L’obésité résulte de l’influence de l’environnement sur un terrain génétique prédisposé.
Il y a sans doute hérédité :
Elle a souvent une origine génétique et acquise. Mais 69%des obèses ont au moins un parent obèse, et 18% les deux. Le tiers de la population a un poids stable naturellement. Si les deux parents sont normaux ou maigres, le risque de devenir gros à son tour, à l’âge adulte, est inférieur à 10%. Des études sur les vrais jumeaux séparés et élevés dans des familles différentes, ont montré que leur évolution était semblable et plus proche des parents génétiques que des parents adoptifs.
L’actualité de ces dernières années laisse penser qu’une vingtaine de gènes pourrait avoir une importance potentielle dans la constitution de l’obésité.
La chrono-obésité : (il ne s’agit pas d’obésité chronique mais d’obésité liée au temps !)
L’environnement, la culture et les habitudes familiales jouent un rôle déterminant. Les études du comportement alimentaire sur les obèses montrent qu’ils ont tendance à manger davantage le soir. L’insuline, hormone de régulation et de stockage permet la mise en réserves dans les cellules du tissu adipeux. Mais, le soir, l’activité est moindre et les hormones de « contre-régulation » sont basses. Or, ce sont elles qui favorisent la dégradation des nutriments.
Des études menée sur des femmes obèses montrent que le simple fait de décaler leur repas en début de journée permettait une perte de poids de 15% !
L’excès de graisses qui caractérise l’obésité résulte d’un déséquilibre entre la prise de calories alimentaires et leur utilisation .
Si la dépense d’énergie est égale à l’énergie contenue dans les aliments consommés, le poids est stable. En revanche, si la prise alimentaire excède la dépense énergétique, le surplus d’énergie sera conservé sous forme de graisses corporelles. Un tel phénomène répété quotidiennement se traduira par une obésité, souvent associée à une augmentation des risques pour la santé.
Exemple :
Besoins/ apports énergétiques
: Voici les besoins énergétiques journaliers(théoriques)
d’une femme dite sédentaire.
Et dessous, les apports énergétiques
journaliers d’une secrétaire. On peut constater que cette femme
a une alimentation en rapport avec ses besoins énergétiques.
Il y a donc peut de chance que cette femme ai des problèmes liés
à l’obésité.
Les statistiques montrent que les personnes dont l’excès pondéral est supérieur à 30% voient leurs risques de maladies augmenter de façon significative.
Une obésité haute en couleurs : La thermorégulation permet de visualiser les graisses du corps (zones colorées en bleu).
Les
risques liés au surpoids :
Un nouveau gène « star » baptisé UCP2 :Le gène UCP2 (pour Uncoupling protein 2) a eu les honneurs de la presse (Nature Genetics, Mars 97).Ce gène s’exprime dans un très grand nombre de tissu chez l’homme et la souris. Pour cette dernière, c’est démontré, il code la fabrication d’une protéine qui permet de brûler une partie des calories excédentaires et de les dissiper sous forme de chaleur. Si cela est vrai aussi chez l’homme, ce gène expliquerait pourquoi certaines personnes peuvent manger beaucoup et rester minces, alors que d’autres, en ingérer le même repas, prennent du poids.Des études vont être effectuer, aussi bien en France qu’au Etats-Unis, afin de vérifier son rôle et de démontrer son lien avec certaines pathologies, en particulier les obésité.Si ce lien est vérifier, la mise au point de nouvelles molécules modifiant l’activité du gène ou de la protéine UCP2 pourrait conduire à une nouvelle génération de médicaments destinés à traiter certaines obésités. La mise au point de tels médicaments nécessitera au minimum cinq années de recherches.
Les allégés
qui montent, qui montent !
La vague
des aliments moins et moins sucrés, donc moins caloriques, tend
à balayer les produits traditionnel du terroir. Une nouvelle gastronomie
est née…
Quand est-on obèse ?
- Pour les femmes :
Taille (en m)²
Si l’IMC est :
- inférieur à 20, il indique la maigreur ;
La revanche d’une ex-gourmande
:
Voici
l’éclatante métamorphose d’une ancienne obèse. Sa
nouvelle forme lui permet aujourd’hui de faire du sport.
Mais bouger ne suffit pas
: selon les diététiciens, il faut, pour perdre un kilo de
graisse, marcher vite , sans manger, pendant 63 h 22 min… !
L’obésité en questions de Rica ETIENNE
ça m’intéresse
Encarta
98
Chaire de l’obésité / Donald B. Brown
L’obésité en questions / Rica ETIENNE