identifiés n’ont jamais été auparavant impliqués dans la schizophrénie et représentent donc de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles dans une maladie pour laquelle 30 % des personnes atteintes résistent au traitement. La stratégie clinique développée par les chercheurs est nouvelle. Elle s’intéresse aux cas sans antécédents familiaux, souvent délaissés des études génétiques. Les mutations identifiées apparaissent dans de nombreux gènes différents et permettront de commencer à établir de nouveaux réseaux génétiques pour comprendre comment ces mutations prédisposent à la schizophrénie. "Nos résultats confortent l’idée qu’il n’existerait pas "une" mais "des" schizophrénies, hétérogénéité à laquelle les cliniciens sont quotidiennement confrontés" précise Marie Odile Krebs. Ces travaux permettront de mieux comprendre cette maladie et apportent un regard nouveau sur la nature des anomalies génétiques pouvant causer la schizophrénie. Note : (1) L’exome correspond à l’intégralité des séquences exoniques du génome. Ces séquences sont transcrites en ARN messager puis traduites en protéines pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. Retour à la liste des communiqués de la thématique En savoir plus Source "Increased exonic de novo mutation rate in probands affected with schizophrenia" Simon L. Girard, Julie Gauthier, Anne Noreau, Lan Xiong, Sirui Zhou, Loubna Jouan, Alexandre Dionne-Laporte, Dan Spiegelman, Edouard Henrion, Ousmane Diallo, Pascale Thibodeau, Isabelle Bachand, Jessie Y.J. Bao, Amy Hin Yan Tong, Chi-Ho Lin, Bruno Millet, Nematollah Jaafari, Ridha Joober, Patrick A. Dion, Si Lok, Marie-Odile Krebs, et Guy A. Rouleau. Article paru en ligne le 10 juillet 2011 dans la revue Nature Genetics Contact chercheur Marie Odile Krebs Laboratoire de Physiopathologie des Maladies Psychiatriques Unité mixte de recherche 894 Inserm Université Paris Descartes "Centre de psychiatrie et Neurosciences" Hôpital Sainte-Anne Tél. : 01 45 65 86 46 ^ Haut de page * L'Inserm sur : * Partenaires * Contact * Plan du site * Mentions légales XXX Voir Modifier Créer ici [google.png] Google+ [linkedin.jpg] Linkedin [viadeo.jpg] Viadeo [twitter.jpg] Twitter [facebook.jpg] Facebook #Allodocteurs.fr : les 10 derniers articles Fermer [X] En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d’intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. 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La schizophrénie est une maladie psychiatrique dont les causes sont encore mal connues. Quels sont les symptômes de la maladie ? Comment traite-t-on cette pathologie ? Voici un dossier complet avec des témoignages pour mieux comprendre la schizophrénie. Sommaire * Définir la schizophrénie [video2.png] * Schizophrénie : une souffrance au quotidien [video2.png] * Schizophrénie : des traitements au cas par cas [video2.png] * Schizophrénie : des groupes de parole pour les proches [video2.png] * Schizophrénie : les chercheurs poursuivent leur travail [video2.png] * En savoir plus sur la schizophrénie Définir la schizophrénie [65-intro-200314.jpg] Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent la schizophrénie. Hallucinations, délires, comportement fluctuant... Plus de 400.000 Français souffrent de schizophrénie mais plus de la moitié n'en ont pas conscience. Cette pathologie complexe se déclare la plupart du temps entre 15 et 25 ans et se manifeste de façon très variable d'un individu à l'autre. Il existe des cas de rémissions complètes mais parfois les symptômes perdurent. Ces dernières années, les progrès de la prise en charge clinique et sociale ont permis une amélioration du pronostic. La schizophrénie est une maladie psychiatrique complexe qui entraîne un handicap psychologique majeur et très invalidant. Elle peut se manifester par quatre grandes "familles" de symptômes : * Les symptômes positifs sont les plus visibles. Ce sont des idées délirantes, des hallucinations visuelles et auditives. * Les symptômes négatifs : les malades sont sujets à un "émoussement affectif" (leur réactivité émotionnelle est réduite), une mise en retrait, une difficulté à amorcer les activités, une absence d'intérêt… * Les symptômes dissociatifs sont des troubles de la communication : ils correspondent à une véritable désorganisation de la pensée, des émotions et des comportements. Résultats : ils se montrent hermétiques aux autres, utilisent des mots qui n'existent pas ou expriment des sentiments contradictoires dans une même phrase… * Les symptômes cognitifs : dans 80% des cas, il y a une baisse de l'attention, une atteinte de la mémoire et des fonctions exécutrices. L'expression clinique de la schizophrénie est très hétérogène et tous les patients ne manifestent pas tous ces symptômes. Les premiers signes de la maladie apparaissent à la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte et peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre. Si le premier épisode se manifeste par des délires, des hallucinations, le diagnostic est rapidement posé et il est souvent suivi d'une hospitalisation. En revanche, si l'adolescent s'isole, cesse d'avoir des activités ou de voir ses copains, le diagnostic peut mettre plusieurs années avant d'être posé. Quant à savoir comment apparaît la schizophrénie, difficile à dire avec précision. On sait que les causes de la schizophrénie sont multiples et que plusieurs facteurs de vulnérabilité génétique entrent en jeu, de même peut-être que des facteurs déclenchants. Les types de schizophrénie. En fonction de l'importance des symptômes, on distingue plusieurs types de schizophrénie : * la schizophrénie paranoïde : comme son nom l'indique, les délires paranoïdes qui prennent le dessus ; * la schizophrénie pseudo-névrotique : caractérisée par des pensées obsédantes ou des phobies ; * la schizophrénie dite "affective" : elle se caractérise par une alternance de phases dépressives et de périodes presque normales. Schizophrénie : une souffrance au quotidien [65-schizophrenie_temoin_AD.jpg] Xavier a 34 ans, il est photographe. Il vit avec la maladie depuis 15 ans. La vie des personnes malades est souvent gravement handicapée. Un taux de suicide élevé. Un schizophrène sur deux fait au moins une tentative de suicide dans sa vie, 10% en meurent. Ce chiffre témoigne de l'intensité de leur souffrance et de leurs difficultés. Une pathologie taboue. Chez les personnes qui parviennent à mener une vie quasiment normale, cette pathologie est tout de même difficile à assumer. Schizophrénie : des traitements au cas par cas [65-temoin_schizophrenie.jpg] Comment les médecins traitent-ils la schizophrénie ? Ces traitements sont-ils efficaces ? Les réponses dans cette vidéo. Une des difficultés face à la schizophrénie est de convaincre les patients de prendre leur traitement. Beaucoup de malades sont dans le déni de leur maladie et ont donc du mal à prendre leurs médicaments sur le long terme. Ils les prennent quelques mois, puis s'arrêtent dès qu'ils se sentent mieux et rechutent. Or une des clés de la stabilisation pour un schizophrène est justement l'observance de son traitement. Certains psychiatres travaillent précisément sur ce point. La prise en charge de la maladie repose largement sur des traitements médicamenteux adaptés au cas par cas. Les neuroleptiques. Introduits en 1952, ils ont révolutionné le traitement de la schizophrénie. Auparavant, seuls la camisole de force et les barbituriques étaient utilisés. A noter que ces neuroleptiques ne guérissent pas les troubles schizophréniques. Ils permettent uniquement d'en traiter les symptômes. Aujourd'hui, grâce aux progrès thérapeutiques, on assiste souvent à des rémissions durables qui permettent aux patients de retrouver une vie sociale, affective et professionnelle. Schizophrénie : des groupes de parole pour les proches [65-groupe_parole.jpg] Il existe encore très peu de groupes Profamille en France. Dialoguer avec son enfant schizophrène n'est pas toujours simple. D'autant que les parents qui ne sont pas malades ne bénéficient pas toujours des conseils d'un psychiatre ou d'un psychologue. Certains parents ont donc beaucoup de mal à peser leurs mots, à adopter le bon ton... Et du coup toute la famille plonge dans un climat de tension. Le réseau Profamille propose justement aux parents d'acquérir de nouvelles habitudes de communication avec le malade. On en ressort avec le mode d'emploi, ce qui permet de soulager le quotidien. Liste des groupes Profamille qui existent en France : - Paris : hôpital Sainte-Anne et EPS Maison-Blanche - Rueil-Malmaison (IDF) : Mutuelle Générale de l'Education Nationale (MGEN) - Dijon (Côte-d'Or) : Union nationale des familles et amis de personnes malades psychiques (Unafam) - Tours (Indre-et-Loire) : clinique psychiatrique - Limoges (Haute-Vienne) : centre hospitalier d'Esquirol - Caen (Calvados) : hôpital d'Hérouville-Saint-Clair - Rennes (Ille-et-Vilaine) : centre médico psychologique Saint-Exupery - Nantes (Loire-Atlantique) : centre hospitalier Georges-Daumézon, à Bouguenais - Cholet (Maine-et-Loire) : centre hospitalier - Flers (Orne) : centre hospitalier - Allonnes (Sarthe) : centre hospitalier spécialisé de la Sarthe - Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) : centre hospitalier du Rouvray - Dôle (Jura) : centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie - Luneville-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : centre psychothérapique de Nancy, à Lunéville - Villerupt (Meurthe-et-Moselle) : centre médico psychologique - Sarreguemines (Moselle) : centre hospitalier spécialisé - Saint-Avold (Moselle) : centre hospitalier spécialisé de Lorquin - Metz (Moselle) : centre hospitalier spécialisé de Jury-lès-Metz - Clermont (Oise) : centre hospitalier intercommunal - Rouffach (Haut-Rhin) : centre hospitalier - Montpellier (Hérault) : centre hospitalier universitaire La Colombière - Marseille (Bouches-du-Rhône) : Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), centre hospitalier universitaire Sainte-Marguerite et centre hospitalier spécialisé Valvert - Lyon (Rhône) : centre hospitalier Le Vinatier, à Bron - Toulon (Var) : centre médico psychologique de La Seyne-sur-Mer et foyer Espérance Schizophrénie : les chercheurs poursuivent leur travail [65-schizophrenie-recherches-200314.jpg] Au centre anatomique d'Orsay, des chercheurs tentent d'expliquer les causes de la schizophrénie. La schizophrénie est une maladie complexe, aux causes et aux symptômes très différents. Les recherches actuelles tentent de mettre au point de nouvelles approches pour comprendre le rôle des facteurs génétiques et environnementaux dans le déclenchement de la maladie. Il n'y a pas une, mais des schizophrénies. D'un patient à l'autre, les symptômes peuvent être très variables et on ne connaît pas bien la cause de ces différences. Pour 30% des patients, la schizophrénie provient d'un déterminisme génétique et c'est l'interaction avec notre environnement qui va déclencher la maladie. Mais là encore, difficile de comprendre les mécanismes d'action. "On sait que la schizophrénie a un déterminisme génétique", explique le Pr Caroline Dubertret, chef du service de psychiatrie à l'hôpital Louis Mourier, "mais c'est un déterminisme complexe puisque plusieurs gènes interviennent et ces gènes sont en interaction avec un déterminisme environnemental. Et les interactions gène-environnement vont déterminer le déclenchement de la pathologie". Mais comment cibler chez une personne les gènes responsables de sa maladie ? Pour essayer de répondre à cette question, des chercheurs isolent des groupes très homogènes de patients schizophrènes. Dans l'étude en cours, les chercheurs s'intéressent au cannabis, un facteur environnemental connu pour ses liens avec la schizophrénie. Les ADN de deux groupes de patients, tous atteints de la maladie, sont comparés. L'un a été consommateur de cannabis avant de développer la pathologie, l'autre non. Les scientifiques se concentrent sur un gène impliqué dans la vulnérabilité au cannabis. Ils cherchent à voir si ce gène est plus fréquemment modifié chez les schizophrènes consommateurs. Identifier les gènes associés à un risque de schizophrénie permettra aux chercheurs de mieux comprendre la maladie et d'évaluer l'impact de l'environnement sur son déclenchement. L'augmentation de la prise de cannabis ces dernières années n'a pour autant pas conduit à l'augmentation des cas de schizophrénie. En savoir plus sur la schizophrénie Sur Allodocteurs.fr Dossiers : * Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades * Des cellules souches pour mieux comprendre la schizophrénie Chats : * La schizophrénie, tchat du 16 novembre 2010. * Schizophrénie, tchat du 22 octobre 2012. Questions/réponses : * N'y a-t-il pas un autre recours que le traitement médicamenteux ? * Peut-on déceler des signes avant-coureurs de schizophrénie chez un enfant ? * Schizophrénie : quelle place pour les parents ? * En quoi consiste le traitement de la schizophrénie ? * Faut-il avoir peur des schizophrènes ? * La schizophrénie est-elle héréditaire ? * Pourquoi la schizophrénie se déclare-t-elle chez les ados et les jeunes adultes ? * Pourquoi est-il important de poursuivre le traitement même quand le malade est stabilisé ? Ailleurs sur le web * Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques (Unafam) Tél. : 01 42 63 03 03 * Equipe Rapide d'Intervention de Crise (ERIC) Hôpital Charcot 30, avenue Marc Laurent - 78375 Plaisir Tél. : 01 30 81 87 87 * ProFamille Association schizo-espoir * Association Solidarité Réhabilitation L'association Solidarité Réhabilitation travaille à la réhabilitation psychosociale de malades psychiques. Mots clés Psychiatrie Schizophrénie IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html [bt-print.png] [bt-mail.png] Vos réactions sur le forum Un de vos proches souffre de schizophrénie ? Laissez votre témoignage dans le forum Vos commentaires Page : 1 2 3 4 5 [2.png] Signaler un abus YETI Je vous demande votre avis sur le livre d'Œdipe La Chaise : Ma schizophrénie racontée... qui est achetable gratuitement chez Google Play (il suffit d'écrire le titre complet de celui-ci dans le moteur de recherche de celui-ci). [fleche-citer.gif] Citer [2.png] Signaler un abus MCPN Dopamine et sérotonine. http://schizo-non.allmyblog.com/465-dopamine-e-serotonine.html Faire comprendre la schizophrénie mystique paranoïde, c'est pas compliqué : Plagiat. http://schizo-non.allmyblog.com/441-plagiat.html La sérotonine en excès chez le schizophrène et chez le croyant. Sérotonine, la molécule de la foi. http://schizo-non.allmyblog.com/418-serotonine.html Mes deux fils jumeaux sont dans cette maladie depuis plus de 20 années. Ne vous étonnez pas que des schizophrènes soient en déni de maladie de par leurs perceptions surtout lorsque leurs parents croient qu'un mec peut marcher sur l'eau. Un jour fera-t-on de la prévention explicative à tous les jeunes. Non, ne toucher pas à nos croyances. Marre de cette putain de maladie. [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @zazi3 : appelez son médecin afin de savoir quoi faire et éventuellement d'adapter les posologies. [fleche-citer.gif] Citer [2.png] Signaler un abus zazi3 pour moi j ai mon frere qui est malade skys et cela depuit l age de 26 ans et il a 56ans il prend du trihexyphénidyle de l halopéridol et du Lévomépromazine .mon probleme c est que il demande du trihexyphénidyle la nuit et ces moi qui est responsable de ces medicaments .je ne sais pas quoi faire ..............? [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus cladou Flo a dit : je suis entierement d'accord avec vous il faut que l'etat reagisse et accepte les maladie psy a la hauteur des autres handicape de la vie nos enfants, freres soeur... n'ont pas demander a etre malade. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus cladou Bonsoir, Malheureusement je viens juste de vionner le sujet, il est beaucoup trop court et toujours diffuser a des heures de faible ecoute. c'est un sujet qu'il faudrait expliquer, entendre les familles a une heure de grande ecoute avec des temoignage differents des malades des milieux hospitaliers et enfin des familles. que fait on nous les familles quand vous devez continuer a travailler et vous occuper de votre enfant pour qu'il est la meilleur vie possible et enfin tous les ans nous avons la journée du handicap ou sont les maladies psy dans cette journée il sont pourtant reconnu handicape pour ma part mon fils est reconnu a 80%. une mere qui se bat pour son enfant. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus teuteu bonjour docteur moi jai pas la maladie mais il y a 1ans que jai rencontre un homme gentige et qui a la maladie schizphrene quand il ete en crie il ete violent c ete pas lui je le redesai pas on ete oubli de ce s epare mes on et rete amie mes le probleme on s aime et on peux plus vivre ensenble alor il ne suport pas il et en diprime depui 6 mois et lundi et a voulu ce tue et la il et a l'hopital et jai pas de nouvelle de lui et ca mere elle m enperche de le voir et avec c est maladie il a merdu tout c est amie il rete que moi et sa mere jai besoin que on me dit une reponse je le l aisse tombe comme c est amie on je rete a l aide meme ci sa mere de veux pas merci de me repondre [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus shizo010780 bonjour je suis atteinds de schizophrènie depuis douze ans déja j' arrive a un stade ou le suicide n' est plus d'actualité chez moi. Mon traitement s'arrete a 30 mg de abilify (je suis passé par 'risperdale,xyprexa,tercianet bien d'autre)aujourd'hui j'ai deux magnifiques enfants malheureusement vue la conjoncture le shizo et autres maladies mentales font que ne serai-ce qu'aux yeux de l'etat nous valons moins qu'un vulgaire animale .je souhaite pleinement bon courage aux plus démunie atteinds de cette maladie. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus char5lie bonjour enfaite je sais pas si je suis schizophrène ou non !!! c'est juste que je me trouve bizarre en gros je me déteste et j'ai lu sur internet les 'symptôme' de la schizophrène et après un témoignage je me suis reconnus j'ai l'impression que quelqu'un li dans mes penser qu'on m'observe je me referme sur moi même je ne vais jamais vers les autre de peur qu'il se moque de moi je manque aussi de confiance en moi j'ai des perte de mémoire de plus en plus fréquente j'ai parfois des geste brusque que je ne peut contrôler et je suis sans arrêt anxieuse voila je ne sais pas qui je suis ou se que j'ai mais si quelqu'un pourrais m'aider sa serais gentille voila et aussi je ne sais pas si c'est important ou non mais j'ai 14 ans !!! [fleche-citer.gif] Citer [2.png] Signaler un abus Modérateur Allodocteurs.fr Modérateur Pour plus de témoignages et pour poursuivre la discussion, participez à notre forum en cliquant ICI [fleche-citer.gif] Citer Page : 1 2 3 4 5 Réagir à cet article Pour réagir à cet article merci de vous identifier Se connecter / S'inscrire _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Envoyer [smiley1.gif] [smiley2.gif] [smiley3.gif] [smiley4.gif] [smiley5.gif] ____________________ Submit S'abonner à la newsletter Allodocteurs.fr Sur le même sujet : Les dernières actualités Quelques syndromes psychiatriques étonnants... Quelques syndromes psychiatriques étonnants... [lecture_small.png] Pays-Bas : ces malades psychiatriques qui choisissent l'euthanasie Pays-Bas : ces malades psychiatriques qui choisissent l'euthanasie Comment ne pas tomber entre les griffes d'un gourou thérapeutique ? Comment ne pas tomber entre les griffes d'un gourou thérapeutique ? Schizophrénie : un nouvel éclairage sur la maladie Schizophrénie : un nouvel éclairage sur la maladie Pistorius déclaré pénalement responsable selon les psychiatres Pistorius déclaré pénalement responsable selon les psychiatres Toutes les dernières actualités Revoir les émissions, poser vos questions [USEMAP:encart_emissions2.png] Les métiers de la santé [lecture_small.png] Profession infirmière/infirmier Profession infirmière/infirmier [lecture_small.png] Réanimateur, un métier sous pression Réanimateur, un métier sous pression [lecture_small.png] Ergothérapeute : aider les autres à devenir autonome Ergothérapeute : aider les autres à devenir autonome [lecture_small.png] À la découverte du bloc opératoire : qui fait quoi ? À la découverte du bloc opératoire : qui fait quoi ? 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Un réseau de dix centres experts dans cette pathologie a donc été mis en place dans les hôpitaux. Leurs objectifs : répondre aux interrogations des médecins généralistes et psychiatres de ville et mieux accompagner les patients. Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades [13109-schizophrenie-centres-experts.jpg] Quel est le rôle des centres experts dans la schizophrénie ? Durant plusieurs jours, les patients rencontrent psychiatres, infirmiers, psychologues afin d'établir un diagnostic et d'ajuster le traitement : "Les suivis des patients souffrant de schizophrénie se font en général en service public au sein des centres médico-psychologiques. Mais les temps de consultation sont en moyenne de 15-20 minutes et ne permettent pas de proposer une évaluation complète comme cela est le cas dans les centres experts", explique le Dr David Misdrahi, psychiatre coordonnateur du centre expert schizophrénie de Bordeaux. Dans ces centres, des réunions quotidiennes, cliniques, très pratiques sur chaque situation de patient permettent en effet d'apporter un plus en termes de stratégies de soins individualisés à chaque patient. Au suivi psychologique s'ajoute un bilan somatique complet : prise de tension, pesée, analyses de sang… Dans les centres experts, ces examens classiques n'ont rien d'anodin comme le confirme le Dr David Misdrahi : "L'espérance de vie des patients schizophrènes est de 20 ans inférieure à celle de la population générale. Les patients décèdent du fait de complications somatiques. Il est donc évident et essentiel de réaliser une évaluation précise des problèmes somatiques". Autre préoccupation : la mémoire et l'attention des patients. Car dans la majorité des cas, les personnes souffrant de schizophrénie présentent des troubles cognitifs. Afin d'évaluer les points faibles des patients, une batterie de tests leur est donc proposée. À l'issue des journées d'entretien, l'équipe médicale se réunit pour établir un diagnostic et proposer au patient une prise en charge thérapeutique adaptée. Les informations recueillies sur les patients lors des examens sont ensuite inscrites dans une base de données accessible à tous les centres experts de France. Des renseignements essentiels pour mieux connaître et mieux soigner la schizophrénie. Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades Schizophrénie : des centres experts pour mieux accompagner les malades Mots clés Psychiatrie Schizophrénie IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html [bt-print.png] [bt-mail.png] Réagir à cet article Pour réagir à cet article merci de vous identifier Se connecter / S'inscrire _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Envoyer [smiley1.gif] [smiley2.gif] [smiley3.gif] [smiley4.gif] [smiley5.gif] ____________________ Submit S'abonner à la newsletter Allodocteurs.fr Sur le même sujet : Les dernières actualités Quelques syndromes psychiatriques étonnants... 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[3001-mains_trouble.jpg] Sommaire * Les réponses du Dr Frédéric Mauriac, psychiatre * Les réponses d'Andrée Sodjinou, psychologue clinicienne * Les réponses de Dominique Maurel, psychologue clinicienne * En savoir plus : dossiers et contacts utiles Les réponses du Dr Frédéric Mauriac, psychiatre * Ma soeur a fait une bouffée délirante aigüe il y a deux ans. Le psychiatre l'a déclarée schizophrène. Les délires se sont arrêtés suite à un mois d'hospitalisation. Comment savoir s'il s'agit vraiment de schizophrénie et pas d'une bouffée délirante épisodique ? Est-ce son premier épisode de bouffée délirante ? Si oui le diagnostic peut être un peu rapide cependant certains éléments de la clinique post bouffée délirante peuvent faire penser à un processus schizophrénique, le diagnostic doit cependant être réservé dans ce contexte. * Etant un prochain étudiant infirmier, pensez-vous qu'il est simple de s'habituer à cette maladie ou faut-il quand même de l'expérience ? Je pense qu'il n'est pas simple de s'habituer à cette maladie mais toujours possible en équipe et en échangeant, c'est d'une immense richesse. * Entendre des voix est-il un symptôme évident de schizophrénie ? Non, cela peut-être d'autres causes psychotiques voire névrotiques. * Existe t-il différentes sortes de schizophrénie ? Il y a 7 diagnostics différents selon les symptômes positifs (délires hallucinations ) et les symptômes négatifs (repli isolement). * Quelle est la frontière entre un épisode psychotique et une bouffée délirante schizophrène ? Un épisode psychotique (une bouffée délirante ) unique peut être sans lendemain et donc non schizophrénique plusieurs épisodes successifs commencent à faire orienter vers le diagnostic de schizophrénie. * Qu'en est-il des avancées médicales pour des traitements avec des effets secondaires moins handicapants ? (impatience, trouble de l'attention, fatigue, prise de poids...) ? C'est la raison que nous donne mon frère pour ne plus prendre son traitement. Les nouvelles molécules ont permis une diminution des effets secondaires cependant pas complètement, les patients ne mesurent pas que les effets secondaires qui sont moins handicapants que les conséquences des troubles liés à la maladie qui éloigne de la vie ensemble. * Pourquoi refouler les parents qui demandent de l'aide pour leur enfant ? Appartement thérapeutique, accompagnement gestion budget, pas d'information médicale minimale pour suivre l'évolution du traitement ? Je précise que je suis sage-femme (donc apte à comprendre), mon fils vit chez moi en permanence. Je pense que l'importance de la relation de soutien des parents dans le contexte des accompagnements des patients présentant le syndrome schizophrénique est déterminant pour une évolution favorable. Les parents sont les personnes les plus proche des patients et s'ils sont soutenus ils sauront accompagner leur proche pour les soins, il est fondamental de leur faire confiance. * Peut-on allaiter et prendre des neuroleptiques (Halopéridol par exemple, 1mg par jour) ? Oui c'est évidemment sous l'attention du psychiatre mais cette molécule est considérée comme efficiente avec plusieurs décennies de recul. * J'ai un suivi médical, je suis non diagnostiqué schizophrène, mais j'ai des troubles physiques gênants, tels que la raideur au niveau des gencives et du cerveau, j'ai aussi des troubles de la vision, des étourdissements. Parfois je pense que je peux influencer le monde en pensant qu'il y a un lien ? Ce type de questionnement nécessite un soutien par un professionnel car c'est trop difficile de rester seul avec des questions si difficiles. * Mon fils âgé de 24 ans est stabilisé depuis un an, est-ce qu'il risque de rechuter ? Il prend son traitement et il a son injection tous les mois. Il pourrait avoir des risques de rechutes mais beaucoup moins traumatisantes pour lui ou pour son entourage car pris a temps les symptômes se réduisent plus vite. * Mon fils de 17 ans a fait une bouffée délirante aigüe avec hallucinations cet été. Il est aujourd'hui traité, on m'a dit que c'est soit un acte isolé soit le début d'une schizophrénie. Il a l'air d'aller mieux maintenant. Quand serai-je fixé ? Restez vigilant et surtout en lien avec son psy, patience et vigilance seront des moyens d'agir vite si nécessaire. * Un schizophrène a-t-il forcément des hallucinations visuelles et auditives ? Non, il peut ne pas avoir d'hallucinations. * La schizophrénie peut-elle conduire à l'errance (fugue...) ? Oui cependant ce n'est pas un signe qui est significatif de la maladie. * Que pensez-vous des thérapies familiales proposées dans certaines cliniques ? Est-ce valable si, seule, la mère du schizophrène y participe ? Le travail avec les familles est très utile, le père est important mais le travail avec la maman est déjà un début. * Peut-on souffrir de schizophrénie et de bipolarité à la fois ? Oui il existe un diagnostic de schizophrénie dysthimique qui associe les deux maladies. * Mon meilleur ami est schizophrène, il a failli faire une tentative de suicide il y a un mois et je suis le seul à le savoir. Dois-je en parler à ses parents ? Oui je vous encourage à le faire vous ne pouvez pas porter seul cette information et les parents seront très reconnaissants de votre témoignage et votre ami aussi. * Que fait-on du sentiment de culpabilité des familles (parents, frère et soeur) ? Doivent-ils se faire suivre par un psy ? Je pense que l'entourage est très éprouvé par le vécu de son proche, il a vraiment s'il le sent, le droit d'être soutenu car l'épreuve est grande mais ce soutien peut être source de richesse plus grande encore car dans cette épreuve on peut s'enrichir et un soutien permet aussi de découvrir chez ce proche d'autre chose que la normalité banal des "normaux". Merci a tous, je suis très touché par la vitalité des questions et l'épreuve endurée par ceux qui portent la maladie et l'entourage qui porte l'épreuve de leur proche. Les réponses d'Andrée Sodjinou, psychologue clinicienne * Y a t-il toujours des bouffées délirantes chez les schizophrènes ? Non, il n'y en a pas toujours mais la bouffée délirante est une des voies d'entrée en schizophrénie. 30 % des bouffées délirantes ne donnent lieu à aucune suite. Il est nécessaire de rester vigilant sur la situation en lien avec le psychiatre. * Un schizophrène stabilisé ayant une bonne hygiène de vie a-t-il automatiquement son espérance de vie diminuée de 20 ans ? Non. L'hygiène de vie permet de retrouver une espérance de vie qui se rapproche de la normale. * Mon frère, suicidé depuis, a été diagnostiqué maniaco-dépressif à tendance bipolaire : est-ce une forme de schizophrénie ? Avait-il un espoir de s'en sortir ? Les troubles bipolaires et la schizophrénie sont des maladies psychiques distinctes qui peuvent avoir des symptômes en commun. * Les hallucinations sont-elles un symptôme indispensable au diagnostic de la schizophrénie ? Non, les hallucinations ne sont pas systématiques. Il existe des symptômes dits positifs comme les hallucinations ou négatifs comme le retrait social ou le repli par exemple. * Quand peut-on considérer qu'un patient traité pour un délire est guéri et non schizophrène ? Ce qui semble important est qu'un patient retrouve une bonne adaptation à la réalité, qu'il retrouve du plaisir à vivre et qu'il reste vigilant. * Mon mari est schizophrène et je voudrais savoir s'il faut faire d'ores-et-déjà suivre médicalement mon fils de 10 ans ? Est-ce héréditaire ? La maladie n'est pas héréditaire mais on parle de vulnérabilité génétique. Vous pouvez consulter un pédopsychiatre pour vous rassurer et le rassurer également. * Je suis élève aide soignante, comment réagir face à la peur que j'ai eu lors de soins chez un schizophrène ? C'est important d'en avoir pris conscience. Il est tout à fait conseillé aux professionnels de se former à l'approche de ces situations. Vous pouvez aussi être soutenue par une supervision pour votre travail. * Une amie présente des TOCS depuis la rupture avec son ami et des troubles de l'humeur, elle a une relation complexe avec sa mère qui est bipolaire, elle nous a dit qu'elle était peut-être bipolaire aussi, vu mon comportement. C'est possible ? Un choc émotionnel peut déclencher la maladie non ? Votre amie peut consulter un psychiatre pour parler de ses inquiétudes, de ses antécédents familiaux et de son vécu récent afin d'avoir plus d'éléments pour décider de la meilleure façon de réagir par la suite, de manière préventive. * Comment faire pour l'obliger à reprendre son traitement ? Il rechute progressivement et j'ai peur pour mon frère ? On retrouve fréquemment du refus chez les personnes malades psychiques, surtout dans les premières années de la maladie. C’est une étape transitoire qui peut évoluer. Il est intéressant de questionner ce refus : début, durée, raisons évoquées, alliance avec les soignants, contexte familial… * Quels sont les symptômes chez un enfant de 8 ans ? Est-ce qu'un enfant renfermé , qui parle tout seul parfois (voire fait des bruits bizarres et qui n'est pas intégré scolairement est susceptible de présenter la maladie ? Et si oui, que faire (c'est mon neveu) ? Les comportements de votre neveu requièrent l'attention d'un professionnel bien que son âge ne permette pas d'évoquer la maladie pour l'instant. La consultation d'un pédopsychiatre est souhaitable. * Pour aider un malade, la famille doit-elle obligatoirement être formée ? La maladie psychique affecte aussi les relations avec l'entourage. Se former permet de préserver le lien avec la personne malade et de favoriser des évolutions de meilleur pronostic. Vous pouvez prendre contact avec des associations comme l'Unafam pour échanger avec d'autres personnes concernées par cette situation. * Quels sont les apports de la psychanalyse dans la prise en charge des patients schizophrènes et dans l'accompagnement de leurs familles ? Cette technique est-elle dépassée ? La thérapie familiale psychanalytique fait partie des approches qui permettent de donner du sens à ce que vivent les familles et à les soutenir. La cure psychanalytique classique individuelle n'est pas l'approche la plus préconisée pour les psychoses. * Est-ce qu'un malade peut rechuter même s'il prend son traitement tout le temps ? C'est effectivement possible. Cependant, la prise régulière du traitement et un accompagnement global des proches évitent un grand nombre de rechutes. * Comment réagir devant un patient délirant ? Le raisonnement de la personne malade peut être altéré et ne plus être accessible à l’entourage. Sans rentrer dans le délire s’il y en a un, il s’agit de préserver le contact et la relation. Il est important de comprendre que l’on ne peut pas raisonner un malade qui délire. L’entourage peut s’exprimer en son nom propre, en évitant le jugement, et poser des limites aux actes de la personne malade. * Existe t-il des programmes pro-famille en Ile-de-France ? Oui, vous pouvez vous renseigner auprès de la délégation départementale Unafam dont vous trouverez les coordonnées en allant sur le site de l'UNAFAM * Y a t-il des signes qui permettant de repérer un malade en crise dans un lieu public afin de prévenir une éventuelle agression ? Une inquiétude de votre part est à prendre en considération mais un comportement inquiétant n'est pas forcément du ressort de la crise d'une personne malade. * Est-il préférable que le malade vive seul plutôt que dans sa famille sachant qu'il ne supporte aucune contrainte ? Une personne malade peut vivre seule, selon ses capacités, en lien avec une équipe d'accompagnement telle que proposée par les SAVS, Service d'Aide à la Vise Sociale. La vigilance doit porter sur le fait de ne pas laisser une personne malade dans l'isolement. * Une personne schizophrène perçoit-elle l'imminence d'une crise ? C'est possible en effet mais pas systématique. Les personnes souffrant de schizophrénie peuvent apprendre à connaître leur maladie. * Bravo pour votre émission. Je n'ai jamais voulu intervenir entre le psychiatre qu'il voit régulièrement et mon fils (sauf à l'hôpital). Est-ce un tort ? Une alliance entre la personne souffrante, l'entourage et les soignants est toujours un atout. Vous pouvez en parler avec votre fils et évaluer si votre présence lors d'un rendez-vous avec lui et l'équipe soignante peut être favorable. * Notre fille, âgée de 31 ans, diagnostiquée schizophrène à l'âge de 17 ans, a déjà fait deux séjours en psychiatrie. Elle a abandonné son traitement en neuroleptiques depuis 02/2010 (injection mensuelle). Actuellement elle vit seule dans un appartement. Elle refuse toute relation avec nous. Elle a quitté son travail, est interdite bancaire suite à des dépenses inconsidérées. Depuis plusieurs mois, nous sommes alertés par ses voisins pour troubles de voisinage. La police municipale s'est déplacée plusieurs fois pour le constater. Nous avons pris conseil auprès du CMP sans résultat. Au cours des brèves rencontres que nous avons eues avec elle, nous nous sommes aperçus que son état empirait. Au mois d'août, nous avons donc déclenché une opération pour HDT en passant par le 15 au cours de laquelle les pompiers et la police sont intervenus. Dans cette intervention il n'a pas été possible d'avoir une assistance médicale pour constater l'état mental de notre fille. L'opération a donc avorté et n'a fait que renforcer le comportement agressif de notre fille envers nous. Nous avons contacté le psychiatre, le médecin traitant, l'assistante sociale, la police, les pompiers, le tout sans résultat. Nous sommes SEULS. Par quels moyens arriverons-nous à la faire prendre en charge par une structure de soins sachant qu'elle n'est pas consentante. Le refus de soin est une situation fréquente dans le vécu de la schizophrénie. Pour y faire face, vous pouvez vous rapprocher d'associations de familles comme l'Unafam afin de partager les pistes pour sortir de cette impasse. Le service écoute-famille vous propose d'aborder ces situations et de réfléchir ensemble aux possibilités pour les faire évoluer. * Comment aider, protéger les enfants d'une schizophrène qui élèvent ses enfants sans être elle-même soignée !? Les adultes proches et non malades sont des soutiens très importants pour les enfants de personnes malades. Ils permettent de donner du sens à des situations qui pourraient sembler trop difficiles. Rester en lien avec tous les membres de la famille, apporter de l'aide et des compétences éducatives favorisent la protection des enfants en plus grande vulnérabilité psychique. * Comment peut-on diagnostiquer un enfant de 5 ans ou moins qui n'a pas encore totalement la conscience de la raison, schizophrène ? Parallèlement à ça, comment peut-on voir qu'il est malade ? Les parents, nous n'avons pas un rôle important dans leur éducation ?!!!! Il existe des signaux d'alerte dans le développement de l'enfant qui attirent l'attention sur des troubles potentiels voire des dysharmonies importantes. Les parents ont un rôle très important dans l'éducation de leur enfant mais ne sont pas responsables de tout son développement. Une collaboration harmonieuse avec les personnes qui ont à coeur les intérêts de l'enfant peut permettre de prendre soin de lui sans l'enfermer dans les signaux. * Je suis sage-femme, une de mes patientes enceinte est schizophrène et refuse de consulter son psychiatre pour adapter un suivi médical. Quelle orientation et quel soutien lui proposer face à ce refus ? Il existe des prises en charge spécialisées pour les femmes enceintes souffrant de troubles psychiques, dans des unités mère-enfant qui peuvent effectuer des suivis en ambulatoire. Vous pouvez vous renseigner auprès de la maternité la plus importante de votre secteur. Les réponses de Dominique Maurel, psychologue clinicienne * Pourquoi on ne parle jamais de ces associations comme les Groupes d'Entraide Mutuelle qui ont été créés par l'état pour aider les malades en souffrance psychique. Il en existe presque dans toutes les grandes villes en France. En tout cas je vous remercie pour cette émission. On ne parle peut être pas assez des groupes d'entraide mutuelle, mais de plus en plus de patients y participent. * Que faire quand la personne ne reconnait pas être malade et qu'aucun diagnostic n'a jamais été établi (la personne ne veut pas voir de médecin) ? Il est nécessaire que cette personne puisse consulter un spécialiste, certaines associations proposent des visites de psychiatres à domicile. * Mon frère est schizophrène, c'est le seul cas connu dans la famille. Si j'ai des enfants risquent-ils de l'être ? En effet, le fait d'avoir des antécédents familiaux de troubles psychiatriques augmentent le risque de développer une maladie * Une personne bipolaire est-elle schizophrène ? Non. * Je suis schizophrène stabilisé depuis plusieurs années... comment puis-je savoir si je suis guéri ? Et même si je prends mon traitement quotidiennement, y a t-il un risque que les symptômes de la maladie se réactivent ? Il est important de rester vigilant et bien en lien avec votre psychiatre et maintenir une bonne hygiène de vie. * Un généraliste est-il assez armé face à cette maladie ? Il est préférable de consulter un spécialiste psychiatre pour le traitement psychiatrique, le médecin généraliste peut s'occuper des troubles somatiques. * Mon psychiatre me prescrit du Olanzapine depuis 1 an et je ne les prends pas. Aux consultations il me dit que je vais mieux. Que dois je dire à mon psychiatre ? Il serait bon de dire à votre psychiatre que le traitement ne vous convient pas, pour rétablir la confiance avec lui. * Mon fils a été diagnostiqué dédoublement de la personnalité. Quelle est la frontière ou la différence avec la schizophrénie ? Dans la schizophrénie, on ne parle pas de dédoublement de la personnalité, mais la personnalité a une grande difficulté à s'affirmer en un tout cohérent. * Mon frère a été diagnostiqué il y a 7 ans lors d'une première crise depuis tout le monde semble avoir oublié or il va de plus en plus mal fume de plus en plus, n'a plus aucun ami que puis-je faire, il refuse toute aide et renie son mal être ? Votre frère aurait besoin de consulter à nouveau un psychiatre, ou qu'un soignant se déplace à son domicile. * Je vis avec un homme qui a quelques difficultés mentales, la première fois qu'il a été hospitalisé au Val de Grâce, sa psy m'a tenu éloignée de son état. N'étant pas mariée avec lui ai-je la possibilité de lui demander quelques infos concernant sa maladie ? Comme le nom exact de la maladie ? Votre conjoint peut demander un rdv avec vous chez le psychiatre, la demande doit venir de lui. * Le repli et l'isolement suffisent-ils pour diagnostiquer un cas de schizophrénie ? Non, mais c'est significatif d'une grande souffrance psychique, qui nécessite de consulter un professionnel. * Etre orphelin de père depuis l'âge de 4 ans favorise-t-il la schizophrénie malgré l'amour de la mère et des frères et sœurs ? Non, on ne peut pas établir de lien aussi direct. * Ma fille de 38 ans a été hospitalisée pour bouffée délirante. Depuis 3 ans son psy continue a lui prescrire du Paroxétine et Rispéridone sans pouvoir dire si elle est schizophrène. Doit-elle continuer à vie les médicaments ou y a t-il un moyen de poser le diagnostic avec certitude ? Vous pouvez demander à rencontrer le psychiatre avec votre fille pour évoquer les questions qui vous angoissent. Vous pouvez aussi contacter une association de familles (comme UNAFAM ) pour partager vos expériences. * Les parents peuvent-ils prévenir la maladie si on constate chez un adolescent un (fort) terrain propice à son développement. Comment ? Les parents peuvent amener leur adolescent à consulter un psychiatre pour évaluer la situation. * Où une famille peut-elle trouver de l'aide et du soutien ? Impossible de contacter l'Unafam du département, jamais joignable malgré de nombreux appels et équipe médicale très peu à l'écoute, car plutôt centrée sur patient ! Vous pouvez contacter le service écoute-famille de l'UNAFAM au 01 42 63 03 03. * Si la patiente n'est pas prise en charge suffisamment tôt, la maladie peut-elle devenir incurable ? Plus un patient est pris en charge précocement, meilleur est le pronostic. * Le psychiatre intervenant durant l'émission a parlé de signes durant l'enfance qui, repérés, pourraient permettre une certaine prophylaxie. Quels sont-ils ? Il est important de prendre au sérieux la souffrance et l'isolement chez le jeune enfant et de consulter pour avoir un avis spécialisé. * Mon fils de 10 ans est suivi Rispéridone + psycho mais ne présente pas tous ces symptômes. Y a t-il des degrés dans cette maladie ? Vous pouvez contacter d'autres parents à travers l'Unafam, pour évoquer vos expériences. * Après 15 ans de maladie mon fils, 32 ans, vient seulement d'avoir un traitement approprié. Il va beaucoup mieux mais n'arrive pas à retrouver un rythme de vie et des envies. Que faire pour l'aider à se reconstruire un avenir ? Il pourrait retrouver des liens et des activités avec d'autres personnes en s'inscrivant dans un GEM groupe d'entraide mutuelle et vous même pourriez rencontrer d'autres parents pour échanger vos questions et vos expériences * Mon fils refuse sa maladie. Comment trouver l'adresse d'une association de familles susceptibles de m'aider ? Appelez le service écoute-famille de l'UNAFAM au 01 42 63 03 03. * Ma femme et maman de notre fils est malade. Elle a été hospitalisée en HP, suite à une TS spectaculaire et dangereuse pour elle comme pour autrui. Elle est sortie après 10 jours. Elle nie sa maladie et refuse tout soin. Notre famille a éclaté. Notre fils refuse de voir sa mère malade. Quel médiateur ? Vous pouvez nous contacter au service écoute famille au 01 42 63 03 03. En savoir plus : dossiers et contacts utiles Dossier sur Bonjour-docteur.com : * Pour mieux comprendre la schizophrénie Dans le forum : * Comment soigne-t-on une personnalité schizoïde ? Ailleurs sur le web : * Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques (Unafam) Tél. : 01 42 63 03 03 * Equipe Rapide d'Intervention de Crise (ERIC) Hôpital Charcot 30, avenue Marc Laurent - 78375 Plaisir Tél. : 01 30 81 87 87 Mots clés Agitation Antidépresseur Antipsychotique Délire Electroconvulsivothérapie Hallucination Isolement social Neuroleptique Psychiatrie Psychothérapie Schizophrénie Trouble personnalité IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html [bt-print.png] [bt-mail.png] Vos réactions sur le forum Partagez vos témoignages et vos expériences dans le forum Vos commentaires Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @sarah66 : le traitement peut permettre une rémission durable, avec reprise d'une vie professionnelle, sociale, personnelle. Mais je n'ai pas de statistiques à vous donner. Courage. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus Sarah66 Bonjour Je suis mon traitement tous les jours je suis schizophrène depuis 9 ans je prends aripiprazole 15 mg et palipéridone 6 mg mais depuis toujours malgré mon traitement j'ai parfois des hallucinations auditives, depuis 10 mois je n'ai plus d'hallucinations auditives quelles sont mes chances de guérison à partir de quand peut on parler de guérison. Merci d'avance [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur jess 11 : voici un lien vers un cours destiné aux infirmiers. J'espère que ça vous aidera. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus jess11 Merci pour votre réponse mais en faite je ne suis plus en stage dans ce service et je ne peux pas y retourner c'est assez loin de chez moi. je me pose ces questions la car je fais mon module 5 sur cette situation et j'ai besoin de certain élément sur la maladie comment j'aurais pu faire, améliorer mon comportement pour aboutir a mon analyse [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur jess11 : parlez-en au psychiatre qui suit le patient car en fonction de ses symptômes (persécution, sentiment de rejet,...), il va falloir adapter votre attitude. Mais soyez claire tout en rassurant le patient qui peut se sentir abandonné. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus jess11 bonjour, je suis éleve aide-soignante, je suis en stage en psychiatrie. Comment réagir face a un patient schizophrène qui me drague et me fait des avances? [fleche-citer.gif] Citer [2.png] Signaler un abus Modérateur Allodocteurs.fr Modérateur Pour plus de témoignages et pour poursuivre la discussion, participez à notre forum en cliquant ICI [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus Percy Peut-il y avoir un doute de diagnostique envers une personne qui a l'habitude de fumer parfois un joint (visions de boules lumineuses qui arrive sur elle, entendre des voix...) est -ce le fait de la drogue ou est-ce les prémisses de la maladie ? [fleche-citer.gif] Citer [2.png] Signaler un abus Romain72 Bonjour je m'appelle Romain et j'ai 22ans. Je suis malade depuis que j'ai 18ans. Et je prends un traitement depuis mes 20ans. J'anime mes journées par des ateliers thérapies avec l'hôpital qui sont le badminton, la cuisine et multi-sport. Avec multi-sport, nous allons peut-être partir au ski avec 'sport en tête' mais ceci n'est pas fais car il faut l'accord de l'administration et du psychiatre. De plus, je tiens un blog où j'écris des textes. Je ne sais comment les appeler, pour ce faire j'aimerais vous donnez l'adresse pour que vous puissiez me dire ce que vous en pensez. D'autre part, ces textes ne parlent pas que de ma maladie les sujets sont vagues mais précis. Voici l'adresse de mon blog : http://xarworld.unblog.fr/ Ne perdez pas espoir face au drame de cet affront. Merci de m'avoir lu ! [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur nirvanna : Il y a toujours un espoir que la maladie se mette en veille et qu'une vie proche de la normale soit possible, oui. La prise de traitement, une thérapie et une bonne hygiène de vie sont essentiels. [fleche-citer.gif] Citer Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 Réagir à cet article Pour réagir à cet article merci de vous identifier Se connecter / S'inscrire _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Envoyer [smiley1.gif] [smiley2.gif] [smiley3.gif] [smiley4.gif] [smiley5.gif] ____________________ Submit S'abonner à la newsletter Allodocteurs.fr Sur le même sujet : Les dernières actualités Quelques syndromes psychiatriques étonnants... Quelques syndromes psychiatriques étonnants... 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Christophe Lançon, psychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille et de Dominique Willard, psychologue. [8283-psy.jpg] Sommaire * Les réponses du Pr. Christophe Lançon, psychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille * Les réponses de Dominique Willard, psychologue * En savoir plus Les réponses du Pr. Christophe Lançon, psychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille * Est-ce que la maladie peut se diagnostiquer dans l'enfance (5 ans) ? Si oui comment aider l'enfant ? La maladie ne peut se diagnostiquer à 5 ans… On peut aider les enfants avec un soutien psychologique ce qui évite chez beaucoup de devenir malade. * Mes psychiatres m'ont prescrit des antipsychotiques et un suivi à vie sans jamais me dire si j'avais une personnalité de type psychotique, est-ce fréquent, qu'en penser ? Il faut absolument demander à vos médecins l'objectif de ce traitement et pour quelle maladie ils vous soignent. * J'ai simulé, j'ai fait semblant d'entendre des voix suis-je schizophrène ? Les voix ne sont pas les seules manifestations de la maladie parlez-en avec votre médecin. * Qu'est-ce que l'ambivalence quand on parle des mères de schizophrènes ? La famille peut-elle être la cause de la maladie ? Non la famille n'est pas la cause de la maladie, les mères ne sont pas responsables l'ambivalence c'est un mot de psy qui n'est pas joli. * Echec du Risperdal®, Zyprexa®, Leponex® les hallucinations auditives sont toujours présentes d'où une difficulté de concentration quelle alternative ? TMS, Risperdal®, Olian®, Abilify®, Xeroquel, remédiation cognitive. * Pourquoi les schizo font souvent des suicides comme les dépressifs ? Parce qu'ils souffrent souvent de dépression en plus de la schizophrénie. * Mon fils est traité par Leponex® depuis 5 ans (traitement de dernière intention schizophrénie résistante). En juillet 2012 il a fait une crise d'épilepsie pour laquelle il est traité par Dépakine®. Nous constatons à ce jour d'importants progrès dans son comportement. Peut-on penser à une relation schizophrénie épilepsie ? C'est surtout un effet secondaire du Leponex®. Quand on prescrit le Leponex® il faut surveiller l'électroencéphalogramme et doser le Leponex® dans le sang. * Mon papa est schizophrène, moi non mais est-ce que mes enfants peuvent le devenir ? Peuvent-ils être plus fragiles, problèmes de la vie ? Peu de risques pour vos enfants. * Pensez-vous qu'une suivi en psychomotricité puisse être bénéfique dans le cadre d'une prise en charge de la schizophrénie ? Tout ce qui vous permet de vous sentir bien dans votre peau est très utile. * Une psychologue qui voit une enfant de 6 ans peut-elle diagnostiquer une schizophrénie et orienter vers un psychiatre si besoin ? A 6 ans on ne souffre pas de schizophrénie… Le suivi par une psy peut empêcher de le devenir. * Mon fils de 19 ans a fait en juillet 2010 une bouffée délirante aigüe suite à l'usage de cannabis il en a pris pendant 6 mois, mais l'a arrêté de son propre chef il a été suivi pendant 6 mois avec le Dr boulanger à Marseille. Aujourd'hui il a l'air d'aller mieux mais il a arrêté ses études et ne cherche pas pour autant à travailler, il est toute la journée sur un ordi avec des jeux vidéo que puis-je faire ? Lui conseiller de revoir un psy et de faire un bilan. * A 17 ans, mon fils a fait un épisode dit à l'époque bouffée délirante et a été diagnostiqué schizophrène. 4 ans plus tard, il vient d'être ré hospitalisé pour revoir son traitement et ressort avec un nouveau diagnostic. Il aurait fait un épisode maniaque et serait bipolaire. Effectivement, il n'a jamais eu d'hallucinations. Mon comportement doit-il changer ? Ce diagnostic sera t-il définitif ? Face à une bouffée délirante on peut effectivement penser à la schizophrénie au trouble bipolaire il faut surement rejoindre des groupes d'éducation à la maladie bipolaire. Allez sur le site de la fondation fondamentale vous aurez la liste. * Je suis schizo. Je vais bien dans ma vie car très sérieux dans mon traitement. Je déplore par contre le regard biaisé de la société en général sur cette maladie. Je suis complètement décomplexé par rapport à ma pathologie, mais lorsque je tente de l'expliquer à mon entourage, j'ai l'impression qu'ils entendent maniaque ou dangereux, ou fou. Je comprends l'image de la société sur la schizo est effrayante ! Il faut tenter d'en parler. * Pourquoi le traitement par injection fait-il autant dormir ? Y a t-il une amélioration au bout d'un certain temps (injections depuis 2 mois environ) ? Si vous dormez beaucoup c'est que le traitement est trop fort parlez en à votre médecin il doit trouver une solution. * Je suis schizophrène non diagnostiqué, car je ne veux pas prendre de médicaments… Quelles alternatives ? Un suivi avec un psy ?? * Quels neuroleptiques peut-on donner à un schizophrène ? De nombreux : les principaux Abilify®, Risperdal®, Solian®, Zyprexa®, Leponex® Xeroquel® ... * Pourquoi un schizo de mon entourage n'a t-il pas une consultation hebdomadaire et non pas épisodique chez un spécialiste ? La maladie est-elle accompagnée de signes au niveau de l'électroencéphalogramme ? Il est mieux d'avoir une suivi très régulier et un bilan de santé au moins une à deux fois par an. * Un psychiatre peut-il cacher le diagnostic d'une schizophrénie à sa femme ? J'espère que non !!! * Je suis effondrée suite à cette émission. Notre fils âgé de 22 ans s'est donné la mort il y a tout juste un an, il ne supportait pas sa maladie. Si nous avions été soutenus peut-être aurions nous pu l'aider et empêcher ce drame. Courage à toutes les personnes concernées. Je vous comprends c'est affreux. * Après 5 hospitalisations, ma fille (35 ans), schizophrène, refuse tout suivi depuis 7 ans et a donc perdu l'Allocation Adultes Handicapés. En dehors de moi qui habite à 120km, elle ne voit personne. Comment l'amener soins ? A t-elle un médecin généraliste ? * Mon fils 19 ans schizophrène a un comportement difficile depuis sa naissance. Y a t-il un rapport avec sa maladie ? Parfois c'est possible. * Mon fils 17 ans, diagnostiqué autiste haut niveau présente depuis juillet des délires et des hallucinations. Il a été mis sous Risperdal® mais a toujours des mauvaises images dans la tête et parfois des hallucinations. Peut-il présenter une schizophrénie en plus de son autisme ? Oui c'est possible. * Quelle différence entre bi-polaire et schizo. La mère de mon ami se cache derrière la bipolarité de son fils (ça semble moins l'effrayer, est-ce l'aider? Le trouble bipolaire c'est la présence de dépression qui se répète avec parfois des épisodes d'excitation (manie). * Je souffre d'un trouble schizo-affectif qui est une maladie très proche, aussi les médicaments utile à la schizophrénie le sont-ils aussi pour ma maladie ou est-ce des médicaments complètements à part ? (Je me permets d'intervenir ici parce qu'il n'y a jamais aucune émission pour mon cas...). Le trouble schizo affectif est un mélange de schizophrénie et de trouble bipolaire vous pouvez bénéficier des traitements de ces deux troubles * Mon fils à de gros problèmes de santé, il ne veut pas se soigner. Il est sous curatelle renforcée, et à ce jour il est SDF, sans toit, ni argent. Il est très agressif, et aucune discussion n'est possible. J'ai déjà fait appel au samu, aux gendarme, au médecin de famille, mais personne ne veut m'aider, car lorsqu'il arrive, mon fils n'est plus en crise de violence. Ecrivez au procureur de la république. * Que faire mon fils a rechuté depuis 10 jours, il et chez lui sans sortir avec son chien qu'il ne sort pas, l'appart et un vrai champ de bataille, et mon fils couché sans cesse, tout tel fermé depuis 10 jours ? Demandez à son médecin de venir le voir. * Ou puis-je trouver la liste de groupe ProFamille ? Je suis à Clermont-Ferrand. Allez sur le site ProFamille sur internet à Clermont-Ferrand demandez dans le service du Pr. Llorca. * Je trouve la famille bien démunie face à la schizophrénie, je trouve très intéressant l'initiative d'apprendre aux parents à communiquer autrement, savez-vous s'il existe ce genre de formation en Belgique ? Oui cela existe en Belgique allez sur le site ProFamille. * S'il y a plusieurs formes de schizophrénie, pourquoi parle t-on toujours de celles avec des troubles hallucinatoires dans les médias ? Sûrement parce que c'est celle qui "passe" le mieux à la tv ... Désolé. * Ma sœur est malade depuis ces 14 ans et elle a maintenant 29 ans et depuis le médecin n'a jamais changé son traitement alors qu'elle n'est pas du tout bien. Il faut demander d'autres avis. * J'ai une fille schizophrène qui est soignée depuis 1998, je ne me suis jamais fait aidée, pourriez-vous m'indiquer des adresses d'associations pour pouvoir en parler, et me donner quelques solutions, à savoir me comporter avec elle. Allez aussi sur le site de l'association fondamental vous aurez les adresses de site de référence sur la schizophrénie. * Une guérison est-elle possible ? Oui. * Je me suis auto diagnostiqué à l'âge de 10-11 ans, j'ai lutté contre moi-même jusqu'ici, aujourd'hui à 37 ans je sens bien que je perds le contrôle, changement état émotionnel instantané, palpitation et désirs sombres. Je suis père de famille et j'ai peur de moi-même y a t-il un numéro d'écoute téléphonique ? Allez dans un centre de référence (liste sur site association fondamental). * Pourquoi un enfant ne peut-il pas être schizophrène? C'est exceptionnel le plus souvent cela débute à l'âge adulte. * Vous n'avez pas parlé lors de l'émission des hallucinations otiques, visuelles. Comment se fait-il que certains jours (1 sur 7 ou 8), tout est normal ? Effectivement on peut avoir différents types d'hallucinations ou pas. * Est-ce que l'épilepsie pourrait avoir un lien avec la schizophrénie ? A priori non mais les recherches doivent continuer. * Est-ce que la schizophrénie est héréditaire ? Pas héréditaire mais il y a des facteurs génétiques qui expliquent 30 % de la maladie, donc ce n'est pas le ou les gènes qui donnent la maladie. * Le fils de mon amie a été diagnostiqué schizophrène il y a 2 mois (bouffées délirantes l'année dernière, traitement stoppé puis rechute). Le traitement se résume à la prise de médicament par injection et suivi psy rapide au CMP. Pourquoi l'équipe médicale qui assure le suivi estime prématuré l'aide d'un psychanalyste ou psychologue ? Une psychothérapie en parallèle pourrait être bénéfique ? C'est toujours bénéfique (le suivi psychologique, la psychanalyse bof) si la personne en a envie et si les professionnels communiquent entre. * Pourquoi certains médecins généralistes donnent un traitement sans donner le nom de la maladie à son patient ? Ils ont tord. * Quels sont dans le temps les risques liés à une prise de Leponnex® ? Si la surveillance est régulière et attentive très faible. * Comment reconnaitre un quidam lambda schizophrène en crise dans la rue ? Il est bizarre se parle tout seul. * Cette maladie peut-elle déclencher par un choc brutal (un viol) ? Oui. * Ma fille de 28 ans est schizophrène et souhaiterait avoir un enfant. Que doit-elle faire au niveau de son traitement ? Quels sont les risques pour le fœtus avec le traitement ? Que lui conseillez-vous ? Avoir un enfant c'est possible en parler avec son psy et les obstétriciens. * Les schizophrènes refusent-ils tous le contact du corps ? Non. * Que faire si l'ado ne veut plus consulter ? Qui peut lui parler ? Des amis ??? * La psychanalyse peut-elle aider une personne schizophrène ? Pas souvent. * Mon ami est livré à lui même, régulièrement relâché (on a besoin du lit) ou s'échappant de l'hôpital psy, quand ce ne sont pas des petits séjours en prisons (délits mineurs). Personne pour surveiller ça... Il est dangereux pour lui comme pour les autre (malgré qu'il n'y ai aucune méchanceté ni envie de nuire dans ses agissements). Pourquoi aucune autorité ne s'en occupe ? Ecrire aux procureurs de la république !!!!!! * Quand il y a une expertise l'expert doit t-il être indépendant ? C'est mieux. * J'ai pas les moyens financiers et encore moins la volonté sincèrement. Voila comment on se retrouve seul. Les moyens financiers de quoi ??? * Sur quel site peut-on aller pour avoir une information complète et juste sur la schizophrénie ? Site de santé mentale au Quebec !!!! * Comment aborder une pathologie chronique comme le diabète avec un patient schizophrène ? C'est une question majeure ... il faut trouver un médecin qui s'occupe des deux !!!! Pas facile je sais. * Mon fils âgé de 37 ans a été diagnostiqué schizophrène depuis un an. Par contre il n’entend pas des voies mais il croit qu’il est poursuivi et pense que des gens cherchent à l’empoisonner Il est aussi dans le déni de sa maladie. Il a pris successivement du Risperdal®, Haldol®, Abilify® et maintenant Xeroquel® mais il n'y a pas vraiment d’amélioration. Que puis-je faire ? Ce que vous decrivez sont aussi des manifestations de la schizophrénie il faut adapter les traitements ++ demande d'autres avis. * L'UNAFAM peut aussi être aidant il me semble, qu'en pensez-vous ? Oui mais ProFamille c'est apprendre à "gérer" la maladie ... * Depuis 20 ans j'entends des voix le plus souvent positives à mon égard, je pense être surveillée mais sans aucune peur, s'agit-il de schizophrénie ? C'est tout à fait possible arrivez-vous à faire ce que vous voulez dans la vie ? * Est-ce que des troubles de l'humeur (dixit un psychiatre) traité par Abilify® peuvent déboucher un jour sur de la schizophrénie ? Pourquoi en France on ne s'occupe pas des parents quand il y a ce type de maladie ? Aucun conseil, aucun accompagnement ! La détresse des familles n'est pas prise en charge et l'on ne s'occupe que du patient ! On a trop souvent l'impression d'être coupable de la situation. Je comprends votre situation est effroyable ... il faut demander au agences régionales de financer les programmes ProFamille. * Le cannabis peut-il avoir un effet thérapeutique pour un schizophrène (calmer les hallucinations par exemple) ? Bonne question ...Sujet tabou … Parfois oui peut être. * J'ai eu deux crises de schizophrénie en deux ans. Chacune venant à la suite de prises de drogue. J'ai donc arrêté toute consommation. Est-il possible qu'une crise apparaisse sans ce facteur ? Malheureusement oui. * J'ai lu que les omega 3 jouaient une rôle important dans la formation de notre cerveau. Aussi y a t-il des études qui montrent une amélioration de la santé psychique avec la prise d'omega 3, comme une amélioration des personnes schizophrènes ou dépressives ? Que savons-nous à ce sujet aujourd'hui ? Non. * J'ai été diagnostiqué schizophrène, âgé de 37 ans, sous Zyprexa® et Seroplex®, ça fait 10 ans que ça dure. Pour me sortir de mon isolement je fréquente le milieu homosexuel, mes proches pensent que je m'invente une vie, ont-ils raison ? Si cela est bon pour vous non. * Le docteur Gernez parle d'une production anormale de somathormone pour ce dysfonctionnement. Il préconiserait de soigner comme on le fait pour l'acromégalie ou un flash irradiant de la glande hypophyse. Qu'en est-il ? C'est une énorme bêtise. * Pourquoi n'a t-on pas parlé de la nouvelle molécule élaborée par les laboratoires Roche (phase 3 agissant sur la motivation. Je prends ce traitement à l'hôpital de la conception à Marseille. Les résultats sont très bons. Parce que nous n'avons pas le droit de parler de molécule en développement. * Est-ce que la schizophrénie est reconnue comme un handicap ? Y a t il une indemnité financière ? Dans certaines formes on peut recevoir une allocation handicapé ou une invalidité. * Mon fils ainé est schizophrène, j'ai 5 autres enfants. Y a t-il des risques qu'ils soient malades aussi ? Risque faible. * La fondation fondamentale ne fait hélas pas de formation pour les parents de bipolaires ! Qui contacter ? Je suis désolé je croyais qu'il faisait cela. Dommage il y a encore beaucoup à faire ... Demandez quand même au centre de référence bipolaire de votre région s'ils connaissent, cela existe. L'alcool a certainement les mêmes vertus que la drogue, calmer les angoisses ? Cela peut mais à long terme c'est très mauvais pour la santé avec les médicaments cela fait mauvais ménage. * Schizophrènes = possédés ? Pourquoi toujours balayer cette théorie ? C'est une croyance que chacun a le droit d'avoir mais la médecine ne fonctionne pas sur des croyances. * Est-ce que la thérapie de groupe peut aider un schizophrène ? Dans certaines situations oui tout dépend de ce que l'on fait. * J'ai l'impression que lorsque la société changera son regard sur cette maladie, elle sera en bonne voie de guérison (suite de mon premier message). II faut pour cela que les associations de personnes souffrant de maladies mentales luttent comme dans le sida. * Est-il possible d'avoir une rechute quand toute prise de drogue est interrompue ? Malheureusement parfois oui. * Pourquoi les malades traités autour de moi depuis des années ont-ils pris du poids et n'arrivent pas à maigrir ? Cela est lié a beaucoup de choses : l'inactivité (marche 30 minutes par jour), l'alimentation (arrêt du café avec le sucre le coca etc ...), l'ennui, la maladie, les traitements .... * Ma fille de 40 ans souffre de cette maladie et elle est dans le déni complet. Comment en sortir ? Et l'aider à obtenir une reconnaissance ? Parfois on est dans le déni ... Pas seulement dans la schizophrénie ... on en a assez du suivi etc… Ce qu'il faut c'est trouver une équipe avec qui on ne perde pas le lien et un traitement qui vous permette d'aller vraiment mieux et bien toléré. Les réponses de Dominique Willard, psychologue * Pour un schizophrène qui a déjà fait une tentative de suicide, qui est suivi mais qui se sent mal, triste, dépassé, l'hospitalisation peut-elle être une solution ? Il vaut mieux en parler avec votre médecin et voir avec lui ce qu'il peut vous proposer, pas forcement une hospitalisation. * Je déplore que personne n'aide les conjoints de personnes schizophrènes, car c'est très dur à gérer au quotidien. J'ai une question : comment savoir quelle attitude on doit avoir avec eux ? J'ai souvent l'impression de me battre contre un mur. Demander au médecin ou à 1 association si 1 groupe ProFamille existe dans votre région, il y a une cinquantaine de groupes Profamille en France. * La schizophrénie est-elle génétique et/ou héréditaire ? Les 2. * J'ai un trouble de la personnalité schizoïde. Est-ce que je risque de devenir schizophrène ? Non pas forcement. * J'ai un frère schizophrène. J'attends un enfant, comment puis-je prévenir la maladie chez mon enfant ? Le risque est faible de l'ordre de 2 fois plus, la prévalence étant de 1%. * J'ai été diagnostiqué schizophrène par mon psychiatre et ma psychanalyste mais je n'ai aucun trouble hallucinatoire. Comment est-ce possible ? Il y a plusieurs formes de schizophrénie. * Comment fait-on pour faire admettre à un jeune homme de 23 ans diagnostiqué schizophrène qu'il est malade et qu'il nie la maladie en disant qu'il a des voix réelles ? Contactez un groupe ProFamille. * Si c'est l'usage de cannabis qui a déclenché la schizophrénie est-ce que le fait d'arrêter d'en consommer permet de guérir cette maladie ? Important d'arrêter d'en consommer et de voir l'évolution. * Mon fils de 42 ans n'a jamais voulu consulter car il ne se sent pas malade, pourtant il l'est. J'ai rencontré des médecins (Ste. Anne) et de psy pour me conforter dans ce que je craignais, mais mon fils, lui, se dit normal, ce sont les autres qui ne le sont pas. Que faire, c'est un adulte et non un enfant qu'on peut mener chez le médecin sans difficulté ? Contactez Sainte-Anne, un groupe ProFamille est en place. * Qu'est-ce que la remédiation cognitive ? La remédiation cognitive permet d'améliorer les troubles cognitifs liés à la maladie. * Le groupe ProFamille ça marche aussi pour les amis (je ne suis pas parent seulement amie) ? Oui ça marche pour tous les aidants. * Les personnes schizophrènes cumulent-elles souvent alcool + cannabis avec le traitement mis en place par Risperdal® par exemple ? Dans 50% des cas. * Je viens de lire les questions réponses, ça répond à beaucoup de mes questions car ma fille c'est pareil, elle ne fait rien de sa journée, 10 ans que ça dure, la communication est rompue, nous ne savons plus comment nous comporter avec elle, on a tout essayé, on croit qu'elle comprend... et non, ça ne dure pas. Contactez les associations comme l'UNAFAM et demandez si un groupe ProFamille se tient dans votre région. * Quand on est atteint de schizophrénie l'est-on à vie ? Oui. * La famille a souvent été tenue pour responsable dans cette maladie... Qu'en est-il ? La famille n'est pas responsable. * La maladie est-elle compatible avec la prise en charge d'un enfant si les troubles ne sont pas trop invalidants ? Oui si la personne malade est stabilisée et bien entourée. * Bien stabilisé au Risperdal®, mon fils a une seule activité, les échecs, très peu de contacts. Faut-il le laisser tranquille comme il le demande ? Il refuse toute suggestion. Il faut l'aider à avoir d'autres activités, c'est le mauvais fonctionnement du cortex préfrontal qui fait qu'il a 1 déficit de l'initiative de l'action renseignez vous si 1 groupe Profamille existe dans votre région pour vous aider à mieux communiquer avec votre fils. * Les thérapies comme l'hypnose, la PNL, les TCC peuvent-elles aider un schizophrène ? Les TCC peuvent aider un schizophrène en plus du traitement biologique. * Ma fille de 36 ans, schizophrène, 3 enfants, vit avec un pervers narcissique et a coupé tout contact avec nous. Existe-t-il un réseau ProFamille, près de Compiègne, pour nous permettre de renouer le dialogue et préserver nos petites filles ? A Paris. * Faut-il avoir peur des schizophrènes ? Non il n'y a aucune raison d'avoir peur. * Où puis-je trouver la liste de groupe Profamille ? Je suis de Villedieu-les-Poêles dans la manche (50) ? Contactez l'hôpital et l'UNAFAM pour leur demander l'adresse. * Est-ce ce qu'une psychothérapie peut aider un schizophrène ? Oui en plus d'une prise en charge pharmacologique. * En tant que parents de schizophrène, je voudrais savoir quelles sont les associations ou organismes pouvant nous aider ou nous conseiller ? UNAFAM. * Aux Etats-Unis sont-ils plus avancés que chez nous ? Pour cette maladie ? Non nous sommes aussi bons. * Une personne atteinte de schizophrénie peut-elle aller à l'école et suivre normalement des cours ? Oui si elle est stabilisée la remédiation cognitive peut l'aider si elle est en difficulté. * Il est vraiment regrettable qu'on n'ait pas beaucoup évoqué le rétablissement du malade par la remédiation psychique : remédiation cognitive, rétablissement des aptitudes sociales. Peut-être le malade présent avec sa mère n'en avait pas besoin, mais ce n'est pas le cas général ? C'est bien sur très important on ne peut pas tout dire en 30 mn. * Vous avez répondu une fois oui et une fois non à la question peut-on guérir de la schizophrénie ? On ne guérit pas même si on n'a plus aucun signe. * Mon fils de 39 ans est maintenant sous Leponex®...Vous dîtes que voir un psy aurait pu éviter de sombrer plus tard...que de regrets...l'un de ses 2 frères le considère comme un fainéant, est dans le déni total, dit qu'il est dépressif, que faire ? Les réunions de famille sont source de stress pour mon fils malade car réflexions blessantes. Renseignez-vous un groupe ProFamille existe peut être près de chez vous. ProFamille s'adresse aux parents mais aussi aux frères et sœurs. * Vous dites que les mères ne sont pas responsables... or on constate quand même que beaucoup sont perverses... Les mères ne sont pas responsables pas plus que les pères ! * Quand mon fils est sous Risperdal® il est très bien, mais il arrête toujours son traitement disant qu'il n est pas malade. Il n'a même plus d'amis et ses frères et sœurs en ont assez depuis des années que cela dure. Pourquoi ne peut-on pas l'obliger à se soigner il a été interné 2 fois d'office. C'est l'enfer actuellement il va très mal alors que sous Risperdal® il est normal. Contactez le médecin qui s'occupe de lui et essayez de participer à 1 groupe de psychoéducation ProFamille. * Un patient bien traité peut-il prétendre vivre normalement ? Professionnellement ? Oui. * C'est quoi la remédiation ? La remédiation cognitive permet d'améliorer les déficits cognitifs dus à la maladie. * L'association ProFamille n'existe pas depuis très longtemps ? J'avais cherché des réponses à mes questions, de l'aide et ne suis jamais tombée sur ce site web. ProFamille est developpé en France depuis 2006. * Les drogues favorisent-elles la schizophrénie ? La prise de drogue peut declencher la maladie. * Comment fait-on en tant que professionnel de santé pour être formé au programme ProFamille ? Contactez le réseau ProFamille nous avons notre congrès en novembre à Lyon. * Je suis très dure avec mon fils schizo lorsqu'il me demande de l'argent, il m'en demande souvent et je ne veux pas toujours céder ! Ca le met très en colère. Le fait de le faire sortir de ses gong peut-il aggraver la maladie et déclencher une rechute ? Essayez de contacter l'hôpital près de chez vous ou 1 association comme l'UNAFAM pour savoir si ProFamille existe près de chez vous vous pourrez apprendre à mieux communiquer avec votre fils. * Les médicaments donnent-ils du poids car j'ai remarqué que ma sœur avait pris 20 kg en prenant ses médocs ? Certains médicaments peuvent faire prendre du poids, c'est important d'en parler avec votre médecin et de consulter 1 nutritionniste. * Mais si on n'a plus aucun signe c'est qu'on est guéri ! Si on dit à une personne qui n'a plus aucun signe de la maladie qu'il est toujours malade comment peut-il s'en sortir avec une telle étiquette ? Si on a plus aucun signe c'est super, en quoi rester vigilent est une étiquette ? * Comment peut-on en guérir puisque vous dites que cela est possible ? Avec une prise en charge intégrée adaptée à son cas personnel. * Comment être certain que le diagnostic de schizophrénie est le bon ? Ma fille n'a ni hallucinations auditives, ni hallucinations visuelles. Elle s'est d'abord repliée sur elle même et avait des jugements inadéquats par rapport à nos propos et nos comportements. Elle devenait agressive et mon mari ne supportait plus. Elle a été hospitalisée plus d'1 an. Si elle prend bien son Solian® ça va. Toutes les personnes atteintes de schizophrénie n'ont pas de délire ou d'hallucinations, il y a aussi les symptômes négatifs dont vous parlez. * Est-ce une bonne idée si je demande à mon fils malade et dans le déni de regarder cette émission en replay. Est-ce que cela peut lui faire tilt ou est-ce à déconseiller ? Il peut la regarder mais ne changera pas d'avis pour autant puisque le manque d'insight fait partie de la maladie. * Pourquoi y a-t-il plus d'hommes que de femmes schizophrènes ? La maladie commence plus tôt chez les hommes que chez les femmes. * A qui s'adresser quand il n'existe pas de ProFamille ? Existe t-il d'autres associassions qui peuvent aider les familles ? L'UNAFAM et SCHIZO ? Contactez l'hôpital pour que des psychologues se forment et mettent en place 1 groupe dans votre région. * Quel est le rôle d'un(e) ami(e) pour une personne touchée par ce handicap ? Vous pouvez aussi aller au groupe ProFamille. * Mon fils est malade n'accepte pas de traitement il est violent comment faire ? Contactez le CMP dont vous dépendez. * Ma fille de 8 ans entend depuis plusieurs semaines des voix qui lui disent de se suicider. Ces voix l'empêchent de dormir et elle me demande de cacher les couteaux de cuisine. Pourtant j'ai entendu dire qu'il n'y avait pas de schizophrénie pour les enfants. Contactez 1 pédopsychiatre. * L'autonomie se développe t-elle (schizophrène de 21 ans) en grandissant pour arriver à surmonter les difficultés courantes et se prendre en charge ? Oui avec une prise ne charge adaptée et un traitement pharmacologique bien conduit. * Ma fille a un problème de cognitivité donc difficulté à apprendre à l'école elle se sent agressée à chaque fois que quelqu'un la regarde elle fait du patinage mais n'évolue pas que faire elle a été suivi par une psychologue ? Vous pouvez contacter un pédopsychiatre pour avoir son avis. * Y a-t-il des progrès dans la recherche et les traitements de la schizo et y a-t-il espoir de guérison ? Oui heureusement. * Je suis stagiaire en psychomotricité dans une Unité pour Malades Difficiles, où la schizophrénie est l'une des principales pathologies que je rencontre. Quelle attitude adopter face à des personnes schizophrènes et à leurs passages à l'acte ? Parlez-en dans l'équipe ou vous faites votre stage, demandez à la psychologue ou au psychiatre ce qu'ils attendent de vous. * J'aimerais en savoir plus sur les exercices qui permettent de rétablir la concentration, ainsi que sur le travail sur la zone de cerveau touchée, car on ne m'en a jamais parlé. II s'agit de remédiation cognitive. * Notre fille, 42 ans, mariée, 2 enfants souffre depuis 6 ans (séjour à St Anne à cette époque) de bouffées délirantes. Progressivement, elle s'est coupée de toute relation hors son mari et ses enfants (ainsi nous ne voyons plus nos petits enfants) : arrêter de nous importuner, laisser nous vivre heureux. Comment apprendre à lui parler sans qu'elle se sente agressée ? ProFamille. * Je suis toujours en conflit avec mon conjoint, j'ai l'impression de me plier en quatre pour lui, qui ne me comprend pas, je déprime tout le temps, je me pose plein de questions, mon cerveau est toujours en ébullition, suis-je schizo ? Ce n'est pas possible de faire un diagnostic ainsi contactez un psychiatre et posez lui vos questions. * Quels sont les symptômes, comment reconnaît-on un schizophrène ? C'est le psychiatre qui peut faire le diagnostic. * La méditation est-elle une forme de remédiation cognitive ? Non mais cela peut faire du bien. * Lorsqu'un parent voit son enfant en délire, comment le faire hospitaliser contre son gré sans attendre les violences ? Police et pompiers se déplacent mais ne font rien, le SAMU ne vient pas. (J'habite Bordeaux). Contactez le psychiatre qui suit votre enfant. En savoir plus La schizophrénie est une maladie mentale dont les causes sont encore mal connues. L'individu perd tout contact avec la réalité et n’a donc pas conscience de souffrir d’un trouble mental. Les troubles schizophréniques touchent environ 600 000 personnes en France avec une légère préférence pour les garçons. La majorité des cas apparaissent entre 15 et 35 ans. Cette maladie se manifeste principalement, au départ, par un sentiment d'étrangeté, d'implication extrême, voire un sentiment de persécution. Quand elle survient chez l'adulte jeune, la maladie peut aboutir à des comportements et des discours bizarres, parfois délirants. Elle est couramment traitée par la prise de neuroleptiques. La psychothérapie fait également partie de la prise en charge et est accompagnée d'une réinsertion sociale et professionnelle du patient. Dans les cas les plus graves, une hospitalisation sans consentement peut être nécessaire. Pour en savoir plus : Dossier sur Allôdocteurs.fr : * Pour mieux comprendre la schizophrénie Dans le forum : * Comment soigne-t-on une personnalité schizoïde ? Ailleurs sur le web : * Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques (Unafam) Tél. : 01 42 63 03 03 * Equipe Rapide d'Intervention de Crise (ERIC) Hôpital Charcot 30, avenue Marc Laurent - 78375 Plaisir Tél. : 01 30 81 87 87 * ProFamille Association schizo-espoir * Association Solidarité Réhabilitation L'association Solidarité Réhabilitation travaille à la réhabilitation psychosociale de malades psychiques Mots clés Antipsychotique Cerveau Délire Dépression Dissociation Hallucination Médicament psychotrope Neurochirurgie Neurologie Obsession Prise en charge psychologique Psychiatrie Psychologie Recherche Schizophrénie IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html [bt-print.png] [bt-mail.png] Vos commentaires Page : 1 2 [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @bambiz : c'est impossible de poser un diagnostic ainsi. De même, il est très difficile de répondre à la question de combien de temps il va continuer à vous répondre... Il finira vraisemblablement par se lasser, continuez à ne pas lui répondre si vous souhaitez couper les ponts. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus bambiz Bonjour, rencontré récemment un homme qui m'a parlé être en dépression suite un à burn out. J'ai vu les médicaments qu'il prend, de l'Aripiprazole, Paroxértne-Mepha et du chlorazépate. Il a un comportement anormal, changement d'humeur, grosse transpiration, souvent aucune cohérence dans ce qu'il dit ou fait, commence une phrase puis oublie ce qu'il voulait dire. Côté hygiène, il se lave pas pendant des jours. J'essaie de couper les ponts mais m'appelle, m'écrit sans cesse, me disant qu'il faut que j'arrête de le harceler alors que je ne lui réponds pas. Est-ce bien de la schizophrénie? Est-ce que je vais entendre parler de lui encore longtemps? Merci [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @lucile 63 : en premier lieu, il faut vous faire aider, vous. Un soutien psychologique vous ferait du bien, ne pensez-vous pas ? Et le psychiatre (ou psychothérapeute) pourrait vous aider dans votre relation avec votre fils. Ou voyez une association de patients afin de parler avec des gens dans votre situation. [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @sucrettes : cela peut correspondre à une forte susceptibilité et des symptômes dépressifs, plutôt. A voir avec un psy. [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @soltendresse : avez-vous contacté son médecin ou son psychiatre ? Ils pourraient vous aider. C'est une situation terrible mais l'intervention du samu est sans doute nécessaire si vous pensez que ses jours sont en danger. [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @alexandramarine : cela dépendra de l'évaluation de la répercussion des troubles sur la vie de votre fille (50 et 79% d'invalidité = aménagement de la vie familiale et professionnelle et sollicitation de l'entourage. entre 80 et 100% : le malade ne peut vivre ou travailler en milieu ordinaire que grâce à une sollicitation importante de l'entoure, ou l'activité spontanée n'est que faible et peu durable). [fleche-citer.gif] Citer [907-charlotte.jpg] Signaler un abus Dr Tourmente - Allodocteurs.fr Modérateur @noune : parlez-en avec son psychiatre, il ne faudrait pas que cela le déstabilise trop mais le risque qu'il arrête son traitement est à prendre en considération, vous avez raison. [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus lucile 63 Mon fils est âgé de 46 ans, marié 2 fois, divorcé 2 fois sans enfants(il n'en veut pas)sans travail il ne veut plus travailler, loge dans un appartement(à moi) en ville qu'il a intégré après un séjour à la maison ou il a jeté sur moi insultes, il revenait d'Afrique.Ça avait commencé bien avant,et ça empire,il est sans couverture médicale,sans travail il hurle pour tout,je ne sais plus comment faire? Mon mari le voit une fois par semaine et lui porte argent et nourriture.Rien ne se dénoue, mon fils ne vient plus après une réflexion calme de ma part, mon mari m'a donné tord! Faut-il tout permettre, tout laisser faire, comme fumer dans la maison etc..depuis mon fils ne me voit plus.Que puis-je faire je suis à bout de force, je ne peux rien dire, ni faire, mon mari fait comme il l'entend et je ne crois pas que ses solutions soient si bonnes car tout empire. Je dis à mon mari de l'amener accepter la CMU en vain. Que faire? Merci [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus sucrettes Bonjour j'ai 53 ans je prend toujours au premier degré toutes les remarques qu'ont me fait je n'aime pas quand je suis contrarier dés fois j'ai l'impréssion d'être paranoîaque et je pleure est ce que je suis schizophrène ou pas merci de répondre à ma question [fleche-citer.gif] Citer [1.png] Signaler un abus sylvie1964 ma mere, 76 ans demence, schizophrene, parano, bipolaire, ne veut pas se faire soigner, QUE FAIRE? mon pere c'est suicidè.moi elle me rejette, je lui vole tout etc....... merci [smiley2.gif] [fleche-citer.gif] Citer Page : 1 2 Réagir à cet article Pour réagir à cet article merci de vous identifier Se connecter / S'inscrire _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ Envoyer [smiley1.gif] [smiley2.gif] [smiley3.gif] [smiley4.gif] [smiley5.gif] ____________________ Submit S'abonner à la newsletter Allodocteurs.fr Sur le même sujet : Les dernières actualités Bientôt une bactérie pour traiter le diabète ? 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Crédits photo : GARETH WATKINS/REUTERS. En transformant des cellules de la peau de malades schizophrènes en neurones, les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence sur ces cultures des troubles importants de la connection neuronale, mettant le doigt sur les mécanismes biologiques de la maladie. Crédits photo : GARETH WATKINS/REUTERS. Des neurones fabriqués à partir de la peau de patients ont permis de découvrir les mécanismes de la maladie. Publicité Une avancée considérable dans l'étude des maladies mentales vient d'être accomplie par des chercheurs de l'Université de Californie et du laboratoire Spring Harbor de New York qui ont travaillé avec des outils totalement inédits: des cellules de la peau de malades schizophrènes transformées en neurones. Ils ont ainsi pu mettre en évidence sur ces cultures des troubles importants de la connection neuronale, mettant le doigt sur les mécanismes biologiques de la maladie. Ils ont également testé des médicaments antipsychotiques sur ces cultures et montré que l'un d'entre eux améliorait les connections entre neurones. Grâce à ces travaux publiés mercredi sur le site de la revue Nature, une nouvelle ère s'ouvre dans la recherche en psychiatrie qui devrait déboucher sur une meilleure compréhension de ces maladies, trop longtemps considérées par certains psychanalystes comme la conséquence de mauvaises interactions «parents-enfants», et sur une meilleure évaluation des médicaments. La schizophrénie, qui touche 1% de la population, survient en général entre 15  et 25 ans par des symptômes variables selon les patients: délires, hallucinations, repli sur soi, désocialisation. Malgré sa fréquence, et le fait qu'elle frappe une population jeune, les recherches restent insuffisantes. Depuis plus d'une décennie des travaux ont néanmoins permis de comprendre que cette maladie avait un support biologique très important avec des facteurs génétiques notables, associés à certains facteurs environnementaux (prise de cannabis, infections maternelles pendant la grossesse, traumatismes obstétricauxÂ…). En l'absence de modèle animal, l'étude de cette maladie basée sur la génétique, l'imagerie et l'épidémiologie restait assez limitée. L'équipe de Fred Cage connue pour ses travaux innovants sur les cellules souches, à mille lieues des maladies mentales, s'est intéressée à la schizophrénie selon une démarche totalement innovante. Les chercheurs ont d'abord prélevé des cellules de la peau de quatre malades schizophrènes. Grâce à certaines alchimies, ils les ont transformées en cellules souches pluripotentes, ces dernières étant transformées ensuite en neurones. Par le biais de cette magie biologique ultramoderne, des neurones spécifiques de chacun de ces malades ont pu être créés. Des neurones de personnes «témoins» en bonne santé ont été produits de la même manière. Un outil irremplaçable Les chercheurs ont examiné ces cultures et découvert que les neurones produits à partir des malades étaient différents de ceux issus de personnes saines. En particulier, ils développent bien moins de connections entre eux que les «normaux». Ils ont aussi mis en évidence des prolongements synaptiques moins développés chez les malades. Ils ont ensuite testé cinq différents médicaments utilisés dans la schizophrénie sur ces cultures et pu constater que l'un d'entre eux (la loxapine) améliorait les connections neuronales. Par ailleurs, l'analyse génétique a permis d'identifier 600 gènes dérégulés dans ces neurones, dont 25% avaient déjà été impliqués dans la schizophrénie antérieurement. Selon les auteurs, outre la compréhension de cette maladie, ces neurones fabriqués à partir de cellules souches issues de malades offrent un outil irremplaçable pour tester des médicaments et mettre en Å“uvre une «médecine personnalisée». «Ces travaux sont passionnants, s'exclame le professeur Marion Leboyer (spécialiste de la génétique des maladies mentales, groupe hospitalier Chenevier-Mondor) qui s'indigne du manque de moyens dédiés en France à la recherche sur les maladies mentales, alors qu'elles sont si fréquentes et désespèrent les jeunes malades et leur famille. Nous avions aussi l'idée de ce type de recherche, mais pas suffisamment de financement.» Le professeur Marc Peschanski, spécialiste des cellules souches en France, estime important que cette voie de recherche s'attaque à la pathologie mentale, mais souligne que «ces résultats méritent une validation sur de plus grands effectifs». LIRE AUSSI : » Nouvelles approches pour la schizophrénie » «La schizophrénie est-elle héréditaire ?» » La génétique transforme l'approche de la psychiatrie SERVICE » Assurance-santé : Optez pour une solution sur mesure et au meilleur prix avec cplussur.com * Partager + + + + Partager cet article (Submit) X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefi garo.fr%2Fsciences%2F2011%2F04%2F13%2F01008-20110413ARTFIG0066 9-schizophrenie-l-aide-des-cellules-souches.php&send=false&lay out=box_count&width=450&show_faces=true&font&colorscheme=light &action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Schizophrénie : l'aide des cellules souches Des neurones fabriqués à partir de la peau de patients ont permis de découvrir les mécanismes de la maladie. < Envoyer cet article par e-mail (Submit) X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. 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J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr (_) Oui (_) Non Envoyer * Imprimer * Haut de page [avatar-journalistes-defaut.jpg] Martine Perez * auteur * 12 abonnés * Journaliste Ses derniers articles * Six mois après l'attaque de Sharon, le professeur qui s'en occupait recevait Le Figaro * Les mariages consanguins sont risqués pour les descendants * Pourquoi les cellules d'Henrietta Lacks sont immortelles Sur le même sujet * Schizophrénie * Cellules souches * Neurones * L'interprète de l'hommage à Mandela admis en hôpital psychiatrique * Schizophrénie : les prémices décelées par l'imagerie * Des avatars pour soigner les schizophrènes * Une psychiatre jugée à cause de son patient criminel * Thématique : Schizophrénie * Sciences * + récents * + commentés * + partagés * Le retour des grandes marées * Le mystère des séismes profonds est résolu * Toute la vie d'une baleine se lit dans son oreille * Baptême réussi pour le cargo spatial Cygnus * Plus d'articles Sciences & Environnnement Services Partenaires Réagir à cet article Publicité 48 commentaires * Avatar jean marie dessaint on sait que lors du développement embryonnaire la peau et le système nerveux font partie du même feuillet embryonnaire :l'ectoderme une partie forme le tube neural qui donnera la moelle épinière et le cerveau et l'autre partie la peau donc il n'est pas étonnant que les cellules de la peau puissent se transformer en cellules nerveuses !! mais ce qui me gêne un peu c'est qu'ils parlent "d'alchimies" est ce pour chacher leur procédé pour le breveter? ou est-ce que c'est une supercherie? si ces recherches sont vraiment sérieuses et reproductibles alors cela ouvre une voie nouvelle et passionnante arriver a trouver "le graal" le substrat biologique ou anatomique de la schizophrénie et donc un traitement autre que la chimie qui abrutit les patients (mais pendant ce temps là ils ne troublent pas l'ordre public ,ne se suicident pas et ne sont pas agressifs) par contre j'ai vraiment remarqué que la drogue "révélait" des schizophrénies chez certains de mes patients qui pourtant étaient parfaitement normaux avant de faire les mélanges cannabis ecstasy poppers peut-être avaient ils une schizophrénie latente génétique qui a été "réveillée " par les drogues mais une fois révélée plus moyen de faire marche arrière Le 31/01/2012 à 19:42 AlerterRépondre * Avatar Loi du chef J'ai toujours entendu parler de causes biologiques de la schizophrénie mais ces recherches sont restées sans suite. Il faut voir si cette étude n'est pas qu'une étude s'allongeant à la longue liste des études infructueuses. Déjà , il y a 50 ans, on remarquait de la sueur des schizophrènes injectée à des insectes provoquait chez ces animaux des comportements non habituels. Espèrons qu'on trouvera un traitement. Le 01/11/2011 à 15:24 AlerterRépondre * Avatar monicagemaniko Merci aux Americains qui depensent dans la recherche, c'est l'avenir du pays. vous voyez les Americains sont tres doues et ne sont pas ignorants!!!! Le 31/05/2011 à 03:01 AlerterRépondre * Avatar fran7233 merci pour cet article qui montre que le respect de l'intégrité des personnes ouvre la voie à des potentialités de recherche magnifiques , de plus ces découvertes soulignent l'importance de l'humilité face aux connaissances que l'on croit acquises et bien assises . Elles démontrent que la souffrance des malades vient souvent de l'incompréhension de leurs symptômes et que ceux ci ont une cause accessible ; qui peut être biologique et résumée à une incapacité ou une insuffisance réactive cellulaire . Elles le démontrent , le prouvent ,et acquiert un savoir faire à ce niveau précis d'intervention. Elles ouvrent ainsi des voies de synthèses actives personnalisées là où notre science était restée au stade de l'analyse et des généralités prudentes , elles conduisent aussi à mieux respecter la folie sous sa forme expressive et à la reconnaître aussi comme soignable mais surtout guérissable et interprétable . Le 13/05/2011 à 14:47 AlerterRépondre * Avatar fran7233 une étude réalisée sur les cellules de personnes inaptes à l'effort avait montré un type d'insuffisance analogue et observable pour les cellules de ces personnes par la présence d' une capacité réactionnelle synaptique cellulaire réduite . Ces personnes qui souffrent de cette insuffisance étant souvent conduites à être déclassé socialement , ce qui montre aussi que le diagnostique de schizophrénie est réducteur et ne décrit que l'aspect extérieur de la personnalité des sujets et certainement pas leur personnalité globale ... qui elle , relève du sujet à respecter et non de l'objet à observer . Le 12/05/2011 à 22:27 AlerterRépondre * Avatar Céline Duval Théoriquement impossible que ces cellules viennent de peau :vu l'importance de la régénération cellulaire de cet organe ajouté à cela le risque de mutation lié aux UV, radicaux, crèmes, autant prendre dans la parois gastrique exposées aux acides. Les neurones ne se dupliquent pas après spécification ou rarement, les souches proviennent généralement de fÅ“tus en croissance, ce qui représente bien les problèmes de diffusion des résultats de la recherche actuelle et la crainte d'effrayer le futur consommateur. On peut aussi se demander les aboutissants réel de tel recherches. La schizophrénie ne peut être isolée de traumatismes subis. Le 28/04/2011 à 10:35 Lire les 2 réponses à ce commentaire AlerterRépondre + + Avatar a z. 1 Je ne vois absolument pas en quoi c'est theoriquement impossible... Vous connaissez le systeme des cellules pluripotentes induites? On est capable actuellement de reprogrammer des cellules differenciées en cellules souches pluripotentes... par reprogramation de 4 gènes, ce qui a une enorme utilité dans divers domaines...Donc renseignez vous avant d'analyser cet article fort interessant, avec votre maigre bagage scientifique... Neanmoins je suios d'acoord avec vous que la schizo est une maladie multifactorielle, ou une part genetique semble exister, mais les traumas subis de meme... Le 03/05/2011 à 13:51 AlerterRépondre o o Avatar fran7233 merci beaucoup AZ1 de nous rappeler et de nous éclairer . Cette voie de la reprogrammation pour obtenir des cellules pluripotentes induites lègue pour les recherches une voie de recherche magnifique individualisée au sujet et libérée des rejets que provoque d'autres solutions très mal fondées . . Le 13/05/2011 à 12:08 AlerterRépondre * Avatar Loi du chef Qu'est que ces recherches démontrent précisément ? Le fonctionnement de la personnalité ne se réduit pas au fonctionnement des synapses. Des découvertes comme celles là on en fait depuis 30 ans. On a analysé la sueur, l'urine des schizo. et on trouvé des spécificité mais alors ? Le 21/04/2011 à 19:27 AlerterRépondre * Avatar walkuren "Grâce à certaines alchimies, ils les ont transformées en cellules souches pluripotentes..." Avec de l'alchimie on n'ira pas loin ; quant à la pluripotentialité ou pluripotentalité ? on n'ira guère plus loin. Le 19/04/2011 à 13:28 AlerterRépondre * Avatar carmelomio@gmail.com L'orsque tous les moins qu'aujourd'hui et j'espère PLUS que demain comprendront Qu'il FAUT UTILISER LES CELLULES SOUCHES....NON DE NON... LE CHANGEMENT SERVIRA A LEUR VIEILLESSE. Le 18/04/2011 à 22:08 AlerterRépondre * Avatar pgra867k Peut-être il-y-a des réactions qui causent des potenials capable de détruire les connections des neurons qui sont parcouris d´un courant excessif, pendant les guerres ou à cause des expériences inconnues. Le 17/04/2011 à 16:55 AlerterRépondre * 1 * 2 * 3 * > (Afficher plus de commentaires) Afficher plus de commentaires Précédent Suivant * [Kiosque.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [Aboweb.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner * [epresse.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire * [Recettesmadame.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * [Babbel.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] Apprenez une langue avec Babbel et le Figaro : simple et efficace! Démarrer * [JeuxConcours.jpg?5f15238fe76c767965ddf935a93740820fcd053e] Testez vos connaissances ! 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La schizophrénie est un trouble mental sévère qui débute entre 15 et 30 ans. En France, 600 000 en sont atteintes. Avec une dizaine de molécules en développement, Roche est très engagé dans les maladies du système nerveux. Les causes de la schizophrénie restent méconnues. La maladie se caractérise par une désorganisation de la pensée et du comportement pouvant entraîner une rupture avec le monde extérieur. Selon l'OMS, la schizophrénie figure parmi les 10 pathologies les plus invalidantes. En France, on estime à 600 000 le nombre de personnes qui en sont atteintes, dont 400 000 diagnostiquées. La recherche Roche est très engagée dans les neurosciences, avec une dizaine de molécules en développement dans des maladies neurodégénératives, neurodéveloppementales et des affections psychiatriques dont la schizophrénie. [Infographie_SCHIZOPHRENIE_2_Chiffres_FRANCE_670.jpg] Afficher en plein écran * Partager Partager sur les réseaux sociaux + + + + + + + + * Envoyer à un ami * Charte éditoriale * Mentions légales * 2014 F. Hoffmann-La Roche Ltd. Ce site Internet contient des informations sur des produits qui s'adressent à un large public et peut contenir des renseignements ou informations sur différents produits qui ne sont pas accessibles ou valables dans votre pays. Nous déclinons toute responsabilité quant à l'accès à de telles informations qui ne seraient pas conformes à toute exigence légale, réglementation, enregistrement ou usage en vigueur dans votre pays d'origine. #publisher SciencesHumaines.com Le Cercle Psy Editions Sciences Humaines Changer le travail S'identifier Créer son compte Sciences Humaines Pour vous identifier sur le site, merci de saisir votre identifiant et mot de passe ci-dessous : ____________________ ____________________ ok Identifiant / mot de passe oublié ? 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Les religions face à la modernité > Actualité de la recherche La schizophrénie au coeur de la société Hélène Vaillé Mis à jour le 15/06/2011 Inscription newsletter Sciences Humaines commentaires 4 commentaires Envoyer à un ami Version imprimable Augmenter la taille de la police Diminuer la taille de la police Article issu du numéro Consultez le sommaire du magazine Dieu ressuscité. Les religions face à la modernité >> Consulter le sommaire Mensuel N° 160 - Mai 2005 Dieu ressuscité. 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Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, Romain Dupuy, 21 ans, tuait à l'arme blanche une aide-soignante et une infirmière de l'hôpital psychiatrique de Pau. Quelques mois plus tard, un malade blessait grièvement une employée d'un centre médico-psychologique à Saint-Maur-des-Fossés. Les patients étaient tous deux atteints de schizophrénie... la folie rendrait-elle violent ? Les psychiatres s'inscrivent en faux contre cette idée : les patients psychotiques, en l'occurrence schizophrènes, ne sont pas violents par nature. Le très fort taux de suicide qui accompagne la maladie prouve qu'ils sont plus dangereux pour eux-mêmes que pour autrui. Ce fait divers rappelle combien la schizophrénie reste mystérieuse aux yeux du grand public... et des chercheurs, qu'elle obsède depuis des décennies. La schizophrénie est considérée comme la plus fréquente des psychoses chroniques, dont elle serait le prototype. Selon le psychiatre Nicolas Georgieff, le terme de « psychose » désigne en psychiatrie « un type de pathologie mentale, caractérisé par un trouble grave de la relation avec la réalité, des troubles de l'identité ou de la conscience de soi, des troubles des relations intersubjectives (donc de la communication) et des perturbations spécifiques de l'activité mentale, en particulier le délire et les hallucinations (1)» Décrite par Bleuler en 1911, la schizophrénie reste impossible à définir de façon précise. De toutes les tentatives de conceptualisation, on retient malgré tout deux notions qui en constituent les caractéristiques majeures. Tout d'abord l'ambivalence, qui signifie ici la tendance du sujet schizophrène à avoir à l'égard d'un même objet des sentiments et des attitudes contradictoires et simultanés. L'autisme ensuite, qui désigne l'incapacité du schizophrène à communiquer avec autrui, un désintérêt à l'égard du réel et le retrait dans son monde intérieur. Autour de ces deux points d'ancrage gravitent plusieurs variantes cliniques de la maladie, qui rendent sa détection difficile. La psychiatrie s'est récemment dotée de « critères diagnostiques » standardisés. Les deux classifications prévalentes, celle de l'Organisation mondiale de la santé et celle de l'Association américaine de psychiatrie, répartissent les signes de la schizophrénie en deux pôles. D'un côté les symptômes « positifs » que sont le délire et les hallucinations. De l'autre les symptômes « négatifs » d'aspect déficitaire que sont la perte de la logique, la pauvreté affective, le retrait relationnel. Ces critères diagnostics intègrent depuis peu l'idée d'une rémission possible de la maladie (totale ou partielle) inenvisageable jusqu'alors. Voilà les symptômes de la schizophrénie validés, classés, évalués. Il reste que les troubles de la pensée, de la relation ou du « contact avec la réalité » sont des notions cliniques que seule l'expérience de la relation avec le patient permet d'identifier. Les praticiens s'accordent sur le fait que la psychanalyse, qui propose un mode de compréhension de ces troubles, joue là un rôle indispensable : en attribuant une intentionnalité au délire, sorte d'« inconscient à ciel ouvert », elle donne un sens à la maladie. Un fossé sépare cette pratique de terrain de la recherche scientifique fondamentale, dont les modèles objectifs et désincarnés peinent à expliquer la psychologie des symptômes psychotiques. Au carrefour de ces deux approches, clinique et neurobiologique, les sciences cognitives tentent aujourd'hui de mettre en relation les faits psychiques et le fonctionnement cérébral (voir l'entretien, p. 9). Ses objectifs sont de décrire les mécanismes des productions des symptômes et leurs troubles élémentaires sous-jacents. N. Georgieff et son équipe essayent par exemple d'agir par électromagnétisme sur le fonctionnement des zones cérébrales impliquées dans les hallucinations (langage et discours intérieur). Des signes annonciateurs ? Le diagnostic de la maladie, souvent difficile, repose sur la clinique, c'est-à-dire la reconnaissance des symptômes. Près de la moitié des futurs patients schizophrènes présentent des troubles du comportement et de l'adaptation, dix années avant la première hospitalisation. Mais ces troubles sont peu spécifiques : anxiété, humeur dépressive, perte d'énergie, difficultés scolaires, agressivité, retrait, conduites suicidaires (14 fois plus que la population générale) et toxicomaniaques (environ 40 % des patients). Des symptômes « positifs » (idées fixes, illusions sensorielles) peuvent également survenir de façon intermittente ou atténuée. La schizophrénie est donc difficile à détecter, d'autant que ces symptômes apparaissent souvent à l'adolescence, période marquée par de profondes mutations. En outre, tous ces tableaux faiblement symptomatiques n'évoluent pas vers la schizophrénie : le diagnostic de schizophrénie est posé chez environ 40 % des sujets, après la confirmation d'une persistance des perturbations pendant au moins six mois (2). L'origine multifactorielle de la schizophrénie, impliquant facteurs génétiques, environnementaux (biologiques, psychologiques, affectifs, relationnels et sociaux) et de développement, n'est plus discutée. Des recherches récentes ont montré que les parents directs d'un patient schizophrène présentent un risque de schizophrénie 10 fois supérieur à celui relevé dans la population générale. Le sexe (les hommes sont plus souvent atteints), un âge maternel avancé au moment de la grossesse, le célibat, un petit nombre d'expériences professionnelles, des conditions de vie difficiles composent la diversité des facteurs psychosociaux. L'hypothèse neurodéveloppementale selon laquelle la maladie résulterait d'une perturbation du développement du système nerveux central semble particulièrement d'actualité. Elle tend à donner la prééminence aux facteurs génétiques, devant les facteurs environnementaux qui joueraient alors le rôle de révélateurs d'un trouble existant. En dépit de médicaments efficaces (les neuroleptiques), 85 % des patients rechuteraient après un premier épisode délirant. Ce pronostic global est assombri par l'abus de substances, les symptômes peu accessibles à la chimiothérapie (troubles cognitifs) et le fort taux de suicide. Le handicap social des schizophrènes reste donc aujourd'hui très important, avec 80 % de patients sans emploi (3). Les traitements actuels s'intéressent de plus en plus à cette dimension sociale. La bonne observance du traitement par le patient et le soutien de l'entourage apparaissent également comme des facteurs essentiels d'évolution. Des programmes psychosociaux à visée éducative permettent ainsi de « restaurer les habiletés sociales » et les facultés cognitives. Les familles sont de plus en plus souvent amenées à jouer le rôle d'auxiliaires thérapeutiques : elles sont informées sur la maladie et entraînées à la communication, à la résolution de problèmes interpersonnels, à la gestion des situations de crise. Les patients bénéficient quant à eux d'une thérapeutique combinant éducation, motivation et stratégies cognitives. Celles-ci visent à diminuer les croyances délirantes ou l'impact d'hallucinations persistantes, en corrigeant les déficits attentionnels, les fonctions exécutives et de la mémoire verbale impliquées dans les capacités d'apprentissage Partager : Le point de vue de Nicolas Georgieff Vous prônez une approche pluridisciplinaire de la schizophrénie. Quelles sont les approches existantes et leurs limites respectives ? L'approche clinique, descriptive, a posé les bases d'une théorisation de la schizophrénie. Le courant psychanalytique a ensuite permis de redonner du sens et une certaine intentionnalité au délire, permettant que s'instaure une relation avec les patients. Une vision psychosociale assez radicale, apparue dans les années 1960-1970, a permis d'asseoir l'importance des facteurs environnementaux. L'approche biologique connaît alors un triomphe avec l'émergence des neuroleptiques, puis ce fut la crise : elle s'avérait incapable d'expliquer le délire et les hallucinations. C'est alors qu'a explosé le champ des sciences cognitives : à l'idée d'une explication biologique s'est substituée celle d'une explication psychologique élémentaire. Les sciences cognitives dressent aujourd'hui une sorte de pont entre la complexité clinique et ce que l'on sait des systèmes biologiques. Derrière le délire, par exemple, elles postulent qu'il y a un trouble de l'action, dont elles recherchent les mécanismes. Ces différentes approches, empiriques ou fondamentales, sont toujours d'actualité. Elles sont à mon sens complémentaires et gagneraient à collaborer davantage. Quelles sont aujourd'hui les perspectives de recherche sur la schizophrénie dans le domaine des sciences cognitives ? Le patient schizophrène a longtemps été « celui qu'on ne comprend pas ». Le diagnostic s'effectuait d'une certaine façon par défaut : sur un constat d'étrangeté, d'impuissance à communiquer avec le malade. Les sciences cognitives explorent l'hypothèse suivante : et si cette incompréhension résultait d'un dysfonctionnement des mécanismes de l'intersubjectivité, autrement dit, de la relation à soi-même et à l'autre ? Comprendre les processus élémentaires de l'empathie par le biais des sciences cognitives nous éclairerait alors sur trois grandes catégories symptomatiques de la schizophrénie : les troubles de la conscience de soi (identitaires), les troubles de la conscience de l'autre et l'autisme. Les recherches s'intéressent par ailleurs de plus en plus aux liens entre schizophrénie et enfance. On soupçonne en effet l'existence, avant le déclenchement de la maladie, d'anomalies précoces de comportement alliées à une vulnérabilité génétique. Propos receuillis par Hélène Vaillé NOTES 1. N. Georgieff, Qu'est-ce que la schizophrénie ?, Dunod, 2004. 2. O. Cancel et al., « Détecter précocement les troubles schizophréniques », Santé mentale, n° 94, janvier 2005. 3. B. Beaufils, C. Guérin et C. Lagathu, « Nouvelles stratégies thérapeutiques en matière de schizophrénies », Annales médico-psychologiques, vol. CXLIX, n° 3, avril 2001. Commentaires commentaires Il y a actuellement 4 commentaires, réagissez à cet article Schizophrénie symptômes et description positive Magris - le 19/12/2014 Bonjour, j'ai beaucoup réfléchi sur cette maladie : la schizophrénie . Pour répondre a la stigmatisation de ces personnes dites "violentes" je soulignerais que de par les symptômes de cette maladie (hallucinations ,délires , renfermement sur soi, perte progressive avec la réalité , déstructuration d'une identité ...) les personnes souffrant de cette maladie peuvent avoir des comportements violents d'ordre physique ou psychologique . Cependant, il n'y a pas de corrélation simple entre schizophrénie et violence. Le schizophrène, lors d'une crise est l'agresseur mais surtout sa propre victime. Ainsi je ne parlerais pas de violence comme telle puisque celle ci n'est pas effectué de manière consciente et adéquate a la réalité . Dans un délire schizophrénique une personne, dans son délire , va se sentir agressé, en danger , sa violence ne serait qu'une réponse a sa propre peur. Peut-on donc parler de violence dans ces circonstances ? C'est un fait qu'il y a souvent des comportements violents mais ceux ci sont involontaires, inconscients et finalement sont instantanés et irréfléchies car répondent a une angoisse, une peur terrible . Ensuite pour les problèmes d'accompagnement rencontres par certaines personnes je pense qu'il y'a trop d'obscurité encore sur cette maladie complexe empêchant une bonne compréhension et ainsi un accompagnement adéquat . La schizophrénie est une maladie complexe et large . En effet elle peut se manifester de manière très différentes en fonction des personnes, évolué différemment. Je crois donc que nous avons encore beaucoup de chemin a faire afin de mieux comprendre cette maladie et je pense sans aucune certitude vue que j'étudie la question , qu'il y a des moyens alternatifs et complémentaires a la prise d'un traitement permettant d'aider le schizophrène a gérer ses délires, angoisses, hallucinations. Le domaine de la psychiatrie doit évoluer ( la connaissance et l'approfondissement de l'écoute des schizophrénes le permettra j'espère un jour). Enfin voilà j'étudie le lien entre cette maladie et le génie ( créations artistiques) et plus j'avance plus je me rend compte qu'un lien ( pas systématique ) existe et que l'expression artistique d'un schizophrène n'est pas dénué de sens bien au contraire !. Voilà mes petites réflexions du moment . Toujours pareil!... LC - le 11/02/2014 Pourrait-on, une fois, arrêter de parler de la violence associée à la schizophrénie? Je trouve ça aberrant que dans tous les articles grand public qui traitent de cette maladie, les journalistes ne peuvent s'empêcher de raconter un fait divers où une personne présentant une schizophrénie est l'auteur d'un crime impardonnable. Pourquoi vous choisissez ce thème pour l'accroche de votre article? C'est dingue, ça me mets hors de moi. Si vous mesdames et messieurs les journalistes, vous arrêtiez d'assimiler ces deux situations, biens distinctes l'une de l'autre, peut-être serait-il plus facile pour ces malades de s'ouvrir à la société sans lire dans le regard des gens la peur, le danger qu'elles suscitent. Le titre est mal choisi, les 3/4 de l'article tente d'expliquer la maladie, d'en définir les contours. On ne parle que très très peu des malades et de la société, alors pourquoi choisir ce titre? Et puis première phrase: "La schizophrénie effraie le grand public", et puis premier paragraphe, faut qu'il traite de ces drames. Pourquoi? Qu'est-ce que ça a à faire dans cet article? J'ai travaillé avec des personnes schizophrènes, j'ai pu mesurer à quel point ce genre d'article peut avoir des effets néfastes et surtout comme ça ne permet pas de comprendre ce qu'est la schizophrénie. C'est la seule maladie pour laquelle on met toujours en avant les situations extrêmement rares et dramatiques. Pour le cancer, le sida, etc, on ne le fait pas. Comme si on assimilait toujours les hommes alcooliques aux brutes qui battent leurs femmes… Si les journalistes de ce même acabit, faisaient leur métier correctement, sans chercher le sensationnel là où il n'y en a pas, peut-être que cette maladie serait mieux comprise, moins jugée et plus acceptée…Mais bon, avec des si…. ECOUTE DU MALADE DURANT LA PERIODE DES DELIRES MESSAILI SADIA - le 01/05/2013 J'AIMERAIS SAVOIR S'IL EXISTE UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE OFFERT AU PATIENT LORS DE SES CRISES ET DÉLIRES ? MON FILS N'A BÉNÉFICIÉ D'AUCUN SOUTIEN NI D'ÉCOUTE ALORS QU'IL DÉLIRAIT. ON M'A EXPLIQUÉ QUE LORSQUE LE PATIENT EST EN CRISE, ON ATTEND D ABORD QU IL SE STABILISE ... DONC, SOLITUDE, DOULEUR, ANXIÉTÉ SONT VÉCUES PAR LE PATIENT JUSQU' A CE QUE LES SYMPTÔMES DISPARAISSENT. MERCI SADIA schizo ou pas? NaNAround - le 24/04/2013 Mon psychiatre m'a diagnostiqué une schizophrénie simple. Je me reconnais parfois dans cet article, parfois pas du tout. Je suis surtout assez choqué que l'on puisse parler de maladie et pas des malades ou si peu. J'écris depuis un mois maintenant sur ce site : http://nanaround.besaba.com Peut-être un complément d'information sur le vécu? Une vie qui ne sert à rien? Juste coupable de sensibilité? Proposer un commentaire (En savoir plus sur les commentaires) Nom ________________________________________ Email * ________________________________________ Sujet ____________________________________________________________ Commentaire * _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ Pour nous aider à lutter contre le spam, merci de recopier le code anti-spam ci-dessous * IFRAME: http://api.solvemedia.com/papi/challenge.noscript?k=2ZDlW.UdzTa8J8bMPrQ iP1EgFiV82IOp ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ * Champs à renseigner obligatoirement Envoyer Abonnements à la revue Sciences Humaines Feuilletez un mensuel Feuilletez un Grands Dossiers pub pub pub En kiosque * Couverture Mensuel n° 267 Sommaire Mensuel n°267 Mensuel n°267 (février 2015) * Couverture Mensuel n° 266 Sommaire Mensuel n°266 Mensuel n°266 (janvier 2015) * Couverture Grands Dossiers Hors-série n° 3 Sommaire Grands Dossiers Hors-série n°3 Grands Dossiers Hors-série n°3 (déc 2014 / jan 2015) * Couverture Grands Dossiers n° 37 Sommaire Grands Dossiers n°37 Grands Dossiers n°37 (déc 2014/ jan-fév 2015) Abonnements groupés lycées prépas Abonnements groupés personnel en formation / étudiants pub pub je commande * Abonnement Sciences Humaines * Achat livres * Achat de numeros * Inscription newsletter * Espace abonné Consulter les sommaires * les mensuels * les trimestriels * les numeros speciaux * les livres * la revue d'Histoire des sciences humaines * les collections annuelles et reliures pub Le Cercle Psy, magazine de psychologie en kiosque et abonnement nouveautés livres découvrir Changer le travail - 20 pistes pour améliorer la qualité de vie au travail Découvrir Commander Psychothérapies, mode d'emploi Découvrir Commander Les clés du langage Découvrir Commander L'entreprise Découvrir Commander Le pouvoir Découvrir Commander La psychologie. 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Les psychoses sont des maladies mentales qui atteignent généralement les jeunes adultes. Le malade est déconnecté du réel, ce qui engendre de graves répercussions sur sa vie sociale, affective ou professionnelle. Diagnostiqué à temps, ce type de troubles psychiques peut être atténué par la prise d'un traitement adapté. Qu'est-ce qu'une psychose ? La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté). L'usage de drogues ou d'alcool aggrave ces symptômes. Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Son langage et son comportement peuvent devenir si désorganisés qu'il ne peut plus communiquer avec le monde extérieur. Le malade a tendance à se replier sur lui-même et n'est souvent plus capable d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent souffrance, solitude et exclusion. Elles deviennent alors les plus invalidants des troubles psychiques. Névrose ou psychose ? La manière dont les maladies mentales sont nommées et classées évolue en fonction des connaissances scientifiques et de la pratique médicale. Pendant de nombreuses années, les troubles psychiques ont été classées en névroses (les maladies sans modification de la personnalité et dont le patient est conscient) et en psychoses (celles où la personnalité est modifiée et où le patient n'est pas toujours conscient de son trouble). En 1980, sous l'influence des Anglo-saxons, il fut décidé, en l'absence d'accord, de supprimer le terme de névrose. Depuis, des classifications nouvelles définissant les troubles par critères se sont imposées, en particulier dans la recherche. Ces classifications recoupent largement le champ des névroses mais classent les troubles différemment. Qu'appelle-t-on schizophrénie ? La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo, -fendre et phren, -esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent. Cette psychose provoque une désorganisation du psychisme qui entraîne des hallucinations, des délires, et des modifications du langage et du comportement. Les malades ont fréquemment de graves difficultés de communication avec les autres. La schizophrénie apparaît le plus souvent au début de la vie d'adulte, période où se construisent les bases d'une carrière professionnelle et d'un réseau de relations affectives durables. La maladie entrave cette évolution naturelle, empêche le jeune adulte d'acquérir son indépendance et perturbe souvent le déroulement de ses études. Entre l'apparition des premiers symptômes et la stabilisation du traitement, les schizophrènes perdent fréquemment le contact avec leurs amis, et leurs relations sociales se réduisent. Pourtant, si le diagnostic est posé tôt, les médicaments et les dispositifs de soutien permettent à de nombreux malades de rester autonomes et de mener une vie affective et professionnelle normale. * Les symptômes de la schizophrénie Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de capacités psychologiques normalement présentes. Souvent, les deux types de symptômes coexistent. La prédominance des uns ou des autres va influencer l'évolution de la maladie et le choix du traitement. Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions. Les symptômes de la schizophrénie dits positifs * Les hallucinations liées à la schizophrénie Le malade perçoit des sensations qui n'existent pas. Les hallucinations peuvent concerner tous les sens, auditives, visuelles, olfactives ou encore cénesthésiques (sensation de courant électrique). Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Le patient atteint de schizophrénie entend des voix qui peuvent commenter son comportement, le juger, l'insulter, l'avertir de dangers imaginaires ou lui ordonner d'accomplir certains actes. * Les délires liés à la schizophrénie Ils peuvent survenir ponctuellement ou être présents en permanence. Le délire peut s'élaborer autour de différents thèmes (persécution, mégalomanie, mysticisme, etc.) sans qu'il y ait forcément de lien entre les diverses idées délirantes. Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées. * Les troubles de la pensée et du langage dans la schizophrénie Le schizophrène ne parvient pas à organiser ses idées, il n'a plus de raisonnement logique, son discours devient incohérent. Son esprit peut rester longtemps fixé sur une idée, et des pensées parasites entravent le déroulement de son raisonnement. Il peut s'arrêter net au milieu d'une phrase et en commencer une nouvelle sans aucun rapport avec la précédente. Il peut également utiliser un langage qui ne suit pas les règles habituelles de grammaire et de syntaxe et inventer des mots. Il arrive aussi que le malade ne parvienne plus à interpréter correctement des mots pourtant courants. Communiquer avec lui devient extrêmement difficile. * L'agitation et les troubles psychomoteurs liés à la schizophrénie Une multitude d'attitudes peuvent se retrouver chez les schizophrènes, par exemple des gestes impulsifs, des mouvements répétés (se balancer, se gratter compulsivement), des grimaces (mâchoires serrées, paupières fermées), des sourires ou des rires paradoxaux sans rapport avec la situation. Les schizophrènes peuvent être en constant déplacement, toujours actifs, ou au contraire rester assis, rigides, silencieux et immobiles pendant des heures. Les schizophrènes sont-ils violents ? Contrairement à une idée largement répandue, les patients schizophrènes ne sont ni particulièrement violents ni dangereux. Ils préfèrent plutôt se retirer en eux-mêmes et éviter les conflits. En réalité, du fait de leurs difficultés à gérer les relations humaines, ils sont plus souvent victimes que coupables d'actes violents. Seuls les malades schizophrènes ayant déjà une personnalité violente avant de développer la maladie, les patients sous l'influence de drogues ou de l'alcool, ou encore ceux atteints de délires de persécution sévères non traités peuvent se montrer agressifs. Ils le sont plus fréquemment envers leurs proches au sein du domicile. Les symptômes de la schizophrénie dits négatifs Le schizophrène peut paraître insensible, froid, distant, dépourvu d'émotions. Sa capacité à exprimer ses sentiments est fortement diminuée. Il rechigne à s'engager dans une conversation. En réalité, il est souvent en proie à des émotions intenses et à des pulsions contradictoires. Il a généralement une sensibilité exacerbée et un fort besoin d'affection, mais il existe une discordance totale entre ses émotions et la façon dont il les exprime. * La démotivation chez le schizophrénique Les schizophrènes manquent souvent d'énergie, d'initiative, et ont du mal à s'engager dans toute forme d'activité. Ils peuvent passer des journées à ne rien faire, négligeant même leur hygiène personnelle. Il ne faut pas confondre ces symptômes avec de la simple paresse. * L'apathie et le retrait social chez le schizophrénique Le schizophrène tend à se replier sur lui-même et à se protéger des conflits liés à une mauvaise communication en se réfugiant dans la solitude. Aggravé par la démotivation, ce symptôme peut provoquer indifférence et absence totale d'intérêt pour le monde extérieur. * La dépersonnalisation chez le schizophrénique C'est la perte du sentiment d'être soi-même qui s'accompagne souvent d'anxiété. Le schizophrène a l'impression que son corps est dissocié de sa personne, ou que ses membres pourraient se détacher. Cette peur peut se traduire par des attitudes d'autocontemplation : le malade observe attentivement ses mains, passe des heures devant un miroir à regarder son visage, palpe certaines parties de son corps. Existe-t-il différentes formes de schizophrénie ? La schizophrénie peut se présenter sous des formes diverses et de gravité variable. La schizophrénie simple Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d'exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles. La schizophrénie paranoïde Les idées délirantes sont très présentes, parfois permanentes. Cette forme de schizophrénie est la plus fréquente ; elle répond bien au traitement qui permet au patient de reprendre une vie sociale et professionnelle satisfaisante. L'héboïdophrénie Cette forme de schizophrénie est caractérisée par le comportement antisocial des malades : délinquance, vols, agressions, vagabondage, toxicomanie, par exemple. Elle se rencontre fréquemment chez des personnes en rupture sociale. Le délire se manifeste par épisodes. L'hébéphrénie Elle représente 20 % des schizophrénies. Les malades hébéphréniques présentent peu de délires. Ils vivent dans un repli profond, passent beaucoup de temps au lit ou devant la télévision. Leur langage est incohérent, ils paraissent indifférents au monde extérieur malgré une forte anxiété. Ces malades refusent souvent les traitements. La schizophrénie catatonique Le malade ne répond à aucune sollicitation. Il peut rester prostré, en position foetale, sans faire le moindre mouvement. Il peut aussi répéter, comme un écho, les derniers mots des phrases qu'il entend, ou imiter les gestes qu'il observe chez les autres. Les troubles schizo-affectifs La personne atteinte de trouble schizo-affectif (ou schizophrénie dysthymique) présente des signes de schizophrénie accompagnés de signes de dépression ou de manie. Ces troubles ressemblent aux troubles bipolaires mais ils s'en distinguent par la présence d'idées délirantes ou d'hallucinations pendant au moins deux semaines. Les causes et l'évolution de la schizophrénie La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres maladies psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à la maladie serait transmise génétiquement. Les membres de la famille d'un schizophrène ont dix fois plus de risque de développer la maladie que l'ensemble de la population. Mais la génétique n'explique pas tout. Chez les vrais jumeaux dont l'un est schizophrène, le second n'est touché par cette maladie que dans moins de la moitié des cas. Des anomalies de l'anatomie du cerveau et de son fonctionnement ont été détectées chez les schizophrènes. Elles pourraient être la conséquence d'une exposition du foetus à une infection au cours de la grossesse, ou de complications ayant entraîné une atteinte du cerveau du nouveau-né au moment de l'accouchement. Des formes de psychose existent chez les enfants et certains scientifiques soupçonnent que des signes annonciateurs de schizophrénie pourraient être identifiés dès l'enfance, semblant ainsi indiquer une origine dans les premières années de la vie. Le rôle de l'environnement familial dans le développement de la schizophrénie, longtemps mis en avant, semble difficile à cerner. Pour un enfant ayant une vulnérabilité biologique à la schizophrénie, une carence affective ou une forte surprotection pourraient faire partie des facteurs influençant, plus tard, le déclenchement des symptômes. Enfin, à l'adolescence, la nécessité d'acquérir rapidement de nouveaux modes relationnels (en rapport avec la sexualité, l'acquisition d'une certaine indépendance, l'importance grandissante du regard des autres, par exemple) pourrait agir comme révélateur d'un fonctionnement anormal du cerveau jusque-là peu visible. Comment évolue la schizophrénie ? La première manifestation de la schizophrénie peut être une bouffée délirante, mais la maladie peut également se déclarer progressivement, sur une période de plusieurs mois. Parfois, en particulier pendant les deux premières années, la schizophrénie peut disparaître spontanément. Avec un traitement adapté mis en place précocement, un patient schizophrène sur trois mène une vie normale. Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent et les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes. Les conséquences sont lourdes. Les personnes atteintes de schizophrénie sans traitement (ou qui le prennent mal) s'exposent à des complications, toxicomanie, alcoolisme et comportements suicidaires. Un schizophrène sur dix fait au moins une tentative de suicide dans sa vie. Le diagnostic de la schizophrénie Schizophrénie ou toxicomanie ? Lorsque les premiers signes de schizophrénie apparaissent chez un adolescent, il n'est pas rare que ses parents les attribuent à une toxicomanie. L'usage de drogues (amphétamines, cocaïne, alcool, mais aussi cannabis) peut agir comme un catalyseur révélant une schizophrénie jusque-là silencieuse et peut accroître la confusion des parents. La schizophrénie déclarée peut également se compliquer de toxicomanie, d'alcoolisme, ou d'abus de médicaments. La consommation de drogues ou d'alcool aggrave les symptômes de la schizophrénie, favorise l'expression des idées délirantes et entraîne parfois des actes de violence. La forme de toxicomanie la plus courante chez les schizophrènes est le tabagisme, dont la fréquence est trois fois plus élevée dans cette population que dans la population générale. La toxicomanie sous toutes ses formes réduit l'efficacité des médicaments antipsychotiques. De plus, la consommation de drogues ou d'alcool nuit à la prise régulière des traitements. Comment diagnostique-t-on la schizophrénie ? Les manifestations de la schizophrénie varient beaucoup selon les personnes atteintes. Pour qu'un médecin porte avec certitude un diagnostic de schizophrénie, les symptômes doivent être présents de façon quasi permanente pendant une période d'au moins six mois, avec des répercussions négatives sur la vie familiale, sociale, scolaire ou professionnelle. Il est important d'avoir éliminé d'autres troubles qui auraient pu provoquer des symptômes rappelant ceux de la schizophrénie, dont les tumeurs du cerveau, les troubles de la thyroïde, la toxicomanie ou l'épilepsie. Parfois, le comportement d'un adolescent peut faire soupçonner un début de schizophrénie. S'il se replie sur lui-même, abandonne ses activités de loisirs, a des difficultés scolaires importantes et inhabituelles, se passionne soudainement pour le mysticisme ou les sciences occultes, a une conduite et des raisonnements étranges, fait preuve d'agressivité ou de méfiance, ne se lave plus, il peut être nécessaire de l'amener consulter un médecin. La plupart du temps, ces comportements ne sont que les symptômes d'une puberté difficile, mais ils peuvent parfois signaler une dépression ou un début de schizophrénie. Il est important de ne pas négliger ni banaliser ces signes. Le soutien des personnes schizophrènes Le rôle des proches dans le succès des traitements est fondamental. Pour aider une personne schizophrène, l'entourage peut s'impliquer de plusieurs façons : acquérir une meilleure compréhension de la maladie et de ses traitements, communiquer avec le malade, et surveiller l'apparition d'éventuelles rechutes. S'informer sur la maladie Pour soutenir efficacement une personne schizophrène, il est indispensable d'avoir une bonne compréhension de la maladie et de ses traitements. Les activités psychoéducatives et le dialogue avec l'équipe soignante sont une bonne manière d'acquérir ce savoir. Il existe également des associations de parents et de proches de patients schizophrènes. Il ne faut pas hésiter à les contacter, à participer à leurs réunions et à leurs groupes de paroles. Partager ses difficultés et échanger ses expériences permet de prendre du recul et de trouver de nouvelles ressources pour affronter la maladie. Suivre l'évolution des symptômes Souvent, les patients n'ont pas conscience de leurs comportements étranges ou de leurs idées délirantes. L'entourage peut alors aider l'équipe médicale à évaluer l'état de la personne schizophrène et à trouver le traitement le plus adapté, en apportant des indications précieuses sur ses symptômes, sa tolérance au traitement ou ses habitudes, par exemple. Dialoguer avec le patient Les clichés sur les personnes atteintes de schizophrénie sont nombreux. Cette stigmatisation est très mal vécue par les malades qui se replient alors davantage sur eux-mêmes. Pour lutter contre cette tendance, le rôle de la famille est primordial. Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes. Parfois, les proches doivent faire face à des déclarations étranges. Dans ce cas, il est important de ne pas faire comme si de rien n'était ni d'abonder dans le sens du patient. Il est préférable, tout en admettant qu'il puisse voir les choses différemment, d'exprimer clairement que l'on n'est pas d'accord avec ses conclusions. Parfois, le schizophrène a besoin de repères pour distinguer le réel de l'imaginaire. Favoriser la prise régulière des médicaments Les proches doivent s'impliquer dans le traitement. Ils peuvent s'assurer que le patient prend son traitement conformément à la prescription du médecin et le persuader de ne pas l'interrompre. Ils peuvent l'aider à gérer les effets indésirables (par exemple à suivre les recommandations alimentaires qui lui ont été données) et l'encourager en insistant sur les bienfaits à long terme d'un traitement correctement suivi. Repérer les rechutes Parce qu'ils connaissent bien la personne schizophrène, les proches sont à même de distinguer rapidement les changements de comportement qui pourraient indiquer une rechute. En identifiant des signes d'alerte précoces, comme des modifications du rythme de sommeil ou une tendance accrue au repli sur soi, ils peuvent alerter l'équipe médicale et permettre une adaptation rapide du traitement, avant l'apparition d'un épisode aigu. Comment soigne-t-on la schizophrénie ? Le traitement de la schizophrénie a pour objectif de réduire les symptômes et de favoriser l'insertion sociale et professionnelle du patient. Il s'étend sur plusieurs années (au moins cinq ans) et comprend différents volets indispensables et complémentaires. Les patients et leurs proches sont souvent inquiets face à un traitement par des neuroleptiques et se demandent si les médicaments ne vont pas "assommer" le malade. S'ils sont prescrits à une posologie adaptée au patient, les neuroleptiques ne privent pas les schizophrènes de leur personnalité ni de leur capacité à prendre des décisions. Même s'ils peuvent avoir des effets sédatifs (calmants, ces effets sont souvent recherchés au début du traitement), ils agissent en réduisant la fréquence des délires et en permettant au patient d'avoir une pensée plus logique et mieux organisée. Les neuroleptiques aident donc la personne schizophrène à agir rationnellement et à mieux communiquer avec le monde extérieur. Ils ne provoquent pas de dépendanc Quels sont les médicaments de la schizophrénie ? Les premiers médicaments contre la schizophrénie et les psychoses ont été développés dans les années cinquante. Ces médicaments antipsychotiques, dits "classiques", font partie de la famille des neuroleptiques et auraient essentiellement une action sur un des messagers chimiques du cerveau, la dopamine. Ils sont surtout actifs contre les symptômes dits positifs, tels que délires ou hallucinations, et entraînent souvent de nombreux effets indésirables, dont certains invalidants. Plus récemment, de nouveaux neuroleptiques sont apparus. Ces antipsychotiques, dits "atypiques", agissent simultanément sur deux messagers chimiques du cerveau (neurotransmetteurs), la sérotonine et la dopamine. Ils montrent une plus grande efficacité sur les symptômes négatifs de la maladie (démotivation, troubles de l'humeur, apathie) que les antipsychotiques dits classiques. Les antipsychotiques à base de clorazépine ou clozapine sont réservés aux patients ayant résisté aux autres antipsychotiques ou ne tolérant pas leurs effets indésirables. La clorazépine étant susceptible de provoquer une diminution importante du nombre de globules blancs dans le sang (agranulocytose, une baisse des défenses immunitaires), des prises de sang doivent être régulièrement effectuées. Chaque mois, le pharmacien ne délivrera le traitement qu'après avoir vérifié sur un carnet de surveillance le résultat récent des analyses de sang. Au-delà de la distinction entre classiques d'une part et atypiques d'autre part, les neuroleptiques peuvent être classés selon leurs effets. Ils peuvent avoir : * une action sédative qui soulage l'angoisse et l'agitation ; * une action dite antiproductive qui traite les délires et les hallucinations ; * une action désinhibitrice qui lutte contre l'apathie et la démotivation. Certains neuroleptiques produisent essentiellement l'un de ces effets, mais ces trois types d'action peuvent se retrouver pour une même substance selon la dose utilisée : désinhibition à faible dose, antiproduction à dose moyenne, sédation à forte dose. Dans les formes sévères de schizophrénie ou celles qui résistent à tous les médicaments, le traitement peut faire appel à la sismothérapie (électrochocs). Les schizophrènes peuvent également présenter des symptômes d'anxiété, de dépression ou de troubles de l'humeur. Dans ce cas, le médecin prescrit des médicaments adaptés à ces pathologies en complément du traitement antipsychotique. Comment doit-on prendre les médicaments antipsychotiques ? Avant la mise en place d'un traitement neuroleptique, il est nécessaire de pratiquer des examens complémentaires pour éviter certaines complications. Sauf en cas de psychose aiguë, le traitement par un neuroleptique est mis en place progressivement. Chaque patient réagit différemment à ces substances et il faut du temps pour identifier la dose minimale efficace qui provoquera le moins d'effets indésirables à long terme. Pendant cette période d'ajustement, le soutien de l'entourage est important. Les associations de plusieurs neuroleptiques sont rares et réservées aux cas les plus résistants aux traitements. Les neuroleptiques doivent être pris de préférence pendant les repas pour éviter certains troubles digestifs, notamment les nausées. Lorsque l'on prend un neuroleptique, il ne faut jamais boire d'alcool. Les effets combinés de ces deux substances peuvent entraîner des troubles graves du comportement. Conduire un véhicule ou utiliser des outils potentiellement dangereux est fortement déconseillé tout au long du traitement. Les risques d'interactions entre les neuroleptiques et d'autres médicaments (anxiolytiques, hypnotiques, médicaments contre l'allergie ou l'hypertension artérielle, certains traitements de la maladie de Parkinson et des troubles de l'érection, etc.) sont importants. Il est indispensable de signaler la prise de neuroleptiques à son pharmacien et à tout nouveau médecin consulté. Chez des personnes traitées par des neuroleptiques, l'apparition d'une fièvre inexpliquée (température supérieure à 38 °C) nécessite une consultation médicale d'urgence. Ces substances peuvent en effet provoquer un effet indésirable très grave qui apparaît progressivement, le syndrome malin. Les médicaments de la famille des neuroleptiques peuvent également être responsables de mouvements anormaux appelés dyskinésies. Ce phénomène peut se produire dans les premiers jours du traitement (dyskinésies précoces) ou après plusieurs mois (dyskinésies tardives). On observe également des dyskinésies tardives lors de l'arrêt d'un traitement prolongé (réactions de sevrage). En cas de grossesse ou d'allaitement chez une femme schizophrénique L'usage de certains neuroleptiques est possible en cas de grossesse. Il se fait en fonction du rapport entre les bénéfices attendus et les risques encourus. La surveillance médicale de la future mère est alors accrue. En l'absence de données scientifiques sur le passage des neuroleptiques dans le lait maternel, il est déconseillé d'allaiter lorsque l'on prend ce type de médicaments. * Les effets indésirables des médicaments de la schizophrénie Les antipsychotiques, et en particulier ceux dits classiques, ont de nombreux effets indésirables : constipation, somnolence (plus marquée en début de traitement), troubles de l'accommodation, vision floue, sécheresse de la bouche, hypotension orthostatique, rétention d'urine, irrégularité des règles, troubles sexuels, troubles neurologiques tels que des mouvements anormaux, des tremblements, une raideur musculaire. Certains de ces effets nécessitent parfois d'être corrigés par d'autres médicaments. Un effet indésirable particulier, la dyskinésie tardive, survient au cours de traitements prolongés. Elle se manifeste par des mouvements involontaires de la bouche, des lèvres, de la langue (mâchonnement), des bras ou des jambes. Elle apparaît chez 15 à 20 % des malades traités pendant plusieurs années avec des antipsychotiques dits classiques. Un problème fréquent du traitement par les antipsychotiques est l'apparition d'un surpoids (en particulier à hauteur de l'abdomen) associé à des taux sanguins élevés de sucre, de cholestérol et de triglycérides (graisses du sang). Pour cette raison, il est important que les patients traités soient suivis par un médecin généraliste, endocrinologue ou nutritionniste qui prescrira des examens sanguins réguliers et donnera des conseils pour une alimentation équilibrée. A ces effets indésirables, s'ajoutent des événements rarissimes qui constituent des urgences médicales : * Le syndrome malin qui se traduit par une fièvre élevée, des sueurs, des troubles de la conscience, une salivation excessive, etc. * L'agranulocytose qui se caractérise par une baisse des globules blancs du sang, un mal de gorge, des aphtes ou une fièvre anormale. Lorsqu'on prend un traitement antipsychotique, ce type de symptômes nécessite une consultation médicale en urgence. Les traitements psychosociaux dans la schizophrénie Les traitements psychosociaux associent une prise en charge psychothérapeutique par des professionnels de la santé mentale et des programmes de réinsertion sociale. Si la prise de médicaments est indispensable pour soulager les symptômes et permettre au schizophrène de mieux appréhender le monde extérieur, les traitements psychosociaux sont indispensables pour améliorer sa vie sociale et professionnelle. Ils l'aident à retrouver sa motivation, à mieux communiquer, à affronter les tâches de la vie quotidienne et à lutter contre la solitude et l'exclusion. * Les programmes de réadaptation Ces programmes visent à aider le patient à retrouver une place dans la société malgré les années perdues en termes de formation professionnelle et d'apprentissage de l'autonomie. Les compétences enseignées peuvent aller de tâches quotidiennes simples (prendre les transports en commun, gérer son budget, adopter une bonne hygiène, aborder une personne inconnue, etc.) à l'apprentissage d'une profession. Ces programmes sont essentiels, car ils apprennent aux patients à mener une vie active et à s'intégrer dans un réseau de relations personnelles et professionnelles. * La psychothérapie individuelle Elle permet au patient de parler de ses pensées, sentiments, craintes et problèmes à un professionnel formé à l'écoute de personnes qui communiquent difficilement. Dans un cadre rassurant, le schizophrène peut ainsi acquérir une certaine capacité à analyser et exprimer ses expériences, et à faire le tri entre la réalité et l'interprétation qu'il a tendance à en faire. Les psychothérapies comportementales et cognitives, qui apprennent au patient à résoudre les problèmes qu'il rencontre, peuvent être particulièrement utiles. * La psychoéducation du patient et de ses proches Le rôle de la famille dans la prise en charge de la schizophrénie est particulièrement important. Il est donc essentiel, pour les proches comme pour le patient, de mieux connaître la maladie, ses symptômes et ses traitements. Ce savoir leur permettra d'améliorer leurs relations, mais également de dépister plus rapidement une rechute éventuelle. Les activités psychoéducatives enseignent aussi à l'entourage les stratégies qui permettront de faire face à une question ou une crise et à favoriser la prise régulière du traitement. Les psychoses non-schizophréniques Si la schizophrénie est la psychose la plus répandue, il en existe de nombreuses autres formes. Les psychiatres les nomment délires chroniques non schizophréniques. Ces psychoses apparaissent généralement après l'âge de 30 ans, souvent chez des personnes marquées par un caractère rigide, obsessionnel, méfiant et orgueilleux. Attention, ce que l'on appelait autrefois psychose maniaco-dépressive ou maniaco-dépression n'est plus considérée comme une psychose aujourd'hui : on parle désormais de troubles bipolaires. Les paranoïas Dans cette forme de psychose, les délires semblent avoir une base logique et paraissent crédibles. Le patient se sent persécuté, victime d'un complot. Quelques exemples : * la jalousie pathologique, le délire étant alors fondé sur l'infidélité fantasmée du conjoint ; * la revendication, lorsque le malade est persuadé de subir de graves préjudices et qu'il veut à tout prix faire valoir ses droits. La psychose hallucinatoire chronique Dans cette psychose, les hallucinations sont nombreuses et touchent tous les sens. Le délire s'organise en général autour des thèmes de la persécution, du mysticisme ou de la mégalomanie. Cette psychose se déclare le plus souvent chez les femmes au moment de la ménopause. Elle peut être efficacement traitée. Les paraphrénies Dans ce cas, le délire est riche, très imaginatif, axé sur des thèmes fantastiques, cosmiques. Mais les troubles restent discrets et les personnes atteintes semblent souvent bien adaptées à la vie sociale. * Mentions légales | * Accessibilité | * Contact | * Plan du site | * Copyright AXA France [Ban-Psy-Text-Bille.jpg] La bibliothèque de psychologie de Psycho-Ressources Accueil Psycho-Ressources Accueil Psycho-Textes . La schizophrénie selon un artiste . . Défi et découverte: le siècle de la schizophrénie et de la psychanalyse Par Alain Rioux, Psychologue | Voir ma page Psycho-Ressources | | Partie 1 | Partie 2 | . 2011 - Les cent ans de la schizophrénie Rioux, A. (2011). Défi et découverte: le siècle de la schizophrénie et de la psychanalyse. Bulletin Vers la santé mentale, no. 38, été 2011 (Publication de l'Association québécoise des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale inc.). Québec, Canada. Fichier PDF Résumé Ce texte retrace la découverte de la psychanalyse et son développement au cours du XX^e siècle. Parallèlement, il raconte aussi l’évolution de nos connaissances sur la schizophrénie à partir des explications analytiques. De l’invention du terme schizophrénie par Bleuler, autour de 1910, à la convergence des théories cognitive et psychanalytique, notre compréhension de la schizophrénie a fait d’énormes progrès. Avec les révolutions freudienne et jungienne, et la multiplication des nouvelles technologies médicales, la schizophrénie représente-t-elle toujours un défi? __________________________________________________________________ Défi et découverte : le siècle de la schizophrénie et de la psychanalyse ( Partie 1 ) * La schizophrénie, un défi clinique * Les premières monographies * La vision Bleulérienne La schizophrénie, un défi clinique | HAUT | Il y a toujours, d'une culture à l'autre, d'un siècle à l'autre, un mal qui est synonyme de tous les maux, un mal qui devient la projection de tous les aspects négatifs et sombres de l'âme humaine. C'est ce mal qui devient une malédiction, une honte familiale, une plaie pour la société qui lui offre, bien contre son gré, le gîte. D'après l'historien et psychiatre , Jean Garrabé (1992), "le XXe siècle est, du point de vue de l'histoire culturelle de la folie, le siècle de la schizophrénie" Décrite et nommée au début du siècle, cette maladie demeure, malgré les progrès remarquables de la psychologie contemporaine et des sciences médicales dans la dernière décennie, une énigme, un mystère, le talon d'Achille de la psychologie clinique. La schizophrénie touche environ 1% de la population mondiale (Frith, 1996). Elle affecte des personnes de tout âge, des hommes aussi bien que des femmes, toutes classes sociales confondues. L'âge d'apparition de la maladie varie légèrement avec le sexe. D'après Kaplan et Sadock (1998), la schizophrénie risque davantage de faire éclosion chez les hommes entre 15 et 25 ans. Chez les femmes, elle apparaît plus fréquemment entre 25 et 35 ans. De plus, des études suggèrent que la schizophrénie est plus fréquente dans l'hémisphère nord du globe (Kaplan et Sadock, 1998). Selon Coleman, Butcher et Carson (1984), les différentes formes de schizophrénie sont des désordres psychotiques caractérisées par une lourde distorsion de la réalité, un retrait de l'interaction sociale et une fragmentation de la pensée et de l'émotion. Le pronostic est réservé et les coûts sociaux et économiques sont énormes. La schizophrénie constitue la cause principale des séjours de longue durée dans les établissement de soins psychiatriques et elle affecte, à elle seule, le deux tiers des personnes hospitalisées (Duguay et al., 1984). 90% des patients en traitement sont âgés entre 15 et 55 ans (Kaplan et Sadock, 1998). La souffrance associée à la schizophrénie est profonde, plus de 10% des personnes atteintes se suicideront (McGlashan, 1988). Les premières monographies | HAUT | Nous devons les premières descriptions des manifestations comportementales apparentées à la schizophrénie à un physicien français nommé Philippe Pinel (1745-1829). En 1809, il caractérise des sujets qui sont des cas typiques de schizophrénie. Durant les décennies suivantes, il publie plusieurs bonnes descriptions de la maladie mais affuble chacune d'entre elles de noms différents. Certaines de ces descriptions attirent l'intérêt de la population et servent d'inspiration aux romanciers et aux hommes de théâtre de l'époque. Il faudra attendre plusieurs décennies pour trouver dans l'histoire une description clinique valable de cette folie et voir apparaître le terme : démence précoce. La paternité de la description de la démence précoce est souvent disputée par les historiens qui tantôt l'accordent au français Bénédicte Augustin Morel (1809-1873), tantôt à l'allemand Emile Kraepelin (1856-1914). D'un point de vue chronologique, le terme démence précoce appartient à Morel qui a été le premier à l'utiliser. Par contre, ce dernier voulait construire un classement basé sur l'étiologie de la folie en tenant compte de la théorie de la dégénérescence et non sur la seule observation clinique. Cette entreprise a été un échec et même si Morel est le premier à avoir découvert les signes cliniques de la démence précoce, il ne pouvait la classer à partir des causes. Cet échec a réduit le rôle de précurseur de Morel et a ouvert le champ à Kraepelin qui, avec la collaboration d'autres psychiatres allemands et prussiens, s'est attaqué au problème du choix des critères de classification des maladies mentales. Il existait aussi, à cet époque, une certaine confusion quant au terme "précoce" auquel on accordait parfois un sens lié à l'âge d'apparition de la maladie, parfois un sens lié à une évolution rapide vers un état d'affaiblissement psychique complet. C'est dans la cinquième édition de son traité intitulé Dementia Praecox and Paraphrenia qui parut en 1896 que le psychiatre allemand Emile Kraepelin applique le terme démence précoce à un groupe de maladies qui débutent à l'adolescence et progressent vers la démence. Il retient, pour la première fois, comme critère fondamental, le critère évolutif de la maladie. Selon lui, les signes extérieurs de la maladie doivent être relégués au second plan devant les conditions d'apparition, d'évolution et de terminaison de celle-ci. Dans la sixième édition de son traité, paru en 1899, Kraepelin poursuit ses innovations et consacre un chapitre complet à la démence précoce qu'il considère comme une maladie unique pouvant se présenter sous trois formes clinique, hébéphrénique, catatonique et paranoïde. Il confirme le critère discriminatif essentiel de la démence précoce comme étant évolutif et aboutissant fréquemment à un état d'affaiblissement psychique. Plusieurs critiques portent sur le critère de discrimination évolutif, les classifications et l'étiologie de la démence précoce proposé par Kraepelin. Celui-ci proposait que la maladie était due à une autointoxication par des substances d'origine sexuelle accumulées dans l'organisme et envahissant le cerveau. De plus, Kraepelin se faisait une gloire d'avoir renoncé à chercher une signification aux symptômes observés et de ne plus les considérer que comme des signes objectifs ou quasi objectifs de telle ou telle maladie. Cet abandon de l'analyse psychologique pour formuler sa conception de la démence précoce lui attire les critiques les plus foudroyantes. Il faut dire qu'à cette époque, vers 1900, Sigmund Freud (1856-1939) et Pierre Janet (1859-1947), les élèves de Charcot (1825-1893) étaient justement en train de triompher de la folie hystérique en utilisant l'analyse psychologique (qui deviendra plus tard la psychanalyse) et en décrivant les concepts de dissociation de la conscience et de refoulement dans l'inconscient. Pour Sylvano Arieti (1974), la monographie de Kraepelin (1919) demeure la description la plus complète, jusqu'à la fin des années 70, des symptômes de la schizophrénie d'un point de vue phénoménologique, c'est-à-dire, sans interprétation physiologique ou psychologique. Malgré la justesse de ses descriptions, il ne vient pas à l'idée de Kraepelin que le schizophrène est peut-être le résultat de la société et qu'il est influencé par des forces sociales. Il s'intéresse à la structure du phénomène plutôt qu'à son contenu, à la manière de penser du patient plutôt qu'à ce qu'il pense. Bleuler La vision Bleulérienne | HAUT | Un peu plus d'une décennie plus tard, en 1911, un psychiatre suisse du nom d'Eugène Bleuler applique la psycho-analyse naissante à la démence précoce et utilise pour la première fois le mot schizophrénie pour désigner celle-ci. Il publie, cette année-là, une monographie des démences précoces, résultat de plusieurs années de recherche, qui est considérée comme l'acte de naissance de la schizophrénie moderne. Comme c'est souvent la tradition dans le monde médical, Bleuler utilise des racines grecques pour former le terme schizophrénie qui illustre mieux, selon lui, la séparation de certaines fonctions psychiques. D'un point de vue étymologique, schizo vient du grec " skhizein " qui signifie fendre, séparer et phrénie de " phrên " qui veut dire esprit. . Bleuler croit que la division de l'esprit, observée chez les schizophrènes, est plus importante que l'évolution vers la démence comme caractéristique de base de la maladie. Ses travaux contribuent grandement à humaniser le concept de schizophrénie en faisant remarquer que même chez les personnes qui possèdent un fonctionnement normal, certains symptômes sont observables. Au-delà des descriptions de Kraepelin, Bleuler veut expliquer le contenu psychologique des symptômes plutôt que seulement leur structure. Selon Arieti (1974), l'originalité de la contribution scientifique de Eugène Bleuler se concrétise dans son étude des processus d'association et de distorsions de la vie affective, sa définition et son explication des concepts d'autisme et d'ambivalence et son interprétation du négativisme. Un autre aspect important du travail de Bleuler est la classification qu'il propose des différents symptômes de la schizophrénie. Il décrit d'abord le groupe des symptômes fondamentaux et accessoires et regroupe sous le vocable fondamentaux les symptômes qui sont présents dans tous les cas de schizophrénie qu'ils soient latents ou manifestes. Dans ce groupe, Bleuler inclut le désordre du processus d'association qu'il considère comme la caractéristique la plus importante de la schizophrénie et aussi un désordre de l'affectivité et un type particulier de pensée et de comportement qu'il nomme autisme. Quant aux symptômes accessoires, ce sont ceux qui peuvent ou non se produire et qui, d'une certaine façon, caractérisent les manifestations schizophréniques qui sont propres à un individu sans être une composante essentielle pour poser un diagnostic. Parmi ce groupe de symptômes, il inclut les manifestations plus aiguës de la psychose comme les délires, les hallucinations, les postures catatoniques et plusieurs autres. Il précise, finalement, que les symptômes accessoires peuvent être présents dans le portrait clinique d'autres désordres que la schizophrénie (Bleuler, 1950). Le deuxième groupe de symptômes proposés par Bleuler se divise aussi en deux catégories. D'une part, il y a les symptômes primaires dont le plus important est, encore une fois, le désordre de l'association. D'autre part, il y a les symptômes secondaires qui sont causés par une combinaison de l'action des symptômes primaires et l'action des facteurs pathogènes. En fait, selon Bleuler, les symptômes secondaires sont dus en partie aux modifications indirectes des fonctions psychiques et en partie à des réactions ou même des tentatives d'adaptation aux troubles primaires. Selon Garrabé (1992), cette conception théorique de Bleuler est l'idée maîtresse qui va conduire à considérer dans la théorie psychanalytique le délire comme une tentative de guérison et de réinvestissement libidinal de la réalité extérieure. Cette conception de la schizophrénie selon un processus interactif de composantes primaire et secondaire constitue une explication de la maladie qui sépare une fois pour toutes les notions Kraepeliennes et une description statique de la personne atteinte de la vision Bleulerienne qui présente un être humain qui lutte contre des pressions psychiques et tente de composer avec un désordre qui perturbe complètement sa relation au monde. Aller à la partie 2 . Accueil Psycho-Ressources Accueil Psycho-Textes Ce texte est la propriété de Alain Rioux. Toutes reproductions sans l'autorisation de l'auteur est interdite. alain.rioux@sympatico.ca Conception et mise à jour Alain Rioux, Ph.D. - Psycho-Ressources, Tous droits réservés, © Copyright 2011. #alternate Modifier Wikipédia (fr) alternate copyright Flux Atom de Wikipédia Schizophrénie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : navigation, rechercher Schizophrénie Classification et ressources externes Cloth embroidered by a schizophrenia sufferer.jpg Tissu brodé par une patiente atteinte de schizophrénie. CIM-10 F20 CIM-9 295 OMIM 181500 MedlinePlus 000928 Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte et affecte environ 1% de la population. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (à tout le moins pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son respect du traitement. Les symptômes les plus fréquents en sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne atteinte de schizophrénie entend des voix qui la critiquent ou commentent ses actions ou perçoit des objets ou des entités et réalité absents. Elle accorde à des éléments de l'environnement des significations excentriques ou croit qu'ils ciblent sa personne, en dehors de tous liens logiques. Typiquement, la personne schizophrène a l'impression d’être contrôlée par une force extérieure, de ne plus être maître de sa pensée ou d'être la cible d'un complot à la finalité mal circonscrite. La schizophrénie s'accompagne aussi généralement d'une altération profonde du fonctionnement cognitif et social, de l'hygiène, de la régulation des émotions, de la capacité à entreprendre ou planifier des actions centrées sur des buts. L'espérance de vie des personnes touchées est estimée inférieure de 12 à 15 ans à l'espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé (lié à la pathologie et/ou à son traitement) et d'un plus fort taux de suicide (risque absolu de 5 % ^[1]^,^[2]^,^[3]^,^[4]). Cette pathologie peut évoluer favorablement dans un délai plus ou moins long. Ses sous-types reconnus sont la schizophrénie simple, hébéphrénique, paranoïde, et catatonique. Les causes de la schizophrénie et les facteurs provoquant ou précipitant les phases aiguës sont encore mal compris. La piste de la prédisposition héréditaire est bien documentée, mais il est assez certain que d'autres facteurs doivent entrer en interaction avec cette prédisposition pour faire éclore la maladie. Une perturbation du développement fœtal au second trimestre de la grossesse est fortement suspectée. Il apparaît que lorsque les défenses immunitaires de la mère sont sollicitées, lorsqu'elle est victime d'une malnutrition ou d'un important choc émotionnel durant cette période, cela augmente significativement le risque que son enfant développe une schizophrénie à l'âge adulte. Chez la personne schizophrène elle-même, la consommation de drogues et l'exposition à des stimulations sociales ou émotionnelles invasives précipitent les phases aiguës de la maladie. La schizophrénie est couramment traitée par la prise de médicaments antipsychotiques (neuroleptiques) qui préviennent les phases aiguës ou diminuent l'intensité des symptômes. Certaines formes de psychothérapie et de soutien éducatif sont souvent prodiguées parce qu'ils favorisent aussi le maintien de la personne sur le marché du travail et dans la communauté. Dans les cas les plus sévères — lorsque l'individu présente un risque pour lui-même ou pour les autres —, une hospitalisation sans consentement peut être nécessaire. De nos jours, les hospitalisations sont moins longues et moins fréquentes qu'elles ne l'étaient auparavant ^[5]. Cependant, seule une petite minorité de personnes souffrant de troubles mentaux adopte un comportement dangereux pour les autres. De nombreux psychanalystes s'accordent à dire que la personne schizophrène "a l'inconscient à ciel ouvert" c'est-à-dire qu'il n'est pas masqué par le refoulement, comme c'est le cas dans la névrose, mais envisagé comme une plaie béante, ainsi, le schizophrène a à faire face au savoir insupportable sur son désir, c'est pour cela que ce qui est à l’œuvre dans ses hallucinations, c'est un langage cru et violent^[réf. nécessaire]. Sommaire * 1 Présentation + 1.1 Étymologie + 1.2 Confusion avec le sens commun o 1.2.1 Terme schizophrénie o 1.2.2 Terme paranoïde + 1.3 Développement + 1.4 Symptômes o 1.4.1 Symptômes positifs o 1.4.2 Symptômes négatifs # 1.4.2.1 Signes primaires et secondaires # 1.4.2.2 Évaluation o 1.4.3 Symptômes de premier rang + 1.5 Évolution + 1.6 Études transculturelles de l'OMS sur le devenir au long cours + 1.7 Comorbidités * 2 Diagnostic + 2.1 Critères diagnostiques + 2.2 Les critères DSM-IV-TR + 2.3 Classification des formes o 2.3.1 Classification française o 2.3.2 Classification américaine o 2.3.3 Classification de l'école de Wernicke-Kleist-Leonhard + 2.4 Echelles diagnostiques + 2.5 Examens complémentaires + 2.6 Diagnostics différentiels o 2.6.1 Pathologies psychiatriques o 2.6.2 Pathologies non psychiatriques * 3 Causes + 3.1 Génétique o 3.1.1 Types de gènes impliqués + 3.2 Facteurs prénataux o 3.2.1 En laboratoire + 3.3 Facteurs obstétricaux + 3.4 Environnement + 3.5 Parasites o 3.5.1 Substances toxiques o 3.5.2 Drogues # 3.5.2.1 Cannabis * 4 Traitements + 4.1 Traitement préventif + 4.2 Traitements médicamenteux o 4.2.1 Traitements des symptômes négatifs o 4.2.2 Durée o 4.2.3 Formes résistantes au traitement + 4.3 Traitement non médicamenteux o 4.3.1 Activité physique o 4.3.2 Psycho-éducation o 4.3.3 Remédiation cognitive o 4.3.4 Réadaptation psycho-sociale o 4.3.5 Prise en charge addictologique # 4.3.5.1 Alcool # 4.3.5.2 Cannabis * 5 Épidémiologie * 6 Recherche + 6.1 Mécanismes o 6.1.1 Neurobiologiques # 6.1.1.1 Génétique # 6.1.1.2 Modèle dopaminergique # 6.1.1.3 Rôle du glutamate et des récepteurs NMDA # 6.1.1.4 Données neurophysiologiques obtenues par imagerie cérébrale # 6.1.1.5 Autres neurotransmetteurs impliqués # 6.1.1.6 Autres mécanismes + 6.2 Diagnostic + 6.3 Thérapeutique o 6.3.1 Traitements expérimentaux o 6.3.2 Compléments alimentaires * 7 Histoire et société + 7.1 Histoire + 7.2 Société + 7.3 Lien avec la criminalité + 7.4 Idées reçues + 7.5 Personnalités * 8 Psychanalyse + 8.1 Psychanalyse lacanienne + 8.2 Psychothérapie psychanalytique + 8.3 Critique de la psychanalyse * 9 Notes et références * 10 Annexes + 10.1 Bibliographie o 10.1.1 Français o 10.1.2 Anglais o 10.1.3 Ouvrages psychanalytiques + 10.2 Filmographie + 10.3 Articles connexes + 10.4 Liens externes Présentation[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme «schizophrénie» a été proposé pour la première fois, en 1908, par Eugen Bleuler, un psychiatre zurichois qui contestant le terme de «démence précoce» de Emil Kraepelin utilisé jusqu’alors. Le terme de « schizophrénie » provient du grec « σχίζειν » (schizein), signifiant fractionnement, et « φρήν » (phrèn), désignant l’esprit. Confusion avec le sens commun[modifier | modifier le code] Terme schizophrénie[modifier | modifier le code] La schizophrénie se traduit par des contours incertains, dans la personnalité, voire physiquement pour délimiter son corps (une approximation dans le discernement des contours identitaires, cernés avec difficulté), et non pas comme une dissociation de l'esprit en plusieurs parties. Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples (qui peut concerner les troubles dissociatifs de l'identité). L'amalgame est pourtant courant, et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé à tort, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires. Terme paranoïde[modifier | modifier le code] Le terme paranoïde est souvent associé au nom de schizophrénie et décrit un délire riche, illogique et incompréhensible. Il ne faut pas le confondre avec un délire paranoïaque, plus organisé et plus construit. Développement[modifier | modifier le code] La schizophrénie se développe le plus souvent entre la fin de l'adolescence et le début de la vie adulte^[6], période durant laquelle se développe le comportement social d'un individu^[7]. Chez 40 % des hommes et 23 % des femmes, la schizophrénie se déclare avant l'âge de 19 ans^[8]. Les troubles cognitifs sont souvent les premiers symptômes qui apparaissent chez la personne atteinte de schizophrénie. Ce sont des symptômes annonciateurs^[9] : * troubles d’attention, de concentration, manque de tolérance à l’effort : la personne atteinte prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide. Il n’est plus capable de suivre ses cours, de se concentrer sur un film ; * troubles de mémoire : la personne atteinte de schizophrénie oublie de faire des tâches de la vie quotidienne (faire ses devoirs, aller à ses rendez-vous). Elle a de la difficulté à raconter ce qu’elle lit, à suivre une conversation. Sa mémoire autobiographique est affectée : elle oublie plusieurs moments de son histoire personnelle. La mémoire de travail de l'individu fonctionne plus difficilement : il est incapable d'effectuer plusieurs tâches en même temps en se souvenant où il en est dans chacune d’elles ; * troubles des fonctions exécutives : les fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome et adapté, comme préparer un repas. La personne atteinte a de la difficulté à organiser et anticiper les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à anticiper les conséquences. Elle manque de planification, d’organisation des séquences d’actions pour réaliser un but et manque également de flexibilité, de discernement, de vérification, d’autocritique. Ces premiers troubles entraînent progressivement des difficultés de socialisation chez la personne atteinte, provoquant un retrait social. Ils entrainent également le développement de signes moins spécifiques de la schizophrénie, comme une irritabilité, une dysphorie^[10], ou une maladresse^[11], durant cette phase prodromique. Ces symptômes annonciateurs peuvent être présents de façon isolée ou associée et, bien qu’ils se présentent en premier, ils persisteront plus longtemps que les symptômes aigus. Les schizophrénies sont caractérisées cliniquement par la dissociation psychique et la présence, en proportion variable, de symptômes dits positifs et négatifs^[12]. Cette classification a été introduite par la neuropsychiatre américaine Andreasen dans les années 1980^[13]^,^[14]. Symptômes[modifier | modifier le code] Les symptômes de la schizophrénie sont connus depuis le début du XXème siècle. Cependant, suite aux travaux importants de Andreasen^[15]^,^[16], il est aujourd'hui convenu de distinguer les symptômes positifs excédentaires (hallucination, délire, agitation) des symptômes négatifs déficitaires (apathie, anhédonie, etc..) de cette maladie. La recherche sur les causes et le pronostic de la maladie montre qu'il est même pertinent de distinguer les formes de schizophrénie à prédominance de symptômes négatifs (déficitaires) de ceux à prédominance de symptômes positifs (excédentaires)^[17]^,^[18]. Symptômes positifs[modifier | modifier le code] Les symptômes positifs (ou excédentaires) sont les symptômes qui s'ajoutent à l'expérience de la réalité et aux comportements habituels et qui ne sont pas ressentis normalement par les individus non malades : c’est leur présence qui est anormale. Ces symptômes se manifestent habituellement au début de l’âge adulte, entre 17 et 23 ans chez les hommes et entre 21 et 27 ans chez les femmes. Ils répondent positivement aux traitements pharmaceutiques^[19]. Ces symptômes sont ajoutés au fonctionnement normal de l'individu (ils sont en plus). Le terme positif ne veut pas dire qu'ils soient de bon ou de mauvais pronostic. Tout d'abord, la personne schizophrène a des hallucinations, celle-ci pouvant impliquer l'ensemble des sens. Les plus courantes sont des hallucinations auditives, sous la forme de voix imaginaires, souvent étranges ou persécutrices. En complément, la personne présente des accès de délires, des erreurs de jugement logique. Elle s'imagine que la personne qui la regarde ou qui la croise dans la rue est là pour l'espionner. Elle se sent surveillée, persécutée, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages. Elle est convaincue d’avoir le pouvoir d'influencer les évènements dans le monde, d'être contrôlée par une force extérieure ou que d'autres individus peuvent lire dans ses pensées. Les hallucinations sont d'ailleurs couramment en relation et viennent renforcer ces idées délirantes^[19]. La schizophrénie entraîne une déréalisation (impression d'étrangeté du monde, qui paraît irréel, flou, qui manque de sens) ou une dépersonnalisation (impression d'étrangeté face à soi-même). La personne présente, de plus, des troubles cognitifs regroupés sous le terme de désorganisation ou troubles du cours de la pensée^[20]. Ce dernier point peut aller de la perte du cours de sa pensée ou de ses idées, avec des phrases sans liens évidents, jusqu'à des suites de mots complètement incohérentes dans les cas les plus sévères (symptôme de schizophasie ou phénomène du « coq à l'âne »). Cette désorganisation de la pensée se manifeste par une difficulté à rester concentré sur un raisonnement et/ou sur une conversation, à diriger ses pensées vers un but, par une suggestibilité, une pensée tangentielle (qui veut simplement dire que la personne fuit une conversation ou une réponse à une question posée), de la difficulté à associer des idées entre elles, un discours illogique. Le malade perd le fil de ses idées. La personne atteinte peut dire des phrases sans suite ou incompréhensibles et inventer des mots (néologisme). Le comportement du malade est également très désorganisé, avec une incapacité à prendre des décisions et des initiatives appropriées à la situation. Des agissements bizarres peuvent également être perçus, par exemple fermer les stores de la maison par crainte d’être espionné, collectionner des bouteilles d’eau vides. La pensée du malade manque de fluidité et de flexibilité. Ses discours et ses comportements sont répétitifs, rigides. Le malade a du mal à fournir une pensée abstraite. Il a tendance à interpréter de façon erronée, ou selon des critères personnels des concepts abstraits. Il peut avoir aussi un syndrome d'automatisme mental (vol de pensée ou idées imposées par exemple). Il peut rencontrer de graves difficultés lorsqu'il essaie d'aborder de nouveaux sujets de conversations ou d'adopter de nouveaux comportements auxquels il n'est pas habitué. Symptômes négatifs[modifier | modifier le code] Les symptômes négatifs (ou déficitaires) sont ainsi dénommés car ils reflètent le déclin des fonctions cognitives normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexes d'intégration : altération des fonctions mnésiques, difficultés de concentration, pauvreté du langage spontané, du comportement moteur : aboulie, amimie, apragmatisme, mais aussi du fonctionnement social ou émotionnel : altération de la vie en relation, abrasement des affects et de la motivation (athymhormie) ou encore une absence de plaisir (anhédonie). À l'inverse des symptômes positifs, les symptômes négatifs sont beaucoup plus résistants aux traitements médicamenteux actuels^[21]. Les traitements non médicamenteux essayent de les cibler. Ces symptômes négatifs ont des conséquences beaucoup plus délétères et handicapantes sur la qualité de vie des personnes schizophrènes que les symptômes positifs et affectent plus fortement leur entourage^[22]^,^[23]. On recense comme symptômes négatifs^[24] : * l'aboulie, qui peut être décrite comme un déficit de la volonté, une perte de la motivation causés par la maladie et à ne pas confondre avec une paresse^[13]^,^[14]^,^[25] ; * l'anergie ou perte d'énergie ; * l'anhédonie ou incapacité à éprouver du plaisir, qui se manifeste dans les activités de loisir et également dans la sexualité ; * l'apathie ou incapacité à réagir ; * l'apragmatisme qui est un déficit dans la capacité à entreprendre des actions ; * l'incurie qui est consécutive à l'impossibilité à s'occuper de soi ; * le désintérêt ; * le retrait social qui se manifeste par une diminution marquée des relations interpersonnelles. La « préoccupation autistique » décrit le malade préoccupé essentiellement par ses pensées et sensations intérieures (introspection) et ne parvenant plus à s'intéresser à son environnement, ni à s'y adapter. Il parle tout seul, s'isole^[26]. * un habillement atypique^[21]. * la froideur affective souvent ressentie en présence de patients souffrant de schizophrénie, qui témoigne d'une restriction de l'expression émotionnelle. La mimique, la gestuelle, l'intonation de la voix semblent avoir perdu toute réactivité et modulation, un manque de réactivité. Un émoussement des affects - Diminution de l’expression d’émotions : le visage de la personne atteinte devient inexpressif, ses inflexions vocales diminuent (elle parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont moins spontanés, ses gestes, moins démonstratifs^[27]. Des défauts dans la cognition sociale sont couramment associés à la schizophrénie^[28] ; * alogie, relâchement de l'association des pensées ou difficulté de conversation, désorganisation : la personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions ; * ambivalence : contradiction affective. J'aime/je déteste la même personne ; Signes primaires et secondaires[modifier | modifier le code] Ces signes sont dits « primaires » lorsqu'ils expriment directement le processus pathologique en cours. Dans certains cas ces signes négatifs sont dits « secondaires » parce qu'ils sont les conséquences : * soit d'autres dimensions de la schizophrénie (par exemple le retrait social peut être consécutif à une activité hallucinatoire — qui est un signe positif — intense) ; * soit l'effet iatrogène des médicaments (notamment les neuroleptiques dits « classiques » qui provoquent un état d'indifférence psycho-motrice) ou de la prise en charge (le repli social est favorisé par l'hospitalisation au long cours). Évaluation[modifier | modifier le code] Ces manifestations constituent la dimension négative de la schizophrénie. Elles sont les conséquences du processus pathologique de la schizophrénie. Elles ne doivent pas être considérées comme l'expression d'un trait de caractère (comme la paresse) ou d'un refus délibéré de s'intégrer socialement, mais comme une perte de compétences liée à la maladie. Les symptômes négatifs sont fréquemment associés à des altérations des fonctions neurocognitives^[29]. Les capacités d'attention, de concentration et de mémoire sont altérées. La présence de manifestations négatives prédominantes correspond à un sous-type de schizophrénie appelé « hébéphrénique » (et ce uniquement dans les critères du DSM-IV-TR, les sous-types de schizophrénie ayant été abandonnés dans le DSM.5). Il faut faire la différence entre symptômes négatifs et la dépression qui peut être présente chez les patients souffrant de schizophrénie. Chez le sujet déprimé, on observe un ralentissement, une anhédonie, une aboulie ou un apragmatisme, mais il existe une humeur triste et des idées négatives sur l'avenir qui sont spécifiques. Dans ce cas il existe des modalités de prise en charge particulières. Leur évolution temporelle est différente de celle des symptômes positifs^[30]. Les symptômes négatifs évoluent souvent au long cours. Ils répondent moins que les symptômes positifs aux traitements médicamenteux actuels et nécessitent l'emploi de stratégies non pharmacologiques favorisant les interactions sociales et l'intégration. Les conséquences fonctionnelles de cette dimension clinique sont très péjoratives et souvent plus importantes que celles des symptômes positifs. Les capacités d'action et d'investissement étant réduites, les interactions sociales étant très diminuées, le patient souffrant de schizophrénie avec une symptomatologie négative prépondérante, a d'importantes difficultés dans les domaines de l'apprentissage et de l'activité professionnelle, ce qui renforce le handicap et l'exclusion sociale. Symptômes de premier rang[modifier | modifier le code] Le psychiatre allemand Kurt Schneider (1887-1967) répertoria les formes particulières des symptômes psychotiques qui pouvaient, selon lui, distinguer la schizophrénie des autres psychoses^[31]. Ils sont appelés « symptômes de premier rang » et comprennent l'impression d’être contrôlé par une force extérieure, de ne plus être maître de sa pensée, du vol de la pensée, de l'écho et des commentaires de la pensée, l'impression que la pensée est transmise à d’autres personnes, la perception de voix commentant les pensées ou les actions du sujet, ou conversant avec d’autres voix hallucinées ; ce qui est proche de l'automatisme mental défini par Gaëtan Gatian de Clérambault dans les années 1920^[32]. Bien qu'ils aient beaucoup apporté au diagnostic de la schizophrénie, la spécificité de ces symptômes de premier rang est actuellement remise en cause. Une revue des études conduites entre 1970 et 2005 montre qu'ils ne permettent pas de confirmer ou d'infirmer un diagnostic de schizophrénie. Cette revue suggère en conclusion que ces symptômes soient moins prépondérants à l'avenir dans le système du diagnostic des maladies mentales^[33]. Évolution[modifier | modifier le code] Des études répétées depuis les années 1970^[34] montrent que dans un tiers des cas, les personnes se rétablissent dans les premières années. Dans un autre tiers, après 20-25 ans, et que dans un dernier tiers, elles voient leur cas s'aggraver^[35]^,^[36]^,^[37]. Études transculturelles de l'OMS sur le devenir au long cours[modifier | modifier le code] En 1969, L'OMS, l'Organisation mondiale de la santé (un organisme dépendant de l'ONU), commença une étude de recherche sur le devenir au long cours de patients atteints de schizophrénie, dans 9 pays: États-Unis, Royaume-Uni, Irlande, Danemark, Tchequoslovaquie, Russie, Inde, Nigeria et Colombie^[38]. Les résultats furent surprenants et démontrèrent l'importance du traitement dans le rétablissement. Au bout de 5 ans d'études, les patients en Inde, au Nigeria et en Colombie avaient des résultats considérablement meilleurs que les patients des autres pays de l'étude, et notamment que ceux des États-Unis et de Grande-Bretagne. La Russie avait le taux de rétablissement le plus bas, suivie des États-Unis et du Royaume-Uni. Ils avaient plus de chances de devenir sans symptômes pendant la période de suivi, et, beaucoup plus important, ils bénéficiaient d’exceptionnellement bonnes relations sociales. Toutefois ses recherches furent remises en question, notamment quant à la validité des diagnostics de schizophrénie au Nigeria ou en Inde. En réponse, l’OMS lança une étude dans ces 9 États en 1978, et cette fois s’occupait eux-mêmes du diagnostic des patients souffrant d’un premier épisode de schizophrénie, tous diagnostiqués selon les critères occidentaux. Au bout de deux ans, près des 2/3 des patients du Nigeria, de l'Inde et de la Colombie avaient de bonnes rémissions, et approximativement plus d'1/3 étaient devenus malades chroniques. Dans les pays riches, seulement 37 % des patients avaient une bonne rémission, et 59 % devenaient malades chroniques. Seulement 16 % des patients en Inde, au Nigeria et en Colombie étaient régulièrement maintenus sous antipsychotiques, contre 61 % des patients dans les Pays riches. Plus tard, en 1997, les chercheurs de l’OMS ont réinterviewé les patients de la première des deux études (15 ou 25 ans après l’étude initiale), et ils ont trouvé que dans ces trois pays, ils continuaient d’aller mieux. Au Nigéria, en Colombie et en Inde, 53 % des patients schizophrènes n’étaient simplement plus « jamais psychotiques », et 73 % avaient un travail dans le secteur formel ou informel^[39]. Comorbidités[modifier | modifier le code] Les comorbidités, ou association à d'autres pathologies, sont fréquentes dans les schizophrénies : abus et dépendance aux substances, troubles anxieux, troubles de l'humeur, suicide, handicap social, effets indésirables des médicaments (iatrogénie). Diagnostic[modifier | modifier le code] Critères diagnostiques[modifier | modifier le code] Les critères diagnostiques utilisés sont souvent ceux des classifications internationales : DSM-IV^[40] ou la classification internationale des maladies CIM-10. Ces classifications ne prennent pas en compte (CIM-10) ou très peu (DSM) les troubles cognitifs liés à cette maladie. Ces critères contiennent des critères reportés par le patient de son expérience personnelle et des critères d'anormalité dans son comportement, et cela mesuré par un professionnel de la santé mentale. Les symptômes de la schizophrénie s'étendent sur un continuum dans la population, bien qu'il soit peu fréquent de se situer à l'état pas tout à fait diagnostiqué^[réf. nécessaire], les symptômes doivent atteindre une certaine sévérité avant que le diagnostic soit établis. Ainsi en 2009, il n'y avait pas de test objectif. Les critères CIM-10 sont classiquement utilisés en Europe, tandis que les critères du DSM-IV-TR sont utilisés aux États-Unis et à différents degrés dans le monde, et sont majoritaires dans la recherche. Les critères CIM-10 mettent plus l'accent sur les symptômes de premier rang de Schneiderian. En pratique, la corrélation entre les deux système est élevée. Les critères DSM-IV-TR[modifier | modifier le code] Selon le DSM-IV-TR, pour être diagnostiqué schizophrène trois critères doivent être remplis : 1. Les symptômes caractéristiques : deux, ou plus, des symptômes suivants doivent être présents la plupart du temps durant une période d'un mois (ou moins, si les symptômes diminuent avec le traitement) + Délires + Hallucinations + Discours désorganisé, qui est la manifestation d'un trouble de la pensée formelle + Comportement désorganisé de manière importante (ex: s'habiller de manière inappropriée, pleurer fréquemment) ou comportement catatonique. + Symptômes négatifs : émoussement affectif (le manque ou la diminution dans la réponse émotionnelle, ex: rire lors d'un enterrement), alogie (manque ou diminution du langage) ou avolition (manque ou diminution de la volonté) Si les délires sont jugés bizarres, ou si les hallucinations consistent à entendre des voix consistant en un commentaire constant des actions du patient ou si deux voix ou plus établissent une conversation l'une avec l'autre, alors les symptômes caractéristiques (cités au point 1) sont suffisants pour établir le diagnostic de schizophrénie. D'autre part les critères de désorganisation sont établis uniquement s'ils sont suffisamment sévères pour nuire à la communication. 2. Dysfonctionnement social ou professionnel : pour une partie importante du temps depuis le début des troubles, une ou plusieurs des aires de fonctionnement telles que le travail, les relations interpersonnelles, les soins que l'on s'applique à soi-même, sont notablement en dessous de ce qu'ils étaient avant les symptômes. 3. Durée importante : les signes du trouble précédent persistent pour au minimum six mois. Cette période de six mois doit inclure aux minimum un mois de symptômes caractéristiques (ou moins si les symptômes diminuent avec le traitement). Si les signes du trouble persistent plus d'un mois mais moins de six mois, le diagnostic de désordre schizophrénique est établi. Des symptômes psychotiques durant moins d'un mois peuvent être diagnostiqués tel qu'un trouble psychotique bref, et différentes conditions peuvent faire partie des symptômes psychotiques non spécifiés ici. La schizophrénie ne peut être diagnostiquée si les symptômes de troubles de l'humeur sont substantiellement présents (bien qu'un trouble schizo-affectif puisse être diagnostiqué), ou si les symptômes de trouble envahissant du développement sont présents, à moins que les délires et les hallucinations soient présentes de manière importante, ou si les symptômes sont la résultante directe d'un autre problème médical ou de l’absorption d'une substance, telle qu'une drogue ou un médicament. Classification des formes[modifier | modifier le code] Classification française[modifier | modifier le code] Plusieurs formes de schizophrénie peuvent être distinguées : * la schizophrénie simple^[réf. nécessaire]. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socio-professionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué ; * la schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire et les hallucinations dominent le tableau clinique et le sujet répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques ; * la schizophrénie hébéphrénique. La dissociation des fonctions cognitives est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques. Cette forme de schizophrénie touche principalement les adolescents ; * la schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qui lui sont imposées, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Cette forme, soumise à traitement, est rarement définitive ; * la schizophrénie dysthymique (troubles schizo-affectifs). Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent, au moins en partie, aux traitements par thymorégulateurs (comme le lithium) ; * la schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants ni schizophréniques ni bipolaires (syndrome de conversion, phobie, anxiété ou obsession) ; * la schizophrénie pseudo-psychopathique ^[réf. nécessaire] ou « héboïdophrénique ». Cet état est considéré comme un trouble à caractère pré-schizophrénique où l'adolescent a des comportements d'opposition importants envers son entourage en présence de troubles de la pensée, phases délirantes et impulsivité. Il coexiste alors des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective. Les schizophrénies, simples, hébéphréniques et catatoniques, sont regroupées dans le groupe des schizophrénies déficitaires. Classification américaine[modifier | modifier le code] Le DSM-IV-TR propose, lui, une classification de la schizophrénie en cinq types : * type paranoïde : voir ci-dessus ; * type catatonique : voir ci-dessus ; * type désorganisé : le discours désorganisé, les comportements désorganisés et l'affect inapproprié prennent toute la place du tableau clinique. Ce trouble a une grande incidence familiale et un pronostic peu favorable ; * type indifférencié : les symptômes clés de la schizophrénie sont présents et les critères généraux sont atteints sans rentrer dans un type particulier (paranoïde, catatonie, désorganisée) ; * type résiduel : l'absence de symptômes positifs actifs (hallucination, délire, comportement et discours désorganisé) est caractéristique ainsi que la présence de certains éléments atténués (croyances étranges) ou de symptômes négatifs (apathie, isolement social, perte de plaisir et d'intérêt). Classification de l'école de Wernicke-Kleist-Leonhard[modifier | modifier le code] Cette classification refond la distinction entre schizophrénies et psychoses maniaco-dépressives (PMD) en décentrant les éléments du diagnostic des troubles psychotiques ou des troubles de l’humeur pour intégrer les troubles de la psychomotricité, de la pensée, du langage, etc. Il en résulte 35 phénotypes majeurs (cf. Karl Leonhard) à la place de la dichotomie « schizophrénie-PMD ». Ceux-ci ont l’avantage^[41] : * d’être valables pour la vie entière. Le diagnostic ne fluctue pas en fonction des épisodes. Les changements éventuels d’expression du phénotype sont pris en compte dans sa description^[42] ; * d’avoir une incidence pronostique puisque les psychoses cycloïdes répondent souvent aux critères CIM et DSM de la schizophrénie alors qu’elles évoluent favorablement ; * de distinguer les phénotypes acquis des phénotypes héréditaires^[43] ; * et dans le cas des phénotypes héréditaires, de conserver l’homotypie au travers des membres de la famille, c'est-à-dire que les membres de la même famille ont le même diagnostic. Ainsi, les schizophrénies non-systématisées expliquent la cooccurrence des diagnostics de bipolarité et de schizophrénie dans le même famille. Se référer à l'article sur Karl Leonhard pour la liste des différents phénotypes^[44]. Echelles diagnostiques[modifier | modifier le code] La plus utilisée est l'échelle des symptômes positifs et négatifs ou (PANNS). Examens complémentaires[modifier | modifier le code] Ils peuvent être utiles en cas de clinique atypique pour éliminer des diagnostics différentiels : * un scanner cérébral ou une imagerie par résonance magnétique cérébrale pour éliminer une tumeur ou une malformation ; * des dosages de toxiques dans le cas de doute de dépendance associée ; * un électro-encéphalographie (EEG) pour éliminer une épilepsie notamment temporale ; * une glycémie et un ionogramme ; * un dosage de thyréostimuline (TSH) pour éliminer une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie ; * un bilan hépatique pour éliminer une maladie de Wilson. Diagnostics différentiels[modifier | modifier le code] Plusieurs des symptômes positifs de la schizophrénie sont communs à d'autres désordres cérébraux. Pathologies psychiatriques[modifier | modifier le code] * trouble bipolaire (alternance de phases maniaques (euphoriques) et de phases dépressives) le diagnostic différentiel est aussi clinique et difficile. Cependant de nouveaux traitements semblent agir sur ces deux maladies, * trouble schizo-affectif, * trouble obsessionnel compulsif : les stéréotypies ne sont pas un syndrome d'ordre « obsessionnel », dans la mesure où le malade ne manifeste pas un intérêt accru pour ces comportements ou discours répétitifs (il ne fait pas de « fixation » dessus), mais c'est au contraire sa capacité à adopter de nouveaux comportements et/ou de nouveaux sujets de conversation qui est entravée. Le plus souvent, les malades tentent se livrer à de nouvelles activités ou d'aborder de nouveaux sujets de conversation, mais n'y parviennent pas. Les deux pathologies peuvent être associées. * syndrome de stress post-traumatique : on retrouve parfois des rappels du traumatisme (intrusions) ainsi que des troubles dissociatifs, qui peuvent être confondus avec des symptômes psychotiques^[45], * exposition à des substances toxiques (pharmacopsychose, ex. : l'exposition au cannabis), * trouble de la personnalité borderline, * autisme : d'apparition beaucoup plus précoce (dans la petite enfance). Pathologies non psychiatriques[modifier | modifier le code] * épilepsie notamment temporale, * tumeur du cerveau, * troubles endocriniens thyroïdiens, * encéphalite, * hypoglycémie, * trouble métabolique (hyponatrémie), * maladie de Wilson, * Hyperhomocystéinémie * Nieman-Pick de type C * Trouble du cycle de l'urée * porphyrie, * syndrome démentiel, * retard mental d'origine génétique. Causes[modifier | modifier le code] Le risque initial de développer une schizophrénie (sans connaître aucun des facteurs de risque chez une personne) est d'environ 1 %. Des facteurs d'ordre génétique (gènes de susceptibilité), prénataux, obstétricaux et néonataux (environnemental) influent sur ce risque^[6]^,^[46]. Génétique[modifier | modifier le code] Les études d'agrégation familiale^[47]^,^[48]^,^[49]^,^[50]^,^[51], les études d’adoptions^[52]^,^[53]^,^[54] et les recherches sur les jumeaux^[55]^,^[56] convergent pour montrer le rôle des facteurs génétiques dans l’occurrence de la schizophrénie et des troubles de son spectre. Les études d'agrégation montrent que plus une personne est proche héréditairement d'un parent d'un malade, plus est élevé son risque de développer la même maladie pendant sa vie. Alors que le risque de développer une schizophrénie est de 1 % dans la population générale, il grimpe à près de 10 % pour le frère ou la sœur d'une personne schizophrène. Pour les enfants d'un parent schizophrène, le risque de développer la maladie est de 13 % et il grimpe à 46 % si les deux parents sont atteints de la maladie. Les apparentés du second degré (oncles et tantes, grands-parents) ont un risque évalué à 3 %. Les études d'adoption, pour leur part, montrent que la probabilité d'éclosion de la maladie chez un enfant devenu adulte est plus liée au tableau clinique de la mère biologique qu'à celui de la mère adoptive. Elles montrent également que l'environnement familial d'adoption n'efface pas les risques associés aux incidents et traumatismes survenus durant la grossesse, l'accouchement ou immédiatement après la naissance. Quant aux études de jumeaux, elles montrent que le risque pour un jumeau dizygote d'une personne schizophrène n'est pas significativement supérieur à celui du reste de la fratrie alors qu'il est multiplié par 4 dans le cas de jumeaux monozygotes. Si le fait que les jumeaux identiques (monozygotes) aient un plus grand risque de développer la maladie que leurs correspondants non identiques (dizygotes) montre assez clairement le rôle de la vulnérabilité génétique, il montre aussi que cette vulnérabilité ne suffit pas à expliquer cette éclosion puisque moins de la moitié des jumeaux identiques développe effectivement à la maladie (et non 100%). Il semble que l’hérédité jouerait parfois un rôle relativement indépendamment des facteurs environnementaux, mais plus généralement, elle entrerait en interaction avec l’environnement pour provoquer des lésions qui conduiraient au développement de la maladie. Il est peu probable que les gènes impliqués soient les mêmes chez tous les schizophrènes. Il n’est même pas certain que la présence d’une vulnérabilité génétique soit une condition absolument indispensable à la survenue de la maladie. Par contre, il est bien établi que la plupart des schizophrènes ont hérité génétiquement d’une vulnérabilité qui les prédispose à cette maladie. La part de l'hérédité varie selon les études et les patients. Il est difficile de séparer les effets de la génétique et de l'environnement^[57]. Cette génétique est complexe et plurigénique^[58]. Certains gènes sont impliqués, chacun avec un effet faible à modéré sur le risque global. Beaucoup de chercheurs estiment que les schizophrénies sont dues à des gènes qui, pris de façon isolée, ne sont pas morbides, mais que c'est le fait de posséder plusieurs de ces allèles qui accroit le risque d'avoir une schizophrénie^[59]. Comme le dit l'association Mens-Sana^[60] : « les gènes altérés pouvant être responsables de dysfonctionnements de notre système nerveux central sont multiples et non pas isolés, ce sont des combinaisons de gènes qui peuvent, de concert, influencer d'autres gènes et, ainsi, avoir des fonctions multiples dont celles qui sont néfastes sont l'exception, tandis que toutes les autres sont indispensables, ont leur utilité^[61]. ». On ne sait pas encore quelles sont les associations de gènes pathologiques. Dans une perspective évolutionniste, en supposant qu'il y ait une base héréditaire à la maladie, se pose la question de savoir pourquoi des gènes qui favorisent les schizophrénie ont été conservés, en supposant qu'ils représentent un désavantage évolutif. Une des théories développées suggère un rôle de ces gènes dans l'évolution du langage et de la nature humaine, néanmoins ces théories restent très controversées et se basent sur très peu de faits^[62]^,^[63]. Types de gènes impliqués[modifier | modifier le code] Une combinaison de multiples études en génome entier (Étude d'association pangénomique ou GWAS) sur 36 989 sujets et 113 075 personnes non atteintes (contrôles) a montré l'implication très probable de 108 loci. Des associations avec des gènes impliqués dans la neurotransmission glutamatergique et le système immunitaire ont été retrouvées^[58]. Pour des raisons de puissance statistique l'étude d'association pangénomique présentée ci dessus est très probablement plus fiable que les études précédentes qui étaient des résultats isolés, en effet dans l'étude d’association pangénomique un locus était significativement associé à la schizophrénie si petit p était inférieur à 5*10^-8 tandis que dans les précédentes études (indiquées ci dessous) un locus était significativement associé à la schizophrénie si petit p était inférieur à 0.05 ou 0.01 généralement. Cela a pu amené à des faux positifs étant donné le nombre élevé d'études de ce genre et le nombre relativement faible de loci impliqués dans la schizophrénie (environ une centaine) comparé au nombre de loci possiblement responsables de la maladie à priori dans le génome humain. Il y a cependant certains anciens résultats qui paraissent juste aux yeux de la récente étude pangénomique (2014) ainsi parmi les 108 loci découverts 83 ont été nouvellement découverts et donc 25 avaient déjà été découverts. Certains gènes ont ainsi été identifiés comme marqueurs de risque, comme NOTCH4, NRG1 ou DTNBP1^[46]. Le gène DTNBP1 est un des gènes les plus susceptibles d'expliquer des cas de schizophrénies avec des résultats concordants plusieurs fois répliqués^[64]^,^[65]^,^[66]^,^[67]^,^[68]. Les changements d'allèles de deux marqueurs de polymorphisme nucléotidique simple Rs1018381 et Rs2619522 sur le gène DTNBP1 impactent tous deux le volume de matière grise dans des régions du cerveau bien spécifiques^[69]. On a pu révéler par IRM^[70] que les porteurs de l'allèle G sur rs2619522 exhibaient un volume plus élevé de matière grise dans l'hippocampe, le cortex frontal et pariétal. Les porteurs de l'allèle T de rs1018381 possédaient une augmentation de volume dans les régions du lobule lingual et du thalamus. Les auteurs ont noté l'effet contre-intuitif de l'augmentation du volume de l'hippocampe au lieu de la réduction habituellement observée pour d'autres cas de schizophrénies. Environ 25 % des Européens possèdent l'allèle G du marqueur rs2619522 et environ 5 % sont homozygotes GG^[71]. Quant à Rs1018381, environ 15 % des Européens possèdent l'allèle T et moins d'1 % sont homozygotes TT^[72], ce qui prouve une faible sélection naturelle de ces génotypes dans cette population. Les individus portant un seul allèle à risque à la fois sur Rs1018381 et Rs2619522 posséderaient un endophénotype cérébral compromis particulièrement vulnérable pour développer un plus grand risque de schizophrénie. Certaines familles de protéines, comme les « protéines à doigts de zinc de type 804A », ont été associées à la schizophrénie^[73]. De nombreux autres facteurs génétiques ont également été proposés, incluant des variations du nombre de copies de certains gènes ou des sites de l'histone sur l'ADN^[74]. Les recherches s'orientent vers la compréhension des interactions entre les gènes de vulnérabilité et les facteurs non génétiques^[75]. Liens avec d'autres psychoses : troubles bipolaires, autisme Il semble exister une certaine similarité génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires^[76], ce qui amène à reconsidérer la distinction entre les deux syndromes^[77]^,^[78]. De même certains gènes impliqués sont également présents dans l'autisme. Facteurs prénataux[modifier | modifier le code] Les soupçons relatifs à la période prénatale sont en grande partie tributaires des recherches épidémiologiques qui ont montré que les schizophrènes nés à la fin ou durant la saison hivernale étaient significativement plus nombreux que ceux nés à d’autres périodes^[79]^,^[80], et ce, particulièrement dans l’hémisphère nord. En 1997, une revue^[81] chapeautée par le Stanley Medical Research Institute dénombrait déjà plus de 250 études à travers le monde portant sur cette seule question. Ce phénomène saisonnier orientait tout naturellement les chercheurs vers l'exploration du rôle pathogène d'agents infectieux et de leur interaction sur le développement fœtal. Des chercheurs^[82]^,^[83]^,^[84]^,^[85]^,^[86] ont ensuite très tôt mis en évidence le lien entre l’exposition de la mère à un virus (Influenza) durant le second trimestre de sa grossesse et le risque que son enfant développe une schizophrénie à l’âge adulte. Jusqu'à un cinquième des cas de schizophrénie pourrait avoir pour cause une infection prénatale^[réf. souhaitée], ce qui laisse entrevoir une possibilité de prévention de ce type d'apparition de la schizophrénie^[87]. Depuis, d'autres agents infectieux comme l’herpès de type 1^[88] et les bornavirus^[89] ont montré la même coïncidence avec la schizophrénie. Bien que le rôle direct des agents infectieux ait été soulevé, d'autres recherches ont plutôt orienté les soupçons du côté de la réponse immunitaire de la mère à ces agents infectieux^[90]^,^[91]. Les données expérimentales montrent, en effet, que d'autres réponses immunitaires de la mère, telle que l'incompatibilité sanguine entre la mère et son fœtus lors de grossesses successives^[92]^,^[93], ont une incidence sur le risque de schizophrénie chez l'enfant. Une malnutrition^[94] et un violent stress psychologique (deuil, grossesse non désirée)^[95]^,^[96] survenant au second trimestre de la grossesse pourraient aussi être des causes environnementales prénatales pathogènes. Par exemple, des études ont comparé des mères finnoises ayant appris la mort de leur mari à la Guerre d'Hiver de 1939-1940, alors qu'elles étaient enceintes, à des mères ayant appris la mort de leur mari après la grossesse. Les résultats ont montré, pour les premières, un risque fortement accru pour l'enfant de développer la maladie à l'âge adulte^[97], ce qui suggère que même un traumatisme psychologique chez la mère peut avoir un effet néfaste. Par contre, ces résultats ne permettent pas de départager l'interaction de ces facteurs entre eux et avec la réponse immunitaire de la mère. Ce que tous ces facteurs ont en commun, cependant, c’est de mettre en cause le second trimestre du développement fœtal. Cette convergence invite certains auteurs^[98]^,^[99] à penser que le second trimestre est une période de vulnérabilité critique pour la survenue ultérieure de la schizophrénie chez les personnes génétiquement prédisposées à développer la maladie. En laboratoire[modifier | modifier le code] Les cytokines émises par le système immunitaire pourraient être en cause, car elles jouent aussi un rôle dans le développement du cerveau. In vitro (sur des cultures cellulaires), à des taux élevés, comme lors d'une infection grippale, elles empêchent le développement normal des neurones. En temps normal, le placenta ne filtre ni les hormones ni les nutriments qui passent de la mère au fœtus. Quand la mère subit une infection grippale, le placenta se comporterait différemment, pouvant parfois inviter le fœtus à produire ses propres cytokines, même si ce dernier n'est pas lui-même en contact avec le virus. Ainsi, des études ont montré que l'interleukine 8 a notablement augmenté dans le sang de mères ayant donné naissance à des enfants qui ont développé la schizophrénie^[100]^,^[101]. Deux gènes qui semblent associés au risque de schizophrénie, sont également impliqués dans la production de cytokines^[réf. nécessaire]. Cet effet de la réponse immunitaire et non de l'infection a été observée également lors d'expérience chez l'animal, par injection d'ADN viral (déclencheur de réponse immunitaire)^[102]. Paradoxalement, ces résultats posent aussi la question de la recommandation des CDC américains de vacciner les femmes enceintes (car la vaccination provoque une réaction immunitaire, qui pourrait parfois aussi durablement agir sur le cerveau du fœtus) et les précautions à prendre en cas de pandémie grippale. Ina Weiner^[91] étudie si des neuroleptiques peuvent prévenir des schizophrénies d'origine environnementale de ce type. Des souris exposées in utero à un agent toxique chimique qui conduit beaucoup d'entre elles à dévelop^[103]per des symptômes et des anomalies cérébrales équivalant à la schizophrénie chez l'Homme (avec des premiers signes de déclin cognitif à la puberté, avant un développement de symptômes proches d'une schizophrénie) ont été traitées par des neuroleptiques dès les premiers symptômes. Ce traitement les a protégées des symptômes de type schizophrénique et de modifications cérébrales associées (ex: diminution du poids de l'hippocampe), qui accompagnent la schizophrénie. Facteurs obstétricaux[modifier | modifier le code] Les études longitudinales et rétrospectives^[104]^,^[105]^,^[106]^,^[107] sont les premières à avoir montré les liens entre la schizophrénie et les difficultés survenant pendant l’accouchement. Ce genre de recherche ne permet cependant pas de départager les liens entre les incidents obstétricaux et les facteurs héréditaires tant et si bien qu'on ne peut pas clairement établir si les problèmes survenant à l'accouchement participent activement à l'augmentation du risque (sont une des causes de la schizophrénie) ou simplement s'ils sont les témoins précoces de facteurs héréditaires qui provoquent à la fois l'un et l'autre^[108]. Environnement[modifier | modifier le code] Les facteurs environnementaux associés au développement d'une schizophrénie comprennent entre autres les conditions de vie, la prise de drogue et les stress prénataux^[6]. Les facteurs environnementaux semblent jouer un rôle aussi bien, durant la petite enfance, dans l'établissement de la vulnérabilité à la maladie que comme facteur de son déclenchement ou de rechute durant l'adolescence et l'âge adulte. Pour la vulnérabilité, des recherches longitudinales^[109] ont mis en évidence le rôle pathogène de l'instabilité familiale (séparation mère-enfant ou père-enfant de plus de 1½ an; une institutionnalisation de plus de 1½ an; expérience d’au moins deux déménagements de foyer). Elles ont montré qu'une «sévère instabilité dans l'environnement éducatif familial précoce» multipliait de 5 à 8 fois le risque de développer une schizophrénie à prédominance de symptômes positifs chez les sujets présentant un risque génétique. De manière coïncidente, l’effet pathogène de la séparation avec les parents semble cependant pouvoir être neutralisé par des mesures d'atténuation^[110] telles que le placement de l'enfant au sein de la famille élargie. Les recherches comparatives entre sujets vulnérables génétiquement ayant et n'ayant pas développé la schizophrénie à l'âge adulte^[111] et les études d’adoptions^[112] montrent que les enfants, génétiquement à risque, se développant dans des familles fonctionnelles ont un bien moindre risque de développer la maladie à l'âge adulte que les enfants à risque se développant au sein de familles «perturbées». En ce qui regarde le déclenchement de la maladie, des recherches étiologiques^[113]^,^[114] onta montré que le manque d’habilités des parents à établir et maintenir une complicité avec leurs adolescents et une attitude affective négative, critique, intrusive et culpabilisante étaient des facteurs associés à un plus grand risque de développer la maladie. En ce qui regarde les facteurs de rechute, les recherches de Vaugh & Leff^[115] ont montré que la qualité de la communication dans une famille, mesurée par une échelle de qualité des émotions exprimées (EE), était un facteur de rechute pour les sujets ayant la maladie. Par ailleurs, le risque de schizophrénie semble être plus élevé en vivant en milieu urbain durant l'enfance ou l'âge adulte (augmentation d'un facteur 2 environ)^[6]^,^[46]. Cette différence se retrouve indépendamment de la prise de drogue, du groupe ethnique et de la taille du cercle social^[116]. L'immigration et l'isolement social jouent également un rôle prépondérant et peuvent être la conséquence de difficultés sociales, de discriminations raciales, de dysfonctionnements familiaux, d'une absence d'emploi ou encore de basses conditions de vie ou d'hébergement^[46]^,^[117]. Enfin des expériences traumatisantes et des abus subis durant l'enfance sont des facteurs de risques d'un diagnostic de schizophrénie plus tard durant la vie de l'individu^[118]^,^[119]. De nouvelles études ont montré que des facteurs environnementaux pouvaient activer ou désactiver les gènes responsables de la schizophrénie et du trouble bipolaire. Les gènes appelés GR24, lié au trouble bipolaire, et le gène ZNF659, lié à la schizophrénie, pourraient être chimiquement modifiés (méthylation ou deméthylation) à cause de facteurs environnementaux comme le stress. Les gènes sont activés, ainsi la maladie se déclare^[120]^[réf. insuffisante]. Parasites[modifier | modifier le code] La schizophrénie peut être associée à une infection de la toxoplasmose^[121]. Gary Smith, professeur de biologie des populations et d'épidémiologie à l'université de Pennsylvanie, considérant entre autres données, que dans certains pays où la prévalence de T. gondii est élevée, l'incidence de la schizophrénie est également élevée, parvient à la conclusion que l'éradication de T. gondii éviterait 20% des cas de schizophrénie^[122]. Substances toxiques[modifier | modifier le code] Le perchloroéthylène, substance toxique utilisée dans le nettoyage à sec, augmenterait de 3,5 fois le risque de développer des symptômes schizophréniques^[123]. Drogues[modifier | modifier le code] Beaucoup de drogues ont été associées au développement de la schizophrénie : notamment l'alcool, le cannabis, la cocaïne et les amphétamines^[46]. La moitié environ des personnes qui souffrent de schizophrénies ont recours à l'usage de drogue et/ou à la consommation excessive d'alcool^[124]. Le rôle du cannabis pourrait être déclencheur^[125], mais les autres drogues pourraient principalement être utilisées pour gérer la dépression, l'anxiété, l'ennui et la solitude que peuvent éprouver certains schizophrènes^[124]^,^[126]. Elles ne seraient qu'une conséquence de la schizophrénie et de ses comorbidités et pas une cause. Cannabis[modifier | modifier le code] Une consommation de cannabis antérieure aux épisodes schizophréniques pourrait favoriser leur apparition. L'augmentation du risque de trouble psychotique est dépendant de la dose consommée^[127]. Le risque relatif est de l'ordre de 2 à 4, ce qui signifie qu'indépendamment du degré de vulnérabilité d'une personne, celle-ci a quatre fois plus de risque de présenter une schizophrénie que si elle ne consommait pas de cannabis de manière régulière^[126]^,^[128]^,^[129]^,^[130]^,^[131]. Néanmoins, d'autres études contradictoires sont relevées^[132]^[réf. insuffisante]^,^[74]^,^[133]. Dans l'état actuel des recherches, selon l'Inserm « l’usage de cannabis apparaît donc comme l’un des très nombreux facteurs de causalité (ni nécessaire, ni suffisant) qui accompagnent la survenue de la schizophrénie, sans en affecter l'évolution de façon favorable, bien au contraire, ces produits aggravent certains symptômes. Toutes les personnes exposées au cannabis ne développeront pas la schizophrénie. »^[134] Traitements[modifier | modifier le code] Le principal traitement de la schizophrénie consiste en des traitements neuroleptiques souvent en combinaison avec une prise en charge psychologique et sociale^[6]. L'hospitalisation peut survenir à différents épisodes soit libre ou soit sous contrainte (en fonction de la législation). L'hospitalisation au long terme est de moins en moins fréquente depuis 1950 avec l'apparition des traitements médicamenteux^[5]. L'exercice physique régulier aurait un effet positif sur la santé physique et mentale des patients^[135]. Traitement préventif[modifier | modifier le code] Il n'y a, pour l'instant, pas de programme de prévention primaire de la schizophrénie dont l'efficacité ait été démontré. Bien que les recherches empiriques sur l'étiologie de la maladie fournissent de nombreuses informations utilisables pour l'établissement de programmes de prévention primaire de la maladie, le développement de tels programmes ne s'est pas matérialisé. Suivant certains auteurs critiques^[136], les mouvements préventionnistes sont en grande partie paralysés par des débats de nature purement idéologique. La méfiance fondamentale des préventionnistes vis-à-vis une recherche de causes étiologiques hors du strict champ des causes sociopolitiques les conduirait à ignorer les acquis des recherches longitudinales dans l'élaboration de leurs modèles. Les interventions en prévention secondaire et en prévention tertiaire (avant l'apparition des symptômes), à la suite d'une crise psychotique, n'ont jamais révélé d'effets concluants sur le développement de la maladie à long terme^[137]^,^[6]. Certains auteurs estiment que tenter de prévenir le développement de la maladie chez les personnes présentant un risque important ne serait pas conseillé^[138]. Traitements médicamenteux[modifier | modifier le code] Les neuroleptiques typiques et atypiques (également appelés antipsychotiques) sont les principaux médicaments utilisés dans le traitement des schizophrénies ou des troubles voisins. Ils ne guérissent pas la maladie, ils contribuent à la soigner en atténuant quelques symptômes. Ils présentent des effets secondaires dont certains sont corrigés par des traitements dits « correcteurs ». Ils peuvent être associés à d'autres psychotropes (par exemple : anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs). Les traitements médicamenteux sont un élément généralement indispensable mais jamais suffisant dans des soins complexes. Le traitement est un processus long et difficile. Une deuxième génération de neuroleptiques a été développée, il s'agit d'antagonistes à la dopamine et à la sérotonine ayant moins d'effets secondaires. Au niveau méso-limbique, ils bloquent les récepteurs D2 (à dopamine, il y a donc une diminution des syndromes positifs). Au niveau méso-cortical, ils empêchent la sérotonine de se lier au récepteur 5HT2A, ce qui déclenche la production de dopamine (déficiente à ce niveau), les symptômes négatifs disparaissent. Cette deuxième génération de neuroleptiques existe sous forme de comprimés ou d'injections à effectuer à des intervalles précis. Le soin par injection — intramusculaire — assurerait une meilleure stabilité psychique au patient que la contrainte d'une prise quotidienne de comprimés : en effet le produit est libéré progressivement sans que le patient ait (plus) à s'en soucier et le risque d'arrêt total du soin médicamenteux - même pour une période supposée temporaire - disparaît. Il existe, alternativement, la possibilité de poursuivre le soin médicamenteux avec usage de produit en gouttes, ce qui permet au soigné comme au soignant de déplacer le risque qui réside dans le refus de traitement au bénéfice d'un pacte conjoint de soin, pour mettre en place une réelle qualité de vie personnelle et sociale. Il est primordial pour l'efficacité du soin, que le patient ait la volonté d'être pris en charge et accepte sa médication et son mode d'administration. Le suivi du trouble schizophrénique se fait sur la durée, et suppose d'éviter la venue de réfraction. Pour toutes ces raisons, l'injection ne peut être imposée en 'ambulatoire'. Traitements des symptômes négatifs[modifier | modifier le code] La fluoxétine, la trazodone et la ritansérine (en) sont plus efficaces dans le traitement des symptômes négatifs de la schizophrénie que les antipsychotiques seuls^[139]. La minocycline associée à la risperdone semble efficace dans les symptômes négatifs de la schizophrénie^[140]. Durée[modifier | modifier le code] Les signes continus du trouble persistent pendant au moins six mois : cette période doit inclure au moins un mois de symptômes (ou moins en cas de traitement réussi) correspondant aux critères négatifs de type « A- ». Lorsque les symptômes délirants sont apparus massivement et de manière brutale, et qu'ils durent en moyenne moins d'un mois, les anglo-saxons parlent de schizophrénie aigüe quand les francophones parlent de bouffée délirante. Formes résistantes au traitement[modifier | modifier le code] * La classe de neuroleptique peut être changée (un classique pour un atypique et vice et versa). En troisième intention (c'est-à-dire après l'utilisation d'au moins deux neuroleptiques différents), le traitement peut inclure la clozapine, un puissant neuroleptique, mais aussi le plus difficile à mettre en route car il a des effets secondaires graves comme l'agranulocytose. En France, il a ainsi une délivrance limitée à la semaine pendant les dix-huit premières semaines (après contrôle de la numération leucocytaire), puis tous les mois tant que dure le traitement, et demande une augmentation des doses très progressive. * L'utilisation de l'électroconvulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie -électrochocs- peut être utilisée en synergie^[141] avec les neuroleptiques et potentialise leur action, et ce en particulier avec la clozapine au cours des schizophrénies résistantes. Les principaux effets secondaires sont des pertes transitoires de la mémoire. La stimulation magnétique transcranienne, effectuée de manière répétée, pourrait permettre de diminuer certains symptômes du schizophrène.^[réf. nécessaire] Son utilisation n'est pas une pratique courante et il n'existe aucun consensus sur ce traitement. Traitement non médicamenteux[modifier | modifier le code] Activité physique[modifier | modifier le code] L'exercice physique régulier aurait un effet positif sur la santé physique et mentale des patients^[135]. Psycho-éducation[modifier | modifier le code] La psychoéducation de la famille et du patient peuvent être utiles pour faciliter les relations familiales et diminuer le handicap. Dans la francophonie, le programme le plus connu s'appelle Profamille^[142]. Remédiation cognitive[modifier | modifier le code] La remédiation cognitive^[143] est une technique qui s'apparente aux méthodes thérapeutiques rééducatives. Elle est de plus en plus employée dans le traitement de la schizophrénie, en complément de l'association des neuroleptiques et de la psychothérapie. L'utilisation de la remédiation cognitive dans le traitement de la schizophrénie est justifiée par l'efficacité seulement partielle des autres traitements employés. Les symptômes négatifs, la désorganisation, les troubles attentionnels et mnésiques et certains symptômes positifs résistent fréquemment à ces traitements. De plus, des troubles attentionnels, amnésiques et exécutifs persistent souvent, même lorsque les symptômes positifs et négatifs se sont amendés sous l'effet du traitement neuroleptique. Or ces troubles sont à l'origine d'un handicap résiduel, gênant pour le patient qui en souffre. En pratique, toutes les formes de remédiation cognitive employées, visent à agir sur des processus altérés, de manière à rendre les patients plus efficients dans la réalisation de certaines tâches. Cette intervention peut être réalisée de deux manières : soit en agissant directement sur les processus en question, soit en tentant de développer des compétences alternatives. L'objectif est de permettre au sujet de pouvoir traiter plus efficacement des situations élémentaires artificielles, ce qui pourra avoir un impact sur sa capacité à affronter les situations concrètes de sa vie quotidienne. L'efficacité de plusieurs programmes (IPT, RECOS, CRT et REHA-COM) a été validée dans la schizophrénie. Chacun d'entre eux répond à des indications spécifiques. Le choix d'un programme dépend à la fois des déficits cognitifs du patient, de son profil clinique et des objectifs de réinsertion qui ont été définis avec lui. Réadaptation psycho-sociale[modifier | modifier le code] La littérature anglo-saxonne utilise généralement le terme de « rehabilitation » pour faire référence au processus permettant à un individu de retrouver une fonction ou de pallier un déficit. Le terme français de « réadaptation » en est la traduction et convient donc pour désigner ce processus d'entraînement d'habiletés pour que la personne souffrant d'une maladie mentale collabore à des méthodes d'apprentissage en vue de développer ses capacités, assumer ses responsabilités dans la vie et fonctionner de façon aussi active et autonome que possible dans la société. Une littérature francophone utilise parfois dans ce même sens l'anglicisme « réhabilitation ». Toutefois, la réhabilitation réfère plutôt à « rétablir dans ses droits […] dans l'estime publique, dans la considération d'autrui »^[144] ce qui est en fait l'objectif recherché par le processus de la réadaptation : avec un travail de réadaptation, le patient peut aspirer à la réhabilitation et au rétablissement. Une déclaration en tant qu'handicap psychique est possible. Prise en charge addictologique[modifier | modifier le code] Alcool[modifier | modifier le code] Il peut y avoir une interaction entre l'alcool et les neuroleptiques. L'alcool peut agir de manière néfaste dans le cadre de la guérison du patient s'il est consommé de manière régulière. Le mélange des deux peut provoquer un effet, nommé effet antabuse. L'alcool intervient alors comme inducteur enzymatique du métabolisme du médicament. Chaque médicament agit différemment avec l'alcool, du fait de la combinaison chimique différente de chaque substance. Il est néanmoins prouvé que l'alcool et les médicaments peuvent provoquer chez le patient des troubles psychologiques voire psychotiques du fait de la combinaison des deux. Cela aggravant donc l'état du patient et sa stabilité dans le cadre de sa guérison. L'alcool est donc fortement déconseillé avec une prise de médicaments et pour ceux dont les symptômes ne se résoudraient qu'avec ces derniers.^[réf. souhaitée] Cannabis[modifier | modifier le code] Limiter la consommation de cannabis permet de limiter les bouffées délirantes^[réf. nécessaire] Épidémiologie[modifier | modifier le code] Nombre d'individus atteints de schizophrénie sur 100 000 habitants en 2002^[réf. nécessaire] * Aucune donnée * ≤ 185 * 185–197 * 197–207 * 207–218 * 218–229 * 229–240 * 240–251 * 251–262 * 262–273 * 273–284 * 284–295 * ≥ 295 L'enquête épidémiologique dite « Enquête de Lausanne » de 1976, sur l'évolution à long terme de la schizophrénie, a été une étude princeps et reste souvent citée même si certains des résultats ont été affinés, modifiés voire infirmés par des recherches plus récentes et plus modernes du point de vue méthodologique. L’incidence de la schizophrénie semble équivalente à travers le globe et ne semble pas avoir évolué durant le dernier demi-siècle^[145]. La schizophrénie affecterait 0,3-0,7 % de la population, à un moment donné de la vie^[6]. En 2011 elle touchait 24 millions de personnes à travers le monde)^[146]. Chaque année, une personne sur 10 000, âgée de 12 à 60 ans, développe cette pathologie. Elle touche plus fréquemment les hommes que les femmes (1,4 fois plus environ). En France, 500 000 personnes sont concernées et 300 000 sont prises en charge^[147], ce qui en fait un des troubles psychiatriques les plus importants de l'hexagone. Le pic de déclaration de la maladie se situe entre 20 et 28 ans chez l’homme et entre 26 et 32 ans chez la femme^[148]. Le développement d’une schizophrénie durant l’enfance est beaucoup plus rare que durant la vie adulte^[149]. Paradoxalement, la schizophrénie semble avoir une prévalence hétérogène au niveau des cultures, des pays, des régions et parfois des villes. Néanmoins, il semble y avoir des variations d’estimation dues à la subjectivité de sa définition et de son diagnostic^[6]. En général, l’âge moyen d’une admission pour schizophrénie se situe entre 25 et 35 ans. Des études ont montré que les personnes à faibles revenus avaient tendance à être diagnostiquées plus tardivement que celles aux revenus plus élevés. Elles sont donc plus susceptibles de vivre sans recevoir de traitement adapté^[145]. Recherche[modifier | modifier le code] Mécanismes[modifier | modifier le code] L'un des objectifs majeurs des études portant sur la schizophrénie a été de trouver le lien entre le diagnostic de schizophrénie, établi par une observation du comportement, et des altérations du fonctionnement de certaines aires cérébrales. Pendant longtemps, l’hypothèse la plus couramment acceptée a été l'implication du système dopaminergique, attribuant l'apparition des psychoses à une activité excessive des neurones dopaminergiques^[6] (ainsi que des neurones sérotoninergiques). Mais en réalité la schizophrénie est, d'un point de vue neurologique, une maladie extrêmement complexe, qui ne se limite pas à un simple déséquilibre de la dopamine et de la sérotonine : de très nombreux neurotransmetteurs et de nombreuses régions du cerveau y sont impliqués. Neurobiologiques[modifier | modifier le code] La tomographie à émission de positron (TEP) lors d'une tâche de mémoire de travail indique que moins les lobes frontaux (en rouge) sont activés, plus on observe une augmentation anormale d'activité dopaminergique dans le striatum (en vert), qui serait liée aux déficits cognitifs chez le patient atteint de schizophrénie^[150]. Génétique[modifier | modifier le code] Le premier modèle animal reproduisant la schizophrénie, à savoir une souris avec un gène DISC1 incomplet, a été créée^[151]. Modèle dopaminergique[modifier | modifier le code] Les troubles schizophréniques sont fréquemment rattachés à un dysfonctionnement de la voie dopaminergique mésolimbique. Cette théorie, connue sous le nom d'« hypothèse dopaminergique de la schizophrénie », est basée sur le fait que la plupart des substances à propriétés neuroleptiques ont une action sur le système de la dopamine. C'est la découverte fortuite d'une classe de médicaments, les phénothiazines, qui est à l'origine de cette découverte. Les médicaments antipsychotiques ou neuroleptiques agissant entre autres sur le système dopaminergique ont fait l'objet de développements ultérieurs et restent un traitement courant de première indication. Cependant, cette théorie est actuellement considérée comme trop simplificatrice et incomplète, notamment du fait que de nouveaux médicaments (les neuroleptiques atypiques), comme la clozapine, sont aussi efficaces que les médicaments plus anciens (ou neuroleptiques typiques), comme l'halopéridol. Or cette nouvelle classe de molécules a également des effets sur le système de la sérotonine, et pourrait être un bloquant un peu moins efficace des récepteurs à la dopamine. Ainsi, sur le plan neurochimique, bien d'autres neuromédiateurs pourraient jouer des rôles dans la schizophrénie. Chaque fois qu'un nouvel éclairage est apporté sur l'un d'entre eux, son implication dans la vie psychique est avidement explorée par les chercheurs dans tous les champs de la psychopathologie. Selon le psychiatre David Healey, des compagnies pharmaceutiques auraient encouragé des théories biologiques trop simples pour promouvoir les traitements qu'elles proposaient^[152]. Rôle du glutamate et des récepteurs NMDA[modifier | modifier le code] L'intérêt s'est également porté sur un autre neurotransmetteur, le glutamate, et sur la fonction diminuée d'un type particulier de récepteur au glutamate, le récepteur NMDA. Cette théorie a pour origine l'observation de niveaux anormalement bas de récepteurs de type NMDA dans le cerveau de patients atteints de schizophrénie examinés post-mortem^[153], et la découverte que des substances bloquant ce récepteur, comme la phencyclidine ou la kétamine, peuvent mimer chez le sujet sain des symptômes et des troubles cognitifs associés à la maladie^[154]. L'« hypothèse glutamatergique » de la schizophrénie devient actuellement de plus en plus populaire, en particulier du fait de deux observations : d'une part, le système glutamatergique peut agir sur le système dopaminergique, et d'autre part, une fonction glutamatergique réduite a pu être associée à un faible niveau de performance à des tests qui nécessitent le fonctionnement de l'hippocampe et du lobe frontal, structures potentiellement impliquées dans la schizophrénie^[155]. Cette théorie est également étayée par des essais cliniques montrant que des molécules qui sont des coagonistes du récepteur NMDA sont efficaces pour réduire les symptômes schizophréniques. Ainsi, les acides aminés D-sérine, glycine et D-cyclosérine facilitent la fonction du récepteur NMDA grâce à leur action sur le site coagoniste recevant la glycine. Plusieurs essais cliniques contrôlés par placebo, et visant à augmenter la concentration de glycine dans le cerveau, ont montré une réduction des symptômes négatifs^[156]. Données neurophysiologiques obtenues par imagerie cérébrale[modifier | modifier le code] L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ainsi que d'autres techniques d'imagerie cérébrale, permet désormais d'étudier les différences d'activité cérébrale chez les patients souffrant de schizophrénie. Cette image présente deux niveaux du cerveau où sont observées des zones plus activées chez les schizophrènes que chez les témoins sains (en rouge), durant une étude sur la mémoire de travail par IRMf. Avec le développement récent des techniques d'imagerie médicale, beaucoup de travaux sont consacrés à l'étude de différences structurelles ou fonctionnelles dans certaines régions cérébrales chez des personnes atteintes de schizophrénie par rapport aux individus sains. Le cerveau des personnes atteintes de schizophrénie serait d'apparence globalement normale et seules des techniques récentes d'imagerie cérébrale, utilisées lors d'étude sur des cohortes de patients, ont pu mettre en évidence certaines différences. La première différence structurelle observée fut la découverte d'un élargissement des ventricules cérébraux chez des patients dont les symptômes négatifs étaient particulièrement marqués^[157]. Toutefois, ce résultat ne s'avère guère utilisable au niveau individuel, du fait de la grande variabilité observée entre les patients. Un lien entre l'élargissement ventriculaire et une exposition aux médicaments neuroleptiques a cependant été suggéré^[158]. Des études plus récentes ont par la suite montré qu'il existe de nombreuses différences dans la structure cérébrale selon que les personnes présentent ou non un diagnostic de schizophrénie^[159]. Toutefois, comme dans le cas des études antérieures, la plupart de ces différences ne sont détectables que lorsque des groupes et non des individus sont comparés, et ne sont conséquemment pas utilisables pour établir le diagnostic de schizophrénie. Des études mettant en œuvre des tests neuropsychologiques combinés à des techniques d'imagerie cérébrale comme l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ou la tomographie par émission de positons (TEP) ont cherché à mettre en évidence des différences fonctionnelles d'activité cérébrale chez des patients. Elles ont montré que ces différences surviennent plus fréquemment au niveau des lobes frontaux, de l'hippocampe et des lobes temporaux^[160]. Ces différences sont fortement liées aux déficits cognitifs fréquemment associés à la schizophrénie, notamment dans le domaine de la mémoire, de l'attention, de la résolution de problèmes, des fonctions exécutives et de la cognition sociale. Des enregistrements électroencéphalographiques (EEG) de personnes atteintes de schizophrénie lors de tâches à dominante perceptive ont montré une absence d'activité dans la bande de fréquence gamma (fréquences élevées), qui indiquerait une faible intégration de circuits neuronaux critiques du cerveau^[161]. Les patients présentant des hallucinations intenses, des croyances illusoires et une désorganisation de la pensée avaient également la synchronisation de plus basse fréquence. Les médicaments pris par ces personnes ne permettaient pas de retour du rythme vers la gamme de fréquence gamma. Il est possible que les altérations de la bande gamma et de la mémoire de travail soient liées à des altérations des interneurones inhibiteurs produisant de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA). Il est observé dans le cortex préfrontal dorsolatéral de patients atteints de schizophrénie une altération d'une sous-classe particulière d'interneurones GABAergiques caractérisés par la présence de la protéine parvalbumine^[162]. Il existe des anomalies du lobe temporal, retrouvée lors d'analyse par IRM du cerveau d'adolescents atteints de schizophrénie^[163]^,^[164], notamment une diminution de la surface du sillon collatéral. Cette anomalie apparaitrait lors des modifications du cerveau, à l'adolescence. L'importance de ces modifications n'est apparemment liée ni à la durée de la pathologie, ni aux doses de médicaments pris par les patients. Autres neurotransmetteurs impliqués[modifier | modifier le code] * Le fait d'activer les récepteurs D1 et D5 à la dopamine permettrait de combattre certains troubles psychotiques, et peut-être certains symptômes de la schizophrénie^[165]. * Il a été prouvé qu'une activité insuffisante de certains récepteurs à l'acetylcholine, aussi bien nicotiniques^[166] que muscariniques^[167], pouvait provoquer (ou aggraver) des symptômes psychotiques. Ainsi, certains hallucinogènes (tels que la scopolamine) qui bloquent les récepteurs muscariniques à l'acétylcholine peuvent être à l'origine de divers symptômes psychotiques. À l'inverse, la nicotine qui active les récepteurs nicotiniques à l'acétylcholine, aurait des effets bénéfiques contre certains symptômes de la schizophrénie. * Certains neurotransmetteurs tels que la noradrénaline^[168]^,^[169], l'adrénaline et l'histamine jouent probablement un rôle dans les troubles du comportement observés dans les psychoses, notamment les états d'agitation. Les neuroleptiques sédatifs (cyamémazine, chlorpromazine, loxapine) sont des antagonistes de certains récepteurs à ces neurotransmetteurs. L'antagonisme de la noradrénaline améliore la qualité du sommeil et diminue l'intensité des cauchemars et des hallucinations. * Une activité excessive des récepteurs cannabinoïdes CB1^[170]^,^[171] ou encore une activité insuffisante des récepteurs CB2^[172] peut être à l'origine de troubles psychotiques. La consommation de THC peut en effet provoquer une psychose, ou aggraver des troubles psychotiques chez des gens qui sont déjà malades. À l'inverse, le CBD (cannabidiol), qui est un agoniste des récepteurs GPR55^[173], possède des propriétés antipsychotiques. * Un déficit en ocytocine^[174] pourrait jouer un rôle dans les comportements asociaux (repli sur soi, isolement, difficultés de communication, paranoïa, etc.) observés dans les différentes psychoses, et dans certains troubles de la personnalité. * Des études scientifiques ont démontré que les troubles psychotiques s'accompagnent, très souvent, d'un excès de cortisol. Le cortisol pourrait jouer un rôle dans les symptômes négatifs et la désorganisation observés au cours de la schizophrénie^[175]. * Le récepteur H3 à l'histamine pourrait jouer un rôle dans la schizophrénie. Des antagonistes du récepteur H3^[176]^,^[177] permettent de combattre certains symptômes de cette maladie, tels que les symptômes négatifs. * Le récépteur sigma, qui est activé par certains neuropeptides cérébraux, joue probablement un rôle dans les troubles psychotiques. Les substances activant ce récepteur ont des effets hallucinogènes et provoquent des délires, tandis que les antagonistes de ce récepteur, tels que le rimcazole (en), possèdent des propriétés antipsychotiques^[178]. * Selon certaines études scientifiques, une activité insuffisante du neurotransmetteur GABA^[179] pourrait être impliquée dans les troubles psychotiques. * Une activité insuffisante du récepteur 5HT2C à la sérotonine pourrait jouer un rôle dans les troubles psychotiques, parmi lesquels la schizophrénie. Ainsi, la vabicasérine (en), une molécule activant ce récepteur, possède des propriétés antipsychotiques. De même, des substances activant le récepteur 5HT1A à la sérotonine permettent de combattre certains symptômes de cette maladie^[180]. * Un déficit en adénosine^[181] pourrait jouer un rôle dans certains symptômes de la schizophrénie. La caféine empêche cette substance de se fixer à son récepteur. À l'inverse, des substances activant les récepteurs à adénosine possèdent des propriétés antipsychotiques. * Certaines enzymes de la famille des phosphodiestérases, qui sont chargées de dégrader l'AMP cyclique dans certains neurones, pourraient jouer un rôle dans certaines psychoses. C'est le cas des enzymes PDE4 et PDE10^[182]. En effet, des substances inhibant l'activité de ces enzymes, tels que le rolipram ou la papavérine, possèdent des propriétés antipsychotiques. Or, l'AMP cyclique est une substance dont la quantité augmente lorsque le récepteur D1 à la dopamine est activé, et diminue lorsque le récepteur D2 est activé. * D'après certaines études, les récepteurs opioïdes joueraient un rôle dans la schizophrénie et des antagonistes^[183] de ces récepteurs aideraient à en combattre certains symptômes. Autres mécanismes[modifier | modifier le code] Chez les patients schizophrènes, l'activité électrique du cerveau, mise en évidence par un EEG, est différente de celle de patients non malades. En effet, un test EEG permet de prédire le développement futur d'une schizophrénie. Les patients schizophrènes (ou ayant des chances de développer une schizophrénie par la suite), l'onde P300 est fortement réduite^[184]. On observe une diminution de la protéine Beclin-1 dans les cellules de l’hippocampe de patients schizophrènes. Beclin-1 a un rôle dans l'initiation de l'autophagie et la diminution de l'apoptose. La diminution de l'autophagie des cellules de l’hippocampe pourrait jouer un rôle dans la schizophrénie. L'ADNP est plus élevé dans l'hippocampe. L'ADNP pourrait avoir un mécanisme compensateur. Il pourraît être utile comme test diagnostic car il est également élevé dans les lymphocytes du sang^[185]^,^[186]^,^[187]. On retrouve des microparticules dans le liquide céphalo-rachidien des patients schizophrènes, schizo-affectif et bipolaire, alors qu'il n'y en a pas chez les témoins non atteints de ces maladies^[188]^,^[189]. Diagnostic[modifier | modifier le code] Pour minimiser au plus tôt l'impact de la schizophrénie sur le développement de l'individu, de nombreux travaux cherchent à identifier et traiter la phase prodromique de la maladie, estimée démarrer jusqu'à 30 mois avant l'apparition des symptômes^[7]. Thérapeutique[modifier | modifier le code] Traitements expérimentaux[modifier | modifier le code] Le LY2140023 n'agit pas sur les récepteurs à dopamine, mais sur les récepteurs métabotropiques au glutamate. L'effet antidopaminergique est en effet à l'origine de nombreux effets secondaires des antipsychotiques actuels. Après des résultats initiaux prometteurs, avec notamment beaucoup moins d'effets secondaires que l'Olanzapine (troubles du mouvement, hyperprolactinémie^[190] ou prise de poids^[191]), le produit n'a pas réussi à surclasser le placebo, ce qu'Eli Lilly attribue à une réponse placebo exceptionnellement élevée^[192]. Les effets secondaires observés sont des troubles émotionnels, des insomnies, des maux de tête, des nausées et des raideurs musculaires mise en évidence par l'augmentation de la créatine phosphokinase dans le sang. La N acétyl cystéine semble améliorer certains symptômes de la schizophrénie en particulier les symptômes négatifs^[193]. Ce médicament sert habituellement à dégager les bronches, il est en vente libre en pharmacie avec très peu d'effets secondaires indésirables. La minocycline — un antibiotique — a démontré son efficacité, en supplément d'antipsychotiques atypiques, sur les symptômes négatifs dans la schizophrénie débutante^[194]. Compléments alimentaires[modifier | modifier le code] De plus, et de façon similaire à ce qui se passe pour les autres psychoses, d'autres pistes sont également explorées : l'adjonction, aux traitements neuroleptiques, d'une supplémentation par la DHEA (la déhydro-épiandrostérone, stéroïde métabolite naturel du métabolisme normal), qui est un antagoniste du cortisol et un précurseurs d'hormones sexuelles. Cette molécule pourrait aider à combattre les troubles de la personnalité associés à la maladie, et améliorer l'efficacité des neuroleptiques^[réf. nécessaire] (mais ne semblent pas prolonger cette efficacité dans le temps, c.-à-d. qu'elles ne paraissent pas retarder la survenue éventuelle d'une nouvelle crise). D'autres traitements adjuvants des neuroleptiques s'annoncent: l'ocytocine et l'hormone de croissance ont fait preuve d'une légère efficacité contre certains troubles de la personnalité (schizoïde, paranoïaque et schizotypique), elles pourraient également s'avérer efficace contre les différentes psychoses, dont la schizophrénie. Certains acides aminés (les précurseurs obligés de nos protéines) comme la sérine et le glycocolle (glycine), qui interviennent dans le fonctionnement de certains récepteurs neuronaux synaptiques (les récepteurs NMDA) eux-mêmes importants pour le bon fonctionnement d'autres récepteurs synaptiques. Aux deux acides aminés précédents, les acides gras essentiels, les "oméga-3" pourraient être intéressants^[réf. nécessaire]. Le ginseng serait également efficace contre certains symptômes de la schizophrénie^[195]. Histoire et société[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Le terme de schizophrénie fut inventé par le psychiatre Eugen Bleuler. La littérature des civilisations grecque et romaine fait allusion à la schizophrénie sans indiquer comment elle était traitée, ou perçue^[pas clair]^[réf. nécessaire]. Historiquement, le psychiatre Emil Kraepelin est le premier, en 1898, à faire la distinction entre la démence précoce décrite cinquante ans avant lui par Bénédict Augustin Morel, et les autres formes de folie. En 1911, elle est renommée schizophrénie par le psychiatre Eugen Bleuler, description plus adéquate de la maladie que la désignation de Kraepelin. Ainsi, en 1898, Emil Kraepelin, parlant de la démence précoce, l'ancêtre théorique de la schizophrénie, lui trouve trois variations : la première est l'hébéphrénie (hébé = adolescence, phrên = esprit) qui qualifie une intense désagrégation de la personnalité ; la deuxième est la catatonie, la forme la plus grave ; et la troisième et dernière est la forme paranoïde, la forme la moins grave, s'appuyant sur des hallucinations. En 1911, Eugen Bleuler utilise le terme de schizophrénie, et met en avant cinq symptômes : le trouble de l'association des idées, le trouble de l'affectivité, la perte de contact avec la réalité, l'autisme (dans le sens du repli autistique) et le syndrome dissociatif. En 1919, le psychanalyste Victor Tausk est le premier à élaborer une théorique psychanalytique sur la schizophrénie^[196]. Puis, en 1950 la psychanalyste suisse Marguerite Sechehaye est l'une des premières à adapter la technique freudienne pour traiter une patiente schizophrène, Renée^[197]. L’un des premiers traitements de la schizophrénie a été la lobotomie frontale (isolation chirurgicale des lobes frontaux) qui permettait de réduire les hallucinations et les délires mais au prix de lourds effets secondaires (graves troubles cognitifs et du comportement). Elle a progressivement disparu avec l'apparition des traitements médicamenteux. En 1952, le Largactil est le premier médicament à agir efficacement sur plusieurs des symptômes de la schizophrénie. Découvert par Laborit, Jean Delay et Pierre Deniker, il s'agit du premier neuroleptique, ce qui marqua un tournant dans l'histoire du traitement de la schizophrénie et des autres psychoses, comme premier succès de la psychopharmacologie. En 1958 l'halopéridol est inventé en Belgique. Il se montre plus efficace et surtout moins sédatif que le Largactil. L'introduction des neuroleptiques s'est étalée sur plusieurs années - voire décennies - car elle suscitait de nombreuses et farouches résistances chez certains psychiatres, entre autres Henri Baruk et Henri Ey en France^[198]. En 1956, Gregory Bateson, Donald D. Jackson, Jay Haley et John Weakland publient leur article commun Vers une théorie de la schizophrénie qui introduit le concept de « double contrainte » ou « injonction paradoxale » (double bind). Le rôle du contexte dans l'apparition de la schizophrénie ne vient pas s'opposer aux autres causes possibles, et il est précisé un peu plus tard en ces termes : « Là où prédomine la double contrainte comme modèle de communication, si l'attention diagnostique se concentre sur l'individu ouvertement le plus malade, il est constaté que le comportement de cet individu répond aux critères de la schizophrénie. C'est en ce sens seulement qui puisse être accordé à la double contrainte une valeur étiologique^[199]. » Société[modifier | modifier le code] Une récente étude de l'implication des familles dans le traitement et la prise en charge de la schizophrénie, du retard mental, de la dépression, de la dépendance alcoolique et des troubles infantiles du comportement, paraît amplement justifiée. Des essais contrôlés seront encore nécessaires pour déterminer plus clairement le rôle de la famille dans le traitement d'autres affections, mais il apparaît déjà que les patients vivant avec leurs proches ont de meilleures chances de guérison que ceux qui sont en institution. Toutefois, un grand nombre d'études internationales font ressortir une étroite relation entre le débordement émotionnel chez les membres d'une famille et l'augmentation du taux de récidive chez les patients qui vivent avec eux. En modifiant l'atmosphère émotionnelle du foyer, ce taux peut être réduit (Leff & Gamble, 1995 ; Dixon et al., 2000). Une étude de l'OMS^[200] a montré que les patients hospitalisés dans des centres psychiatriques pour schizophrénie dans les pays pauvres avaient plus de chance de guérison que dans les pays occidentaux. Car sous-équipés en médicament moderne, en personnel, et en lits disponibles, les psychiatres sont encouragés à réhabiliter dans les familles les personnes atteintes de schizophrénie. Une des explications est que dans les sociétés traditionnelles la schizophrénie est perçue comme une manifestation mystique, provoquée par des forces surnaturelles, loin d'être aussi stigmatisante qu'en Occident. Aussi, les sociétés traditionnelles seraient plus enclines à réintégrer et à resocialiser le patient, que les sociétés occidentales, elles aussi imprégnées d'idées reçues plus marquées par l'individualisme. Lien avec la criminalité[modifier | modifier le code] Le sujet est particulièrement sensible du fait de la forte médiatisation dans les années 2000 des homicides commis par des sujets souffrant de schizophrénie. Il existe néanmoins des études sérieuses faites sur le sujet, particulièrement sur la population suédoise grâce à l’existence de registres bien documentés en matière de santé et de criminalité. La Suède possède plusieurs bases de données sur sa population permettant le croisement de données diagnostiques et criminologiques sur plus de trois décennies entre 1973 et 2006 ce qui permet de s’intéresser à la part respective de la schizophrénie et de l’abus de substances toxiques dans la sur-représentation des sujets souffrants de schizophrénie parmi les auteurs de crimes violents. L'interprétation des données montre que cette maladie est corrélée avec la violence criminelle mais que cette corrélation est fortement atténuée si les différentes addictions associées sont prises en compte^[201]. D'après le même registre et sur 13 ans^[202], 45 crimes ont été commis pour 1 000 habitants dont 2,4 sont attribuables aux sujets souffrants de schizophrénie ou autres psychoses, soit 5 %. Ces conclusions sont retrouvées dans d'autres études^[203]^,^[204] : le risque de violence chez les personnes atteintes de toxicomanie (mais sans psychose) est similaire à ceux des individus souffrant de psychose avec toxicomanie. Le risque est plus important pour les sujets souffrant de toxicomanie que pour les sujets souffrant de psychoses, indépendamment de la comorbidité. Les personnes souffrant de schizophrénie développent ainsi fréquemment une dépendance à une substance psychotrope (autour de 30 %), ce qui peut les pousser plus facilement vers la criminalité^[205]. Le risque de passage à l'acte criminel est donc réel mais semble essentiellement en rapport avec une toxicomanie associée et équivalent à celui du toxicomane non atteint de schizophrénie. Idées reçues[modifier | modifier le code] Le terme « schizophrénie », introduit initialement par Bleuler, signifie littéralement « esprit coupé », ou clivage. Associée à la fréquente représentation dans le cinéma anglo-saxon de personnages présentant des personnalités multiples, cette étymologie peut générer une confusion dans le grand public entre schizophrénie et trouble dissociatif avec personnalités multiples. Néanmoins, il est fréquent que des psychotiques (notamment schizophrènes ou atteints de bouffées délirantes aigües) souffrent de troubles dissociatifs (notamment la dépersonnalisation et la déréalisation). Ces troubles sont beaucoup plus rares chez les paranoïaques, chez qui les mécanismes du délire sont avant tout interprétatifs et non dissociatifs. La structuration psychotique est parsemée de moments de crise, qui sont aussi des passages par la schizophrénie. Dans une généralisation, une confusion est établie entre la psychose du sujet avec un soi-dit état permanent de schizophrénie. La schizophrénie n'est pas une maladie génétique, mais la conséquence physiologique d'un dysfonctionnement établi durant la crise psychotique. Certains gènes dits « marqueurs de susceptibilité » sont étudiés pour leur lien avec le développement d'une schizophrénie. Dans l'état actuel des recherches, aucun gène ne provoque à lui seul une schizophrénie. Elle est parfois associée au génie artistique, sans pourtant qu'il soit constaté une plus grande proportion d'artistes chez les personnes atteintes de schizophrénie que chez l'ensemble de la population. Personnalités[modifier | modifier le code] John Forbes Nash Jr, mathématicien américain, prix Nobel de sciences économiques en 1994, souffrait de schizophrénie. Sa vie a fait l’objet d'un film, sorti en 2001, A Beautiful Mind (Un homme d'exception). Il existe plusieurs personnalités atteintes de schizophrénie. Les diagnostics rétrospectifs sont pour le moins sujets à caution. Par exemple, le diagnostic concernant Van Gogh est toujours l'objet de débats. Le lecteur observera la plus grande réserve pour les diagnostics sans références fiables et cherchera à recouper cette information avec d'autres sources avant de l'utiliser. * John Forbes Nash Jr, grand mathématicien, prix Nobel de science économique^[206] ; * Syd Barrett, fondateur du groupe de rock psychédélique Pink Floyd, dont la schizophrénie a été accentuée par la consommation de LSD à la fin des années 1960^[207] ; * Peter Green, musicien, membre fondateur du groupe Fleetwood Mac^[208] ; * Vincent van Gogh, peintre et dessinateur hollandais de la deuxième moitié du XIX^e siècle, voir les Lettres à son frère Théo, même si ce diagnostic a souvent été contesté^[209] ; * Bobby Fischer, champion du Monde d'Échecs 1972^[210] ; * Robert Schumann, compositeur allemand de la période du romantisme^[211] ; * Émile Nelligan, poète québécois disciple du symbolisme (art) et du romantisme, il a apporté une contribution considérable à la poésie québécoise. * Hugo Wolf, compositeur austro-slovène^[211] ; * Roberto Succo, tueur en série^[212] ; * Zelda Sayre Fitzgerald, peintre et écrivaine américaine, mariée à Francis Scott Fitzgerald. Sa maladie inspira à son mari le personnage de Nicole Diver dans Tendre est la nuit^[213] ; * Antonin Artaud, poète, romancier, acteur, dessinateur, dramaturge et théoricien français du théâtre ; * Unica Zürn, poète, dessinatrice et amante d'Hans Bellmer * Lionel Aldridge, joueur de football pour les Packers de Green Bay^[214] * Edvard Munch^[réf. nécessaire], peintre * David Helfgott^[réf. nécessaire], pianiste * Philip K. Dick, auteur de science fiction^[réf. nécessaire]. * Jean-Jacques Rousseau, philosophe^[215] * Janet Frame^[216], écrivain néo-zélandais dont l'auto-biographie a fait l'objet du film de Jane Campion : Un ange à ma table * Tom Harrell, trompettiste de jazz américain^[217] * Eduard Einstein, fils cadet d'Albert Einstein^[218] Psychanalyse[modifier | modifier le code] Cette section doit être recyclée. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion. Freud a préféré « contourner » le terme de schizophrénie, privilégiant celui de « paraphrénie »^[219]. C'est pourtant bien le premier qui s'est imposé à la suite d’Eugen Bleuler, y compris en psychanalyse, comme une des orientations symptomatique de la psychose^[219]. Ce sont des psychanalystes de diverses tendances postérieures à Freud qui mirent sur pied, en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, une « clinique psychiatro-psychanalytique de la schizophrénie ». Aujourd'hui cette approche est remise en cause par une orientation strictement pharmacologique. L'utilité ponctuelle de l'approche pharmacologique n'est pas remise en cause par la plupart des psychanalystes car elle permet de prendre soin d'individus hors de l'asile. Mais elle est également vue, par des psychanalystes comme Elisabeth Roudinesco ou Michel Plon, comme une « camisole chimique » qui, selon eux, couplée au DSM et aux orientations cognitivistes, enchaînerait la psychiatrie aux laboratoires pharmaceutiques et n'apporterait pas la « moindre solution à la causalité réelle de cette psychose » bien que faisant « découvrir un fondement neurologique » en réalité « simple retour à la Spaltung bleulérienne »^[219]. Psychanalyse lacanienne[modifier | modifier le code] Article détaillé : Approche lacanienne de la psychose. Psychothérapie psychanalytique[modifier | modifier le code] À la suite d'Eugen Bleuler, Carl Gustav Jung, son élève, a ouvert la voie du traitement psychothérapeutique de la schizophrénie. Victor Tausk et, plus tard, Paul-Claude Racamier, Gisela Pankow, Harold Searles, Marguerite Sechehaye et son Journal d'une schizophrène, Christian Müller, Salomon Resnik, Herbert Rosenfeld, Wilfred Bion et Frieda Fromm-Reichmann se sont intéressés aux traitements et à la théorie psychanalytique des schizophrénies. Dite « réfractaire au transfert », la schizophrénie s'est pourtant révélée accessible à un travail psychanalytique^[réf. nécessaire]. Il s'opère conjointement à un suivi médicamenteux (les écoles canadiennes nomment cette autre nécessité "tiers social"^[réf. nécessaire]). L'analyse a lieu dans un cadre institutionnel ou en cabinet privé. Néanmoins dans le traitement de la schizophrénie comme dans le domaine de la psychiatrie d'une manière générale, les études confirment le déclin de la psychanalyse, selon Nathan Hale, dès les années 1965-1985^[220]. En 2009, Paul E. Stepansky s'intéressant plus particulièrement aux États-Unis note, que « ces tendances historiques témoignent de la marginalisation de la psychanalyse au sein de la psychiatrie américaine »^[221]. Critique de la psychanalyse[modifier | modifier le code] Le Livre noir de la psychanalyse critique certains psychanalystes qui attribuent la schizophrénie aux parents, notamment Frieda Fromm-Reichmann qui emploie l'expression « mère schizophrénogène »^[222]. 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PMID : 10671383 * Sadock, Benjamin James et Virginia Alcott Sadock, KAPLAN and SADOCK's Synopsis of psychiatry, Ed. Lippincott Williams et Wilkins, Philadelphie, 2003, p. 471 à 503 Ouvrages psychanalytiques[modifier | modifier le code] * Marguerite Sechehaye, Journal d'une schizophrène, auto-observation d'une schizophrène pendant le traitement psychothérapique, PUF, 1950 * Victor Tausk, De la genèse de l'appareil à influencer au cours de la schizophrénie, in Œuvres psychanalytiques, Payot-Rivages, 2000, Texte d'origine allemande traduit par un collectif, (ISBN 2-2288-9284-X) Résumé en anglais : On the Origin of the ‘Influencing Machine’ in Schizophrenia. (en) * Paul-Claude Racamier, Les Schizophrènes, Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2001, (ISBN 2-2288-9427-3). * Harry Stack Sullivan, La Schizophrénie, un processus humain, Éd.: Erès, 1998, (ISBN 2-8658-6574-6) * Frieda Fromm-Reichmann, Principes de psychothérapie intensive, ERES, 1999, (ISBN 2-8658-6752-8) (Une réflexion sur la psychothérapie institutionnelle) * Herbert Rosenfeld, États psychotiques, PUF 1976, (OCLC 301608712) * Harold Searles, L'effort pour rendre l'autre fou, Folio Gallimard, n^o 420, 2003, (ISBN 2-0704-2763-3) * Wilfred Bion, Réflexion faite, PUF, 1983 (ISBN 2-1303-7604-5) * Christian Müller, Études sur la psychothérapie des psychoses, Éd.: L'Harmattan, 1999, (ISBN 2-7384-7005-X) * Marguerite Sechehaye, Journal d'une schizophrène, Presses universitaires de France, 2003, 11^e édition, (ISBN 2-1305-3795-2) * Gisela Pankow, L'être-là du schizophrène, Éd.: Flammarion, Col.: Champs sciences n^o 708, 2006, (ISBN 2-0808-0158-9) * Jean Besson, Traitement psychothérapique d'une jeune schizophrène, Collection Psychanalyse et civilisations, éditions L'Harmattan, 1995, (ISBN 2-7384-3937-3) * Jean Besson, Laura Schizophrène, Contrepoint théorique, Collection Études psychanalytiques, éditions L'Harmattan, 2004, (ISBN 2-7475-6312-X) + H. Spotnitz, Modern psychoanalysis of the schizophrenic patient : Theory of the technique, YBK Publishers Inc., 2004 Filmographie[modifier | modifier le code] Ces films ont pour thème la schizophrénie, ou mettent en scène un personnage schizophrène. Ce trouble est souvent confondu, de par son étymologie, avec le trouble dissociatif de l'identité dans la culture populaire (pour les films sur ce sujet, consulter la filmographie de l'article). * À travers le miroir (Såsom i en spegel, 1961), d'Ingmar Bergman. * Berlin Calling, de Hannes Stöhr avec Paul Kalkbrenner (2008) . * Black Swan, de Darren Aronofsky, où Natalie Portman interprète certains symptômes de la schizophrénie (paranoïa) (2011). * Clean, Shaven de Lodge Kerrigan avec Peter Greene (1993) * Family Life, de Ken Loach (1971). * La Fosse aux serpents, d’Anatole Litvak (The Snake Pit, 1948). * L'Île intérieure de Dunia Ayaso et Félix Sabroso (La isla interior, 2010) * Un homme d'exception de Ron Howard (2001), adapté de la biographie éponyme de John Forbes Nash, avec Russell Crowe, Ed Harris, Jennifer Connelly. * People Say I'm Crazy, de John Cadigan, schizophrène, qui filme sa propre vie (lien (en)) * Psychose, d'Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins (1960). * Répulsion de Roman Polanski avec Catherine Deneuve (1966). * Shine, de Scott Hicks (1996). * Spider, de David Cronenberg (2002). * Une vie française (téléfilm), de Jean-Pierre Sinapi, avec Jacques Gamblin (2011). Articles connexes[modifier | modifier le code] * Antipsychiatrie * Enquête de Lausanne * Langage de rêve, d'Emil Kraepelin * Psychopathologie * Psychothérapie des psychoses * Autisme en psychopathologie * Hearing Voices Movement–mouvement des entendeurs de voix (avec ou sans diagnostique) Liens externes[modifier | modifier le code] * Société québécoise de la schizophrénie * Catégorie Schizophrénie de l’annuaire DMOZ * Haute Autorité de santé, « Actes et prestations - Affections de longues durée - Schizophrénies - Actualisation de mars 2012 » [PDF] v · d · m Troubles mentaux et du comportement (F · 290–319) Neurologiques/symptomatiques Démence Chorée de Huntington · Déficit cognitif léger · Leucoaraiose · Maladie d'Alzheimer · Maladie de Creutzfeldt-Jakob · Maladie de Parkinson · Maladie de Pick Autres Syndrome post-commotionnel · Trouble mental sans précision · Folie (terme générique) Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psycho-actives Dépendance physique · Intoxication/Surdose · Sevrage · Toxicomanie Schizophrénie, schizotype et délire Psychose (Trouble schizo-affectif, Trouble schizophréniforme) · Schizophrénie (Schizophrénie hébéphrénique, Trouble délirant, Folie à deux) Troubles de l'humeur (affectifs) Manie · Trouble bipolaire (Bipolaire I, Bipolaire II, Cyclothymie) · Dépression (Dépression atypique, Dépression saisonnière, Dysthymie, Mélancolie) Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes Troubles anxieux Agoraphobie · Phobie sociale/Anxiété sociale (Anthropophobie) · Phobie spécifique (Claustrophobie) · Phobie sociale spécifique Autres Anxiété généralisée · Peur panique · Trouble obsessionnel compulsif (TOC) · Stress (Réaction aiguë au stress · Trouble de stress post-traumatique) Troubles de l'adaptation Trouble de l'adaptation Trouble somatoforme Cardiophobie · Dysmorphophobie · Hypocondrie · Nosophobie · Psychalgie · Trouble de conversion (Syndrome de Ganser) · Neurasthénie · Trouble de somatisation Troubles dissociatifs Fugue dissociative · Trouble dissociatif de l'identité · Trouble de la dépersonnalisation Comportements physiques/physiologiques Troubles des conduites alimentaires Anorexie mentale · Boulimie Troubles du sommeil non organiques (Hypersomnie non organique · Insomnie non organique) · Parasomnie (Cauchemar · Terreur nocturne) Dysfonctionnement sexuel Désir sexuel (Frigidité · Hypersexualité) · Impuissance sexuelle · (Anorgasmie · Éjaculation précoce) Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte Troubles de l'identité sexuelle Trouble de la maturation sexuelle · Orientation sexuelle égodystonique · Problème sexuel relationnel · Paraphilie (Voyeurisme, Fétichisme) Autres Trouble de la personnalité · Trouble des habitudes et des impulsions (Kleptomanie, Trichotillomanie, Pyromanie) · Pathomimie (Syndrome de Münchhausen) Troubles mentaux diagnostiqués à l'enfance Handicap mental * Portail de la psychologie Portail de la psychologie * Portail de la médecine Portail de la médecine * Portail des neurosciences Portail des neurosciences Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Schizophrénie&oldid=111364365 ». 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Débutant généralement entre 15 et 25 ans, la schizophrénie associe en proportion variable un délire, des hallucinations (la personne entend habituellement des voix), une désorganisation du comportement et de la pensée et un repli sur soi. Elle s'accompagne d'une souffrance psychique, parfois intense, chez le patient mais aussi dans son entourage, et d'un véritable handicap -le handicap psychique- caractérisé par des difficultés dans la vie quotidienne et l'insertion sociale et professionnelle. La schizophrénie est-elle héréditaire? Comme tout ce qui a trait aux maladies mentales, cette question est sensible, d'autant plus qu'elle concerne une maladie dont la survenue dans une famille suscite toujours un questionnement angoissé et douloureux sur son origine. L'époque où l'on culpabilisait profondément les parents en les accusant d'être de «mauvais» parents, et d'être ainsi responsables de la maladie de leur enfant, est heureusement révolue. Mais la question du caractère héréditaire de la schizophrénie peut faire surgir une autre forme de culpabilité, celle d'avoir légué à son enfant de «mauvais» gènes, qui seraient la cause de la maladie. Cette culpabilité n'est pas plus justifiée que la précédente. Si l'existence chez certains patients d'une composante génétique est aujourd'hui démontrée, les nombreuses études sur les antécédents familiaux des patients, ainsi que les études de jumeaux et de sujets adoptés, qui permettent d'évaluer le poids respectif des facteurs génétiques, familiaux et environnementaux, témoignent d'une réalité beaucoup plus complexe et nuancée. Ainsi, alors que dans la population générale environ une personne sur 100 souffre de schizophrénie, chez les adultes dont un des parents est malade, 7 sur 100 risquent d'être atteintes. Dans la population des personnes dont les deux parents sont schizophrènes, 27 personnes sur 100 sont susceptibles d'être touchées. Alors que chez les frères, sœurs et faux jumeaux des patients schizophrènes qui n'ont que la moitié de leurs gènes en commun, le risque est de 10%, il atteint 50% chez les vrais jumeaux, qui ont un génome quasi identique. Il existe donc bien une composante génétique de la maladie. Mais le fait que le risque de devenir schizophrène chez les vrais jumeaux soit de 50%, et non de 100%, montre également que la schizophrénie n'est pas une maladie héréditaire au sens commun de ce terme: être porteur de cette composante génétique ne signifie pas que l'on va nécessairement devenir schizophrène. Cela signifie que l'on a un risque accru de développer une schizophrénie, que l'on a une susceptibilité ou une vulnérabilité particulière vis-à-vis de cette maladie du fait de gènes dits «de vulnérabilité», bien loin de la notion de «mauvais» gènes. En clair, des facteurs autres que génétiques doivent être présents pour que la maladie survienne. Si de nombreux gènes de vulnérabilité ont été suspectés, seuls un petit nombre d'entre eux ont pu être confirmés par plusieurs études scientifiques indépendantes au plan international. Ils ont en commun d'être impliqués dans le développement et le fonctionnement du cerveau. Enfin, de très récentes études suggèrent que la vulnérabilité génétique de la schizophrénie serait en partie partagée avec une forme particulière de troubles de l'humeur, le trouble bipolaire (anciennement appelé psychose maniaco-dépressive). Interactions Parmi les facteurs non génétiques augmentant le risque de schizophrénie, certains interviennent très précocement, dès la vie fœtale ou la naissance. Le risque est ainsi augmenté chez les personnes nées d'une mère ayant souffert d'une maladie infectieuse ou métabolique, d'un état de malnutrition ou de stress excessif durant la grossesse, ou ayant eu un accouchement difficile à l'origine d'une hypoxie de l'enfant. Ces facteurs ne sont cependant en cause que dans un petit nombre de cas. Des traumatismes psychologiques graves survenant dans l'enfance sont également incriminés. L'isolement social consécutif à l'urbanisation et à l'immigration peut aussi contribuer au développement de la maladie. Enfin, il est aujourd'hui établi que la consommation de cannabis augmente le risque de développer une schizophrénie, et ceci d'autant plus que la consommation est importante et qu'elle débute tôt dans l'adolescence. Les recherches s'orientent dorénavant vers l'analyse des interactions entre les gènes de vulnérabilité et les facteurs non génétiques: c'est la rencontre entre des facteurs de risque et un terrain génétiquement vulnérable, précisément pour ces facteurs, qui expliquerait au mieux le développement de la maladie. Il est ainsi hautement vraisemblable que la schizophrénie résulte d'interactions multiples et complexes entre des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux, dont les effets sont d'autant plus importants qu'ils interviennent, lors de l'enfance et de l'adolescence, dans une dynamique de développement du cerveau et de construction de la personnalité. Ces facteurs se conjuguent pour perturber cette dynamique et altérer la communication entre les différentes régions du cerveau, ce qui pourrait constituer la voie finale commune de la schizophrénie. La nature et le poids respectif de ces facteurs varient d'un patient à un autre, ce qui expliquerait la diversité clinique et la gravité variable de la maladie. Les querelles sur l'origine exclusivement biologique, ou à l'inverse exclusivement psychologique, de la schizophrénie n'ont donc aujourd'hui plus lieu d'être. LIRE AUSSI : » La génétique transforme l'approche de la psychiatrie * Recevoir la Newsletter * S'inscrire au figaro santé Réagir à cet article Commentaires ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ IFRAME: Connexion au figaro.fr Créer un compte *Champs obligatoires * Article précédent * Article suivant * Agrandir le texte Diminuer le texte * imprimer * Commenter 0 * twitter * Envoyer * IFRAME: Facebook : j'aime * + Conserver à lire aussi Fiches EFR EFR Qu’est-ce que c’est ? Les explorations fonctionnelles respiratoires permettent d’explorer les affections pulmonaires Argentine Argentine Avant le voyage « Avant tout » L’Argentine est un pays d’Amérique du Sud partageant ses frontières avec le Chili à l’ouest, la Bolivie au nord-ouest... News santé * Ebola: un essai de médicament stoppé… faute de malades L'épidémie d'Ebola semble en déclin, en particulier au Liberia où seuls quatre cas ont été déclarés la semaine dernière. * Le cancer du sein opéré sous hypnose à l'Institut Curie REPORTAGE - Pour certaines patientes qui ne souhaitent pas subir d... * Découvrir les métiers du secteur pharmaceutique en sauvant l&... 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Il s’agissait d'aborder la dimension psychiatrique de la dangerosité et de son évaluation pour aider la prise en charge des patients dans un objectif de prévention des passages à l'acte violent par une meilleure prise en compte de la clinique. Cette audition a permis, au terme d'un débat contradictoire, d'objectiver des positions et des perspectives professionnelles partagées entre les médecins concernés, au premier rang desquels les psychiatres, en précisant dans le contexte des troubles schizophréniques et des troubles de l’humeur : * la notion de dangerosité psychiatrique et son contexte * l’épidémiologie et les facteurs de risque généraux et spécifiques * l’évaluation de la dangerosité et les premiers recours en cas de signes d’alerte Date de validation mars 2011 Documents * Evaluation de la dangerosité psychiatrique - Recommandations ( 219.6 KB) ReadSpeaker Écouter * Evaluation de la dangerosité psychiatrique - Rapport d'orientation ( 875.18 KB) ReadSpeaker Écouter * Audition publique, 10-12-2010 - Synthèse bibliographique ( 1.6 MB) ReadSpeaker Écouter * Audition publique, 10-12-2010 - Textes des experts ( 1.83 MB) ReadSpeaker Écouter * Méthode de l'Audition publique ( 45.62 KB) ReadSpeaker Écouter * Quelle conduite tenir face a la violence emergente ( 3.2 MB) ReadSpeaker Écouter Mis en ligne le 23 Dec 2011 En savoir + * Consultez les déclarations publiques d'intérêts des experts VOIR AUSSI * Violence hétéro-agressive en psychiatrie : les facteurs de risque et les signes d’alerte à repérer * Dangerosité psychiatrique : repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence * Vidéos - Dangerosité psychiatrique : repérer les signes d’alerte pour prévenir les actes de violence * Dangerosité psychiatrique : mieux anticiper les actes de violence * Anorexie mentale : prise en charge Abonnez-vous aux alertes e-mails Abonnez-vous à nos lettres d'information électroniques Consultez notre Webzine Vos interlocuteurs Service des bonnes pratiques professionnelles * Nous contacter TAGS * Schizophrénie et autres troubles délirants Bonne pratique - Dernières publications * Autisme et autres troubles envahissants du développement : interventions et projet personnalisé chez l’adulte - Note de cadrage * Outil d’aide au repérage précoce et intervention brève : alcool, cannabis, tabac chez l’adulte * Prise en charge d’une première crise d’épilepsie chez l’adulte * Syndrome néphrotique idiopathique de l'adulte * Manifestations dépressives à l'adolescence : repérage, diagnostic et prise en charge en soins de premier recours * Comportements perturbateurs chez les personnes ayant des lésions cérébrales acquises avant l’âge de 2 ans : prévention et prise en charge VIDÉO Comment mieux repérer et réagir face à la maltraitance des enfants? 17/11/2014 IFRAME: http://www.youtube.com/embed/XMKynyqURME?list=UU_eoMNCxA_u4SRAA7f451eg Accès directs * Toutes nos publications par thème / type * Espace Presse * Marchés publics * Nous rejoindre * cadena blanc ESDI - Déclaration d'intérêts en ligne * cadena blanc GRaAL - Accès aux groupes de lecture * icône de médecin SIAM- Accréditation des médecins * Iconne Scope Santé Scope santé Lettres d'information * Actualités & Pratiques * Lettre d'information institutionnelle * I & DPC * HAS dernières publications * Certification & Actualités * Sécurité du Patient & Pratiques * Gérez vos abonnements Suivez-nous sur * Facebook Facebook * Twitter Twitter * Youtube Youtube * Slideshare Slideshare * RSS Fils RSS * icone mobile 164443453 Site Internet mobile © Haute Autorité de santé 2012 - 2014 * English * Plan du site * FAQ - Contact * Données publiques - Open data * Aide * Mentions légales IFRAME: about:blank * fr Français * en English * eNrlWEtP20AQvvdXWD705kdCgNI6oDaFFqlVKQW1N7SxJ/Gmm12zjzz49Z11AkmqGKjNIlU cEtne8Xw7Mzsz3zg5mo2ZNwGpqOBdvxXGvgc8FRnlw65/eXESvPGPDr1XyYhMyLrcXhhftf d9L2VEqa5vl8M+EK7CX1+/fATUANLHF71E9EeQ6g1BoykLPxOVfyVFKeQlE0Ezbww6F1nXL 4xePPYSpSVu5bAQUhPWIxqGQs6TaPl4Q2aQXrXau3Hcbm+sJ5HV/SgUqn4K+VsVJIUzKSY0 g6wCijAFdVEG0+yM6PyUD8R27REaEu8dtNtxlBE+BCkU1RAUap7mlKDMtYEAtMnsfwATwgz RGJcgAxUMSKrBSIU3gaTKiuLVhAqGcYUgB436AjKUoBSdQJDmcBMwfLHA4ArO8YrMCdelMi 2F6dtFhcg3osglcIuuAmE2BRCD5WaMyHXdMr11/XanjK469cN6qUB+QVe6jWpPcA0zbYNbE djyGFNW35CzMg8cmmGsp0RKWEUYgNfVLOH6B8gJg/sclFFVMDIPR6pogPPdgJz/KG+349Cs e5djdXH6RMGlZNsBcq2Lt1E0nU7DnGD6YEJBOJC3ByBqYJzzU4aVQRiJJbASYZSO1cssUtg hKM/EVDlIPcxuIsnY2o590WGOp0aii/T93VRetTo7+/udg6bF6hbGoUFUnfITiXnxbTCgVQ 1ES1MboFgLzF/aH0VvqhHWa9KmZlwhUpL5hmqGqRYuKpvvYbIMdY5s7E7XEgaPKMy6frx6v or91rJXSqzcUd6V4Le7X1972JSZHqfPYYxbG1L5HDa0dmtbkUSLw1eDD0nXHKInDNdVtaV+ nvf0bFlPKCiHJpARmZ3D9WmF7ve4jFvRQRy0Ou2deLcdt/Y7O28aMtSSdzmtk+drvd0p0Ic FO3LNVEkVwxvUbvGLUbO6Ke7u7Ry0arfe9fP7tMmB1NBG9ULiEM4QI6tih1JkJrVUzNLTKG UUuYCKkKZGuRhDNIU+KQp1R1VfJM8rTH+7+xqPDabuyPD/k+4jywu6r8m4eGd/tsN2/2p// 3besUIjor48P71/EnqKsRLn+wfHypV9DW1DsEfb9nKHsWXF2/IhjRvGohoDC+6MpqVnXI5f rgf4xcp23Z+OLxqwr9XOnZKH3uaA6hBrWRiWH6aefnDERH74o5fN4GbMccm2HTrqRvCKuXq RNA1G9+N/3+7a5JNEdg7Diz/XhRR5 #publisher MENU EMAIL PDF * HOME * NEWS A-Z * HEALTH A-Z * DRUGS A-Z * GET QUOTE * PRINT PDF * MEDICAL DEVICES * HEALTH SERVICES * NEWS ARCHIVE * SEARCH * INFO / ABOUT * THOUGHT LEADERS * INSIGHTS FROM INDUSTRY * MEDI KNOWLEDGE * WHITE PAPERS Browse:Drugs|Health|News Schizophrénie La Schizophrénie est un diagnostic psychiatrique qui décrit un trouble mental caractérisé par des anomalies dans la perception ou l'expression de la réalité. Les Déformations dans la perception peuvent affecter chacun des cinq sens, y compris la vue, l'audition, le goût, l'odeur et le contact, mais le plus généralement manifeste en tant qu'hallucinations auditives, illusions sensorielles paranoïdes ou bizarres, ou discours désorganisé et penser avec le dysfonctionnement social ou professionnel significatif. Le Début des symptômes se produit type dans le jeune âge adulte, avec approximativement 0.4-0.6% de la population affectée. Le Diagnostic est basé sur le patient auto-enregistré des expériences et le comportement observé. Aucun essai en laboratoire pour la schizophrénie n'existe actuel. Les Études suggèrent que la génétique, les procédés précoces d'environnement, de neurobiologie, psychologiques et sociaux soient des facteurs contribuants importants ; quelques oisifs et médicaments délivrés sur ordonnance semblent entraîner ou empirer des symptômes. La recherche psychiatrique Actuelle est concentrée sur le rôle de la neurobiologie, mais aucune cause organique n'a été trouvée. En raison des nombreuses combinaisons possibles des symptômes, il y a discussion au sujet de si le diagnostic représente un trouble unique ou un certain nombre de syndromes discrets. Pour Cette Raison, Eugen Bleuler a nommé la maladie les schizophrénies (plurielles) quand il a inventé le nom. En Dépit de son étymologie, la schizophrénie n'est pas identique que le trouble dissociatif d'identité, précédemment connu sous le nom de trouble de la personnalité ou double personnalité multiple, avec lesquels il a été faux confondu. L'activité Accrue de dopamine dans la voie mesolimbic du cerveau est chronique trouvée dans les personnes schizophrènes. Le soutien principal de la demande de règlement est médicament antipsychotique ; ce type de traitement fonctionne principalement à côté de supprimer l'activité de dopamine. Les Dosages des antipsychotiques sont généralement inférieurs que pendant les décennies précoces de leur utilisation. La Psychothérapie, et professionnels et réinsertion sociale sont également importants. Dans plus des cas graves - où il y a risque à l'individu et à d'autres - l'hospitalisation involontaire peut être nécessaire, bien que les séjours d'hôpital soient moins fréquents et pendant des périodes plus courtes qu'ils avaient lieu en périodes précédentes. Le trouble est pensé pour affecter principalement la cognition, mais il contribue également habituellement aux problèmes continuels avec le comportement et l'émotion. Les Personnes avec la schizophrénie sont susceptibles d'avoir des conditions supplémentaires (de comorbid), y compris la dépression et les troubles d'anxiété importants ; le cas de vie de la toxicomanie est environ 40%. Les problèmes Sociaux, tels que le chômage de longue durée, pauvreté et phénomène des sans-abri, sont communs. En Outre, l'espérance de vie moyenne des gens avec le trouble est de 10 à 12 ans moins que ceux sans, en raison des problèmes de santé matériels accrus et d'un taux de suicide plus élevé. Reeve Hôpital de St Elizabeth. Paroi de chambre dans des Reproductions de la Retraite 1. de Salle effectuées par un patient, une caisse perturbée de precox de démence [praecox ?] ; goupille ou ongle utilisé pour rayer la peinture de la paroi, première couleur de cuir épais de couche de peinture, superposée sur une couche de peinture de rouge de brique. Les Illustrations symbolisent l'hospitalisé d'événements au delà de la durée de vie et représentent une condition modérée de régression mentale. Début du 20ème siècle Non Daté, mais susceptible. La Schizophrénie se produit également dans les mâles et les femelles, bien que semble type plus précoce chez les hommes - les âges maximaux du début sont de 20-28 ans pour des mâles et de 26-32 ans pour des femelles. Le Début dans l'enfance est beaucoup plus rare, de même que début dans la vieillesse moyen- ou. La prévalence de vie de la schizophrénie - la part de personnes attendues remarquer la maladie à tout moment en leurs durées de vie - est généralement donnée à 1%. Cependant, des 2002 l'examen que systématique d'on étudie ont trouvé une prévalence de vie de 0,55%. En Dépit de la sagesse reçue que la schizophrénie se produit aux tarifs assimilés mondiaux, sa prévalence varie en travers du monde, dans des pays, et au niveau de gens du pays et de voisinage. On conclusion particulièrement stable et reproductible a été l'association entre vivre dans un milieu urbain et diagnostic de schizophrénie, même après que des facteurs tels que l'usage de drogues, l'ethnie et la taille du groupe social ont été réglés pour. La Schizophrénie est connue pour être une cause importante de l'invalidité. Dans une étude 1999 de 14 pays, la psychose active a été classée la condition de troisième-plus-neutralisation après la quadriplégie et la démence et en avant de la paraplégie et de la cécité. Les Comptes d'un syndrome comme une schizophrénie sont vraisemblablement rares dans le dossier historique avant les 1800s, bien que les états du comportement irrationnel, inintelligible, ou incontrôlé aient été communs. Il y a eu une traduction que les notes sommaires dans le papyrus Antique d'Ebers d'Egyptien peuvent impliquer la schizophrénie, mais d'autres révisions n'ont suggéré aucune connexion. Un examen du grec ancien et de la littérature Romaine a indiqué que bien que la psychose ait été décrite, il n'y avait aucun compte d'une condition répondant aux critères pour la schizophrénie. Des opinions psychotiques Bizarres et les comportements assimilés à certains des symptômes de la schizophrénie ont été enregistrés en littérature médicale et psychologique Arabe pendant les Âges Mûrs. À Canon de Médicament, par exemple, Avicenna a décrit une condition ressemblant en quelque sorte aux symptômes de la schizophrénie qui il Junun Mufrit (folie sévère) appelé, qu'il a discerné d'autres formes de folie (Junun) comme la manie, la rage et la psychose dépressive maniaque. Cependant, aucune schizophrénie de ressemblance de condition n'a été enregistrée en Chirurgie Impériale de Șerafeddin Sabuncuoğlu, un manuel médical Islamique important du XVème siècle. La preuve historique limitée Donnée, schizophrénie (aussi répandue qu'elle est aujourd'hui) peut être un phénomène moderne, ou alternativement lui a pu avoir été gênée dans des écritures historiques par des concepts relatifs tels que la mélancolie ou la manie. Une observation détaillée en 1797 au sujet de James Tilly Matthews, et des comptes par Phillipe Pinel publié en 1809, sont souvent considérés comme les cas les plus précoces de la schizophrénie dans la littérature médicale et psychiatrique. La Schizophrénie a été décrite la première fois comme syndrome distinct affectant des adolescents et des jeunes adultes par la Morille de Bénédict en 1853, précoce nommé de démence (littéralement « démence précoce "). Le praecox de démence de condition a été employé en 1891 par la Sélection d'Arnold dedans à une observation d'une psychose. En 1893 Emil Kraepelin a introduit une distinction neuve générale dans la catégorie des troubles mentaux entre le praecox de démence et les troubles affectifs (nommés dépression maniaque et comprendre la dépression unipolaire et bipolaire). Kraepelin a cru que le praecox de démence était principalement une maladie du cerveau, et en particulier une forme de démence, discernée d'autres formes de démence, telles que la Maladie d'Alzheimer, qui se produisent type plus tard dans la durée de vie. La catégorie de Kraepelin a lentement gagné l'acceptation. Il y avait les objections à l'utilisation du terme « démence » en dépit des cas de reprise, et une certaine défense des diagnostics qu'elle a remontés comme la folie adolescente. La schizophrénie de mot - qui traduit rugueux comme « se divisant de l'esprit » et vient du schizein de racines de Grec (σχίζειν, « au fractionnement ») et du phrēn, phren- (φρήν, φρεν-, « esprit ») - a été inventée par Eugen Bleuler en 1908 et a été destinée pour décrire la séparation du fonctionnement entre la personnalité, penser, la mémoire, et la perception. Bleuler a décrit les symptômes principaux en tant que 4 A : l'Affect aplati, Autisme, a causé la détérioration de l'Association des idées et de l'Ambivalence. Bleuler s'est rendu compte que la maladie n'était pas une démence en tant que certains de ses patients améliorés plutôt que détériorée et par conséquent proposé la schizophrénie de condition au lieu. La schizophrénie de condition est généralement mal comprise pour signifier que les personnes affectées ont une « double personnalité ». Bien Que quelques gens diagnostiqués avec la schizophrénie puissent entendre des voix et puissent remarquer les voix en tant que personnalités distinctes, la schizophrénie ne fait pas participer une personne changeant parmi des personnalités multiples distinctes. La confusion surgit en partie dû à la signification de la schizophrénie de la condition de Bleuler (littéralement « divisez » ou « a brisé l'esprit »). L'usage d'abord connu de la condition pour signifier la « double personnalité » était dans un article par le poète T.S. Eliot en 1933. Dans la première moitié de la schizophrénie de 20ème siècle a été considéré un défaut héréditaire, et les souffrants étaient sujets à l'eugénisme dans beaucoup de pays. Des Centaines de milliers ont été stérilisées, avec ou sans le consentement - la majorité en l'Allemagne Nazie, aux Etats-Unis, et les pays Scandinaves. Avec d'autres gens étiqueté « mentalement incapables », on diagnostiqués avec la schizophrénie ont été assassinés dans le programme Nazi de la « Action T4 ». Au début des années 70, les critères diagnostiques pour la schizophrénie étaient le sujet d'un certain nombre de polémiques qui ont éventuellement mené aux critères de fonctionnement utilisés aujourd'hui. Il est devenu clair après l'Étude Diagnostique de 1971 US-UK que la schizophrénie a été diagnostiquée jusqu'à un degré bien plus grand en Amérique qu'en Europe. C'était partiellement dû à des critères diagnostiques plus desserrés aux USA, qui ont utilisé le manuel de DSM-II, différant de l'Europe et son ICD-9. L'étude de David Rosenhan 1972, publiée en la Science de tourillon sous le titre Sur être saine d'esprit dans les places aliénées, a conclu que le diagnostic de la schizophrénie aux USA était souvent subjectif et peu fiable. C'étaient certains des facteurs en menant à la révision non seulement du diagnostic de la schizophrénie, mais la révision du manuel entier de DSM, ayant pour résultat la publication du DSM-III en 1980. Depuis les années 1970 plus de 40 critères diagnostiques pour la schizophrénie ont été proposés et évalués. Dans l'Union Soviétique le diagnostic de la schizophrénie a été également utilisé pour des buts politiques. Le psychiatre Soviétique important Andrei Snezhnevsky a produit et a introduit une sous-catégorie supplémentaire de schizophrénie lentement de progrès. Ce diagnostic a été employé pour critiquer et emprisonner expéditivement les dissidents politiques tout en se passant d'un essai potentiellement embarrassant. La pratique a été exposée aux Occidentaux par un certain nombre de dissidents Soviétiques, et en 1977 l'Association Psychiatrique du Monde a condamné la pratique Soviétique au Sixième Congrès du Monde de la Psychiatrie. Plutôt que défendant sa théorie qu'une forme latente de schizophrénie a fait opposer des dissidents le régime, Snezhnevsky a brisé tout le contact avec l'Ouest en 1980 en démissionnant ses positions honorifiques à l'étranger. Le stigmate Social a été recensé comme obstacle majeur dans la reprise des patients présentant la schizophrénie. Dans un grand, représentatif échantillon provenant d'une étude 1999, 12,8% d'Américains a cru que les personnes avec la schizophrénie étaient « très » pour faire quelque chose violente contre d'autres, et 48,1% ont indiqué qu'ils étaient « quelque peu susceptibles » à. Plus De 74% a dit que les personnes avec la schizophrénie pouvaient « pas très capables » ou « du tout » prendre des décisions au sujet de leur demande de règlement, et 70,2% ont indiqué la même chose de décisions de gestion de fortunes. La perception des personnes avec la psychose en tant que violent plus qu'a été doublée dans la prévalence depuis les années 1950, selon une méta-analyse. __________________________________________________________________ Davantage de Relevé * Diagnostic de Schizophrénie * Causes de Schizophrénie * Procédés Neuraux de Schizophrénie * Mécanismes de Schizophrénie * Examen Critique, Prévention et Management de Schizophrénie * Médicament de Schizophrénie * Interventions de Schizophrénie * Pronostic de Schizophrénie __________________________________________________________________ Recherché et Résumé de l'information a trouvé à NIAMS, la CDC, NIH, FDA, Wikipedia (la Plaque D'immatriculation Créative d'Attribution-ShareAlike de Terrains Communaux) Last Updated: Dec 1, 2014 [INS: :INS] Share: MENU * HOME * NEWS A-Z * HEALTH A-Z * DRUGS A-Z * GET QUOTE * EMAIL PDF * MEDICAL DEVICES * HEALTH SERVICES * NEWS ARCHIVE * THOUGHT LEADERS SERIES * INSIGHTS FROM INDUSTRY SERIES * MEDIKNOWLEDGE SERIES * WHITE PAPERS * SEARCH * ABOUT AZoNetwork Copyright © 2000-2015 Quantcast Canoe.ca Actualités * Actualités | * Automobile | * Petites annonces | * Emplois | * Immobilier | * Rencontres | * Plus sur Canoe.ca + Accueil + Actualités + Argent + Art de vivre + Autonet + Blogues + Bulletins électroniques + Cartes virtuelles + Chroniqueurs + Circulation + Cotes boursières + Divertissement + Divertissement Vidéotron + Espace Canoë + Fils RSS + Horaire cinéma + Horaire télé + Horoscope + Jobboom + Journal de Montréal + Journal de Québec + Maison + Météo + Micasa + Mobile + Motonet + Occupation Double + Passeport + Plans de maisons + Réseau Contact + Restaurants + Santé + Shopping + Sports + Techno et sciences + TVA + TVA dans votre région + TVA Nouvelles + Vidéos + Vitevitevite + Voyages + Yoopa + Canoe.ca in English TVA Nouvelles * Actualité + Toutes les nouvelles + Les plus populaires + National + Patrouille TVA Nouvelles + Économie + Le Buzz + Judiciaire * Régions + Montréal + Québec + Trois-Rivières + Sherbrooke + Saguenay + Est-du-Québec + Autres régions * International * Sports * Culture * Argent * Vidéos + Bulletin de nouvelles + Galeries vidéos + Patrouille TVA Nouvelles + Mon topo * Hélicoptère * MonTopo National Étude du Neuro Le cerveau schizophrène interprète mal le monde Première publication 2 avril 2014 à 17h58 Le cerveau schizophrène interprète mal le monde Crédit photo : TVA Nouvelles Tweet Agence QMI Une nouvelle étude menée à l'Institut et Hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro) permet de comprendre les mécanismes du cerveau qui pourraient être à l'origine de l'interprétation erronée que font les schizophrènes du monde qui les entoure. L'étude, menée en collaboration avec des chercheuses du Département de psychologie de l'Université McGill, révèle que des erreurs de perception visuelle chez des gens atteints de schizophrénie coïncident avec une interférence dans un signal cérébral appelé la décharge corollaire. Selon le professeur Christopher Pack, neuroscientifique au Neuro et chercheur principal de l'étude, une décharge corollaire «est une copie d'un message du système nerveux transmise à d'autres parties du cerveau, afin de nous rendre conscients que nous effectuons quelque chose». Sans décharge corollaire, un individu pourrait présumer que le mouvement d'un de ses membres ou la formulation d'une de ses pensées ne sont pas de lui. Or, «la schizophrénie est une maladie qui interfère avec la capacité de penser clairement et de gérer les émotions. Les schizophrènes attribuent souvent leurs propres pensées et actes à des sources externes, comme dans le cas d'hallucinations auditives, peut-on lire dans le communiqué du Neuro. Une décharge corollaire défectueuse ou altérée pourrait donc être à l'origine de certains symptômes observés chez les schizophrènes. «Nous sommes donc optimistes de pouvoir arriver jusqu'à la base biologique des effets de décharge corollaire à partir des données comportementales», a indiqué le professeur Pack, ce qui pourrait aider au diagnostic et au traitement de la schizophrénie. L'étude a été publiée dans la dernière édition du «Journal of Neuroscience». * RSS - Toutes les nouvelles * Toutes les nouvelles nationales * Toutes les nouvelles Dans cette section Facture de 2,7 millions $ à 68 députés Bureaux satellites du NPD Facture de 2,7 millions $ à 68 députés Une organisation réclame l'éradication de la pauvreté Rapport de «Dignité pour touTEs» Une organisation réclame l'éradication de la pauvreté Deux ados auraient tenté de rejoindre le groupe État islamique Toronto Deux ados auraient tenté de rejoindre le groupe État islamique Les Québécois pourront remplacer leur carte soleil en ligne Assurance-maladie Les Québécois pourront remplacer leur carte soleil en ligne Les démissions n'inquiètent pas Philippe Couillard Hydro-Québec Les démissions n'inquiètent pas Philippe Couillard Le tabagisme au plus bas niveau jamais enregistré Enquête nationale Le tabagisme au plus bas niveau jamais enregistré Fermer Personnalisez votre météo Province/territoire [Choisissez votre province/territoire] Ville [Choisissez votre ville] Sélectionnez une province ou un territoire et une ville. 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Mes parents étaient déficients, comme beaucoup de parents. J'ai subi des attouchements d'une maîtresse sadique et méchante, en cm2. Puis j'ai vécu l'isolement et l'enfermement. Ma famille était catholique pratiquante, "très à cheval sur les principes" dixit mes parents. Oh, rien de grave. Je n'ai pas été battue, violée, torturée... Et pourtant tout ça me pesait, psychologiquement. Ma soeur, mon frère, ma famille, mes amis, mon ex-fiançé... Pour tout le monde, c'est moi le problème. Alors, dès vingt ans, j'ai vu toutes sortes d'experts : psychiatres, psychologues, Cotorep… J'ai perdu tous mes amis. Je vois maintenant une psychanalyste très gentille, mais nos rendez-vous sont trop espacés. Depuis peu, j'ai enfin accepté le diagnostique des psychiatres et généralistes de tout poil... Je suis schizophrène. Je souffre atrocement psychologiquement et surtout, toute relation humaine est un enfer. Tout me fait souffrir. Pour ma psychanalyste, je suis une "artiste qui ne crée plus". Alors je fais quoi ? Je prends mes pinceaux, et ? Avant d'être artiste, je suis folle, et croyez-moi, j'ai fait les meilleures écoles des Beaux Arts. Il n'y a pas de place pour les fous dans l'art. Je veux évidemment parler d'un avenir, d'une carrière.. C'est très dur, je n'en peux plus mais je suis tout à fait lucide. Je n'ai pas peur, ce monde n'est pas le mien. Les seuls gens qui sont restés disent qu'ils m'aiment, mais me trouvent insupportable. Je ne suis pas aimable, et pourtant, je donne tout, j'ai tout fait pour être un peu aimée, pour changer. Mais cela semble impossible : je dérange trop. C'est dur de vivre sans espoir de guérison, sans espoir du moindre amour. modifié en juin 2010 * 6 * 57 * * * linkedIn * * * * Discutez-en sur le forum La maladie au quotidien Proposez votre témoignage Pour proposer votre témoignage, connectez-vous Email ____________________ Mot de passe ____________________ Connexion Mot de passe oublié ? ou inscrivez-vous [INS: :INS] Commentaires Pour réagir Connectez-vous Email ____________________ Mot de passe ____________________ Connexion Mot de passe oublié ? ou inscrivez-vous * Signaler un abus peaceandlofe - 29/01/2014 Bonjour,je voulais te donner mon avis même si ton article date je n'ai pas cette maladie mais mon frère l'a et c'est dur de le vivre au jour le jour mais jamais je ne le renierai il est ma raison de me battre dans les moments difficile, il m'aide à avancer je pense que je n'aurai pas ouvert autant les yeux sur la vie sans lui donc il ne faux pas se considérer comme un poison pour les autres mais plutôt un antidote; et inversement je le soutiens les maths étant quelque chose d'impossible pour les schizophrènes mais étant quelque chose qu'il aime je me suis inscrite à la fac avec lui pour lui montrer que s'il veut il peut cette maladie s'estompe dans de très rare cas mais il faut croire que ce sera le tiens ne baissent jamais les bras, si tu as des médicaments qui te privent de ton humanité: libido etc demande conseil à ton médecin mon frère a pu retrouver la sienne, je ne te dis pas que la vie d'un schizophrène peut etre facile mais elle peut être une vie; confis ton secret à des gens dont tu es sur qu'ils accepteront cette maladie et ne changeront pas le regard sur qui tu es. Reste accessible la communication est quelque chose de difficile alors pour rencontrer un homme n'hésite pas à utiliser les sites de rencontres et à parler longuement avant de rencontrer la personne afin de stresser le moins possible et n'oublis pas de VIVRE (écoute de la musique et quand le cœur t'en dis peint, peint sur ce que tu ressent, ce que tu vois, peint tes doutes ta souffrance, tes moments de bonheur, de joie, de rire Bon courage * Signaler un abus raphatigre - 03/05/2011 Coucou maya. Je suis shizophrene aussi . Je voudrais tout d abord dire a bebebonhumeur que je ne suis pas du tout d accord avec son commentaire. Je trouve meme son avis tres dangereux. Si dieu existait et qu il etait bon il ne t aurai pas laissé naitre avec une maladie aussi pénible. Ensuite je ne peux pas laisser dire que les shizophrenes sont malades parce qu ils ne croivent pas en dieu. C est une maladie qui a été prouvée scientifiquement et je ne vois pas le rapport avec la religion . Si on est shizophrene ce n est pas de notre faute . Faudrait que bebebonnhumeur se renseigne un peu avant de dire de telles inepties. Maya je voulais te dire que tu dois t entourer de gens qui comprennent ta maladie ou du moins qui essaye de la comprendre. Deja que c est une pathologie qui est tres dure a vivre il ne faut pas que ton entourage en rajoute en disant que c est toi le probleme. Le probleme c est ta maladie et tu n y est pour rien . Par exemple est ce qu on dit a un handicapé en fauteuil roulant de remarcher? non! on ne lui reprochera pas de ne pas pouvoir marcher. Il faut que tu sache que cette maladie n est pas "toi" meme s il est vrai que tu dois composer avec. Mais malgre notre maladie nous sommes des personnes capables de realiser beaucoup de choses . Meme si on est pas comme tout le monde , qu on sort du conventionel on a de nombreuses qualités et on a nous aussi le droit au respect et a l amour. gros bisous et tout mon soutien. * Signaler un abus fafalune - 13/12/2010 Etre la fille d'une schizophrène (hou la la la...) Ma mère a eu la chance de se marier très jeune, elle était une veritable poupée. Sa schizophrénie s'est probablement développée au fur et à mesure du temps,comme tous les schizophrènes. Mes grands parents, mes oncles et tantes mettaient cela sur le compte d'un mauvais caractère alors qu'elle souffrait. De plus, elle était contrainte au mariage parce qu'il n'y avait rien d'autre a être...qu'une femme mariée, car avant tout elle est une femme. Ce qui me navre chez ma mère c'est cette incapacité a réagir, je voudrais qu'elle se secoue, qu'elle sauve sa vie car ainsi elle n'a pas de sens. C'est comme que j'ai compris jeune, trop jeune que ce n'était pas dans les autoroutes, les grands principes de vie des masses que ma mère pourra trouver la paix. La paix, c'est dans le quotidien, la laisser tranquille faire les choses si elle a envie ou pas, prendre ses médicaments ou pas. Alors si tu es lucide, les gens autour de toi devrait te laisser à toi la paix, tu trouveras peut être du sens dans des sentiers, des routes que peu de gens prennent. Ma mère a été atroce, maltraitante, fermée, brutale dans ses relations, j'ai eu la chance d'être née malgré tout dans une famille aimante. Alors, je ne suis pas malade, avant je ne voulais pas d'enfants de peur qu'ils soient malades (j'ai un frère schizophrène), mais en dépit de tout même si ils me cassent la tête, ma vie serait boulversée si ils n'étaient plus là. Ils ne cherchent pas mon amour mais dans mes yeux, je vois bien qu'ils cherchent des réponses et je n'en ai pas. Au fond, je pense qu'ils sont des "fantaisies" de la natue et c'est très tendre quand je dis cela parce que même si, et c'est cruel, ils ne "servent" à rien, dans le sens où ils ne sont pas rentables pour cette socièté, ils ont toute leurs places. Sans eux, je n'aurais pas tant pleuré, ni autant compris les carcans, les conditionnement dans lesquels sciement ou non, on veut nous faire rentrer. Alors, tu as un niveau intellectuel qui est une appui redoutable, cherche, cherche encore parce que shizophrène ou pas, on doit toujours chercher. Je t'embrasse très, très, très fort. * Signaler un abus bebebonhumeur - 11/10/2010 maya ton amour cherche le chez dieu je dis pas dans la religion catho qui t a pas aide mais aupres de dieu ton createur le tout misericordieux et le tout puissant celui qui peut tout faire changer et la solution a ton probleme est de te tourner sincerement vers lui et d abandonner l art car c est le domaine des demons je plaisante pas dieu a dit e ne pas faire d images et toi tu le contredis donc tu vis dans le malheur et la misere n imite pas la creation de dieu tu n es rien a cote de lui accepte qu il te guide et medite sur le sens de ton existence tu es la pour adorer dieu pas pour te ruiner et detruire les autres avec il faut que tu te soigne mais pas en t accrochant a des gens surtout pas lespsy sais tu comment ils vivent ces gens la sont eux meme malades la verite sii tu souhaite je t aiderais si dieu veut * Signaler un abus Hazel88 - 21/03/2010 Moi je suis persuadée que tu as ta place dans le monde. Hors du politiquement correct et alors? Tu as ta personnalité, construite sur des expériences douloureuses, et chacun a la sienne. Quelqu'un peut être dans ce qu'on appelle "les normes" et être exécrable. Je suis sûre qu'avec ton vécu tu es pleine de richesse intérieures qui pourront notamment t'aider à créer beaucoup de choses sublimes. A présent il faut que tu trouves le bien-être, le bonheur malgré ton passé et tu y as le droit. Bise * Signaler un abus mimosa31 - 13/12/2009 Bonjour maya, Non, tu n'est pas seule à avoir cette maladie de m...., je suis moi même schizzoaffective depuis 13 ans. J'ai le même age que toi (38)à peut près !! LOL J'ai les mêmes symptômes que toi, à peut près et en ce moment, je fait un peu le vide autour de moi, parceque on profite de ma faiblesse, et ça ca m'est insupportable, ressent tu la même chose ??? Ma famille ne s'intéresse pas à ma maladie, à mes amis je ne le dit pas que j'ai cette maladie, il n'y à que les medecins qui me comprennent !!! C'est très dur d'avoir à se raisonner quand la maladie te fait partir en vrille !! Ce que je voulais te dire, SI IL YA UNE PLACE POUR TOI DANS L'ART ! c'est génial !!! NON tu n'est pas folle, si tu prends bien ton traitement, je sait ce qu'on te donne, alors tu sera peut être un peu apaisée !! Je sait l'isolement, la souffrance, les moqueries, les profiteurs !!! NON, il y a une place pour toi dans l'art, moi j'ai fait du théatre, du chant et de la peinture, et je sait que libère ma souffrance et que je m'éclate dans ça !!! Je te donne mon email : karinel31@hotmail.com pour discuter en privé. BON courage !!! Je t'embrasse, à bientôt !!! Commentaires Pour réagir Connectez-vous Email ____________________ Mot de passe ____________________ Connexion Mot de passe oublié ? ou inscrivez-vous A lire également * Amis * Autour de moi * Bipolaire * Comportement * Kama Sutra * La mythomanie * Maladies * Souffrance * Coaching * Courage Plus de thèmes Restez connecté à Psychologies * * * * * * Psychologies magazine en février Consulter le sommaire Vous recherchez une formation ? Savoir Psy SAVOIR PSY est une école généraliste de formation en psychologie.. Toutes les annonces formation a votre avis ? Le plus important pour être heureux, c'est : (_) Etre aimé (_) Partager (_) Se sentir libre (_) Se faire plaisir (_) Avoir un idéal Valider Voir les résultats vos contenus préférés * Articles * Réponses d'expert * Témoignages * Manipulateurs, pervers narcissiques : qui sont-ils ? 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Voir tous les blogs [Instagram_Icon_Small.png] Suivez @psychologies_ sur Instagram La pleine conscience et le silence, c'est fini ! Bonne nuit Paris ! #dinerensilence Chacun a trouvé à sa place ce qu'il peut interpréter à sa guise... Hasard ou coïncidence ? #dinerensilence On ne sait toujours pas ce qu'on mange, silence oblige, mais on déguste ! Merci Thierry Marx ! #dinerensilence Un peu de lyrisme dans ce monde silencieux. Les frissons sont au rendez-vous. #dinerensilence Ça se corse... #dinerensilence Le chef Marx nous laisse clairement sans voix. Ça tombe bien. #dinerensilence L'invitée la plus silencieuse de ce grand #dinerensilence ! Douceurs visuelles qui invitent à la pleine conscience #dinerensilence * Les grands dossiers de Moi * Changer de vie * Confiance en soi * Dire merci * Journée de la gentillesse * * Pardon * Angoisse * Schizophrénie * Dépression * Partenaires * Zelfkennis * Se connaître * * MAIGRIR SANS REGIME * Psychologues par téléphone Psychologies magazine en février Consulter le sommaire * Forums * Chats * Faites votre couverture * Concours * Psychologies. com 2013 Mentions légales * Contacts * Données personnelles & Cookies * Psychologies publicité x * Actualité * Économie * Finances Perso * Entreprise * Étudiant * Emploi * Styles * Tendances * Déco * Point de vue * Vidéo * Boutique * Applications mobile et tablette * Contacts * Service client * Mentions légales En vente cette semaine L'Express L'Express Styles Découvrir Menu Toute l'actualité * Twitter * Facebook * Google + * RSS Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express S'abonner Connexion S'inscrire * A la une * Politique * Monde * Société * Economie * Finances perso * Entreprise * Sport * Styles * Vidéos * Culture * Education * Emploi * Tendances * High-Tech * Insolite * Sciences * Médias * Vie Pratique * Régions * Immobilier * Déco * Blogs * Le Rendez-Vous IT ____________________ Menu * (_) Cotations * (_) Actualité Rechercher ____________________ Submit Santé * Coeur artificiel Carmat * Grève des médecins * Le palmarès des hôpitaux * La loi de santé publique * La grippe, épidémie saisonnière * IVG, le combat permanent * La maladie d'Alzheimer * Le burn-out, maladie professionnelle? * Le prix Nobel de médecine * Le risque Ebola en France * Vaccination: pour ou contre? * Lutte contre le cancer * Alcool et grossesse * Premiers secours: les gestes qui sauvent * Vidéo Sante * Actualité * Société * Santé Moi, Maud F., cadre supérieur et schizophrène Par Estelle Saget publié le 20/12/2013 à 18:17 Dans le monde du travail, on côtoie sans le savoir des personnes atteintes de schizophrénie. Elles cachent leur maladie par peur d'être mises à l'écart. Le témoignage de Maud, ingénieure dans un grand groupe, brise un tabou. (Submit) Zoom moins (Submit) Zoom plus 47 Moi, Maud F., cadre supérieur et schizophrène Reuters Quinze ans qu'elle garde le silence, au bureau, sur ses maux. Qu'elle met ses absences - rares - sur le compte d'une grosse fatigue. Qu'elle garde ses distances avec ses collègues, pour éviter les déballages trop intimes. "J'ai des ennuis, mais rien de grave, c'est passager", leur glisse-t-elle quand elle sent sa raison vaciller. Mais ce n'est pas passager, non. Maud* F. est schizophrène, une maladie mentale qui ne se guérit pas. Ingénieure dans une grande entreprise du Cac 40, en charge d'un projet sensible dont le budget avoisine le million d'euros, très bien notée par sa hiérarchie, elle travaille depuis toujours sous camisole chimique. Un comprimé d'Abilify 15 mg chaque matin. Deux, le maximum autorisé, dans les périodes critiques. Seuls ses proches savent. "Personne ne se doute de rien" Assise à la terrasse d'un café parisien, des pendentifs élégants aux oreilles, féminine sans ostentation, elle balance la vérité sur sa double vie d'un coup, comme on saute sans regarder en bas du plongeoir de 5 mètres. Puis elle tire sur sa cigarette roulée, son "autre poison", avec les médicaments, et elle rajoute, en souriant crânement : "Je donne le change, je navigue avec facilité dans tous les milieux, personne ne se doute de rien". Parce qu'on est au courant, on trouve des indices, forcément. Il y a son visage, étonnamment expressif, qui s'illumine sous l'effet de l'exaltation et, dans la même seconde, se crispe d'inquiétude. Et aussi, les fines lignes blanches sur le dessus de son poignet. "Des traces d'automutilation, explique sans détour Maud. D'habitude je porte des manches longues pour les cacher. A vingt ans, je me tailladais le bras avec des lames de rasoir, ma seule échappatoire quand je sentais l'angoisse monter. J'ai fait deux tentatives de suicide à cette époque. Une overdose d'héroïne, d'abord. Puis j'ai sauté d'un mur de 10 mètres. Je ne devrais plus être là pour en parler". Sur Internet avec d'autres "schizonautes" On se tait, le temps d'encaisser sa dérangeante confession. Elle savoure son expresso, détendue, comme soulagée de réconcilier, enfin, les deux moitiés d'elle-même. La femme socialement adaptée, sous contrôle, " l'actrice", dit-elle. Et la psychotique, entière et sans concessions, qui passe ses nuits sur Internet à s'empoigner avec d'autres "Schizonautes" rêvant, comme elle, d'une société plus juste. On l'a rencontrée sur le Net, justement, où elle se dissimule sous un pseudo. Au départ, la discussion pouvait paraître mal engagée. "A cause de vous, les journalistes, les gens pensent que les schizophrènes sont tous des fous dangereux, prêts à pousser un inconnu sous le métro ou à poignarder le premier passant venu, écrivait-elle, très remontée, sur le site communautaire Atoute.org. Vous n'avez pas idée du nombre d'entre nous qui travaillent et ne font pas parler d'eux. J'en connais une quinzaine, rien que sur ce forum. D. est webmaster, F. ingénieure chargée de la synchronisation des feux rouges, B. expert dans la police scientifique..." "Pire que le cancer" On avait admis qu'en effet, on ignorait cette réalité. Sur quoi D., justement, était intervenu : "Les schizophrènes n'osent pas se déclarer, par peur d'être stigmatisés. Aux yeux d'un employeur, cette maladie, c'est pire que d'avoir le cancer ou d'être séropositif". A cet instant, Maud s'était sentie piquée au vif : "Je vais me déclarer, moi, je n'ai pas honte!" Elle pouvait se permettre de prendre le risque, affirmait-elle. A 19 ans, son "gamin", qu'elle avait élevé seule, était sur les rails : "Baptiste* a commencé à chercher du boulot, bientôt il gagnera sa vie, alors quelle importance, si j'étais virée..." Elle venait de trouver un combat à la mesure de ses idéaux, qui rejoignait ses désirs secrets, ne plus mentir, ne plus faire semblant. Maud avait donné son vrai nom. On s'était fixé rendez-vous quelques semaines plus tard dans une brasserie. La brasserie où, en cet après-midi de juin, elle se montre plus déterminée que jamais. "J'ai 46 ans, j'ai fait mes preuves dans cette boîte, assène-t-elle. Dès que l'occasion se présentera, je dirai qui je suis". Cette occasion, son employeur va peut-être la lui livrer sur un plateau. Maud souhaite travailler de chez elle un jour par semaine, avec la bénédiction de son chef. Mais la direction des ressources humaines tergiverse. "Après l'été, si je n'ai toujours pas obtenu leur accord, je sors ma RQTH", lance-t-elle sur le ton du défi. Sa quoi ? "Ma reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé", traduit-elle. Les handicapés psychiques hésitent à utiliser cette arme à double tranchant, qui leur donne droit à des horaires aménagés mais les oblige à sortir du bois. Seulement, le destin de pasionaria sied à Maud. "J'ai un bon job, je passe pour un modèle de réussite sociale, raisonne la cadre supérieure. Qui, mieux que moi, peut changer l'image effrayante que les gens se font des schizophrènes?" Des regards bizarres Un mois plus tard, sous un soleil radieux. A l'approche des vacances, le chef de Maud a réservé des tables au restaurant d'à côté, pour le déjeuner rituel du service. Quand elle arrive, ses collègues en chemisettes sont déjà installés sous les parasols. Pourquoi me regardent-ils bizarrement, se demande-t-elle, jusqu'à ce que l'un d'eux lui suggère, l'air gêné, de retirer ce gros pull à col roulé, elle doit étouffer par cette chaleur. Maud s'exécute, confuse. Elle se montre si soucieuse, habituellement, de ne pas se faire remarquer. Mais voilà, elle a arrêté ses médicaments depuis plusieurs jours, convaincue une fois de plus qu'elle va réussir à s'en passer. Les interruptions de traitement sont récurrentes dans cette maladie, qui prive le sujet de clairvoyance vis-à-vis de ses symptômes. Depuis, ses idées s'emmêlent, chaque geste lui coûte, elle oublie de se doucher le matin, s'habille avec ce qui lui tombe sous la main. Elle redoute les trajets en métro, oppressants pour qui lit, comme elle, dans les pensées des autres voyageurs, de même qu'eux lisent dans les siennes. A l'étage où elle travaille, en open-space, elle se sent épiée, scrutée, jugée. Si bien que cet après-midi là, elle manque apostropher les deux types qui échangent des regards entendus d'un box à l'autre, tout en pianotant sur leurs téléphones. Ils s'envoient des textos médisants à son sujet, la preuve, ils la dévisagent en ricanant. Ou peut-être qu'elle déraille? La hantise de la faute professionnelle Au bord de l'épuisement, Maud lutte pour dissimuler sa peur et éviter la faute professionnelle, sa hantise. Plus que quelques heures avant les congés. La liberté d'être soi, même si ce n'est qu'un bloc de souffrances. Elle se félicite d'être débarrassée de ces médicaments qui, à la fois la sauvent, et l'amputent de la part la plus vivante de sa personnalité. "Je me déteste en robot performant qui ne ressent plus rien", confie-t-elle. Son fils a filé sur la Côte d'Azur avec un copain. Son fils qui la retient, depuis tant d'années, de basculer. "Baptiste agit comme un détecteur de fumée, explique-t-elle. Quand je commence à perdre contact avec la réalité, je m'en aperçois à la façon dont il me parle, il s'inquiète alors il devient agressif. Pour moi c'est le signal." Baptiste parti, plus de détecteur, plus de signal. Les jours suivants, Maud les passe au fond de son lit, exsangue. Jusqu'à ce matin fatidique où Baptiste ne répond pas sur son portable. Son copain non plus. N'avaient-ils pas parlé d'une rencontre, sur le port, avec le propriétaire d'un yacht ? A l'heure qu'il est, cet homme d'affaires richissime les a kidnappés, c'est sûr, il les garde prisonniers sur son bateau. Le pire, c'est que les flics sont de mèche, inutile d'espérer de l'aide de leur part. Une seule solution, sauter dans le premier avion pour Nice, se dit-elle à l'instant précis où arrive un texto signé de Baptiste : "T'inquiète", suivi d'un smiley. Un épisode délirant Allons donc, ce n'est pas lui qui écrit, le milliardaire lui a confisqué son téléphone et cherche à gagner du temps. Texto impératif de Maud : "Je veux un coup de fil." Texto irrité de Baptiste: "On s'est parlé hier soir, je ne vais pas t'appeler tous les jours!" Le signal. Sur le champ, Maud ressort ses boîtes d'Abilify de l'armoire à pharmacie. Et, deux semaines plus tard, reprend le chemin du boulot, fin prête pour la négociation d'un partenariat capital avec leur homologue polonais. Cet épisode délirant n'est ni le premier ni le dernier de son long compagnonnage avec la maladie. Mais jamais ses collègues n'ont été témoins de ses égarements. Chaque fois, un sixième sens l'a averti à temps pour qu'elle demande à son psychiatre de l'arrêter. On retrouve Maud un soir de septembre, dans le même café que précédemment, avec sur le visage, cette expression désarmante de candeur qui provoque immédiatement un élan de sympathie. Elle a du nouveau. De son sac à main, elle sort un porte-document, tend une feuille à en-tête de son employeur : "L'avenant à mon contrat de travail." La direction a accepté le principe du télétravail sans qu'elle brandisse sa RQTH. Alors on l'interroge, perplexe : comment va-t-elle s'y prendre, désormais, pour révéler sa maladie à ses collègues? Son air accablé, soudain: "J'ai remis ça à plus tard, avoue-t-elle à contrecoeur. Je ne peux plus me permettre de perdre mon boulot. Mon fils a décidé de reprendre ses études et il part à l'étranger." Elle allume une cigarette. A son regard décidé, on devine que sa volonté n'a pas faibli: "Je finance encore ses études pendant quatre ans, ensuite il sera autonome et alors, plus rien ne me retiendra de dire la vérité." Ni de bazarder cette existence dans les clous qui lui ressemble si peu. *Les prénoms ont été changés Suivez L'Express Sur Facebook IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.facebook .com%2FLExpress&width=200&height=80&colorscheme=light&show_faces=true&b order_color&stream=false&header=false Sur Twitter IFRAME: http://platform.twitter.com/widgets/follow_button.html?screen_name=LExp ress&show_screen_name=false&lang=fr Et aussi : * RSS * Newsletter * Mobile Réagir 47 Commentaires (47) Louchativin Louchativin - 16/02/2014 21:56 Très courageux et très intéressant! Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 27/01/2014 23:15 @natsampa : bonsoir, vous dites: "En effet, à la souffrance liée à la maladie s'ajoute trop souvent celle liée au regard de l'Autre.". Oui. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif NatSampa NatSampa - 26/01/2014 16:15 De tout coeur Merci à Estelle Saget pour son article et à Maud pour son témoignage! Mon fils de 21 ans qui présente des troubles schizo-affectifs se pose beaucoup de questions quant à son avenir: ce récit est un réel encouragement pour lui! Merci également à l'Express de publier des articles de cette qualité et de contribuer ainsi à la déstigmatisation.En effet, à la souffrance liée à la maladie s'ajoute trop souvent celle liée au regard de l'Autre. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif NatSampa NatSampa - 26/01/2014 15:59 De tout coeur Merci à Estelle Saget pour son article et à Maud pour son témoignage! Mon fils de 21 ans souffre de troubles schizo-affectifs et se pose beaucoup de questions quant à son avenir: c'est pour lui un encouragement. Merci également à l'Express de publier un article de cette qualité et de contribuer ainsi par l'information, à déstigmatiser la schizophrénie. Car trop souvent, en plus de la souffrance liée à la maladie, existe celle liée au regard de l'Autre. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 22/01/2014 03:21 @atousante : Bonjour, merci pour votre article. Il est tres "technique", mais c'est en effet ce dont nous avons besoin de la part d'un médecin du travail. Dans ma grosse entreprise, le médecin femme est tres accueillant. Je lui ai exposé mes problèmes de santé, mais démontre tant de mon souhait d'indépendance, et de ma bonne santé (étant tres bien suivie par ailleurs), qu'elle n'a pu être trop utile à ce jour. Peut être un jour...Je dois dire que à titre personnel, je m'efforce énormément de ne pas être un poids, mais plutôt un atout pour mon entreprise. Je n'abuse pas des arrêts maladies que je limite au strict minimum. Je me sens redevable de mon salaire à l'égard de mon entreprise, et fais mon maximum pour le mériter, et laisser les aspects médicaux ailleurs. Mon médecin du travail est à l'écoute, et en cas de besoin, elle sera là Comme vous le voyez, je m'efforce à démontrer que l'on peut être psychotique, et utile pour l'entreprise. Je m'efforce à démontrer que je n'abuse pas du soutien social de l'entreprise, loin de là. Il est important que vous soyez là en tant que médecin du travail, mais il est important aussi que les salariés souffrant de pathologie psy gèrent au mieux la répartition de leur prise en charge nécessaire, entre médecin dans la vie privée, et médecine du travail, afin de ne pas faire peur à un employeur. Je n'oublie jamais que mon entreprise n'est pas une terre d'accueil, mais une entité qui doit faire des bénéfices, en contre partie de notre travail, qui justifie le salaire. Merci pour votre démarche, votre intervention, votre article. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Atousante Atousante - 21/01/2014 22:49 Je suis médecin du travail, le témoignage de maud a retenu mon attention, j'ai eu envie de lui répondre : j'ai rédigé un article sur le portail de santé au travail que j'administre Un patient schizophrène dans le monde du travail : quel est le rôle du médecin du travail ? http://www.atousante.com/actualites/patient-schizophrene-monde-travail- role-medecin-travail/ Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif pianotera pianotera - 20/01/2014 13:33 Voilà un article particulièrement réjouissant! Oui, j'ai bien dit réjouissant. L'attitude de "Maud", qui ose parler d'une maladie psychique, si mal connue du grand public, est remarquable. Quel courage et quelle intelligence! L'attitude de son fils, qui parvient, semble-t-il, être à la bonne distance, du haut de ses 19 ans. L'attitude des journalistes, enfin, m'a touchée : capables de reconnaître leurs défauts et leurs manques, c'est leur curiosité professionnelle et leur sensibilité qui a finalement primé. Merci à tous pour cet article. Pianotera (maman d'un fils atteint de troubles psychiques) Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif placyde placyde - 13/01/2014 18:59 Bravo Maud pour votre témoignage qui me réjouit.Enfin parlons de cette maladie qui isole par la honte les malades et leurs familles. .Portons sur ces personnes "un autre regard" comme le suggère l'intitulé de la revue de l'UNAFAM,association de soutien des familles de malades psychiques. Merci à Madame Saget,à la rédaction de L'Express.Vous honorez votre métier en informant. C'est bien l'information qui fait tomber les peurs et libère la parole des proches. Oui,la schizophrénie est un syndrôme invalidant et chronique mais ceci ne doit plus m'empêcher de parler sincèrement de mon fils quand on me demande de ses nouvelles. Parents,frères,soeurs unissons nos voix pour que l'on en parle expressément. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif placyde placyde - 13/01/2014 18:12 Bravo Maud pour votre témoignage qui me réjouit.Enfin parlons de cette maladie qui isole par la honte les malades et leur famille.Portons sur ces personnes"un autre regard"comme le suggère l'intitulé de la revue de l' Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif mouneb mouneb - 12/01/2014 17:52 Bravo à Maud pour son courage et sa lucidité sur cette maladie dévastatrice et merci à Estelle Saget de permettre aux lecteurs d'aborder la schizophrénie sans apriori négatif et stigmatisant , ce qui est rarement le cas dans les médias! Mère d'un jeune adulte schizophrène, je me bats au sein d'associations de familles de malades schizophrènes pour que cette maladie, qui touche 1% de la population (4% environ avec leur entourage) et qui représente un enjeu international , soit mieux connue, comprise et traitée et que les personnes qui en sont atteintes ne soient plus perçues comme de dangereux malades...je remercie l'Express d'avoir permis la publication de cet article et de comprendre que de tels sujets de santé publique et de société peuvent souvent intéresser davantage les lecteurs que les remous qui agitent le microcosme politique ou les mésaventures des "people". Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 12/01/2014 17:35 Bonjour, je dois exprimer que je suis à chaque fois gênée de lire que la schizophrénie est une souffrance pour l'entourage. Il s'agit du malade principalement, c'est lui qui souffre, c'est lui qui se bat pour fonctionner, pour avoir des relations. Cessez de grâce, vous parents de mettre en avant "votre souffrance". Elle est si faible face à la sienne. C'est de votre enfant qu'il s'agit. Ne pensez vous pas que votre enfant en a assez à porter, pour ne pas avoir besoin de lire en plus qu'il est la raison de vos souffrances ? Quand bien meme cela serait vrai, ... merci de tenter de ne pas mélanger vos difficultés en amalgame avec les siennes comme dans la si fréquente phrase "la schizophrénie est une souffrance pour le malade et son entourage". Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif mouneb mouneb - 12/01/2014 17:23 Bravo à Maud pour son courage et sa lucidité face à la maladie et merci à Estelle Saget de permettre aux lecteurs d'aborder la schizophrénie sans les apriori négatifs que l'on retrouve presque systématiquement (et souvent, je crois involontairement) dans les médias. Mère d'un jeune adulte schizophrène, je connais bien cette maladie et les dégâts qu'elle occasionne dans la vie des malades et de leur entourage ; je me bats au sein d'associations de familles de malades pour que cette maladie fréquente (1% de la population) soit mieux connue, comprise et traitée et je remercie l'Express pour cette publication sur un sujet qui concerne au minimum 600000 personnes schizophrènes en France et environ 2400000 avec l'entourage de celles-ci ... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif michele2170 michele2170 - 12/01/2014 15:45 Merci pour ce témoignage très clair et porteur d'espoir. J'espère qu'il va faire évoluer les mentalités et la prise en charge de cette maladie dans la société. En particulier, avoir un diagnostic beaucoup plus rapidement afin de pouvoir faire face beaucoup plus tôt et ainsi envisager une meilleure intégration dans notre société, dans les entreprises. J'aimerais insister sur le fait que cette maladie, méconnue et tabou est une source de grande souffrance pour le malade et l'entourage proche. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif daniel7121 daniel7121 - 09/01/2014 11:31 un grand MERCI à Estelle Saget pour cet article aussi poignant que pertinent. Mon fils est schizophrène, il a 31 ans. Je comprends mieux, grâce à ce témoignage, ce qui peut se passer dans sa tête. Je comprends aussi le courage de ces personnes malades, qui luttent au quotidien contre la maladie. je suis admiratif face au combat de cette femme, il me donne espoir pour mon fils. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Marie Jo 35 Marie Jo 35 - 05/01/2014 20:41 Voilà une journaliste qui fait du bien et honneur à sa profession. Merci à vous d'aborder avec beaucoup de simplicité les difficultés rencontrées par les malades. Pas facile de rendre sympathique une personne qui travaille tout en étant malade de schizophrénie. Merci à Maud pour sa réussite quotidienne et dans la durée de tenir ainsi malgré tout son rôle social. Maud vous êtes un exemple très fort pour les autres malades qui parfois n'arrivent pas à imaginer qu'ils ont eux aussi un place dans la société et au travail. Bien entendu, il y a ce que fort judicieusement ce que vous devez taire la maladie. Mais nous savons tous, même les NON malades, que le monde du travail ne doit jamais connaître les faiblesses de ceux qu'il emploie au risque de se faire éjecter sous n'importe quel prétexte. Cette remarque ne minimise en aucun cas les efforts de Maud bien au contraire. Merci à "elle" aussi de dire que son exemple n'est pas unique et qu'il y a d'autres de ses connaissances qui travaillent aussi. Pour ELLE et EUX j'adresse mes meilleurs souhaits pour 2014 et pour tous celles et ceux qui vont bientôt suivre leur exemple dans un monde un peu plus humain. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif tizout tizout - 05/01/2014 20:30 Ce témoignage poignant d'Estelle Saget met en relief deux idées majeures : 1 - la difficulté voire l'impossibilité de parler de cette maladie et l'appréhension du regard de l'autre face à cette maladie, 2 - le devoir des médias de relayer de manière beaucoup plus réaliste et positive cette maladie. Il est urgent de changer notre perception à l'égard des personnes atteintes de schizophrénie. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif bubulle8 bubulle8 - 04/01/2014 21:06 Chapeau bas Madame ! Je suis le père d'un fils de 25 ans qui souffre de la même maladie. Merci pour votre témoignage. J'espère que vous pourrez bientôt ne plus cacher le nom de votre maladie, comme vous le souhaitez. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif bubulle8 bubulle8 - 04/01/2014 20:58 Chapeau bas Madame ! Je suis le père d'un fils de 25 ans qui souffre de la même maladie. Merci pour votre témoignage. J'espère que vous pourrez bientôt ne plus cacher le nom de votre maladie, comme vous le souhaitez. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif lacoledo lacoledo - 04/01/2014 00:02 Merci à Maud pour son témoignage courageux qui peut donner espoir à ceux, si nombreux, qui en souffrent également. Merci à Estelle Saget pour aborder le sujet de cette façon, en montrant d'autres situations que celles dont on parle plus couramment dans la presse. Les choses commencent-elles à changer ? Parlons-en, parlons-en, parlons-en. Nous sommes si nombreux à être touchés, les malades et leurs familles. Faire de la santé mentale une grande cause nationale ? Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Térima73 Térima73 - 03/01/2014 14:36 Merci pour ce témoignage. Environ 600 000 personnes souffrent de troubles schizophréniques en France mais la schizophrénie n'est connue qu'à travers des faits divers rares mais montés en épingle par les médias. Je suis maman de 3 garçons dont l'un souffre de troubles schizophréniques depuis12 ans . Il a vécu l'enfer ( et nous parents aussi) pendant 5 ans jusqu'au moment où il a admis qu'il devait se soigner. Rétabli depuis 7 ans il vit en couple avec une jeune femme qui souffre de troubles bipolaires. Ils prennet tous deux un traitement et sont suivis en CMP. Ils sont parents d'un petit garçon de 18 mois qui va très bien. La fatigue est l'effet le plus handicapant de leurs maladies. Le rôle de la famille, des amis et de l'entourage ( voisins , collègues d travail , membres d'associations comme les GEM) est très important dans le rétablissement des personnes souffrant de troubles psychiques. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Estelle Saget Estelle SagetLa rédaction - 02/01/2014 19:36 @alain : merci d'avoir publié votre message privé sous forme de commentaire public. Votre témoignage vient s'ajouter à d'autres qui confirment que le cas de Maud est loin d'être isolé. Au printemps dernier, j'avais d'ailleurs rencontré la direction des ressources humaines de Generali, un groupe d'assurance, après qu'elle ait fait savoir au sein de l'entreprise qu'elle souhaitait mieux prendre en compte les handicaps invisibles, en particulier les handicaps psychiques. Plusieurs dizaines de salariés avaient révélé leur maladie dans les mois qui avaient suivi. Preuve qu'ils sont nombreux en temps normal à cacher ce type de problème... Preuve aussi que si l'employeur se montre prêt à aider au lieu d'exclure ou de stigmatiser, il devient possible de se dévoiler. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/bipolaires-diabetiques-begues- les-handicapes-invisibles-se-montrent_1235266.html Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif f a b i enne f a b i enne - 02/01/2014 19:21 Merci Estelle Saget pour cet article et bravo à Maud pour son témoignage. Mère d'un jeune adulte souffrant de cette maladie des émotions, je voudrais à mon tour témoigner des souffrances qu'endurent nos enfants malades. Souffrance que leur fait subir la maladie, souffrance des effets secondaires des médicaments, souffrance liée à la stigmatisation et à l'incompréhension . Seul le changement du regard que la société et les médias portent sur cette maladie pourra réduire cette souffrance de la stigmatisation. Alors Messieurs et Mesdames les journalistes, merci d'apporter votre petite part et continuez d'informer, sans stigmatiser. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif alain_2014 alain_2014 - 02/01/2014 19:04 J'ai contacté la journaliste, Estelle Saget, qui a écrit cet article, elle m'a incité à publier un commentaire, le voici : Bonjour, Je viens de lire l'article que vous avez consacré à Maud, la personne qui est victime de schizophrénie. J'ai été très touché par cet article, par le témoignage de Maud et par le fait qu'enfin on traite avec humanité les gens qui souffrent de cette maladie. Vous avez su dépasser les clichés et considérer cette personne comme un égal, je vous en remercie. Je suis également touché par cette maladie, peut être sous une forme très atténuée maintenant mais j'ai toujours vécu avec. J'ai travaillé depuis plus de trente ans comme ingénieur dans des sociétés privées et je n'ai bien sûr jamais révélé ce fait. Comme pour Maud, c'est impensable tant les préjugés sont lourds. Je vous écris aussi pour attirer votre attention sur deux aspects qui me semblent très graves dans la société actuelle : les malades à la rue et d'autres en prison du fait de la fermeture des hôpitaux. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Malaspina Malaspina - 02/01/2014 18:11 Ce témoignage est courageux, le commentaire du journaliste est juste et respectueux. J'aimerai lire plus souvent des témoignages des personnes souffrant de handicap psychique qui nous livre leurs situations pour nous permettre de mieux comprendre ce qu'ils vivent et que nous percevions ce que nous leurs faisons vivre par ignorance ou désinvolture. Comment en est on arrivé à représenter la majorité des personnes souffrant de troubles psychiques comme de dangereux criminels quand les statistiques montrent qu'ils sont plus souvent victimes d'actes de violence que la moyenne de la population? Pourquoi leurs incohérences passagères où leurs différences nous met elle tellement en danger? Malaspina. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Malaspina Malaspina - 02/01/2014 17:50 c'est un témoignage courageux qui montre bien que la maladie psychique est la dernière honte sociale "inavouable" parce que mal connu. Quand on sait que les personnes souffrant d'un handicap psychique sont dans les statistiques celles qui sont le plus victimes des violences on peut se demander par quel mécanisme on a pu en arriver à les désigner à la vindicte populaire. On aimerait plus souvent des témoignages aussi claires qui font connaître la réalité de la maladie à partir du vécu de ceux qui en souffre. M.M Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif robo86 robo86 - 30/12/2013 10:29 Merci pour cette contribution commune quand on sait l'importance de la déstigmatisation ou de l'emploi quand cela est possible.Que de richesse dans ce compte rendu.Roger Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif webiee webiee - 29/12/2013 17:01 Contente d'avoir pu lire cet article, j'ai passé beaucoup de temps à râler contre les médias présentant une image complètement fausse de la maladie mentale, alors il faut aussi féliciter quand il y en a des bons. Mon frère fait partie des nombreuses personnes souffrant de schizophrénie, il a quand même laborieusement réussi à passer le bac alors qu'il était en plein développement de la maladie depuis le lycée, mais il n'a pas pu mener des études à bout. Après des années d'errance, l'équipe de soins lui a trouvé une place en centre de travail pour malades psychiques, où il s'est bien adapté, mais c'est sûr qu'il faut bien être stabilisé pour pouvoir affronter le stress sans aggraver ses troubles. Ca peut prendre des dizaines d'années, il faut beaucoup de patience et persévérance, la personne affectée comme sa famille doivent commencer par accepter la maladie, c'est le pas essentiel. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif gentledriver gentledriver - 27/12/2013 18:19 Les mauvaises attitudes sont trop ancrées depuis des millénaires pour espérer changer quoi que ce soit. En ce qui me concerne, j'ai amené les membres de ma direction à la faute et je les ai assignés pour harcèlement sur la base de menaces qualifiées proférées (en plus) par écrit. Ils se sont tous allongés comme des carpettes et ont cessé leurs manigances. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif YMOsce YMOsce - 27/12/2013 16:52 Oui, Avec Kheopscat, osons parler de schizophrénie... C'est difficile pour des malades qui sentent le besoin de se protéger et pour les familles qui se sentent coupables.. Celles-ci pourtant veulent faire évoluer les esprits : Des associations de parents: nationales ( UN AFAM) et locales, (telles que Schizo Espoir en Alsace , Schizo Oui dans la région parisienne) s'investissent pour faire connaître la maladie : des témoignages, des conférences grand public ou pour milieux en rapport avec la maladie, dans les lycées, un partenariat avec les instances médico-sociales, l'échange avec les Médias , le rapprochement avec des élus et le milieu juridique, des actions de réinsertion par le travail, font bouger les mentalités... merci à Maud dont le témoignage redonne espoir, merci à Estelle Saget qui s'en fait l'interprète.... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif FrancinE2607 FrancinE2607 - 24/12/2013 16:38 L'important, c'est qu'il y ait des témoignages nombreux montrant qu'un malade schizophrène stabilisé, suivi, et accompagné (par un psychiatre, ou d'autres) peut avoir une vie épanouie. Et qu'il ne présente pas de risques pour les autres. C'est vrai que beaucoup d'entre eux ont plus de difficultés pour avoir un travail et le supporter longtemps. Mais la stigmatisation par notre société en général, et les médias en particulier, rajoute du stress à leur vie. J'ai donc beaucoup apprécié de lire cet article. Françoise Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Yann_Hode Yann_Hode - 24/12/2013 10:26 @maud : Je suis tout à fait d'accord avec vous, merci pour ces précisions utiles. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 24/12/2013 01:54 @yann : @Dr Yann Odé : Merci pour votre passage. Vous dites " permettre aux personnes atteintes de schizophrénie de voir qu'elles peuvent s'en sortir ". J'en connais beaucoup d 'entre elles qui ne peuvent travailler. Je ne voudrais pas que cet article assimile (aux yeux des patients ou autres lecteurs) " s'en sortir ", à assumer un poste à responsabilité comme le mien. Ce n'est bien sur pas ce que vous entendez, mais au cas où...S'en sortir, c'est avant tout - vivre matériellement (ce qui n'est pas le cas des personnes vivant seules avec l'AAH, allocation adulte handicapée), - de façon stabilisée (c'est à dire réussir à avoir des plaisirs dans la vie sur le long court en étant heureux de vivre), - être inséré socialement (ne pas vivre qu'en fonction de ses parents à l'âge adulte, ce n'est que mon avis), et enfin, c'est la cerise sur le gâteau, - professionnellement : avoir un poste que l'on puisse assumer, et qui procure quelques satisfactions. - Dans mon cas, je rajoute le statut de parent, qui est très rare pour une personne souffrant de schizophrénie, tant cela demande en grande partie tous les points précédents réunis. Tout ceci pour dire que certains patients qui liraient cet article et votre aimable intervention ne devraient pas se sentir blessés dans leur tentative de " s'en sortir ", tant le tableau que je présente avec Estelle paraît difficilement accessible pour elles. Il y a des graduations nombreuses dans le fait de " s'en sortir ", liées aux capacités de chacun, à l' environnement, et à la gravité des troubles, et surement d'autres choses encore. Bien à vous. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif choupette33 choupette33 - 23/12/2013 23:33 @maud : que j'aime votre discours !!!! je suis maman d'une jeune femme bipolaire (elle aussi sous abilify) stabilisée depuis plusieurs années .. elle vit en couple et aura bientôt un bébé ...elle est journaliste et organise des conférences pour parler de sa maladie autour d'un livre témoignage que nous avons écrits a quatre mains ..j'ai décidé de mon coté de consacrer une partie de mon temps a faire connaitre la maladie ...et espere que dans les années a venir les malades (de plus en plus nombreux )trouveront leur place dans toutes les entreprises ..et pourront sans crainte parler de leur trouble ... a tous je souhaite le meilleur .......... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif JM_josse JM_josse - 23/12/2013 23:32 Merci Maud pour ce beau témoignage. Beau parce qu'il est simple et profondément humain. J'ai été touché dés la lecture des premières lignes de cet article. Vous venez d'accomplir un pas de géant dans la lutte contre la stigmatisation de la schizophrénie. Vous nous aidez à grandir, à comprendre, à accepter. Merci Estelle Saget pour ce travail d'investigation qui honore votre métier de journaliste. Pourvu que votre exemple fasse d'autres émules et que cesse vite cette curée ignominieuse lancée par certains de vos confrères contre les plus faibles de leurs semblables dont la seule faute est de souffrir d'une maladie du cerveau. En cette veille de Noël c'est une Nouvelle Lumière que vous nous apportez. C'est cette lumière et l'information sur vos peurs, vos angoisses , vos délires, qui montre que tout cela est finalement très humain et crée une ouverture dans le mur dressé entre la normalité et la folie. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif choupette33 choupette33 - 23/12/2013 23:19 @maud : que j'aime votre discours !!!! je suis maman d'une jeune femme bipolaire (elle aussi sous abilify) stabilisée depuis plusieurs années .. elle vit en couple et aura bientôt un bébé ...elle est journaliste et organise des conférences pour parler de sa maladie autour d'un livre témoignage que nous avons écrits a quatre mains ..j'ai décidé de mon coté de consacrer une partie de mon temps a faire connaitre la maladie ...et espere que dans les années a venir les malades (de plus en plus nombreux )trouveront leur place dans toutes les entreprises ..et pourront sans crainte parler de leur trouble ... a tous je souhaite le meilleur .......... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif KHEOPSCAT KHEOPSCAT - 23/12/2013 18:01 Maud F, vous êtes la preuve que les schyzophrènes ne sont pas tous agressifs voir des criminels,en tous cas pas plus que la population générale, et ce n'est pas moi qui le dit mais les statistiques. 1% de la population souffre de schyzophrénie, ,nous avons donc toutes les chances de connaitre au moins une personne qui en est atteinte, et probablement que nous ne le savons pas. Parmi ces personnes, il y a mes 2 fils, qui sont un modèle de gentillesse, de respect, de douceur, mais aussi d'intelligence et de culture. Et j'espère qu'un jour ils trouveront également leur place dans le monde du travail. Maud vous avez eu raison, en un certain sens, de vous protéger sur votre lieu de travail car la méconnaissance de cette maladie est à l'origine de peur infondées. Mais moi je suis d'avis que plus on en parlera plus notre entourage sera familiarisé avec cette maladie qui en est une au même titre que le cancer (dont on osait à peine prononcer le nom il y a peu) ou le diabète. . Donc battons nous tous pour que la schyzophrénie ne fasse plus peur, et que les schyzophrènes ne soient plus stigmatisés. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Yann_Hode Yann_Hode - 23/12/2013 10:23 Bravo pour cet article très utile pour 2 raisons: Il montre par ce témoignage que des personnes souffrant de schizophrénie peuvent s'en sortir et qu'il ne fait pas avoir une vision systématiquement négative de cette maladie. Cet exemple n'est pas isolé. Cela peut donner de l'espoir à de nombreux malades qui connaissent actuellement une phase difficile. Il montre à quel point il faut se mobiliser pour lutter contre les amalgames et les préjugés pour que les malades ne soient plus stigmatisés. Cet article devrait être lu par tous les chroniqueurs de la presse et par tous les politiques car ils sont encore trop nombreux à parler de schizophrénie de façon littéraire et pour faire des effets de style (plutot stigmatisans) sans connaître la réalité de ce trouble. Bravo à Maud qui a fait une oeuvre utile avec ce témoignage. Bravo aussi à Estelle Saget qui avait déjà il y a quelques années gagné le 1er prix européen du journalisme de santé et qui montre une fois de plus qu'elle vise juste. Dr Yann Hodé Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif ST JEAN DE LUZ ST JEAN DE LUZ - 22/12/2013 11:04 @maud : Re; Voici mes messages : Stress relationnel: il fait grossir, déprime et peut tuer La lecture de cet article devrait être faite à tous les cadres, managers et autres petits chefs. Maintenant je suis à la retraite depuis un an mais je sors du milieu de la banque et ai échappé de justesse à cette nouvelle forme de management mais j'ai pu constater les dégâts sur les plus jeunes. "Le mot banquier est devenu synonyme de voleur" Je me reconnais tout à fait dans la carrière de Roland, je viens de prendre ma retraite il y a un an et j'ai exactement le même parcours que lui avec les mêmes coups de gueule en réunion. Si à notre âge nous arrivions à relativiser grâce à notre expérience, je plains beaucoup les jeunes avec la pression sans cesse croissante. Ces derniers viennent au travail la peur au ventre et leur carrière ne fait que commencer. Dans quel état d'esprit seront- ils dans 10 ans.Bon courage à tous et changez de métier dès que vous pouvez, ils vont vous user.oyez France Télécom et autres où des drames se sont déjà produits. Je réitère tous mes voeux pour vous et ils ne peuvent pas mieux tombés au seuil de cette nouvelle année 2014. Avec toute mon amitié. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif ST JEAN DE LUZ ST JEAN DE LUZ - 22/12/2013 11:01 @maud : Bonjour Madame et tout d'abord merci de l'intérêt que vous avez porté à mon message. Si je me suis permis de mettre en doute la capacité de compréhension de votre employeur, et je m'en excuse, ma conduite a été dictée par ma propre expérience. J'ai passé 40 ans dans la banque, l'une des 4 première française, et j'y ai accompli le cursus classique, conseiller clientèle, adjoint de directeur d'agence, directeur d'agence enfin je me suis occupé de la clientèle patrimoniale et je peux vous dire que le milieux bancaire est très loin de ce que vous vivez dans votre entreprise et je m'en réjouis pour vous. Pression sans cesse croissante, productivité, productivité, productivité.....à n'importe quel prix et mépris total de la hiérarchie. Ce qui m'a valu de tenir le coup est que cette nouvelle forme de management est arrivée sur le tard dans ma carrière et que mon caractère assez fort m'a toujours permis de relativiser et surtout de me défendre. Je vous invite à lire un copier coller de deux messages envoyés à ce sujet à l'express et qui m'ont valu les félicitation de la rédaction. Enfin je suis content de voir que dans votre entreprise tout va bien et j'ose espérer que dans d'autres il en est de même sans quoi la vie au travail serait impossible. Je précise enfin que malgré tout j'ai adoré mon travail et que je m'y suis senti bien. Manquant de place je vous place mes messages dans une seconde page............... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 21/12/2013 19:10 @st-jean-de-luz : Bonjour, merci pour votre message. Il ne s'agit pas de moi dans cet article, mais des milliers de patients qui sont comme moi et travaillent. J'ai la chance de pouvoir travailler, qui plus est à un poste intéressant. Vous parlez de faible reconnaissance de mes employeurs, pourquoi ? Ce n'est pas le cas. Je travaille dans cette "grosse entreprise du CAC 40" que je remercie en moi tous les jours de me donner ce travail, cette confiance, et si cette reconnaissance. Je suis remontée vis à vis de la mouvance à critiquer ces sociétés, celle ci en particulier si souvent, pour son aspect soit disant "inhumain socialement parlant". C'est faux. Ou disons qu'il se puisse qu'il y ait des cas isolés, mais c'est loin d'être la généralité. Je fais partie des personnes qui apprécient cette entreprise qui ressemble surement à d'autres, du fait de l'humanité dont ils font preuve à tous les échelons que je côtoie . J'ai la sensation que je reçois en retour la reconnaissance du coeur que je mets dans mon travail, malgré mes difficultés décrites. Je pense que si je me dévoilais, ils ne m'en tiendraient pas rigueur professionnellement -. Les raisons de mon anonymat sont plus liées au respect de la vie de mon fils. Et je dois dire, la peur que les gens me regardent en disant "elle est folle", ou aient peur de moi, au travail, et dans le quotidien. Ce n'est donc pas lié à "l'entreprise". De la même façon que comme vous dites il faut relativiser l'investissement professionnel, il faut également relativiser la reconnaissance qu'ils me doivent. Je travaille contre un salaire, ils me paient tous les mois contre un travail fait. Au de là de mes peurs de me dévoiler, je suis oui, très soucieuse de garder leur confiance, et de ne pas leur faire porter ma "maladie". Ils me donnent un salaire, en contre partie je dois fournir un travail. Je ne souhaite faire porter mes difficultés ni à l'entreprise, ni à personne, mise à part à mon psychiatre. Merci de votre intérêt. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif ST JEAN DE LUZ ST JEAN DE LUZ - 21/12/2013 12:20 Bravo Madame pour cette leçon de courage devant la maladie, c'est un magnifique pied de nez aux gens qui se plaignent sans cesse, j'ai mal au dos, à la tête, au ventre etc.....qu'ils continuent à souffrir de tels maux c'est de la rigolade face aux problèmes de Maud. J'espère pour vous, Madame, une meilleure santé dans l'avenir et surtout relativisez dans votre travail, cela n'en vaut pas toujours la peine face à la reconnaissance de vos employeurs. Très cordialement Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif 1000etoiles 1000etoiles - 21/12/2013 11:29 Merci pour cet article ! La schizophrénie touche 1% de la population, il y a énormément de personnes malades qui ont une vie normale sous traitement, un emploi, une famille, des amis, une vie sociale ... et qui ne peuvent pas parler ouvertement de leur maladie à cause de son image négative dans l'esprit des gens. J'espère que cette initiative donnera le courage à d'autres de parler de leur maladie pour faire changer les mentalités ! Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Fannoch13 Fannoch13 - 21/12/2013 09:36 Bravo l'Express ! Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Abechu Abechu - 21/12/2013 07:51 Le PS, qui pense à tout, et surtout qui a une forte tendance à penser à notre place, va sûrement nous préparer une loi contre les discriminations des schizophrènes. Parce que le citoyen, considéré comme incapable de penser par lui-même, en a besoin ! Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 20/12/2013 21:51 @yaouenn : je n'ai pas lu le livre en question dont vous parlez, mais attention à ne pas mal utiliser le terme de maladie. Les malades dont il est question dans cet article sont absolument inoffensifs en terme de management pour ne pas dire potentiellement efficaces: ils ont tant à faire avec leurs propres conflits intérieurs, que l'attrait du pouvoir souvent à la source des dérives managériales est juste absent, car sans aucun bénéfice. Le seul objectif est d'accomplir la mission reçue, le mieux possible. Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Maud_express Maud_express - 20/12/2013 21:35 @yaouenn : Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif yaouenn yaouenn - 20/12/2013 20:24 Je me souviens de ce livre : "ces malades qui nous gouvernent" , nous pouvions nous demander pour certains, si il était bien raisonnable qu'ils occupent un tel poste ? Et pour quelques uns, comment imaginer que leur comportement n'avait pas une relation de cause à effet dans leur façon d'exercer le pouvoir ? Nous ne saurons sans doute jamais... Répondre (Submit) Signaler un contenu abusif Lire tous les commentaires (Submit) Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article ou un bug Toute l'actualité à la Une 1. 12h46Ce que la beauté brésilienne m'a appris sur la beauté asiatique 2. 12h50Le Divan sur France 3: retour réussi pour Marc-Olivier Fogiel 3. 12h39Procès "Carlton": René Kojfer revient à la barre 4. 12h53Libye: attaque contre un champ pétrolier exploité par Total 5. 12h38VIDEO. Un menu McDonald's se décompose en direct 6. 13h05Le patron du quai du 36 quai Orfèvres en garde à vue 7. 12h24Un complice d'Amedy Coulibaly en couple avec une gendarme 8. 12h25INFOGRAPHIE. 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Papa ou maman: parents, mode d'emploi 19. 11h17Revue de web 20. 11h14Crash d'un avion de la TransAsia: les images impressionnantes en HD (Submit) Précédent1/10 (Submit) Suivant Abonnez-vous à l'Express Couverture du moment Lire L'Express sur papier, web, mobile et tablette S'abonner à partir de 1€ IFRAME: http://www.my-medical-pass.fr/express.php Les + lus Société 1. 1. Le patron du quai du 36 quai Orfèvres en garde à vue3 2. 2. Procès du Carlton: "On était le dessert" raconte Jade, une prostituée19 3. 3. Un complice d'Amedy Coulibaly en couple avec une gendarme1 4. 4. L'incroyable crash d'un avion de TransAsia en vidéo0 5. 5. Procès du Carlton: du libertinage pour DSK, de "la boucherie" pour les prostituées15 Les + commentés Société 1. 1. Trois militaires attaqués à Nice, perquisition au domicile de l'agresseur60 2. 2. Charlie Hebdo: le coup de gueule de la compagne de Luz contre ses "amis"59 3. 3. VIDEO. Dieudonné, la "bête immonde", annonce la "fin d'un cycle"59 4. 4. "Je m'appelle Ahmed, j'ai 8 ans, j'ai dit que j'étais avec les terroristes"54 5. 5. Qu'est-ce que le service civique, plébiscité par huit Français sur dix ?51 IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=https%3A%2F%2Fwww.face book.com%2FLexpress&width&height=290&colorscheme=light&show_faces=true& header=true&stream=false&show_border=true&appId=116487298452942 Top des recherches [orange.png] 1. 1. les prevenus proces carlton 2. 2. victoires 2015 de la musique classique 3. 3. malaise de patrick cohen 4. 4. grand prix la marseillaise 5. 5. coupe de la ligue IFRAME: http://cshoppingbox.partner.leguide.com/lexpress/004_new.htm En images Procès "Carlton": René Kojfer revient à la barre L'Express en ligne iPad iPhone sur le kiosque ePresse.fr Newsletter Le meilleur de LEXPRESS.fr sélectionné par la rédaction Votre e-mail ____________________ Inscription * [_] Newsletter quotidienne Voir la newsletter * [_] Alerte info Voir la newsletter * [_] Vidéos (chaque vendredi) Voir la newsletter * [_] Culture (chaque jour) Voir la newsletter * [_] Styles (5 fois par semaine) Voir la newsletter + de newletters * Facebook : L'Express sur Facebook * Twitter : L'Express sur Twitter * Mobile : Les applis Jeux & Quiz * Ile de la Réunion Découverte, détente ou sport, gagnez un voyage d'émotions * CroisiEurope : Gagnez une croisière à Venise Gagnez une croisière de Venise la romantique aux îles de la lagune avec CroisiEurope. 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Notre pair aidant et notre conseillère en soutien psychosocial vous donnent leur point de vue au sujet de la vidéo À LA PHARMACIE. Pour visionner la vidéo, cliquez ici, puis revenez lire l'interprétation de notre équipe. Nous vous recommandons de lire d'abord l'avis du Dr Pierre Lalonde ci-dessous avant de cliquer sur le lien de la vidéo. AVIS DU DR PIERRE LALONDE, PSYCHIATRE À L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE Vous êtes sur le point d’expérimenter une brève simulation d’un épisode psychotique d’une personne atteinte de schizophrénie. Les symptômes (hallucinations et délires) que vous allez visionner proviennent d’une compilation de sensations expérimentées et décrites par divers patients atteints de schizophrénie. Il est rare qu’un même patient puisse vivre tous ces symptômes en si peu de temps. Néanmoins, on peut mieux comprendre le désarroi, la crainte et la souffrance de ceux qui les ressentent. Le point de vue de notre pair aidant La vidéo À la pharmacie résume assez bien l’angoisse que l’on peut éprouver dans un lieu public alors que l’on a des symptômes délirants ou des hallucinations. Encore une fois, je trouve que l’état mental délirant de la personne représentée dans cette vidéo est assez avancé. De plus, ce n’est pas parce que l’on oublie de prendre sa médication une journée que l’on va se retrouver dans un tel état. L’état qui est décrit dans cette vidéo est celle d’une personne qui est dans un délire avancé, quelqu’un qui n’aurait pas pris de médication depuis un bon moment. Son vécu par rapport à la vidéo J’ai moi aussi déjà vécu des délires et des hallucinations dans des lieux publics. Il est vrai que l’on a souvent l’impression que tout le monde nous regarde et connaît tout de nous. Lorsque j’étais dans un supermarché par exemple, je sentais une très forte tension due à ma présence en ces lieux. En me promenant dans les allées, je remarquais des regards inhabituels et ressentais beaucoup d’angoisse et de colère à cause de cela. Une fois à la caisse, je remarquais également un lourd silence que je croyais dû à ma présence. Ce lourd silence, je l’interprétais comme une sorte d’aveux coupable de la part de gens qui, je le croyais, complotaient contre moi. avis de notre conseillère en soutien psychosocial En lien avec le rôle que peuvent jouer les proches dans la prise de médicaments de la personne atteinte, l’Agence de la santé publique du Canada a publié La schizophrénie – un guide à l’intention des familles. Celui-ci mentionne que : « Bien des familles de personnes atteintes de schizophrénie affirment que lorsque leur proche était sorti de l'hôpital, elles avaient espéré que le pire était passé et qu'il était en bonne voie de guérison. Elles avaient pensé qu'avec une thérapie et des médicaments appropriés, l'état de santé du sujet irait en s'améliorant jusqu'à la « guérison ». Or, à leur grand étonnement, beaucoup ont constaté qu'elles étaient maintenant confrontées à de nouveaux problèmes. Les familles qui ont vécu ce genre de situation estiment qu'il est préférable d'être préparé à y faire face. » Pour en savoir davantage sur les sujets suivants : 1. Refus de prendre les médicaments 2. Cinq raisons qui pourraient expliquer qu'une personne rejette ses médicaments 3. Une liste d'idées et de conseils qui vous aideront à faire face à cette difficulté 4. Signes de récidive 5. Comportements embarrassants Je vous invite à cliquer ici pour le document dans son intégralité. Je vous suggère aussi de vous référer à la vidéo précédente et de lire la méthode d.o.u.c.e., extraite du document L'homme qui parlait aux autos - Code de conduite pour faciliter les contacts avec une personne présentant un trouble mental afin de vous familiariser avec les comportements à adopter afin de faciliter les contacts avec une personne présentant un trouble mental. Et vous, quelle est votre opinion SUR cette vidéo? nous espérons lire vos réactions ci-dessous! Ajouter un Commentaire ______________________ Nom (obligatoire) ______________________ Adresse email (obligatoire) ______________________ Url de votre site Web ou Blog _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ _________________________________________________________________ [_] Recevoir une notification par email lorsqu’une réponse est postée Code de sécurité Rafraîchir _____ Enregistrer Annuler JComments Inscription infolettre Veuillez renseigner les champs en erreur std 104 ____________________ ____________________ Inscrivez-vous Politique de confidentialité et sécurité de l'information * Accueil + Qui sommes-nous ? + Services + + * + FAQ + Documentation + Actualités scientifiques + Nouvelles + Bulletins * Liens utiles + + Besoin d'aide + Contactez-nous © Copyright 2015 Société Québécoise de la Schizophrénie. 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Elle peut se manifester pour la première fois pendant l'enfance, mais, le plus souvent, elle survient vers la fin de l'adolescence ou dans la vingtaine. La maladie peut être progressive, s'étalant sur quelques semaines ou quelques mois; par contre, elle peut aussi apparaître très soudainement. Les signes de la schizophrénie sont souvent mal compris et, parfois, ils suscitent la peur chez les autres. Bien que cette maladie ne disparaisse jamais, elle peut souvent être maîtrisée grâce à des soins médicaux appropriés et au soutien de la famille. Causes Les causes de la schizophrénie demeurent inconnues. Plusieurs hypothèses ont été proposées; la plus probable est que la schizophrénie résulte de facteurs génétiques qui déclenchent des changements complexes dans la chimie et la structure du cerveau. Les recherches ont démontré que les personnes atteintes de schizophrénie ont une modification du fonctionnement du cerveau et de son anatomie. Cependant, il n'a pas encore été établi avec certitude si la schizophrénie constitue une entité unique ou si elle regroupe plusieurs syndromes ayant des causes différentes. Certains spécialistes pensent que ce trouble est déclenché par des agents stressants (à savoir, une mauvaise utilisation de substances, des événements de vie stressants) chez des personnes dont le cerveau est prédisposé. Symptômes et Complications La schizophrénie peut s'installer graduellement ou de façon subite. Cependant, chez la plupart des gens, les symptômes légers sont suivis par des symptômes plus graves. La gravité des symptômes de la schizophrénie peut varier grandement. Ces symptômes vont et viennent ou peuvent être persistants. Pour ceux qui commencent par avoir des symptômes légers, les premiers signes sont les suivants : repli sur soi-même (loin des amis et des activités sociales), mauvais résultats scolaires, négligence de l'apparence personnelle et modification de la perception des choses. En général, les symptômes de la schizophrénie correspondent à l'un des groupes suivants : * Les symptômes positifs sont les symptômes associés à l'excès ou à la distorsion des fonctions normales. Parmi les symptômes positifs, on peut mentionner : le délire, les hallucinations et la pensée et le comportement désorganisés; * le délire correspond aux croyances erronées (par ex. se croire suivi, penser qu'un message lu ou vu est directement dirigé vers soi-même, penser que les autres peuvent lire ses pensées et les contrôler); * les hallucinations correspondent au fait d'entendre, de voir, de ressentir, ou de goûter des choses qui n'existent pas.Dans la schizophrénie, les hallucinations de type auditif sont les plus courantes (entendre des voix); * la désorganisation de la pensée peut entraîner un changement de sujet rapide lors de la conversation ou un manque total de sens dans le discours. Cette désorganisation peut aussi causer un comportement inapproprié comme de l'agitation, une mauvaise hygiène et un trouble des sentiments (par ex. l'incapacité d'avoir des émotions ou une soudaine poussée de sentiments inappropriés, ou encore de la difficulté à exprimer ses sentiments). Les symptômes négatifs correspondent à une diminution ou une perte des fonctions normales. Cela peut comprendre l'absence de contact oculaire, l'absence de réponse émotionnelle, la diminution de l'usage de la parole, la diminution du plaisir, la diminution de la motivation et la diminution de l'intérêt pour les activités sociales et les relations interpersonnelles. Les personnes ont du mal à vaquer à leurs activités quotidiennes, à savoir aller au travail ou magasiner. La déficience intellectuelle peut comprendre une difficulté à se concentrer et à résoudre les problèmes. Les symptômes émotionnels comme la dépression ou le comportement inadéquat peuvent aussi survenir dans la schizophrénie. Étant donné que la schizophrénie peut se manifester par toute une gamme de symptômes, la maladie est classée en fonction des symptômes qui prédominent chez une personne donnée. * La schizophrénie paranoïde est principalement associée à des hallucinations et du délire. * La schizophrénie de type désorganisé est principalement associée à une incapacité à penser clairement, à un discours incohérent et à un comportement inhabituel. * La schizophrénie catatonique, qui est extrêmement rare, se manifeste par une mobilité diminuée, excessive ou inhabituelle. * La schizophrénie non différenciée est un mélange de symptômes provenant des divers types de schizophrénie. * La schizophrénie récurrente survient une fois que les symptômes se sont arrêtés, alors que la personne peut expérimenter une légère diminution ou une perte des fonctions normales pendant de longues périodes de temps. Pendant la phase aiguë de la maladie, les symptômes de psychose s'aggravent et empêchent la personne de fonctionner normalement. Le terme stabilisation désigne la période durant laquelle les symptômes sont traités et maîtrisés à l'aide de médicaments. Le malade peut être exempt de symptômes psychotiques évidents durant la période de stabilisation, mais il peut tout de même éprouver de la difficulté à faire face aux situations de la vie quotidienne. Dix pour cent des personnes atteintes de schizophrénie se suicident. Les personnes présentant le plus fort risque de se suicider sont celles qui sont atteintes de schizophrénie paranoïde, surtout si elles fonctionnaient bien avant de développer la maladie. suivante >> Vous cherchez quelque chose dans notre site Web ? Vous l'avez trouvé ? Pub * Avertissement | * Déclaration de confidentialité | * Écrivez-nous * Conseil d'expertise médicale | * Politique rédactionnelle Le contenu de ce site n'est offert qu'à des fins strictement informatives et dans l'intention de donner matière à une discussion avec votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Ne négligez jamais un conseil que vous aura prodigué votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Sollicitez toujours l'avis d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé agréé à propos de toute question que vous avez sur un problème de santé et un traitement. 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Mots clés : psychoses, Eugen Bleuler, psychiatrie Schizophrénie La schizophrénie est le nom donné à une maladie psychiatrique faisant partie des « psychoses », ou troubles psychotiques. fiches à consulter 1. Qu’est-ce que c’est ? 2. Quels symptômes ? 3. Ce que je ressens ? 4. Qu’est-ce que la dissociation ? 5. Qu’est ce que le délire ? 6. Qu’est-ce que le repli ? 7. Les différentes formes 8. Quel diagnostic ? 9. Quelle prise en charge ? 10. Quel traitement ? 11. Quelle évolution ? 12. Comment m’en protéger ? 13. Comment vivre avec ? 14. Quelle spécialité concernée ? 15. NOTES Plus Santé * Symptôme + Hallucinations * Spécialité + Psychiatrie La schizophrénie est une maladie fréquente, touchant environ 1% de la population générale dans tous les pays, et frappe le plus souvent l’adulte jeune des deux sexes. Le mot de « schizophrénie » signifie « maladie de la scission de l’esprit ». Il a été forgé par Eugen Bleuler qui publia en 1911 un ouvrage (« Dementia praecox ou le groupe des Schizophrénies ») rassemblant un maximum d’approches pour comprendre cette maladie et l’état des patients qui en souffrent. Le mot schizophrénie est passé dans le langage courant pour désigner, de manière assez éloignée de la maladie, les situations paradoxales et les dilemmes dans l’esprit humain. Le mot « schizophrène » peut être ressenti comme stigmatisant et péjoratif et il est préférable d’utiliser le terme de personnes « souffrant de schizophrénie ». Même si l’on reconnait des signes décrits dans la schizophrénie chez tel ou telle personne de son entourage, c’est au psychiatre qu’il revient d’en faire le diagnostic, dans le contexte d’une relation thérapeutique entre un médecin et un malade. On utilise avec prudence ces « étiquettes » diagnostiques, qui risqueraient d’enfermer la personne dans une identité de malade, en minimisant les capacités d’évolution. La schizophrénie est un terme générique, une convention permettant de regrouper des malades souffrant d’états différents, et dont l’histoire est pour chacun singulière. * Fiche suivante * Agrandir le texte Diminuer le texte * imprimer * twitter * Envoyer * IFRAME: Facebook : j'aime * + Conserver à lire aussi Fiches Hallucinations Hallucinations Qu’est ce que c’est ? L’hallucination correspond à la perception d’un objet qui n’est pas réel Psychiatrie Psychiatrie Qu’est-ce que c’est ? Différents intervenants sont présents dans le domaine de la santé mentale. News santé * Ebola: un essai de médicament stoppé… faute de malades L'épidémie d'Ebola semble en déclin, en particulier au Liberia où... * Le cancer du sein opéré sous hypnose à l'Institut Curie REPORTAGE - Pour certaines patientes qui ne souhaitent pas subir d... * Découvrir les métiers du secteur pharmaceutique en sauvant l&... 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Mots clés : psychoses, Eugen Bleuler, psychiatrie Schizophrénie De nombreuses choses restent à découvrir dans cette maladie . fiches à consulter 1. Qu’est-ce que c’est ? 2. Quels symptômes ? 3. Ce que je ressens ? 4. Qu’est-ce que la dissociation ? 5. Qu’est ce que le délire ? 6. Qu’est-ce que le repli ? 7. Les différentes formes 8. Quel diagnostic ? 9. Quelle prise en charge ? 10. Quel traitement ? 11. Quelle évolution ? 12. Comment m’en protéger ? 13. Comment vivre avec ? 14. Quelle spécialité concernée ? 15. NOTES Plus Santé * Symptôme + Hallucinations * Spécialité + Psychiatrie L’approche de la schizophrénie, de son diagnostic, de son traitement et l’accueil des malades repose essentiellement sur des règles empiriques (possédant une centaine d’années de recul), découlant de l’expérience clinique des médecins et des soignants. Il existe aussi des recherches médicales scientifiques visant à déterminer si l’on retrouve une origine organique à la schizophrénie, et ainsi orienter la recherche vers des médicaments plus efficaces entraînant moins d’effets secondaires. De nombreuses théories de la maladie sont étudiées par les instituts de recherche, mais pour l’instant aucune n’a confirmée de manière certaine une origine génétique, neurologique, cérébrale, hormonale, innée ou acquise de la schizophrénie. La schizophrénie est une maladie déstructurant la personnalité, génératrice d’une angoisse d’annihilation de la personne. Lesentiment de vide créé par la maladie peut être compensé, au cours d’un processus représentant un essai de guérison, par un nouveau discours possédant sa logique propre (le délire paranoïde). Ce discours malade est difficile d’accès en raison d’une déstructuration des mots et de leur signification. Cette nouvelle interprétation du monde par les malades souffrant de schizophrénie peut être comprise par eux-mêmes comme des pensées extérieures et donc comme des hallucinations. Cette pensée peut devenir encore plus envahissante et être interprétée par le malade comme une vulnérabilité face à des forces extérieures, capables de lui faire réaliser des actions à l’encontre de sa volonté, alors qu’il s’agit de la manifestation de pulsions intérieures et profondes du patient. C’est en calmant cette forte angoisse destructive par des neuroleptiques, et en établissant des liens avec le malade, en l’aidant à se réapproprier des défenses psychiques structurées sur la réalité de rencontres humaines et attentives avec des soignants et des psychiatres qu’on lui permet de sortir du cercle vicieux de la schizophrénie. * Fiche précédente * Fiche suivante * Agrandir le texte Diminuer le texte * imprimer * twitter * Envoyer * IFRAME: Facebook : j'aime * + Conserver à lire aussi Fiches Psychiatrie Psychiatrie Qu’est-ce que c’est ? Différents intervenants sont présents dans le domaine de la santé mentale. Hallucinations Hallucinations Qu’est ce que c’est ? L’hallucination correspond à la perception d’un objet qui n’est pas réel News santé * Ebola: un essai de médicament stoppé… faute de malades L'épidémie d'Ebola semble en déclin, en particulier au Liberia où... * Le cancer du sein opéré sous hypnose à l'Institut Curie REPORTAGE - Pour certaines patientes qui ne souhaitent pas subir d... * Découvrir les métiers du secteur pharmaceutique en sauvant l&... VIDEO - C'est l'ambition de «Pharma War», un jeu vidéo gratuit... * «L'hypnose est avant tout une pratique médicale» INTERVIEW - Auteur du «Grand livre de l'hypnose » (Eyrolles), le... * Les députés britanniques autorisent les «bébés à trois parents» Les députés britanniques ont décidé ce mardi que la Grande-Bretagne... * «La musique métal est-elle mauvaise pour le cerveau?» VIDEO - Le Dr Mascret, journaliste au Figaro, met en garde contre... 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Mots clés : psychoses, Eugen Bleuler, psychiatrie Schizophrénie Un traitement médicamenteux est le plus souvent nécessaire fiches à consulter 1. Qu’est-ce que c’est ? 2. Quels symptômes ? 3. Ce que je ressens ? 4. Qu’est-ce que la dissociation ? 5. Qu’est ce que le délire ? 6. Qu’est-ce que le repli ? 7. Les différentes formes 8. Quel diagnostic ? 9. Quelle prise en charge ? 10. Quel traitement ? 11. Quelle évolution ? 12. Comment m’en protéger ? 13. Comment vivre avec ? 14. Quelle spécialité concernée ? 15. NOTES Plus Santé * Symptôme + Hallucinations * Spécialité + Psychiatrie Le traitement médicamenteux est utile pour juguler les aspects les plus saillants et les plus insupportables pour les patients, en particulier les hallucinations et l’angoisse de la schizophrénie. Les « neuroleptiques », découverts en France en 1952 par Laborit, ont représenté un progrès décisif dans le traitement de la schizophrénie. Il en existe de nombreux dérivés, possédant chacun un profil thérapeutique particulier (action sur l’angoisse, les hallucinations, l’agitation…) et des effets secondaires plus ou moins gênants (prise de poids, modifications hormonales, somnolence, sécheresse de la bouche, hyperlipidémie avec athérome, effets secondaires neurologiques notamment les dyskinésies et un syndrome parkinsonien médicamenteux). Les neuroleptiques se présentent sous forme de comprimés, de gouttes, ou d’ampoules injectables pouvant posséder un effet rapide ou prolongé (jusqu’à 4 semaines d’efficacité pour un traitement intramusculaire par neuroleptiques d’action prolongée). La dose thérapeutique doit être impérativement réévaluée avec un psychiatre, en fonction des activités et de l’autonomie du patient, à mesure des fluctuations de la maladie. Les « antipsychotiques » sont des neuroleptiques de nouvelle génération possédant moins d’effets secondaires neurologiques, et un effet moins sédatif. L’on peut proposer ce traitement ponctuellement (sur l’angoisse ou l’agitation) ou plus souvent au long cours, comme traitement de fond de la schizophrénie. Des médicaments « correcteurs » peuvent être utilisés en association, et permettent de soulager certains des effets secondaires les moins bien tolérés : sécheresse de la bouche, raideur, tremblements, etc. Les autres psychotropes sont utilisés pour agir, lorsque c’est nécessaire, sur la composante dépressive, sur des troubles de l’humeur associés (thymorégulateurs), ou sur l’insomnie des patients. Les malades souffrant de schizophrénie doivent être sensibilisés aux problématiques de sevrage tabagique et de contraception, mais une prise en charge ne peut en aucun cas leur être imposée. * Fiche précédente * Fiche suivante * Agrandir le texte Diminuer le texte * imprimer * twitter * Envoyer * IFRAME: Facebook : j'aime * + Conserver à lire aussi Fiches Hallucinations Hallucinations Qu’est ce que c’est ? L’hallucination correspond à la perception d’un objet qui n’est pas réel Psychiatrie Psychiatrie Qu’est-ce que c’est ? Différents intervenants sont présents dans le domaine de la santé mentale. News santé * Ebola: un essai de médicament stoppé… faute de malades L'épidémie d'Ebola semble en déclin, en particulier au Liberia où... * Le cancer du sein opéré sous hypnose à l'Institut Curie REPORTAGE - Pour certaines patientes qui ne souhaitent pas subir d... * Découvrir les métiers du secteur pharmaceutique en sauvant l&... VIDEO - C'est l'ambition de «Pharma War», un jeu vidéo gratuit... * «L'hypnose est avant tout une pratique médicale» INTERVIEW - Auteur du «Grand livre de l'hypnose » (Eyrolles), le... * Les députés britanniques autorisent les «bébés à trois parents» Les députés britanniques ont décidé ce mardi que la Grande-Bretagne... * «La musique métal est-elle mauvaise pour le cerveau?» VIDEO - Le Dr Mascret, journaliste au Figaro, met en garde contre... 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Qu’est-ce que c’est ? 2. Quels symptômes ? 3. Ce que je ressens ? 4. Qu’est-ce que la dissociation ? 5. Qu’est ce que le délire ? 6. Qu’est-ce que le repli ? 7. Les différentes formes 8. Quel diagnostic ? 9. Quelle prise en charge ? 10. Quel traitement ? 11. Quelle évolution ? 12. Comment m’en protéger ? 13. Comment vivre avec ? 14. Quelle spécialité concernée ? 15. NOTES Plus Santé * Symptôme + Hallucinations * Spécialité + Psychiatrie Ces formes de schizophrénie ne sont pas des catégories figées, puisqu’il est possible qu’un même malade passe d’une forme à l’autre et exprime sa maladie différemment selon les périodes. Dans les formes de schizophrénie paranoïde, c’est la composante délirante qui est prépondérante. L’évolution peut être favorable si le malade arrive à s’ouvrir aux autres, par le biais d’un traitement médicamenteux, institutionnel, et une réinsertion sociale. Dans les formes dysthymiques, la maladie évolue par poussées lors d’épisodes délirants graves à tonalité maniaque ou dépressive. Le pronostic est assez bon. Dans les formes hébéphréniques, la maladie débute tôt, au cours de l’adolescence, et ce sont le syndrome dissociatif et le retrait qui sont au premier plan. Les éléments délirants sont souvent absents et les médicaments sont administrés à faible dose. Dans les formes catatoniques, les symptômes corporels (à type de raideur, de maintien d’attitudes), et le déficit cognitif (avec absence d’initiatives, fléchissement des habilités, l’indifférence affective, mutisme) entrainent une marginalisation des malades qui en souffrent. Le traitement en est difficile et doit viser à maintenir une alimentation et une vie relationnelle à ces patients. C’est la forme de schizophrénie la plus grave. Dans les formes héboïdophréniques, la composante psychopathique (avec impulsivité, troubles du comportement, risque de violence) s’associe aux symptômes cognitifs et au délire schizophrénique. Parfois auteurs de faits répréhensibles plus ou moins graves, ils sont beaucoup plus souvent sans défense et victimes de la criminalité présente dans notre société. Dans les formes de schizophrénie simple (ou psychose blanche), c’est surtout le repli et la vie stéréotypée que l’on rencontre, rarement un syndrome délirant. Ces patients sont souvent discrets et ont pour la plupart une bonne intégration sociale sans nécessiter de soins lourds ou une hospitalisation en psychiatrie. * Fiche précédente * Fiche suivante * Agrandir le texte Diminuer le texte * imprimer * twitter * Envoyer * IFRAME: Facebook : j'aime * + Conserver à lire aussi Fiches Hallucinations Hallucinations Qu’est ce que c’est ? L’hallucination correspond à la perception d’un objet qui n’est pas réel Psychiatrie Psychiatrie Qu’est-ce que c’est ? Différents intervenants sont présents dans le domaine de la santé mentale. News santé * Ebola: un essai de médicament stoppé… faute de malades L'épidémie d'Ebola semble en déclin, en particulier au Liberia où... * Le cancer du sein opéré sous hypnose à l'Institut Curie REPORTAGE - Pour certaines patientes qui ne souhaitent pas subir d... * Découvrir les métiers du secteur pharmaceutique en sauvant l&... VIDEO - C'est l'ambition de «Pharma War», un jeu vidéo gratuit... * «L'hypnose est avant tout une pratique médicale» INTERVIEW - Auteur du «Grand livre de l'hypnose » (Eyrolles), le... * Les députés britanniques autorisent les «bébés à trois parents» Les députés britanniques ont décidé ce mardi que la Grande-Bretagne... * «La musique métal est-elle mauvaise pour le cerveau?» VIDEO - Le Dr Mascret, journaliste au Figaro, met en garde contre... Le figaro santé * Mentions légales * Conditions générales d’utilisation * Charte de participation * Plan du site * Accessibilité #next Schizophrénie dans la peau » Flux Schizophrénie dans la peau » Flux des commentaires Schizophrénie dans la peau Psychotique, je me raconte (Submit) Menu Aller au contenu principal * Accueil * Moi Humaines, avez-vous ces qualités ? Laisser une réponse qualités humaines qualités humaines Ce matin je suis allé à l’association de patients. L’animatrice est venue me chercher. Le sol était couvert de glace et de neige, qui même avec le passage incessant des roues des voitures, restait glissant. Toutes les activités humaines avaient été mises au ralenti. Les bus ne circulaient plus. Les gens étaient emmitouflés dans d’épais vêtements, et de leurs bouches sortaient de la vapeur qui se transformait immédiatement en un nuage blanc. Je n’avais quasiment vu personne depuis 4 jours. A l’association, la présence humaine me fit du bien. Je ressentais une grande joie dans tout le corps. Je n’étais vraiment pas fait pour cette solitude que ma maladie m’imposait. J’avais été un peu anxieux hier soir, à l’idée de m’éloigner de mon quartier. Les adhérents étaient comme je les avais quittés. Ils se confiaient, me parlant de leur maladie et me demandant s’ils avaient le droit de téléphoner, de prendre une feuille sur le bureau ou de faire du café. Ils avaient de nombreuses qualités humaines, comme celle d’être respectueux du lieu où ils étaient. Ils savaient que cette association était un havre de paix qu’ils voulaient sauvegarder. Parfois, il y avait des pleurs, des crises mais personne ne se jugeait. Ils y avaient presque toutes les maladies psychiques, schizophrénie, dépression, trouble bipolaire… Dans la vie courante, ou chacun doit être performant, les gens n’ont pas ces qualités humaines, comme celle d’entendre les délires d’un psychotique et de continuer comme si de rien n’était à boire le café. Moi, j’étais président ce cette association, mais je ne parlais jamais de mes problèmes. Personne ne connaissait ma pathologie. C’était mieux ainsi, de toute façon, je voyais en dehors assez de psychologues et de psychiatres, pour évoquer mes souffrances. Les qualités humaines sont rares, et c’est parfois chez les gens les plus en marge de la société, qu’on en trouve le plus. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans bonheur le février 3, 2015 par Paul. Peur de sauter dans le vide ? Laisser une réponse Ce matin, le soleil a inondé l’intérieur de mon appartement. Il fallait juste cela pour que je me sente bien. Une routine s’était mise en place. Aller nourrir le chat de mes parents, pendant leur absence. Il avait vraiment faim, ouvrant sa gueule en grand et donnant de larges coups de langue, pour avaler un mélange qui moi me donnait envie de vomir. Dans ces moments-là, il n’avait peur de rien et se comportait en vrai félin. D’habitude anxieux, je commençais à m’habituer au vide que l’absence de mes parents provoquait. Peur de sauter dans le vide Peur de sauter dans le vide Malgré tout, je ne maîtrisais pas toutes mes peurs et j’en étais un peu agacé. J’aurai voulu être complétement autonome. Je n’arrivais pas encore à prendre le bus. J’avais trop peur de faire une crise d’angoisse à l’intérieur. A force de solitude, je commençais à ne plus aimer les gens, leurs odeurs, leurs rires et leurs cris… Dans un espace clos comme un transport en commun, ça peut être fatal. Vivre avec la peur au ventre rend méfiant. Cela faisait assez longtemps que je ne faisais plus confiance en mes contemporains. En comme souvent, ça devenait un cercle vicieux. J’avais quand même eu le courage d’aller marcher 40 minutes. Je m’étais éloigné de chez moi, jusqu’au moment ou un voyant à l’intérieur de mon cerveau, avait clignoté « peur ». J’avais alors fait demi-tour. De temps en temps, mon smartphone sonnait et un message électronique accompagnait une photo, de skieurs faisant la pose sur une montagne. C’était mes parents. A par cela, je n’avais pas fait grand-chose de ma journée. Sans trop m’en apercevoir, le soleil était parti éclairer un autre hémisphère, me laissant dans le noir. De pâles lumières qui n’éclairaient qu’à quelques mètres autours d’eux, n’arrivaient pas à rivaliser. Je devais alors fermer les volets de mon appartement, pour ne plus avoir peur. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Angoisse le février 2, 2015 par Paul. Moine schizophrène 2 réponses Moine schizophrène Moine schizophrène C’est le jour du seigneur, je n’ai pas été à l’église ce matin. De toute façon, mes parents ne m’avaient pas fait baptiser et je suis athée. J’ai pourtant pu me mettre dans la peau d’un moine, ayant fait vœux de silence. Je suis resté toute la journée dans mon appartement. Je ne suis juste sorti que pour nourrir le chat de mes parents. Sur la route, à pied, je n’ai croisé personne, un peu comme si j’étais le dernier humain sur terre. Pas besoin d’aller sur une île déserte, pour faire un tête à tête avec soi-même, une introspection… J’ai un peu tapé sur mon clavier, pour communiquer et écrire. De ma bouche n’est sorti aucun son. J’ai reposé mes cordes vocales. Maintenant, le soleil est complètement couché. Je n’ai pas fermé les volets et derrière moi, je peux sentir la nuit noire. Je ne la vois pas directement mais elle est là dans mon dos. Devant moi, un écran de télévision, dont le son est coupé, crache des images que je ne regarde même plus. Je me sens vraiment comme un moine. S’il fallait que je résume ma journée, j’en serais bien incapable. Elle n’a pas vraiment existé. Ce ne fut qu’un long silence. Pourtant, je ne suis pas en souffrance. Mais ce n’est pas vraiment un choix, comme un moine, mais plutôt une conséquence de ma phobie sociale. Je suis gêné par la nuit, derrière. Je n’ai qu’une seule envie, fermer les volets. Elle est envahissante cette noirceur. J’ai dû allumer la lumière pour la faire reculer. Comme un moine, je vais me coucher de bonne heure. Demain, les magasins seront ouverts. Je vais peut-être échanger deux trois mots avec une caissière et surtout, voir ma psychologue à domicile. Il faut vraiment que je me soigne. Je ne peux plus continuer à vivre comme cela. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Angoisse le février 1, 2015 par Paul. Parents absents, l’angoisse ? Laisser une réponse parents absents parents absents Premier matin depuis le départ de mes parents. D’habitude, quand je me réveille il fait nuit noire, mais là, à peine ouvert les volets, le soleil est rentré dans le salon, comme un feu rougeoyant. J’étais heureux. La matinée commençait bien. Pas de boule au ventre, symptôme quand parfois mes parents partaient en vacances. Cette année, je ne sentais pas le vide, la peur, l’angoisse de ne pouvoir compter que sur moi-même. Assez rapidement, je suis sorti pour faire quelques courses. L’air était glacé et cela tranchait avec l’intérieur de mon appartement. Dans le magasin, tout était calme. Il n’y avait pas grand monde. Le trajet par contre, était semé de pièges, de zones glissantes… Les gens marchaient de manières étranges, équilibristes, pour s’assurer que sous leurs pieds, le sol n’allait pas se dérober. Parfois, du sel avait été semé, et l’on pouvait en toute confiance avancer. De retour chez moi, je reçu un appel de mes parents. Encore sur la route, ils se rapprochaient de leur destination. Ils étaient heureux et n’avaient qu’une seule envie, chausser leurs skis et dévaler les pentes abruptes. Mes parents étaient soucieux de mon état et m’appelaient régulièrement. J’avais déjà dans le passé, beaucoup souffert, quand ils étaient en vacances. J’avais même une fois, préféré l’hospitalisation. C’est pour cela que lorsque j’ai pris un appartement, je m’étais installé dans la même rue, pour ne pas être trop loin. Tout au long de la journée, j’avais eu mon père au téléphone. C’était peut-être un peu trop, mais je n’avais pas le courage de lui dire. Il avait l’air heureux de me parler. Par procuration, je voyageais un peu aussi. Ici, la pluie de l’après-midi avait remplacé les gelés du matin. C’était un peu triste. J’avais été nourrir le chat de mes parents qui allait avoir une semaine, lui aussi solitaire. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Angoisse le janvier 31, 2015 par Paul. Neige et départ en vacances 3 réponses La neige tombe La neige tombe Ce matin il neige, c’est même la tempête. Je n’ai pas été à l’association de patients. On n’a pas l’habitude de voir le sol tout blanc ici, les chauffeurs de bus un peu frileux, ont surement fait valoir leur droit de retrait. Je n’ai pas voulu prendre le risque de me retrouver coincé en ville, sachant que mes parents partent aujourd’hui, pour une semaine de vacances. J’en ai profité pour aller faire quelques courses, pour le weekend, dans le supermarché à côté de chez moi. A cause de la neige, le magasin était presque vide. Au moins, je n’ai pas eu d’angoisses. Souvent, elles arrivent quand je suis dans la foule, je me pose des questions existentialistes. Je regarde les gens et je me dis, à quoi bon. Je me sens seul au milieu de tout ce monde, inutile dans la masse. Les regards des uns et des autres m’oppressent, je suis écrasé par toutes ces vies. En rentrant chez moi, je me positionne devant le miroir et je vois des cheveux qui tombent, des rides qui se forment. Je pense à ma grand-mère en maison de retraite. Elle a plus de 90 ans et son état de santé ne lui permet plus de savoir où elle est, ni de faire la différence entre le jour et la nuit. Elle devient agressive avec le personnel. J’espère que la neige qui tombe, lui donnera un peu de baume au cœur. Je vais passer la semaine bien seul. Lorsque mes parents sont trop loin, en vacances, à l’autre bout de la France, je me replie sur moi. Je n’ose plus prendre le bus. Je reste la plupart du temps dans mon appartement, en souffrance. Ça c’est mon état habituellement. Ce matin pourtant, avec la neige, je suis joyeux. Mes parents doivent partir dans quelques heures et j’ai envie de vivre, sans eux. J’ai peut-être acquis une plus grande autonomie. Je l’espère. Il va falloir quelques jours pour en être sûr. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans bonheur le janvier 30, 2015 par Paul. Envie de vivre Laisser une réponse Sans envie ni motivation, je suis monté dans le bus. A l’intérieur, regardant les uns et les autres, leurs visages juvéniles de lycéen, j’ai eu comme un doute. Je me suis demandé, pourquoi tous les jours je fais ça ? Combattre mes angoisses pour aller en ville. A quoi bon ? J’ai remis mon smartphone dans ma poche et soudain, la crise d’angoisse. Celle qui fait mal. La panique totale, l’envie de fuir. Les portes étaient fermées et même si guidé par la peur, j’avais quitté cette carcasse de métal, dehors cela aurait été pire. Au bout de quelques secondes, j’ai repris mon calme et une respiration normale. Mes jambes étaient encore en coton mais le plus dur était passé. J’ai envoyé un sms à ma psychologue. Elle m’encourage toujours dans ces moment-là. J’étais toujours debout dans le bus et personne n’avait rien remarqué, mon visage était resté de glace. De toute façon ce n’était que des enfants qui allaient au lycée. Insouciants, ils paressaient heureux de vivre, sans se poser de questions. Soudain, l’envie de vivre à repris le dessus. Je suis arrivé à l’association, j’étais euphorique. Je voulais coller mes lèvres à celles d’une femme. Juste comme ça, pour me sentir exister. envie de vivre envie de vivre J’étais seul avec une adhérente, un peu jolie mais sans plus. Je lui ai proposé un bisou sur la bouche, puisque justement elle venait de me reprocher d’être distant. Elle a rougi. D’autres adhérents sont arrivés. Gerald notamment, à qui je ne sers pas la main, sans après m’être lavé avec du gel hydro-alcoolique. Mon euphorie était retombée. Mon envie d’embrasser qui que ce soit avait disparu. Je me suis mis alors à l’écart dans une pièce, à côté d’un radiateur qui remplaçait plutôt mal la chaleur d’une femme. Je pouvais voir passer les voitures devant le local de l’association. J’avais envie que Charlotte vienne. Elle était plus à mon gout et moins revêche, avec elle, je n’avais pas envie de jouer. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans bonheur le janvier 29, 2015 par Paul. Décalage avec les autres 3 réponses A l’association de patients ce matin, je me suis senti en décalage avec certains adhérents. Il y a Pierre d’abord, qui est arrivé avec le visage couvert de sueur et une veste qui n’avait pas été lavée depuis de trop nombreux mois. Je lui ai serré la main du bout des doigts. Décalage avec les autres Décalage avec les autres En décalage aussi avec Gérard. Un homme de soixante ans, souvent en train de râler contre sa tutelle, qui ne lui donne pas assez d’argent, mais pas que… Ça fait partie de son personnage de pester, sur tout et rien. Il a fait de la prison, je ne sais trop pourquoi. Il n’est malgré tout pas méchant. Il y a une semaine, il s’est retrouvé aux urgences pour être tombé sur le visage. Ce matin, il avait encore le visage couvert de bleus et du sang sur le pull, qu’il n’avait pas lavé. A l’association, les adhérents lui reprochent son manque d’hygiène. Il a des ongles de plusieurs centimètres, noirs de crasse. Quand il prend un sucre en morceau dans la boite, plus personne ne veut se servir. Heureusement, il y a Charlotte, j’espère la voir un après-midi de la semaine. J’aime discuter avec elle. J’ai envie découvrir qui se cache derrière cette trentenaire, qui n’a beaucoup parlé d’elle. Elle ne vient pas très régulièrement. Je me sens aussi en décalage avec les amis que j’avais quand je n’étais pas en souffrance. Ils ont presque tous une femme et des enfants, et ont quitté le quartier qui était notre terrain de jeux. Quand je refais le film d’une partie de ma vie, des diverses évènements qui l’ont jalonné, je me sens aussi en décalage. Je comprends mieux pourquoi certains « amis » étaient distants avec moi. Il faut dire que je peux être étrange, quand je tiens certains propos. J’ai beau faire des efforts, je suis comme ça. Je suis une sorte d’ovni, avec de nombreuses angoisses, pas capable de travailler et ne trouvant nulle part ma place. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Uncategorized le janvier 26, 2015 par Paul. Ginseng et schizophrénie 1 réponse J’ai mal au crâne. Hier j’ai commencé une cure de Ginseng. J’ai avalé deux comprimés de 200mg chacun. Mal m’en a pris, au bout d’une heure mon cerveau était en vrac. Sur internet, certains le recommandent et d’autres le déconseillent. J’avais voulu en avoir le cœur net. Ginseng et schizophrénie Ginseng et schizophrénie Ce matin, je suis encore en souffrance, comme hier. Je ressens une douleur, un brouillard qui prend mon cerveau tout entier. Heureusement, le soleil me réchauffe le dos, bien à l’abri à l’intérieur de mon appartement. Au moins cela est agréable. Ce matin, j’ai quand même eu le courage d’aller faire quelques courses, pour manger ce midi. Dans la grande surface, une angoisse vite maitrisée, a bien failli gâcher la fête. Mes parents sont partis pour le weekend. Je vais passer ces deux jours seul. C’est peut-être cela aussi qui me perturbe. Je ne sais plus à quel saint me vouer pour aller mieux. Aujourd’hui, l’association de patients est fermée. C’est d’habitude, une sortie qui me fait du bien. Cela fait quand même plusieurs semaines, que je n’y arrive plus à échanger. Je suis pris en tenaille entre la peur de sortir et l’aggravation de mon état si je reste seul. C’est un cercle vicieux. Je dois combattre la peur, aller contre mes envies, pour après seulement être récompensé par mon cerveau et mon corps. C’est très perturbant. Je voulais croire que le Ginseng allait m’aider miraculeusement. J’ai aussi d’énormes difficultés pour écrire. Je suis obligé de lire à voix haute, chaque fois qu’avec mes doigts, je tape sur le clavier pour écrire une phrase. Mon cerveau n’est pas très coopératif. Le voisin vient de mettre au maximum, le son de sa musique. Le mur qui est mitoyen vibre et j’entends de gros « boom ». Je vais devoir encore allez râler. L’après-midi risque d’être longue. Je compte déjà le nombre d’heures qu’il me reste pour aller me coucher. Je ne recommande donc pas le Ginseng. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans souffrance le janvier 24, 2015 par Paul. Mal dans sa peau 1 réponse Je suis mal dans ma peau. Je viens juste d’envoyer une lettre au psychiatre qui m’a suivi pendant plus de 15 ans, pour lui demander mon dossier médical. Je suis un peu anxieux à l’idée de ce que je vais lire. Je n’ai pas toujours été stable. Hier justement, j’ai discuté avec un ami schizophrène. Il est en souffrance et mal dans sa peau. Sans le juger, je l’ai écouté me dire qu’il allait porter plainte contre X. En effet, une femme, un fantôme, ligue les passants dans la rue contre lui. Il ne peut faire un pas, sans interpréter un geste de menace. Il veut déménager dans le sud pour échapper à ce qu’il croit dur comme fer être réel. Je lui souhaite de sortir de ce délire. Je lui ai demandé s’il y avait des lieux où il ne se sentait pas agressé. Apparemment, à l’association de patients et dans son appartement, il se sent mieux. Mal dans sa peau Mal dans sa peau En plus de cela, il voit les professionnels qui le suivent comme une menace. Il prend son traitement, uniquement pour ne pas être hospitalisé sous la contrainte. La schizophrénie est une maladie terrible, qui rend mal dans sa peau. J’ai connu une période un peu similaire à celle cet ami schizophrène. Aujourd’hui je ne sors plus beaucoup de chez moi. Je ne pense pas avoir de délires, quand je croise les gens dans la rue. Il ne reste plus que les angoisses, d’un passé qui m’a fait exploser. J’ai une autre amie schizophrène, qui est particulièrement mal dans sa peau en ce moment. Elle s’est rendu compte trop tard, qu’elle était enceinte pour avorter. Elle a donc dû arrêter son traitement pour le bébé. Elle continue cependant à boire et à fumer. Son appartement d’une pièce, n’est pas assez grand pour recevoir son enfant. Des assistantes sociales n’arrêtent pas de l’appeler. Elle a peur que son bébé ne lui soit soustrait. Mal dans sa peau, est un peu ce qui caractérise les deux exemples, dont je viens de narrer l’histoire. Heureusement, beaucoup de schizophrènes s’en sortent bien mieux et ont une vie presque normale. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Schizophrénie le janvier 22, 2015 par Paul. Communiquer comme on peut 3 réponses Communiquer comme on peut Communiquer comme on peut Je suis en forme aujourd’hui. Le soleil inonde l’intérieur de mon appartement. A l’association de patients ce matin, j’avais envie de communiquer. J’ai discuté avec les uns et les autres. J’ai rigolé. C’est assez rare pour le signaler. Il arrive plus souvent que je me referme sur moi-même, que je me mette dans un coin avec les yeux rivés sur mon smartphone. Il y a certains moments pendant lesquels, je n’arrive plus à communiquer. Je cherche mes mots, c’est une vraie souffrance que d’être confronté à un autre et de devoir tenir une discussion. Dans ces moment-là, je voudrais m’enfoncer sous terre pour me cacher. Toute personne qui m’apostrophe est une agression. Je reste calme malgré tout, quand je peux. Communiquer est un art que je ne maîtrise pas toujours à 100%. Mon cerveau malade me joue des tours. Il se met en veille parfois alors qu’il devrait être sur le pont. Les gens doivent me trouver étrange. Dans moins d’une heure, ma psychologue à domicile doit venir. C’est moins cher que dans un cabinet. Quelques minutes plus tard…. Je me sens plus en confiance, chez moi, dans mes meubles. Maintenant, elle doit arriver dans une demi-heure. La pression commence quand même à monter. Communiquer pendant quarante minutes est un exercice fatiguant. Une fois qu’elle est repartie, souvent j’ai besoin de faire un tour, de me changer les idées. Quelques heures plus tard… Ma psychologue à domicile a quitté mon appartement. Nous avons parlé pendant plus d’une heure. Ce fut assez éprouvant. Je me demande si elle ne va pas me prendre pour un fou. En même temps c’est un peu ce que je suis, mais d’habitude, je ne me livre pas autant. Communiquer m’a fait du bien. C’est un peu ce que l’homme a appris à faire de mieux. Je regrette que ma pathologie m’handicape dans mes rapports avec les autres. Je suis parfois tout seul dans mes délires. * Share via Facebook * Share via Google * Share via Twitter * Share via Email Cette entrée a été publiée dans Schizophrénie le janvier 20, 2015 par Paul. 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Rechercher Aidez-vous de la carte de France Aidez-vous de la carte de France Schizophrénie et dangerosité, encore trop d’idées reçues (Submit) (Submit) [hopital.fr] « L’écrasante majorité des homicides n’est pas commise par des malades mentaux », martèlent les docteurs Goetz et Kempf, psychiatres aux Hospices civils de Colmar, dans le service de psychiatrie pour adultes, et experts pénaux. Une position loin des idées reçues qui permet d’interroger les notions de dangerosité et de maladie mentale. L’affaire dite « de Pau » où un ancien patient schizophrène avait tué deux soignantes a laissé des traces dans les mémoires. Elle a aussi produit dans les esprits un amalgame entre les schizophrènes et les psychopathes. Le schizophrène, un malade mental, pas un psychopathe La schizophrénie, pour simplifier, est une psychose caractérisée par l’existence d’un délire (hallucination auditive et/ou visuelle) et d’une dissociation (désorganisation) de la pensée, des affects et du comportement. Cette pathologie touche 1 % de la population française soit entre 500 et 600 000 personnes. « Ces dernières n’ont rien à voir avec les auteurs d’homicides qui sont soit des « non malades mentaux » qui basculent dans la violence soit des psychopathes, c’est-à-dire des personnes présentant un trouble de la personnalité antisociale », expliquent les deux psychiatres. Faut-il en conclure pour autant que les schizophrènes ne sont pas des patients dangereux ? « 5 à 10 % des schizophrènes commettent des violences mais plutôt au domicile, au sein de la cellule familiale. Sont concernés des malades qui ne prennent pas ou plus leur traitement, sont marginalisés par leur conduites addictives (alcoolisme ou toxicomanie) », rapporte le Dr Kempf. Deux formes de dangerosité pénale Avant d’ajouter : « Le distinguo entre maladie mentale et trouble de la personnalité est important sur le plan juridique en matière de responsabilité pénale. Pour faire simple : si la dangerosité est d’ordre psychiatrique, liée à un des symptômes d’une maladie mentale, le meurtrier sera déclaré irresponsable et interné ; si la dangerosité est d’ordre criminologique, le meurtrier sera déclaré responsable de ses actes et placé en détention », résume le Dr Goetz. Un exemple d’actualité concerne Ander Behring Breivik, l’homme qui a tué de nombreux civils en juillet 2011 à Oslo. Son cas suscite des débats contradictoires auprès des experts judiciaires norvégiens puisqu’il a, dans un premier temps, été déclaré malade mental avant qu’une contre-expertise conclut à sa pleine possession de son discernement au moment des faits. Un sujet relativement peu abordé : le suicide et la schizophrénie Si est souvent évoquée la question de l’hétéro-agressivité des schizophrènes, l’impasse est souvent faite sur celle de leur auto-agressivité. Pourtant, « en raison de son vécu très angoissant, voire terrifiant, près de la moitié de la population française des schizophrènes fait au moins un passage à l’acte suicidaire et 10 à 15 % des schizophrènes décèdent par suicide, commente le Dr Goetz, pour qui « il ne faut pas s’intéresser aux maladies mentales uniquement lorsqu’il y perturbation de l’ordre public ». Pour le Dr Kempf, la vraie question à se poser concernant la potentielle dangerosité des malades mentaux est celle des moyens. « Les schizophrènes les plus difficiles à stabiliser nécessitent – pour les autres mais aussi pour eux-mêmes – une hospitalisation longue ». Il plaide également pour « un suivi renforcé » dans la mesure où les passages à l’acte agressifs ont lieu, le plus souvent, peu après les sorties ou quand les sorties se font trop rapidement. « Nous avons besoin de moyens plus importants pour mettre en place ce suivi renforcé», clament les deux praticiens hospitaliers. Pour en savoir plus, retrouvez notre dossier sur la schizophrénie. Bookmark and Share La santé en clics * Maladies cardiovasculaires * Diabète * Cancer validator validator iPhone – Aide et accessibilité – Plan du site – Mentions légales * Espace Santé mentale : Actualités | Troubles psychiques | Traitements et soins | Professionnels de santé | Prise en charge sanitaire | Prise en charge médico-sociale | Modalité de soins | Droits des patients | Handicap psychique | Où s'informer - soutien aux proches * Actualités : Actualités médicales | En direct des hôpitaux * Vos démarches : Les urgences | Les consultations | L' hospitalisation | L'hospitalisation à domicile | Les tarifs et remboursements * Vos droits : Les droits de l'usager | La représentation des usagers et le respect des droits | La religion à l'hôpital | La culture à l’hôpital | Les étrangers à l'hôpital | Les adolescents à l'hôpital | L'école à l'hôpital * Nos missions : L'hôpital au sein de l'organisation générale de la santé | Les missions de l'hôpital | Le fonctionnement de l'hôpital | Les évolutions à l'hôpital | Lexique administratif * Nos métiers : Les métiers médicaux | Les métiers soignants | Les métiers du social | Les métiers administratifs, logistiques et techniques * Le dico médical : Les spécialités médicales | Les examens | Les pathologies et symptomes | Les termes génériques * Vos dossiers santé : Chirurgie ambulatoire | Allergies | Autisme | Cancer | Conseils aux voyageurs | Assistance médicale à la procréation | Don d'organes et greffes | Don de moelle osseuse | Don de sang | Douleur | Enfants | Epilepsie | Fin de vie - Soins palliatifs | Gestes de premier secours | Handicap | Hémophilie | Infections nosocomiales | Maladies neurologiques – Recherche sur le cerveau | Maladies rares | Maux du froid | Médecines alternatives et complémentaires | Naissance | Obésité | Ostéopathie | Recherche clinique | Sommeil | Troubles de l’audition | Chirurgie ambulatoire | Accidents (et bobos) de l'été * Espace médecin libéral : Actualités | Initiatives | Votre carrière | Outils pour informer vos patients | Outils pour votre pratique * Les partenaires de l'Hôpital : Un site créé par la FHF | Les Fédérations associées | Les institutions partenaires | Les associations partenaires | Les médias partenaires | Les sites internet partenaires | Santé AZ | Magazine santé e-sante.fr Fédération Hospitalière de France - 1bis rue Cabanis 75014 Paris - Tél: (33) 01 44 06 84 44 - Fax: (33) 01 44 06 84 45 #RSS * * * * Links ____________________ Recherche Idées reçues. par Schizophrénie 23 Janvier 2012 LES SCHIZOPHRENES SONT VIOLENTS. FAUX ! Les personnes atteintes de schizophrénie sont plus souvent victime de violence que violente elles mêmes. Le pourcentage d'agression est très bas et quand un de ces actes survient, il est sûrement la cause d'un arrêt de traitement. LES SCHIZOPHRENES SONT FAIBLES ET NE FONT RIEN POUR S'EN SORITR. FAUX ! Les schizophrènes ne sont pas des personnes sans caractère, c'est leur maladie qui parfois peut leur faire baisser les bras quand ils se heurtent à des obstacles comme le rejet des autres. LES SCHIZOPHRENES SONT SECRETS. VRAI ! Les malades ont tendance à cacher leur maladie ( parfois à leur famille, leur amis, etc..) de peur d'être perçu comme "fou" et d'être mis à l'écart. LES SCHIZOPHRENES SONT MOINS INTELLIGENTS QUE LES AUTRES. FAUX ! Toute les personnes peuvent être atteintes de cette maladie mentale, il n'y a pas de différence quant au QI des personnes malades. LA SCHIZOPHRENIE C'EST AVOIR PLUSIEURS PERSONNALITES. FAUX ! La schizophrénie n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le fait d'avoir une personnalité multiple se nomme "trouble dissociatif de l'identité", ce qui n'est pas le cas des schizophrènes. Google+ Twitter Facebook Email Add a comment * Contact * Standard view #Doctissimo.fr - L'actualité bien-être et santé - Syndication au format RSS 2.0 IFRAME: //redirect460.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe Concours Services Club Doctissimo | Devenir membre Mon Profil | Se connecter Déconnexion | Forums | Chat Connexion au club Doctissimo Pseudo ou Email ____________________ Mot de passe ____________________ Me connecter Mot de passe oublié ? 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C'est l'un des résultats d'un sondage mené par l'institut IPSOS. Et malgré cette relative proximité, nombreuses sont les personnes qui connaissent mal cette maladie. Plusieurs idées reçues circulent : par exemple, 64 % des personnes interrogées pensent que les schizophrènes sont dangereux et 73 % pensent qu'elles souffrent forcément d'un dédoublement de la personnalité. Ces deux affirmations sont pourtant loin de la réalité : les patients sont surtout dangereux pour eux-même (risque de suicide plus élevé) et les symptômes sont souvent tout autre qu'un dédoublement de la personnalité. Seul point positif : les personnes interrogées savent qu'avec un traitement adapté, un schizophrène peut souvent mener une vie pratiquement normale. Dans tous les cas, 76 % des gens se considèrent insuffisamment informés sur cette maladie. Or il faut reconnaître que c'est aussi souvent le cas des schizophrènes et de leur entourage, qui manquent de repères. Pour améliorer la connaissance de la maladie et des traitements, un guide écrit par des médecins et des associations de patients vient d'être publié. Cet ouvrage baptisé « Un nouveau regard vers l'avenir » s'adresse aux malades mais aussi à leur entourage, et propose de nombreux conseils pour gérer les périodes de crise, suivre son traitement, etc. Il donne aussi des conseils aux familles pour trouver des relais et des aides dans la tâche parfois éprouvante de soutien d'un malade. Distribué par les médecins dans toute la France, ce guide est également disponible auprès de l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam). Source : Sondage IPSOS pour Bristol-Myers-Squibb et Otsuka, octobre 2005. des contacts pour en savoir plus union nationale des amiset familles de malades mentaux (unafam) 12, villa compoint 75017 paris tél. : 01 42 63 03 03 fax : 01 42 63 44 00 email : infos@unafam.org site internet :http://www.unafam.org nos dossiers pour en savoir plus sortirla schizophrénie de l'ombre en discuter sur nos forums vousou l'un de vos proches êtes concernés parla schizophrénie ? venez en parler sur notreforum Les news de cette rubrique : - Pour bien dormir, pas d'écrans et des horaires réguliers ! - Un simulateur de "prise de tête" parent-ado à l'aide des psy... et des parents - Fermer les yeux pour mieux faire fonctionner la mémoire - Vos "J’aime" sur Facebook en disent long sur vous - La musique pour soulager les douleurs post-opératoires des enfants - Comment parler de l'attaque contre Charlie Hebdo aux enfants ? 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Le Missouri Department of Mental Health appelle la maladie mentale la plus courante mais moins bien compris de l'Amérique. Malgré des décennies de recherche moderne , plusieurs mythes et idées fausses persistent. Ce ne sont pas fondées et peuvent présenter des problèmes pour les patients qui essaient de surmonter cette maladie et s'adapter à une société mal informée . Religion Diverses idées fausses et les mythes liés à la religion existent concernant la schizophrénie , selon l'OMS. Par exemple , certaines personnes pensent que c'est une malédiction ou doit être traitée par les guérisseurs . L'OMS reconnaît que le désespoir et le fatalisme peut attribuer à ces idées fausses , mais fait valoir que les guérisseurs ont " joué aucun rôle dans le traitement de la schizophrénie . " Au lieu de cela , les personnes atteintes ont besoin de l' attention des professionnels de la santé qualifiés . Violence Bien que les personnes schizophrènes sont parfois considérés comme plus violent , ces personnes ne sont pas statistiquement plus violents que ceux qui n'ont pas la schizophrénie , selon Macalester College . Le collège dit beaucoup de ce mythe est due à des représentations erronées dans les médias . Au lieu de cela , ceux qui ont la schizophrénie se sentent souvent seuls ou peur et veulent se retirer du contact humain , selon le Département du Missouri de la santé mentale . Statistiques relatives schizophrénie peut sembler comme une maladie rare ou peu commune . Ce n'est pas vrai , rapporte l'Association canadienne pour la santé mentale , qu'elle appelle " la plus débilitante de la jeunesse . " Environ une personne sur 100 personnes est atteint de cette maladie mentale , et il est plus fréquente chez les 16 à 30 ans . Il n'y a pas de différence statistique entre les pays , et elle affecte les gens sans distinction de race , d'après le but non lucratif Schizophrenia.com . Doubles personnalités un des plus idées fausses concernant la schizophrénie est qu'il provoque une scission ou à double personnalité , selon le Département du Missouri de la santé mentale . C'est peut-être parce que le mot «schizophrénie» provient de deux termes grecs qui signifient « l'esprit de partage». Ce qui est techniquement incorrect puisque ses symptômes ne sont pas des personnalités multiples ou fractionnés , selon l'abus de substances Etats-Unis et les services de santé mentale d'administration . Ces symptômes se réfèrent à d'autres maladies mentales , comme le trouble dissociatif de l'identité . Cures schizophrénie n'est pas désespérée , même si un mythe commun est que c'est incurable . Avec la bonne gestion , les personnes atteintes de schizophrénie peuvent mener une vie confortable dans la société , selon l'OMS. L'Association canadienne pour la santé mentale répertorie les options de traitement comme la psychothérapie et les médicaments , qui peuvent aider les patients à maintenir la cohérence et de réduire les symptômes tels que des idées délirantes et des hallucinations . From:http://fr.winesino.com/mental-health/schizophrenia/1007010756.html * Language: * German * Dutch * Danish * Norwegian * Finnish * Italian * French * Spanish * Portuguese * Czech * Slovak * Swedish * Greek * Slovenian * Hungarian * Croatian * Turkish * Polish * Bulgarian Previous : Régime des soins aux patients pour la schizophrénie Next : Signes et symptômes de la schizophrénie indifférenciée · Signes et symptômes de psychopathes Tendances · Quels sont les traitements pour entendre des voix · La schizophrénie catatonique Causes · Quelles parties du cerveau sont touchées par la schizophrénie · La schizophrénie et de faibles niveaux de dopamine · Comment écrire une alimentation santé mentale du procureur · Lorazepam en tant que traitement pour la schizophrénie · Comment Idenifiy Personnalité schizotypique · Comment soutenir un schizophrène · Quels sont les effets secondaires de Thorazine schizophrénie Troubles anxieux trouble bipolaire Faire face à la maladie mentale dépression Maladie mentale générale insomnie Traitements de la maladie mentale attaques de panique développement personnel schizophrénie stress Gestion du stress Article · Comment savoir si vous êtes d'e… · Comment faire face à Hearing Vo… · Idées reçues sur la schizophré… · Comment aider un schizophrène · Pimavanserin dans le traitement … · Comment savoir si je suis schizo… · Quelle est la principale cause d… · La schizophrénie et de faibles … · Lorazepam en tant que traitement… · Les premiers symptômes schizoph… · Comment en vue de commettre un s… · Qu'est-ce que sur ordonnance Ser… · Seroquel occasion de démence · Signes et symptômes de démence… · Régime des soins aux patients p… · Quels sont les effets secondaire… · Quels sont les traitements pour … · Qu'est-ce que le trouble affecti… · Histoire de la chlorpromazine · Comment faire pour réduire la p… Copyright © 2009-2014 Santé All rights reserved. cookies IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-W3RM9W aller au contenu Le site du Docteur Serge LUNACEK Le site du Docteur Serge LUNACEK Effectuez une recherche ____________________ Ok * Accueil * Mon guide médical + Test interactif + La maladie + Le suivi médical + Les traitements + * Mon guide prévention + Prévenir les complications + Dépistage + * Mes conseils pratiques + Tabac, alcool, drogues + * Mon guide administratif + Adresses utiles + Vous êtes ici : Accueil > Mon guide médical > La maladie Mon guide médical La maladie Je m’informe sur la schizophrénie Je m’informe sur la schizophrénie Bien qu’étant la psychose la plus répandue chez l’adulte, touchant une personne sur cent, la schizophrénie reste mal connue du grand public, entourée de clichés et d’idées reçues, bien loin de la réalité de cette maladie complexe. Qu'appelle-t-on schizophrénie ? La schizophrénie est une maladie mentale qui se déclare le plus souvent entre 15 et 25 ans. De façon générale, elle se traduit par une perte de contact avec la réalité. Contrairement à une idée reçue, la schizophrénie n'a rien à voir avec le dédoublement de la personnalité, lié à un autre trouble mental appelé " trouble dissociatif de l'identité ". Il existe de nombreuses formes de schizophrénies, en fonction de la prédominance de certains symptômes : certains malades souffriront de délires aigus, d'autres se couperont du monde extérieur ou encore s'enfermeront dans un mutisme quasi-total. Quels sont les symptômes ? * Les symptômes cognitifs, qui entraînent une dissociation entre les idées, l'affectif et les comportements. Le schizophrène a du mal à se concentrer, tenir une conversation, organiser ses pensées et sa mémoire est altérée. * Les symptômes positifs, ainsi appelés car s'ajoutant aux fonctions mentales et aux comportements normaux. Il s'agit de l'ensemble des symptômes délirants : hallucinations (le plus souvent auditives, le malade entendant des voix), sensation d'étrangeté du monde, sentiment de persécution, etc. * Les symptômes négatifs, reflétant le déclin des fonctions mentales normales. On parle parfois de repli autistique, le malade s'isolant constamment, parlant peu, ne laissant plus transparaître ses émotions, perdant toute énergie, etc. Les troubles schizophréniques sont ainsi très variés, chaque malade exprimant un panel de symptômes cognitifs, positifs et négatifs, avec souvent une prédominance pour l'une de ces catégories. Quelles sont les causes de la schizophrénie ? Des anomalies anatomiques ont été observées dans le cerveau de schizophrènes, mais sans que l'on en connaisse exactement les causes, à la fois génétiques et environnementales. Il existe une part d'hérédité (le risque d'être atteint est supérieur si l'un des parents est schizophrène), et certains gènes impliqués commencent à être identifiés. Il semble y avoir pour de nombreux schizophrènes un excès de dopamine, un neurotransmetteur sécrété naturellement dans le cerveau. La plupart des traitements médicamenteux actuels sont d'ailleurs basés sur la régulation de cette molécule. La schizophrénie semble également liée à des facteurs environnementaux : consommation de cannabis, infections virales lors de la grossesse, enfance difficile, etc. C'est la combinaison de ces différents facteurs qui forme un terrain favorable à la schizophrénie : on parle de pathologie multifactorielle. Comment la maladie peut-elle évoluer ? Généralement, un schizophrène va connaître une alternance de phases aiguës, durant lesquelles les symptômes sont particulièrement forts, et de périodes de relative tranquillité. Un changement brutal des habitudes, un laisser-aller au niveau de l'hygiène ou encore un arrêt des activités habituelles sont autant de signes annonçant la survenue d'une période de crise. Les traitements, dans la majeure partie des cas des antipsychotiques (médicaments, autrefois appelés neuroleptiques, utilisés contre différentes formes de psychoses), associés à une psychothérapie, sont souvent efficaces et permettent une rémission complète chez 20 % des patients environ. Cependant, on ne " guérit " pas d'une schizophrénie : même si le traitement est efficace, le malade devra le prendre à vie pour continuer à mener une vie normale. Ses proches devront veiller à la bonne observance du traitement pour éviter une rechute. Des périodes d'hospitalisation sont parfois nécessaires, soit pour des traitements plus lourds, soit en cas de crise aigüe. Une fois la maladie stabilisée, la plupart des schizophrènes peuvent suivre leur traitement à domicile et se contenter de visites de routines, le plus souvent mensuelles voire trimestrielles, chez leur psychiatre ou leur médecin traitant. La culture populaire a souvent prêté aux schizophrènes une image de malades dangereux et violents. Dans les faits, il s'agit d'une minorité et les crimes perpétrés par des schizophrènes sont le plus souvent imputables à la toxicomanie, fréquemment associée à cette maladie. Au contraire, la plupart des schizophrènes ont plutôt tendance à se replier sur eux-mêmes et à fuir tout contact. Document conçu et validé par : le Comité scientifique Psychiatrie de docvadis Date de publication : 13/08/14 Date de modification : 19/05/14 Carte de visite Photo Docteur Serge LUNACEK Psychiatrie Conventionné Secteur 2 Mon cursusMes honorairesContactez-moi Documents liés Mon proche est schizophrène : quelle attitude devrais-je adopter ? Mon proche est schizophrène : quelle attitude devrais-je adopter ? Qu’il s’agisse d’un conjoint, d’un enfant, d’un père ou d’une sœur, vivre avec une personne touchée par la schizophrénie se transforme souvent en véritable parcours du combattant. L’annonce du diagnostic est le début d’une nouvelle vie pour le malade, mais aussi pour ses proches. Lire la suite Fiche Urgences et premiers soins Urgences Ce site n'a pas pour vocation de remplacer une consultation médicale * Accueil - * Mon guide médical - * Mon guide prévention - * Mes conseils pratiques - * Mon guide administratif * Contactez-moi - * Signaler un abus - * Plan du site - * Mentions légales - * Aide - * Dernière mise à jour le : 28/10/2014 Retour à la Page d'Accueil du Tombeau Vous avez aimé le site, vous aimerez le livre : Tatoufaux, Le Livre à offrir... À lire et à offrir. Mais aussi en version NUMÉRIQUE * Animaux * Médecine et Santé * Langage * Divers * Pourquoi ? * Rechercher _____________ Ok Dernières idées reçues publiées * Cléopâtre était égyptienne * Le logo d’Apple est un hommage à Alan Turing * Les pneus d’une voiture protègent de la foudre * Un ventilateur rafraichit l’air * L’essuie-tout contient de la fibre de verre Idées aléatoires * Couper ses cheveux les aide à mieux pousser * Les envies provoquent des taches de naissance * Le crépuscule, c’est le soir ! * Accouchements et pleine lune * Les cheveux poussent après la mort * Il ne faut pas couper les poils sur un grain de beauté Les schizophrènes ont plusieurs personnalités Le contenu de cet article est PROUVÉ 3 3 3 3 3 7 votes Je n'aime pas J'aime Fêlés, mais pas divisés. Qui n’a jamais entendu la blague : « J’étais schizophrène dans le passé, mais nous allons mieux maintenant » ? L’idée reçue que la schizophrénie serait la manifestation de plusieurs personnalités, et donc la même chose que le trouble de personnalité multiple (ou personnalité divisée), est fort répandue chez les profanes. Les expressions amalgamant la schizophrénie avec ce trouble sont légion, utilisant le terme pour désigner quelqu’un qui change radicalement de comportement en quelques secondes sans raison apparente. En réalité, la schizophrénie diffère grandement du diagnostic de trouble dissociatif de l’identité, l’autre nom du « trouble de personnalité multiple ». Contrairement aux patients atteints de schizophrénie, ceux touchés par le trouble dissociatif de l’identité présentent apparemment plusieurs « autres » personnalités distinctes, ou états de personnalité, en même temps. L’histoire de Dr Jekyll et Mr Hyde représente probablement l’illustration la plus connue de la personnalité multiple. Néanmoins, les patients atteints du trouble dissociatif de l’identité ne présentent pas de personnalités aussi distinctes et aussi bien constituées. Il est plus probable que ces patients présentent des aspects différents, mais exagérés, d’une seule personnalité. D’après Scott Lilienfeld [1], le mythe du schizophrène à personnalités multiples viendrait en partie d’une confusion dans la terminologie. Le psychiatre Suisse Eugen Bleuler a inventé le terme de « schizophrénie », qui signifie esprit divisé, au début du 20^e siècle [2], et de nombreux écrivains ont rapidement mal interprété et travesti la définition de Bleuler. Par schizophrénie, Bleuler voulait dire que les gens souffraient d’une « scission » à l’intérieur et entre leurs fonctions psychologiques, tout spécialement les émotions et la pensée. Pour la plupart d’entre nous, ce que nous ressentons et pensons à un moment correspond à ce que nous ressentons et pensons le moment suivant. Pourtant, dans le cadre du désordre psychotique de la schizophrénie, ces liaisons sont rompues. Comme Bleuler l’avait observé, les individus schizophrènes ne présentent pas plusieurs personnalités coexistantes, ils possèdent une seule personnalité qui a été éclatée. [1] Lilienfeld, S.O., & Lynn, S.J. 2003. "Dissociative Identity Disorder : Multiple Personalities, Multiple Controversies." In S. Lilienfeld, SJ. Lynn, & J.M. Lohr, Science and Pseudoscience in Clinical Psychology (109-142). New York [2] Bleuler, E. 1911. Dementia Praecox or the Group of Schizophrenias. International Universities Press Dernière modification : vendredi 17 septembre 2010 __________________________________________________________________ Ecrire à la rédaction Pour nous rejoindre sur Facebook Pour nous rejoindre sur Twitter Dans le même ordre d'idées : * Fracture de la clavicule et les anneaux * Qui dort dîne * La rougeole est une maladie bénigne * On dort mieux couché la tête au nord * Arrêter les saignements de nez | L'équipe | Les liens | Plan du site | Contacts | RSS | Version Mobile | Nuxit SPIP RSS © Tatoufaux.com - Tous droits réservés L'actualité française et internationale par la rédaction d'Europe 1 - Politique, culture, faits divers, économie, médias. 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On en sait un peu plus sur les causes de la schizophrénie. Une vaste étude a permis d'identifier plus d'une centaine de variations génétiques associées au risque de développer cette maladie complexe et apporte de nouvelles pistes décisives pour la compréhension de ses causes. Plus 150.000 individus. Cette étude, réalisée par un consortium international de généticiens, est publiée mardi dans la revue scientifique Nature. Il s'agit de l'étude génétique la plus importante jamais conduite jusqu'à aujourd'hui dans le domaine psychiatrique, sur plus de 150.000 individus, dont près de 37.000 patients. >> LIRE AUSSI - Autisme, schizophrénie : l'âge du père pèse lourd Des variations génétiques. Les chercheurs ont ainsi identifié, à partir de plus de 80.000 prélèvements, 128 variations génétiques indépendantes, dans 108 régions précises du génome, dont 83 nouvelles, pouvant contribuer à la prédisposition à la maladie. La plupart de ces variations concernent des gènes impliqués dans la transmission de l'information entre les neurones ("neurotransmission") et dans des fonctions essentielles à la mémoire et l'apprentissage. Un espoir pour des traitements. La schizophrénie, qui survient généralement à l'adolescence ou chez le jeune adulte, touche plus 24 millions de personnes dans le monde. Elle se manifeste par des épisodes aigus de psychose, pouvant inclure hallucinations et délires, et divers symptômes chroniques se traduisant par des troubles affectifs et intellectuels. Des traitements sont disponibles mais leur efficacité mérite d'être améliorée, selon les chercheurs. Des associations supplémentaires, entre des gènes de l'immunité et le risque de schizophrénie, confortent en outre l'hypothèse d'un lien entre une dysfonction du système immunitaire et la maladie. La plupart des mutations (ou variations) sont courantes. "Ces nouveaux résultats pourraient stimuler le développement de nouveaux traitements pour la schizophrénie", estime Michael O'Donovan (Université de Cardiff, Grande-Bretagne) auteur principal de cette recherche. >> LIRE AUSSI - Appli smartphone : les malades psychiatriques surveillés à distance Tous les articles sante Commentez * 0 * 0 * 0 * L'OMS a un nouvel ennemi : l'obésité infantile * Lyon : d'inquiétants cas de cancers dans un laboratoire Les + partagés * Handball : une affiche France-Qatar en finale Handball : une affiche France-Qatar en finale 6933 * Hand : Omeyer et la défense infranchissables Hand : Omeyer et la défense infranchissables 4234 * Cyril Hanouna souhaite un bon anniversaire à Nicolas Sarkozy Cyril Hanouna souhaite un bon anniversaire à ... 3724 * Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice Ce que l'on sait de l'agression de trois mili ... 2823 * Ça y est, les animaux ne sont plus des meubles Ça y est, les animaux ne sont plus des meuble ... 2427 A ne pas manquer * 60 ans d'Europe 1 : des archives et des surprises 60 ans d'Europe 1 : des archives et des surprises * top 50 top 50 Tentez des gagner la collection officielle TOP 50 * Festival d'Angoulême : Sattouf couronné, Yékini révélé Festival d'Angoulême : Sattouf couronné, Yékini révélé CONSÉCRATION - Europe 1, partenaire du festival d'Angoulême, a récompensé la bande dessinée Yékini, le roi des arènes. Europe 1 sur Twitter Tweets by @Europe1 Les dossiers du moment * ump * multisports * justice * A * B * C * D * E * F * G * H * I * J * K * L * M * N * O * P * Q * R * S * T * U * V * W * X * Y * Z Tous les dossiers Les + lus * Taïwan : un avion s'écrase à deux pas d'une autoroute 1 Taïwan : un avion s'écrase à deux pas d'une autoroute * Nice : que sait-on de Coulibaly, l’agresseur des trois militaires ? 2 Nice : que sait-on de Coulibaly, l’agresseur des trois militaires ? * Europe 1 a 60 ans : suivez la journée anniversaire en vidéo 3 Europe 1 a 60 ans : suivez la journée anniversaire en vidéo * INFO E1 - Le patron de la PJ parisienne en garde à vue 4 INFO E1 - Le patron de la PJ parisienne en garde à vue * PSG : Ibrahimovic interdit à ses coéquipiers de parler 5 PSG : Ibrahimovic interdit à ses coéquipiers de parler * Une forêt engloutie découverte entre la France et l'Angleterre 6 Une forêt engloutie découverte entre la France et l'Angleterre * Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice 7 Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice * Panique après le survol de la Manche par deux avions russes 8 Panique après le survol de la Manche par deux avions russes * Voitures électriques : le bonus de 10.000 euros en vigueur en avril 9 Voitures électriques : le bonus de 10.000 euros en vigueur en avril * L'Etat islamique a brûlé vif un otage jordanien 10 L'Etat islamique a brûlé vif un otage jordanien Les + commentés * Partielle dans le Doubs : Sarkozy et Juppé divisés sur le "ni-ni" 1 Partielle dans le Doubs : Sarkozy et Juppé divisés sur le "ni-ni" * Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice 2 Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice * Législative dans le Doubs : un coup dur pour Sarkozy 3 Législative dans le Doubs : un coup dur pour Sarkozy * Mulhouse : des retards à l'école à cause de la prière matinale ? 4 Mulhouse : des retards à l'école à cause de la prière matinale ? * EXCLU E1 - Conférence : ce que François Hollande va annoncer jeudi 5 EXCLU E1 - Conférence : ce que François Hollande va annoncer jeudi * INFO E1 - Législative dans le Doubs : Sarkozy favorable au "ni-ni" 6 INFO E1 - Législative dans le Doubs : Sarkozy favorable au "ni-ni" * Pénalités de Sarkozy : Copé mis en examen pour "abus de confiance" 7 Pénalités de Sarkozy : Copé mis en examen pour "abus de confiance" * Doubs : Montel dénonce "des attaques en dessous de la ceinture" 8 Doubs : Montel dénonce "des attaques en dessous de la ceinture" * Doubs : l'UMP opte pour le "ni-ni", contre l'avis de Sarkozy 9 Doubs : l'UMP opte pour le "ni-ni", contre l'avis de Sarkozy * Du "ni-ni" au front républicain, concours de nuances à l'UMP 10 Du "ni-ni" au front républicain, concours de nuances à l'UMP Actus * Politique * International * Faits divers * Sport * Technologies * Médias * Culture * Économie * Société * Sciences * Santé * Insolite * Le journal * Toutes les actus * Archives Humour * Nicolas Canteloup * Cyril Hanouna * Jérôme Commandeur * Tom Villa * Willy Rovelli * Tous les humoristes Animateurs * Nicolas Canteloup * Thomas Sotto * Jean-Marc Morandini * Wendy Bouchard * Franck Ferrand * Cyril Hanouna * Frédéric Taddei * Marion Ruggieri * Tous les animateurs Émissions * Europe Matin * La revue de presque * Le grand direct * Europe Midi * Au coeur de l'histoire * Les pieds dans le plat * Europe Soir * Toutes les émissions Réécoute * Grille des programmes * Podcasts * Replay 24h * Direct audio * Direct vidéo * Références musicales Services * Fréquences * Météo * Horoscope * Trafic routier * Immobilier Club * Inscription * Contactez-nous * Réseaux sociaux * Assistez à une émission Suivre Europe 1 * * * * * * * * * * Applications Europe 1 * * * * Abonnement newsletter Abonnement newsletter ____________________ (Submit) S'abonner L'actualité française et internationale par la rédaction d'Europe 1 - Politique, culture, faits divers, économie, médias. * FAQ * adsl | câble | satellite * CGU * Charte cookies * Mentions légales * Lagardère Publicité * Communiqués de presse * Contact * Les autres sites du groupe * Archives sonores Europe 1 © 2015 La fréquentation d'Europe 1 est certifiée par l'OJD IFRAME: //redirect447.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=5&mode=iframe&cont ent_type=&content_id=&content_level1=&content_level2=&content_level3= L'actualité française et internationale par la rédaction d'Europe 1 - Politique, culture, faits divers, économie, médias. 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C'est la plus grande étude menée à ce jour dans le domaine de la psychiatrie. Publiée mardi dans la revue Nature et menée par des chercheurs de l'université de Cardiff, elle a décrypté le génome de 150.000 personnes, dont 37.000 schizophrènes, afin de découvrir les variations génétiques impliquées dans cette maladie. >> LIRE AUSSI - La schizophrénie serait liée à des variations génétiques Des résultats encourageants. Les analyses ont permis de dégager 128 variations génétiques qui pourraient prédisposer à la maladie, dont 83 inconnues jusque là. Pour le docteur Stéphane Jamain, chargé de recherche à l'Inserm en psychiatrie génétique, "83, ça fait beaucoup. Plus on augmente le nombre d'individus, plus on a de chances de trouver des variations. Jamais on aurait pu découvrir ça dans des études de plus petites échelles". Variations génétiques, c'est quoi ? Le chercheur explique à Europe1.fr la méthode : "Les êtres humains ont un tronc commun dans leur génome. Viennent s'y ajouter des variations, qui font que chacun de nous est unique. L'objectif de l'étude était de dégager les variations plus présentes chez les schizophrènes que chez les personnes saines". Des dysfonctionnements neurologiques et immunitaires. L'étude vient confirmer qu'il existe bien un lien entre la schizophrénie et les gènes du système immunitaire. Des gènes de la zone du cerveau sont aussi concernés, ceux de la transmission d'informations entre neurones, de l'apprentissage et de la mémorisation. Les schizophrènes ne sont pas des "fous". Longtemps, les psychiatres ont pensé qu'on devenait schizophrènes à cause d'un contexte environnemental particulier. Les parents étaient alors pointés du doigt, accusés d'être à l'origine de la maladie de leur enfant. Pour Stéphane Jamain, "avec ce genre d'études, on peut lutter efficacement contre l'idée reçue qui veut que le schizophrène a un problème mental et qu'il est dangereux. C'est aussi une maladie neuro-développementale qui à 50% s'explique génétiquement". Cette maladie peut donc être héréditaire. Et chez des jumeaux, si l'un est schizophrène, l'autre a 50% de risques de l'être aussi. La thérapie génique, pas pour demain. Pour le chercheur de l'Inserm, les malades schizophrènes vont devoir être patients. "Certes, c'est une maladie génétique mais la thérapie génique n'est pas du tout d'actualité. Pour soigner avec un gène, il faudrait qu'un gène ou des gènes soient identifiés comme particuliers à la schizophrénie. Or, pour l'instant, les variations détectées par l'étude existent chez plein d'individus. Elles sont juste plus fréquentes chez les schizophrènes". Et le chercheur de rappeler qu'aujourd'hui, il est encore impossible de détecter de manière préventive par un test génétique cette maladie. Un nouveau traitement ? Le docteur Jamain invite les laboratoires à relancer la recherche sur de nouvelles molécules, pouvant agir notamment au niveau des cellules du système immunitaire. "Il faut aussi développer au plus vite des essais thérapeutiques sur des patients, afin de tester des molécules déjà connues qui se révéleraient efficaces contre la schizophrénie". Depuis 60 ans, le traitement qui agit au niveau cérébral, a peu évolué. Son action sur les transmissions entre neurones permet de limiter les hallucinations, les bouffées délirantes et le sentiment de persécution que vit le schizophrène. S'y ajoute un suivi psychiatrique qui aide le malade à gérer d'autres symptômes comme les troubles de la mémoire. Tous les articles sante Commentez * 0 * 0 * 0 * Les médicaments soigneraient mieux les hommes * Hôpital : un réseau social pour "connecter" les malades Les + partagés * Handball : une affiche France-Qatar en finale Handball : une affiche France-Qatar en finale 6933 * Hand : Omeyer et la défense infranchissables Hand : Omeyer et la défense infranchissables 4234 * Cyril Hanouna souhaite un bon anniversaire à Nicolas Sarkozy Cyril Hanouna souhaite un bon anniversaire à ... 3724 * Ce que l'on sait de l'agression de trois militaires à Nice Ce que l'on sait de l'agression de trois mili ... 2823 * Ça y est, les animaux ne sont plus des meubles Ça y est, les animaux ne sont plus des meuble ... 2427 A ne pas manquer * 60 ans d'Europe 1 : des archives et des surprises 60 ans d'Europe 1 : des archives et des surprises * top 50 top 50 Tentez des gagner la collection officielle TOP 50 * Festival d'Angoulême : Sattouf couronné, Yékini révélé Festival d'Angoulême : Sattouf couronné, Yékini révélé CONSÉCRATION - Europe 1, partenaire du festival d'Angoulême, a récompensé la bande dessinée Yékini, le roi des arènes. 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Non, mais cette idée reçue tient au fait que les homicides qu'ils commettent sont particulièrement médiatisés. Un suivi psychiatrique régulier réduit les risques de passage à l'acte. Bernard Granger Shutterstock/ Yalayama L'auteur Bernard Granger, psychiatre, est professeur des universités, praticien hospitalier à l'Hôpital Cochin, Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Du même auteur - Les antalgiques rendent dépendant - On peut guérir totalement d'une maladie mentale - L'électrochoc, une méthode barbare ? - La boulimie n'est pas une maladie - On se sent plus mal après une psychothérapie qu'avant Une enquête récente réalisée en France a révélé que 48 pour cent des personnes interrogées pensaient que les schizophrènes étaient dangereux pour autrui, ce chiffre étant encore plus élevé aux États-Unis. Cette idée est entretenue par les médias qui mettent en avant les faits divers tragiques impliquant des malades mentaux. On se souvient du double homicide commis à l'Hôpital psychiatrique de Pau en décembre 2004 ou du meurtre plus récent d'un étudiant dans une rue de Grenoble en novembre 2008. Dans les deux cas, les auteurs des crimes étaient des patients atteints de schizophrénie et suivis pour cette maladie. Est-ce à dire que la schizophrénie rende ceux qui en sont atteints particulièrement dangereux et que l'on doive redouter les personnes qui en souffrent, voire les enfermer pendant de longues périodes pour éviter les passages à l'acte ? Rappelons d'abord que les personnes schizophrènes représentent un pour cent de la population et qu'elles commettent très rarement des homicides. Il y a en France environ 1 000 homicides par an, mais on identifie le meurtrier dans les trois quarts des cas seulement. La majorité des homicides sont commis par des gens « normaux », qui agissent par intérêt, vengeance ou jalousie. Moins d'une personne sur 100 ayant commis un homicide est déclarée non responsable de son acte et bénéficie d'un non-lieu en vertu de l'article 122-1 du code pénal : « N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. » Ces malades mentaux déclarés irresponsables ne sont pas tous... Fermer Cet article a bien été ajouté à votre panier. Continuer ma visite Voir mon panier L'accès au reste de cet article est protégé. Il vous reste 80% à lire. Déjà inscrit ? Cet article est compris dans votre abonnement ou vous l'avez déjà acheté ? Identifiez-vous pour lire la suite et le télécharger. Achetez cet article pour le lire en intégralité en ligne ou le télécharger en PDF. - 72.7 Ko 0.99 € Abonnez-vous pour un accès illimité et immédiat à tous les articles (offres Intégrale ou Web Illimité). A partir de 8,50€ tous les 2 mois ! Article paru dans Cerveau&Psycho n° 35 - septembre - octobre 2009 [_done_20090828_140702_cerveau_et_psycho-2009-septembre_octobre_35-fu-c p_35_couv.jpg] Me connecter Acheter cet article Je m'abonne Sommaire Vos réactions (0) Réagir à cet article Sur le même thème [no-image_300_175.gif] Psychiatrie Des voix dans le cerveau [100209_actupls_mort_subite.gif] Psychiatrie Les neuroleptiques et la mort subite Que ce soient ceux de première ou de deuxième génération, les neuroleptiques multiplient par deux le risque de mourir d'un problème cardiaque soudain. Édition abonnés [cp_0067_image_desutter.jpg] Psychiatrie Peur ou phobie : où est la limite ? Clowns, araignées, serpents ou ascenseurs : tout ou presque peut devenir objet de phobie. Mais n'en faisons-nous pas un peu trop ? Le suffixe -phobie est aujourd'hui accolé aux peurs même les plus naturelles. Quand il ne désigne pas la haine ordinaire. [cp_0065_grimm_image.jpg] Psychiatrie Une drogue contre la dépression ? La kétamine, une substance anesthésique, mais aussi une drogue récréative illicite, serait-elle aussi un antidépresseur à action rapide ? 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Schizophrénie : un pas vers la compréhension de la maladie Une nouvelle étude, réalisée par un consortium international de généticiens, apporte de nouvelles pistes pour la compréhension de la schizophrénie. Il s'agit de la plus importante étude menée jusque là dans le domaine psychiatrique : elle a porté sur plus de 150 000 personnes, dont près de 37 000 malades et a rassemblé plus de 300 chercheurs issus de 35 pays. L'objectif était de découvrir les variations génétiques impliquées dans la schizophrénie. L'étude a permis de dégager 128 variations génétiques qui pourraient prédisposer à la maladie ; dont 83 qui étaient inconnues jusque là. Pour le Dr Stéphane Jamain, chercheur à l'Inserm, qui intervenait sur l'antenne d'Europe 1 : "ce genre d'études permet de lutter efficacement contre l'idée reçue qui veut que le schizophrène a un problème mental et qu'il est dangereux ». L'étude vient en effet confirmer qu'il existe bien un lien entre la schizophrénie et les gènes du système immunitaire. Des gènes de la zone du cerveau sont aussi concernés, ceux de la transmission d'informations entre neurones, de l'apprentissage et de la mémorisation. Mais les malades devront malgré tout être patients car la thérapie génique n'est pas encore d'actualité. "Il faut aussi développer au plus vite des essais thérapeutiques sur des patients, afin de tester des molécules déjà connues qui se révéleraient efficaces contre la schizophrénie" insiste le chercheur de l'Inserm. Le traitement qui existe actuellement a peu évolué depuis 60 ans. Il agit sur les transmissions entre neurones afin de limiter les hallucinations, les bouffées délirantes et le sentiment de persécution que vit le schizophrène. Génétique - Schizophrénie A lire aussi Troubles bipolaires : les malades prennent plus de risques Troubles bipolaires : les malades prennent plus de risques › Lire Commentez ! 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Des traitements médicamenteux, associés aux psychothérapies, permettent un retour à une vie quasiment normale. Le point sur les solutions pour sortir de cet enfer. Environ un quart des épisodes schizophrènes isolés n'auront pas de suites. Mais les autres débouchent sur une maladie chronique qui nécessite un traitement. Médicaments et thérapie Aujourd'hui, les traitements ont fait d'énorme progrès. Basés sur des neuroleptiques, qui permettent de diminuer fortement les symptômes, ils permettent le retour à une vie quasiment normale. Certes, des effets secondaires existent, mais ils peuvent être restreints. Ces médicaments ne suffisent pas seuls et doivent être accompagnés d'un soutien psychologique et éventuellement d'une thérapie familiale. Plus le traitement débute précocement, meilleure est son efficacité. De même il doit être scrupuleusement suivi car l'arrêt entraîne généralement, dans un délai de quelques jours à quelques mois, des crises ou des rechutes. Le traitement doit être pris en continu durant plusieurs années, voire toute la vie. Le suivi au long cours en consultation est donc indispensable. Les médicaments utilisés pour traiter la schizophrénie appartiennent à la classe des neuroleptiques qui regroupe les neuroleptiques classiques et les antispychotiques atypiques. Ils agissent sur de nombreux types de récepteurs cérébraux. Parmi les nombreux médicaments disponibles, il faut distinguer la dernière génération : les antipsychotiques dits atypiques. Ces derniers ont permis d'améliorer considérablement la prise en charge de la schizophrénie car ils réduisent le risque d'effets secondaires extrapyramidaux (rigidité musculaire, tremblements, etc.) qui peuvent être très invalidants. Les trois neuroleptiques atypiques les plus prescrits sont dans l'ordre le Zyprexa, le Risperdal et le Leponex. L'entourage à rude épreuve Traitements de la schizophrénie Pour les proches, l'arrivée de la maladie est souvent un choc. Des parents dont l'enfant semble promis à un avenir brillant le voient soudain se replier sur lui-même et développer des symptômes de schizophrénie. Et la vie avec le malade est difficile pour l'entourage. Car ceux-ci doivent savoir gérer les différentes situations et l'aider à mener une vie normale. Plus l'entourage fait preuve de patience et de compréhension, et meilleure est l'évolution de la maladie. Certains centres proposent donc de rencontrer les familles afin de les aider à mieux comprendre la maladie et ses traitements. De plus en plus d'intérêt Des films tel qu'"un homme d'exception" ont permis de médiatiser la schizophrénie. Néanmoins, les maladies mentales restent un sujet tabou et une source d'exclusion. Pour pallier cette situation, de nombreuses initiatives voient le jour. Ainsi, l'Institut Lilly en collaboration avec un groupe d'experts, médecins psychiatres et infirmiers en psychiatrie, a conçu le programme Schiz'osedire. Au-delà des informations destinées aux patients et aux professionnels de santé, Schiz'osedire vise également à sensibiliser l'entourage des malades et le grand public à la prise en charge de cette maladie. Aujourd'hui, 6 fascicules Schiz'osedire sont disponibles et traitent de la nature des troubles schizophréniques, des traitements et des modalités de soin. Des livrets plus spécifiquement destinés aux patients abordent des thèmes précis tels que l'hébergement. L'ensemble de ces documents est disponible sur le site Schizosedire.com. Les laboratoires Pfizer ont également mis en place un programme baptisé "alliance" destiné aux malades et aux aidants. Il est basé sur une série de brochures très complètes abordant les différents aspects de la maladie. En attendant que ce trouble bénéficie de traitements encore plus performants, une information plus claire devrait aider à un diagnostic plus précoce, une prise en charge plus adaptée et une meilleure compréhension du public. Alain Sousa * Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM) 12, Villa Compoint 75017 Paris Tél. : 01 53 06 30 43 Fax : 01 42 63 44 00 Service écoute psychologique Tél. : 01 42 63 03 03 Fédération Nationale des Associations de Patients et ex-patients Psy (FNAP PSY) 24, Rue de Maubeuge 75009 Paris Tél. : 01 45 26 08 37 Fax : 01 42 82 14 17 "Schizo?...Oui!" 54 rue Vergniaud bât. D 75013 Paris Tél : 01 45 89 49 44 * + Les neuroleptiques + Les antipsychotiques atypiques + Les traitements des psychoses et de la schizophrénie * + Les psychothérapies * + Forum Vous ou l'un de vos proches êtes concernés par la schizophrénie ? 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non-schizophréniques Le soutien des personnes schizophrènes Les médicaments de la schizophrénie Bien utiliser les médicaments antipsychotiques Les traitements psychosociaux Le traitement de la schizophrénie a pour objectif de réduire les symptômes et de favoriser l’insertion sociale et professionnelle du patient. Il s’étend sur plusieurs années (au moins cinq ans) et comprend différents volets indispensables et complémentaires. Les patients et leurs proches sont souvent inquiets face à un traitement par des neuroleptiques et se demandent si les médicaments ne vont pas « assommer » le malade. S’ils sont prescrits à une posologie adaptée au patient, les neuroleptiques ne privent pas les schizophrènes de leur personnalité ni de leur capacité à prendre des décisions. Même s’ils peuvent avoir des effets sédatifs (calmants, ces effets sont souvent recherchés au début du traitement), ils agissent en réduisant la fréquence des délires et en permettant au patient d’avoir une pensée plus logique et mieux organisée. Les neuroleptiques aident donc la personne schizophrène à agir rationnellement et à mieux communiquer avec le monde extérieur. Ils ne provoquent pas de dépendance et peuvent être pris pendant des années. Quels sont les médicaments qui soignent la schizophrénie ? Les médicaments utilisés contre la schizophrénie et les psychoses sont les médicaments antipsychotiques. Les premiers qui ont été développés dans les années cinquante font partie de la famille des neuroleptiques dits classiques. Ils auraient essentiellement une action sur un des messagers chimiques du cerveau, la dopamine. Ils sont surtout actifs contre les symptômes dits positifs, tels que délires ou hallucinations, et entraînent souvent de nombreux effets indésirables, dont certains invalidants. Plus récemment, de nouveaux neuroleptiques sont apparus. Ces neuroleptiques, dits atypiques, agissent simultanément sur deux messagers chimiques du cerveau (neurotransmetteurs), la sérotonine et la dopamine. Ils montrent une plus grande efficacité sur les symptômes négatifs de la maladie (démotivation, troubles de l’humeur, apathie) que les antipsychotiques dits classiques. Les antipsychotiques atypiques contenant de la clozapine (Leponex et ses génériques) sont susceptibles de provoquer une diminution importante du nombre de globules blancs dans le sang (une agranulocytose, une baisse des défenses immunitaires). Ils sont réservés aux patients dont la maladie a résisté à d'autres traitements ou ne tolérant pas leurs effets indésirables. De plus, des prises de sang doivent être régulièrement effectuées au cours du traitement par clozapine. Chaque mois, le pharmacien ne délivrera le traitement qu’après avoir vérifié sur un carnet de surveillance le résultat récent des analyses de sang. Au-delà de la distinction entre classiques d’une part et atypiques d’autre part, les neuroleptiques peuvent être classés selon leurs effets. Ils peuvent avoir : * une action sédative qui soulage l’angoisse et l’agitation ; * une action dite antiproductive qui traite les délires et les hallucinations ; * une action désinhibitrice qui lutte contre l’apathie et la démotivation. Certains neuroleptiques produisent essentiellement l’un de ces effets, mais ces trois types d’action peuvent se retrouver pour une même substance selon la dose utilisée : désinhibition à faible dose, antiproduction à dose moyenne, sédation à forte dose. Dans les formes sévères de schizophrénie ou celles qui résistent à tous les médicaments, le traitement peut faire appel à la sismothérapie (électrochocs). Les schizophrènes peuvent également présenter des symptômes d’anxiété, de dépression ou de troubles de l’humeur. Dans ce cas, le médecin prescrit des médicaments adaptés à ces pathologies en complément du traitement antipsychotique. Liste des médicaments mise à jour : Lundi, 05 Janvier 2015 * Neuroleptiques * CLOPIXOL * DIPIPÉRON * DOGMATIL * FLUANXOL * HALDOL comprimé, solution buvable * HALDOL DECANOAS * HALDOL solution injectable * LARGACTIL * LOXAPAC * MODÉCATE * NEULEPTIL * NOZINAN * PIPORTIL * SÉMAP * SULPIRIDE MYLAN Générique * SULPIRIDE TEVA Générique * SULPIRIDE ZENTIVA Générique * SYNÉDIL Générique * TERCIAN Neuroleptiques atypiques * ABILIFY * AMISULPRIDE ACTAVIS Générique * AMISULPRIDE ARROW Générique * AMISULPRIDE BIOGARAN Générique * AMISULPRIDE CRISTERS Générique * AMISULPRIDE EG Générique * AMISULPRIDE MYLAN Générique * AMISULPRIDE RATIOPHARM Générique * AMISULPRIDE SANDOZ Générique * AMISULPRIDE TEVA Générique * AMISULPRIDE ZENTIVA Générique * ARKOLAMYL Générique * CLOZAPINE MYLAN Générique * CLOZAPINE PANPHARMA Générique * LEPONEX * OLANZAPINE ACCORD Générique * OLANZAPINE ACTAVIS Générique * OLANZAPINE ALTER Générique * OLANZAPINE ARROW GÉNÉRIQUES Générique * OLANZAPINE BIOGARAN Générique * OLANZAPINE EG Générique * OLANZAPINE ISOMED Générique * OLANZAPINE RANBAXY Générique * OLANZAPINE RATIOPHARM Générique * OLANZAPINE SANDOZ Générique * OLANZAPINE TEVA Générique * OLANZAPINE ZENTIVA Générique * OLANZAPINE ZYDUS Générique * ONEZYP Générique * ORAP * RISPERDAL * RISPERDALCONSTA LP * RISPERDALORO * RISPÉRIDONE ACTAVIS Générique * RISPÉRIDONE ALMUS Générique * RISPÉRIDONE ALTER Générique * RISPÉRIDONE BIOGARAN Générique * RISPÉRIDONE CRISTERS Générique * RISPÉRIDONE EG Générique * RISPÉRIDONE EG comprimé orodispersible Générique * RISPÉRIDONE EVOLUGEN Générique * RISPÉRIDONE MYLAN Générique * RISPÉRIDONE MYLAN comprimé orodispersible Générique * RISPÉRIDONE RANBAXY Générique * RISPÉRIDONE RATIO Générique * RISPÉRIDONE RATIOPHARM comprimé orodispersible Générique * RISPÉRIDONE SANDOZ Générique * RISPÉRIDONE SANDOZ comprimé orodispersible Générique * RISPÉRIDONE TEVA comprimé Générique * RISPÉRIDONE TEVA comprimé orodispersible Générique * RISPÉRIDONE ZENTIVA Générique * RISPÉRIDONE ZYDUS Générique * SOLIAN * XEROQUEL * ZALASTA Générique * ZYPREXA * ZYPREXA VELOTAB Le symbole est affiché à droite du nom des médicaments dont certaines présentations sont disponibles sans ordonnance. < Page Précédente - Page Suivante > Envoyer à un ami * Partager sur facebook * Faire suivre sur twitter IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.eurekasa nte.fr%2Fmaladies%2Fpsychisme%2Fschizophrenie-psychoses.html%3Fpb%3Dmed icaments&layout=standard&show_faces=false&width=104&action=recommend&fo nt=arial&colorscheme=light Imprimer En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. 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