L'obésité [deb_rub.gif] --- SOMMAIRE : Qu'est-ce que l'obésité? Qu'elle est son origine? Quels sont les risques ? Quels sont les traitements ? L'obésité et vous. Conclusion. Bibliographie. Liens. --- Qu'est-ce que l'obésité ? Obésité : état caractérisé par la surcharge en tissu adipeux dans l'ensemble de l'organisme, particulièrement dans les espaces sous cutanés, entraînant un excès de poids. En pratique, on définit l'obésité d'après la valeur de l'IMC (voir « L'obésité et vous»). On parle d'excès pondéral à partir d'un chiffre de 25, et d'obésité à partir de 30. [image006.jpg] HAUT DE PAGE Quelle est son origine? L'obésité résulte de l'influence de l'environnement sur un terrain génétique prédisposé. Il y a sans doute hérédité : Elle a souvent une origine génétique et acquise. Mais 69%des obèses ont au moins un parent obèse, et 18% les deux. Le tiers de la population a un poids stable naturellement. Si les deux parents sont normaux ou maigres, le risque de devenir gros à son tour, à l'âge adulte, est inférieur à 10%. Des études sur les vrais jumeaux séparés et élevés dans des familles différentes, ont montré que leur évolution était semblable et plus proche des parents génétiques que des parents adoptifs. L'actualité de ces dernières années laisse penser qu'une vingtaine de gènes pourrait avoir une importance potentielle dans la constitution de l'obésité. La chrono-obésité : (il ne s'agit pas d'obésité chronique mais d'obésité liée au temps !) L'environnement, la culture et les habitudes familiales jouent un rôle déterminant. Les études du comportement alimentaire sur les obèses montrent qu'ils ont tendance à manger davantage le soir. L'insuline, hormone de régulation et de stockage permet la mise en réserves dans les cellules du tissu adipeux. Mais, le soir, l'activité est moindre et les hormones de « contre-régulation » sont basses. Or, ce sont elles qui favorisent la dégradation des nutriments. Des études menée sur des femmes obèses montrent que le simple fait de décaler leur repas en début de journée permettait une perte de poids de 15% ! L'excès de graisses qui caractérise l'obésité résulte d'un déséquilibre entre la prise de calories alimentaires et leur utilisation . Si la dépense d'énergie est égale à l'énergie contenue dans les aliments consommés, le poids est stable. En revanche, si la prise alimentaire excède la dépense énergétique, le surplus d'énergie sera conservé sous forme de graisses corporelles. Un tel phénomène répété quotidiennement se traduira par une obésité, souvent associée à une augmentation des risques pour la santé. [image008.jpg] Exemple : Besoins/ apports énergétiques : Voici les besoins énergétiques journaliers(théoriques) d'une femme dite sédentaire. Et dessous, les apports énergétiques journaliers d'une secrétaire. On peut constater que cette femme a une alimentation en rapport avec ses besoins énergétiques. Il y a donc peut de chance que cette femme ai des problèmes liés à l'obésité. HAUT DE PAGE Quels sont les risques ? Les statistiques montrent que les personnes dont l'excès pondéral est supérieur à 30% voient leurs risques de maladies augmenter de façon significative. [image010.jpg] Une obésité haute en couleurs : La thermorégulation permet de visualiser les graisses du corps (zones colorées en bleu). Les risques liés au surpoids : * Le surpoids peut engendrer des troubles plus ou moins importants : * troubles cardiaux-vasculaires (hypertension, varices, infarctus du myocarde) ; * troubles du métabolisme (diabète, cholestérol) ; * troubles respiratoires ; * risques rhumatologiques (arthrose) ; * troubles digestifs ; * cancers ; * troubles gynécologiques ( irrégularité ou arrêt des règles, stérilité). HAUT DE PAGE Quels sont les traitements ? Un nouveau gène « star » baptisé UCP2 :Le gène UCP2 (pour Uncoupling protein 2) a eu les honneurs de la presse (Nature Genetics, Mars 97).Ce gène s'exprime dans un très grand nombre de tissu chez l'homme et la souris. Pour cette dernière, c'est démontré, il code la fabrication d'une protéine qui permet de brûler une partie des calories excédentaires et de les dissiper sous forme de chaleur. Si cela est vrai aussi chez l'homme, ce gène expliquerait pourquoi certaines personnes peuvent manger beaucoup et rester minces, alors que d'autres, en ingérer le même repas, prennent du poids.Des études vont être effectuer, aussi bien en France qu'au Etats-Unis, afin de vérifier son rôle et de démontrer son lien avec certaines pathologies, en particulier les obésité.Si ce lien est vérifier, la mise au point de nouvelles molécules modifiant l'activité du gène ou de la protéine UCP2 pourrait conduire à une nouvelle génération de médicaments destinés à traiter certaines obésités. La mise au point de tels médicaments nécessitera au minimum cinq années de recherches. * La chirurgie : Les obèses peuvent aussi avoir recours à la chirurgie, en se faisant placer un anneau dans le ventre destiné au réduire l'estomac et donc l'appétit. Mais il peut y avoir un risque de complication. * Les régimes : Il n'existe actuellement qu'un seul traitement de l'obésité, le régime alimentaire hypocalorique. Dans les cas les plus sévères, le malade peut s'aider des conseils d'une diététicienne ou d'un médecin nutritionniste, et peut suivre une cure d'amaigrissement dans un centre spécialisé. Mais la plus part des régimes proposé dans les pharmacies, magazines, magasins, etc., reste inefficaces, à cause d'une reprisse de poids dès la fin du régime. [image012.jpg] Les allégés qui montent, qui montent ! La vague des aliments moins et moins sucrés, donc moins caloriques, tend à balayer les produits traditionnel du terroir. Une nouvelle gastronomie est née... * Après le traitement : Il ne suffit pas de maigrir, encore faut-il ne pas regrossir ! Après un amaigrissement, le cerveau incite à revenir à l'état antérieur et il existe des mécanismes physiologiques qui poussent à la reprise de poids. Voilà pourquoi aujourd'hui, le problème pondéral s'inscrit dans le long terme. Le concept de la prise en charge ne se focalise plus seulement sur la perte de poids, mais aussi sur la réduction globale de facteurs de risques. Ainsi, les nutritionnistes desserrent le carcan diététiques avec des régimes plus souples et supportables sur de longues distances. Ceci rendra anecdotiques les cures thermales, les hospitalisations pour obésité ou les thérapies de groupes type « Weight Watchers » ! HAUT DE PAGE L'obésité et vous. Quand est-on obèse ? Chez l'enfant : on parle d'obésité chez l'enfant, lorsque la masse grasse dépasse de 20% le poids idéal pour un garçon et de 25% pour une fille (voir ci-dessous : « calculer son poids idéal ») Pour l'adulte : chez l'adulte, la définition pratique de l'obésité s'appuie sur ce que l'on appelle l'indice de masse corporelle, l'IMC (voir ci-dessous : »calculer son IMC »). Mais à lui seul, le poids n'est pas un facteur pronostique suffisant. Les kilos en trop, ceux qui sont dangereux, sont essentiellement localisés au niveau de la ceinture . Un tour de taille de plus de un mètre pour les hommes et de plus de 95 centimètre pour les femmes est synonyme de danger. * Calculer son poids idéal :De nombreuses formules ont été mises au point pour calculer son poids idéal, en voici une : - Pour les hommes : POIDS = taille en cm - 100 -((taille en cm - 150) / 4) - Pour les femmes : POIDS = taille en cm - 100 - (taille en cm - 150) / 2) * Calculer son indice de masse corporelle (IMC) : L'IMC est une formule scientifique qui permet d'évaluer sa corpulence. Poids (en kg) Taille (en m)² Si l'IMC est : - inférieur à 20, il indique la maigreur ; - compris entre 20 et 25, il indique un poids normal ; - compris entre 25 et 30, il indique un surpoids ; - supérieur à 30, il indique l'obésité. [image014.jpg] La revanche d'une ex-gourmande : Voici l'éclatante métamorphose d'une ancienne obèse. Sa nouvelle forme lui permet aujourd'hui de faire du sport. Mais bouger ne suffit pas : selon les diététiciens, il faut, pour perdre un kilo de graisse, marcher vite , sans manger, pendant 63 h 22 min... ! HAUT DE PAGE Conclusion. L'obésité est un maladie d'origine génétique, qui peut évoluer différemment selon le mode de vie de l'individu. Elle peut engendrer un certain nombre de maladies. Elle est encore assez mal soignée mais les recherches ont beaucoup avancées ces dernières années. * L'obésité dans le monde : Aux Etats-Unis, un rapport du 7 mars 1997 fait état d'une augmentation du nombre d'obèses de 3,3% pour les hommes et de 3,6% pour les femmes. Désormais, ce sont 33% des hommes, 36% des femmes, 12% des adolescents et 14% des jeunes enfants qui présentent un excès de poids. En France, on en compte une personne sur dix, dont 200 000 à 300 000 atteintes d'obésité massive. Mais c'est probablement parmi les Mélanésiens et les Polynésiens que la fréquence est la plus élevée, avec 70% de la population ayant un surpoids important. HAUT DE PAGE [deb_rub.gif] Bibliographie. L'obésité en questions de Rica ETIENNE ça m'intéresse Encarta 98 HAUT DE PAGE Liens. Chaire de l'obésité / Donald B. Brown L'obésité en questions / Rica ETIENNE Clinique nutrition santé HAUT DE PAGE