évasion fiscale Social-Eco stress -- Face au stress, la réponse collective Par Marc Loriol, 
sociologue au CNRS (Idhe Paris-I). -- -- Les plaintes de souffrance ou de stress qui s’expriment depuis quelques années s’expliquent, pour une part, directement par la dégradation des conditions de travail (intensification, contrôle accru, instabilité de -- -- l’emploi et de l’organisation, etc.). Mais, d’un service à l’autre, d’une entreprise à l’autre, tous les salariés ne réagissent pas de la même façon. L’approche dominante du stress postule que les stratégies de coping – ou façons de s’adapter aux situations difficiles – viennent -- de coping – ou façons de s’adapter aux situations difficiles – viennent médiatiser les liens entre les stresseurs auxquels sont exposés les salariés, et le stress avec ses conséquences pathologiques. Et renvoie aux caractéristiques individuelles des sujets : personnalité, croyances, expériences traumatiques, voire capital génétique. Ainsi, la -- -- ficelles du métier, la division du travail entre soi (afin de savoir, dans une équipe, qui fait quoi en fonction des talents de chacun), le groupe tente d’agir sur les stresseurs pour les réduire ou les contrôler. -- -- individuelle, mais le symptôme d’une condition partagée collectivement et contre laquelle on peut et on doit lutter ensemble. Plutôt que de parler de souffrance ou de stress ou de harcèlement, on décrit la situation comme de l’exploitation, de l’aliénation, un conflit d’intérêts entre eux (les chefs, les patrons, la direction, qui ne