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08/09/2010

Commentaires

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Merci pour cet excellent billet.

Il est effectivement lassant de devoir finalement lutter contre ces plans com para-scientifiques faits de solutions miracles et massives.
Je me rappelle cet été une discussion avec un enthousiaste membre de l'USAID/PEPFAR autour de la question de la mise en route d'un éventuel plan de dépistage/traitement systématique... alors que nous savons que la plupart des systèmes de soins n'arrivent même pas à absorber ces premiers programmes qui ne ciblent au mieux qu'un quart de la population cible.

S'ils veulent tant faire en sorte que nous puissions tordrent le cou de cette épidémie de VIH, et cela sera aussi valable pour l'endémie de maladies cardio-vasculaires qui monte, que la communauté des bailleurs cessent de penser les pays pauvres comme un bloc social monolithique. Et qu'ils donnent du temps aux ONGs pour qu'elles cessent de courir après des proposals de 1 ou 3 ans. Il faut du temps pour saisir un contexte et commencer à implémenter une solution solide. Les grands ONGs internationales ont cette flexibilité. Que les bailleurs commencent à leur faire confiance. 7 ans, 10 ans, que les ONGs aient le temps. Il est tout de même incroyable de penser que les bailleurs privés ou publics comprennent qu'un projet industriel puisse prendre plus de 10 ans à se mettre en place, et n'accordent en parallèle que des financements sur 3 ans pour mettre en place des plans sanitaires dans des zones où tout est à construire.

Cordialement,
Vincent Guérard, directeur général @ Urban Care
www.urbancare.org

Mr Baron nous donne à lire un article non pas désespérant mais réaliste.
Par contre, je suis septique sur "l'inventivité fiscale" qui permettrait de couvrir et d'assurer des financements. En France ou l'inventivité fiscale me parait forte, la crise actuelle me semble faire des dégâts sérieux dans les programmes sociaux.
je voulais réagir aussi sur "la dernière haie du parcours d’obstacles vécu par un malade séropositif et par son médecin". Mettre dans un même élan, sur un même pied, le médecin et son malade ne me semble pas relever de la réalité. L'urgence d'un traitement médicamenteux ne se vit certainement pas de la même manière selon que l'on porte la blouse blanche ou pas. Il me semble même me souvenir que certaines associations de patients se sont bien créés suite à cette épidémie de sida et pour que les patients bénéficient plus vite que prévu de traitements novateurs.
Bon je pinaille, bel article !

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