4. Le mythe du bonheur au travail (BUTTON) Réécouter Le mythe du bonheur au travail Le mythe du bonheur au travail pourtant, est assez récent : celui du bonheur au travail. Mais que De l’incompatibilité entre travail et bonheur… On travaillait surtout pour subvenir à ses besoins. Alors ensuite, on l’idée que le travail pouvait ou devait être associé à un quelconque bonheur relevait à peu près du non-sens. En remontant le fil de l’histoire, on constate même que travail et bonheur ont longtemps été deux concepts assez antithétiques. Chez les Grecs, le bonheur ne s’accomplit que dans l’oisiveté au sens travailler est considéré de mauvais ton. Le français permet d’ailleurs assez bien de le saisir, puisque, comme vous le savez, le mot « travail …Au travail comme vecteur d’émancipation Le premier bouleversement dans notre conception du travail intervient la modernité et la propagation d’une éthique du travail portée par la Le travail n’est alors plus considéré comme une activité avilissante, mais bien au contraire un vecteur d’émancipation. Le travail et le travailleuse et laborieuse. Il n’y a qu’à voir comment le fait de dire de quelqu’un « Vous savez, il travaille énormément » force l’oisiveté est aujourd’hui un défaut. Celui qui ne travaille pas est au mieux un paresseux, au pire un parasite. Celui qui travaille, en revanche, doit travailler toujours plus et toujours mieux. Le travail, c'est quoi ? SavoirsLe travail selon Duras, Bourdieu, Prévert... L’injonction à travailler toujours plus au travail effréné : le fameux burn-out, ou pour le dire en français « fallait peut-être repenser notre rapport au travail, travailler un peu toute prête. Il fallait trouver du bonheur au travail. Open-space, lui faire croire que le bonheur est là, au bureau, entre quatre murs, à Le bonheur au travail, une comédie (in)humaine C’est à ce mythe du « bonheur au travail » que se sont attaqués avec la l’idéologie bonheuriste, selon leurs propres mots, qui a envahi le monde du travail. Je cite : « Le bonheur ou la joie comme conséquence d'un travail réussi, oui ; le bonheur ou la joie comme condition de performance, non. Le bonheur serait alors une notion instrumentalisée dans un but économique, or le bonheur doit impérativement être une Mais alors que faire ? Eh bien c’est simple, repenser le travail et lui l’on en finisse une fois pour toute avec ce mythe absurde du bonheur au travail. * bonheur * conditions de travail * Mal-être au travail ::diffusion_-_Le_mythe_du_bonheur_au_travail_-_2dac6338&x4=5&x9=&x5=Le_ Journal_de_la_philo&mc=&np=&tag=[bonheur]|[conditions_de_travail]|[Mal- etre_au_travail]|[burn-out]|[Julia_De_Funes]|[Nicolas_Bouzou]|[Philosop