4. Interruption de grossesse (IVG) Avortement: la méthode médicamenteuse est la plus recommandée Dernière mise à jour 13/12/12 | Article Avortement: la méthode médicamenteuse est la plus recommandée © istockphoto.com/ouh_desire -- Lorsqu’une femme décide de mettre un terme à une grossesse non désirée (lire notre article «Un avortement n’est jamais un acte banal») deux méthodes sont à sa disposition. L’une médicamenteuse, l’autre chirurgicale. -- Les deux méthodes L’avortement médicamenteux Il s’effectue en deux temps: d’abord la patiente reçoit un médicament, -- établit un certificat d’arrêt de travail de trois jours. Deux à trois semaines après, la patiente est tenue d’effectuer un contrôle échographique, afin de vérifier que l’avortement est effectif et que l’entier de la grossesse a été expulsé. Dans 3 à 5% des cas seulement, cette méthode échoue partiellement ou complètement, rendant nécessaire -- Comme le souligne la Drsse Ribordy: «Les prétendues séquelles de l'avortement, telles que la stérilité ou les risques pour une grossesse ultérieure, ont fait l’objet de nombreuses études, portant sur des milliers de femmes (notamment par l’Organisation mondiale de la santé et d'autres encore). Et la majorité en est arrivé à la conclusion que ces risques ne sont pas plus importants pour les patientes ayant subi un avortement que pour les autres». De même, rien ne prouve qu’un avortement pourrait provoquer le cancer du sein, comme le prétendent des adversaires de l’IVG.» -- l’assurance de base, quelle que soit la méthode choisie. Une initiative populaire, déposée en juillet 2011 par les milieux opposés à l’avortement, exige que l’IVG et la réduction embryonnaire ne fassent plus partie des prestations de l’assurance maladie de base. -- décision de la femme La Suisse a légalisé l’avortement en 2002. Depuis, une femme enceinte malgré elle peut librement décider... Lire la suite -- «Avorter» après la naissance? Des partisans du droit à l’avortement argumentent en faveur de l’infanticide. Interruption de grossesse tardive: la loi et la pratique -- décision de la femme La Suisse a légalisé l’avortement en 2002. Depuis, une femme enceinte malgré elle peut librement décider d’interrompre sa grossesse jusqu’à la 12e semaine, et au-delà dans certaines conditions.