* * France - Monde * Inquiétudes sur l'accès à l'avortement France - Société Inquiétudes sur l'accès à l'avortement Par F. T. - 15 juil. 2019 à 07:30 | mis à jour à 07:39 - Temps de -- Pourquoi c'est important ? Quarante-quatre ans après sa dépénalisation, l’avortement revient au cœur de l’actualité politique. Certains demandent que le délai légal soit rallongé tandis que d'autres veulent inscrire le droit à l'avortement et à la contraception dans la Constitution. -- souhaite. S’ajoute aussi le manque de personnel pratiquant les avortements. L’acte est peu mis en valeur voire stigmatisé au sein du monde médical, selon le Planning familial. Il se heurte aussi parfois aux convictions -- Selon les associations, il y a aussi un problème avec la « double clause de conscience » réservée à l’avortement, qui participerait à en faire un acte à part. Les médecins bénéficient tous d'une clause de conscience, qui leur permet de refuser de pratiquer un acte s'il n'y a -- plus de médecins de cet acte. Comment ça se passe ailleurs ? Aux États-Unis, les anti-avortement gagnent du terrain : 28 États sur 50 ont adopté des règles très restrictives en matière d’accès à l’IVG. Mi-mai, l’Alabama a adopté les dispositions les plus dures du pays, prévoyant notamment de lourdes peines de prison pour les médecins pratiquant des avortements. D’autres États (Kentucky, Mississippi, Géorgie, Missouri, Ohio, Tennessee) ont voté des textes interdisant l’avortement au-delà de six semaines, terme auquel un battement de cœur est perceptible. En Europe, l'Irlande du Nord et Malte interdisent toujours l'avortement sauf en cas de danger de mort pour la mère, note MyEurop. -- L'IVG n'est plus remboursée au Portugal ; en Italie, 70 % des médecins refusent de pratiquer l'avortement et le nombre d'IVG clandestines est très élevé (environ 50 000 par an). En Belgique, Pays-Bas, Italie et Finlande, les femmes doivent justifier d'un "état de détresse".