* Accueil > * Actualités * > Stress post-traumatique: le nombre de cas explose à la GRC Exclusif -- -- Exclusif Stress post-traumatique: le nombre de cas explose à la GRC Après la mort de son collègue Christopher Worden,... (PHOTO ROBERT -- -- larmes», raconte-t-elle. Comme près de 4000 policiers en service ou retraités de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la Québécoise souffre d'un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ce mal pernicieux afflige presque trois fois plus de membres de la police fédérale qu'en 2008. -- -- «Je suis passée par plein de phases de détresse. J'ai vu l'évolution du stress post-traumatique: l'irritabilité, l'hypervigilance, la peur. J'avais une peur constante que je n'avais pas auparavant. Tout était empiré. C'est comme être toujours à la chasse, tu es toujours sur tes -- -- J'avais une peur constante que je n'avais pas auparavant. Tout était empiré. C'est comme être toujours à la chasse, tu es toujours sur tes gardes. Physiquement, ça crée un stress. J'ai commencé à avoir des maux de dos, beaucoup de fatigue, des problèmes de mémoire, de concentration», se remémore-t-elle avec calme et assurance. -- -- employés actifs ou retraités de la GRC touchaient des prestations d'invalidité d'Anciens Combattants Canada pour un TSPT ou un traumatisme lié au stress opérationnel (TSO), démontre un document obtenu par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Du nombre, près de 1500 policiers étaient toujours en service. En -- -- contribue peut-être même à sauver des vies. «Quand tu vois d'autres personnes qui se suicident en raison du stress post-traumatique... Moi je sais que je n'ai pas envie de me taire et de savoir qu'un de mes collègues s'est suicidé, et que si j'avais parlé, -- -- savoir qu'un de mes collègues s'est suicidé, et que si j'avais parlé, ç'aurait peut-être été le mot dont la personne avait besoin pour ne pas passer à l'acte. C'est dur, le stress post-traumatique, ça amène beaucoup, beaucoup, beaucoup de détresse», lance-t-elle, les yeux perçants. -- -- - Avec William Leclerc, La Presse Trouble de stress post-traumatique: nommer le mal -- Les cas de trouble de stress post-traumatique ont explosé au cours des dernières années à la GRC. Pourquoi ? Voici quelques pistes pour comprendre. -- -- ne pas faire d'hypothèses sur les raisons pour lesquelles les policiers souffrent de TSPT. « Les agents de la GRC sont des êtres humains. Ils sont aux prises avec les mêmes facteurs de stress personnels que tous les autres Canadiens, mais ils font également face aux risques de blessures physiques et psychologiques inhérents au métier de -- -- qui sont moins compétitives, alors les gens sont surtaxés. La GRC fait travailler les membres en overtime. Comme dans n'importe quel corps de travail, le stress augmente quand il y a un événement dramatique », affirme Daniel Michaud. La GRC compte environ 900 policiers au Québec. -- -- Les employés peuvent consulter des spécialistes dans l'un des 11 bureaux de service de santé de la GRC et se faire traiter dans une des neuf cliniques pour traumatismes liés au stress opérationnel d'Anciens Combattants Canada. Dans les régions éloignés, comme les Territoires-du-Nord-Ouest, le personnel peut consulter des conseillers -- -- QU'EN EST-IL DES SOLDATS CANADIENS ? Les troubles de stress post-traumatique sont un fléau dans l'armée canadienne. L'an dernier, 14 372 soldats ou ex-soldats recevaient des prestations d'invalidité en raison de cette maladie, dont 3578 vétérans -- -- QU'EST-CE QUE LE TSPT ? L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le trouble de stress post-traumatique comme une « réponse différée ou prolongée à une -- post-traumatique comme une « réponse différée ou prolongée à une situation ou à un événement stressant, exceptionnellement menaçant ou catastrophique et qui provoquerait des symptômes évidents de détresse chez la plupart des individus ». Les symptômes du TSPT sont -- -- Policiers, ex-policiers et employés de la GRC atteints de trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou de traumatismes liés au stress opérationnel (TSO) par année fiscale, en date du 31 mars.