Le plan d’Alstom pour accélérer sans fusionner avec Siemens

Ambitieux, le fabricant du TGV n’exclut pas des acquisitions pour se renforcer dans la signalisation ferroviaire.

Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom.
Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom. STEPHANE CORREA/Le Figaro

Tourner la page après la fusion avortée avec Siemens. Quand ce projet de mariage a capoté en février, suite au veto de la Commission européenne, beaucoup s’interrogeaient sur la capacité d’Alstom à poursuivre sa route en solo. En mai, le fabricant ferroviaire (TGV, trains, tramway…) a commencé à rassurer avec des résultats records pour l’exercice 2018-19: un chiffre d’affaires d’à peu près 8 milliards d’euros, en hausse de 10 %, et un bénéfice en augmentation de 87 %, à 681 millions d’euros.

Lundi, le groupe a enfoncé le clou en présentant une feuille de route jusqu’en 2023 très volontariste: au programme, une hausse moyenne du chiffre d’affaires de 5 % par an alors que le marché du ferroviaire connaît une croissance de 3 % et une marge d’exploitation de 9 % contre un peu plus de 7 % en 2018.

Il faut consolider ce qu’on a fait dans le matériel roulant et accélérer dans les services et la signalisation

Henri Poupart-Lafarge

Pour y parvenir, le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a son idée: «Il faut consolider ce qu’on a fait dans le matériel roulant et accélérer dans les services et la signalisation», affirme-t-il. Pour

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5 commentaires
  • didier bernadet
    le 25/06/2019 à 10:40

    Ce qui est lamentable c'est que la branche vendue à GE servit en partie à renflouer la division transport que dans la foulée on "cédait" aux Allemands ! (avec à la clef une commande de 100 TGV par l'Etat…) Ce retour en arrière serait-il la preuve positive que les diverses pressions et réactions ont fait changer la donne? Si oui, c'est une bonne nouvelle, et il faut de même le faire dans le Naval...

  • coligny jean
    le 25/06/2019 à 08:06

    Sauf que la commission européenne va continuer à affaiblir Alstom comme ils l’ont déjà fait.

  • Maurice Costard
    le 25/06/2019 à 07:35

    En en clair ce brave monsieur nous dit que toutes les raisons pour lesquelles il avait envisagé la fusion sont en carton-pâte et qu'il peut très bien continuer à mener sa vie tout seul tout en croissant et en augmentant sa rentabilité. On se marre franchement.

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