Économie SNCF : pourquoi un TGV et une voie ferrée valent-ils moins aujourd’hui qu’hier ? Si la SNCF déprécie la valeur de son parc de TGV d’un milliard d’euros et celle du réseau ferré de 9,6 milliards, c’est que les perspectives de revenus et de rentabilité sont moins bonnes -- (RFF), avait déprécié de 9 milliards d’euros la valeur du réseau ferroviaire, avant de la réapprécier un an plus tard de 10 milliards Le parc de TGV a aussi déjà été déprécié en 2011 et en 2014 En 2015, la dépréciation de 12 milliards se divise entre les deux entités du groupe public SNCF Mobilités a décidé de déprécier pour quelque 2,5 milliards d’euros ses actifs, essentiellement les TGV et les gares, tandis que Réseau déprécie les siens de 9,6 milliards d’euros -- financière d’un actif, mais qui se déclinent très mal dans le cas d’un monopole public comme le nôtre » Le recul de la rentabilité de la branche TGV Pour le TGV, malgré une reprise du nombre de voyageurs de 0,5 % en 2015, l’avenir financier de cette activité traditionnellement rentable reste sombre Du fait de la concurrence de l’avion à bas coût, -- Pour contrer cette tendance, la SNCF va stabiliser le prix moyen des passagers loisirs, en multipliant les « petits prix » et les offres à bas coût, type « TGV Ouigo » Bref, la rentabilité de cette branche devrait au mieux se stabiliser autour de 10 %, contre plus de 25 % au début du TGV Lire aussi Les pistes de la SNCF pour relancer le TGV La conséquence comptable est une baisse du prix du parc des rames TGV L’entreprise a décidé de les déprécier, en 2015, d’un milliard d’euros De même, l’ouverture de la nouvelle ligne à grande vitesse -- achetées d’un autre milliard d’euros… Après trois dépréciations (2011, 2014 et 2015), le parc TGV vaut 1,6 milliard d’euros dans les comptes, au lieu de 5,9 milliards « Ce calcul comptable est réversible, indique M Pepy, si les marges de l’activité s’améliorent et n’ont d’impact ni sur notre développement ni sur le matériel TGV du futur » Parallèlement, Gares et Connexions, la filiale chargée des gares, a -- 2017 De même, le gendarme des transports a réclamé à SNCF Réseau de revoir de fond en comble d’ici à 2018 la façon de fixer ses tarifs, aujourd’hui jugés trop important sur les TGV « Si SNCF Réseau devait baisser le prix des péages TGV, cela nuirait aux investissements et à la maintenance du réseau, et donc à sa valeur En revanche, cela bénéficierait à SNCF Mobilités, qui retrouverait des -- Bref, que faut-il valoriser, l’entretien et le renouvellement du réseau payé par les usagers et les pouvoirs publics ou les TGV à prix abordable ? Cette question insoluble est au cœur de la crise ferroviaire actuelle -- tr?id=122349388153507&ev=PageView&noscript=1 collect?v=1&t=pageview&tid=UA-15394037-2&dl=https%3A%2F%2Fwwwlemonde fr%2Feconomie%2Farticle%2F2016%2F03%2F08%2Fsncf-pourquoi-un-tgv-et-une- voie-ferree-valent-ils-moins-aujourd-hui-qu-hier_4878447_3234html&dt=L e+Mondefr+-+Actualit%C3%A9s+et+Infos+en+France+et+dans+le+monde