La Justice chilienne vient de condamner trois chiliens pour avoir agressé sexuellement une Haïtienne dans son domicile à Villarrica, une région de La Araucanía, le 3 décembre 2017. La victime dont l’identité n’a pas été révélée par les médias au Chili a subi l'agression après seulement une semaine dans ce pays.

Cette situation a compliqué le procès contre ses agresseurs puisqu’elle ne parlait pas encore la langue chilienne. Elle a dû communiquer au moyen de geste pour se faire comprendre tout au long de la procédure.

L’évènement s’est passé dans une maison que l’haïtienne avait louée avec d’autres compatriotes. Elle préparait son petit déjeuner lorsque les trois hommes en état d’ébriété sont rentrés pour partager un verre avec le propriétaire de la maison.

L’un d’entre eux a proposé à la femme d’avoir des rapports sexuels avec elle, mais cette dernière a refusé. C’est à ce moment que González Pinto lui a donné un coup de pied lui causant des contusions, rapportent des journalistes chiliens.

Emmanuel Douyon, un autre haïtien, est venu au secours de la femme après avoir entendu ses cris, mais il a été attaqué par Matamala Flores qui était en possession d'une arme performante. Au cours de l’agression, Yonathan González Pinto tenait la victime dans ses bras tandis que José Antonio Matamala Flores effectuait divers contacts avec sa main et sa langue sur le corps de la femme, écrit Bio Bio Chile.

Pour le procès, le problème de barrière linguistique a été résolu grâce à un traducteur que le tribunal a embauché. Yonathan González Pinto et José Antonio ont été condamnés à 3 ans et un jour pour abus sexuels, mais Matamala Flores a été condamné à 61 jours de prison pour avoir agressé Emmanuel Douyon qui avait tenté de défendre la victime.

Source: Bio Bio Chile