“Tout le monde sait que le rythme de vie ne cesse de s’accélérer, encouragé par la prolifération des téléphones mobiles, des tablettes, du WiFi et des technologies en tout genre”, affirme ironiquement la revue Scientific American. L’image de l’Américain stressé, overbooké et malheureux de son rythme de vie est pourtant à oublier, car les rares études disponibles ne montrent aucune corrélation forte entre augmentation du rythme de vie et baisse du bonheur individuel. On remarque même une diminution de 7 points du nombre de personnes se déclarant tout le temps pressées entre les sondages du début des années 1990 et ceux de 2007, passant ainsi de 24 à 17 %. Les derniers chiffres de 2010 “viennent confirmer une inversion de la tendance : les personnes les plus heureuses se définissent le plus souvent comme très pressées, avec peu de temps libre”. L’heure de remettre en cause le légendaire “Don’t hurry, be happy” ?