[logoMobile.png] [pictoHome.png] [pictoSide.png] * France * Monde * Eco/Tech * Tendances * Plein Écran * Sports * Une Commentées * * Se connecter [fbm.gif] [twm.gif] [gplusm.gif] FRANCE • Le "patriotisme économique" franchit un nouveau palier Le Premier ministre vient de signer un décret qui permet à l'Etat de s'opposer à la prise de contrôle par des investisseurs étrangers d'un grand nombre d'entreprises françaises. Devant l'usine de Alstom à Belfort, le 29 avril 2014 - AFP / Sébastien BOZON Devant l'usine de Alstom à Belfort, le 29 avril 2014 - AFP / Sébastien BOZON "La France sort 'l'arme nucléaire' pour bloquer les rachats par des étrangers", titre le Financial Times au lendemain de l'annonce de la signature par Manuel Valls d'un décret qui soumet un certain nombre d'investissements étrangers en France à l'autorisation du gouvernement. "La nouvelle mesure est censée donner au gouvernement un nouveau levier de négociations avec General Electric à propos de l'avenir de Alstom", explique le quotidien des affaires. "En Grande-Bretagne, c'est l'offre d'achat de Pfizer sur AstraZeneca qui a relancé le débat sur les prises de contrôle par des investisseurs étrangers. Le projet de GE de racheter la branche énergie du français Alstom a suscité lui aussi une énorme controverse en France, traditionnellement désireuse de voir l'Etat garder la main sur ses grandes entreprises”, rappelle le FT qui ne manque pas de citer Arnaud Montebourg qualifiant le nouveau décret de "choix de patriotisme économique". Mesures attractives Même son de cloche du côté du Wall Street Journal qui souligne que "le décret risque de ruiner les efforts récents du président socialiste pour rallier les investisseurs à sa cause – en France comme à l’étranger – grâce à des mesures attractives. Cependant, à quelques semaines des élections européennes qui risquent de voir une forte poussée des partis extrémistes, ce décret pourrait aider Monsieur Hollande à montrer qu'il se tient au côté d'Alstom, un pilier de l'industrie française." Business Week rappelle, de son côté, un autre enjeu de taille des discussions entre GE et Alstom qui, "à la demande du gouvernement français, doivent promettre de garantir les emplois chez Alstom, ce qui compromet les avantages potentiels d'un accord entre les deux groupes." [pictoPC.png] Consultez la version Web XiTi [courrierinternational.com]