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Les adoptions d'enfants désormais plus nombreuses sur le sol français qu'à l'étranger

LES ECHOS |

685 enfants d'origine étrangère ont été accueillis par des familles en France l'an dernier. 

Très nette depuis plusieurs années, la baisse des adoptions internationales s'est poursuivie en 2017 même si elle a ralenti. 

Selon les chiffres communiqués par la Mission de l'adoption internationale du Quai d'Orsay (MAI), 685 enfants ont été accueillis par des familles en France, en baisse de 5% par rapport à 2016 (725). Entre 2013 et 2017, elles ont chuté de 50%. 

Sur les 685 adoptions de 2017, 45 étaient intrafamiliales, c'est-à-dire le fait de familles en France qui ont adopté l'enfant d'un membre de la famille, venant essentiellement d'Afrique de l'ouest. Il s'agissait en majorité d'enfants de plus de 11 ans. 

85% des adoptions ont été réalisées par des couples mariés et 15% par des célibataires. La MAI n'a pas été en mesure de préciser le nombre d'adoptions réalisés par des couples de même sexe, autorisées depuis 2013 mais qui restent infimes car très rares sont les pays d'origine acceptant ces candidatures.

13.700 agréments en cours de validité fin 2016

Reste que les adoptions à l'étranger sont désormais inférieures à celles réalisées sur le territoire national. Selon les derniers chiffres de l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE), 792 adoptions de pupilles de l'Etat ont été réalisées en France en 2016.

Globalement, le nombre de familles attendant de concrétiser leur projet reste largement supérieur aux adoptions réalisées chaque année, puisque l'ONPE recensait 13.700 agréments d'adoption en cours de validité en France fin 2016.

Modification du profit des enfants adoptables

La baisse des adoptions internationales tient à plusieurs facteurs. Tout d'abord, le développement économique observé sur plusieurs continents ainsi que l'amélioration de la situation sociale et des services de protection de l'enfance ont freiné les départs. 

Par ailleurs, les pays ayant signé et ratifié la convention de La Haye de 1993 ont mis en place des procédures pour améliorer leurs niveaux de sécurité juridique et de règles éthiques, luttant ainsi contre les trafics d'enfants. Ils privilégient aussi le soutien aux familles biologiques ou les adoptions sur leur propre territoire. 

Enfin, la diminution s'explique aussi par une modification au fil des années du profil des enfants adoptables, a ajouté la MAI. Les enfants dits « à besoins spécifiques » (âgés de plus de 5 ans, en fratrie ou présentant des pathologies) représentent 75% des adoptions à l'étranger, ce qui a conduit certaines familles à renoncer à une procédure qu'ils savent par ailleurs longue et coûteuse.

Source AFP

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