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(BUTTON) Menu Libération ____________________ (BUTTON) Connexion Abonnement A Châtillon, la SNCF face à un nouveau front social France Planète Idées Culture Checknews Grève du 9 janvier : pourquoi tout l'hôpital n'en sera pas 6 janvier 2020 à 13:06 Coupe de France : règlement de comptes entre l'OM et Trélissac Abonnés 7 janvier 2020 à 11:10 Rénovation de la gare du Nord : les experts retoquent le projet de Ceetrus 7 janvier 2020 à 09:38 Dans les coulisses de la préparation de la conférence de presse de Carlos Ghosn à Beyrouth 7 janvier 2020 à 08:33 Australie : plus d'un milliard d'animaux morts dans les feux 7 janvier 2020 à 12:44 Le Parlement irakien demande au gouvernement d’expulser les troupes de la coalition internationale 3 janvier 2020 à 10:12 Quand Tel-Aviv boit la tasse, les quartiers populaires trinquent 7 janvier 2020 à 09:25 Iran: frapper des «sites culturels», la menace (in)digne de Trump 6 janvier 2020 à 21:56 Que reste-t-il de «l’esprit Charlie» ? 6 janvier 2020 à 21:11 Anastasia Colosimo : «La loi n’a pas à gérer la sensibilité, notion éminément subjective» Abonnés 6 janvier 2020 à 21:11 Reconnaissance faciale : nos droits et nos libertés ne sont pas à vendre ! 6 janvier 2020 à 11:04 Johann Chapoutot : «Le nazisme a été une matrice du management moderne» Abonnés 5 janvier 2020 à 17:06 Le son du jour #416 : fervent comme Arandel 7 janvier 2020 à 12:19 John Baldessari, pop départ 6 janvier 2020 à 18:03 Farah Atassi, par ici l’assorti 6 janvier 2020 à 19:11 «Space Funk», casques à la pointe 5 janvier 2020 à 17:06 La Première ministre finlandaise a-t-elle proposé la semaine de travail de quatre jours ? 7 janvier 2020 à 11:43 D'où vient l'estimation de 480 millions d'animaux ayant péri dans les incendies australiens ? 7 janvier 2020 à 06:56 Macron a-t-il déclaré qu'il voulait aller vers un système de retraite par capitalisation ? 6 janvier 2020 à 16:29 Le scanner partagé par Rémi Gaillard montrant les lésions cérébrales d'une gilet jaune est-il authentique ? 6 janvier 2020 à 15:50 Le journal du jour Le direct Libé Labo Food Photo Le P'tit Libé Politiques Portrait Sports Voyages Blogs Sciences Abonnement 100% numérique 8€ par mois sans engagement Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros newsletter ____________________ (BUTTON) ok FAQ La rédaction Contact Publicité Données personnelles CGV Charte éthique Crédits Dépêches Archives Elections Villes info / Reportage A Châtillon, la SNCF face à un nouveau front social Par Gurvan Kristanadjaja — 29 octobre 2019 à 20:31 Les cheminots grévistes de Châtillon, mardi devant le siège de la SNCF Les cheminots grévistes de Châtillon, mardi devant le siège de la SNCF Photo Albert Facelly pour Libération La grève des cheminots du technicentre débutée le 21 octobre se fait sentir depuis lundi, avec deux TGV sur trois vers l’Ouest à l’arrêt Distincte des mobilisations contre la réforme des retraites, cette «bataille locale» n’en a pas moins un impact national A Châtillon, la SNCF face à un nouveau front social La grève du technicentre de Châtillon dit quelque chose de notre époque Lundi 21 octobre, plus de deux cents cheminots du site ont «posé la caisse à outils» spontanément pour protester contre leurs conditions de travail Lorsque la direction de la SNCF a souhaité voir disparaître un accord local vieux de vingt ans permettant aux salariés de bénéficier de douze jours de repos supplémentaires, ça a été la «goutte d’eau» «Ça fait des mois et des mois que les conditions de travail se dégradent Cet accord permettait à certains gars qui avaient des roulements de service avec six nuits d’affilée et des changements d’horaires fréquents de vivre», expliquait mardi l’une des grévistes en marge d’un rassemblement de soutien devant le siège de la SNCF à Saint-Denis Pendant une semaine, cette grève est restée en huis-clos entre les grilles du technicentre La presse n’en a été informée que lundi quand deux trains sur trois en direction de l’Ouest sont restés immobilisés Après l’accident de TER survenu début octobre dans les Ardennes, les cheminots avaient fait valoir leur droit de retrait, paralysant déjà une partie du trafic Résultat, à l’annonce de ce nouvel arrêt de travail en début de semaine, l’info tournait en boucle sur toutes les chaînes Avec une question : cette mobilisation est-elle la petite sœur de la précédente et la grande de celle à venir le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites ? Réponse nette d’un cheminot du technicentre, présent au rassemblement devant le siège de la SNCF, mardi : «Non, ça n’a rien à voir, c’est une grève locale On se bat pour nos revendications, les retraites, ça sera autre chose» A lire aussiRégimes spéciaux : Macron esquisse des concessions Au sein de SUD rail, syndicat majoritaire à Châtillon, la mobilisation semble également échapper au cadre habituel «C’est une protestation qui vient de la base, nous, on ne fait que les accompagner Vous en savez sans doute autant, voire plus que nous», glisse Karim Dabaj, délégué SUD rail à Paris Nord, croisé sur le chemin vers le rassemblement de Saint-Denis «C’est un peu particulier, on les accompagne mais on ne veut pas récupérer leur mobilisation Ils ne parlent jamais de la réforme des retraites par exemple», poursuit-il Si bien que lorsque deux policiers en civil se tournent vers les militants du syndicat présents à Saint-Denis pour leur demander «qui est l’organisateur de la manifestation ?», ceux-ci répondent, l’air amusé, «on ne sait pas monsieur, il n’y en a pas» «Monde de Fake news» La surexposition médiatique soudaine a aussi rendu les grévistes mutiques, voire méfiants envers la presse et la plupart d’entre eux refusent toujours de s’exprimer mardi «On est dans un monde de fake news, les médias transforment tout ce qu’on dit Du coup on fait comme tout le monde, maintenant on maîtrise ce qu’on dit», se justifie l’un d’eux L’absence de syndicats pour faire l’intermédiaire rend aussi la méfiance encore plus visible Plus les micros se tendent, plus les cheminots reculent et ils finissent par former un groupe homogène loin des caméras Lorsqu’on demande son identité à l’un des représentants autodésignés du groupe, il lance : «Appelez-moi Karim, c’est comme ça que vous m’avez appelé quand je vous ai dit que je m’appelais Rachid» Il précise tout de même les revendications des cheminots, restées floues jusque-là : le paiement des jours d’arrêt de travail par la SNCF - «on en est là à cause d’une erreur de la direction, c’est à elle d’en assumer les conséquences» -, l’absence de poursuite des grévistes et l’amélioration des conditions de travail «On laisse partir des rames en sachant très bien que le travail n’est pas bien fait Derrière, les clients montent dans ces trains… mais on est en sous-effectif, ce n’est plus possible», regrette un technicien de Châtillon En retrait, d’autres cheminots venus en soutien observent la scène prudemment Ils le confirment, ce qui se joue actuellement à Châtillon est une bataille locale Mais ils prophétisent : «Ce qu’ils dénoncent, des tas d’autres cheminots le vivent aussi Il y a dix technicentres autour de Paris, dont quatre pour les TGV Tous vivent la même chose et la situation sera rapidement explosive» Un ressenti confirmé par l’une des grévistes, anonyme : «C’est parti de chez nous, mais ça pourrait partir d’ailleurs bientôt aussi Le problème, c’est qu’on augmente notre productivité au détriment de notre vie La SNCF est une cocotte-minute sur le point d’exploser» «Vacances ratées» S’ils ont rapidement obtenu de la direction que l’accord local ne soit pas remis en cause, la SNCF n’a pas bougé sur le reste Pour trouver une issue au conflit, les grévistes du technicentre ont donc demandé un rendez-vous avec la direction Mais le face-à-face avec une porte-parole du groupe, entouré d’une nuée de caméras et d’un cordon de police, a tourné court «Vous ne serez pas reçus aujourd’hui», leur a-t-elle opposé sans plus d’explications «Cette histoire aurait pu être pliée dès mercredi dernier On est là pour trouver une solution, pas mal de Français ont raté leurs vacances, c’est un conflit local avec un impact national On voit bien qu’il n’y a aucun geste de la part de la direction», lui a répondu le représentant des grévistes du technicentre A l’issue de cet échange, la grève a été reconduite par les cheminots de Châtillon Gurvan Kristanadjaja partager tweeter Laurent Joffrin La lettre politique de Laurent Joffrin Recevez tous les jours le billet politique de Laurent Joffrin ____________________ BUTTON Input (not implemented)__________ Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui découvrir le sommaire lire l'édito feuilleter s'abonner à partir de 8€ Offre 100% numérique: 8€ par mois sans engagement Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article 1265662-prodlibe-2019-1398jpg?modified_at=0&ratio_x=03&ratio_y=02&wid th=300 Reportage A Charleville-Mézières, un sentiment d’abandon partager tweeter La Une Laurent Berger, de la CFDT, à Matignon pour un entretien avec Edouard Philippe le 19 décembre Retraites : le «oui mais» de Philippe à Berger Spain's interim Prime Minister Pedro Sanchez prepares to leave the Spanish Parliament in Madrid, Spain, Sunday, Jan 5, 2020 Sanchez has failed on his first two chances to win the endorsement of the Parliament to form a coalition left-wing government but will have a second chance Tuesday (AP Photo/Manu Fernandez) En Espagne, le duo Sanchez-Iglesias horrifie le trio des droites Anne Marie Muñoz, en 2013 Mort d'Anne-Marie Muñoz, femme clé du clan Saint Laurent Evacuation de la plage de Mallacoota, dans le sud-est du pays, jeudi Incendies : en Australie, un vent de solidarité Commémoration à la mémoire des victimes de l'attentat contre Charlie-Hebdo, près des anciens locaux, le 7 janvier 2019 Cinq ans après, sourires et fantômes dans les locaux de «Charlie» Articles populaires Nous, cadres sup, aux côtés des grévistes Australie, l'avant-garde de la fin du monde Un koala blessé et déshydraté après des incendies, en novembre 2019 Australie : «Les animaux déjà menacés, comme le koala, disparaîtront localement» A Paris, le 5 décembre Rentrée scolaire : les profs vont-ils durcir le front ? Cette image de l'Australie en feu est-elle vraiment une photo satellite prise par la Nasa ? Dans le direct Récap' Réforme des retraites, Ghosn, Etats-Unis-Iran : le point sur l'actu à la mi-journée 12:48 ​Retraites Les partenaires sociaux à Matignon vendredi pour discuter de la conférence de financement 12:31 Livres Gallimard ne vendra plus le journal de l'écrivain Gabriel Matzneff 12:16 Catastrophe Australie : des chercheurs estiment à un milliard le nombre d’animaux tués dans les incendies 12:03 #ON Merci Adrien et bonjour tout le monde Nouvelle année, mais nos rituels sont éternels Transition en chanson On s'écoute le titre «Bintou Were Were» issu de Jah Glory, le premier album (1982) de l'ivoirien Alpha Blondy Figure tutélaire du reggae africain A suivre notre point sur l'actu 311019 1265662-prodlibe-2019-1398jpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02& width=225 Reportage A Charleville-Mézières, un sentiment d’abandon Dans les Ardennes, après l’accident du 16 octobre à l’origine du droit de retrait qui a immobilisé les trains il y a dix jours, le manque de moyens alimente la contestation 291019 1264709-000_13o80wjpgjpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width =225 Checknews SNCF : est-il vrai que les agents de Châtillon exigent le paiement des jours de grève ? Des cheminots, qui estiment que la direction est responsable de la grève, réclament notamment le paiement des jours non travaillés depuis la semaine dernière 281019 1264766-000_1822dzjpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width=22 5 Cheminots Les ateliers de maintenance, nouveau bastion de la contestation à la SNCF ? La perturbation du trafic TGV dans l'ouest de la France s'explique par le malaise social au sein de l'unité de Châtillon où des techniciens entretiennent jour et nuit des rames TGV D'autres dépôts pourraient suivre 031119 1266387-000_1l963tjpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width=22 5 Paix des braves Le nouveau président de la SNCF tente de calmer la situation Pour sa première interview, Jean-Pierre Farandou table sur l'ouverture et la concertation Une tentative d'apaiser le climat dans l'entreprise alors que la grève se poursuit dans un secteur névralgique : le centre de maintenance de Châtillon 031119 1266411-le-flanker-sud-africain-pieter-steph-du-toit-souleve-le-tr ophee-de-la-coupe-du-monde-de-rugby-le-2-njpg?modified_at=0ratio_x =03&ratio_y=02&width=225 Récap' Rugby, mort d'un soldat français au Mali, disparition de Marie Laforêt : l'actu du week-end Sport Déjà sacrés en 1995 et 2007, les Springboks d’Afrique du Sud ont remporté samedi la Coupe du monde de rugby au Japon face à l’Angleterre (32-12) Ce 281019 1264665-000_1ls9xmjpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width=22 5 Récap Fusillade à la mosquée de Bayonne, report du Brexit, déclarations de Macron l'essentiel de l'actualité de ce lundi Bayonne Deux hommes ont été gravement blessés lundi par des coups de feu tirés devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) par un homme qui tentait 311019 1265664-hearing-of-jean-pierre-farandou-at-the-national-assemblyj pg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width=225 Profil SNCF : Jean-Pierre Farandou, un patron issu du sérail Le nouveau dirigeant de la SNCF, entré dans l’entreprise en 1981, présente un profil compatible avec la culture ferroviaire 311019 1265663-prodlibe-panne-a-la-gare-montparnassejpg?modified_at=0rat io_x=03&ratio_y=02&width=225 Analyse Usagers de la SNCF : «Des petites choses qui crispent à la longue» Retards, prix, portiques de contrôle, «petites lignes» mises de côté… Au-delà des cheminots en colère, les Français qui utilisent TGV ou Intercités multiplient les griefs contre la SNCF 251019 1263953-afp_1lk0jjjpgjpg?modified_at=0ratio_x=03&ratio_y=02&width =225 trains Pour la SNCF, la présence d'un contrôleur à bord ne fait «pas de différence» Après la remise d'un rapport sur l'accident d'un TER, survenu à un passage à niveau dans les Ardennes la semaine dernière, le PDG de la SNCF, a estimé que la présence d'un contrôleur à bord du train ne ferait pas de «différence au niveau de la sécurité» Selon lui, les trains sont conçus pour être conduits seul 231019 Chronique «Politiques» Marine Le Pen peut-elle gagner en 2022 ? Une victoire n’est pas probable mais possible Elle ne constitue pas le scénario le plus vraisemblable mais une hypothèse imaginable si les passions s’enflamment ou si les circonstances y poussent Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui découvrir le sommaire lire l'édito feuilleter s'abonner à partir de 8€ Offre 100% numérique: 8€ par mois sans engagement Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? xiti tr?id=342040669704613&ev=PageView&noscript=1 Quantcast img?mt_id=1202018&mt_adid=192531&mt_exem=&mt_excl=&v1=&v2=&v3=&s1=&s2= &s3=