Véronique Roche, de la Smeba, a contribué à lancer les ateliers « Gestion du...
Véronique Roche, de la Smeba, a contribué à lancer les ateliers « Gestion du stress ».
Alors que le troisième atelier « Gestion du stress » s'est déroulé au foyer de la cité U de Kergoat, mercredi, Véronique Roche, responsable d'agence à la Smeba, et Estelle Fagot, directrice des cités U brestoises, reviennent sur cet enjeu, fondamental au bien-être des étudiants : la gestion du stress.

Comment est venue l'idée de cet atelier ? Estelle Fagot : « La résidence universitaire, avant d'être un lieu d'hébergement ou d'études, est un lieu de vie. Nous avons donc cherché à proposer un service hors du cadre des études et de l'hébergement. Le stress se manifeste pendant les études, et plus particulièrement pendant les périodes d'examen. Avec la Smeba, qui possède des animateurs de qualité, et le Clous, nous avons mis en place un premier atelier de gestion du stress qui a rencontré un tel succès que deux autres ont suivi. Il répond à une réelle attente. Nous voulons faire de cet atelier un rendez-vous régulier, avec deux ou trois sessions dans l'année. »

Comment se déroule-t-il ?
Véronique Roche. : « Puisque les trois ateliers se sont déroulés dans le foyer de Kergoat, la place est assez restreinte. On a donc accepté entre 20 et 25 étudiants par atelier, un nombre raisonnable pour les exercices prévus. L'atelier commence avec un jeu de post-it en deux questions : "Comment se manifeste le stress ?" et "Comment faire pour gérer son stress ?". C'est un exercice de brainstorming qui amène à des échanges. Ensuite, les étudiants sont initiés à l'auto-massage, à l'imagerie positive ou encore à la respiration abdominale, pratiquables partout. Les ateliers sont intéressants pour les étudiants : tout le monde est confronté au stress, alors nous voulons leur donner des clés pour l'avenir. »

Quelles sont ces clefs pour y parvenir ?V. R. : « La première étape, essentielle, est de reconnaître qu'on est stressé. Il existe deux types de stress : le positif, qui permet de rester motivé et de progresser, et le négatif, qui inhibe. C'est ce dernier qu'il faut identifier et combattre. Il s'agit de connaître ses propres symptômes de stress, les facteurs qui l'ont entraîné, avant de pouvoir enfin tenter de s'y attaquer. Il faut en parler. Dans la vie de tous les jours, une bonne organisation du travail et une bonne alimentation sont primordiales : il faut se dégager des moments de détente, faire de vrais repas, se connaître pour respecter son rythme, ses limites. Se ménager, se faire plaisir, c'est essentiel. »

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1 Vos réactions
  • Pierre Robès 22 Avril 2016 à 11h19

    Des étudiants peuvent découvrir le stress tout simplement parce qu'ils découvrent un monde nouveau auquel ils n'ont pas été préparés par une quinzaine d'années d'études dans le cycle scolaire.
    Depuis l'entrée en maternelle jusqu'à la fin de la terminale, la scolarité c'est un monde de bisounours, une bulle chaleureuse et maternelle, un lieu de vie dans lequel tout est pardonné et pardonnable, tout est excusé et excusable, et où l'on est assuré de passer à l'échelon supérieur à la fin de l'année, même si on est quasiment illettré.
    . Le cocon hyper protégé du parcours scolaire en France ne prépare pas les gens à la vie réelle, bien évidemment, ni à effectuer des études supérieures exigeantes dans lesquelles on va demander de l'autonomie, de l'initiative, du vrai travail de mémorisation, de recherche et d'analyse. Et cela se traduit par une véritable hécatombe en fin de première année et de seconde année.
    Le stress ? C'est l'éducation nationale la coupable, et les politiques derrière, qui entretiennent des millions d'élèves dans l'illusion d'un monde sirupeux et alangui, sur une planète complètement déconnectée des réalités de la vie.


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