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Bernard Cazeneuve a annoncé que l’accès aux zones publiques des transports «sera réservé aux personnes munies d’un billet ou d’un titre d’identité», des «messages de prévention» seront diffusés, des patrouilles de militaires seront «réorientées sur les sites de transport» et les mesures de contrôle et palpation seront «systématisées» Ce dispositif vient s’ajouter aux 2 000 gendarmes et policiers spécialisés de la police ferroviaire nationale déjà déployés, aux 2 800 agents du service de sûreté de la SNCF (Suge) et aux 1 250 agents du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) qui circulent dans le métro parisien A l’aéroport Charles-de-Gaulle, si la surveillance a été renforcée dès la matinée, les passagers entraient encore librement dans les aérogares Au total, 1 650 policiers aux frontières, 194 gendarmes des transports aériens (qui patrouillent sur le tarmac) et environ 120 militaires de Vigipirate composent la force chargée de la sécurité du deuxième plus gros aéroport d’Europe «C’est difficile d’aller plus loin, on est au niveau maximal depuis tellement longtemps», indique le service de communication de l’aéroport Côté RATP, on reste sur les mesures mises en place depuis janvier 2015 dans le cadre du plan Vigipirate-alerte-attentat Soit 6 000 agents de station et 1 100 agents du GPSR répartis dans toute l’Ile-de-France A la SNCF, on explique aussi être «au maximum de ce qu’on peut faire» «Ce matin, on a juste réaffecté une centaine d’agents de la sûreté ferroviaire à la gare du Nord et dans d’autres gares parisiennes» Les limites du portique Après les attentats de novembre, la ministre Ségolène Royal évoquait la possibilité de placer des portiques de sécurité sur les TGV, voire sur d’autres lignes L’accès aux Thalys est désormais sécurisé, mais uniquement en France Et, comme le rappelle Miguel Fortea, secrétaire général CGT Air France, «dans certains aéroports, comme à Casablanca, les bagages sont passés aux rayons X à l’entrée du bâtiment» Cependant, la généralisation de ces dispositifs a été contestée «Dans les gares des grandes métropoles, on est dans une logique de flux, dit Olivier Hassid, directeur de la revue Sécurité & Stratégie Le système ne peut pas fonctionner qu’avec des portiques» François Bonhomme, sénateur et coauteur du rapport sur la sécurité des réseaux terrestres face à la menace terroriste, est aussi dubitatif «Il ressort de l’audition des autorités de sécurité que les portiques fixes sont peu efficaces quand ils sont déployés en tout temps et aux mêmes endroits» D’où sa proposition d’organiser des contrôles aléatoires, avec des portiques mobiles En attendant les caméras «intelligentes» La SNCF teste actuellement un logiciel d’analyse comportementale, censé détecter tout geste suspect Intégré à une caméra, il doit pouvoir repérer «le changement de température corporelle, le haussement de la voix ou le caractère saccadé des gestes», avait précisé en décembre Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF Ce système pourrait potentiellement équiper les 40 000 caméras de surveillance de la compagnie ferroviaire Mais la technologie est balbutiante «Une personne stressée, sous l’émotion ou en colère, a sa température qui augmente, mais c’est rarement plus de 0,5° C, nous avait déclaré le patron d’une entreprise spécialisée dans la détection d’intrusion par caméra Et il y a beaucoup d’autres raisons d’avoir un peu de température» Le groupe électronique de défense Thales, interrogé par l’AFP, avait confirmé étudier des logiciels identiques «depuis quelques années» Mais les solutions ne sont opérationnelles «qu’en laboratoire» Gare à l’effet plumeau L’effet plumeau décrit les risques terroristes qui, telle la poussière, ne seraient pas supprimés mais détournés vers d’autres lieux bondés Olivier Hassid est davantage inquiet pour ce qu’il appelle les soft targets, des lieux qui, à la différence des espaces de transport, ne sont pas protégés «Ce sont les écoles et les centres commerciaux L’attentat au Kenya en 2013 a eu lieu dans un centre commercial Les tueries de masse aux Etats-Unis ont eu lieu dans des écoles ou des universités» Xavier Tytelman, spécialiste de la sécurité aérienne, enfonce le clou «Oui, on peut mettre des portiques à l’entrée des aéroports On peut aussi mettre des check-points à chaque coin de rue Mais cela ne fait que déplacer le problème» Seule solution à se yeux, comme pour de nombreux spécialistes : le renforcement du renseignement, seule mesure de fond capable de réduire les risques dans les lieux publics Richard Poirot , SERVICE FRANCE partager tweeter Laurent Joffrin La lettre politique de Laurent Joffrin Recevez tous les jours le billet politique de Laurent Joffrin ____________________ BUTTON Input (not implemented)__________ Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui découvrir le sommaire lire l'édito feuilleter s'abonner à partir de 8€ Offre 100% numérique: 8€ par mois sans engagement Le journal du jour en exclusivité et le 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