Mobilisation en Italie pour défendre le projet de TGV Lyon-Turin

Élisabeth Borne, la ministre française des Transports se rend en Italie alors que la municipalité de Turin a suspendu les travaux.

Par Valérie Segond
Quelque 30.000 personnes rassemblées sur la place Castello ont manifesté en faveur du TGV Lyon-Turin, samedi, dans la capitale du Piémont.
Quelque 30.000 personnes rassemblées sur la place Castello ont manifesté en faveur du TGV Lyon-Turin, samedi, dans la capitale du Piémont. MARCO BERTORELLO/AFP

À Rome

La ministre des Transports, Élisabeth Borne, doit rencontrer ce lundi 12 novembre son homologue italien Danilo Toninelli. Objectif: s'assurer de la poursuite du chantier du TGV Lyon-Turin et lancer au plus vite les appels d'offres pour l'excavation du tunnel de 57,5 kilomètres. Ces derniers, qui devaient être lancés fin juillet, ont été suspendus dans l'attente d'une clarification du gouvernement italien. Le Mouvement 5 étoiles est en effet hostile aux grands travaux. La municipalité de Turin a donc décidé le 5 novembre de suspendre les travaux dans l'attente qu'une évaluation des coûts et bénéfices du TGV Lyon-Turin soit menée. Une décision plus symbolique que pratique, la décision relevant du gouvernement et non du maire. Mais à trop attendre, la France risque de perdre le financement européen du projet.

La ministre française a trouvé dans la mobilisation des Italiens ce week-end un allié de poids. À l'appel de sept femmes, une manifestation inédite s'est déroulée samedi matin,

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3 commentaires
  • Plus froid
    le 12/11/2018 à 15:55

    Le train restera moins polluant que des camions même si ceux-ci roulaient à l'électrique, parce qu'il y a moins de frottements (moins d'énergie perdue). Et parce que l'automobile électrique ça veut dire de grosses batteries (surtout pour un camion qui traverse les Alpes) avec plein de composants non-recyclables. Il ne faut pas oublier non plus la libération du trafic routier par la diminution du nombre de camions.

  • Oskar Lafontaine
    le 11/11/2018 à 19:29

    Pas plus que l'aéroport de NDDL en France, le projet Turin-Lyon ne saurait être économiquement rentable, hors subventions publiques. De plus d'ici qu'il soit en service, les poids-lourds rouleront tous en totalité ou pour partie, à l'électrique et leurs rejets de gaz d'échappement, devenus inexistants, ne souilleront plus l'air au-dessus des routes de Turin à Lyon.

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