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    Éditorial

    Quand la ville entre en gare

    Par Laurent Joffrin

    Débats et rencontres sur ces lieux de mobilité et d’échanges en pleine mutation, lundi 22 mai à Lille.

    Édito

    Sur la bonne voie

    Salvador Dali voyait dans la gare de Perpignan le véritable centre du monde. Pierre Mauroy, plus socialiste que surréaliste, a réussi à faire de Lille-TGV un centre européen. Auparavant Napoléon III avait conçu les gares comme de futurs centres urbains en les plaçant à la sortie des villes où elles attireraient dans des terres encore vierges la construction immobilière. Modestes et coperniciens à la fois, les pouvoirs publics et la SNCF veulent maintenant placer les villes dans les gares, ce qui résout la question de leur urbanité. A l’aide d’innombrables boutiques, de petits métiers réinventés, d’«espaces-affaires» et de quelques pianos, ces lieux de passage deviennent des lieux de vie pour dix millions de Français. Est-ce une idée surréaliste? Un remède au «bougisme contemporain»? Ou bien la préfiguration des «mobilités douces» qui seront l’apanage du siècle qui commence? Libération tente d’aiguiller le débat…

    Laurent Joffrin
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