Le végétarisme en bref
Perte de poids
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Parfois, mais ce n’est pas le but visé.
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Choix d'aliments
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Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : légèrement limité (pas de viande, de volaille, de poisson ni de fruits de mer).
Végétalien : assez limité (pas de viande, de volaille, de poisson, de fruits de mer, d’œuf ni de lait et de produits laitiers).
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En pratique
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Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : modérément facile à suivre à court et à long terme.
Végétalisme : assez difficile à suivre à court et à long terme, surtout si les motivations sont uniquement d'ordre rationnel (santé, environnement).
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Attention
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Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : attention particulière aux apports en fer, en zinc et en acides gras oméga-3.
Éviter les excès d’acides gras oméga-6.
Végétalisme : attention particulière aux apports en fer, en zinc, en calcium, en vitamine D, en vitamine B12 et en acides gras oméga-3.
Éviter les excès d’acides gras oméga-6.
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Les origines du végétarisme
Le végétarisme s'est implanté il y a fort longtemps. On en faisait déjà mention dans l’Ancien Testament : « Je vous accorde tout herbage, portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits ». Certains interprètent cela comme une directive à Adam et Ève de ne pas manger de viande.
Plusieurs philosophes de l'Antiquité grecque étaient végétariens. En raison de ses écrits sur le sujet, Pythagore, est d’ailleurs considéré comme le père du végétarisme. On a longtemps appelé « pythagoriciens » les individus qui excluaient la viande de leur alimentation. Au fil des époques, de nombreux autres penseurs célèbres - comme Léonard de Vinci, Benjamin Franklin, Mahatma Gandhi et Albert Einstein - ont adopté le végétarisme.
Au cours des dernières décennies, divers auteurs ont initié la population au végétarisme, encore relativement peu connu il y a 15 ans en Amérique du Nord. On pense, au Québec, à France Moore Lappé, Danielle Starenkyj, Renée Frappier, Danielle Lamontagne. D’autres ont aussi contribué à l’essor de ce mouvement : Vesanto Melina, Victoria Harrison, Brenda Charbonneau Davis (Colombie-Britannique), Luce Evrard-Dupuis et Dre Jacqueline André (Belgique), Laura Landra (France) et bien d'autres à travers le monde.
Les grands principes du végétarisme
Les objectifs
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Assurer une meilleure santé ;
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Prévenir les maladies (troubles cardiovasculaires, diabète, obésité, hypertension, ostéoporose, infections, constipation, cancer) ;
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Respecter les droits des animaux ;
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Contribuer à la protection de l’environnement ;
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Promouvoir une consommation responsable ;
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Respecter des préceptes religieux, dans certains cas.
Les grandes lignes
Il existe différents types de végétarisme, mais de façon générale, le terme fait référence à une alimentation qui exclut les viandes, les volailles, les poissons et les fruits de mer. On estime qu'environ 4 % des adultes du Canada et environ 2,5 % de ceux des États-Unis ont adopté ce régime alimentaire. Par ailleurs, il semble que depuis 2009, le nombre de 100% végétariens stagnent au Canada. On observe davantage de gens qui s’adonnent au flexitarisme, une sorte de végétarisme à temps partiel.
On dit des végétariens qui consomment aussi des oeufs et des produits laitiers qu'ils pratiquent le lacto-ovo-végétarisme. S'ils consomment des produits laitiers, mais pas d'oeufs, il s’agit du lacto-végétarisme. Quant à un régime alimentaire qui ne comporte que des aliments provenant du règne végétal (produits céréaliers, fruits, légumes, noix et légumineuses), on le nomme végétarisme strict ou végétalisme.
On parle aussi de semi-végétarisme lorsqu’une personne exclut la viande, mais consomme du poisson, des fruits de mer et de la volaille. Cela s’apparente au régime méditerranéen.
La question des protéines
On croit à tort que les végétariens et les végétaliens manquent de protéines. Les régimes végétariens et végétaliens bien équilibrés comblent tous les besoins. Les lacto-ovo-végétariens se procurent des protéines dans le lait et les produits laitiers, les œufs, les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers. Les végétaliens doivent les puiser dans les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers. Les protéines du règne végétal ne sont pas complètes en soi, mais elles le deviennent en faisant certaines combinaisons alimentaires. On peut, par exemple, accompagner les lentilles de riz. Il n’est pas nécessaire de compléter ses protéines, à chaque repas. On peut consommer des céréales au petit-déjeuner et des légumineuses au repas du soir pour que l’organisme reconstitue des protéines complètes.
Les mécanismes d'action
Allégués
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Faible en gras saturé et en sucres concentrés, mais riche en fibres alimentaires, le régime végétarien contribuerait à réduire les maladies cardiovasculaires et le diabète et à lutter contre la constipation ;
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Il permettrait de réduire le risque de cancer grâce à une abondance de fruits et de légumes, à un apport faible en matières grasses et à l’absence de viandes fumées, carbonisées, ou contenant des nitrites ;
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Il aiderait à prévenir l’obésité en rassasiant plus facilement, grâce à son apport élevé en fibres provenant des fruits, légumes, légumineuses, céréales, noix et graines ;
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La teneur élevée en potassium et faible en sodium réduirait les risques d’hypertension et d’ostéoporose ;
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L'absence de viande éliminerait presque totalement les risques de contracter des infections reliées aux bactéries ou aux virus présents dans celle-ci (H. pylori, Campylobacter, salmonellose, encéphalopathie spongiforme bovine, etc.).
Démontrés
Une revue scientifique révèle que les végétariens, en raison de leur régime alimentaire, disposent de certains avantages par rapport à la population générale1 :
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un risque légèrement plus faible de mortalité attribuable à la cardiopathie ischémique. Le terme « cardiopathie ischémique » désigne l'ensemble des troubles cardiaques qui suivent un arrêt ou une réduction de l'irrigation sanguine du coeur ;
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un taux plus bas de cholestérol ;
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un indice de masse corporelle (IMC) plus bas.
D’autres études mentionnent qu’ils ont :
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un risque légèrement plus faible de constipation, de diverticulose colique4, de calculs biliaires et d'appendicite5.
Le végétarisme pourrait aussi contribuer à combattre la polyarthrite rhumatoïde13.
En ce qui concerne les causes de mortalité autres que cardiaques, les différences sont minimes. Les études concernant le risque de cancer n’ont pas démontré de différence claire entre les végétariens et les non-végétariens, sauf en ce qui concerne les cancers de la prostate et du côlon (moins courants chez les végétariens). De façon générale, la santé des végétariens se compare à celle des non-végétariens qui ont un mode de vie sain1. En ce qui a trait à la santé des végétaliens, les données sont insuffisantes pour dresser un tel constat.
Officiellement, l’American Dietetic Association et les Diététistes du Canada soutiennent que les régimes végétariens planifiés de façon appropriée sont sains, adéquats sur le plan nutritionnel, et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies8. Le régime végétarien, lorsqu’il est adopté dès le jeune âge, peut mener à de saines habitudes alimentaires à long terme8. Les résultats de recherche des dernières années ont modifié la perception des chercheurs - et de la population en général - sur le végétarisme. Il n’est plus considéré comme un régime alimentaire farfelu et risqué, mais plutôt comme une façon de s’alimenter qui comporte plusieurs avantages pour la santé.
Menu type d'une journée
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Régime végétarien
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Régime végétalien
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Repas du matin
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Kiwi et clémentine
Céréales multigrains
Rôties aux graines de lin
Beurre d’arachide naturel
Lait 1 %
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Kiwi et clémentine
Céréales multigrains
Rôties aux graines de lin
Beurre d’arachide
Boisson de soja (soya)
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Repas du midi
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Salade de légumes variés
Vinaigrette à base d’huile d’olive et de vinaigre balsamique
Soupe aux lentilles
Fromage gruyère
Craquelins de seigle
Yogourt et noix du Brésil
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Salade de légumes variés
Vinaigrette à base d’huile d’olive et de vinaigre balsamique et de levure alimentaire Red Star (type de levure enrichie de vitamine B12)
Soupe aux lentilles
Fromage de soja sans caséine
Craquelins de seigle
Caroube et pomme
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Repas du soir
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Jus de tomate
Omelette aux légumes cuite dans l’huile d’olive
Muffins à l’avoine
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Jus de tomate
Tofu et légumes sautés dans l’huile d’olive
Quinoa cuit
Amandes et abricots
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Avantages et inconvénients du végétarisme
Satiété et bien-être
Bien planifié et équilibré, un régime végétarien rassasie bien en raison du taux élevé de fibres alimentaires et de la quantité élevée d’aliments à densité énergétique faible provenant des fruits, des légumes, des légumineuses et des céréales. Mais il faut s'assurer d'un apport adéquat en protéines à chaque repas.
En pratique
Au début, il est difficile d'adopter n'importe quel régime végétarien si l'on n'est pas habitué de manger (et de cuisiner) des légumineuses, des noix et des graines. À l’aide de bons livres de recettes, les personnes motivées devraient y arriver. Évidemment, le régime lacto-ovo-végétarien est le plus facile à suivre, même au resto, puisque les produits laitiers et les oeufs sont permis.
Le régime végétalien demande par contre nettement plus d’imagination puisqu’il exclut tous les produits laitiers et les oeufs. Il est assez compliqué à suivre ailleurs que chez soi. Si l'on ne va pas dans un restaurant végétarien, seuls les légumes et les féculents (riz, pâtes, pommes de terre...) seront offerts, ce qui constitue un repas déséquilibré. La solution est d’apporter, avec soi, des noix, des graines et des légumineuses séchées pour compléter le repas.
Perte de poids
Une légère perte de poids peut survenir lorsqu'on abandonne une diète classique pour une diète lacto-ovo-végétarienne ou végétalienne9.
Attention
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Vitamine B12. Les végétaliens sont à risque de carences en vitamine B1210.Dans une étude allemande10, on a détecté une carence en vitamine B12 de stade 3 chez 60 % des sujets végétariens. On identifie quatre stades de carence de la B12, le quatrième étant celui des dommages neurologiques irréversibles ;
Les femmes enceintes végétariennes sont sujettes au manque de B1211. Pour les végétaliens, la B12 se trouve dans les levures enrichies de B12 (Red Star, Lyfe), les boissons de soya enrichies, les boissons de riz enrichies, les simili-viandes (souvent à base de protéines de soya). À ces aliments, les lacto-ovo-végétariens peuvent ajouter le lait, les produits laitiers et les oeufs comme sources de vitamine B12.
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Fer. Les personnes végétariennes et surtout les femmes sont plus à risque de manquer de fer12, bien que la carence en fer soit aussi fréquente chez les femmes non végétariennes. Étant donné que le fer des aliments du règne végétal est moins bien absorbé que celui du règne animal, on recommande aux végétariens de toujours consommer un aliment riche en vitamine C à chaque repas pour améliorer l’absorption du fer. On retrouve du fer notamment dans les haricots de soya, les haricots blancs et rouges, les lentilles, les pois chiches, le tofu et les graines de citrouille ;
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Zinc. Des végétariens auraient des apports en zinc inférieurs aux apports nutritionnels de référence. De plus, dans le régime végétarien, deux facteurs nuisent à l’absorption du zinc : la présence élevée de phytates et le manque de protéines animales. Le germe de blé, les graines de sésame, les champignons shiitakes et les légumineuses sont de bonnes sources de zinc ;
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Vitamine D. Les principales sources alimentaires de vitamine D — dont le poisson et le lait enrichi — ne sont pas accessibles aux végétaliens qui ne peuvent recourir qu'aux boissons de soya enrichies, aux boissons de riz enrichies et à la lumière du soleil. Un supplément de vitamine D est donc recommandé dans leur cas13 ;
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Calcium. Parce qu’ils ne consomment pas de produits laitiers, les végétaliens peuvent manquer de calcium. Il est donc important qu’ils le puisent chaque jour dans quelques-unes des sources suivantes : boissons de soya enrichies de calcium, boissons de riz enrichies de calcium, jus d’orange enrichi de calcium, tofu avec calcium, feuilles de navet, chou de Chine, feuilles de moutarde, chou vert frisé, haricots blancs, rutabaga, brocoli et amandes ;
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Acide gras oméga-3 à longue chaîne (AEP et ADH). Les acides gras oméga-3 à longue chaîne que l’on retrouve dans les poissons sont absents de l'alimentation des lacto-ovo-végétariens et des végétaliens. On ne sait pas si cela peut avoir des répercussions négatives sur la santé puisqu’il existe un autre type d’acide gras oméga-3, l’acide alpha-linolénique (AAL), présent dans les végétaux (graines de lin, de chanvre, huile de canola, etc.)8. Le corps humain peut convertir, en partie du moins, les AAL en ADH et en AEP. Les végétariens et particulièrement les végétaliens afficheraient néanmoins des taux plus bas d’AEP et ADH que les non-végétariens8. Les études scientifiques devraient confirmer la nécessité d’obtenir ou pas, par son alimentation, des acides gras oméga-3 à longue chaîne. En attendant, les végétariens pourront combler ce déficit par la consommation de micro-algues marines et, pour les lacto-ovo-végétariens, d’oeufs oméga-3. En effet, la poule qui consomme des graines de lin convertit, au cours du processus de digestion, une partie de ces oméga-3 d’origine végétale en ADH et, en plus petite quantité, en AEP. D’où la présence d’acides gras oméga-3 à longue chaîne dans les oeufs ;
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Excès d’acides gras oméga-6. Les lacto-ovo-végétariens et les végétaliens consomment beaucoup de noix, de graines et d'huiles : leur apport en acides gras oméga-6 peut donc être trop élevé par rapport aux acides gras oméga-3. Il est avantageux pour eux de diminuer les huiles riches en oméga-6 — tournesol, soya, carthame, germe de blé, maïs, pépins de raisin — et de privilégier des sources d’oméga-3 : graines et huiles de lin, huile de canola, graines et huile de chanvre, graines de chia, micro-algues marines.
Mon commentaire
" Le régime lacto-ovo-végétarien est très certainement un régime santé qui procure de nombreux avantages s’il est bien planifié. Je pense toutefois que, dans une perspective de prévention des maladies et de promotion de la santé, le régime semi-végétarien (avec poisson, fruits de mer et volaille) fait aussi bien l'affaire. Il s'avère aussi plus facile à suivre, à long terme parce qu’il procure plus de variété.
Toutefois, à une époque où l’on pointe du doigt la production et la consommation de viandes comme facteurs responsables de la dégradation de l’environnement, il est rassurant de savoir que le régime végétarien peut combler nos besoins nutritionnels si on décide de l’adopter pour des raisons écologiques et environnementales ".
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Rédaction : Hélène Baribeau, nutritionniste Dt.P., M.Sc.
Fiche créée : novembre 2012
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Références
Bibliographie
Extenso. À chacun son type de végétarisme. [Consulté le 20 mars 2006] www.extenso.org
Tulasne Patricia, Roy Anne-Marie. Végétariens mais pas légumes, Les Éditions Publistar, Canada, 2003.
Melina Vesanto, Harrison Victoria, Charbonneau Davis Brenda. Devenir végétarien, Les Éditions de l’Homme, Canada, 1996.
Lamontagne Danielle. Supplément végétalien.
Lamontagne Danielle. Guide alimentaire végétarien.
Notes
1. Key TJ, Appleby PN, Rosell MS. Health effects of vegetarian and vegan diets, Proc Nutr Soc, 2006 Feb;65(1):35-41.
2. Berkow SE, Barnard ND. Blood pressure regulation and vegetarian diets. Blood pressure regulation and vegetarian diets, Nutr Re, 2005 Jan;63(1):1-8.
3. American Dietetic Association; Dietitians of Canada. Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada: vegetarian diets, Can J Diet Pract Res, 2003 Summer;64(2):62-81.
4.Dunham L, Kollar LM. Vegetarian eating for children and adolescents, J Pediatr Health Care, 2006 Jan-Feb;20(1):27-34.
5.Smith CF, Burke LE, Wing RR. Vegetarian and weight-loss diets among young adults, Obes Res, 2000 Mar;8(2):123-9.
6. Rosell M, Appleby P, et al. Weight gain over 5 years in 21 966 meat-eating, fish-eating, vegetarian, and vegan men and women in EPIC-Oxford, Int J Obes (Lond), 2006 Mar 14; [Epub ahead of print]
7. Herrmann W, Geisel J. Vegetarian lifestyle and monitoring of vitamin B-12 status, Clin Chim Acta, 2002 Dec;326(1-2):47-59.
8. Koebnick C, Hoffmann I, et al. Long-term ovo-lacto vegetarian diet impairs vitamin B-12 status in pregnant women, J Nutr, 2004 Dec;134(12):3319-26.
9. Barr SI, Rideout CA. Nutritional considerations for vegetarian athletes, Nutrition, 2004 Jul-Aug;20(7-8):696-703.
10. Ball MJ, Bartlett MA. Dietary intake and iron status of Australian vegetarian women, Am J Clin Nutr, 1999 Sep;70(3):353-8.
11. Sabate J. The contribution of vegetarian diets to health and disease: a paradigm shift?, Am J Clin Nutr, 2003 Sep;78(3 Suppl):502S-507S
12. Key TJ, Davey GK, Appleby PN. Health benefits of a vegetarian diet. Proc Nutr Soc. 1999 May;58(2):271-5. Synthèse d'études.
13. Muller H, de Toledo FW, Resch KL. Fasting followed by vegetarian diet in patients with rheumatoid arthritis: a systematic review. Scand J Rheumatol. 2001;30(1):1-10. Synthèse d'études.