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Bracelet Aurélie Bidermann, bagues personnelles. Dant Studio Partager * Facebook * Twitter * Pinterest Sandrine Kiberlain incarne une éducatrice avec tout son cœur et sa vérité, dans Pupille, de Jeanne Herry, un film choral sur l’adoption. Une actrice lumineuse et essentielle dans le cinéma français. En ce moment * Les Thermalies Gagnez un séjour de pur bien-être avec Les Thermalies * Pochettes Madame Figaro Révélez la business woman qui sommeille en vous avec les pochettes Madame Figaro * Madame Figaro lance sa première collection de stickers exclusifs "Madame Figaro" lance sa première collection de stickers inédits Converser avec Sandrine Kiberlain, silhouette d’éternelle adolescente, caban divinement coupé, est un plaisir rare. Subtilement enveloppante, formidablement vivante, elle vous offre ses heures sans compter, mêle son rire au vôtre dans un échange chaleureux et plein de malice. Actrice jusqu’au bout des ongles, celle qui a fêté ses cinquante ans cette année et écrit le scénario de son premier long-métrage n’est pas pour autant star dans le sens où on l’entend habituellement. Si elle donne ses rendez-vous dans un charmant hôtel chic du VIe arrondissement de Paris, devant un thé déthéiné au miel, elle reste à l’affût, observe les autres clients, dit bonjour à la dame qui passe et qui l’a reconnue. Profondément humaine en somme, comme les rôles qui l’ont propulsée au sommet du cinéma françaiset lui ont valu deux Césars. Son nouveau film, Pupille (en salle depuis le 5 décembre 2018) , dépeint avec justesse une réalité sociale. Écrit et réalisé par Jeanne Herry - la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc - avec qui Sandrine Kiberlain avait déjà tourné le réjouissant Elle l’adore (en 2014), Pupille s’attaque à un grand et beau sujet : l’adoption d’un bébé né sous X. Avec une telle vérité que l’on est transportés du début à la fin. Dans ce film choral, dont chaque rôle a été minutieusement pensé et distribué (formidable Élodie Bouchez), Sandrine Kiberlain joue Karine, éducatrice spécialisée chargée de trouver une famille d’accueil à un bébé pour la période de transition durant laquelle la mère biologique peut encore se rétracter. Un rôle dont elle s’acquitte avec sa précision, son authenticité et sa fantaisie habituelles. Entretien bâtons rompus. Sandrine Kiberlain, divine fantaisie En images Plein Soleil Plein Soleil Robe en soie, N° 21. Bague personnelle. Coupe et coiffure John Nollet pour le Hair Room Service by John Nollet suite 101, Park Hyatt Hotel Paris Vendôme. Mise en beauté Dr. Hauschka par Christophe Danchaud : Crème de Jour la Rose, Fond de Teint Transparent 02, Concealer 01, Poudre Bronzante, Duo Blush 02 Pêche Dewy, Gel Cils & Sourcils, Mascara Précision Brun, Crayon Contour des Yeux 02 Brun, Gloss 00. Dant Studio Le jeu de la séduction Le jeu de la séduction Robe en cuir végan, Nanushka. Bracelet Aurélie Bidermann, bagues personnelles. Dant Studio Masculin-féminin Masculin-féminin Veste de smoking et pantalon en laine, AMI Alexandre Mattiussi, chemise en coton et cravate en soie, Paul Smith. Bracelet Aurélie Bidermann, bague personnelle, baskets Nike. Dant Studio Double Je Double Je Veste de smoking et pantalon en laine, AMI Alexandre Mattiussi, chemise en coton et cravate en soie, Paul Smith. Bracelet Aurélie Bidermann, bague personnelle, baskets Nike. Dant Studio Double Je Into the wild Sandrine Kiberlain La belle nature Voir toutes les photos Un bébé pour partenaire «Avoir des bébés pour partenaires s’avère très particulier. Déjà, c’est intimidant, un bébé. Et puis jouer avec lui aussi. Bien sûr, on lui dit des choses qui sont de l’ordre de la fiction, mais on ne peut pas s’empêcher de penser que le bébé l’entend. Et, depuis Dolto, on sait qu’il comprend… Sur le tournage, on avait des poupons en plastique pour empêcher que les enfants soient trop sollicités, mais j’ai parlé aussi à un vrai bébé, et je n’en menais pas large. Élodie (Bouchez), elle, s’est tout de suite immergée dans son personnage, tellement juste, tellement vraie. Démente. Quant à Gilles (Lellouche), c’était très beau à voir : pour lui, un bébé, c’était tout de suite une évidence.» En vidéo, "Pupille", la bande-annonce Un acte militant «Pupille, j’y crois totalement. Avant, j’envisageais le cinéma de manière plus égocentrique. Je me disais : pourvu que ça marche, pourvu que je devienne une actrice connue, ce rôle va m’apporter ci ou ça ! Mais, plus on avance au fil des années, plus on fait de films, et plus s’installe la notion du collectif. Et, maintenant, c’est ce que je préfère au cinéma. C’est même cela qui m’avait donné envie de réaliser un court-métrage. L’idée que chaque chaînon est important, du perchman à la star. Sur le tournage de Pupille, nous étions comblés, car nous nous sentions d’une certaine manière utiles. À mes débuts, on m’avait demandé si j’avais l’impression de faire de la politique en tournant des films. J’avais répondu : "Pas du tout, je fais des films pour faire des films." J’avais tort, parce que faire du cinéma, c’est toujours politique. Ce film ouvre des fenêtres sur les coulisses de l’adoption - sujet dont on parle rarement. Pourtant, cela peut tous nous concerner un jour...» La vie et rien d'autre «Moi, j’ai choisi très nettement la vie. Je pense que c’est très bon pour mon métier. Tout est lié. J’ai été élevée par des gens qui aiment la vie et qui m’ont donné des bases solides. Des juifs polonais qui ont connu le pire, puis qui se sont reconstruits et ont prouvé, ainsi, que la vie était plus forte que l’horreur ou la folie. Mes parents m’ont aimée, mais pas trop couvée. Ils m’ont fait confiance à une époque où il était complètement fou d’envisager d’être actrice. Je comprends, aujourd’hui, ce qu’il y a d’angoissant pour un parent d’entendre son enfant lui dire : "J’ai envie de faire l’artiste." D’accord, mais sur quel socle ? C’est le cas avec Suzanne, ma fille de 18 ans, qui se destine à un parcours artistique. Je trouvais cela plus rassurant lorsqu’elle avait 18 de moyenne au lycée Henri IV ! En tout cas, lorsque vos parents vous font confiance, c’est une vraie puissance de vie : c’est dans la vie que l’on se ressource. Elle est plus forte que tout.» "Faire les choses autrement" Masculin-féminin Veste de smoking et pantalon en laine, AMI Alexandre Mattiussi, chemise en coton et cravate en soie, Paul Smith. Bracelet Aurélie Bidermann, bague personnelle, baskets Nike. Dant Studio «Je pense que le féminisme opère au quotidien, sans que l’on ait forcément besoin de se vêtir de noir sur le tapis rouge, comme l’ont fait les Américaines. Je ne valorise ni la provocation ni les revendications, même si elles sont parfois utiles. Je ne me sens pas l’aise avec ça. Je ne suis pas non plus à ma place dans les groupes de femmes qui me sollicitent, même si je suis très souvent en accord avec ce qui est dit et pensé. Il ne s’agit pas d’un manque de courage, mais j’ai besoin de faire les choses autrement. J’ai l’impression d’être féministe dans ma façon d’être libre ; pour l’instant, ça me suffit.» Une nature "border" «Je pense que je suis beaucoup plus "borderline" que je ne le laisse voir. "Border" (à la limite) à plusieurs niveaux : "border" mélancolique, "border" zinzin parfois. Au début, on me cantonnait dans des rôles un peu évanescents car, par pudeur familiale, je me livrais peu. Je n’étais "border" que dans l’intimité. Aujourd’hui, m’étant lâchée dans des films comme Neuf mois ferme, d’Albert Dupontel, je m’autorise aussi davantage d’écarts dans la vie. Dupontel m’avait confié le rôle en ne sachant pas si j’étais drôle. Par exemple, il ne savait pas comment j’allais jouer l’ivresse d’Ariane, mon personnage. Et moi non plus. Puis, magnifiée par son regard, j’ai senti que je pouvais exprimer quelque chose que je n’avais jamais exprimé auparavant. Au cinéma, on devient bonne actrice en ayant de beaux rôles et de bons partenaires, mais aussi, surtout, grâce à des réalisateurs qui savent nous regarder, nous donner la possibilité de nous oublier, comme lorsqu’on est enfant. Plaire, ne pas plaire, il faut oublier tout ça en jouant. Dès que je vois une actrice y penser, je ne crois plus au personnage. Lorsque les rôles sont un peu drôles, ça touche beaucoup l’intime. Il faut oser. Dans le genre "border", je devrais bientôt tourner avec Guillaume Nicloux un épisode de la vie de la grande comédienne Sarah Bernhardt, une femme complètement dingue qui vivait avec un puma, dormait dans un cercueil et hurlait toute la journée sur son serviteur. J’ai hâte.» "Mon type d'homme" «O’Malley, l’amoureux de Duchesse dans Les Aristochats, de Walt Disney, est mon héros, le sexy absolu. Il fait copain-copain avec les chats de gouttière, il va toujours là où il ne faut pas. Puis, d’un seul coup, il tombe amoureux de la plus belle créature de la ville. Et il brûle toutes les étapes, sauve le monde. Bien sûr, c’est un chat. Mais il me fait penser à certains hommes imperturbables que j’adore. Comme Yves Montand dans César et Rosalie. C’est le type qui chante trop fort, qui épuise tout le monde, mais que l’on n’a pas envie de quitter. Ou alors Jean-Louis Trintignant dans Un homme et une femme. Il y a une scène dans un restaurant avec Anouk Aimée, où le serveur leur demande s’ils ont besoin d’autre chose. Tout en la regardant dans les yeux, il répond : «Une chambre.» À mourir ! Moi, j’ai été Duchesse plusieurs fois, j’ai connu des O’Malley, et il n’y a qu’eux qui m’intéressent. Des hommes solides, prévenants, fantaisistes et… insaisissables. Ils sont difficiles, mais ils aiment vraiment, entièrement, c’est ça la beauté des O’Malley. Ce qui compte à mes yeux, c’est de vivre une véritable histoire d’amour - même si c’est rare et qu’elle ne dure pas - plutôt que de remplir à tout prix le vide d’une solitude que je ne supporterais pas. Je l’ai compris lorsque j’ai vécu une demi-portion d’histoire d’amour. Je me suis réveillée un jour en me disant : plus jamais ça ! Lorsque l’on vit des relations belles et harmonieuses avec des gens magnifiques, il n’est plus possible ensuite de passer quelque chose de moyen.» Sandrine Kiberlain sera encore à l’affiche de Mon bébé, de Lisa Azuelos, avec Thaïs Alessandrin, Patrick Chesnais, Yvan Attal, Arnaud Valois… Sortie le 13 mars. La rédaction vous conseille : * Gilles Lellouche : "J'aime cette idée de faire un film avec des mecs qui ont du bide, des poils sur les épaules" * Vincent Lacoste : "Avant le tournage d’Amanda, j’avais peur d’être ridicule" * Pierre Niney : "Je ne pouvais plus lire le scénario. J’avais la gorge serrée" Tags : Sandrine Kiberlain, Cover Story, Rencontre Shopping luxe avec Luisa Via Roma * VAISSELLE - BLISSHOME VAISSELLE - BLISSHOME 50 € * VESTES - BALMAIN VESTES - BALMAIN 1,393 € * THÉ & CAFÉ - STELTON THÉ & CAFÉ - STELTON 100 € Voir tous les produits Commentaires Rebelle83700 Rebelle83700 Le 08/12 à 19:29 Comment peut-on être « plus borderline » que « borderline » ? Alerter Répondre Tous les commentaires * À suivre dans Cinéma Un parapluie, un sac magique, et des formules, Mary Poppins est de retour Coline Debayle, Artips, demi-finaliste du Prix Business With Attitude Article précédent Coline Debayle, Artips, demi-finaliste du Prix Business With Attitude À quel âge faut-il quitter Paris ? 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