Aller au contenu principal * * Facebook * Twitter * Instagram * Pinterest * Youtube * Newsletters * Appli iPhone * Google + ____________________ (BUTTON) Rechercher Menu En live Magazine Follow Recherche Madame Madame Madame * Business * Mode * Beauté * Société * Bien-être * Voyages * Cuisine d'hiver * Bons plans Menu Madame Menu En live Magazine ____________________ (BUTTON) * Actualité * Economie * Sport * Culture * Lifestyle * Madame + Défilés + Mode + Beauté + Bien-être + People + Société + Business + Déco & design + Évasion + Cuisine + Mariage + Enfants + Bons Plans + Astro + Les carnets de la rédac + Vidéos Madame * Le Figaro Premium * Services * Tous les sites du Figaro * Abonnez-vous * Accueil * Bien-être * Psycho Pourquoi sommes-nous passés de "réussir dans la vie" à "réussir sa vie" ? Par Lucile Quillet | Le 09 septembre 2016 Dans le film Mange Prie Aime, de Ryan Murphy, inspiré d'une histoire vraie, Julia Roberts plaque tout pour « se trouver » en Italie, en Inde puis en Indonésie. Photo Sony Pictures Releasing France Partager * Facebook * Twitter * Google+ * Pinterest « Faire carrière » serait-il devenu ringard ? Analyse du désamour entre l'entreprise et le salarié en quête de sens avec le sociologue Denis Monneuse. En ce moment * Madame Figaro lance sa collection de tote bags, mugs et tabliers de cuisine Madame Figaro lance sa collection de tote bags, mugs et tabliers de cuisine « Si à 50 ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie », martelait Jacques Séguéla sur le plateau de France 2 en 2009. Si avant, la réussite passait par deux maisons, trois voitures et des années d'alpinisme professionnel pour atteindre le sommet de la hiérarchie (et de la grille de salaire), cette vision semble désormais ringarde. A sonné l'heure des reconversions à la campagne, des promotions refusées pour privilégier le temps pour soi, des louanges du 4/5e, de l'année de break pour voyager autour du monde... Désormais on ne veut plus « réussir dans la vie » mais « réussir sa vie ». Tout court. Décryptage avec Denis Monneuse, sociologue et chercheur à l'IAE de Paris (1). Lefigaro.fr/madame. - Le travail est-il toujours au centre de la réussite ? Denis Monneuse. - Oui, il a toujours un rôle important mais différent. Nous cherchons du sens dans notre travail. Cela a toujours été une spécificité française. Les Anglo-Saxons préfèrent travailler pour gagner leur vie et s'épanouir à côté, dans leur famille, dans l'associatif ou les loisirs. Nous cherchons l'épanouissement par le travail et ce désir de sens arrive désormais plus tôt qu'avant dans la carrière. Il y a dix ans, on appelait cela la crise de la quarantaine : les gens avaient un bon travail mais se demandaient « est-ce que je ne peux pas trouver plus de sens ? ». Aujourd'hui, on saute plus facilement le pas, surtout les jeunes. Vous parlez du choix d'une activité. Mais est-on toujours prêt à dédier autant de son temps au travail ? Cela dépend. Les gens sont prêts à travailler dur, mais à condition d'avoir un retour sur investissement rapide et élevé. Le modèle des générations précédentes a joué : elles ont travaillé des années pour la même entreprise, corps et âme, et ont été remerciées brutalement ou bien mises au placard une fois arrivées à un âge plus avancé. Depuis l'affaire des suicides chez France Télécom, les gens ont pris conscience qu'ils devaient faire plus attention à leur santé au travail. Désormais, un cadre de 45 ans qui prend un an pour faire un break n'est plus forcément regardé de travers par son manager. Les grandes entreprises se rendent compte que cela valorise leur image et attire les candidats. Avant, faire carrière allait de pair avec la richesse et l'acquisition de biens matériels. Est-ce toujours le cas ? La confiance en l'avenir est plus limitée : on a du mal à prévoir ce qui va arriver dans deux mois, on privilégie alors un modèle hédoniste et « court termiste ». Une grande part des jeunes se dit qu'acheter un appartement à Paris est trop difficile. Plutôt que d'économiser et être propriétaire dans trente ans, ils trouvent une autre liberté. La vraie différence est qu'il n'y a plus de modèle dominant mais une coexistence de plusieurs modèles. Certains travaillent dur les premières années pour être libre par la suite, d'autres montent leur start-up... Ça ne fait pas rêver d'être managé comme tout le monde Justement, on a l'impression avec l'avènement des start-up et du monde digital que les nouvelles générations tournent plus facilement le dos à l'entreprise... Ils ont pour modèles des gens qui ont réussi en montant leur boîte. Cela peut susciter des vocations. Il y a aussi un effet de rejet de la « grande entreprise » avec ses règles rigides, son parcours échelonné par étape, ses grilles de rémunération. Ça ne fait pas rêver d'être géré comme tout le monde, comme un pion. Désormais, il y a cette volonté d'être managé à titre individuel, d'avoir une relation personnelle avec son chef. Les entreprises sont critiquées en interne mais aussi en externe. On les perçoit comme des organismes polluants, faisant du lobbying, détruisant les petits commerces. Elles ne sont plus séduisantes. Qu'est-ce qui définit la réussite aujourd'hui ? C'est cette phrase que l'on entend souvent : « deviens qui tu es ». Il faut s'épanouir en s'assumant tel qu'on est, réussir le chemin que l'on a vraiment choisi d'entreprendre. Cela se fait en revanche avec des compromis : on ne roule plus sur l'or, on reste en location voire même chez ses parents plus tard. C'est un choix de vie global. (1) Également auteur des livres Le Silence des cadres : enquête sur un "malaise" (Éd. Vuibert), et Les Jeunes expliqués aux vieux (Éd. L'Harmattan). Ces 20 femmes qui ont radicalement changé de carrière En images Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Mimi Thorisson, de CNN Honk Kong au terroir français. Lire son portrait. Photo mimithor / Instagram Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Davina Delor, de "Gym Tonic" à nonne bouddhiste. Lire son portrait. Photo Alain Jocard / AFP Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Emma Sawko, de publiciste à impératrice du bio. Lire son portrait. Photo Léa Crespi / Figaro Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Carole Middleton, d'hôtesse de l'air à reine du confetti. Lire son portrait. Photo Abaca Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Ces 20 femmes qui ont osé révolutionner leur vie Voir toutes les photos La rédaction vous conseille : "Frichti" ou l'ambition dévorante de sa créatrice Julia Bijaoui​ Les questions à se poser avant de tout plaquer​ Six questions pour ne pas rater sa vie (professionnelle) * Facebook * Twitter * Google * LinkedIn * Pinterest Tags : carrière, travail, Sociologie, Business Detox [picture-1615885-6132w043.jpg] à propos de l'auteur Lucile Quillet Journaliste Société / Business au féminin Passée par Figaro Etudiant, Slate, Le1, France Amérique, StreetPress Sur Twitter : @Lucile_Quillet Ses derniers articles * Elizabeth II, Beyoncé, Brie Larson... En photos les 30 femmes qui ont fait 2016 * Que faisaient les mères des femmes puissantes ? * Faut-il être snob pour réussir ? Commentaires Le pénible Le pénible Le 14/09 à 02:24 L'économie, en remettant en question le principe d'équité entre employeur et travailleur, s'est tiré d'elle même une balle dans le pied! aujourd'hui, quite à être mal payé, à quoi bon se ruiner la santé? préférons à ce contrat de dupe une responsabilité envers nous même et les générations future: cessons de soutenir ces cercles vicieux qui font de nous des destructeurs de la planète, arrogants et maniaco-dépressifs! La seule chose qui compte, c'est la qualité de notre existence, à nous de ne pas nous mentir à nous-même! Je vis en Asie, cette Asie qu'on vante en parangon del'économie, et bien permettez moi de vous dire que c'est honteux ce que l'humanité peut faire d'elle même en Asie; des gens en quasi situation d'esclavage pris à la gorge par leur crédit pour vouloir accéder à une propriété objet de spéculation par quelques puissants qui font la pluie et le beau temps sur des pays entiers, des jeunes à travailler 80 heures par personnes pour des patrons irresponsables qui les jettent comme un kleenex au moindre souci, et par dessus le marché, on maquille ca sous l'expression immonde de "soutien citoyen à l'activité économique" en gros, vous bosser 3 heurs de plus gratos chaque jour, pour soutenir votre entreprise, et ca fait de vous un bon employé! Il faut taper du poing sur la table et cesser d'aduler ces pays qui foulent au pied le respect élémentaire ! notre chomage, c'est aussi parce que certain ne respectent pas les règles, et ce n'est pas à nous de revenir à zola! Alerter Répondre Tous les commentaires * La peur de l'échec À suivre dans Psycho Comment ne plus avoir peur de l'échec ? Meryl Streep, Emma Stone, Natalie Portman... Les plus belles robes des SAG Awards 2017 Article suivant Meryl Streep, Emma Stone, Natalie Portman... Les plus belles robes des SAG Awards 2017 * Contacts * Newsletters * Charte * Mentions légales * CGU * CGV * Annonceurs * Espace Partenaires * Info Cookies * Jours de France * Madame Figaro Japon * Madame Figaro Grèce * Madame Figaro Portugal * Woman Madame Figaro * Madame Figaro Thaïlande * Madame Figaro Liban IFRAME: //cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1146&idSi te=186