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Dans l’élan de C2.0A, il est important de s’interroger sur la base même de ce qui construit notre vie, au fondement de la pyramide de Maslow, à savoir : l’alimentation. En effet, depuis des années, des débats passionnés ont lieu, où les camps ne semblent pas réellement définissables, voire à l’inverse de ce que l’on pense être de notre régime – quel qu’il soit.
Ainsi, notre partenaire Matador Network est allé à la rencontre de l’ex végétarienne extrême, écrivaine, Lierre Keith, pour une interview sur ce sujet très controversé, via Ian Mackenzie.
Le débat pourrait commencer ainsi : d’une part, un steak cultivé localement, d’une vache élevée sur de la bonne vieille herbe et sans hormones. D’autre part, un hamburger de soja hautement transformé qui a été cultivé quelque part très loin, avec beaucoup d’ingrédients imprononçable.
Si on vous dit cela, même avec ces options avancées, le choix aurait été facile en tant que végétarien. Le hamburger de soja est assurément le choix « moral » – en s’appuyant sur le moins de souffrance animale, le moins d’utilisation de carbone/eau, et la meilleure façon pour beaucoup de dormir la nuit.
Mais après avoir lu Lierre Keith et son livre particulièrement piquant sur « Le Mythe Végétarien », vous pourriez ne plus être sûr de rien.
Ian Mackenzie, auteur de l’article original, se pensait comme un « mangeur » averti et bien-informé. Il a lu les travaux de l’activiste alimentaire Michael Pollan et Jonathan Safran Foer. Ian a aussi visionné Food Inc. (ou Les Alimenteurs) et Le Discours Le Plus Important De Votre Vie de Gary Yourofsky.
Et pourtant, dans son manifeste réellement concis et poétique, Lierre, ex-vegan (végétalienne), fait valoir que les végétariens et les végétaliens ont été égarés. Elle ne nous dit pas que nous pouvons avoir une existence « libéré du meurtre », et que le chemin est pavé de régimes entièrement « végés ». Mais que c’est là où réside le mythe :
La vérité est que l’agriculture est la chose la plus destructrice que les humains aient fait pour la planète, et ajouter plus [d’agriculture] ne nous sauvera pas. La vérité est que l’agriculture nécessite la destruction massive d’écosystèmes entiers. La vérité est aussi que la vie n’est pas possible sans la mort, que, peu importe ce que vous mangez, quelqu’un doit mourir pour vous nourrir.
Suite à ce message fort et après que le journaliste ait lu le livre, il a été décidé d’interviewer l’auteure afin de savoir comment réellement nourrir le monde.
Pourquoi était-ce si important pour vous que ce livre soit écrit ?
La raison principale est que la planète est en train d’être détruite par cet arrangement social appelé civilisation. Et l’agriculture est l’activité fondatrice de cette civilisation. Elle est, en fait, la chose la plus destructrice que le peuple ait fait sur ce monde. Le pire est que ceux qui se charge de veiller sur la nature – les environnementalistes – n’identifient pas l’agriculture comme un problème.
Le tout devient encore plus bizarre lorsque ce sont ces aliments issus de l’agriculture qui sont promus pour sauver la planète. Donc, je voulais atteindre les personnes les plus passionnés sur son état et essayer de leur expliquer que nous avons eu tout faux sur toute une génération. Ce ne sont pas les valeurs qui sont faussées, c’est purement informationnel.
La seconde raison est que je ne voulais plus voir un nouveau groupe de jeunes gens idéalistes détruire leur santé. Le régime végétarien – et spécialement celui des végétaliens – ne prévoit pas le suivi à long terme et la réparation du corps humain. Donc, les végétariens encaissent en fonction de leurs réserves biologiques.
Finalement, le bât blesse. Toute une génération d’entre nous qui a cru en ça et a essayé jusqu’à ce qu’à ce qu’il se produise des dommages irréversibles sur notre corps. Tout ça pour rien. De la souffrance inutile. Et je veux empêcher les jeunes de faire la même chose.
Vous divisez chaque type de végétarien/végétalien en trois camps : moraux, politiques et nutritionnels. Pouvez-vous (brièvement) expliquer les croyances de chacun ?
Les végétariens moraux croient que c’est possible de manger avec un régime qui n’inclut ni animaux ayant soufferts, ni animaux morts. Les végétariens politiques pensent que si tout le monde était végétarien, nous pourrions stopper une somme considérable de destruction environnementale. Et le végétariens nutritionnels tendent à croire que les aliments animaliers sont la source de tous les maux, causant loin devant le reste les maladies et les cancers.
Je tombe dans la catégorie végétarien moral/politique – dans votre livre, vous révélez comment cet « activisme » ne saura pas sauver le monde, ou produire moins de souffrance animale. Pouvez-vous expliquer cela ?
Premièrement, un style de vie n’est pas politique. La gauche (extrême gauche écologiste USA) s’est complètement effondrée en essayant de promouvoir telle ou telle style de ive, abandonnant le concept d’organisation se confrontant au pouvoir. Il n’y a pas de solutions personnelles aux problèmes politiques. Seuls les mouvements politiques peuvent se confronter aux instances injustes des systèmes de pouvoir.
Plus précisément, l’agriculture est le nettoyage biotique. Elle nécessite la prise en charge et le déblaiement de communautés vivantes entières, puis l’utilisation de la terre pour l’homme seulement. Tout cela est le façon longue pour dire « extinction ». Aucun de nous ne peut vivre sans un endroit pour vivre, sans habitat. Une activité qui a détruit 98% de l’habitat de la plupart des animaux ne peut guère prétendre être à vocation des animaux.
Vous écrivez « Dominer, ce n’est pas tuer : c’est l’agriculture » (p.246) et « l’agriculture est plus ressemblante à une guerre qu’autre chose… » (p.36). Pouvez-vous expliquer comment l’agriculture est le vrai « méchant » dans nos objectifs vers un monde plus juste et un monde durable ?
Vous prenez un morceau de terre et effacez toute trace du vivant – et je veux bien dire jusqu’aux bactéries. C’est ce que l’agriculture est.. Richard Manning a cette grande phrase : « Un champ de blé est une coupe à blanc de la forêt de l’herbe ». Il a raison.
Outre l’extinction de masse, c’est fondamentalement non-durable. Lorsque vous supprimez l’éternel polyculture – la prairie ou la forêt – le sol est exposé et il meurt. Finalement, il se transforme en désert.
L’Afrique du Nord alimentait autrefois l’Empire romain. L’Irak possédait des forêts si épaisses que le soleil n’avait jamais touché le sol – personne ne se souvient aujourd’hui pourquoi on l’appelle la zone du « Croissant fertile ». Les tempêtes de sable en Chine sont si mauvaises que le sol est littéralement soufflé sur l’océan Pacifique, et au-delà, sur le continent, jusqu’à ce qu’il frappe les montagnes Rocheuses, où il est la cause de l’asthme chez les enfants à Denver.
La planète a été écorché vive. Et la seule raison pour laquelle nous n’avons pas atteint l’effondrement complet, c’est parce que nous avons été mangés par les combustibles fossiles depuis 1950. Ce n’est pas un plan avec un futur positif dans le cas où le pic pétrolier serait probablement derrière nous et où nous serions dans la pente descendante de la courbe de Hubbert.
Vous écrivez que « personne ne m’a dit que la vie n’est possible que parce qu’il y a la mort, que notre corps est un cadeau du monde, et que notre cadeau final est de nourrir les uns les autres ». (p.236) Pouvez-vous développer cette vérité, et comment pouvons-nous concrètement appliquer cette philosophie à nos vies et à la nourriture que nous mangeons ?
Il n’existe aucune option sans donner la mort. Les seules options dont nous disposons sont de comprendre que la mort est une partie du cycle de la vie et que c’est la mort qui détruit le cycle de la vie. L’agriculture vient après.
Si notre planète a un espoir, ce sera parce que nous réparerons les polycultures – prairies, forêts, zones humides – et prendrons place uniquement en tant que participant à ces communautés biotiques, plutôt que d’agir en tant que destructeur envers eux. C’est ce que nous avons fait durant nos quatre premiers millions d’années, nous étions participant à ces communautés de vie. C’est seulement dans les dernières 10.000 années que nous sommes devenus des monstres.
Depuis la parution de votre livre en 2009, avez-vous été surprise par les réactions de la communauté végé/vegan ?
J’ai été dans le monde végan durant près de vingt ans, mais je n’avais jamais réalisé que les végans serait en mesure de me traquer, m’harceler, et capables d’agression à mon encontre. Je ne savais pas que j’avais affaire à des gens qui sont comme dans un culte et fondamentalistes dans leur mentalité. Je ne peux pas parler en public sans une garde rapprochée maintenant. Et ils m’ont fait savoir qu’ils savent où j’habite.
Ils ont, ironiquement, prouvé ce que j’avance sur la psychologie du véganisme mieux que mes mots ne pourraient jamais le faire. Je ne vais pas changer à cause d’imbéciles, et d’ailleurs, ma planète est en jeu. Donc, je ne vais pas arrêter. Mais il y a une idéologie très effrayante qui traverse cette communauté.
D’autre part, n’avez-vous pas eu des alliés impromptus qui sont arrivés par la suite et auxquels vous ne vous attendiez pas?
Je reçois des courriels tous les jours d’ex-végétaliens me remerciant de leur avoir sauvé la vie. C’est pourquoi cela en vaut la peine. Et j’ai aussi rencontré des agriculteurs qui ont abandonné les monocultures annuelles et restauré leurs terres en faveur de prairies et savanes, en partie grâce à mon livre. Il y a des oiseaux qui nichent sur des terres dont l’espèce n’a pas été vue depuis plus de cent ans. Cela en vaut vraiment la peine. Je vais prendre l’hostilité des végétaliens en échange d’un nid d’oisillons par jour. C’est incroyable de penser que mon travail a eu ce genre d’impact.
Compte tenu de votre réponse, si vous seriez revenues en arrière, auriez-vous fait autrement ?
Non.
« Afin de sauver le monde, nous devons savoir ça » (p.247). Vous écrivez tellement sur la destruction que nous infligeons au monde serait le résultat de notre déconnexion. Comment chacun de nous peut vraiment apprendre à connaître sa planète ?
Nous devons établir des relations durables avec les créatures qui rendent notre vie possible et avec qui nous partageons cette planète. Et chacune d’entre elles – les bactéries, les plantes, les insectes, les oiseaux. Pas seulement les mammifères. Tout le monde. Les animaux sont seulement 15% de la vie.
Biologiquement parlant, c’est une planète de bactéries. Ce sont les véritables gens qui mettent en place les briques de la vie. Ils maintiennent les cycles de base – cycle du carbone, cycle de l’azote,… – sans lesquels aucun animal ne serait ici. Nous devons demeurer profondément humble devant les travaux incroyables qui rendent nos existences possibles. Cette humilité doit être la base de notre culture, notre religion, notre réalité.
Vous ajoutez que « Si vous ne voulez rien entendre de ce qu’il y a dans ce lire, écoutez ceci : il n’y a pas de solution personnelle » (p.264). En outre, « la tâche d’un militant n’est pas de négocier avec des systèmes de pouvoir avec autant d’intégrité personnelle que possible – c’est de démanteler ces systèmes » (p.265). Pourquoi sentez-vous que le grand public met l’accent sur des choix de vie personnels comme la voie principale à suivre vers un avenir meilleur, et pourquoi pensez-vous que ce chemin est trompeur ?
C’est trompeur parce que c’est inutile. Le grand public s’est accaparé cette direction parce qu’elle est facile. Cela ne nécessite de prendre aucun risque. Les confrontations directes avec le pouvoir, d’autre part, nécessitent un sérieux courage.
Comme Frederick Douglass a écrit, « Le pouvoir ne concède rien sans une demande. Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais ». Sauver la planète demandera un mouvement de résistance très important au capitalisme industriel et, finalement, à la civilisation.
Vous dites dans votre livre que vous évitez des « réponses faciles » aux résistances complexe, mais vous offrez encore quelques directives de base. Une question intéressante que vous proposez est de se demander « Qu’est-ce qui pousse là où vous habitez ? ». Pourquoi est-ce si important ?
J’ai offert ces lignes directrices sur ce qu’il faut manger parce que je savais que c’est ce que les gens veulent savoir. Je ne les ai pas appelés à la résistance, parce qu’ils ne sont pas résistants.
La question « Qu’est-ce qui pousse là où vous habitez ? » est importante parce que pour y répondre il faut connaître l’endroit où vous habitez effectivement. Vous devez également savoir quelles activités et quels acteurs sont en train de le détruire. J’ose espérer qu’à partir de là, les gens pourraient se déplacer pour défendre leurs habitats.
Pour terminer, comme nous nous dirigeons vers un avenir incertain, vous affirmez l’importance d’enseigner « aux gens comment agir contre le fascisme à venir » (p.268). Pourquoi voyez-vous cela comme d’une importance cruciale ?
Dans les moments d’effondrement social, des gens désespérés peuvent faire des choses très moches. Depuis que le livre a été publié, nous avons vu la montée du mouvement Tea Party [extrême droite américaine], qui ont mis en place avec succès des candidats aux élections. Le discours public s’est dirigé vers de plus en plus d’incitation à la violence, où Gabby Giffords [politicienne américaine] a été blessées par balle et d’autres tués.
Les gens sont désespérés dans ce pays où les riches ont détruit d’abord la classe ouvrière, et ensuite la classe moyenne. Tout ce qui reste sont les pauvres, les vieillards, les malades, et maintenant, les républicains courent après la sécurité sociale et Medicaid (équivalent de la CPAM française). Rick Perry est candidat à la présidence, et c’est un chrétien Dominioniste qui croit vraiment que les Etats-Unis devraient être une théocratie religieuse. Nous devons être actifs ou nous vivrons sous un christianisme taliban.
Pour obtenir une copie du livre de Lierre Keith, Le Mythe Végétarien en anglais [The Vegetarian Myth: Food, Justice, and Sustainability], cliquez ici.
[Mise à jour, le livre est maintenant disponible en français : Le Mythe végétarien]Que pensez-vous des arguments de Lierre ? Partagez cet article et vos réactions.
Aller plus loin ?
Comment je ne suis pas devenu végétarien (David Latapie) : http://david.latapie.name/blog/comment-je-ne-suis-pas-devenu-vegetarien/
Citations de : Matador Network
Crédit image À-la-Une : © Matador Network – Peinture rupestre du peuple San dépeignant une chasse à l’éléphant trouvé en Afrique du Sud
Plus de trois années de travail passionné sur Civilisation 2.0 Actus, et président de l'association Civilisation 2.0, je mets à contribution mon expertise de veille technique et scientifique, mon analyse de chef de projet, mon engouement pour la science et ses outils, et mon expérience dans le développement stratégique afin d'offrir à tous ce qui en résulte.
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1 year ago
Si on mange moins de viande au niveau collectif, nous aurons moins besoin de produire de l’agriculture. En baissant notre consommation ce sera beaucoup plus facile de passer a une agriculture plus responsable. Il faut que les français arretent de manger de la viande tous les jours. Le flexitarisme semble une meilleur voie pour faire se travail pédagogique. Le mode de vie des vegan peut au contraire faire peur. on n’as pas besoin qu’une poignée de personne soit des vegan pure alors que le reste de la population mange deux steak par jour. On a besoin que tout le monde baisse sa consommation.
Je pense que comme vegan tu dois manger tofu ou seitan ce genre de produit es fruit d une concentration donc peut de rendement pour pas mal de metres carres cultives, en quoi est ce pire au point de vue ecologique un poulet ?
L homme n est pas vegetarien de base il est omnivore ou nous ne serions pas pourvu de canine . La consomation de viande est trop haute j en conviens comme celle de tout le reste a dire vrai .
Les sucre et les farine ainsi que le riz porte au diabete et je sais de quoi je parle. Doit on les elimines pour cela?
Si l on sivais les conseils des nutritioniste je pense qu il y aurai un juste equilibre ds l alimentation avec de relatifs bienfaits pour nous et notre planete.
« L’homme n’est pas vegetarien de base il est omnivore ou nous ne serions pas pourvu de canine ».
Le gorille, végétarien est pourvu de canines bien plus proéminentes que les notres, donc ce n’est pas aussi simple.
Pour ce qui est du poulet, il doit boire et manger pour grossir. Donc en mangeant un poulet, il faut se rendre compte qu’une plus grande quantité de produits céréaliers ont été produits et acheminés, alors qu’ils auraient pu servir directement de nourriture.
C’est là qu’est le problème. L’auteure ne prend pas en compte que le fruit de l’aggriculture est en grande partie utilisée pour nourrir des animaux :
D’après http://www.viande.info/elevage-viande-sous-alimentation
« 33% des terres cultivables de la planète sont utilisées à produire l’alimentation des animaux d’élevage ; 26% de la surface des terres émergées non couvertes par les glaces est employée pour le pâturage5.
Au total, ce sont 70% des terres à usage agricole qui, directement ou indirectement, sont consacrées à l’élevage. »
Merci !!! Enfin un peu de bon sens. Les animaux ne se nourrissent pas d’air et d’eau de pluie.
Il faut aussi savoir qu’une agriculture plus respectueuse du sol, de l’environnement, etc prend de l’essor après avoir passé un certain temps dans l’anonymat.
si justement, elle le prend en compte.
Il faut ouvrir les yeux.
Veve; en quoi le prend elle en compte ?Dans son livre, que je n’ai pas lu, peut-etre.Dans des articles, interviews écrites ou audio, je ne vois pas.
Surtout lorsqu’elle recommande une GRANDE consommation de viande ( si ca l’était il y a des millenaires , est ce possible sans elevage et agriculture avec notre densité de population actuelle ?) ET de produits laitiers.
Si les humains ont chassé et mangé de la viande avant l’agriculture, de sorte à ce qu’on puisse débattre de l’adéquation du régime carné naturellement pour notre physiologie, les produits laitiers sont directement liés à l’agriculture.Ce produit d’une activité si destructrice et dénaturé et nous rendant tel des » monstres, » nous serait pourtant idéalement adapté ?
Elle prone, si je comprends, l’arret de l’agriculture, ou sa transformation radicale : je doute que cela permette de nourrir la population de GRANDE quantité de viande et surtout de produits laitiers.
Y répond elle de sorte plus développée dans son ouvrage ?
@Antony,
Vous n’avez pas, semble-t-il, dû lire le livre complètement. Il y est pourtant clairement expliqué les métabolismes spécifiques qui diffèrent entre les espèces et les milieux. Et de surcroît il est faux de prétendre que le fruit de l’agriculture est en grande partie utilisé pour nourrir les animaux et ci cela est vrai aujourd’hui, l’auteur précise clairement l’apparition de l’agriculture en tant que tel depuis environ 10.000 ans et comment le stockage de céréales en particulier et sa spéculation (engendrant conflits et guerre) datent depuis plus de 5.000 ans.
NON, baisser sa consommation n’est pas suffisante!
En premier lieu, il est im,portant de parler du côté ethique (à en croire, les carnistes ne savent pas ce que signifie cette notion, ou alors quand ça les arrange, normal comme tout bon SPECISTE), 3 milliards d’êtres vivants, sentiens, tués par jour est INADMISSIBLE!
De deux parlons, d’environnement: l’élevage est la deuxième source d’émission de gaz à effets de serre après les transports! Pour produire 1kg de viande il faut 16 kg de céréales et 16000litrres d’eau!!Faites le calcul, à votre avis qui est le moins destructeur pour la planète?Le veganisme ou le carnivorisme?
De trois parlons d’anatomie : et oui car l’anatomie d’un humain est tout sauf celle d’un carnivore: un intestin grêle 4 fois plus long que celui d’un carnivore (les vrais hein: lions,chiens) du coup la viande putréfit tout le long de l’intestin, les dents ne sont pas celles d’un carnivore, les chevaux ont de plus grandes et puissantes dents (et sont herbivores!!! et ouiiiii) on a des mains ou des griffes??EUH des mains, on est absolument pas fait pour consommer des produits d’origine animale, je n’ai jamais vu un lion cuire sa viande puis la manger avec des fourchettes, vous si??!
De quatre parlons de faim dans le monde: 7 milliards d’affamés, l’agriculture mondiale pourrait nourrir 14 milliards de personnes MAIS à qui servent les céréales cultivés sur des hectares de forêt (déforestation)? aux bétail, les pauvres agricultures d’afrique sub-sahariennes doivent vendre leurs céréales pour nourrir du bétail alors que leurs enfants meurent de faim!!!
Il arrive à un moment où il faut ouvrir les yeux, plus d’excuses, tout le monde a accès à l’information, des millions de vidéos montrant l’enfer des abattoirs, des élevages de viande, de lait, des conditions atroces des animaux, du broyage des poussins, il faut être fou, ignorant, pour continuer malgré tout ça à consommer des produits d’origine animale!!!
Puis ma question est: les animaux ne nous appartiennent pas, qui êtes vous pour décider de leur vie ou mort? Les spécistes se reconnaitront!
Le monde sera vegan!!!!
ps: je défie toute personne de regarder « earthlings » jusqu’au bout et de continuer à manger de la viande, pour info même dans les élevages bio la souffrance est présente, tous les animaux finissent égorger dans un abattoir!!!!
Je pense que cette personne a raison de pointer l’agriculture (en tout cas l’agriculture « traditionnnelle » comme elle est bien mal nomme) comme quelque chose de destructeur à repenser. Il existe des manières de produire des végétaux (parce que vu le nombre croissant d’humains -encore un problème auquel réfléchir-, il serait malheureusement utopique de penser qu’on peut encore se nourrir sans aucune notion de production) bien plus en accord avec l’environnement et la biodiversité et je pense qu’il faudrait creuser en ce sens.
En tout cas, je ne vois absolument pas en quoi le véganisme serait opposé à une vision différente de production de notre alimentation qui serait plus respectueuse. Ce n’est pas parce qu’on veut éviter au maximum la mort et l’exploitation d’autres animaux qu’on ne peut pas retrouver de lien fort avec notre monde, au contraire même.
Denière chose, cette histoire de santé… Je ne suis clairement pas devenue vegan pour ma santé, mais je suis en très bonne santé après des années de végétarisme/veganisme et je ne suis pas la seule. Cette affirmation que les végé se font du mal, ne va pas dans le sens des récentes études à ce sujet.
Finalement, que cette personne n’ait pas trouvé son équilibre dans le végétalisme, c’est dommage, mais aller du coup raconter que les vegans sont des idiots endoctrinés et malades, c’est un peu fort. J’ai l’impression que cette personne cherche une vérité, une vérité qui « sauverai le monde » et elle pensait l’avoir trouvé dans le veganisme, maintenant elle pense l’avoir trouvé dans ce nouveau chemin… Je crois pour ma part qu’il n’y a pas « une vérité qui sauverait le monde », d’ailleurs le monde n’a pas besoin de nous pour le sauver ou non (encore une vision légèrement anthropocentrée)… Je sait juste que dans notre société d’aujourd’hui, le veganisme sauve des vies tous les jours, et ça c’est une réalité.
Bonsoir Mlle Pigut,
Je m’apprêtais à écrire un commentaire quand, après avoir lu le votre, je me suis aperçu que vous aviez écrit bien mieux que moi ce que je prévoyais d’écrire.
Ce commentaire peut paraître un peu oiseux, mais je souhaitais vous apporter mon « soutien » 🙂
Bien cordialement,
Jean-Louis
PS : par nature, je partage également l’opinion de Superouioui…
Salut Melle Pigut. Je pense aussi que les Végétariens se font du mal, sans forcément qu’il le ressentent. D’ailleurs, cela vaut aussi pour les adeptes des morceaux de viandes (moi compris). La vérité sur ce sujet est que notre espèce est Omnivore, notre corps a besoin de végétaux ET de viandes (même si les végétaux font plus de bien que la viande). En tout cas ce qui ai sur, c’est qu’aujourd’hui nous mangeons trop de viande, et peut être pas assez de fruits et de légumes, comme nos ancêtres le faisait. Personnellement, je prévois prochainement de remettre en ordre ma santé alimentaire, mais ne manger que des légumes n’est pas une solution.
Amicalement.
Bonjour,
Vous dites qu’il faut manger des végétaux ET de la viande. Mais tout n’est pas aussi simple. En réalité et d’un point de vue plus biologique, notre corps a simplement besoin d’éléments permettant son bon développement. Et l’intégralité de ces éléments (il me semble qu’il s’agit de chaînes d’acides aminés) sont dans les végétaux. Donc manger de la viande n’est absolument pas essentielle. Une alimentation à base de légumes et de graines peut, si bien contrôlée, remplacer totalement la viande.
Le veganisme n’est pas une option si l’on veut respecter les cycles ecologiques.
D’ailleurs meme l’agriculture n’en est pas comme precise le livre. Si nous continuons massivement a transformer nos paysage par l’agriculture, les ecosysteme s’effondreront irreversiblement comme il l’ont fait en Perse, en Irak, en Turquie, au bord de la mediteranee, en Islande, dans les iles britanniques etc… Dans toutes ces parties du monde la productivite des ecosysteme etait similaire a celle de la France aujourd’hui. Mais l’agriculture a erode les sols jusqu’a rendre impossibe le retour des arbres.
En europe de l’ouest, cela est moins visible car la pluviosite permet de preserver plus longtemps la vie des sols arable une fois que l’humus se reduit. Sans compter le relief de plaine. Mais les degats actuels dans la beauce montre que les rendements ne sont maintenus que grace a la fertilisation chimique.
Pour maintenir la richesse des sols et des ecosysteme qui leur donne naissance, il faut des animaux. Toute nos plantes ont coevolue avec une faune complexe et ne peuvent pas se passer de leur fertilisation et du travail mecanique de cette faune. Pour developper l’agriculture et la maintenir, nous eliminons perpetuellement cette faune (sanglier, cerf, chevreuil, lapins), sinon nous ne recolterions rien (je cultive moi meme a cote d’une reserve en suede ou j’habite et les cerfs me bouffent tous, meme avec une barriere d’1m 50 et il n’est pas possible de grillager a 2 m des hectares entier ). On est donc oblige, si l’on veut cultiver de facon proche du point de fonctionnement des ecosysteme de reintroduire les animaux de facon controle et de jouer le role de predateur afin de maintenir l’equilibre proche du point optimum de fonctionnement de l’ecosysteme artificiel que nous creons.
Les poulets mangent la vermine et assure le controle des pestes qui sinon affaiblirait les arbres fruitiers, les canard mangent les limaces qui sinont detruisent absolument toutes les cultures (j’en ai tue plusieurs milliers au ciseau l’anne derniere faute de canard). Ils fertilisent le sol, regulent l’ennherbage, convertisse des plantes poussant rapidement et non comestible en proteine et graisse de qualite.
C’est tout cela qu’explique Keith et c’est l’experience de toute personnne qui essaie de cultiver personnelement.
Votre commentaire est extrèmement pertinent ! Mais dénigrer les vegans n’est pas non plus la solution.. Peu de personnes font attention à la provenance de la viande qu’ils consomment, et préconiser la consommation de viande contribue d’autant plus à la destruction des sols que le régime vegan, plus équilibré, même s’il a un impact. Idéalement et afin d’être au plus près de la nature, il faudrait probablement cultiver de manière personnelle et chasser intelligemment. Mais ici, 70% des lecteurs comprendront qu’il vaut mieux manger de la viande, soit un bout de viande ayant pollué 7 fois plus les sols que la céréale qu’ont aurait pu manger à la place, et qui a causé des souffrances terribles.
Le courant vegan est actuellement, à mon avis, la meilleure alternative à une consommation excessive et incensée de viande, de consommateurs mal informés. Et cet auteur, en se battant contre un courant qui pourtant rejoint sa cause, est tout à fait critiquable.
A bon entendeur !
Amicalement.
non justement, c’est cela qu’explique le livre, le courant vegan n’est certainement pas la meilleure alternative, et c’est peut-être même la pire, . Les vegan ont pour la plupart de bonnes intntions, mais ils sont fermés à toute reflexion faute de connaissances agronomiques et c’est dommage car ce qu’ils croient est faux. D’ailleurs c’est tellement faux qu’on peut le voir facilement dans les supermarchés. Il y a des substituts à la viande, steaks de soja et autres. Comment peut-on prétendre sauver la planète en transformant toujours plus ?
Et comment peut-on dire que la viande est source de plus grande pollution ? Cette affirmation est beaucoup trop généraliste.
De quoi parle-t-on quand on parle de pollution ? Du fumier produit par des bovins en système extensif ou des déjections animales issues d’élevages industriels notammnt de poulets et de porcs ? Dans les deux cas ce sont des déjections. Dans les deux cas ces déjections sont plutôt bénéfiques puisqu’elles servent d’engrais. Mais l’excès est nuisible. Et l’excès provient de l’élevage industriel, donc essentiellement de l’élevage qui utilise les céréales pour l’alimentation animale, car on ne nourrit pas les bovins avec des céréales.
Et pour finir il ne faut pas oublier que même les vegan mangent des produits issus en partie du règne animal car justement les déjections et autres déchets animaux sont largement utilisés pour fertiliser les cultures de céréales, oléaginaeux et autres végétaux. Ce n’est donc pas très honnête de leur part de faire croire qu’ils sont hors du système traditionnel.
On connait ces lacs phosphorescent de lisier de porc aux état-unis (il cyclone qui passerai par là créerai une pollution sans nom. La pollution en Bretagne n’est pas une vue de l’esprit (c’est le plan Marshall qui a concentré la culture du porc en Bretagne – but: créer le besoin du transport des marchandises, donc vente de camion).
Bonjour Mlle Pigut,
A l’instar de Jean-Louis, je trouve votre commentaire juste et raisonné, à l’opposé du manichéisme présenté à travers cette interview. Je trouve triste qu’il en ressorte que l’on ne puisse pas (en théorie 🙂 ) comprendre tout ce qui est exposé ET être végétarien…
Comme vous je ressens davantage un règlement de compte qu’une analyse au plus impartiale…
Bref, je ne vais pas paraphrase, vous avez très bien écrit, merci à vous 🙂
Et dans un contexte de mondialisation, si ça ne sauvera pas le monde en soi dans le sens où on ne peut obliger les gens à changer leur alimentation, il n’en reste pas moins que l’intérêt est là : Comment nourrir tout le monde ? : http://vimeo.com/7083029
La faim ds le monde n est pas un probleme de production mais de fric . Sais tu qu en france on paye des paysans pour ne PAS cultiver les champs, que les vaches sont sous haute surveillance parcequ elle ne doivent pas produire trop de lait ou encore qu une vigne ne dois pas produire plus de de tot hecto a hectare ?
Enfin chaques annees a cause de notre « ma » betise plusieurs millions de tonne de nourriture finis direct a la poubelle sighh
Elle a raison sur deux points : l’intérêt, la nécessité des polycultures (permaculture…), et le fait que le veganisme ne sauvera pas le monde.
Pour le premier, c’est assez bien expliqué, et on peut simplifier sur le fait que c’est tout simplement parce que la prétendue révolution verte n’en était pas une, que l’agriculture chimique a été abusivement nommé « intensive », alors que son rendement n’est pas nécessairement supérieur à un mode plus respectueux de la terre.
Pour le second, c’est parce qu’on ne change pas la culture de masse du jour au lendemain, et qu’il y a urgence étant donné les terres fertiles détruites par la chimie et compagnie.
Et en ce qui concerne notre rapport au respect de la vie animale, et plus globalement de la vie sur terre, il est à « réinventer ». Mais faire de sa théorie un livre pour formater les esprits, cela relève d’un manque de discernement pour quelqu’un qui pense bien faire, qui dit vouloir bien faire.
D’autant que pour la santé, c’est du grand n’importe quoi. C’est des assertions basées sur ? Tapper dans google « espérance de vie végétalien+étude ». Faites votre investigation.
Ecrire « La seconde raison est que je ne voulais plus voir un nouveau groupe de jeunes gens idéalistes détruire leur santé. Le régime végétarien – et spécialement celui des végétaliens – ne prévoit pas le suivi à long terme et la réparation du corps humain. Donc, les végétariens encaissent en fonction de leurs réserves biologiques. »
Cela relève plus de la désinformation, d’un manque d’information. Déjà que ça la foutrait mal pour une journaliste, alors pour une écrivaine qui est sensée approfondir son sujet. Faire de son expérience une généralité prouve ses limites.
Je veux bien que certains végétariens n’ont pas su trouver l’équilibre dans leur alimentation, se sont mal informés, mais ils ne sont pas légions, et c’est aussi valable du côté des non végétariens. Donc stop aux idées reçues.
Saviez-vous que le côté omnivore de la nature humain reste en discussion ?
Saviez-vous que non seulement on peut être végétarien/végétalien sans danger, mais c’est bénéfique pour la santé si on ne fait pas n’importe quoi : http://www.nouvellecuisinebio.com/medecins-et-vegetarisme.asp?esubid=382472
A partir du moment ou la production d’un kilo de viande demande 10 kilos de céréales je ne vois en aucun cas comment l’arrêt de la consommation de viande produirait une augmentation de l’agriculture.
De plus, la permaculture par exemple est une agriculture (biologique) ne détruit en aucun cas la nature, au contraire !
Bonjour,
C’est clair que ce bouquin a l’air nul, car je vois pas comment le fait de consommer de la viande va regler les problemes de pollution. Vous etes pas au courant que les cultures de soja et mais OGM qui deboisent les forets primaires sont uniquement destinées a nourrir le betail, qui finit dans nos assietes? De plus, c’est pas les demandes des vegetariens, en sous nombre, qui vont rivaliser avec les chiffres du marché de la viande. Et c’est pas les elevages de porc en bretagne qui polluent les cours d’eau et les rives? Et je ne parle pas de la peine, de la violence infligée aux animaux, car apparement tout le monde s’en fout, pensant surement que seul l’homme est doué de sentiments. Et que dire des maladies induites par la consommation de viande, meme saine. Vous trouvez pas que c’est pas assez le bordel sur cette planete pour en plus faire l’apologie d’un bouquin aussi nefaste? Franchement, prenez un peu de plomb dans la tete,si vous en etes capables, et allez voir les essais de Jaqueline Bousquet, biologiste au cnrs, et vegetarienne. Elle vous apprendra ce qu’est un humain, un vrai, et comment il peut vivre au mieux en symbiose avec son biotope. AH vraiment, la cupidité, ou la betise de certaines personne est toujours aussi etonnante. Je parle bien sur de l’auteur, et des medias, qui relayent cette bouse.
OUI vraiment , plus je lis cet interview, et plus je pense qu’elle est pas nette. Elle critique des evenements uniquement liés a l’agriculture intensive et agressive des lobbys cerealiers en amerique du sud, indonesie. Et fait porter le chapeau aux pauvres autochtones, qui eux aussi subissent . Mais c’est dans l’air du temps de faire passer les victimes pour les tyrans, comme ces articles, je ne sais plus dans quel torchon, disant que les indonesiens detruisent leurs forets en les brulant par feneantise, pour faire pousser leurs legumes, et leurs palmiers. Mais on se fout de qui, dans les medias? C’est qui au juste qui incite a bruler ces forets pour y planter des monocultures industrielles. Non, vraiment, le monde pue de plus en plus ! Vivement le changement de paradigme, qu »on soit débarassé d’une bonne partie de parasites.
Bonjour,
Merci pour cette interview.
Si j’en conclue selon cet article : http://dienekes.blogspot.fr/2013/07/early-european-farmers-used-manure.html
Si un végétarien mange de la nourriture ayant poussé avec de la fumure animale, il a des marqueurs biologiques (isotopes) comme s’il mangeait de la viande.
Ce texte n’est qu’un ramassis de conneries écrit par une femme qui a décidé de prendre une initiative très simple qu’elle n’a pas réussi a tenir puis qui essai de se justifié par des argument complètement faux sorti de son imagination. Comment peux-tu te permettre de dire que la consommation de viande n’est pas un problème, que c’est au contraire l’agriculture le problème? Tu pense qu’ils sont nourri avec quoi ces animaux? La réponse, 60% de l’agriculture que l’être humain produit et aucun animal ne donne plus de nourriture à manger pour un humain que de nourriture qu’il a mangé durant sa vie. Tu es vraiment une personne affreuse pour te permettre de nous balancer de faux argument dans la figure afin de justifier des problèmes causé par toi et par la majorité des gens.
Si tu veux vraiment aider les gens, ou même aider la planète commence donc par supprimer cet affreux texte et a arrêter d’abuser de ta crédibilité.
En ce qui concerne l’agriculture, je conseille à toutes et à tous de lire les ouvrages de Pierre Rahbi et de s’intéresser à ses travaux. Il a des idées intéressantes.
« […] La vérité est que l’agriculture nécessite la destruction massive d’écosystèmes entiers. […] »
Ayant lu ça, on a compris, inutile d’aller plus loin.
QUELLE « agriculture » ?
La FNSEAsque ? La permaculture ? Ou quoi ?
Vos modes de « pensée » sont lourdement industriels.
Ce qui va en effet de pair avec la mauvaise foi.
Adieu.
Bon alors déjà, le coup du steak de vache « cultivé » me fait rire : cultiver, c’est travailler la terre, et les vaches ne sont pas des végétaux qui poussent dans des champs : on ne cultive pas un animal !
Ensuite :
* pourquoi qualifier l’interviewée d’ex végétarienne « extrême » ? C’est un terme trop subjectif qui n’a pas sa place dans un article rigoureux. Elle était végétalienne, point barre.
* L’interviewée estime que les VG sont égarés : Ok, c’est son droit de penser ce qu’elle veut, mais personnellement je ne me considère pas comme un mouton qui a bêtement suivi le dernier troupeau à la mode (au contraire, vu les réflexions qu’on me fait quotidiennement, ça aurait été plus facile pour moi de rester omni)
* L’interviewée dit que « le végétarisme va augmenter l’agriculture ». Or c’est faux. 1% de la population est VG. Si on passe à 5% de végétariens, ça veut dire que l’on produira 5% de moins de viande (c’est l’histoire de l’offre et la demande). Or il faut 10 unités de végétaux pour nourrir l’équivalent d’une unité de viande, donc pas besoin que l’agriculture augmente : on produira même trop !
* « Quelqu’un doit mourir pour vous nourrir ». Ba non, justement.
* « Les idéalistes végétariens détruisent leur santé ». Ah bon ? Mais alors comment de nombreuses études scientifiques pourraient-elles montrer les bénéfices de ce régime ? Pourquoi certains médecins conseillent-ils ce régime à leur patients qui ont du diabète et du cholestérol ? En Suisse certaines cantines sont végétariennes, aux USA le végétalisme est considéré comme un régime santé. Alors je veux bien savoir sur quoi elle se base pour balancer sa généralité.
* « Un style de vie n’est pas politique ». Ah bon ? Moi qui croyait que dans un système capitaliste, c’est le consommateur qui choisit là où il dépense son argent… Acheter végétarien, c’est déjà militer.
* L’agriculture détruit le milieu naturel de vie des animaux. Justement, si on était tous végétariens, il y aurait besoin de moins d’agriculture intensive (puisque pas de bêtes à nourrir), et les animaux pourraient retrouver leur milieu naturel.
* Le sable chinois qui vole jusqu’aux USA, ça me fait rêver
* Je suis d’accord avec l’interviewée quand elle parle de la nécessité de réparer les polycultures, d’ailleurs l’agriculture biologique évolue dans cette direction, d’où la nécessité d’acheter des fruits et légumes bio, afin que cette branche se développe.
* Elle parle des vegan comme d’un groupe de vilains méchants qui la traquent, or les personnes vegan sont des particuliers, ils sont très peu nombreux et dispatchés un peu partout sur le territoire, ils ont du mal à s’organiser en nombre pour des opérations coup de point (Sea Sheperd, ALF, simple manif, etc), j’ai du mal à croire qu’ils se soient donnés le mot pour la traquer elle en particulier. Ceci dit, sur des forum vegan, les vrais de vrais sont tellement dégoutés par ce que les animaux subissent à cause de l’humain qu’ils sont souvent intolérants envers les non-vegan (donc effectivement même un végétarien ou végétalien n’est pas à l’abri de se faire passer un savon parce qu’il utilise un cosmétique testé sur les animaux ou parce qu’il porte du cuir).
* « Je reçois tous les jours des courriels d’ex végétaliens me remerciant de leur avoir sauvé la vie ». C’est invérifiable.
* Bon après elle parle de fascisme et de christianisme taliban. C’est une technique de manipulation : « écoutez moi sur (sujet de ton choix) parce que sinon vous allez subir les foudres de (autre sujet qui n’a rien à voir). Ça montre à quel point son argumentaire est solide…
Merci. Cet article, c’est n’importe quoi…
Comment ça omnivore ? Oui comment ? y a t’il une seule personne qui puisse affirmer que l’être humain est apparu sur cette terre avec une lance dans la main et un arc et des flèches dans le dos à la manière des indiens ???? Il a bien fallut que nous nous contentions, avant de découvrir et d’inventer les outils nécessaires pour chasser et pêcher, d’être uniquement des mangeurs de végétaux non ???
Bonjour,
Il est de fait que le stade dont vous parlez n’a jamais existé. En effet, l’homo sapiens et l’homo erectus (et son cousin l’homme de Neandertal) se distinguent justement par l’utilisation d’outils.
De plus, toutes les espèces peuvent être considérées comme des omnivores, y compris ce que l’on appelle les ruminants. L’appellation végétarien ou carnivore correspond à une quantité et une qualité des enzymes stomacales qui s’adaptent sur une fourchette statistique.
Les ruminants mangent de la viande (c’est pour cela que dans les grands élevages il est nécessaire de leur donner des compléments), et les carnivores mangent des végétaux – et pas uniquement pour se purger. Il est bon de donner à votre animal préféré des légumes s’il est domestique.
Voir cet excellent travail de PodCast Science et de SSAFT : http://www.podcastscience.fm/dossiers/2013/06/15/comment-les-animaux-mangent-vraiment/ dont voici un extrait : «Et pourtant, nombreux sont les daims, daines et faons qui complètent leur alimentation, pauvre en calcium, en broutant un frêle poussin ou les oisillons d’un puffin. Ah ça, c’est pas chez Disney, qu’on vous montrera les babines ensanglantées de Bambi!»
Il est donc nécessaire aux personnes qui font la promotion de l’idéologie végétarienne humaine de ne pas fournir des données tronquées ou altérées, et de souligner seulement une forme de non-connaissance sur les sujets scientifiques.
Cordialement
PS: les Grands singes étaient soit carnivores, soit omnivores. Il ne faut pas confondre avec les singes actuels.
Vous parlez ici de « survie ». Je ne pense pas qu’un végétarien soit un être gambadant gaiement dans un près. Un animal tuant dans la nature le fait pour sa survie. Nous non. En revanche aller chasser pour trouver sa nourrir, redevenir un « chasseur cueilleur », prélever à la nature de manière raisonnée serait plus naturel. Vous parlez des complément alimentaires pour les ruminants dans les « grandes exploitations ». Ces grandes exploitations sont crées par l’homme pour l’homme, la pauvre vache doit s’adapter à ce type de vie et a donc besoin de compléments absolument pas naturels. De même les animaux domestiques sont transformés par l’homme.
Quelle honte de dénigrer le végétarisme, qui est prôné par toutes les médecines naturelles du Monde, Médecine Taoïste, Médecine Ayurvédique, Médecine Hippocratique … et dans tous les textes religieux originels ?
Clairement et comme vous le soulignez, le végétarisme est une idéologie. Il s’agit donc de souligner cet état de fait que vous mettant en avant avec brillot. Vous pouvez également consulter mon commentaire en réponse à Marco. Cordialement
Je n’ai pas jugé utile de lire l’article en entier, mais jepense pouvoir me permettre une simple remarque. Elle ne semble très étonnamment pas avoir été mise au courant, avant de déblatérer autant, que de toute façon l’agriculture est indispensable à notre survie, et que la production de viande nécessite ÉNORMÉMENT plus de parcelles (je ne pensais pas devoir expliquer ça à quelqu’un qui a été vegetarien) : nourri du bétail etc demande des quantités astronomiques de céréales auxquelles il faut bien trouver un endroit pour pousser – espace qui pourrait permettre de cultiver pour la consommation directement humaine – et je n’évoque même pas les quantités d’eau qui disparaissent ainsi
Bref le début d’interview est affligeant (je suppose que la suite l’est également)
Plutôt que de juger superficiellement, je vous conseille de tout lire en entier. LA, vous pourrez critiquer.
Est-il possible de savoir combien cette dame a été payée par le lobby de l’industrie de la viande ?
Sans doute beaucoup étant donné les énormités que l’on peut lire. L’argent est un bon lavage de cerveau.
Cette personne n’a vraiment rien compris et prend le problème à l’envers.
-La mort fait partie de la vie, certes, mais on parle ici de mort naturel, les animaux tuant pour survivre. Pour nous ce n’est pas le cas, nous pouvons nous en passer. Rien ne permet de concevoir la manière dont les animaux sont tués (quasiment la totalité des abattoirs tuent de manière casher). Rien ne permet à l’homme de broyer des poussins vivants. On rejoint ici un point de vue presque philosophique, l’homme ne fait pas partie d’un tout mais est en dehors de tout, et se donne le droit de vie et de mort.
-Contraire à ce qu’on pense tout le monde pourrait être végétarien. Il suffit de voir toutes les cultures produites pour nourrir les bêtes. De plus lorsque l’on sait que 40% de la production est jetée à la poubelle…je vous laisse réfléchir. De plus la permaculture ou la l’agroforesterie permet des cultures importantes sans appauvrissement de sol, ni de pesticides ni rien de chimique, en mixant les espèces qui se protègent entre elles, en plantant des arbres, etc.
Je ne suis pas végétarienne, je trouve que les personnes mangent trop de viande. J’en mange rarement, mais celle que je consomme vient d’agriculteurs bio qui abattent eux même leurs bêtes. Cela va choquer mais « dans le temps » on abattait le cochon qui avait vécu de longues années dans la ferme, une balle dans la tête. Plus comme aujourd’hui où on les égorge vivant, cachés derrière des murs, dans cet holocauste mondial.
Bonjour.
En ce qui me concerne j’ai arrèté de manger de la viande tous les jours.
Manger un peu (une fois par semaine ou moins) de viande/laitage de très bonne qualité (bio) me semble etre une le juste milieu. Respecter le choix des VG. Développer la permaculture. Le reste n’est que demi-vérités et querelles de clocher…
Pour information : Nous sommes pas fait pour manger de la viande cru ni des légumes crus, mais des fruits et des légumes vert style salade, concombres épinards…
L’abeille est la seul à produire du miel, tout comme l’homme est le seul à être très intelligent.
Cette intelligence nous a justement servis à survivre dans d’autre milieu en faisant cuire ce que nous pouvons pas manger crus c’est à dire les légumes et la viande.
Bien sur il faut en consommer avec modération et privilégier les fruits et légumes vert, parce que notre dentition et notre système digestif a était fait pour digérer ça.
Être vegetarien , vegetarien ou vegan est un choix venant de la personne, ce n’est pas dangereux si la personne sais ce qu’elle fait de plus notre corps n’a pas besoin de viandes cest l’humain lui même qui a voulu ça. Mais à la base notre corps vie très bien et dans de meilleur conditions sans viandes. Je suis moi même végétarienne et je n’est jamais eu aucun problème, mon corps vit tres bien sans viandes puisque depuis des années maintenant il produit ce que la viande apporte à quelque qui en mange régulièrement mais notre corps sais le faire seul, il n’a pas besoin du apport de viande pour vivre.
Bonjour mon avis juste en 3 points :
1/ j’avoue avoir eu du mal à comprendre certaines phrases (problèmes de traduction ?)
2/ je suis d’accord avec ce que Mlle PIGUT a dit
3/ peut-être qu’en 2013, il n’y avait pas de parti politique fort revendiquant la protection animale, l’écologie et le droit de manger sainement et à sa faim dans son programme dans le pays de l’auteure mais en France et en 2015, il y a des élus qui se battent pour ces causes…
En parcourant la plupart des commentaires, il semble que beaucoup élude des passages du livre de Lierre Keith avec une aisance déconcertante.
Ce serait comme lire un seul verset de la bible et de déclarer « J’ai tout compris! »…
Le livre est étayé, non partisan, extrêmement bien documenté mais également clairement contradictoire, polémiste et prête plutôt bien à la controverse.
Au-delà de réalités scientifiques, Lierre Keith utilise assez souvent la forme interrogative. Elle n’assène jamais des vérités qui n’en sont pas.
Les gratte-ciel sont de plus en plus hauts, la variété des denrées de plus en plus réduite et les terres fertiles (non amendées chimiquement) de plus en plus rares.
Ça ne vous interpelle pas?
Il y a trop de monde sur la planète, tellement que nous prélevons plus qu’elle ne peut fournir et qu’on cherche depuis des lustres comment « coloniser » la Lune, Mars voire l’Univers!
Quand vous faîtes vos courses dans le magasin bio du coin, vous vous sentez importantEs et responsables de prendre ainsi soin de vous et de la planète. Mais cet excellent riz basmati bio équitable (!) est produit sur une terre fantôme, c’est-à-dire très loin de chez vous, cultivé par des quasi esclaves qui gagne entre 50 et 100 moins qu’un ouvrier ici en France. Et cet esclave, est-ce qu’il achète du vin de Bordeaux, des pommes de terre de Noirmoutier ou du sel de Guérande à votre avis? Non!
Qui plus est, de là d’où vient ce riz ou ce soja ou autre, on aura fatalement coupé des millions d’arbres et donc pour très longtemps des écosystèmes entiers dont nous oublions quand nous achetons ce paquet de riz basmati bio équitable que nous sommes irrémédiablement liés et interdépendant du vivant de façon tellement symbiotique que nous n’en avons même pas conscience.
C’est oublier que les humains sont tout juste une variable d’ajustement pour la planète qui date de peu eût égard à l’apparition de la vie, et que nous disparaîtrons plus vite que nous sommes apparus et de surcroît, le cycle de l’écosystème continuera sans nous.
Et ni les omnivores, ni les carnivores, ni les cannibales, végétaliens, végans, végétariens, frugivores, etc. ne changeront le cours de la vie juste par leurs modes alimentaires.
Ce ne pourrait être effectivement qu’un changement profond de l’humanité à l’égard de l’écosystème auquel elle a été invitée il y a peut-être 10 millions d’années, en cessant l’utilisation des énergies fossiles, en laissant la place entière et équitable qu’elle doit à la femme, en cultivant et en s’approvisionnant localement de produits symbiotiques, logiques et biologiques.
Alors la population pourrait décroître lentement et nous pourrions retrouver des équilibres perdus depuis 10.000 ans. Mais je ne suis pas sûr qu’il en soit encore temps. Je pense même qu’il est trop tard.
Je trouve en réalité très triste que des gens mal informés, ou tout simplement désabusés par une cause, croient avoir trouvé LA seule et unique solution pour sauver le monde. Comme s’ils étaient les seuls détenteurs d’une vérité unique !
Il est certes vrai que le régime végétalien ne peut pas convenir à toutes les personnes qui vivent dans le monde, particulièrement pour les personnes vivant dans des régions arides. Seulement, il faudrait également prendre en compte de ce que serait le monde si les êtres humains étaient tous végétaliens.
Primo, la souffrance animale. Il s’agit ici de la morale, qui suivant les personnes, est diverse. Pourtant, plus les années passent, plus les scientifiques prouvent que les animaux ont largement été rabaissés au simple rang d’objets, seulement pour donner à l’Homme l’occasion de les utiliser comme bon leur semble. Quel est la justification morale entre manger un bœuf et un chat ? Aucune, si ce n’est que le chat est un animal domestique, et que le bœuf un animal de rapport. Un animal destiné à être oublié de la conscience humaine, comme beaucoup de ses semblables. Pourtant, pourquoi un boeuf ou un porc serait-il moins intelligent que ses compères les chiens ? Qu’est-ce qui nous prouve que moralement, nous avons le droit d’enlever la vie, de faire souffrir, de mutiler et d’écorcher des animaux ? Pour moi, ils représentent l’innocence même, sans les défauts de l’Homme. Ces êtres n’ont jamais été mis sur Terre pour que nous nous en servions, mais parce qu’ils ont eux aussi une vie à vivre, ainsi qu’une palette d’émotion à découvrir. Les protéger est notre devoir, et c’est certainement plus vrai lorsque l’on sait que des millions d’espèces animales et végétales disparaissent de la surface de la Terre chaque année.
Secondo, je pense que l’auteur dénigre rapidement l’agriculture, sans même en aborder la diversité et surtout sans réellement en connaitre les fondements. Certes, l’agriculture intensive détruit la planète, ce n’est plus à prouver. Mais pourquoi ne pas imaginer un monde où la permaculture donnerait à manger à chacun d’entre nous ? Pourquoi ne pas imaginer un monde sans souffrance, sans inégalité, sans meurtre et autres horreurs ? Tout simplement parce que c’est le système qu’il faut dénigrer. La notion d’argent et de pouvoir engendre la mort de millions de personnes chaque année, que ce soit par les guerres, ou tout simplement pour le bénéfice des « grandes nations ». En quoi soutenir politiquement des personnes qui œuvrent quotidiennement pour leur propre bénéfice serait-il plus acceptable que de continuer à manger de la viande ? Ces mêmes personnes qui sont au centre de l’attention internationale, n’ont pour but que d’avoir une belle vie, leur belle vie. Tant pis pour les laisser pour compte, pour les enfants qui meurent de faim chaque seconde dans le monde, tant pis pour toutes les injustices et inégalités qui existent. Comment pouvons nous laisser les gouvernements prendre des aussi grandes décisions, telles que le mode de vie de chacun, l’assujettissement des pays les plus « faibles », économiquement parlant, ainsi que la désinformation totale de la masse abrutie par toutes les nouvelles technologies ? Nouvelles technologies qui entraînent chaque jour un peu plus la défaillance de l’intelligence humaine. Comment pouvons nous croire aux promesses d’un meilleur avenir, alors que les décisions des plus grands nous amènent à notre perte ?
Je ne pense pas tout savoir de ce monde, mais si je sais une chose, c’est que je ne veux plus marcher sur des cadavres humains ou animaux. Que je veux montrer aux futurs générations que le monde d’avant ne fut pas diriger par des hommes insensés, mais par des personnes intelligentes, œuvrant pour le maintient de l’écosystème et de la biodiversité.
Un grand homme, Léon Tolstoï, dit un jour : » Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de batailles. » Il avait bien raison. Mais il faut également savoir que s’il y a des guerres, c’est à cause des gouvernements qui œuvrent pour l’unique maintient de leur monde, façonné par l’argent et le pouvoir. Et je pense que tant qu’il y aura des gouvernements pour prendre des décisions à la place de chacun d’entre nous, notre monde est voué à sa perte, et le maintient de la race humaine avec.
Il ne sauvera peut-être pas le monde… mais en tout cas il y contribue, car bons nombre d’être vivants de préservés !