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croire, à l’UMP, que les millions détournés grâce aux fausses factures de Bygmalion ont été exclusivement engloutis dans la campagne de Nicolas Sarkozy Que l’ancien président ait pu dépasser de quelques millions le plafond des dépenses autorisées pour sa campagne de 2012 (22,5 millions), beaucoup sont prêts à l’envisager Mais ils ne voient pas comment un dépassement de plus de 17 millions aurait pu être généré dans la seule organisation de 44 meetings Un ancien cadre dirigeant de l’UMP résume sa version des faits : «Comme toutes les campagnes, celle-ci a dérapé Mais Lavrilleux et ses amis de Bygmalion en ont profité pour charger la barque» En d’autres termes : tout le monde se serait servi Folle locomotive Si Lavrilleux charge avec tant d’insistance la garde rapprochée de l’ancien président (le directeur de campagne, Guillaume Lambert, et le directeur général de l’UMP, Eric Cesari), ce serait pour cacher qu’une partie de ce magot est tombée dans d’autres poches En bon soldat, il protège son patron, Jean-François Copé, et ses vieux amis fondateurs de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès Ils ne seraient que des passagers innocents, embarqués malgré eux dans la folle locomotive de la campagne présidentielle «La ficelle est très grosse», proteste le filloniste Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes Selon lui, Bygmalion et Lavrilleux se sont entendus pour «charger Sarkozy» afin de se protéger Event, filiale de Bygmalion, estime à 604 605 euros le «prix réel» du meeting de Nice, le 20 avril 2012 Six fois plus que le coût déclaré à la commission des comptes de campagne «Impossible», assure Ciotti, bon connaisseur du coût des prestataires locaux Pour lui, Event a «au minimum doublé le prix réel» de cette prestation Il serait donc démontré que le terme de «mafia», utilisé en 2012 par François Fillon pour désigner les méthodes de Copé et de ses amis, était «prémonitoire» Comme Ciotti, de nombreux parlementaires, acteurs ou témoins de la campagne de 2012, disent leur incrédulité en découvrant le «coût réel» des meetings annoncés par Event Interrogé par Libération, un élu des Hauts-de-Seine jure lui aussi qu’il est «impossible» par exemple que la réunion de Rueil-Malmaison, le 24 mars 2012, ait coûté plus de 250 000 euros : «La salle était gratuite et il n’y a pas eu besoin d’affréter des TGV pour la remplir Nous avons bien assez de militants dans le département» «Nous nous sommes fait racketter par des voyous !» s’exclamait mercredi une ex-ministre, aujourd’hui députée UMP, stupéfaite de découvrir dans le Canard enchaîné que le groupe des députés UMP, un temps présidé par Copé, a payé 5,5 millions d’euros de juteuses prestations à Bygmalion entre 2007 et 2012 Camouflage Philippe Blanchetier, avocat de Nicolas Sarkozy dans le litige sur les comptes déclarés de la campagne de 2012, partage cette incrédulité Il rappelle que les dépenses de cette campagne ont été méthodiquement vérifiées, pendant plusieurs semaines, par la Commission des comptes de campagne puis par le Conseil constitutionnel «Ils ont tout épluché, meeting par meeting, et ils n’auraient rien vu ?» A en croire la comptabilité de Bygmalion, saisie par la police, plus de 80% des dépenses réelles de meeting auraient été camouflées «Jamais» Aujourd’hui préfet de Lozère, l’ex-directeur de la campagne de Sarkozy, Guillaume Lambert, a adressé un courrier au procureur chargé de l’affaire Bygmalion Dans lequel il assure ne pas avoir eu connaissance d’un système de fausses factures Concernant les relations avec les prestataires, il affirme s’être «reposé» sur Lavrilleux, manifestement «expérimenté» en la matière Soutient n’avoir jamais eu connaissance d’un système frauduleux destiné à faire prendre en charge des meetings par l’UMP Il affirme avoir exigé et obtenu à partir de mars 2012 des économies sur l’organisation des meetings (estrades raccourcies, gradins supprimés, buffets simplifiés) Lambert assure, par ailleurs, n’avoir jamais participé à une réunion qui aurait décidé de la mise en place du système de fausse facturation destiné à cacher les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy Il n’aurait d’ailleurs «jamais» rencontré les responsables de Bygmalion Alain Auffray partager tweeter Laurent Joffrin La lettre politique de Laurent Joffrin Recevez tous les jours le billet politique de Laurent Joffrin ____________________ BUTTON Input (not implemented)__________ Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui découvrir le sommaire lire l'édito feuilleter s'abonner à partir de 8€ Offre 100% numérique: 8€ par mois sans engagement Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Dans le dossier «Crise au sommet à l'UMP» Meeting de Nicolas Sarkozy le 28 février à Montpellier C'est le système de la campagne présidentielle qui intéresse les juges L’enquête de Bygmalion sur les talons de Nicolas Sarkozy Jean-Francois Copé et Jérôme Lavrilleux, en novembre 2012 au siège de l'UMP, juste après l'élection du président du parti Bygmalion, des révélations de «Libé» aux mises en examen Eric Cesari et Jérôme Lavrilleux en visite à Nicolas Sarkozy à l'été 2013 Bygmalion : premiers tirs des juges contre l’UMP François Fillon à Paris, le 1er octobre Fillon tacle Sarkozy à propos de Bygmalion Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui découvrir le sommaire lire l'édito feuilleter s'abonner à partir de 8€ Offre 100% numérique: 8€ par mois sans engagement Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? xiti tr?id=342040669704613&ev=PageView&noscript=1 Quantcast img?mt_id=1202018&mt_adid=192531&mt_exem=&mt_excl=&v1=&v2=&v3=&s1=&s2= &s3=