Interrogeons le mythe du «bonheur au travail»
     * Blog : Questionnons la vie au travail (et ailleurs aussi parfois)
   Le « bonheur au travail » fait la une des articles de management, on a
   même créé des postes de responsables du bonheur en entreprise (Chief
   travail, notre société ?
   Bonheur au travail, un mythe? Bonheur au travail, un mythe?
   dont on n’interroge pas la signification… La question du « bonheur au
   travail » semble prendre ce chemin. Magazines, articles, enquêtes,
   « meilleurs » candidats chez les recruteurs, on leur promet du bonheur
   s’ils rejoignent l’équipe…. Au sommet de la glorification du bonheur au
   travail se trouve le CHO, Chief Happiness Officer, souvent traduit par
   « responsable du bonheur en entreprise »….. fonction occupée par des
   spécialisés en bonheur… Loin de moi la volonté d’incriminer ces
   donnent au mot bonheur…. Et j’ai beau chercher, je ne la trouve pas.
   cette exigence de clarté…. On trouve des caractéristiques du « bonheur
   au travail », très diverses, mais peu d’invariants, une grande part est
   laissée aux appréciations subjectives de ce qu’est le bonheur au
   travail, ce qui engendre quelques ambiguïtés et difficultés pour saisir
   souvent le fait d’être heureux AU TRAVAIL (parce que les conditions
   seraient réunies pour nous faciliter le bonheur) et le fait d’être
   heureux PAR LE TRAVAIL (quand c’est le contenu du travail qu’on a
   Le mot Travail lui-même n’est pas si clair dans l’expression « bonheur
   au travail »…, souvent confondu avec les mots « emploi », « fonction »,
   d’appréhender la notion de travail à travers sa dimension contributive
   Puisqu’on passe beaucoup de temps au travail, (dans la semaine,
   préférable que ce temps passé au travail soit le plus agréable
   possible… mais cette exigence de bonheur est-elle pour autant
   Ils tendent tous à ce but. », suppose-t-elle pour autant que le bonheur
   heureux », « avoir trouvé le bonheur », désignent des états qui
   Qu’est-ce qui se joue dans notre relation au travail qui pourrait être
   apparenté à une exigence de bonheur ? Et qu’est-ce que cela nous dit
   sur la définition qu’on prête au bonheur aujourd’hui ?
Une réponse à des sentiments de souffrance au travail
   C’est en juin 2013 que la question de la « qualité de vie au travail »
   présente cette exigence comme « un sentiment de bien-être au travail
   culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de
   travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de
   une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. » Texte
   pour répondre à un sentiment de mal-être au travail (mais est-ce que
   travail ?…) qui semble croissant et qui s’explique souvent par une
   donc retrouver son équilibre, c’est un travail « sur lui » comme on
   souffrance et déséquilibre… La question du bonheur ne se pose donc pas
   miser sur l’acquisition d’un bonheur et d’une sagesse à bon marché,
   comportements, ce n’est pas promettre du bonheur ou du bien-être…
   décision. Si on propose du bonheur, on ne pourra que reprocher à la
   Améliorer les conditions de travail, c’est garantir que le contenu du
   travail au service du projet ne puisse être entravé par des obstacles
   inutiles. Mais ce n’est pas du bonheur, c’est un principe de
   fonctionnement, et ce n’est pas du contenu du travail non plus, qui lui
   nécessite aussi ce travail sur soi qui conduit à mieux connaître ses
   L’incertitude fait partie du quotidien au travail : l’incertitude face
   composent…. Le bonheur étant toujours posé comme un « demain
   de quoi elle a peur…. Or, si l’avenir est incertain, comment le bonheur
   normalise les réponses, on judiciarise aussi. Promesse de bonheur pour
   ne se fonde pas sur les résultats escomptés (comme le bonheur) mais sur
   du bonheur au travail ? Que le dialogue ne repose que sur un
   non-violente. On ne peut pas travailler qu’avec des personnes qu’on
   entre les individus, une vraie culture du travail collectif, et la
   comme norme et valeur la question du bonheur si elle n’a pas été
Le « bonheur au travail » répond donc davantage à une attente qu’à un besoin
   question) est que la promesse de bonheur répond plutôt à une attente
   Le véritable besoin au travail, on l’a vu, est tourné (entre autres) :
   c’est un travail sur soi qui se fonde sur l’expérience pour retrouver
   besoins, plutôt que le bonheur, réponse « marketée » et « packagée »
Questionnons la vie au travail (et ailleurs aussi parfois)
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