#RSS En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus sur les cookies [logo.png] * Pour sortir du paradigme dominant * Accueil * Albums - Catégories - Archives * (version classique) * CanalBlog * Accueil Pour sortir du paradigme dominant Le patriotisme est de gauche par anatoletrepos à 18:35 PrécédentSuivant delacroix laliberteguidantlepeuple La liberté guidant le peuple, Delacroix "On peut être marxiste et bon français" dit François Mitterrand dans Le Coup d'Etat Permanent, ouvrage dans lequel il dénonce un certain nombre des mensonges et manipulations du général De Gaulle. Ce qui devrait être une évidence, l'idée que la nation et le socialisme ne sont pas forcément antagonistes, l'est de moins en moins en raison d'une double dynamique : l'abandon des valeurs patriotiques à l'extrême droite, et le rejet de toute idée de nation de la part d'une partie de la gauche radicale. Le problème n'est pas qu'anecdotique car il pose un certain nombre de problèmes très concrets quand il justifie des oppositions de principe sur les thèmes du protectionnisme, de l'indépendance nationale ou du communautarisme. Qu'est ce qu'une nation ? Qu'est-ce qu'une nation ? c'est le titre de la célèbre conférence d'Ernest Renan, que l'on peut trouver dans un petit livre d'une quarantaine de pages dans la collection Mille et une nuit, qui décrit la conception française de la nation. Cela est fondamental car cette ignorance de ce qu'est réellement la nation est à la source de nombre des malentendus, préjugés et confusions sur qu'elle est, autant de la part des frontistes que des gauchistes. On peut dire grossièrement qu'il existe deux visions du nationalisme : une vision dite "essentialiste" de la nation, allemande, celle de Fichte, et une vision dite "volontariste", celle de Renan. La vision essentialiste prône l'idée que la nation existe finalement avant que l'on "décide" qu'elle existe, elle est presque une conséquence logique de l'histoire et donc liée à la race, la langue et la religion. C'est la vision qu'ont ceux qui font remonter la naissance de la France à Clovis plutôt qu'à la Révolution Française : une France blanche et catholique. C'est la conception de l'extrême droite dite "identitaire", être français n'est pas quelque chose que l'on choisit, c'est quelque chose que l'on hérite. Si on note quelques différences de discours à ce sujet entre Le Pen fille et Le Pen père, on voit bien que c'est cette conception qui continue de dominer avec toute la thématique autours de la suppression du droit du sol. Pourtant ce débat n'a rien de neuf, puisque c'est en 1882 qu'Ernest Renan a annihilé cette dangereuse approche de la nation. Pour lui, la nation n'est ni une race (il n'en existe pas), ni une religion, ni un territoire, ni une langue. C'est une "âme, un principe spirituel". L'âme de la nation fait référence au passé : la capacité à se revendiquer d'un passé collectif (la révolution française, la seconde république, la commune de paris, la Résistance, mai 1968...) et le principe spirituel à son avenir, c'est à dire au désir de ce peuple de continuer à vivre ensemble. Car le "vivre ensemble" c'est cela le principe fondamental de la nation, c'est la volonté qu'ont des gens de partager leur destiné. Pour être français, il faut vouloir l'être, il suffit d'adhérer à ce qui fonde la nation française, ses valeurs, résumées par le triptyque de Robespierre "liberté, égalité, fraternité", triptyque dans lequel est peu susceptible de se reconnaitre Marine Le Pen. Ainsi, pour nous, la France naît en 1789 avec la Révolution, et non pas avec le temps des cathédrales. Ces deux divergences constituent, si l'on résume de manière un peu caricaturale, la différence entre le nationalisme "de droite", exclusif, qui est restreint puisque reposant sur un ensemble de critères qui ne répondent à l'évolution du monde actuel, et un nationalisme "de gauche", qui repose sur l'idée que la nation est une communauté politique fondée sur des valeurs et que celle ci est par conséquent ouverte à tout ceux qui veulent bien se reconnaître de ces valeurs. En France, s'il a finit à droite, le nationalisme est né à gauche. Il pourrait y revenir. Non, la Marseillaise n'est pas raciste C'est sans doute ce qui prouve à quel point les principes et symboles républicains sont désormais mal enseignés, tant j'ai entendu cette accusation absurde. Le dernier inculte à l'avoir prononcé étant Lambert Wilson. C'est pourquoi j'en profite pour rappeler quelques bases sur ce magnifique chant révolutionnaire que le monde nous envie, le "sang impur", car c'est le passage le plus souvent incriminé, n'a rien de racial, c'est une image pour désigner les ennemis de la Révolution quels qu'ils soient, rien d'autre. Ce n'est pas pour rien qu'une version modifiée, la Marseillaise des travailleurs, devint l'hymne des bolcheviques pour un temps avant que ça ne soit l'Internationale, et que La Marseillaise fut aussi l'hymne des républicains espagnols dans les années 1930. L'internationalisme n'est pas le contraire du nationalisme Il n'y a rien d'incohérent à chanter successivement La Marseillaise et l'Internationale, comme c'est le cas au Parti de Gauche. Cette idée vient d'une vision faussée de ce qu'est l'internationalisme. Pourtant l'étymologie est évidente : dans internationalisme, il y a nation. Bref l'internationalisme n'est pas la destruction des nations mais la collaboration entre les peuples et les nations, la paix par le droit international. C'est une idée d'ouverture par rapport à une idée de renfermement et de compétition. Saluer la patrie française, c'est être internationaliste, car la patrie des droits de l'homme a une portée universaliste. Il n'y a aucun antagonisme entre le fait de se sentir français et se sentir européen, ou citoyen du monde, le premier semble même être un préalable au second. Les fossoyeurs de la nation sont des impérialistes Dit comme cela, c'est un peu provocateur. c'est pourtant une question qu'il faut se poser. Un seul et même argument à droite et à gauche : la nation c'est la guerre. Ainsi à droite les libéraux vont vouloir détruire la nation au nom de la paix, et les gauchistes vont reprendre en chœur cet argument. Pourtant l'intérêt, et c'est évident, est tout autre : il s'agit d'étendre toujours plus le libre échange, la concurrence libre et non faussée, et limiter les capacités de résistance des peuples par des délégations de souveraineté, ce qui se passe avec le projet européen paré de bonnes intentions. En vérité, et c'est toujours le cas, si la paix a été préservée en Europe c'est par le rapport de force, ici la bombe nucléaire... A gauche, je rencontre régulièrement une autre forme d'internationalisme naïf. Celui-ci prend prétexte que la nation dissimule la seule chose qui compte la lutte de classes, un homme ne doit appartenir à aucun autre groupe qu'à sa classe, il n'est rien d'autre qu'un travailleur exploité au sein du processus de production. Je m'attarderais plus tard sur cette lecture extrêmement dogmatique du marxisme. Il faut donc une lutte collective, unie et unique, des travailleurs contre la bourgeoisie. Le problème de cette stratégie, au delà du simple effet qu'elle est matériellement impossible à mettre en place, est qu'elle comporte un certain nombre de risques que certains, pour ne pas remettre en cause leur dogme, se refusent à voir. En effet, il semblerait bien que tout cela ne soit rien d'autre qu'une volonté d'uniformisation, voire, disons le carrément, d'impérialisme. Car c'est toujours le même argument, parce que l'on pense détenir LA vérité, LA solution, on va vouloir l'imposer au reste du monde : c'est ce qu'ont voulu faire les religions universalistes, Napoléon en "exportant la Révolution", la France coloniale en "éduquant les races inférieures", les Américains en "défendant la démocratie libérale" en Irak etc. Il est normal et bon d'être persuadé de ses idées, moins de vouloir qu'elles soient absolues et donc de les imposer partout. La pluralité des nations permet d'envisager une pluralité des modèles. Chaque peuple doit s'émanciper en proposant son propre modèle. L'important n'est pas forcément de savoir lequel est absolument meilleur mais plutôt lequel on souhaite pour la France, car c'est là que nous sommes le plus à même de mener des luttes politiques. L'indépendance nationale, l'enjeu du combat anti-impérialiste "L'indépendance nationale, gage de la liberté des décisions des citoyens français, est hélas le thème honni des libéraux et des gauchistes qui s'accordent pour en faire une variante du chauvinisme" Jean-Luc Mélenchon On en arrive à une seconde évidence, à savoir que la lutte anti-impérialisme a l'indépendance nationale (donc la nation) pour base. C'est ce qu'à nouveau certains ont du mal à comprendre sans voir de quelle manière ils sont paradoxaux quand ils agitent la veille un drapeau de la Palestine pour ensuite critiquer toute idée de nation quand il s'agit de la France. Le colonialisme est la forme extrême d'une logique plus générale de rapport de force entre les nations, forme de lutte de classes à l'échelle des pays, qui est l'impérialisme. Quand on défend la création d'un Etat palestinien, on défend le droit des palestiniens à se libérer de leurs oppresseurs pour choisir librement leur destinée. Mais les pays colonisés ne sont pas les seuls à être victime de l'impérialisme, il se manifeste dans chaque pays, sous des formes plus ou moins brutales. C'est ce qu'à bien compris Hugo Chavez quand il a défendu son pays du néocolonialisme économique des Etats Unis. Et c'est bien ce que devrait également faire la France sur tout un certain nombre de sujets, comme l'espionnage, l'ouverture de nos marchés aux prédateurs... L'indépendance nationale représente notre capacité à préserver une capacité d'action sur notre destin collectif, à ne pas se laisser dominer par les puissances étrangères. La gauche a toujours soutenu les mouvements nationalistes contre les impérialismes des grandes puissances capitalistes, il est donc logique qu'elle défende également la France contre les plus grandes puissances impérialistes qu'elle. L'incompréhension de cette nécessité de défendre l'indépendance nationale à gauche pose des problèmes politiques concrets. Ainsi le Front de Gauche peine à affirmer pleinement et sereinement la nécessité d'un protectionnisme, pourtant assumé comme solidaire, négocié et écologique, en raison d'une extrême gauche qui n'y voit qu'une manière de privilégier un peuple par rapport à un autre, et qui rentre de fait dans la logique capitaliste. Cette difficulté interne est bien analysée par Aurelien Bernier dans La Gauche radicale et ses tabous (2014). La nation comme communauté politique La nation n'est pas ce sentiment irrationnel, exclusif, raciste que certain essayent de faire croire. Il faut prendre la nation pour ce qu'elle est : une communauté politique. En cela elle est directement liée à la démocratie. C'est le cadre dans lequel la souveraineté démocratique s'exerce, le lieu où je peux agir politiquement. Cela ne veut pas dire que je me désintéresse de ce qui se passe dans les autres nations, que je ne me sens pas solidaire des autres peuples, c'est simplement la conscience que ma capacité d'action dans un autre Etat est beaucoup plus diminuée. Plus l'espace politique est de taille importante, plus la démocratie est difficile à mettre en place. Les libertaires et autre promoteurs de démocraties micro-locales devraient pourtant le comprendre. La nation n'est donc rien d'autre que l'espace dans lequel un peuple peut interagir pour changer sa destiné collective. Marx et la patrie La nation détourne les travailleurs de leurs intérêts réels, elle fait croire à un intérêt de tout ses membres alors même que les intérêts de la bourgeoisie et du prolétariat sont irrémédiablement inconciliables. C'est ce qu'une lecture pour le moins simpliste et dogmatique du marxisme peut laisser penser. L'exemple le plus couramment donné pour justifier cette thèse est la première guerre mondiale où les prolétaires se sont entretués. C'est le grand Jean Jaurès, socialiste pourtant patriote, qui s'opposa jusqu'au bout à cette guerre voulue par les capitalistes, et à qui on rend hommage cette année pour le centenaire de sa mort. Pourtant il y a une continuité entre l'intérêt de la nation et l'intérêt des dominés. Je m'explique : il faut comprendre l'intérêt de la patrie comme l'intérêt général du peuple français. Or cet intérêt général n'est pas celui de la classe dominante, elle est celui du peuple tout entier. Défendre l'intérêt général c'est de fait défendre les exploités, qui ne sont d'ailleurs pas que regroupés au sein du prolétariat. En 1914 ce n'est pas l'intérêt de la France qui a été défendu. La patrie et le socialisme ne sont pas deux entités antagonistes. Il faut bien comprendre que la patrie est un grand espace de solidarité, et c'est ainsi qu'il faut la concevoir, elle permet de lier des gens qui n'auraient eu rien à faire entre eux dans d'autres circonstances, elle se doit d'inclure plutôt que d'exclure. La lutte contre le communautarisme est un combat de gauche Autre sujet avec lequel une partie de la gauche radicale est mal à l'aise et le laisse donc aux racistes de tout poil, est le communautarisme. Pourtant l'imposition de la république sur tout son territoire est un enjeux éminemment de gauche. Il y a une tendance, et j'en parlais dans mon précédent article, à favoriser certains communautarismes plutôt que d'autres,à droite comme à gauche, en fonction, souvent, d'intérêts électoralistes. Ils favorisent par là la division de la nation et sur un mauvais critère. La nation française a une base et c'est la laïcité qui énonce que la religion appartient au domaine privé et n'a pas à s'afficher dans le domaine public. Elle vise à limiter les conflits entre les communautés religieuses, et à réunir les gens malgré leurs différences au sein de la seule communauté politique qui compte, la république française. Elle cherche également à lutter contre l'obscurantisme qui est typique des communautés religieuses qui vivent centrées sur elles mêmes. Le fanatisme, encore aujourd'hui, peut, et c'est le cas dans certains quartiers populaires, endiguer les possibilités d'émergence d'une conscience politique/de classe. Il faut d'ailleurs rappeler que critiquer une religion n'a en soit rien de xénophobe, tout dépend au nom de quoi cette critique est faite, la raison ou bien au nom d'une autre religion. Favoriser le communautarisme, comme cela existe de manière extrême aux Etats unis et en Angleterre, a une cohérence pour les libéraux. Il s'agit de diviser des gens qui partagent pourtant exactement le même mode de vie, de les éloigner de leurs intérêts réels. C'est d'ailleurs le rôle du Front National que de placer le conflit sur un plan ethnique plutôt que social. C'est là tout le contraire de ce qu'est réellement la nation française : elle n'est pas une succession de communautés (catholique, juive, musulmane...) agrégées les unes aux autres, mais une communauté à part entière qui se reconnaît dans des valeurs de liberté et d'émancipation, où chacun est libre de vivre sa spiritualité à sa façon. Aller à la canonisation d'un pape, souhaiter un bon ramadan aux "musulmans de France", ce n'est pas lutter contre le racisme, c'est rejeter le pacte républicain laïc. Ce post n'a pas pour but de faire l'apologie d'une idéologie rouge-brune extrêmement douteuse, du national-socialisme. Il s'agit simplement de rappeler que pour le moment, et même si elle n'est pas et ne doit pas être une frontière indépassable, la nation reste, au jour d'aujourd'hui, le meilleur espace de souveraineté et de solidarité. Et il suffit de se justifier d'aimer son pays parce que l'on est de gauche. On peut et on doit être fier de son histoire révolutionnaire, de ses grands poètes et philosophes, de son système social, de la diversité de ses paysages et de la beauté de sa langue. Plutôt que de le rejeter, la gauche devrait se réapproprier le sentiment national france Catégorie : Politique Tags : France, Front de Gauche, impérialisme, nationalisme, patriotisme PrécédentSuivant Il n'y a pas encore de commentaire Poster un commentaire Nom ou pseudo : ____________________ Adresse email : ____________________ Votre site web, blog (URL) : ____________________ Commentaire : ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ ________________________________________ Options: [_] Recevoir une notification de réponse à mon commentaire [_] Se souvenir de moi Envoyer S'inscrire à la newsletter * Vous aimerez peut-être * Ce qui s’est vraiment passé lors de la mobilisation contre l’aéroport de notre-dame-des-landes Ce qui s’est vraiment passé lors de la mobilisation contre l’aéroport de notre-dame-des-landes Manifestation du 22 fevrier, source: JS Evrard/AFP J’étais à la manifestation à Nantes ce samedi 22 février contre la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes. 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