• Accueil[arrow] • Ménopause[arrow] • Sexualité à la ménopause et après… La ménopause et après Sexualité à la ménopause et après… -- ménopausées. Cependant, le vieillissement survient avec ses handicaps et l’espérance de vie sans handicap n’est que de 63 ans ! La ménopause ne sonne plus le glas de la sexualité ni de la féminité pour la « génération pilule ». Il n’est donc pas question d’occulter les problèmes psychosexuels liés à cette longue période de vie. Même entre 60 et 80 ans la sexualité reste importante pour les ¾ des couples. Cependant, les études montrent que 40% des femmes environ se plaignent de problèmes sexuels (plus que chez les hommes...). Si globalement on note une -- même après 50 ans, en raison de la sécheresse vaginale et des troubles de la ménopause. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la sexualité féminine est complexe, multi-factorielle, composée de facteurs biologiques, psychosexuels et contextuels que les bouleversements hormonaux de la ménopause peuvent -- aboutir à des répercussions sur la fonction sexuelle et la qualité de vie. Les enquêtes internationales confirment bien, s’il en était besoin, que la sexualité est un élément important de la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui et cela quel que soit leur âge. Les consultations de la période ménopausique ou de la ménopause confirmée -- de prétexte pour abandonner toute vie sexuelle. A l'opposé, même dans le cas d'une bonne entente, les modifications liées aux bouleversements hormonaux vont influer sur la sexualité. Il existe une grande inégalité devant le vieillissement mais aussi devant son vécu, alors que certaines femmes ont l’impression de perdre en féminité et de ne plus se sentir désirables ; pour d’autres, la ménopause se présente comme une libération du risque de grossesse (abandon de la contraception) et du rituel des règles, source d'un regain de sexualité avec un corps toujours désirant et un imaginaire toujours riche. Globalement, pour beaucoup de femmes, la sexualité en post-ménopause reste très agréable et pleinement satisfaisante. Il faut distinguer deux périodes, ce qu'on appelle la péri-ménopause, -- être aussi l’occasion d’une nouvelle vie amoureuse avec un nouveau compagnon ; les enfants qu’on a élevés seule étant partis. L'attitude du compagnon est également très importante pour la sexualité féminine. Les couples qui connaissent depuis longtemps des difficultés sexuelles peuvent voir celles-ci s’aggraver à la ménopause, tandis que les -- modifications qu’elle engendre a un rôle capital. Il pourra soutenir et réassurer par sa présence et son désir intact ou au contraire renforcer l’idée que la sexualité c’est fini ! Souvent le compagnon a le même âge, voire est plus âgé, lui-même peut souffrir de soucis de santé (diabète, trop de cholestérol, problèmes de prostate, -- Les hormones mâles, substituts à la testostérone, ont, comme les œstrogènes, une action sur les fonctions cérébrales et notamment le désir. Elles ont été proposées à faible dose pour améliorer la sexualité à la ménopause. Elles peuvent être prescrites pour une courte période (3 à 6 mois) car on ignore l’effet de ces traitements sur le long terme. -- Les lubrifiants (gel, crèmes, ovules) chez la femme ménopausée peuvent pallier ces difficultés et permettent au couple de conserver une sexualité ludique et épanouissante. Après 70 ans, apparaît un nouveau phénomène : le vieillissement organique et tissulaire. Les corps vieillissent et les capacités d’avant ne sont progressivement plus les mêmes. L’image corporelle est altérée, 78% des femmes évoquent le manque d'attractivité comme source d'absence de sexualité, les hommes n'étant que 58 % à le mentionner. L’amour, la tendresse et la complicité du couple permettent de trouver un nouvel équilibre. Et même si la fréquence des rapports sexuels diminue et que les capacités techniques ne sont plus les mêmes, une sexualité épanouissante est encore présente chez beaucoup de couples âgés. Une étude portant sur 27 000 personnes âgées de 40 à 80 ans, montre que 68% des hommes et 60% des femmes âgés de 70 à 80 ans sont favorables à un traitement pour améliorer la sexualité. Cependant, vouloir imputer toutes nos variations comportementales à des élévations ou des baisses de taux d’hormones est simpliste et dangereux. La chimie de nos émotions et de nos sentiments est -- • Le cycle menstruel • La contraception • Sexualité • Grossesse • L’infertilité