#alternate alternate Aller au contenu principal Top header menu * Professionnels de la recherche * Associations de malades * Journalistes * Carrières & emplois * FR * EN INSERM * Connaître l'Inserm > Connaître l'Inserm + L'Inserm en un coup d'oeil + Missions + Gouvernance et organisation + Implantation des structures de recherche + Infrastructures de recherche + Programmes de recherche + Partenariats de recherche + Investissements d'Avenir (PIA) + Europe et international + Documents stratégiques + Double cursus médecine /science + Les Prix Inserm + picto carte d'implantation France Implantation des laboratoires + Claire Giry devient Directrice générale déléguée de l'Inserm * La recherche à l'Inserm > La recherche à l'Inserm + Le continuum de la recherche + La recherche fondamentale + La recherche clinique + La recherche en santé publique + La recherche technologique + La valorisation et le transfert des découvertes + L'éthique + Portraits de chercheurs + Reportages en labo + Edith Heard, Grand Prix Inserm 2017 + Reportage en labo : L'innovation en vue * Information en santé > Information en santé + Dossiers d'information + Magazine Science&Santé + Magazine médecine/sciences + Coéditions + Expertises collectives + Rapports thématiques + Séminaires + Jeux et quizz + Insuffisance rénale : notre dossier d'information + logo médecine/science médecine/sciences n°11 vol.33 * Actualités & évènements * Connaître l'Inserm + Connaître l'Inserm + L'Inserm en un coup d'oeil + Missions + Gouvernance et organisation + Implantation des structures de recherche + Infrastructures de recherche + Programmes de recherche + Partenariats de recherche + Investissements d'Avenir (PIA) + Europe et international + Documents stratégiques + Double cursus médecine /science + Les Prix Inserm * La recherche à l'Inserm + La recherche à l'Inserm + Le continuum de la recherche + La recherche fondamentale + La recherche clinique + La recherche en santé publique + La recherche technologique + La valorisation et le transfert des découvertes + L'éthique + Portraits de chercheurs + Reportages en labo * Information en santé + Information en santé + Dossiers d'information + Magazine Science&Santé + Magazine médecine/sciences + Coéditions + Expertises collectives + Rapports thématiques + Séminaires + Jeux et quizz * Actualités & évènements * Professionnels de la recherche * Associations de malades * Journalistes * Carrières & emplois * FR * EN ____________________ (BUTTON) Envoyer * Accueil * Information en santé * Dossiers d'information [readspeaker_fr.png] * A- * A+ Obésité Sous titre Une maladie des tissus adipeux * Partager sur Twitter * Partager sur Facebook * Partager sur Linkedin * Partager sur Google + L'obésité correspond à un excès de masse grasse qui entraîne des inconvénients pour la santé et réduit l'espérance de vie. Ses causes sont complexes : au-delà de la nutrition et de la génétique, de nombreux facteurs environnementaux semblent en effet impliqués dans le développement et l'installation de cette maladie chronique. Accéder à une meilleure compréhension des causes et des mécanismes biologiques conduisant à l'obésité est aujourd'hui un des plus grands enjeux de la recherche. Comme toutes les maladies chroniques, l'obésité devient en effet irréversible lorsqu'elle est installée : prévenir son développement est donc primordiale si l'on veut enrayer l'épidémie mondiale. * Dans le monde, 35% des adultes sont obèses ou en surpoids * Dans le monde, 2,8 millions de décès par an * Le tissu adipeux des personnes atteintes d'obésité présente des anomalies * Temps de lecture 15 min * Dernière mise à jour 01.01.14 * Niveau d'expertise 2 sur 5 + + + + + Dossier réalisé en collaboration avec Arnaud Basdevant, nutritionniste et chercheur, unité Inserm 872, Institut hospitalo-universitaire ICAN (Institute of cardiology metabolism and nutritio, Paris), président du Plan National Obésité 2010-2013 Loupe comprendre Comprendre l'obésité Maladie de l'adaptation aux récentes évolutions des modes de vie, l'obésité résulte d'un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. Ce déséquilibre aboutit à une inflation des réserves stockées dans le tissu graisseux qui entraîne elle-même de nombreuses complications. L'obésité concerne aujourd'hui la quasi-totalité de la planète, y compris de nombreux pays émergents : selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 35 % des adultes dans le monde sont atteints d'obésité ou de surpoids. Les complications associées, en particulier le diabète et les maladies cardiovasculaires, entraînent le décès d'au moins 2,8 millions personnes chaque année. En France, l'obésité concernait 15 % des adultes en 2012, contre seulement 6,1% en 1980. Toutefois, les données les plus récentes, datant de 2012, sont porteuses d'espoir : pour la première fois en plus de 30 ans, la progression de l'obésité ralentit enfin dans notre pays. L'obésité, une maladie aux multiples conséquences L'obésité entraîne des troubles de santé dont les principaux sont le diabète de type 2 (dans 80 % des cas, la maladie est associée à une obésité), l'hypertension artérielle, l'excès de lipides dans le sang (dyslipidémie), les atteintes cardiovasculaires, le syndrome d'apnée du sommeil et d'autres maladies respiratoires, ainsi que des maladies articulaires telles que l'arthrose. L'obésité est en outre associée à un risque accru de certains cancers, en particulier de cancer de l'endomètre (utérus). Il faut également souligner le retentissement psychologique et social de la maladie, qui conduit de nombreux patients à venir consulter. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/lVxhEigPeL4?autoplay=0&start=0&rel=0 Obésité et complications - interview - 4 min 09 - vidéo extraite de la série POM Bio à Croquer (2013) Pictogramme personne surpoids Mesurer l'excès de masse grasse Le diagnostic de l'obésité passe notamment par le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC), méthode qui reste à ce jour le seul moyen simple pour estimer la masse grasse d'un individu. L'IMC correspond au poids (en kg) divisé par le carré de la taille (en mètres). Selon la classification de l'OMS, on parle de surpoids lorsque l'IMC est supérieur à 25 et d'obésité lorsqu'il dépasse 30. Chez l'enfant, il faut se référer aux courbes de croissance présentes dans les carnets de santé. IMC en kg/m2 Classification de l'OMS Moins de 16,5 Dénutrition Entre 16,5 et 18,5 Maigreur Entre 18,5 et 25 Valeurs de référence Entre 25 et 30 Surpoids Entre 30 et 35 Obésité modérée Entre 35 et 40 Obésité sévère Au-delà de 40 Obésité massive Gouttelettes lipidiques de cellules adipocytaires. Gouttelettes lipidiques de cellules adipocytaires. Image réalisée au Centre de recherche des Cordeliers, équipe 7, Paris © Inserm, Lacasa, Danièle Il faut toutefois rester prudent à la lecture de ce tableau : pour un même IMC, la composition corporelle peut en effet varier d'un individu à l'autre. Ainsi, une femme enceinte ou un sportif de haut niveau auront un IMC élevé sans pour autant présenter d'excès de masse grasse. Un autre critère est également pris en compte pour estimer si un patient est atteint d'obésité : le tour de taille. L'excès de masse grasse localisé autour du ventre est en effet associé à un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires, indépendamment de l'IMC. Lorsque le tour de taille est supérieur à 100 cm chez l'homme et à 88 cm chez la femme (en dehors de la grossesse !), on parle d'obésité abdominale. Pictogramme morceaux de sucre Des causes multiples Les origines de l'obésité sont multiples et l'identification des facteurs impliqués dans son développement et son installation est loin d'être achevée. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/PUs4hSHvhl0?autoplay=0&start=0&rel=0 Le cycle infernal - film d'animation pédagogique - 3 min 15 - vidéo extraite de la série A bord du Nanotilus (2012). Les modifications de l'alimentation et la réduction de l'activité physique jouent un rôle incontestable dans l'émergence récente de l'obésité. L'augmentation de la taille des portions, la plus grande densité énergétique, la disponibilité de l'alimentation, et l'évolution des prix alimentaires sont des éléments qui favorisent les consommations caloriques excessive. Les loisirs tels que la télévision ou les jeux vidéo, l'utilisation de la voiture et des transports en commun dans les déplacements du quotidien induisent quant à eux une diminution des dépenses énergétiques. Mais ces facteurs influençant le bilan d'énergie, et donc le statut nutritionnel, ne suffisent pas pour expliquer l'augmentation de la fréquence de l'obésité, ni "l'inégalité" des individus vis-à-vis de la prise de poids : certaines personnes prennent en effet plus de poids que d'autres, alors qu'elles ont les mêmes modes de vie. Une prédisposition génétique à la prise de poids peut rendre compte de ces différences de susceptibilité individuelle à l'obésité. Plusieurs équipes françaises de l'Inserm et du CNRS ont identifié de nombreux gènes impliqués dans la prise de poids, l'obésité sévère et/ou les complications de l'obésité. Le rôle de l'environnement semble largement aussi important. Le stress, le sommeil, certains médicaments, des virus, la composition de la flore intestinale, l'exposition à des polluants sont vraisemblablement autant de facteurs à incriminer. Des expositions et des événements précoces ont manifestement leur importance, y compris ceux qui surviennent avant la naissance, voire avant la gestation. L'influence de l'alimentation maternelle sur la survenue de l'obésité est notamment analysée dans le cadre de l'étude Elfe. Pictogramme chirurgien Quelle prise en charge ? Les progrès récents réalisés dans la prise en charge de l'obésité tiennent à une approche plus globale, prenant en compte les dimensions comportementales mais aussi environnementales. La prévention et le traitement des complications est au centre de cette prise en charge. Si les traitements médicamenteux spécifiques de cette pathologie sont très limités, la chirurgie de l'obésité connaît un développement important. Elle est réservée aux formes les plus sévères associées à des complications. De nombreux programmes de recherche cliniques portent sur cette chirurgie dont l'efficacité (et les effets secondaires) peut être une source d'informations importantes sur les mécanismes en cause dans le développement de la maladie et sa résistance aux traitements conventionnels. Une prise en charge globale et personnalisée des patients atteints d'obésité est nécessaire face à une entité clinique si hétérogène : toutes les données accumulées montrent en effet que le retentissement de l'inflation de la masse grasse sur la santé dépend non seulement de l'importance de cet excès, mais aussi de sa nature (degré d'inflammation, taille des cellules), de sa distribution (abdominale, autour du foie, du coeur...) et des complications qu'elle entraîne... Il n'y a pas de traitement standard ou de "recette miracle", mais une nécessité d'adapter la stratégie thérapeutique à la situation individuelle. Des centres de soin adaptés Le Plan Obésité 2010-2013 a conduit à la mise en place de centres spécialisés et de centres intégrés pluridisciplinaires. Au nombre de 37, les centres spécialisés sont répartis dans toutes les régions de France. Ils disposent d'équipes médicales multidisciplinaires et de l'équipement adapté à la prise en charge des patients atteint d'obésité sévère. Les cinq centres intégrés ont en outre la capacité d'effectuer des diagnostics et des traitements très spécialisés (i.e. génétiques, maladies rares) et sont engagés dans la recherche (grâce à des collaborations avec des unités de recherche Inserm), la formation, l'enseignement et l'innovation. Pictogramme microscope Les enjeux de la recherche Accéder à une meilleure compréhension des causes et des mécanismes biologiques conduisant à l'obésité est aujourd'hui un des plus grands enjeux de la recherche. Comme toutes les maladies chroniques, l'obésité devient en effet irréversible lorsqu'elle est installée : prévenir son développement est donc primordiale si l'on veut enrayer l'épidémie mondiale. Pictogramme personne surpoids Au coeur de l'obésité L'obésité est une maladie des tissus adipeux ("le gras"). Ces tissus contiennent des cellules qui stockent des réserves énergétiques sous la forme de graisses : les adipocytes. Ces cellules s'hypertrophient (augmentent de volume) au fur et à mesure qu'elles accumulent des lipides. Lorsqu'elles ont atteint leur volume maximal, elles ont la capacité de recruter de nouvelles cellules "vides" prêtes à se charger en graisse. Ainsi, la masse du tissu adipeux peut s'accroitre non seulement par l'augmentation du volume des adipocytes, mais aussi par l'augmentation du nombre d'adipocytes qui le compose. Des recherches en cours visent à étudier la capacité du tissu adipeux à recruter de nouveaux adipocytes sous l'influence de certains nutriments, d'agents infectieux ou de polluants, de facteurs nerveux ou hormonaux. Adipocytes en culture obtenus à partir de cellules souches mésenchymateuses (gouttelettes lipidiques en jaune, noyaux en bleu). Adipocytes en culture obtenus à partir de cellules souches mésenchymateuses (gouttelettes lipidiques en jaune, noyaux en bleu). © Inserm, F. Blanchard Par ailleurs, il a récemment été découvert que les adipocytes ne constituent qu'un tiers des cellules qui composent les tissus adipeux. Dans les deux tiers restants, on trouve des cellules souches, des lymphocytes et d'autres cellules du système immunitaire, des cellules vasculaires, des terminaisons nerveuses... Le rôle du tissu adipeux ne se limite donc pas stockage des graisses : il reçoit des informations, en particulier en provenance du cerveau et du tube digestif ; il est aussi capable de produire de nombreuses substances, les adipokines, qui sont autant de signaux qu'il adresse au système nerveux central, au foie, aux muscles, au coeur, aux vaisseaux, à l'intestin... Chez la personne atteinte d'obésité, ce dialogue entre le tissu adipeux et le reste de l'organisme est altéré avec une double conséquence : une dérive du poids de plus en plus difficile à contrôler et la survenue de complications hépatiques, cardiaques, respiratoires, articulaires... Une des anomalies majeures caractérisant le tissu adipeux des personnes atteintes d'obésité est une inflammation liée à l'infiltration du tissu adipeux par des cellules du système immunitaire, les macrophages. Ce phénomène est au coeur des mécanismes par lesquels l'obésité entraîne son cortège de complications. Il est associé à une production anormale d'adipokines qui vont contribuer à générer des complications au niveau des autres organes. De plus, l'inflammation conduit à de la fibrose du tissu qui constitue un facteur de résistance à la perte de poids. Reste à comprendre ce qui déclenche l'infiltration du tissu adipeux par des cellules pro-inflammatoires et le bouleversement qui s'en suit. Un autre champ considérable de la recherche sur l'obésité vise à identifier les mécanismes qui conduisent le système nerveux central, en particulier l'hypothalamus, à ne plus être en mesure de freiner la prise alimentaire et d'augmenter la dépense énergétique face à un excès de masse grasse. Les neurosciences sont ici en première ligne. Par ailleurs, les chercheurs s'intéressent au rôle de l'intestin, des hormones sécrétées par le tube digestif, et de la flore intestinale dans les mécanismes conduisant à la prise de poids. Concernant ce dernier point, de récents travaux ont permis de mettre en évidence que la qualité de la flore intestinale peut être associée à une susceptibilité plus ou moins importante de développer des maladies métaboliques liées à l'obésité. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/VWBhtDMkatw?autoplay=0&start=0&rel=0 Etat de la recherche : Le microbiote et l'obésité - interview - 3 min 19 - vidéo extraite de la plateforme Corpus (2014) Enfin l'obésité étant une source d'inégalité sociale de santé, les sciences humaines et sociales sont sollicitées pour comprendre les déterminants sociétaux (économiques, comportementaux, sociaux) de cette maladie de la transition économique qui touche plus particulièrement les personnes en situations de vulnérabilité. Sur le même sujet * Actualités + 24.01.17 Obésité : dès 2 ans, l'activité physique et la sédentarité sont déterminantes + 23.12.16 Obésité : vers des adipocytes thérapeutiques + 21.06.16 L'environnement social associé à la masse corporelle des enfants + 01.03.14 Obésité et diabète de type 2 : l'inflammation en ligne de mire + 01.01.14 La graisse brune, possible alliée des personnes atteintes d'obésité + 01.09.13 L'obésité modifie les perceptions gustatives * Communiqués de presse + 05.07.17 Les bactéries intestinales : signal d'alerte face à une alimentation déséquilibrée + 09.05.17 Polluants organiques et obésité ne font pas bon ménage + 25.10.16 L'excès de poids des Français confirmé par la cohorte Constances + 01.01.14 Diabète lié à l'obésité : l'influence de l'épigénome + 25.02.16 Améliorer le diabète en séparant le sucre du sel : de la chirurgie à la diététique + 26.10.15 Obésité : la chirurgie corrige le diabète avant même la perte de poids + 16.06.15 L'intestin grêle participe à l'inflammation chronique chez les personnes obèses + 05.05.15 IRF5, nouvel acteur dans la survenue des complications de l'obésité + 27.05.14 Lait maternel et alimentation jusqu'à 2 ans: un moyen de prévenir le risque d'obésité de l'enfant + 10.02.14 Mécanisme élucidé : comment la perception des odeurs agit sur la prise alimentaire + 04.02.14 Le mécanisme de la satiété décrit et restauré chez la souris + 09.01.14 Comment les fibres nous protègent du diabète et de l'obésité * À découvrir aussi + Nutrition et santé - dossier d'information + Agir sur les comportements nutritionnels - expertise collective (2017) + Activité physique : Contextes et effets sur la santé - expertise collective (2008) + Obésité : Bilan et évaluation des programmes de prévention et de prise en charge - expertise collective (2006) + Approches croisées de l'obésité - Journée Recherche et Santé (2016) * Partager sur Twitter * Partager sur Facebook * Partager sur Linkedin * Partager sur Google + Pour aller plus loin * + Surpoids et obésité de l'adulte : prise en charge médicale de premier recours - Haute autorité de santé (2011) + Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent - Haute autorité de santé (2011) + Obésité : prise en charge chirurgicale chez l'adulte - brochure patients de la Haute autorité de santé (2009) + Obésité - dossier de l'Organisation mondiale pour la santé + Surpoids de l'adulte - dossier de l'Assurance maladie + Surpoids de l'enfant - dossier de l'Assurance maladie + Régimes amaigrissants : des pratiques à risques - Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) * Associations de malades + Inserm-Associations - la base Inserm Associations + Collectif national des associations d'obèses (CNAO) Suivre l'Inserm * Facebook * Twitter * Youtube * rss * Linkedin * Calaméo S'inscrire à la lettre d'information en santé Courriel ____________________ (BUTTON) S'inscrire L'Inserm en région * Nord-Ouest * Grand-Ouest * Aquitaine, Poitou-Charentes * Midi-Pyrénées, Limousin * Languedoc-Roussillon * Île-de-France * Grand-Est * Rhône-Alpes, Auvergne * Provence-Alpes-Côte d'Azur & Corse * Marchés publics * Participer à la recherche * Intranet * Éduthèque Sites de l'Inserm * * * * logo iresp * Le Portail des Maladies Rares et des Médicaments Orphelins * * * * * Histoire de l'Inserm * Musée virtuel * Voir tous les autres sites © Inserm * Venir à l'Inserm * Contact * Mentions légales