le rapport de l’observation Caisse d’Epargne
Les économistes du groupe caisse d’épargne ont rendu publique leur étude sur le rapport des hommes et des femmes avec l’argent : leurs comportements, leurs regards, les raisons de leur épargne, leur attitude face à la conjoncture. Ces études peuvent être lu sur :
http://www.qualisteam.fr/actualites/dec02/13-12-2002-1.html
Ils ont observés que 73 % des femmes et 70 % des hommes estiment que les comportements financiers sont sexués. Les stéréotypes qui ressortent sont que 81% d’entre elles voient les hommes « joueurs » et 52% « insouciants » ; 58% d’entre eux les voient « dépensières », et autant « prévoyantes ».
Pour les femmes, épargner fait partie intégrante de la gestion du foyer au quotidien. Les hommes, eux, s’inscrivent davantage dans une perspective de placement et de valorisation du patrimoine.
Avoir des enfants est cité par les femmes en tête des priorités de vie. Cette place prééminente des enfants structure en partie l’approche féminine des questions financières. Les hommes, dans leurs priorités de vie, privilégient le couple (41%) et les enfants (42%).
Autre élément différenciant : l’entrée des femmes dans un processus d’épargne s’opère plus tôt que chez les hommes. Chez les femmes une modification de leur attitude vis à vis de l’argent ou de l’épargne s’effectue autour de la cinquantaine. Pour les femmes, l’épargne-projet est prédominante en début de cycle de vie, mais ensuite, elle cède le pas à une dimension de « dépense-plaisir ». Pour les hommes, cette dimension se situe plutôt en début de cycle de vie. L’épargne-projet ne devient prépondérante qu’après.
Avec l’autonomie financière acquise via le travail, la place prise par les femmes dans la gestion budgétaire familiale s’est affirmée.
44% des femmes déclarent n’envisager l’avenir « qu’à court terme, parce qu’au delà, c’est trop difficile de prévoir », contre 32% des hommes. Les hommes voient davantage le temps comme une succession de grandes étapes linéaires, tandis que les femmes le perçoivent comme une succession de cycles apportant chacun un renouveau.
Les femmes se situent en réalité dans un double horizon : assumer d’abord les contraintes du quotidien, mais aussi faire face aux aléas futurs vis-à-vis desquels elles se sentent plus fragiles que les hommes. Les femmes privilégie davantage que les hommes la pérennité des ressources et la sécurité des placements par rapport au tandem risque/rémunération : 71% des femmes déclarent « privilégier les placements sûrs » alors que les hommes ne sont que 52%.
Commentaires récents